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Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan 2019 - 15:04
Rappel du premier message :
Citation :
31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
Drone Protect System remporte un contrat avec l'Armée de l'Air
Drone Protect System a remporté un contrat avec l'Armée de l'Air visant à sécuriser des sites sensibles.
Publié le 19/02/2019 à 12h07 Par Justine BOQUET
Drone Protect System (DPS) a annoncé le 11 février avoir signé un contrat avec l'Armée de l'Air. L'entreprise française participera ainsi à la protection de sites sensibles grâce à sa solution de drone de surveillance autonome. Aucun détail n'a été communiqué sur le montant de ce contrat, ni sur le nombre de systèmes acquis par l'Armée française. De même, il n'a pas été précisé sur quelles infrastructures sera installé le système 3S de DPS.
Drone Protect System a mis au point une solution de surveillance autonome, s'articulant autour d'un drone et d'une station de chargement. « Pionnier dans le domaine des drones autonomes, DPS est à l'origine de la technologie de surveillance par drone automatisé et détient un brevet depuis mai 2017. Nous avons reçu une première autorisation particulière d'exploitation de la DGAC pour un site client en décembre 2017 » a annoncé Philippe Gabet, fondateur de DPS.
L'entreprise a ainsi développé un système de drone autonome, pouvant être contenu dans une station entre chaque mission. Elle permet à la fois de le protéger et de le recharger. Le drone peut décoller sur alerte et mener une mission de levée de doutes, ou bien réaliser des rondes programmées à l'avance. Un mode semi automatique permet une « navigation par clic sur la cartographie depuis le PC », détaille DPS. Lors de son vol, le drone réalise des prises de vues aériennes. Il rejoint ensuite sa station, où il atterrira de façon automatique.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 22 Fév 2019 - 17:35
Citation :
5e régiment d'hélicoptères de combat
Le 12 février a eu lieu un tir au canon SH20 monté en sabord sur HNG COUGAR.
Cet entraînement est conduit régulièrement afin de maintenir les capacités opérationnelles conformes aux normes de projection. Un minimum de 120 obus tirés de jour comme de nuit est nécessaire pour maintenir en carte les gunners avant une projection en en BSS.
Après un briefing avec la tour de Captieux puis un blanchiment de la zone, différentes passes canon sont réalisées, suivant des trajectoires et des procédures pré-établies.
Cette exercice est tout aussi important pour l’équipage de conduite composé d’un chef de bord (gestionnaire de la mission et de l’ouverture du feu), d’un pilote (gérant la trajectoire) et d’un mécanicien navigant (contrôlant l’intégrité de l’appareil) qui doit répondre le plus efficacement possible aux attentes et aux contraintes du ou des tireurs en soute, notamment pour les paramètres de hauteur et d’écartement.
Ce type de mission s’ajoute à un panel très diversifié de missions pour les hélicoptères de manœuvre tel que l’OHP (opérations héliportées), l’élingage, le treuil ou l’aérocordage mais revêt un caractère particulier puisqu’il s’agit d’une mission d’attaque.
Cc1 Jérôme
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 22 Fév 2019 - 21:18
Citation :
[#Fanal19] Entraînement opérationnel du Groupe aéronaval
Marine Nationale
Ajoutée le 18 févr. 2019 Étape ultime avant le retour du groupe aéronaval (GAN) en opérations, l’exercice interalliés de grande ampleur #Fanal19, qui s’est achevé le 14 février, avait pour objectif de finaliser la remontée en puissance du porte-avions Charles de Gaulle et de l’ensemble de la force navale, baptisée Task Force 473, dans laquelle il est inséré.
Commandé par le contre-amiral Olivier Lebas, le GAN y a confirmé sa capacité à remplir l’ensemble du spectre des missions qui peuvent être confiées à un groupe aéronaval de premier plan.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 24 Fév 2019 - 16:53
Citation :
Les communications satellitaires seront bientôt possibles à bord des hélicoptères d’attaque Tigre
par Laurent Lagneau · 24 février 2019
Dans le cadre de la numérisation de l’espace de bataille [NEB], les hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] sont progressivement dotés d’un système d’information terminal [SIT-ALAT] afin de les relier au SIR [Système d’Information Régimentaire] ainsi qu’au Centre de Management de la Défense dans la 3e Dimension [CMD3D]. L’objectif est ainsi de permettre à ces aéronefs de partager des informations entre eux et avec les troupes au sol.
Seulement, l’intégration de ce système s’est avérée lourde. D’où la solution « NUMESIM », mise au point par un ingénieur de la Délégation générale de l’armement [DGA], en collaboration avec le GAMSTAT [Groupement aéro mobilité de la section technique de l’armée de Terre].
Ce système « permet d’équiper rapidement et à moindre coût un maximum d’aéronefs, en complément des hélicoptères disposant de solutions existantes intégrées. Elle permet en effet de multiplier par deux le nombre d’appareils numérisés au regard de la flotte disposant du ‘SITALAT intégré’ et de ne laisser aucun type d’appareil hors de la bulle numérisée », expliquait la Mission pour le développement de l’innovation participative [MIP] en mai dernier.
Ainsi, NUMESIM est un boitier relié par un cable USB ou Bluetooth à une tablette numérique tactique durcie « Getac », dotée du logiciel SIT-ALAT. Son installation, à la place du boitier radio PR4G qui équipe l’ensemble des hélicoptères de l’ALAT, ne prend que quelques minutes. « Pour un coût limité, l’installation de NUMESIM s’assimile à une opération de maintenance courante », avait en effet expliqué le ministère des Armées.
