messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités au Moyen Orient Dim 19 Jan 2020 - 22:09
Rappel du premier message :
RecepIvedik a écrit:
C'est comme ça .. On est en 2020 ça va très vite .. c'est la fibre ..
Rappelle toi que pour les S400 tu m'a dis la même chose et aujourd'hui ils sont en Turquie prêt à l'emploi .
Bien entendu qu'avant de lâcher le moindre morceau du gateau l'oncle Donald, il a essayé de neutraliser la Turquie ..
Malgré tout ce que tu cites. La Turquie a-t-elle décidé de s'imposer en Libye ? oui ... Donc tout ça ça marche pas avec la Turquie . Elle est toujours là en 2020 et toujours puissante voire plus ..
Les sanctions CAATSA elles ont été votés . Ils ont menacés de les appliquer.. L'ont ils fait ? Non.
Ils ont dit on arrête la production des pieces du F35 ... Ils viennent d'annoncer qu'ils ont aucune solution et que les pièces seront produites en Turquie jusqu'au moins fin 2020 ...
Ce que tu dis c'est du sentimentalisme.
Moi je regarde les faits . Je les additionne je les soustraits et je sors mes conneries ...
Cher ami vous n'avez pas de quoi être fière la Turquie comme le Quatar et les uae vous êtes de simple fonctionnaires dans la région, vous faites ce qu'on vous demande on sait très bien que les usa et les européens peuvent vous paralyser économiquement facilement, toute votre industries et armement est basé sur la collaboration avec eux donc sans leurs bénédiction et celle d'Israël vous n'êtes pas plus que l'Égypte ou les pays du Nord d'Afrique,
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AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 4 Déc 2020 - 21:21
simplet a écrit:
AIT a écrit:
Le Qatar c'est un doberman démocrate, les EAU est un doberman républicain. Mais dans tout les cas ces pays sont marginaux pour influencer le big game. Dans cette région, y'a que le Turquie et l'Iran qui sont de veilles puissances et de nos jours c'est des pays pivots dans leurs régions. Un rapprochement Turquie-KSA a du sens et de l'avenir. Voilà une pensée rationnelle de la part du KSA. En tout cas, dans un monde multipolaires, ce sont les puissances régionales qui font le jeu et encaissent les coups. Cependant l'équation est à chaque fois difficile pour les US: Les puissances régionales sont nombreuses et peuvent compter sur des alternatives à l'US: Chine, Russie, Europe...
Le Qatar c'est un joujou des nouveaux conservateurs , ils étaient derrière la création d'AlJazira entre autre
.
Je me souviens pas de l'historique, mais un media ne peut jouer que sur la démocratie populaire, les parties d'opposition, le séparatisme, les DH... Bien-sûr, si y'a une guerre, le mode Far-West sera activé, c'est à dire à bas le régime et SAV de la guerre (la promotion de la guerre de Saddam, Al-Qaida...etaient une façon pour Al-Jazeera de faire semblant d'etre avec les masses populaires arabes, Mais en réalité,elle faisait que nourrir leurs frustrations, et c''est tout ce que lui demande les US, et elle peut continuer de dire à l'antenne que les US c'est des méchants). Mais ma vision des choses, c'est que les nouveaux conservateurs ne peuvent rien se mettre sous la dent sans les cuisiniers progressistes/Tayyabat. En réalité, ils sont tous conservateurs. En fait, c'est l'image de faire bouger une dent dans les deux sens pour l'enlever. C'est le game de ses deux courants.
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 5 Déc 2020 - 0:46
simplet a écrit:
Le Qatar c'est un joujou des nouveaux conservateurs , ils étaient derrière la création d'AlJazira entre autre
.
AIT a écrit:
Je me souviens pas de l'historique, mais un media ne peut jouer que sur la démocratie populaire, les parties d'opposition, le séparatisme, les DH... Bien-sûr, si y'a une guerre, le mode Far-West sera activé, c'est à dire à bas le régime et SAV de la guerre (la promotion de la guerre de Saddam, Al-Qaida...etaient une façon pour Al-Jazeera de faire semblant d'etre avec les masses populaires arabes, Mais en réalité,elle faisait que nourrir leurs frustrations, et c''est tout ce que lui demande les US, et elle peut continuer de dire à l'antenne que les US c'est des méchants). Mais ma vision des choses, c'est que les nouveaux conservateurs ne peuvent rien se mettre sous la dent sans les cuisiniers progressistes/Tayyabat. En réalité, ils sont tous conservateurs. En fait, c'est l'image de faire bouger une dent dans les deux sens pour l'enlever. C'est le game de ses deux courants.
peut etre qu'on parle pas des memes néo conservateurs .
