messages : 633 Inscrit le : 13/01/2020 Localisation : España Nationalité :
Sujet: Armée Française / French Armed Forces Mar 1 Déc - 20:45
Rappel du premier message :
_________________ SI VIS PACEM, PARA BELLUM
DULCE BELLUM INEXPERTIS
Le vrai soldat ne se bat pas parce qu'il déteste ce qui est devant lui, mais parce qu'il aime ce qui est derrière lui...
Godric aime ce message
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jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 12 Mar - 22:22
Citation :
12.03.2021
Un Mirage 2000 intercepte un hélicoptère au-dessus de Paris
L'armée de l'Air et de l'Espace a confirmé que, ce vendredi après-midi, un Mirage 2000 a mené une mission de police du ciel au-dessus de Paris pour intercepter un hélicoptère non identifié. La mission s'est terminée sans incident.
Il s'agirait d'un EC-130. Il arrivait d'Angleterre.
"Ce jour un peu, avant 17h, un hélicoptère civil non identifié a été détecté à une centaine de km au nord ouest de Paris par l'armée de l'Air et de l'Espace. Cet hélicoptère avait pénétré dans notre espace aérien sans contact radio préalable. Il était donc susceptible de commettre une infraction au code de l'aviation civile", explique l'armée de l'Air et de l'Espace dans son communiqué.
"Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a ordonné le décollage d'un Mirage 2000-5 chargé de la police du ciel depuis la BA 105 d'Evreux afin d'évaluer la situation et constater les éléments d'infraction éventuelle", poursuit l'AAE dont le chasseur a intercepté l'hélicoptère suspect.
Surveillé par l'avion de chasse puis intercepté par un hélicoptère Fennec de l'armée de l'Air et de l'Espace qui avait décollé de Villacoublay, l'hélicoptère suspect s'est posé sur son terrain de destination à Issy les Moulineaux. Ce Fennec est dédié aux missions de mesures actives de sûreté aérienne (MASA).
"Les forces de sécurité intérieures vont maintenant poursuivre l'action de la police du ciel."
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 15 Mar - 16:05
_________________ “Ira furor brevis est, animum rege, qui nisi paret imperat."
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 15 Mar - 21:14
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Les petits équipements : un soutien « à hauteur d’homme »
Mise à jour : 15/03/2021 - Auteur : La Rédaction - Direction : DICoD
Jeudi 11 mars, au sein de la 27e brigade d’infanterie de montagne à Varces (Isère), Hervé Grandjean, porte-parole du ministère, a dressé un point de situation sur les petits équipements à destination des forces armées. Selon les vœux et orientations de la ministre des Armées, Florence Parly, la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a été conçue « à hauteur d’homme » avec un effort sans précédent destiné au soutien du combattant. Elle y consacre une ressource de 1,8 milliard d’euros sur cette période.
L’enjeu des petits équipements est d’avoir des militaires mieux équipés et mieux protégés lors de leurs déploiements en opérations. En 2019 et 2020, 450 millions d’euros ont été consacrés au renouvellement de l’équipement et à l’habillement des soldats. Près d’une trentaine de nouveaux équipements individuels sont aujourd’hui en cours de distribution ou de développement. Parmi eux, certains effets emblématiques comme les treillis F3 résistants au feu ou encore les gilets pare-balles modulaires, plus légers que leurs prédécesseurs.
L’armée de Terre a un nouveau fusil de précision semi-automatique (FPSA), remplaçant le FRF2, en service depuis 1980. L’acquisition du SCAR-H PR s’inscrit dans une dynamique portée par la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, visant au renouvellement des armes légères de l’armée de Terre. Deux axes d’efforts sont poursuivis dans les dotations de ces équipements : l’amélioration technique des effets pour renforcer la protection du combattant et l’accroissement de la réactivité dans le déploiement avec par exemple la mise à disposition d’effets dès l’incorporation.
Quelques livraisons de petits équipements prévues en 2021 :
1 116 fusils de précision FPSA ; 925 postes véhicules et 850 postes portatifs CONTACT(1) ; 12 000 fusils d’assaut HK416F(2) ; 1 800 jumelles de vision nocturne O-NYX ; 1 350 ensembles de parachutage du combattant ; 66 stations MELCHIOR(3) VS1 et VS2. (1) Le programme CONTACT vise à doter les forces d’un réseau de radiocommunications tactiques haut débit, sécurisé et interopérable avec l’OTAN, et de postes associés. Ce système contribuera à la numérisation de l’espace de bataille.
(2) Ce fusil d’assaut de nouvelle génération remplace progressivement, depuis 2017, le fusil FAMAS, en service dans l’armée française depuis 1979.
(3) Le programme MELCHIOR vise à doter les forces (dont les forces spéciales) de moyens de communications Hautes fréquences (HF) modernes, constitués de réseaux radio tactiques (en version caisson, station embarquée sur véhicule ou station portable). Ces moyens permettent entre autres la diffusion des renseignements recueillis, la transmission des ordres, en garantissant l’interopérabilité avec les réseaux des armées comme des alliés dans des modes de fonctionnement sécurisés.
Lors de l’année 2020, les plus emblématiques petits équipements ci-dessous ont été livrés :
150 fusils de précisions FPSA pour remplacer les FRF2 en service depuis les années 1980 ; 425 postes véhicules et 80 postes portatifs CONTACT ; 12 000 fusils d’assauts HK416F ; 2 637 Jumelles de vision nocturne (JVN) O-NYX ; 2 035 terminaux numériques SICS débarqué ; 1 350 Ensembles de parachutage du combattant (EPC).
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 15 Mar - 22:48
Citation :
Le mulet prêt à reprendre du service dans les troupes de montagne
15 mars, 2021
Ils s’appellent « Victorieux » et « Prunelle » et participent à faire revivre une capacité disparue depuis un demi-siècle dans l’armée de Terre. Ce mulet et cette mule sont aujourd’hui au cœur d’une expérimentation conduite par les troupes de montagne, qui évaluent depuis l’an dernier leur réintroduction en tant qu’ « auxiliaires logistiques ».
Se réapproprier un savoir perdu
Ni les véhicules, ni les robots quadrupèdes, ni les exosquelettes ne sont jusqu’à présent parvenus à égaler son endurance et ses capacités de franchissement et d’emport en terrain montagneux. La technologie faisant défaut, nombreuses sont les armées, essentiellement d’Europe et d’Asie, qui ont conservé cet animal dans leurs effectifs.
