messages : 633 Inscrit le : 13/01/2020 Localisation : España Nationalité :
Sujet: Armée Française / French Armed Forces Mar 1 Déc 2020 - 17:45
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jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 28 Mar 2021 - 20:30
jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 1 Avr 2021 - 20:19
Citation :
FFEAU : Une fin en beauté pour l’exercice DESERT FLAG 21
Mise à jour : 01/04/2021
DESERT FLAG 21 a rassemblé une cinquantaine d’aéronefs, six nations dans un désert émirati à l’occasion d’un exercice multinational au bilan incontestable en termes de coopération et d’interopérabilité entre la France et ses partenaires.
Ainsi, du 6 au 25 mars, des chasseurs, des hélicoptères, des drones et des ravitailleurs se sont entraînés à la réalisation de missions d’une grande complexité, afin de contribuer à la préparation opérationnelle haut du spectre dans le domaine aérien.
Cela faisait deux ans que cet exercice multinational normalement annuel n’avait pas eu lieu en raison de la crise de la COVID-19. Organisé par le Centre d’excellence à la tactique aérienne (Air Warfare Center) émirien, l’exercice DESERT FLAG offre la possibilité aux Mission commanders de s’entraîner de la préparation, au vol ainsi qu’au débriefing de missions aériennes. La difficulté de cette mission provient non seulement de cette coordination à grande échelle mais surtout du travail exigeant qu’est celui de diriger un nombre conséquent d’aéronefs.
À cette occasion, nos aviateurs ont été immergés dans des scénarios de missions complexes, mais réalistes afin de représenter authentiquement des missions d’Entry force. Dans un environnement interalliés réaliste, cet exercice représente une opportunité de coopération régionale.
Aux côtés de nos alliés émiriens, bahreïnis, saoudiens indiens, et américains, l’armée de l’Air et de l’Espace a ainsi pu démontrer l’interopérabilité du Rafale ainsi que les savoir-faire de ses aviateurs auprès des autres nations. Finalement, le Rafale a ainsi pu évoluer au milieu d’autres aéronefs, tels que des Mirage, des F-15, des F-16 et plus rare, des Sukhoï 30 MKI indiens ! Entre prise de contact et échanges, cet exercice fut une grande réussite internationale.
Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 2 Avr 2021 - 21:57
Citation :
Le remplacement des VBL examiné « dans le cadre de l’ajustement » de la Loi de programmation militaire
PAR LAURENT LAGNEAU · 2 AVRIL 2021
L’actualité tragique du début d’année, avec le décès de cinq militaires français au Mali, a mis le Véhicule blindé léger [VBL] sur la sellette en raison de son faible degré de protection contre les engins explosifs improvisés. Mais cela est assumé par l’armée de Terre, puisqu’il s’agit de l’une des caractéristiques de ce blindé. En clair, ce qu’il perd en protection, il le gagne en mobilité, ce qui permet, par exemple, de l’engager dans des missions de reconnaissance et de reconnaissance.
Cependant, et comme l’a indiqué la ministre des Armées, Florence Parly, une réflexion est en cours en vue de modifier l’usage qui est fait de ces blindés légers.
Dans le même temps, Arquus a mis au point un kit de protection contre les mines, destiné à protéger les parties basses du VBL Mk1… Mais cela ne permettra pas de résister aux charges importantes utilisées lors des dernières attaques contre la force Barkhane.
Toutefois, une centaine de véhicules dotés de ce dispositif seront livrés à l’armée de Terre d’ici l’été prochain. C’est en effet ce qu’a confirmé le ministère des Armées, dans une réponse à une question écrite que lui avait adressé la sénatrice Hélène Conway-Mouret, au sujet du remplacement des VBL.
En outre, il est question de porter, d’ici 2025, 730 VBL/VB2L [sur les 1470 en dotation, ndlr] au standard Ultima, avec une motorisation plus puissante, une boîte automatique, des suspensions renforcées et un nouveau système de freinage.
Quoi qu’il en soit, le programme SCORPION prévoit de mettre en service le Véhicule blindé d’aide à l’engagement [VBAE], lequel remplacera, à terme, le VBL. Mais ce projet ne figure pas dans l’actuelle Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, dans la mesure où il fut décidé de porter l’effort sur le renouvellement des blindés médians, avec les VBMR [véhicules blindés multirôles] Griffon et Serval ainsi que les EBRC [engin blindé de reconnaissance et de combat] Jaguar.