Outre le développement de NUMESIM, le GAMSTAT s’est également attaché à ajouter une liaison satellitaire aux hélicoptères d’attaque Tigre, via une connection par téléphone Iridium. « On pourra suivre demain depuis Paris les évolutions des hélicoptères dans le Sahel. […] Il y a un risque de micromanagement des unités, mais il ne pèse pas lourd face au confort et à la sécurité que représente la liaison de données par satellite. Parce qu’aujourd’hui, la VHF/FM qui véhicule SITALAT ne porte guère en transmissions de données », avait confié un officier au journaliste spécialisé Frédéric Lert, en janvier 2018.
Visiblement, les travaux sont allés bon train. En effet, un peu plus d’un an plus tard, le GAMSTAT a annoncé qu’il venait de « terminer le premier prototype du boitier 2PHB permettant de réaliser des communications/sms satellitaires [entrantes et sortantes, nldr] à partir du Tigre. »
Ce boitier PHB « assure l’interface entre le téléphone de bord et un moyen de communication », explique le GAMSTAT, avant de préciser qu’une antenne déportée fixée sur le casque pilote permettra « d’améliorer la réception ». Et d’ajouter : « La mise en œuvre est simple ‘Plug and Play’, tout comme l’intégration du KIT qui ne nécessite aucune modification. »
La prochain standard du Tigre [MK3], lancé en mai 2018, prévoit notamment de développer les capacités de combat collaboratif, ce qui suppose la capacité d’utiliser la liaison 16 [Link 16] de l’Otan, laquelle permet l’échange de données tactiques entre plusieurs unités différentes.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 25 Fév 2019 - 19:58
Citation :
1er régiment de spahis
Première semaine de #POIA sur le camp de Mourmelon, les #spahis ont manoeuvré en ambiance NRBC, aux côtés de détachements des unités de la 6e BLB !
Dans les forêts et plaines de la Champagne, les combats commencent tôt dans la brume et continuent tard la nuit...
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 27 Fév 2019 - 15:34
Citation :
9e RIMa
Pendant 3 jours, les plongeurs de combat du 6e régiment du génie (Officiel), en mission au 9e de Marine pour 4 mois, se sont aguerris au tir en forêt équatoriale ! 💪
Spécialistes des milieux d'eaux douces, ils sont formés à la reconnaissance terrain, à l'acquisition de renseignement, aux destructions subaquatiques et aux interventions offensives.
................................................... 📸 CCH Thomas F. / EMA FAG
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 27 Fév 2019 - 19:25
Citation :
3e RPIMa
FORMATION : PROD 32 était avec les tireurs d'élite et les tireurs de précision pour leur formation d'adaptation (FACQ TP-TE) : camouflage, infiltration et tir !
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 27 Fév 2019 - 23:58
Citation :
Cap vers l’Océan Indien et l’Atlantique pour la mission « Jeanne d’Arc » 2019
par Laurent Lagneau · 27 février 2019
Étant donné que le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle mettra le cas vers l’Asie à l’occasion de son prochain déploiement, appelé « Clemenceau », l’édition 2019 de la mission « Jeanne d’Arc, ne s’intéressera pas à cette partie du monde, contrairement aux fois précédentes.
Cette année, les 79 enseignes de vaisseau de la promotion 2016 de l’École navale ainsi que 39 officiers de marine sous contrat (OM/SC) et 8 commissaires-élèves ont embarqué à bord du porte-hélicoptères amphibie [PHA, ex-BPC] Tonnerre, qui a appareillé de Toulon, le 26 février, avec la frégate légère furtive [FLF] La Fayette.
En outre, l’École d’application des officiers de marine [EAOM] sera ponctuellement rejointe par des administrateurs des affaires maritimes, des médecins des armées se destinant à une carrière au sein de la Marine nationale, 10 sous-lieutenants de l’ESM Saint-Cyr Coëtquidan, 13 stagiaires-ingénieurs de la Direction générale de l’armement et 15 élèves de l’École des hautes études commerciales [EDHEC].
Pour être complet, ce dernier accueille également un groupe tactique embarqué [GTE], armé par 150 soldats du 21e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMA] et du 1er Régiment Étranger du Génie [REG], ainsi que deux hélicoptères d’attaque Gazelle. Ce détachement doit ensuite débarquer à Djibouti.
Car, avant de mettre le cap vers l’océan Atlantique, la mission Jeanne d’Arc 2019 participera aux opérations Sea Guardian [lancée en 2016 par l’Otan en Méditerranée], Enduring Freedom [lutte contre le terrorisme et les trafics en océan Indien] et Atalante [lute contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique].
Des missions de « souveraineté » seront au programme, avec notamment des patrouilles dans le canal du Mozambique. Cela « permettra une présence renforcée autour de Mayotte » et « pourra donner lieu à des opérations d’opportunité contre la pêche illégale », précise la Marine nationale. La même chose est prévue au large de la Guyane et aux Antilles françaises.
Coopérations régionales, exercice de gestion de crise humanitaire et diplomatie navale figurent également au menu des élèves officiers. Le PHA Tonnerre et la FLF La Fayette se rendront en Afrique du Sud après leur déploiement dans la région de Mayotte, puis ils mettront le cap vers le Brésil, la Colombie et le Mexique.
Enfin, avant de rentrer à Toulon, en juillet, les deux navires de la mission « Jeanne d’Arc » 2019 seront sollicités pour un exercice amphibie avec l’US Marine Corps sur la côte Est des États-Unis.
Ayant assisté au départ de la mission « Jeanne d’Arc », le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] a précisé que ce « déploiement a été pensé dans l’optique d’apporter une contribution aux fonctions stratégiques de prévention et de protection, en maintenant une capacité d’intervention. » Et, a-t-il assuré aux élèves-officiers, « d’ici quelques jours à peine vous serez confrontés à la réalité et aux tensions du contexte géostratégique. »
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Fév 2019 - 14:42
Citation :
27.02.2019
La Fremm Normandie a débuté ses essais en mer
Depuis le 25 février, la frégate multimission Normandie (elle a été mise à l'eau en février 2018) effectue sa première sortie en mer au large des côtes bretonnes (photo Naval Group) et de Lorient où elle a été construite par Naval Group.