En France, le mulet disparaît en revanche définitivement des régiments en 1975, bien après un dernier engagement opérationnel durant la guerre d’Algérie. Seul subsistera « Bistouille », mulet retraité des troupes de montagne allemandes utilisé comme mascotte par le 110 régiment d’infanterie jusqu’à sa dissolution, en 2014.
Environ 50 ans plus tard, l’armée de Terre envisage sérieusement de « se réapproprier un savoir-faire qui s’était un peu perdu en France », nous explique Thomas Duguy, approché au printemps 2020 par les militaires. Loin des domaines viticoles et forestiers, ce muletier professionnel et ses animaux se sont retrouvés intégrés au 7ème bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de la 27ème brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) lors d’une expérimentation menée l’été dernier dans les Alpes.
« Plus personne dans l’armée n’a cette capacité de gestion du vivant. Nous avons donc directement été intégrés à la préparation de l’expérimentation. C’était alors à nous de nous accorder avec les militaires pour déterminer l’itinéraire, les points de passage, les temps de repos, etc. », explique –t-il.
L’un des trois mulets poitevins intégrés au 7e BCA lors d’une première expérimentation à l’été 2020 (Crédits : armée de Terre)
Le Poitou plutôt que les Pyrénées
Cette expérimentation aura duré une dizaine de jours, soit cinq jours de mise en condition puis autant sur le terrain en autonomie totale. Entre ravins et éboulis, les mules ont enchaîné des rotations de sept heures sans broncher, soit de 8 à 10 km de marche et entre 800 et 1000 mètres de dénivelé par jour.
Chaque mule ou mulet est capable d’emporter plus de 120 kg de matériel, dont 40 kg pour le matériel de bât. « Ils ont pu emporter jusqu’à 128 kg en configuration maximale, avec deux plaques de mortier de 81 mm », ajoute Thomas Duguy. Soit plus du triple du paquetage maximal d’un soldat. Le détachement intégrait deux mulets chargés et un troisième en réserve, effectif idéal pour alterner les charges et maintenir la cadence.
Résultat : des fantassins moins fatigués, donc un capital physique préservé qui peut directement être mis à profit en cas de contact avec l’adversaire ou pour assembler les systèmes d’arme une fois parvenu sur site. Une réactivité impensable lorsque le port du matériel se fait à dos d’homme et exige un temps de récupération.
Les animaux ont par ailleurs démontré de solides facultés d’adaptation aux changements d’altitude. Après plusieurs jours d’exercice, le palier des 2500 mètres s’est traduit par une « montée en cardio » potentiellement dangereuse. Après un temps d’arrêt, cet essoufflement n’a cependant plus été constaté au palier suivant des 3000 mètres.
Autant de performances qui s’expliquent aussi par le choix des mulets engagés. Tous étaient d’origine poitevine, l’une des deux races reconnues en France avec celle des Pyrénées. À la différence de sa cousine du sud-ouest, le mulet poitevin dispose d’une morphologie plus robuste et de membres solides. « Ce sont des animaux qui sont à la fois puissants, très porteurs et calmes », détaille Thomas Duguy.
La race poitevine présente également un « couple élevé », pour reprendre un langage mécanique. Autrement dit, elle « ne tourne pas vite », mais donne de la puissance. L’objectif, en effet, n’est pas de faire un chrono au prochain Ultra-Trail du Mont-Blanc, mais de maintenir un rythme constant. « On gère du vivant alors le but n’est pas de les amener à leurs limites mais plutôt de les faire durer dans le temps », souligne Thomas Duguy. Le détachement est néanmoins revenu d’exercice avec plus de deux heures d’avance sur l’horaire imparti.
Une première expérience concluante
« A priori, la première expérience aura été plus que positive », relève Thomas Duguy. Celle-ci aura rapidement fait effet boule de neige dans le bataillon et parmi les autres régiments de la 27e BIM. Selon le caporal Dimitri, pointeur au sein d’un groupe mortier du 7e BCA, « à l’avenir, l’emploi des mulets peut vraiment être bénéfique pour un groupe mortier parce que, mine de rien, ce sont 80 kg que nous n’avons pas à porter. En termes de physique et d’endurance, ce n’est pas négligeable une fois qu’on arrive en haut », indique-t-il.
Le 7e BCA prévoit de réitérer l’expérience au moins une fois cette année, à nouveau pour une dizaine de jours et probablement à la fin de l’été. Et s’il s’agit surtout de confirmer les résultats acquis l’an dernier, rehausser le niveau d’ambition n’est néanmoins pas exclu. Du côté des muletiers, la préparation est dès lors montée en puissance pour pouvoir répondre à un besoin pour six ou sept mules « opérationnelles », de quoi dédoubler l’envergure du dispositif.
Les muletiers s’attachent aussi à enraciner les liens avec les opérationnels. Ceux-ci s’apprêtent ainsi à signer un contrat de réserviste pour intégrer le 7e BCA. L’idée étant que le bataillon puisse disposer de ses propres muletiers, qui à leur tour pourront en former d’autres en interne et « pourquoi pas, un jour acquérir ses mulets et reformer un bataillon de muletiers ».
Enfin, même si la « technologie » se veut des plus rustiques, des marges d’évolution sont envisageables. Sur le matériel de bât, principalement, conçu dans les années 1960 et hérité de l’armée suisse. « Aujourd’hui, on sait déjà que l’on pourrait profiter de la généralisation des nouveaux matériaux composites pour diminuer radicalement des éléments de portage », estime Thomas Duguy. Avec à la clef, autant de kilos supplémentaires gagnés en emport et/ou un surplus de confort et une diminution de la fatigue pour l’animal
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 15 Mar - 23:11
Citation :
French Army to receive 90 additional Arquus VBL Ultima armored vehicles in 2021
Defense News March 2021 Global Security army industry
POSTED ON MONDAY, 15 MARCH 2021 11:31
The Ground Force of the French Army is expected to receive 90 VBL Ultima 4×4 light armored tactical reconnaissance vehicles in 2021. Arquus, its manufacturer, will progressively modernize 800 VBLs to the new Ultima standard, which means half of the current fleet.
Arquus VBL Ultima (Picture source: Army Recognition)
On September 22, 2020, Arquus announced that 50 VBL Ultimas would be delivered to the French army by the end of 2020. This enhanced variant of the original VBL benefits from a deeply improved rear axle and suspension, a new 130 hp PSA DW10F engine (compared to 95 hp previously) coupled to a Mercedes W5A580 automatic gearbox. The transmission and the cooling system have also been modified. The braking system is now fitted with an ABS. From 4.5 tons, the gross weight is now 5.2 tons for a load capacity of 1.3 tons.