"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 5 Déc 2020 - 10:45
En toute sincérité, J'aimerais plus que vous m'expliquez votre idée, plus que donner des longs articles que je peux pas lire. Parce que faut lire des dizaines de pages pour tomber sur une idée brillante glissée entre les lignes. Ça je le fait mais pour des sujets qui me passionnent. En tout cas, les US font tout ça, vraiment pour la démocratie entre autre, mais y'a une différence entre le faire toi même et le processus par lequel en te fait passer. Il faut accepter l'idée que sans la pression US/occidentale..beaucoup de pays khoroto sont gouverné par des petits dictateurs. C'est vrai que l'une des formes par laquelle l'Etat doit passer, est ce qu'on appelle une dictature, mais le jeu est ainsi fait, est l'Imperialisme/maître du monde n'aime pas les apprentis dictateurs, y'a un seul dictateur est c'est l'Hegemon (=US). Surtout que dictature rime avec une volonté de puissance interne projeté sur son environnement, mais comme le dit le dicton : nombreux les porteurs de ferules, peu sont des Bacchantes (=pas Bacchantes qui veut), traduction : pas Etat-dictateur qui veut (au niveau de la puissance extérieur, et même intérieur)
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Dernière édition par AIT le Sam 5 Déc 2020 - 16:48, édité 1 fois
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 5 Déc 2020 - 15:19
AIT a écrit:
En toute sincérité, J'aimerais plus que vous m'expliquer votre idée, plus que donner des longs articles que je peux pas lire. Parce que faut lire des dizaines de pages pour tomber sur une idée brillante glissé entre les lignes. Ça je le fait mais pour des sujets qui me passionne.
Pourtant mon premier poste est très clair,
Le Qatar été un outil entre les main des néo conservateurs américains du moins lors du mandat de l'ancien Emir , ils s'en servaient pour appliquer leur vision pour le proche orient, la création d'aljazeera n'était q'un element de leur strategie
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 6 Déc 2020 - 11:40
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 8 Déc 2020 - 17:24
Citation :
Crise du Golfe : réconciliation en vue entre Riyad et Doha ?
Tamin Ibn Hamad Al Thani (g.) et Mohammed Ibn Salman Al Saoud (d.). L’Arabie saoudite a laissé planer la possibilité de mettre fin à la crise du Golfe et au blocus contre le Qatar. Une évolution en partie liée au changement d’administration américaine.
Cela pourrait être un cadeau stratégique, dans une période de transition entre deux administrations américaines. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Faisal Ben Farhan, l’Arabie saoudite a laissé planer la possibilité d’une sortie de la crise qui divise le Golfe depuis trois ans et demi.
« Nous sommes en pleine coordination avec nos partenaires dans ce processus et les perspectives en vue d’un accord final sont très positives », a déclaré le prince Faisal dans un interview à l’AFP, en précisant que la résolution impliquerait « toutes les parties concernées ». À la question de savoir si le conflit serait complètement réglé, il a répondu que cela se produirait « bientôt ». à lire Arabie saoudite : les ambitions nucléaires de MBS
L’Arabie saoudite s’est dans le passé déjà montrée prête à mettre fin au blocus qu’elle a imposé au Qatar, de concert avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte, le 5 juin 2017. En décembre 2019, par exemple, le Forum de Doha bruissait des rumeurs de règlement rapide de la querelle. Cette fois, la tentative a une teneur officielle.
Un pas en avant, deux en arrière ?
« L’Arabie saoudite a toujours cette capacité à envoyer des messages puis à se rétracter. La différence est que cette fois, la déclaration vient du ministre des Affaires étrangères, alors qu’avant elle émanait de simples conseillers dont la parole était facile à rétracter », observe Quentin de Pimodan, analyste au Research Institute for European and American Studies (RIEAS) et spécialiste du Golfe.
Au Koweït, un haut fonctionnaire a confié au quotidien Al Rai que des négociations étaient en cours pour parvenir à une résolution finale lors du 41e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui devrait se tenir ce mois-ci. L’émir du Koweït Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, décédé en septembre, avait joué un rôle important de médiateur depuis le début du conflit en 2017.
L’annonce intervient dans la foulée de la tournée dans le Golfe de Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, qui s’est rendu Arabie saoudite et au Qatar la semaine dernière. Une détente qui permettrait au président américain de s’offrir une victoire diplomatique avant son départ de la Maison-Blanche.
Les gens du Golfe sont de fins calculateurs et ont tout intérêt à ménager Trump
« Trump est peut-être sur le départ, mais il n’a pas exclu de revenir en 2024. Dans tous les cas, il exerce une véritable influence sur toute une partie de la population américaine et restera très présent dans l’espace médiatique [durant le mandat de Biden]. Les gens du Golfe sont de fins calculateurs et ont tout intérêt à le ménager », poursuit Quentin de Pimodan.