Une sortie qui n'était pas passée inaperçue, lundi matin:
Lors de cette première sortie à la mer, le principal objectif est de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire.
Cet événement marque le démarrage de la campagne d’essais en mer qui se déroulera durant plusieurs semaines, dernière étape avant la livraison de la frégate à la Marine nationale.
Huitième unité de la série, il s’agit de la sixième Fremm française, commandée par l’organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR) au profit de la Direction générale de l’Armement (DGA) et de la Marine nationale.
Sept Fremm ont déjà été livrées entre 2012 et 2018. L'Aquitaine en 2012, la Provence en 2015, le Languedoc en 2016, l’Auvergne en avril 2017 et la Bretagne en juillet 2018. À l’international, le Maroc a réceptionné la Mohammed VI en 2014 et l'Égypte la Tahya Misr en 2015.
Les deux dernières frégates, Alsace et Lorraine, seront remises à la Marine nationale avant fin 2022. Elles seront dotées de capacités de défense aérienne renforcées. La Fremm Alsace sera mise à flot en avril 2019.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Fév 2019 - 15:08
Citation :
Mme Parly annonce des sanctions contre le colonel ayant critiqué la conduite des opérations au Levant
par Laurent Lagneau · 28 février 2019
Chef de corps du 68e Régiment d’Artillerie d’Afrique [RAA] et commandant le détachement français d’artillerie déployé à la frontière irako-syrienne [Task Force Wagram], le colonel François-Régis Legrier est l’auteur d’un article publié par la Revue de la Défense nationale [RDN, n° 817] intitulé « La bataille d’Hajin, victoire tactique, défaite stratégique? ».
Ce papier a fait beaucoup de bruit dans la mesure où l’officier y critique la conduite des opérations menées par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, tout en déplorant que la frilosité des Occidentaux à envoyer des forces terrestres conventionnelles combattre l’État islamique [EI ou Daesh] en Syrie.
« En refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate », conclut ainsi le colonel Legrier.
Cela étant, cette appréciation n’est pas partagée. Ainsi, dans les colonnes du quotidien « Le Monde » [édition du 27/02], qui a publié de larges extraits de la tribune écrite par le colonel Legrier, le général Serge Cholley, ex-commandant de l’opération Chammal [nom de la participation française à la coalition], en a développé les raisons.
En premier lieu, le recours à des combattants locaux [notamment ceux des FDS, l’alliance arabo-kurde] n’aurait que des avantages, estime-t-il.
« Je suis convaincu que des forces locales, déterminées, équipées, formées et accompagnées par des forces spéciales occidentales, respectant les plans élaborés par une chaîne de commandement cohérente de bout en bout, renseignées et appuyées par ce qui se fait de mieux en termes de précision, de permanence et de profondeur, sont la meilleure réponse », assure le général Cholley, selon qui « Daech aurait trouvé dans la présence occidentale une formidable occasion de dénoncer une nouvelle croisade et une occupation étrangère, propices à rompre son isolement. »
Quant aux infrastructures qui auraient été détruites « massivement » par la coalition, l’ex-chef de la force Chammal s’inscrit en faux. « Il n’y a jamais eu d’ordre de destruction systématique des infrastructures, bien au contraire », dit-il, en refusant la caricature du « Kill’em all » [tuer-les tous].
Et le général Cholley d’expliquer que chaque dossier est examiné « individuellement, à l’aune de leurs conséquences aux niveaux local, régional et national sur les populations civiles » lors de réunions de ciblage et que le « choix des armements et des points d’impact pour réduire le volume de destruction est fait par des spécialistes. » Toutefois, admet-il, il est « évident qu’il a pu arriver que, face à des dangers imminent sur les forces alliées au sol ou en raison de défaillances techniques ou de méprises, des frappes qui n’étaient pas souhaitées ont été à déplorer. »
Quoi qu’il en soit, et alors que la RDN a retiré l’article du chef de corps du 68e RAA de son site Internet [par respect des obligations déontologiques, selon son directeur, ndlr], le colonel Legrier s’expose désormais à des sanctions, comme l’a expliqué Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, le 20 février et dont le compte-rendu vient d’être rendu public.
« Un colonel, ancien commandant au sein de la task force Wagram, a commis un article dans une revue sur une opération en cours en territoire de guerre. Il a ainsi commis une première faute en exposant potentiellement ses hommes par les révélations contenues dans l’article. Il a donc été convoqué à Paris pour rendre compte à sa hiérarchie », a commencé par dire la ministre.
« Je suis tout à fait favorable à la liberté d’expression, mais elle est limitée par la déontologie professionnelle qui s’applique à tous les agents publics, dont les militaires », a-t-elle fait ensuite remarquer.
« Ma deuxième remarque est de fond. Les opinions exprimées dans l’article me semblent particulièrement critiquables, mais elles auraient pu être discutées dans un autre cadre que celui-ci, particulièrement inapproprié », a estimé Mme Parly.
En outre, la ministre a aussi rappelé qu’elle avait rencontré le colonel Legrier lors d’un déplacement en Irak, le 9 février dernier. « Il semblait alors très fier de l’action de ses hommes et ne m’a fait aucune observation sur l’opération que nous sommes en train de mener », a-t-elle assuré. Aussi, « s’il n’était pas d’accord avec l’action de France, il devait demander à être déchargé de son commandement », a-t-elle poursuivi.