Entrusted in 2015 to Arquus (then Renault Trucks Defense), the VBL upgrading program began in December 2016, leading to the qualification of the Ultima standard in 2019. Of the 800 units planned for this upgraded version of the VBL, 730 will be assigned to the Ground Force by 2025 and 70 others by 2030. The VBL is expected to be replaced by the VBAE (Véhicule Blindé d’Aide à l’Engagement, litterally Armored Vehicle for Assistance to Engagement) program.
Arquus VBL Ultima (Picture source: Army Recognition)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 17 Mar - 0:12
Citation :
FFEAU : L’exercice El Himeimat XI continue avec un entraînement Field training exercise de 36h
Mise à jour : 16/03/2021
Les 10 et 11 mars 2021, l’immense ville de combat émirienne Al Hamra Training City (AHTC) a accueilli la réalisation d’un entraînement Field Training Exercise (FTX) durant 36 heures dans le cadre de l’exercice franco-émirien EL HIMEIMAT XI. Cet exercice de la composante terrestre des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU), adossé au 5e Régiment de cuirassiers (RC), vise à renforcer la coopération franco-émirienne et l'interopérabilité des deux armées.
Fruit de 8 mois de préparation, l’objectif global de cet entraînement est de s’emparer de la ville de combat qui représente une surface d’environ 100 hectares. Au-delà de son impressionnante surface, ce complexe urbain est un authentique labyrinthe en rassemblant tous types de bâtiments. Selon un scénario de type combat de niveau Groupement tactique interarmes (GTIA) à haute intensité, et sur l’ossature à dominante cavalerie du régiment, le GTIA 5eRC intègre un sous GTIA infanterie émirien rassemblant ainsi 450 soldats français et 150 soldats émiriens.
Le résultat attendu de cet exercice est triple : démanteler les sites de stockage d’armement, de produits chimiques, ainsi que les sites de fabrication d’Engins explosifs improvisés (EEI).
L’exercice inclut des appuis-feux d’hélicoptères Apache et de Rafale, ce qui permet aux unités des contrôleurs aériens avancés (Joint Terminal Attack Controller - JTAC) de mettre en œuvre leurs matériels et leurs compétences en termes de soutien à la défense aérienne ainsi que des OHP (OverHead Protection) par des hélicoptères Black Hawk.
Par ailleurs, certains régiments ont déployé depuis la France des sections afin d’apporter un appui à cet exercice :
- Au contact du 5e RC, une section de combat du génie, une compagnie d’infanterie ainsi que les experts Nucléaire Radiologique Biologique Chimique (NRBC) du 2e Régiment de dragons (RD) ;
- En soutien, toutes les composantes de la maintenance, un renfort spécifique du Service de Santé des Armes (SSA), et un détachement d’appui Numérisation de l’espace de bataille (NEB) de la Section technique de l’armée de terre (STAT) sont venus valider la première étape d’évolution vers le Système d’information et de communication Scorpion (SICS).
Cet exercice a pour objectif d’évaluer la capacité des Forces françaises aux Émirats arabes unis à soutenir la projection du 5e RC ainsi qu’à renforcer la coopération avec les Émiriens intégrés au dispositif avec une compagnie d’infanterie en format interarmes.
Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 17 Mar - 16:40
The Jerusalem Post a écrit:
What's behind France's interest in navy ties from Mediterranean to Asia?
Naval exercises that may unite France, the UAE, the US, Japan and Australia could provide a major message of strategic partnering.
Greek and French vessels sail in formation during a joint military exercise in Mediterranean sea, in this undated handout
Naval drills are defining new relationships from the Eastern Mediterranean to the Gulf of Oman and beyond.
France is playing a leading role, according to new reports. A recent drill by the Israeli navy called "Noble Dina" included France and Cyprus for the first time last week. It usually includes Israel and Greece. These types of drills are important and symbolic.
They also appear to link countries like France, India and Greece with a group of countries that have shared interests. These include the UAE, India, Saudi Arabia, Bahrain, Egypt, Greece, Cyprus, France, Saudi Arabia, Jordan and Israel. A wider strategic pattern also links some of these countries to the Quad nations; Japan, Australia, the US and India.
France appears to be increasing its role in these drills. It is partnering with India and the UAE in an exercise in late April, according to the Hindustan Times. This will take place in the Persian Gulf and Gulf of Oman in late April. According to that report, the “UAE will be joining India and France for the first time in a trilateral naval exercise in the strategically important Persian Gulf and Gulf of Oman under the Varuna banner.”
Varuna is a French-India exercise usually. The UAE has grown closer to India in recent years. Why does this matter?
India recently took part in the first virtual Quad summit with the US, Australia and Japan. It comes a decade-and-a-half after these four countries entered into this limited strategic relationship. Much more can be done and it is clear that France and other states like the UAE want to do more with some of these countries.
India’s Prime Minister, who also has a close relationship with Israel’s Prime Minister, praised the Quad meeting on Friday. “Reiterated India’s commitment to a free, open and inclusive Indo-Pacific in line with our vision of SAGAR (Security and Growth for All in the Region),” he wrote.
Naval exercises that may unite France, the UAE, the US, Japan and Australia could provide a major message of strategic partnering linking an immense amount of ocean, from Australia to France, some 12,000km.
Various interpretations of this grouping of countries or the potential for cooperation tend to see it as responding to a more aggressive China. The US national security strategy foresees a need to confront China, a “near-peer” adversary. However, there is division on how the US will do that. Some see this as a new “cold war” and others was diplomacy “engagement.”
Regardless of how things play out in the Pacific in US-China potential rivalry, one that may also include Australia and Japan or other states, the picture from Australia to France, across the Indian Ocean and Gulf of Oman and then via Suez to the Eastern Mediterranean is potentially a more interesting strategic tie and corridor.
Reports also indicate that India’s Air Force is inducting its second squadron of Rafale fighter aircraft in mid-April, according to the Times of India. In January another interesting development took place as the French Air Force took part in the Desert Knight exercise with India. According to Mahmoud Gamal, who comments on Egyptian security issues, the “next stop” for the aircraft that took part was in the UAE, Egypt and Greece. It’s hard to ignore those symbolic linkages of India, France, the UAE, Greece and Egypt.