Peu d’informations ont filtré sur les possibles conditions d’une détente. L’une d’entre elles porterait sur la réouverture de l’espace aérien saoudien aux avions qataris. à lire États-Unis : Joe Biden président, quelle serait sa politique dans le monde arabe ?
Pour contourner le blocus, ceux-ci ont dû emprunter l’espace aérien iranien pendant trois ans, ce qui a permis à la République islamique d’encaisser quelque 100 millions de dollars par an de royalties. Priver Téhéran de cette somme permettrait de porter un dernier coup à l’économie iranienne, minée par les sanctions, avant que le président Trump ne quitte ses fonctions. Un signal fort
En même temps, le signal envoyé à la future administration Biden est fort. Il place Riyad dans une démarche d’ouverture, en amont de l’entrée en fonction du président élu, le 20 janvier 2021. Lors de sa campagne, Joe Biden a déclaré vouloir mettre fin au soutien américain à la guerre de l’Arabie saoudite au Yémen et faire du respect des droits de l’homme une priorité de s apolitique étrangère.
« Nous veillerons à ce que l’Amérique ne laisse pas ses valeurs à la porte pour vendre des armes ou acheter du pétrole », a-t-il affirmé, évoquant même la possibilité de faire de l’Arabie saoudite un état « paria ».
Un tel geste diplomatique saoudien résoudrait pour Biden une partie du conflit entre plusieurs alliés qui abritent des bases militaires américaines. Un cadeau de bienvenue à moindre frais pour Riyad par rapport aux autres dossiers sensibles évoqués par le prochain locataire de la Maison-Blanche.
Le conflit avec le Qatar est d’un point de vue saoudien le plus facile à régler
Au Yémen, la guerre s’enlise et l’Arabie saoudite a récemment subi deux attaques des rebelles houthis, l’une contre un pétrolier grec en mer Rouge, l’autre sur une installation pétrolière à Djeddah.
« Terminer la guerre maintenant, c’est laisser les Houthis aux frontières de l’Arabie saoudite », ce qui rend toute résolution rapide du conflit impossible, analyse Stéphane Lacroix, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences-Po et spécialiste du Golfe.
« L’Arabie saoudite ne considère pas le Qatar comme une menace existentielle, contrairement aux Émirats arabes unis. Donc s’il fallait sacrifier quelque chose pour plaire à Washington, l’Arabie saoudite préfèrerait peut-être sacrifier la question du Qatar. Un accord [de normalisation] avec Israël serait coûteux, et une sortie de la guerre au Yémen les mettrait dans situation intenable. Le conflit avec le Qatar est d’un point de vue saoudien le plus facile à régler des trois. », poursuit-il.
Mettre la pression
L’Arabie saoudite n’a pas participé au blocus avec autant d’agressivité que les Émirats arabes unis, qui en sont les réels artisans.
Pour Abou Dhabi, le blocus était une occasion de mettre la pression sur Doha afin qu’il cesse son soutien à des groupes islamistes dans le monde arabe, en premier lieu les Frères musulmans. Ainsi, les Émirats arabes unis ont annoncé qu’il n’y avait « aucune chance » de mettre fin au blocus, malgré les efforts de médiation.
L’ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Youssef al-Otaiba, accuse le Qatar de « jouer la victime »
« Je ne pense pas que cela soit résolu de sitôt simplement parce que je ne pense pas qu’il y ait eu d’introspection [de la part du Qatar] », a balayé à la télévision israélienne l’ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Youssef al-Otaiba, accusant le Qatar de « jouer la victime ». Jared Kushner ne s’est d’ailleurs pas arrêté à Abou Dhabi lors de son déplacement dans la région.
Il s’agirait donc d’un nouvel accroc potentiel entre l’Arabie saoudite et son premier partenaire régional, les Émirats arabes unis, déjà opposés sur différents terrains. Nouveau front
Dans la guerre au Yémen, un nouveau front s’est ouvert à Aden en août 2019, où s’opposent forces gouvernementales et séparatistes qui veulent rétablir l’état du Sud-Yémen. Abou Dhabi est accusé d’aider les séparatistes, alors que Riyad soutient les forces du gouvernement en exil de Abd Rabbo Mansour Hadi.
« Le Yémen est avant tout une histoire saoudienne, et la crise avec le Qatar une histoire émirienne. Il y a eu une sorte de deal entre l’Arabie saoudite et les Émirats : tu me suis sur le Yémen, et je te suis sur le Qatar. Puisque MBZ les a lâchés sur le Yémen, l’Arabie saoudite peut se dire : on peut lâcher MBZ sur le Qatar », poursuit Stéphane Lacroix.