Et, visiblement, cela a inspiré à Mme Parly un commentaire sévère à l’endroit du colonel Legrier. « Je vois donc dans son attitude une certaine fausseté et un manque de courage », a-t-elle dénoncé. « Sa hiérarchie prendra donc les mesures qui s’imposent et rappellera les règles de base qui s’appliquent à tous », a-t-elle conclu.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 1 Mar 2019 - 16:39
Citation :
Doté de la nacelle RECO NG, le Rafale fait son retour au Sahel pour des missions de reconnaissance
par Laurent Lagneau · 1 mars 2019
En 2016, l’état-major de l’armée de l’Air [EMAA] avait décidé de réorganiser des « plots chasse » au Levant et au Sahel en ne déployant plus qu’un seul type d’appareil pour chacun de ces théâtres d’opérations.
La principale raison avancée pour explique cette mesure était qu’il fallait « rationaliser » le soutien logistique, ce dernier étant plus compliqué à mettre en oeuvre quand des avions différents se côtoient. En outre, s’agissant des Mirage 2000D alors déployés en Jordanie au titre de l’opération Chammal, il s’agissait d’économiser leur potentiel à un moment où les moyens aériens étaient fortement sollicités pour réduire le califat autoproclamé par l’État islamique [EI ou Daesh].
En effet, il avait été expliqué qu’un Mirage 2000 engagé au Levant générait « la consommation de potentiel de 5 appareils restés en métropole et un équipage » et qu’un problème de pertes de compétences était craindre au regard des difficultés à s’entraîner pour les équipages les moins expérimentés.
Une autre raison était que les Mirage 2000D, avec leurs deux missiles MAGIC d’auto-protection, n’avaient pas de capacités air-air suffisantes pour évoluer dans l’espace aérien syrien, moins « permissif » que les autres…
Ainsi, il fut décidé que les Rafale se concentreraient uniquement sur les opérations au Levant tandis que les Mirage 2000D, épaulés par des Mirage 2000C et N, resteraient engagés au Sahel.
Près de trois ans plus tard, et alors que les opérations aériennes au Levant [du moins pour l’armée de l’Air] semblent nettement se ralentir [24 sorties aériennes entre le 20 et le 26 février pour aucune frappe, comme la semaine passée], des Rafale sont de retour au Sahel.
En effet, le 24 février, trois Rafale [de l’EC 3/30 Lorraine] ont atterri à N’Djamena [Tchad] dans le cadre d’un « renfort temporaire planifié de capacités » de la force Barkhane, explique l’État-major des armées [EMA]. Plus précisément, a-t-il ajouté, il s’agit d’apporter une « capacité temporaire de renseignement d’origine image ‘champ large’ complémentaire d’autres capteurs déjà présents comme […] les drones ou l’imagerie satellitaire. »
En effet, et contrairement au Rafale, le Mirage 2000 n’est pas en mesure de mettre en oeuvre la nacelle de reconnaissance de nouvelle génération RECO NG, mis en service au sein de l’armée de l’Air en 2011.
Pour rappel, ce « pod » RECO NG permet de prendre des photos en haute comme à très basse altitude, de jour comme de nuit. Grâce à ses capteurs optique pouvant tourner à 180°, il peut pointer un objectif sous différents angles, voire plusieurs en seul passage.
« En superposant, pour un même site, une image en vision diurne et une autre prise en infrarouge, des éléments peuvent être découverts, comme la trace thermique d’un avion qui vient de décoller ou la présence d’hélicoptères dans des hangars », expliquait à l’époque un pilote de l’escadron 1/7 Provence.
S’agissant de ce retour du Rafale au Sahel et de la nacelle RECO NG, le Commandement de la composante air de la force interarmées – de l’Afrique centrale et de l’ouest [JFAC-AFCO, pour Joint Force Air Component Command] explique qu’il est « apparu nécessaire de rafraichir la connaissance de certains points d’intérêts de la zone. » Et d’ajouter : « À l’issue du déploiement, les forces militaires françaises pourront ainsi disposer d’une appréciation de situation de ce vaste espace géographique enrichie et actualisée. »
Par ailleurs, ce déploiement à N’Djamena permettra d’avoir une idée de la situation dans le nord du Tchad, voire dans le sud de la Libye, comme cela a été le cas dans le passé. En effet, en 2015, un dossier de presse publié par l’Élysée à l’occasion de la venue du président Hollande à bord du porte-avions Charles de Gaulle avait vendu la mèche en mentionnant des vols de reconnaissance effectués par des Rafale du groupe aérien embarqué [GAé] au-dessus du territoire libyen. Par la suite, et a priori, d’autres missions de ce type furent menées par la 30e Escadre de chasse, basée à Mont-de-Marsan.
Quoi qu’il en soit, ce déploiement de Rafale au Tchad est donc « temporaire ». Mais les prochains devraient s’inscrire dans la durée, en raison de la rénovation à mi-vie des Mirage 2000 D de 55 Mirage 2000D, confirmée par la Loi de finances 2019.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 2 Mar 2019 - 17:00
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La Direction générale de l’armement précise son projet de planeur hypersonique
par Laurent Lagneau · 1 mars 2019
Lors de ses voeux pour l’année 2019, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé qu’un démonstrateur de planeur hypersonique, appelé V-MAX [pour Véhicule Manoeuvrant Expérimental], effectuerait un premier vol d’ici la fin 2021.