When Greece hosted the Philia Forum in February it also invited France, Jordan and Iraq. It hosted foreign ministers of Egypt, the UAE, Cyprus, Bahrain and Saudi Arabia. The Egyptian and French navies also met last November, and they carried out a traditional “passing” meeting in early March. France’s annual Jeanne D’Arc deployment, which will include the Varuna drill.
On the one hand all of these naval meetings could appear to be just part of annual exercises. However the overall picture is of more meetings and more strategic discussions and more linkages between air and naval assets. For instance when Rafale jets flew from France to India in January they were refueled over the UAE and also stopped in Al Dhafra base, Wion News noted. Al Dhafra base has been key to the US F-35 deployment to the Middle East. US F-35s from Al Dhafra base in the UAE flew to take part in three Enduring Lightning drills with Israel in 2020. Once again, the network and hub of bases like this and the larger picture it presents appears clear and it appears to link France increasingly with countries like Egypt, the UAE, India and other like-minded states.
French Defense Minister Florence Parly had encouraged greater robust commitments by the US and other to naval security in the Gulf of Oman in 2019. The UAE hosted the European-led mission at the time to provide security of the seas after Iranian alleged attacks on shipping in May and June 2019.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 17 Mar - 17:29
Très instructif merci pour le partage Ssi Adam
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Adam aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 17 Mar - 22:41
Citation :
Libye : Un rapport de l’ONU accable la marine turque pour l’incident avec la frégate française Courbet
PAR LAURENT LAGNEAU · 17 MARS 2021
En novembre 2019, la Turquie signa un accord de coopération militaire avec le gouvernement d’entente nationale libyen [GNA], dont les forces étaient en difficulté face à l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, laquelle pouvait alors compter sur des livraisons d’équipements militaires assurées par ses parrains [Émirats arabes unies, Russie, Égypte et Jordanie], en contravention avec l’embargo sur les armes décrété par les Nations unies à l’égard de la Libye.
Cet accord fut rapidement mis en oeuvre, Ankara ayant envoyé, auprès des forces pro-GNA, des « conseillers militaires » ainsi que plusieurs milliers de combattants recrutés par les groupes rebelles syriens qui lui étaient affiliés. Et, évidemment, des équipements militaires turcs furent dans le même temps acheminés à Tripoli et Misrata, sous la protection de frégates turques, lesquelles assurèrent une protection aérienne du littoral.
Au regard de la nature des armements déployés par la Turquie, le rapport de forces s’inversa très vite… Et l’ANL, qui menaçait Tripoli, fut contrainte de se replier. Dans son dernier rapport, le groupe d’expert des Nations unies sur la Libye donne une liste exhaustive des équipements mis à la disposition du GNA : drones Bayraktar TB-2 et Anka S, missiles sol-air MIM-23 Hawk, canons automoteurs de 155 mm Firtina T155, lance-roquettes multiple T-122 Sakarya, système de guerre électronique Koral, etc…
« La supériorité aérienne locale des forces affiliées à Haftar a donc été effectivement neutralisée au début de 2020, ce qui a permis aux forces affiliées au GNA, avec l’appui de la Turquie, d’accumuler du matériel militaire transitant par ses ports et ses aéroports, sans rencontrer de résistance. Le déploiement de conseillers militaires turcs a donné aux forces affiliées au GNA l’accès à des conseils prodigués par des militaires de carrière, rompus aux tactiques de l’Otan et dotés d’une vaste expérience opérationnelle récente », est-il souligné dans le rapport.
Quoi qu’il en soit, il était clair que la Turquie agissait en violation des résolutions des Nations unies, en particulier celles relatives à l’embargo sur les armes. Tout comme d’ailleurs les soutiens de l’ANL. D’où le lancement de l’opération navale européenne Irini afin de le faire respecter… ou du moins pour documenter les violations des uns et des autres. En outre, l’opération Sea Guardian, menée par l’Otan en Méditerranée, était aussi habilitée à effectuer des contrôles sur tout navire suspect.
Comme cela fut le cas pour le M/V Cirkin, un cargo qui, battant pavillon de la Tanzanie, finit par attirer l’attention par son comportement. Le 24 mai, il appareilla du port turc de Haydarpasa pour, officiellement, se rendre à celui d’Alexandrie, en Égypte.
Puis, en cours de route, et après avoir coupé son système d’identification automatique [AIS] à plusieurs reprises, il apparut qu’il avait changé de destination et qu’il se rendait à Misrata, en Libye, sous l’escorte de deux navires militaires turcs, et en évitant de naviguer dans les eaux grecques. Le 28, selon le rapport du groupe d’experts, il y aurait déchargé des chars M60 Patton et des missiles MiM-23 Hawk. « Le navire a accosté avant tous les autres dans la zone portuaire. Des conteneurs ont été utilisés pour dissimuler les déchargement », avance-t-il.
Le 10 juin, le M/V Cirkin entreprit une seconde navette entre la Turquie et la Libye, via la même route et… en étant escorté, cette fois, par trois navires de la marine turque, dont les frégates Gokceada, Gokoba et Orucreis.
La frégate grecques HS Spetsai, de l’opération Irini, tenta de contrôler le cargo, avant d’y renoncer. La marine turque fit alors savoir qu’il était affrété par le gouvernement turc, qu’il était sous sa protection et qu’il acheminait du matériel médical en Libye. Un peu de 12 heures plus tard, à la demande du Commandement maritime allié [MARCOM], la frégate légère furtive française « Courbet », engagée dans l’opération Sea Guardian, se porta à la rencontre du M/V Cirkin. Ce qui donna lieu à un incident et à une vive polémique entre Paris et Ankara.
Ainsi, selon le ministère français des Armées, le Courbet fut illuminé à trois reprises par le radar de contrôle de tir de l’une des frégates turques, en l’occurrence le TCG Orucreis. De son côté, Ankara nia énergiquement et mis en cause l’attitude du navire français, l’accusant d’avoir eu un comportement dangereux.
« Nous attendons de la France qu’elle s’excuse, qu’elle s’excuse inconditionnellement. […] Nous devons être honnêtes : la France ne dit pas la vérité à l’Union européenne et à l’Otan », ira jusqu’a dire Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque, lors d’une visite à Berlin. Et d’insister : « Il n’est pas vrai que nos bateaux ont lancé un avertissement » à la frégate française et « nous veillons scrupuleusement à ce que la vérité apparaisse au grand jour. »
Cette vérité, une enquête lancée par l’Otan, sur l’insistance de la France, aurait pu la dévoiler. Seulement, le rapport fut « mis sous le tapis » en septembre 2020. « Il est exclu de montrer du doigt la Turquie en raison de son influence militaire et de la position stratégique qu’elle occupe sur le flanc sud-est de l’Otan », confiera un diplomate à l’agence Reuters…
Cela étant, le groupe d’experts des Nations unies sur la Libye a donc livré le fin mot de cette affaire, sans pour autant citer le nom de la frégate Courbet. Dans un premier temps, il confirme que les trois navires turcs de l’escorte du M/V Cirkin avaient été préalablement déclarés comme « soutiens » à l’opération Sea Guardian. Ce qui pose déjà un premier problème.