Reste à voir les concessions que le Qatar sera prêt à accepter
Autre contentieux entre les deux partenaires, le désaccord sur le maintien du déficit de production afin de réduire les stocks qui pèsent sur les cours du brut.
En cas de détente entre l’Arabie saoudite et le Qatar, la réaction des Émirats sera donc attendue. Reste à voir les concessions que le Qatar sera prêt à accepter. En décembre 2019, alors que le roi Salmane avait invité le cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani à un sommet du CCG, montrant une volonté de détente du blocus, Abou Dhabi avait fait dérailler le processus de résolution.
Le prince héritier émirati Mohamed Ben Zayed craignait qu’une réconciliation trop rapide avec Doha ne lui permette pas d’imposer ses conditions au retour du l’émirat sur la scène régionale.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Déc 2020 - 12:12
Middle East Eye a écrit:
What America's biggest-ever defence bill of $740bn means for Middle East
Both the US House of Representatives and the Senate overwhelmingly passed a $740bn defence spending bill in a rebuke to President Donald Trump, setting the stage for a loyalty test among Republican lawmakers if the president issues an expected veto.
The National Defence Authorisation Act (NDAA) includes a provision that bars any troop reductions in Afghanistan, South Korea, and Germany without adequate justifications, and requires the president to issue sanctions against Turkey over its purchase of a Russian-made missile defence system.
Trump has said he wants to withdraw US forces from the three countries, and is also resisting sanctions against Turkey, among other contentious issues.
Trump has been vehemently opposed to the bill, which passed with a 335-78 vote in the House on Tuesday, and then passed in the Senate on Friday by an 84-13 vote.
The House may have enough votes to override a presidential veto.
Still, amid the political clash between Trump and legislators, it remains the largest defence budget in the history of the United States, topping last year's by $2bn, and has been criticised for its funding of military operations overseas rather than using the money for domestic needs.
"It is unconscionable to pass a Pentagon budget that continues to fund unnecessary projects and endless wars during a time of widespread suffering across our country," Congresswoman Ilhan Omar, who voted against the bill, said in a statement.
"We should be investing our resources here at home - not increasing our already exorbitant Pentagon budget."
The bill contains many provisions that will have potential consequences for the Middle East, whether it is continuing to aid certain countries or mandating sanctions on others.
Middle East Eye takes a look at the NDAA and what it entails for the US military's approach to the region. More gifts to Israel
US assistance to Israel has been a staple of the government's defence budget for decades, and this year's bill continues the legacy.
The bill says the US will give Israel $3.3bn in foreign military aid in 2021, a number that has been annually maintained for the past 10 years.
This assistance would include $73m for the Iron Dome short-range anti-missile system, a US-Israel co-produced weapons programme. Another $77m will go towards the Arrow 3 Upper Tier Interceptor anti-ballistic missile system, and $50m will go towards the David Sling Weapons System.
The NDAA also includes a provision that would transfer precision-guided munitions to Israel in excess of the annual limit.
In the months leading up to the passage of the bill, there were public debates over the conditioning of military aid to Israel. Some of the Democratic presidential candidates during the primaries said they would leverage aid to Israel to stop the country from annexing parts of the occupied Palestinian Territories.
In June, more than a dozen US legislators pledged to pursue legislation that would condition Washington's military aid to Israel to ensure that Americans "are not supporting annexation in any way".
Despite these efforts, no mention of conditioning this aid was mentioned in the House bill. Report on the war in Yemen
The NDAA calls on the US government to issue an extensive report on the war in Yemen, including Washington's support for the Saudi-led coalition and civilian casualties.
If the bill becomes law, it would require the presidential administration, which would by then be headed by Joe Biden, to submit a policy report on Yemen within 120 days.
That report must include what actions the US has taken to ease humanitarian suffering, direct US humanitarian assistance, efforts to facilitate humanitarian access to Yemen, and a description of civilian harm including casualties.
Trump's administration is in the process of designating the Houthi rebel group in Yemen as a terrorist organisation, a move that rights groups say will have a disastrous impact on humanitarian aid and access to the country.
In March 2015, the Saudi-led coalition started a military campaign against the Houthis to restore the government of President Abd Rabbuh Mansour Hadi. The United Nations has described the conflict as the "worst humanitarian crisis" in the world.
Earlier this year, the administration also significantly reduced aid to Yemen, slashing about $700m.
Some progressives say the bill falls short in not stopping arms sales to Saudi Arabia and the UAE, which have used US-made weapons for attacks on civilians.