Étant donné que d’autres puissances, comme la Chine, la Russie et les États-Unis, développent de tels engins susceptibles de frapper une cible à très court préavis tout en étant très compliqués à intercepter en raison de leur hypervélocité, la ministre a estimé que la France ne pouvait plus attendre pour en faire de même, d’autant qu’elle dispose de « toutes les compétences » pour cela. Et de souligner que ce V-MAX permettra un « saut technologique pour bon nombre de nombre de nos capacités. »
En clair, il s’agit pour la France de ne pas se laisser distancer dans le domaine des armes hypersoniques, lesquelles pourraient modifier les équilibres stratégiques dans les années à venir étant donné qu’il y aurait une distinction entre les pays qui en sont dotés et les autres. Cela étant, l’hypervélocité sera l’une des caractéristiques de l’ASN4G, c’est à dire le futur missile de croisière à capacité nucléaire qui remplacera l’ASMP-A des Forces aérienne stratégiques [FAS] et de la Force aéronavale nucléaire [FANu].
Depuis l’annonce de Mme Parly, peu de détails ont été donné au sujet de ce V-MAX. Cependant, dans un entretien donné au quotidien Les Échos [édition du 1er mars], Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA] a évoqué ce projet en livrant plusieurs informations.
« Actuellement, l’armée française est capable de pénétrer les systèmes de défense ennemis avec des dispositifs conventionnels, mais elle n’a pas de capacité hypersonique », a commencé par rappeler M. Barre. Aussi, a-t-il poursuivi, « nous devons faire preuve d’anticipation et étudier cette technologie. »
Pour cela, la Direction générale de l’armement [DGA] a notifié un contrat à ArianeGroup, qui, a expliqué M. Barre, « s’appuiera sur les recherches de l’ONERA pour réaliser un prototype de planeur hypersonique à l’horizon de 2021. »
« Envoyé par une fusée-sonde, le planeur non propulsé doit ensuite rebondir sur les couches de l’atmosphère à une vitesse supérieure à Mach 5 », a continué le DGA, qui a parlé d’une maturité technologique à l’horizon 2030-2040.
Ce premier démonstrateur servira à évaluer les capacités de cette technologie et à voir comment il sera possible de se l’approprier. « Maîtriser la manoeuvrabilité à très grande vitesse dans des couches de la basse atmosphère exige d’inventer un nouveau système de guidage et de trouver de nouveaux matériaux résistant à la chaleur, ce qui pose d’immenses défis », a dit M. Barre.
Mais cela vaut aussi pour le futur missile ASN4G. En 2016, l’ONERA avait expliqué qu’il lui faudrait faire appel à un « très grand nombre de disciplines », comme l’aérodynamique, la propulsion, l’architecture du vecteur, son contrôle et son pilotage » pour développer un tel engin.
Photo : Vue d’artiste d’un planeur hypersonique (c) RAND
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 2 Mar 2019 - 20:41
Citation :
Armée de Terre
[Album photos 📸] Opération coup de poing au petit matin. Fantassins, cavaliers, sapeurs, soldats du train, près de 600 soldats de 12 unités différentes ont investi un petit village de l'Aube sous les yeux ébahis de ses habitants. Direction Labraux avec la 7e Brigade blindée 👊 #PrépaOps Photos : ADC Jean-Raphaël D.
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 4 Mar 2019 - 16:49
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Le ministère des Armées lance une procédure pour acquérir 75.000 pistolets semi-automatiques
par Laurent Lagneau · 4 mars 2019
« Nous avons également un pistolet qui date des années 1950! Très franchement, aujourd’hui, ni les forces de sécurité intérieures, ni les soldats étrangers que j’ai rencontrés cette année ne sont dotés d’une arme de poing des années cinquante! Nous devons donc étudier ces questions avec beaucoup d’intérêt », s’était exclamé le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une audition parlementaire, en juillet 2017.
Et, depuis, il n’a cessé de mettre cette question sur le tapis dès qu’il en a l’occasion. Comme en septembre 2017 : « Je souhaite ainsi obtenir davantage d’effets physiques et de symboles liés à la remontée en puissance. […] Si l’on peut remplacer, à l’horizon 2022, l’ensemble des pistolets modèle 1950 par des pistolets plus modernes, cela aurait du sens et, politiquement, ce serait recevable », avait-il dit.
Même chose, un an plus tard : « Si les effets capacitaires les plus importants sont attendus dans le temps long, la LPM [Loi de programmation militaire, ndlr] peut et doit également produire des effets rapides et très concrets en matière de petits équipements, d’habillement, de condition de vie et d’entraînement, bref tout ce qui fait le quotidien de nos soldats. C’est […] la raison pour laquelle j’insiste sur des projets qui peuvent apparaître secondaires, mais que j’assume sans complexe et pour lesquels nous sommes prêts, comme […] le successeur du pistolet automatique – avec un coût de 35 millions d’euros pour l’acquisition de 60.000 armes, soit un peu plus de 500 euros par arme », avait avancé le général Bosser.
Le CEMAT a-t-il obtenu gain de cause? Le site spécialisé FOB a en effet déniché un avis de marché publié le 2 mars par la Direction générale de l’armement [DGA] et portant sur l’acquisition de 75.000 pistolets semi-automatiques [PSA] de calibre 9 mm, de 45 millions de cartouches de 9 x 19 mm à balle ordinaire homologuées OTAN, de 2 millions de cartouches de 9 x 19 mm subsoniques et de 4 millions de cartouches de 9 mm marquantes. Il est également question de 9.000 pistolets d’entraînement, de 7.000 kits de réducteur de son, de 25.000 valises anti-écrasement et de 800 outillages de simbleautage laser.
Le général Bosser ayant parlé d’acquérir 60.000 armes de poing, le nombre de PSA susceptibles d’être commandés laisse supposer que ce marché concerne également les autres armées.