Ensuite, il confirme la version française de l’incident. « La force navale turque a entravé le navire [de l’Otan] par des manoeuvres de navigation, y compris par l’utilisation du radar de contrôle de tir TMX/TMKu de la frégate turque Orucreis », accuse le rapport.
Par la suite, précise-t-il, le M/V Cirkin eut une nouvelle fois la priorité pour accoster à Misrata, où il déchargea sa cargaison à l’abri des regards indiscrets… Ce qui semble curieux pour du matériel médical.
D’ailleurs, le groupe d’experts ne croit pas une seconde aux explications données par la marine turque, qu’il qualifie « d’absolument peu convaincantes ». En outre, il accuse les trois frégates turques et le M/V Cirkin d’avoir violé le paragraphe 9 de la résolution 1970, relatif à l’embargo sur les armes.
Depuis l’incident du 10 juin 2020, la compagnie turqe ayant affrété le M/V Cirkin a été sanctionnée par l’Union européenne… Mais le cargo a changé de nom. Désormais appelé « Guzel », il navigue sous le pavillon de Sao Tome & Principe, qui serait faux selon le groupe d’experts.
Ce dernier a par ailleurs un avis tranché sur la question de ces transferts d’armements vers la Libye. « L’embargo sur les armes est d’une inefficacité totale. Les violations commises par les États Membres qui appuient directement les parties au conflit sont généralisées et flagrantes et témoignent d’un mépris total à l’égard des mesures de sanctions », dénonce-t-il.
Et de conclure : « Le fait qu’ils contrôlent l’intégralité de la filière d’approvisionnement complique la détection, la désorganisation et l’interdiction de ces activités. Ces deux facteurs compliquent singulièrement l’application de l’embargo sur les armes. »
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 18 Mar - 18:39
https://www.defenseworld.net/news/29169/France_Testing_Scorpion_Combat_Vehicle_Helmet_as_part_of_F4_Standard_Rafale_Jet#.YFNzii27iCQ a écrit:
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 18 Mar - 21:42
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 21 Mar - 0:21
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Exercice Wakri, la mission JEANNE D’ARC conduit un débarquement au profit des FFDj
Mise à jour : 19/03/2021
Du 10 au 12 mars, le groupe Jeanne d’Arc a participé à l’exercice WAKRI, exercice interarmées d’ampleur organisé par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). L’objectif du Task Group amphibie était de mettre à terre en un temps contraint un Groupement tactique embarqué (GTE) capable de rejoindre et d’intégrer un Groupement tactique interarmes (GTIA) déjà au combat dans les terres, puis de le rembarquer en urgence.
L’exercice WAKRI est désormais un rendez-vous annuel de la mission JEANNE D’ARC. Cette année, le groupe école, constitué du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate Surcouf, a été intégré à un scenario de haute intensité particulièrement réaliste, engageant également de nombreux moyens de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air et de l’Espace. Ce scenario se fondait sur une opération de freinage d’une avancée ennemie en vue d’évacuer des ressortissants.
Après avoir assuré la maîtrise de l’espace aéromaritime et la reconnaissance des côtes notamment au moyen du Surcouf et l’hélicoptère Panther de la 36F, le Task Group (TG) a fait débarquer du Tonnerre le Sous groupement tactique embarqué (SGTE). Ce dernier est composé d’une compagnie de commandement du 2e Régiment étranger d’infanterie (REI), d’une section de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), d’un peloton blindé du 1er Régiment de Spahis (RS), de deux sections de combat du génie du 31e Régiment de génie (RG), d’une section d’artillerie sol-air du 54e Régiment d’artillerie (RA) et d’une équipe de contrôleur avancés du Joint terminal attack controller (JTAC) du 3e Régiment d’artillerie de marine (RAMa). Ce débarquement a été rendu possible grâce au concours du Panther du PHA et de la batellerie de la Flottille amphibie (Engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et Chalands de transport de matériel (CTM)). Quatre vedettes américaines ont protégé la batellerie durant ses transits entre le Tonnerre et la plage. Bénéficiant également d’un appui feu des deux hélicoptères Gazelle du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre embarqués à bord du PHA, le SGTE a pu établir et tenir une tête de pont. Il a sécurisé la plage et a pu se reconfigurer avant de débuter son raid.
Dans le même temps, le Surcouf a dû faire face à une menace aérienne simulée par un Mirage 2000 des FFDJ et assurer un appui feu au profit du SGTE. Au cours du raid terrestre, le Panther a procédé à plusieurs exercices d’évacuations médicales au profit des blessés par engins explosifs improvisés. Malgré une intensification des menaces, le SGTE a tout de même rallié le point de rendez-vous avec les éléments du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM).
Les commandos Marine se sont également joints à l’exercice en réalisant un saut en parachute à la mer, simulant une extraction de ressortissants VIP. Ces derniers ont été récupérés par la frégate Surcouf. L’exercice s’est terminé pour le groupe amphibie par le rembarquement en urgence du SGTE. Déployé au moment de l’exercice dans le golfe d’Aden pour la mission CLEMENCEAU 21, le groupe aéronaval a, lui aussi, pris part au soutien apporté aux forces à terre grâce à la mise en œuvre de deux Rafale Marine guidés par les contrôleurs aériens du JTAC.
Au total, le Task Group Jeanne d’Arc aura débarqué près de 138 militaires et pas moins de 22 véhicules.
La participation de la mission Jeanne d’Arc à cet exercice contribue à l’entrainement du poste de commandement interarmées (PCIA) de Djibouti à planifier et conduire une opération aéroterrestre incluant un volet amphibie. Réalisé dans des conditions proches des théâtres sur lesquels la France est engagée, cet exercice entretient et confirme la capacité de projection de forces interarmées, permise par un haut niveau de savoir-faire amphibie.