"Shamefully, this bill does nothing to stop arms sales to some of the most corrupt and brutal regimes in the world, such as Saudi Arabia and the United Arab Emirates," Omar said. Counter Islamic State Fund
The bill requests hundreds of millions of dollars for security operations in its Counter-ISIS Train and Equip Fund (CTEF), including $645m for security operations in Iraq, and an additional $200m for Syria, which will go towards activities related to countering the presence of the Islamic State (IS) group in both countries.
Since declaring IS defeated in 2018, Trump has repeatedly said that he plans to withdraw the US military presence from the Middle East.
The US military said in September it would be pulling 2,200 troops from Iraq, leaving 3,000 to fight IS. It later added that it would withdraw an additional 500 troops.
While much less of a threat than it was several years ago, IS remains capable of launching a cheap, low-tech and largely rural campaign of violence that continues to cost lives, according to American and Iraqi counterterrorism officials.
General Kenneth McKenzie has estimated that IS still had about 10,000 supporters in the Iraq-Syria region and remains a real threat. Sanctions on Turkey
The measure also includes a provision that requires the president to issue sanctions against Turkey over its purchase and testing of the Russian-made S-400 missile defence system.
The S-400 purchase by Turkey, a Nato ally, has been an issue of contention between Washington and Ankara.
After the first missile systems were delivered last year to Turkey, the US removed the country from its F-35 fighter jet programme and cancelled the sale of the jets.
The US has threatened Turkey with sanctions over the S-400, but the Trump administration has yet to administer any financial punishments.
The bill, if it becomes law, would make imposing sanctions on Turkey mandatory for the president and give him 30 days to do so.
Ankara has said the S-400 systems would not be integrated into Nato systems so they pose no threat, and it has called for a joint working group.
Ibrahim Kalin, a spokesperson for the Turkish presidency, said on Wednesday that the issue can be addressed and that it is no longer a "technical military issue" but a "political issue".
"Turkey has been criticised for having good relations with Russia. But there are many issues over which we do not agree with Russia," he said during a webinar with the German Marshal Fund.
"The Congress's point of view has been so narrow and one-sided, they are losing sight of the larger picture here," he said.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Il joue sur les alliances , sur l'Azerbaïdjan il a servi l'agenda de 3 pays (Grande-Bretagne, USA, et Russie) mais le revers de la médaille tu finis par te faire griller ..
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 26 Déc 2020 - 21:26
Africa Intelligence a écrit:
How Abu Dhabi calmed African countries' protests over its visa freeze
As part of its preparations for the historic official visit by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahou, which is due to follow the United Arab Emirates' recognition of Israel in August, the UAE sought to introduce a number of discreet security measures last month, including a freeze on visa applications from countries considered to be close to Turkey and Qatar (Africa Intelligence, 01/12/20). Unfortunately, this measure provoked a clamour of protest in the Middle East and the Maghreb, forcing the Emirates to use its security channels to calm matters.
No official announcement
To announce the visa freeze, the Emirates opted for a roundabout strategy in the hope of minimising its impact. The decision was taken in early November by the Federal Authority for Identity and Citizenship, a body overseen jointly by the Emirati interior and foreign ministries. Instead of announcing it to tour operators and expatriates' associations, as is generally the practice, however, it was decided to make no official announcement.
It was left to Dubai Airport Free Zone (DAFA), the body which runs the free zone of the same name, to bring the affair into the open when it notified the companies based in the zone of the measure. DAFA's letter indicated that only visas for visitors and jobseekers were concerned, citing security rather than health concerns. Morocco, which has been heavily affected by the Covid-19 pandemic, is not included in the freeze.
A temporary measure
Pakistan, Iraq, Lebanon and Algeria reacted immediately to say they were not concerned by the measure. Via its foreign ministry, Algeria went so far as to deny that any such measure existed.
Rather than using diplomatic channels, which have already been severely put to the test by the opening of an Emirati consulate in the Western Sahara, security channels were put to use to explain the measure. Emirati military attachés explained to their contacts the reasons for the freeze, indicating that it was purely a temporary security measure. In Algeria, one of Abu Dhabi's main contacts in the matter was DGSI internal security service director Abdelghani Rachedi, who served a long time as military attaché in the Emirates.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 30 Déc 2020 - 15:18
J'espère quand même que le Qatar n'oubliera pas qui s'est tenu à ses côtés au moment le plus critique
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Anzarane Lt-colonel
messages : 1444 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 30 Déc 2020 - 16:08
Bruce Wayne a écrit:
J'espère quand même que le Qatar n'oubliera pas qui s'est tenu à ses côtés au moment le plus critique
Pour l'instant il semblerai que la QATAR joue l’amnésie avec nous.........a part leurs déclarations diplomatique formaté de type le MAROC pays frère bla bla .....il nous faut du solide.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 4 Jan 2021 - 20:34
En tout cas on a bien fait de pas prendre parti..