Cet avis de marché précise que « conformément à l’article 53.l du décret 2016-361 », les composants et les pièces détachées « soumis à autorisation administrative d’un État tiers à l’union Européenne ou à l’espace Économique Européen » seront susceptibles de ne pas être autorisés. Toutefois, cette exigence pourrait « ne pas concerner le système d’entraînement et les capacités d’aide à la visée nocturne. »
Comme pour de précédents appels d’offres, la DGA a reconduit une disposition qui a encore récemment fait couler beaucoup d’encre à l’occasion de l’avis concernant les Fusils de Précision Semi-Automatiques [FPSA], appelés à remplacer les Fusils à Répétition modèle F2 [FR-F2]. En effet, pour pouvoir participer à cette procédure, il est demandé aux candidats d’avoir réalisé un chiffre d’affaires égale ou supérieur à 30 millions d’euros au cours du dernier exercice [ou en moyenne, au cours des trois dernières années].
Cela état, il est possible à plusieurs industriels de se regrouper pour faire une offre commune. En tout cas, les candidats éventuels ont jusqu’au 12 avril prochain pour soumettre les documents demandés ainsi que leurs offres.
Enfin, l’avis indique que le candidat ayant soumis l’offre « économiquement la plus avantageuse », appréciée en fonction des critères définis dans le cahier des charges, remportera ce marché relatifs à ces pistolets semi-automatiques.
Photo : Durant un exercice, le navigateur d’un Mirage 2000N s’entraîne a recharger son PAMAS G1 avec une seule main valide, comme s’il venait de se blesser après s’être éjecté (c) armée de l’Air / EMA
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 5 Mar 2019 - 17:28
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Ses défenses « cyber » renforcées, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé de Toulon pour la mission Clemenceau
par Laurent Lagneau · 5 mars 2019
Cela faisait plus de deux ans que le porte-avions Charles de Gaulle n’avait plus quitté Toulon et ses environs en raison d’un arrêt technique majeur [ATM], qui aura permis de moderniser son système de combat et ses installations aéronautiques ainsi que de recharger ses chaufferies nucléaires et de vérifier plusieurs points critiques [usine électrique, les catapultes, les lignes d’arbre, et les ailerons de stabilisation].
Désormais, le porte-avions est doté de nouveaux capteurs : le radar SMART-S a remplacé les DRBJ-11B et deux tourelles optroniques EOMS NG pour la surveillance, l’acquisition et la poursuite de cible complètent désormais le système ARTEMIS, qui permet d’assurer une surveillance permanente à 360° des menaces conventionnelles et asymétriques.
Si les radars DRBV-26D [veille air lointaine en bande D, avec portée de 500 km] et l’Arabel [utilisé pour désigner les cibles aux missiles Aster 15, en bande X et d’une portée de 100 km] ont été conservés, les deux DRBN-34 ont été démontés pour mettre à la place des Terma Scanter 6000 pour la navigation.
La fibre optique a remplacé les fils de cuivre et le système d’exploitation naval des informations tactique [SENIT-8] repose sur le protocole IP. Le central opérations a été modernisé avec le remplacement des vieilles consoles par des interfaces dignes de l’époque [écrans plats, claviers, etc…]. Des écrans géants fixés sur les cloisons permettent de suivre la situation en temps réel, de même qu’une table traçante numérique tactile.
Le risque cyber a évidemment été pris en compte, comme l’expliqe le commandant des opérations [COMOPS] du navire dans les colonnes de la revue Air Fan.
« Les serveurs du porte-avions ont été rénovés et un système de surveillance a été installé pour contenir les cyber-attaques. Il est scindé en plusieurs centres de surveillance armés par des spécialistes formés à détecter et contrer ce type d’attaque. Nous sommes résolument entrés dans une logique de développement de la cyber-résilience à tous les niveaux. Nous avons un noyau de personnes affectées à différents services du bord. Ils s’attachent à vérifier que tous nos systèmes demeurent étanches aux éventuelles tentatives d’intrusion et de perturbation en utilisant des outils spécifiques, des sauvegardes et des techniques avancées », a confié le COMOPS.
Étant que la prédominance des systèmes informatiques, cet accent sur la défense « cyber » d’un navire tel qu’un porte-avions montre que les menaces auxquelles il s’expose désormais ne se limitent plus à une torpille bien envoyée ou à une attaque aérienne…
Après sa sortie du bassin, ses essais en mer et la qualification du groupe aérien embarqué [GAé], le porte-avions Charles de Gaulle, avec 30 Rafale à bord, a terminé sa remontée en puissance en prenant part, en février, à l’exercice FANAL, au cours duquel près de 250 catapultages et appontages ont été effectués.
Désormais fin prêt pour reprendre les opérations, le « Charles de Gaulle a donc appareillé de Toulon, ce 5 mars, pour une mission de 4 mois, appelée « Clemenceau ». Cette dernière, détaille le ministère des Armées, doit lui « permettre de participer aux opérations aéromaritimes en Méditerranée orientale et au Levant, d’accroître la connaissance des zones traversées, de renforcer la coopération européenne et de nourrir les partenariats stratégiques que la France entretient au Proche et Moyen-Orient, ainsi qu’en océan Indien. »
Malgré la demande de Tokyo de le voir faire une escale au Japon, le groupe aéronaval français ne devrait pas s’aventurer dans les eaux de la mer de Chine méridionale. Du moins n’est-ce pas « prévu »… Il faut dire que cela froisserait Pékin…
En effet, le ministre britannique des Finances, Philip Hammond, a ainsi récemment reconnu que l’annonce faite par Gavin Williamson, son collègue de la Défense, au sujet d’un déploiement à venir du porte-avions Queen Elizabeth en mer de Chine méridionale avait rendu plus compliquées encore les relations entre Londres et Pékin, alors que les échanges commerciaux sino-britanniques ont atteint un niveau record en 2017.