La mission Jeanne d’Arc 2021 est un déploiement opérationnel de longue durée d’un groupe amphibie articulé autour du PHA Tonnerre et de la FLF Surcouf. Outre leur activité de formation des officiers-élèves de la Marine, les deux bâtiments participent tout au long de la mission à des exercices et des opérations interarmées et interalliés depuis la mer Méditerranée jusqu’à l’Asie-Pacifique.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 21 Mar - 0:39
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FFDJ : L’Atlantique 2 en précurseur du groupe aéronaval dans la mer Rouge
Mise à jour : 19/03/2021
Du 2 au 19 mars, un détachement de l’avion de patrouille maritime français Atlantique 2 (ATL2) a été déployé à Djibouti comme élément précurseur de la mission CLEMENCEAU 21, le déploiement opérationnel du Groupe aéronaval (GAN) articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle.
Stationné sur la base aérienne 188 des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), le point d’appui militaire dans cette zone maritime stratégique, l’ATL 2 a effectué des patrouilles afin de maîtriser l’environnement maritime au profit du GAN lors de sa progression entre le canal de Suez et le détroit de Bab-el-Mandeb.
La situation maritime, élaborée et transmise par l’ATL2, permet au GAN d’adapter sa mission et sa posture opérationnelle avant de traverser une zone à risque. Aux abords du Yémen, des attaques par drones de surface et venant de missiles tirés depuis la côte peuvent survenir.
Par ailleurs, l’ATL2 renseigne le GAN sur toute éventuelle activité sous-marine. Le soutien apporté par l’avion de patrouille maritime à la Task Force 473 (TF 473) est donc essentiel pour anticiper et parer à de potentielles menaces asymétriques. L’Atlantique 2 contribue de la sorte à la bonne réalisation de la mission dans cette zone sensible.
Les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) représentent un point d’appui stratégique grâce à l’implantation de 5 bases militaires étrangères permanentes sur un territoire grand comme la Bretagne. Elles ont par ailleurs connu une séquence aéromaritime inédite et particulièrement dense. Les FFDJ ont soutenu simultanément une dizaine de bâtiments de la Marine nationale composant la TF 473, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate multi-missions Provence, la frégate belge Léopold 1er, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, le sous-marin nucléaire d’attaque de type Rubis, et l’ATL2 mais aussi, venant de la mission du groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate Surcouf.
Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 22 Mar - 22:18
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Militaires du Commando parachutiste de l’Air n°10 et policiers du RAID ont effectué un exercice de contre-terrorisme
PAR LAURENT LAGNEAU · 22 MARS 2021
En cas d’attaque terroriste sur le territoire national, les unités relevant du Commandement des opérations spéciales [COS] n’ont pas vocation a intervenir. En effet, et conformément à la loi, cela revient aux forces de sécurité intérieures [FSI], selon un « Schéma national d’intervention » [SNI] mis en place par le ministère de l’Intérieur en 2016.
Ainsi, s’il s’agit de mettre un terme à une attaque terroriste, seuls peuvent intervenir le RAID [Recherche, assistance, intervention, dissuasion] et la Brigade de recherche et d’intervention de la Préfecture de police de Paris [BRI] pour la Police ainsi que le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale [GIGN] et ses antennes.
Pour autant, cela n’empêche pas les forces spéciales et les forces d’intervention relevant du ministère de l’Intérieur de s’exercer ensemble. C’est, en tout cas, ce qu’ont fait des militaires du Commando parachutiste de l’Air [CPA] n°10 et des policiers du RAID, lors d’un stage commun effectué le mois dernier à la base aérienne 113 de Saint-Dizier, sous l’égide du Groupe d’intervention NEDEX [GRIN] 21.565.
« Ce stage avait pour objectif d’enseigner les fondamentaux du NEDEX [neutralisation, enlèvement et destruction des explosifs] de manière à adapter au mieux les procédures d’intervention face à la menace que représentent les engins explosifs improvisés [EEI] », explique l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE].
Après avoir suivi, pendant une semaine, des cours théoriques sanctionnés par un examen écrit, commandos et policiers sont ensuite passés à la pratique [fouille, détection, identification des EEI, etc], dans des « conditions temporelles et physiques difficiles. »
Puis un exercice de synthèse a été organisé selon un scénario reposant sur une prise d’otages dans une salle de spectacle de Saint-Dizier, avec des entrées piégées et des EEI disséminés dans le hall d’entrée. Les stagiaires ont été divisés en deux groupes, comptant chacun des militaires du CPA 10 et des policiers du RAID.
Après progressé chacun de leur côté, ces deux groupes se sont ensuite réunis pour lancer l’assaut final, avec une dernière difficulté à la clé : la prise en charge d’un otage portant une ceinture d’explosifs et tenant une grenade dégoupillée. La mise en application des enseignements des deux semaines de cours leur aura permis de réussir l’exercice.
« La parfaite application des enseignements théoriques relatifs à la lutte contre les EEI ajoutée à l’expérience et à la force du groupe d’équipiers des forces spéciales de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Police nationale ont garanti la réussite de cet exercice grandeur nature », souligne en effet l’aAE, qui précise qu’un seonc stage sera organisé sur la BA 123 d’Orléans-Bricy, « l’antre » du CPA 10, afin de « consolider » cette formation.
Cela étant, la Gendarmerie nationale organise également des stages de type « reco-NEDEX », soulignant justement que la menace terroriste omniprésente expose de plus en plus à des atteintes au moyen d’explosifs. »
« Réorientation oblige, les ‘reco-NEDEX gendarmerie’ intègrent désormais les problématiques judiciaires que sont la procédure pénale, la police technique et scientifique, le rôle du Plateau d’investigations sur les explosifs et les armes à feu [Pixaf], etc. », expliquait le magazine GendInfo, en février 2019.
Et ce dernier d’ajouter : « Avec cette nouvelle qualification, la gendarmerie nationale est devenue autonome dans sa ressource en personnels EOR, ou Explosive Ordnance Reconnaissance, selon la dénomination de l’Otan. »
Mais, visiblement, la Police nationale apprécie les formations de l’armée de l’Air & de l’Espace. Outre ce stage NEDEX suivi par les policiers du RAID, elle fait former ses télépilotes de drones par le Centre d’initiation et de formation des équipages drones [CIFED] de l’École de l’Air… Alors que la Gendarmerie forme ses propres opérateurs, via le groupement Instruction de ses forces aériennes [FAG] installé à Cazaux.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 22 Mar - 23:01
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FFEAU : L’exercice EL-HIMEIMAT XI monte en force avec une campagne de tir
Mise à jour : 22/03/2021
Du 14 au 18 mars, l’exercice franco-émirien EL HIMEIMAT XI s’est déroulé dans l’immense ville de combat émirienne Al Hamra Training City (AHTC) avec une campagne de tir. Cet exercice de la composante terrestre des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU), adossé au 5e Régiment de cuirassiers (RC), vise à renforcer la coopération franco-émirienne et l'interopérabilité des deux armées.