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 6 Jan 2021 - 1:14
a écrit:
Golfe : pourquoi l’Arabie saoudite a mis fin au blocus contre le Qatar
Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman, au centre droit, salue l’émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, alors qu’il arrive à l’aéroport d’Al Ula, où se déroule la 41e session du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en Arabie Saoudite, le mardi 5 janvier 2021.
L’accord a été annoncé le 4 janvier dans la soirée et met un terme à l’une des plus graves crises diplomatiques dans l’histoire de la région.
C’est un ministre des Affaires étrangères koweïtien solennel et visiblement heureux qui en a fait l’annonce, le 4 janvier dans la soirée, après un appel téléphonique entre l’émir du Koweït Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, l’émir du Qatar Tamim Al Thani et le prince héritier et ministre de la Défense saoudien Mohammed Ben Salman (MBS).
« L’accord [prévoit] l’ouverture des voies aériennes et des frontières terrestres et maritimes entre le royaume d’Arabie saoudite et l’État du Qatar à partir de ce soir », a déclaré Ahmed Nacer Mohammed Al Sabah. La décision met ainsi fin à plus de trois ans de blocus contre l’émirat du Qatar, lequel n’est relié à la péninsule que par une route menant à l’Arabie saoudite, fermée sur décision saoudienne le 5 juin 2017.
Riyad, Abou Dhabi, Bahreïn et Le Caire avaient alors de concert rompu leurs relations avec le petit émirat, auquel il était reproché, pêle-mêle, ses liens avec l’Iran, son soutien aux Frères musulmans, sa volonté supposée de déstabiliser ses voisins via la chaîne Al-Jazeera. Diplomatie koweïtienne décisive
L’annonce a été faite en amont du 41e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se tient à partir du 5 janvier à Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, et dont le ministre koweïtien a affirmé qu’il serait celui de la « réconciliation ». Le roi Salmane a lui-même placé le rendez-vous sous le signe de « l’unité du Golfe ».
À l’époque, les États qui avaient décidé du blocus contre le Qatar avaient posé 13 conditions à sa levée, parmi lesquelles la fermeture d’Al-Jazeera. « Ces demandes sont globalement passées à la trappe, il n’est pas question de la fermeture d’Al-Jazeera, même si la chaîne est déjà en train de changer de ton sur l’Arabie saoudite », affirme Shathil Nawaf Taqa, conseiller Moyen-Orient au Global Diwan.
Ces dernières semaines, en particulier après la victoire de Joe Biden lors de la présidentielle américaine, des responsables saoudiens avaient fait état de leur volonté de mettre fin à la crise. Un facteur qui a lourdement pesé selon de nombreux observateurs, Riyad cherchant à complaire à la nouvelle administration dont elle craint qu’elle ne soit pas aussi hostile à l’Iran que la précédente.
L’administration Trump aurait également joué un rôle crucial, dans une volonté de remporter le plus de succès diplomatiques possibles dans la région avec son départ du pouvoir le 20 janvier, et la perspective de la présidentielle de 2024. Mais c’est surtout la diplomatie koweïtienne, médiateur très actif sur le plan régional, qui aurait été décisive.
« Gifle » pour les Émirats
« Quoi qu’il en soit, c’était dans l’air. Il y a eu plusieurs tentatives entre les Saoudiens et les Qataris pour régler le conflit, mais qui ont toujours achoppé sous l’effet de l’influence émiratie », poursuit le juriste Shathil Nawaf Taqa, qui a travaillé sur l’aspect juridique du blocus auprès des autorités qataries.
Cette décision saoudienne est une manière pour MBS de replacer Riyad au milieu du Conseil de coopération du Golfe
« C’est une gifle pour les Émirats, qui vont être obligés de suivre à contre-cœur, relève Quentin de Pimodan, conseiller au Research Institute for European and American Studies (RIEAS). L’Arabie saoudite a voulu calmer les ardeurs d’Abou Dhabi sur plusieurs dossiers, dont celui du Yémen [Abou Dhabi et Riyad soutiennent des factions antagonistes, ndlr], celui de la production pétrolière et celui de la normalisation avec Israël. »
Le spécialiste du Golfe rappelle notamment la sortie hostile à la normalisation avec Israël du prince saoudien Turki Al-Fayçal le 6 décembre, alors que les Émirats arabes unis et le Bahreïn venaient d’établir des relations diplomatiques avec l’État hébreu. « Et puis MBS cherche à se tailler une stature de chef d’État. Or il est jusqu’à présent passé pour un disciple du prince héritier émirati Mohammed Ben Zayed. Cette décision saoudienne est une manière pour MBS de replacer Riyad au milieu du CCG, en faisant fi de l’avis des autres États hostiles au Qatar. »
Effet boule de neige ?