Quoi qu’il en soit, le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte auront un programme assez chargé, avec une participation à l’opération Chammal au Levant [alors que le califat auto-proclamé par l’État islamique vit ses dernières heures] ainsi qu’à plusieurs manoeuvres aéronavales [Ramsès en Égypte, « Varuna » en Inde et un exercice avec la marine japonaise dans l’océan Indien]. Enfin, il est prévu une escale à Singapour, à l’occasion de la tenue du Shangri-La Dialogue, en juin.
Pour ce déploiement, le « Charles de Gaulle » dispose de 20 Rafale Marine, de 2 E2C Hawkeye [pour le guet aérien], de 2 Dauphin Pedro et d’un hélicoptère NH-90 NFH Caïman. Son escorte [Task Force 743] se compose de la frégate de défense aérienne [FDA] « Forbin », de la frégate multi-missions [FREMM] « Provence », du Bâtiment de commandement et de ravitaillement [BCR] « Marne » et d’un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA]. Deux autres frégates – l’une danoise [Niels Juel], l’autre portugaise [Corte Real] – complètent ce dispositif.
Car, en effet, la TF 473 accueillera, au fil de ce déploiement, d’autres navires, notamment européens. Elle « pourra en effet s’appuyer, en son sein et au cours de différents moments de la mission Clemenceau, sur des bâtiments issus de plusieurs marines étrangères. Ce sont le Portugal, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Australie et les Etats-Unis qui nous rejoignent dans le déploiement du groupe aéronaval », souligne le ministère des Armées.
« C’est d’abord un message européen. Car chaque frégate alliée qui se joint au GAN, chaque hélicoptère qui apponte sur le Charles de Gaulle, c’est une des étoiles de notre drapeau européen. Celles qui, ensemble forment ce cercle parfait, symbole d’unité et de coopération », a commenté Florence Parly, la ministre des Armées, en s’adressant à l’équipage du porte-avions.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 5 Mar 2019 - 21:54
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7e Bataillon de Chasseurs Alpins
[COMBAT MONTAGNE] En attendant de retrouver le désert chaud du Sahel, la 1re compagnie s'entraine au combat en montagne au Col des Gondrans, près de Montgenèvre.
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 5 Mar 2019 - 23:50
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 6 Mar 2019 - 16:50
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05.03.2019
La DGA procède à la réception de la Seine, le troisième BSAM réalisé par Kership
Le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Seine est le troisième de la série de quatre navires conçus et réalisés par Kership (Pirou et Naval Group). Commandé en 2016, il vient d’être réceptionné officiellement par la Direction générale de l’armement (DGA).
La livraison de la quatrième unité, le BSAM Garonne, dont la première prise de commandement se déroulera à Concarneau en mars, est prévue au cours de l’été 2019.
Livré en mars 2018, Le BSAM Loire a été le première bâtiment admis au service actif, suivi par le BSAM Rhone.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 7 Mar 2019 - 20:09
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12e régiment de cuirassiers a ajouté 4 photos.
[Le saviez-vous ?] Le porteur polyvalent logistique (PPLOG) est équipé d’un système de chargement permettant à nos cuirassiers d’emporter jusqu’à 16 tonnes de matériel lors de leurs manœuvres !
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 7 Mar 2019 - 20:19
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501e régiment de chars de combat a ajouté 3 photos.
[La 2 et le 3 en harmonie à Symphonie]
Samedi 23 février, 09h00. « Bravo, disposition de combat, branle-bas de combat... » Des cibles mouvantes se lèvent et s’abaissent au loin. Le directeur de tir est en observation dans la tour de commandement. Le maître de tir donne ses ordres à la radio. Les tankistes sont en place, les chars XL prêts à faire feu. Ils sont arrivés la veille sur le pas de tir Symphonie du camp de Suippes pour préparer ce tir niveau 7 et niveau 6. Tôt le matin, la 2e compagnie et le 3e escadron étaient en place pour la préparation des monstres d’acier ; comme pour tout armement avant un tir, les tubes ont été déshuilés, les mitrailleuses mises en place et les transmissions testées. A 8h00, revue du matériel : les commandants d’unités rassemblent leurs bérets noirs pour la présentation du pas de tir par le maître de tir qui les évaluera tout au long de ce terrain. Dans un premier temps les tirs équipages, niveau 7, permettent aux contrôleurs d’évaluer les capacités des chefs de chars, tireurs et pilotes à traiter les objectifs. Le pilote par l’observation des objectifs au plus près, le tireur par son observation, ses séquences de tirs et le chef de chars par sa répartition des objectifs et ses cadres d’ordres. C’est l’occasion pour l’ensemble de l’équipage de mettre également en pratique leurs savoir-faire techniques sur le char.
Le dimanche 24 février, place aux tirs niveau 6 de la 2e compagnie et du 3e escadron. Le niveau 6 reprend ces mêmes éléments mais sous le commandement du chef de peloton. Ce dernier, en fonction des comptes rendus de ses subordonnés va analyser la situation et donner, dans les plus brefs délais, l’ordre permettant de traiter tous les objectifs en fonction de la menace. Ce tir se décompose en plusieurs phases : la première est un tir peloton puis celui-ci va se scinder en deux : un binôme de chars commandé par le sous officier adjoint va reconnaître une zone appuyé par le binôme du chef de peloton. Ce dernier va ensuite reprendre la progression pour effectuer un tir peloton puis freiner l’avancée de l’ennemi. Cette cinématique permet ainsi de combiner le tir en mouvement, mais aussi travailler en binôme de chars, le tout dans un cadre tactique. A la nuit tombée, fin des tirs ! Les tankistes reprendront la route le lundi 24 février vers le régiment. Place maintenant à la remise en condition des chars et à la préparation de la MICAM.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 8 Mar 2019 - 16:37
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La Direction générale de l’armement va se doter de deux radars de surveillance côtière auprès de Thales
par Laurent Lagneau · 8 mars 2019
La Direction générale de l’armement [DGA] va se procurer deux radars de surveillance côtière Coast Watcher 100 auprès de Thales afin de surveiller les approches de ses deux centres d’essais de missiles implantés à Biscarosse, dans les Landes, et l’Île du Levant [Var]. L’annonce de ce contrat a été faite par l’industriel, lequel précise qu’il assurera le maintien en condition opérationnelle [MCO] de ces systèmes pendant sept ans.