Le 18 mars au matin, un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante cavalerie, a effectué un tir de niveau 5 grâce à l’appui d’une section de tir d’artillerie. Cette campagne de tir a rassemblé deux pelotons de cavalerie à 4 chars Leclerc ainsi qu’une section d’infanterie à 3 Véhicules blindés de combat d’infanterie, sous les ordres du commandant d’unité, embarqué dans son propre char Leclerc.
La mission tactique de l’exercice pour les militaires était double : s’emparer de la ville d’Al Hamra tout en interdisant l’accès aux positions du SGTIA.
Le tir se décompose en plusieurs phases : déploiement des équipes, détection des positions de l’ennemi, et prise de contact avec l’ennemi. Une fois celui-ci neutralisé, la manœuvre de tir peut se terminer avec la phase de désengagement où les sections rompent le contact en s’appuyant mutuellement.
Plusieurs éléments ont rendu cette campagne de tir unique tels que l’intégration d’une unité étrangère (SGTIA infanterie émirien) qui a participé à la destruction du même ennemi mais également l’utilisation d’obus explosifs pour les chars Leclerc ainsi que la coordination directe interarmes entre les différentes sections engagées.
Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 22 Mar - 23:14
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CLEMENCEAU 21 : Campagne de tir pour le Groupe aérien embarqué
Mise à jour : 22/03/2021
En prévision de la participation du Groupe aéronaval (GAN) à l’opération CHAMMAL. Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) ont mené une campagne de tir sur les champs de tir djiboutiens de Koron. Cette campagne avait pour objectif de maintenir les compétences des pilotes et des équipages à la mise en œuvre opérationnelle de l’armement.
Cette campagne de tir ambitieuse, d’une durée de quatre jours, concernait les Rafale marine et hélicoptères Dauphin et Caïman marine du GAé. Les équipages des Caïman ont procédé à des tirs à la mitrailleuse de 12,7 mm, tandis que ceux des Dauphin ont mis en œuvre les armes de sabord, les mitrailleuses AANF1.
Des tirs au canon et de bombes guidées laser par la nouvelle nacelle de désignation haute résolution (TALIOS) ont été effectués à partir des Rafale marine. Ces derniers ont également mis en œuvre la Nacelle de ravitaillement nouvelle génération (NARANG), permettant d’augmenter la rapidité des approvisionnements en carburant en vol. La mise en œuvre de ces deux nacelles s’inscrit dans le contexte de la mise en service opérationnelle (MSO) des Rafale au standard F3-R. Actée par l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine et le général d’armée aérienne Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace le lundi 8 mars 2021, la MSO du Rafale confirme les capacités des aéronefs de dernière génération au combat, dans des missions du haut du spectre et de haute intensité.
Les Rafale au standard F3-R, parmi lesquels figurent les Rafale marine actuellement déployés en mission CLEMENCEAU 21, bénéficient de capacités améliorées pour assurer des missions de renseignement, de poursuite et de désignation ainsi que de détection automatique de cibles mobiles. Le couple constitué par le radar AESA (radar à antenne active ou radar AESA (Active Electronically Scanned Array)) et le missile longue portée METEOR confère au Rafale une supériorité aérienne indéniable, permettant la réalisation de frappes dans la profondeur, d’appui des troupes au sol ou encore de traitement d’objectifs d’opportunité, et ce, dans les milieux les plus contestés et en tout temps.
Fort de moyens de dernière génération et de pilotes et équipages entraînés, le GAN poursuit la mission CLEMENCEAU 21 dans la perspective de son engagement prochain dans la lutte contre Daech depuis le Golfe. Après plus d’un mois de mission en Méditerranée, en mer Rouge et en mer d’Arabie au cours duquel la TF 473 a contribué à assurer la sécurité de ces zones d’intérêt stratégique, le groupe aéronaval s’apprête à apporter ses capacités et ses savoir-faire au profit de l’OPERATION INHERENT RESOLVE/CHAMMAL, en complément des moyens français et de la coalition déjà engagés.
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 23 Mar - 15:20
Très instructif merci Ssi Godric pour le partage, j'aime beaucoup ce que font les composantes de l'armée française des clips vidéos comme ca sont très pédagogiques et valorisent le métier de militaire
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 24 Mar - 22:56
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De nouveaux véhicules chenillés attendus en Guyane en 2021
22 mars, 2021
L’armée de Terre recevra dès cette année un nouvel engin de transport chenillé conçu par l’entreprise des Bouches-du-Rhône Technamm. Il remplacera un véhicule articulé chenillé (VAC) BV 206 usé par plusieurs décennies de service.
Acquis à 56 exemplaires auprès de BAE Systems Hagglünds, le VAC BV 206 sert depuis les années 1990 dans les unités évoluant dans des milieux spécifiques exigeant des capacités accrues de franchissement. Ce sont essentiellement les 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) de Kourou et le 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol, spécialisés respectivement dans les missions en forêt équatoriale et en terrain montagneux.
Ces VAC seront remplacés par 50 véhicules BV 206 neufs commandés l’an dernier sur étagère au travers du catalogue de l’Union des groupements d’achats publics (UGAP). Ils seront ensuite transformés par Technamm pour donner lieu à une version améliorée rebaptisée HT270 (ou VAC 270, ou encore BV270) et répondant aux besoins spécifiques de l’armée de Terre.
Le véhicule chenillé HT270, projet de valorisation du BV 206 présenté en avril 2020 par Technamm (Crédits : Technamm)
L’acquisition du HT270 « concerne les Forces armées en Guyane [FAG], qui ont une mission stratégique de protection du centre spatial guyanais, mais également la [27e] brigade d’infanterie de montagne », relevait le colonel Tony Maffeis, chef du Bureau programmes et systèmes d’armes (BPSA) auprès de l’état-major de l’armée de Terre, lors d’un récent point presse du ministère des Armées.
Les FAG recevront 20 HT270 en configuration tropicalisée pour mener leur mission de protection du CSG. Les 30 autres exemplaires seront livrés aux régiments de la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) et au Centre national d’entraînement commando (CNEC), centre d’aguerrissement situé dans les Pyrénées-Orientales.