Les deux spécialistes estiment ainsi que tous les différends ne sont pas soldés entre le Qatar et ses voisins, en particulier les Émirats arabes unis et le Bahreïn. « On n’en parle pas beaucoup, mais le royaume du Bahreïn est celui qui développe l’hostilité la plus tenace à l’égard du Qatar, qu’il accuse depuis très longtemps de s’ingérer dans ses affaires intérieures », affirme Quentin de Pimodan.
« C’est en partie sous l’effet des récriminations répétées de Bahreïn contre Doha que les autres pays de la région en sont venus à voir le Qatar comme un État potentiellement dangereux. » Après des rumeurs sur la non-participation du Bahreïn au sommet du CCG, le prince héritier du petit royaume a finalement répondu à l’invitation du roi Salman.
Si l’Arabie saoudite met tout son poids dans cette affaire, les autres États suivront
Quid de l’Égypte, dont le principal reproche à Doha était la couverture par Al-Jazeera de la révolution de 2011 et du coup d’État militaire contre Mohamed Morsi en 2013 ? « Si l’Arabie saoudite met tout son poids dans cette affaire, les autres États suivront », juge Shathil Nawaf Taqa. « Les Émirats ne vont pas en rester là, estime cependant Quentin de Pimodan, et ils vont certainement saisir le moindre prétexte d’un écart à venir du Qatar pour asséner de nouvelle critiques à Doha. »
Quant à la Turquie, qui a développé durant le blocus une relation particulièrement privilégiée avec le Qatar, ce dernier pourrait prochainement lui demander, en signe de bonne volonté, de réduire sa présence militaire sur son sol, accrue dans la foulée du blocus et alors que les Qataris craignaient un coup d’État saoudien.
« Le Qatar, qui a communiqué sur sa résilience, bien réelle durant ces années, est tout de même conscient des rapports de force régionaux, la crise ne pouvait pas durer éternellement. Qatar Airways notamment a beaucoup souffert économiquement » rappelle Shathil Nawaf Taqa. Après l’annonce par le ministre des Affaires étrangères koweïtien, le Qatar a décidé d’abandonner toutes les plaintes contre ses voisins.
Bataille juridique et campagnes médiatiques
La crise diplomatique a donné lieu à une bataille juridique et à des campagnes médiatiques d’une virulence sans précédent dans la région et à la restructuration des alliances, Doha étant soutenu par la Turquie. Un antagonisme stratégique et idéologique qui s’est exprimé sur des terrains et des dossiers aussi divers que la Libye, la Tunisie, le Soudan, la Syrie ou encore le Yémen.
Le Qatar passe en effet pour un soutien des « Printemps arabes » et des mouvements de protestation à travers le monde arabe quand les Émirats arabes unis et dans une moindre mesure l’Arabie saoudite sont accusés, y compris lors du « Hirak » en Algérie, d’appuyer la contre-révolution et des régimes militaires sur le modèle de l’Egypte d’Abdel Fattah el-Sissi. Plusieurs pays africains avaient eux aussi rompu leurs relations avec Doha sous l’effet de la pression saoudienne.
Pour forcer la main à Doha et l’inciter à en rabattre sur ses ambitions internationales, ses voisins lui ont donc fermé trois ans durant leur espace aérien, maritime et terrestre, obligeant les appareils de la Qatar Airways à emprunter l’espace aérien iranien, et séparant les nombreuses familles composées de ressortissants des différents pays du Golfe.
De son côté, le Qatar a répliqué en attaquant ses voisins auprès des institutions internationales – et en obtenant fréquemment gain de cause, notamment auprès de la Cour internationale de Justice – et via sa force de frappe médiatique, en particulier durant le scandale de l’assassinat, en 2018, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 6 Jan 2021 - 20:57
The Jerusalem Post a écrit:
Does reconciliation in the Gulf impact Israel? - analysis
Israel has been increasingly engaged in the Gulf in recent years.
Saudi Arabia has agreed to lift its boycott on Qatar, the US announced Monday.
The Trump administration expects the Saudi move to reopen their borders and airspace to Qataris will lead to a broader agreement in which the UAE, Bahrain and Egypt will also end their boycott on Doha that began in June 2017 with accusations that Qatar supported terrorism and extremism.
Israel has been increasingly engaged in the Gulf in recent years due to most of the aforementioned countries’ concerns about Iran. Those connections grew even more in the wake of the Abraham Accords that led to peace with the UAE and Bahrain.