Le Coast Watcher 100 est un radar de longue portée en bande X ayant la capacité de détecter tout ce qui flotte à une distance de 100 nautiques, du canot pneumatique au navire de guerre, en passant par le jet-ski. Même chose pour les drones, avions et hélicoptères évoluant à basse altitude.
Pour la DGA Essais de missiles [DGA EM], ces radars permettront de sécuriser ses deux centres de tests face à la « multiplicité des risques et menaces à prendre en considération », comme l’intrusion de navires ou d’aéronefs trop curieux.
« Le Coast Watcher 100 a pour mission de sécuriser les zones d’essai tactique de manière optimale et de surveiller le trafic maritime au sein et autour des zones d’essais en détectant les menaces intrusives », explique ainsi Thales, dans son communiqué. « Réagir instantanément, fournir en temps réel les positions des différentes plateformes participant aux essais tels sont les enjeux de notre client », ajoute-t-il.
« Les hautes technologies de Thales aident nos clients à prendre la meilleure décision en temps réel. Les radars de surveillance maritime Coast Watcher 100 permettront à la Direction générale de l’armement de bénéficier de l’état de l’art en matière de détection, de surveillance et de contrôle », fait valoir Serge Adrian, directeur des activités surface radar chez l’électronicien français.
Pour rappel, la DGA « Essais de missile » est chargé de conduire la mise au point, la qualification et les essais technico-opérationnels des « systèmes d’armes en milieux aérien, terrestre, marin et sous-marin », comme, par exemple, le M-51. Elle est également sollicitée pour l’entraînement des forces armées avec la « mise en oeuvre des systèmes d’armes et tir réel de missiles sur cibles dans un environnement réaliste et sécurisé ou simulé. »
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 8 Mar 2019 - 23:40
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 8 Mar 2019 - 23:57
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Une frégate et un avion Falcon 200 de la Marine pour surveiller le trafic maritime au large de la Corée du Nord
par Laurent Lagneau · 8 mars 2019
À la suite des essais nucléaires et des tirs de missiles balistiques nord-coréens, le Conseil de sécurité des Nations unies a pris une série de sanctions à l’égard de la Corée du Nord. Il est ainsi interdit à cette dernière d’exporter du charbon, de l’acier et du textile. Et ses approvisionnements pétroliers ont été drastiquement limités.
Au niveau diplomatique, Pyongyang ne cesse de réclamer la levée de ces sanctions internationales en échange de son engagement en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Ce qui, en l’état, n’est pas possible, d’autant plus que les dirigeants nord-coréens sont soupçonnés de tenir un double discours, les rapports d’un groupe d’experts des Nations unies ainsi que ceux de centre d’études [en particulier américains] assurant que la Corée du Nord poursuit ses activités nucléaires et balistiques alors qu’elles sont censées être à l’arrêt.
Quoi qu’il en soit, la Corée du Nord arrive à se jouer des sanctions grâce à certaines complicités [ou à une bienveillante indifférence] et en ayant recours des sociétés écrans, aux paradis fiscaux, à des documents falsifiés ainsi qu’à des navires « maquillés » ou naviguant sous des pavillons de complaisance.
En décembre 2017, l’imagerie satellitaire avait permis de découvrir que des navires chinois et nord-coréens se rencontraient en pleine mer pour transférer illégalement du pétrole. Entre janvier et août 2018, un tel scénario se serait répété 148 fois, selon le Wall Street Journal, citant un source diplomatique.
D’où la mission de la frégate de surveillance « Vendémiaire » et d’un avion Facon 200 de la Marine nationale. En effet, indique l’État-major des armées [EMA], et comme cela avait été annoncé en janvier dans le cadre du dialogue 2+2 franco-japonais, ces moyens seront prochainement déployés en mer du Japon [ou en mer Jaune] au titre de la « coopération interalliée » visant « à lutter contre le contournement des sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies par la Corée du Nord. »
« Cet engagement aérien et maritime permet, grâce aux capacités d’observation et de détection des moyens français déployés, de contribuer à la lutte contre les transbordements illicites réalisés par la Corée du Nord. Il témoigne de la volonté française de faire appliquer le droit international en lien avec ses autres partenaires impliqués, dont le Japon, et les États-Unis », fait valoir l’EMA.
Un officier de liaison français sera affecté à bord de l’USS Blue Ridge, qui fait office de navire amiral de la VIIe flotte de l’US Navy basée dans l’océan Pacifique.
Avec 25 commandos marine à son bord, la frégate « Vendémaire » est habituée à intervenir contre les trafiquants de drogue et les chalutiers pêchant illégalement dans les eaux françaises. Là, elle aura à faire face à des navires au tonnage plus imposant et qui ne se montreront pas forcément coopératifs… Niveau armement, elle est dotée d’une tourelle de 100 mm, de 2 canons de 20 mm, de 4 mitrailleuse de 12,7 mm et de deux missiles anti-navires MM-38 Exocet.
Quant au Falcon 200 « Guardian », mis en oeuvre par un équipage de 6 personnes, dont un chef de bord, un pilote un mécanicien navigant [« MecBo »], un radio et 2 radaristes-navigateurs, il est aussi habitué à mener des missions dites de « tenue de situation de surface ». Pour cela, il est équipé d’un radar à compression d’impulsion lui permettant de repérer des navires croisant jusqu’à 140 nautiques de sa position.