Le HT270 est une plateforme qui permettra à ces unités « de s’infiltrer dans leur milieu de prédilection et qui a vocation à remplacer le BV 206 à compter de 2022 », ajoutait le colonel Maffeis. Les quatre premiers exemplaires, attendus en 2021, serviront aux évaluations et à la préparation de la mise en service.
Au rang des modifications constatées sur le prototype présenté l’an dernier par Technamm, l’ajout d’un affût pour mitrailleuse MAG 58, l’adoption du camouflage brun terre de France, de nouvelles barres et grilles de protection, l’intégration d’un poste radio PR4G et des éléments de câblage nécessaires à l’arrivée de la radio logicielle CONTACT.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 25 Mar - 3:04
_________________ SI VIS PACEM, PARA BELLUM
DULCE BELLUM INEXPERTIS
Le vrai soldat ne se bat pas parce qu'il déteste ce qui est devant lui, mais parce qu'il aime ce qui est derrière lui...
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 25 Mar - 23:38
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La DGA a réceptionné un 18e A400M Atlas, doté des dernières capacités tactiques validées
PAR LAURENT LAGNEAU · 25 MARS 2021
Cela fera un an, en avril prochain, que l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] a reçu son 17e avion de transport Airbus A400M Atlas. Depuis, deux capacités tactiques majeures ont été certifiées pour ce type d’appareil : le largage simultané de parachutistes par ses deux portes latérales et le vol automatique en suivi de terrain à basse altitude.
Aussi, le prochain A400M que recevra l’aAE bénéficiera de ces avancées. Le 18e exemplaire – sur les 25 qui doivent être livrés durant la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, vient d’être réceptionné à Séville par la Direction générale de l’armement [DGA]. Cette dernière en a fait l’annonce via Twitter.
« La DGA vient de réceptionner le 18e A400M doté de toutes les capacités validées à ce jour, dont le largage de parachutistes en simultané par les deux portes et le vol automatique à très basse altitude. Il sera livré prochainement à l’armée de l’Air », a-t-elle en effet indiqué sur ce réseau social.
La DGA, via ses centres « Ingéniérie des projet », « Techniques aéronautiques » et « Essais en vol », a été très impliquée dans les processus de certification de ces deux capacités, validées en mai 2020.
Pour rappel, la nouvelle capacité d’aérolargage, particulièrement attendue, permettra de larguer en une seule passe 116 parachutistes [soit 58 par chacune des deux portes latérales de l’avion]. Quant à celle relative au suivi de terrain à très basse altitude en mode automatique [LLF/Low Level Flight] dans des conditions de vol à vue [VFR – Visual Flight Rules], elle constitue une première mondiale pour un avion de transport.
« Résolument novatrice, cette nouvelle capacité technique de l’A400M prend en compte la variabilité des performances en fonction des conditions du jour, ainsi que la possibilité d’apparition de pannes telles que les avaries de moteurs ou la perte de positionnement [latéral et/ou vertical]. Elle peut être utilisée soit en mode automatique intégral, soit en suivant les indications du directeur de vol », avait expliqué la DGA, en juin 2020.
En outre, la trajectoire horizontale peut être modifiée quasiment à tout moment, ce qui apporte ainsi une « souplesse d’emploi particulièrement appréciable dans un contexte tactique complexe », avait-elle ajouté.
En juillet 2020, sous la direction de DGA « Essais en vol », un premier vol d’essai de ravitaillement avec transfert de carburant entre un avion de transport A400M Atlas et un hélicoptère Caracal a ainsi été réalisé avec succès.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 28 Mar - 0:40
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Le ministère des Armées veut accélérer les livraisons des premières frégates de défense et d’intervention
PAR LAURENT LAGNEAU · 27 MARS 2021
L’actualisation de la Revue stratégique, dont les conclusions ont été rendues en janvier dernier, a mis en lumière un renforcement des menaces identifiées en 2017. D’où la nécessité d’y répondre en accélérant certains programmes d’armement, et en lançant éventuellement de nouveaux. Seulement, la difficulté est que cela doit se faire à enveloppe constante, les ressources financières – déjà élevées – prévues par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 ne devant pas être revues à la hausse.
Étant donné que les programmes d’armement se conduisent sur le long terme, il est donc possible de trouver des marges de manoeuvre dans le cadre de l’ajustement annuel de la programmation militaire [A2PM].
Ce dernier permet en effet de « vérifier que nous tenons bien les programmes », voire « d’identifier ceux qui peuvent être amenés, pour des raisons très variées, à prendre un certain retard pour permettre de redonner des marges de manoeuvre dans d’autres secteurs », a récemment rappelé Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition au Sénat.
Visiblement, le programme des Frégates de défense et d’intervention [FDI] fait partie des projets qu’il est souhaitable d’accélérer, non seulement pour des impératifs opérationnels mais aussi pour des raisons économiques et industrielles.
En effet, lors d’un déplacement qu’elle doit faire à Lorient pour visiter le site de Naval Group, Mme Parly va annoncer, selon son entourage, la commande anticipée des deuxième et troisième FDI sur les cinq attendues par la Marine nationale. En outre, livraison de ces deux navires devra être effectuée en 2025.
Pour rappel, la construction de la première FDI, qui s’appellera « Amiral Ronarc’h », a débuté en 2019, en vue d’être remise à la Marine nationale en 2023/24.
En outre, la LPM prévoyait jusqu’alors la livraison de deux frégates de ce type d’ici 2025. Il y en aura donc une de plus. Ce qui pourra que réjouir l’état-major de la Marine nationale ainsi que Naval Group, qui s’inquiétait pour l’avenir de son plan de charge à Lorient, après la construction de la dernière frégate multimission a capacité de défense aérienne renforcée [FREMM-DA] Lorraine et celle de deux corvettes Gowind destinées aux Émirats arabes unis.
« Nous avons parfaitement en tête la crainte exprimée à Naval Group d’une baisse de son plan de charge et nous sommes en train de travailler pour voir comment éviter une perte de compétences, de savoir-faire qui serait extrêmement dommageable pour l’industrie navale française », avait en effet expliqué Mme Parly lors de sa dernière audition au Sénat.
Enfin, cette accélération du programme FDI est aussi un message adressé à la Grèce, qui pourrait en commander quatre exemplaires. Or, Athènes voudrait pouvoir en disposer de nouvelles frégates le rapidement possible, compte-tenu de la situation en Méditerranée orientale.