Strong public ties with those countries, as well as Egypt, and the open secret of Israeli contacts with Saudi Arabia, coupled with Qatar’s support for Hamas, which Israel has not discouraged and at some points encouraged in hopes that funding would keep the terrorist group calm, and tensions between Israel and Qatar’s ally Turkey have led to Israel being viewed as aligned with one side of the Gulf dispute.
In the months since the UAE and Israel peace was announced, there have also been persistent rumors of a rapprochement between Jerusalem and Riyadh, with news of Prime Minister Benjamin Netanyahu and Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman’s meeting in the Saudi city of Neom leaking last month.
Does the nascent agreement between Saudi Arabia and Qatar change any of that? “This doesn’t have an immediate effect on Israel,” Middle Eastern affairs analyst Shimrit Meir said. “This is not about us. This is about a three-year regional war that was one of the most significant shapers of the geopolitical picture in the region. It has ideological roots in Qatar representing the Muslim Brotherhood spirit, versus the more traditional regimes in the Middle East that viewed [that spirit] as an attempt to provoke coups or unrest... It’s an internal, very intense Arab debate that goes back decades.”
In addition, she pointed to the incoming administration of President-elect Joe Biden as a concern for Saudi Arabia, as well as Egypt. Referring to Biden and his foreign-policy advisers criticizing Riyadh’s human-rights record, Meir said: “Now they have one less problem, and they’re not going to constantly be attacked internally by the sponsors of the Muslim Brotherhood.”
“This might signify an assessment by the Saudis... that they are better off in some kind of a ceasefire with Qatar, because Qatar can be an engine that will provoke headaches in Washington and in the West, because they have a media and public opinion operation,” she said, pointing to Al Jazeera and other Qatar-owned media outlets.
Rabbi Marc Schneier, president of the Foundation for Ethical Understanding and an adviser to several Gulf leaders on interfaith matters, also cited the changing of US leadership as a major factor.
“I believe this is all about President-elect Biden’s statements about the Kingdom of Saudi Arabia,” he said. “The kingdom wants to focus on a good and positive start with a Biden administration.”
The Saudis want to “demonstrate real leadership to the Biden administration,” he added.
The real issue in the way for Saudi Arabia or Qatar to normalize relations with Israel is the Palestinians, Schneier said. Israel would have to make a gesture toward the Palestinians for either country to be willing to make their ties with Jerusalem official, he said.
“The irony is that, in this regard, Saudi Arabia and Qatar are more aligned with the Biden administration than the Trump administration,” Schneier said. “If anything, I believe it is the Biden administration that can serve as a catalyst for Saudi Arabia and Qatar normalizing ties precisely because of their position.”
Meir argued that the Saudis and Egyptians only help the Palestinians “if they think it’s beneficial for them,” and therefore, “If the Biden administration will signal that this is a priority and encourages foreign aid to the Palestinian Authority, then we would expect to see them reengaged.”
As for the perception of Israel being aligned with one side of the Gulf over the other, Schneier said such an alliance would be “a big mistake.” Jerusalem and Doha have a “unique relationship” because Qatar was the only Gulf state working with Israel publicly on humanitarian aid to Gaza, years before the Abraham Accords, he said.
“Now that we no longer have this interference in the GCC, I think we will really witness the domino effect of the Abraham Accords, with more countries coming on... The momentum within the GCC is now normalizing ties,” he said.
Schneier predicted that Oman will be the next Gulf state to join the accords, but Saudi Arabia and Qatar will require some kind of progress with the Palestinians first.
Meir said an agreement between Saudi Arabia and Qatar can be helpful in working toward open ties with the countries because of Qatar’s ability to “set a tone and launch an offensive” in the media through Al Jazeera and other outlets.
“If I were the Saudi crown prince and I wanted to consider normalization with Israel, the first thing I would do is neutralize the main engines of criticism, i.e., Qatar,” she said. “Saudis don’t care about Iranian propaganda because even among people who oppose the Saudi regime, Iran is considered the enemy. But if Arabs are saying [ties with Israel are] treason, then that’s a problem.”
If Saudi Arabia continues the demand it made during its boycott of Qatar, that Doha scale back its propaganda operations, then that could also help consolidate Arabs against Iran, Meir posited, though she said she did not think that was the main goal of the agreement.
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simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Jan 2021 - 19:34
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 12 Jan 2021 - 21:05
https://ledesk.ma/encontinu/mike-pompeo-accuse-liran-detre-la-nouvelle-base-dal-qaida/ a écrit:
Il aura du boulot Biden après cette déclaration.. On sera fixé très vite si il revient sur l'accord P5+1 alors les iraniens seront tranquilles sinon le moyen-orient risquera d'être bien secoué
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.