Cela étant, l’armée de Terre, par la voix du général Charles Beaudouin, alors chargé des plans et des programmes au sein de son état-major, avait exprimé l’espoir de voir le projet VBAE être lancé avant 2025. Et il se pourrait que ce soit effectivement le cas.
Dans sa réponse Mme Conway-Mouret, le ministère des Armées a en effet indiqué que la « programmation de l’opération VBAE […], est actuellement en cours d’examen dans le cadre des travaux d’ajustement de la loi de programmation militaire pour 2019-2025. »
En tout cas, il n’est pas question de procéder à un achat sur « étagère », alors que Thales propose le Hawkei et qu’Arquus mise sur son démonstrateur SCARABEE, qui cumule les innovations [motorisation hybride, grande mobilité, protection, etc]. Les caractéristiques de ces deux modèles coïncident, du moins dans les grandes lignes, aux besoins exprimés par l’armée de Terre.
« L’acquisition d’un véhicule sur étagère n’apparaît pas compatible pour une projection en opération extérieure en 2021. En effet, au-delà de son acquisition, un véhicule doit intégrer différents équipements [moyens de communication, armements…] pour s’insérer dans le dispositif des unités. Par ailleurs, si le véhicule Hawkei, conçu et produit par la société Thales Australie, est effectivement sur étagère, le véhicule Scarabée, de la société Arquus, n’existe qu’à l’état de démonstrateur », explique ainsi le ministère des Armées.
Mais comme l’avait indiqué Mme Parly lors d’une audition parlementaire, en janvier, le VBAE pourrait être le fruit d’une coopération européenne.
« Une lettre d’intention a été signée en fin d’année 2020 par la France et plusieurs autres pays européens, dont la Belgique, pour soutenir le projet nommé FAMOUS [« futurs systèmes blindés augmentés européens à haute mobilité »], avec en perspective l’étude des briques technologiques nécessaires au développement du VBAE, et ce en réponse à l’appel à projet du programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense [PEDID] de 2020, avec l’objectif d’un financement par le Fonds européen de défense [FEDef]. Ces démarches doivent permettre de renforcer les liens avec des partenaires ayant des besoins similaires », lit-on dans la réponse adressée à Mme Conway-Mouret.
Parmi les appels à projets lancés en 2020 au titre cadre du PEDID [.pdf], l’un d’eux parle de développer des capacités devant permettre d’améliorer « considérablement les performances » des plateformes blindés. Une enveloppe de 9 millions d’euros est prévue à cet effet. Il devrait compléter le projet « Armoured Infantry Fighting Vehicle / Amphibious Assault Vehicle / Light Armoured Vehicle » [AIFV/AAV/LAV] qui, retenu au titre la Coopération structurée permanente [CSP/PESCO], est conduit par l’Italie, avec la Grèce et la Slovaquie comme partenaires
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 4 Avr 2021 - 18:37
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Les Falcon 50M et les Albatros de la Marine nationale seront dotés d’une boule optronique Euroflir 410
PAR LAURENT LAGNEAU · 4 AVRIL 2021
Le 31 mars, Safran Electronics & Defense a indiqué avoir signé avec Dassault Aviation un contrant portant sur la livraison de boules optroniques Euroflir 410 de nouvelle génération, destinées à équiper les huit avions de surveillance maritime Falcon 50M SURMAR ainsi que les douze futurs Falcon 2000 LXS « Albatros » de la Marine nationale.
« L’Euroflir 410 de nouvelle génération, élément clé de la fonction SAR [Search & Rescue], apportera des performances d’observation inégalées, y compris lors de conditions de visibilité dégradées, grâce notamment à l’intégration d’un télescope très longue distance et à une stabilisation très performante de la ligne de visée », a fait valoir l’industriel.
En outre, couplée à un radar et un système d’identification automatique [AIS – Automatic Identification System], cette boule optronique permettra ainsi aux équipages des avions de surveillance maritime d’identifier et d’obtenir la position précise d’un navire observé. En effet, l’Euroflir 410 est capable d’identifier l’immatriculation d’un bâtiment ou de repérer un naufragé à la mer à plusieurs kilomètres de distance. En outre, elle est dotée des capteurs HDTV et MWIR [Mid-Wave InfraRed] ainsi que des caméras adaptées aux conditions de visibilité dégradées [NIR, pour Near InfraRed et SWIR, pour Short-Wave InfraRed].
« Les systèmes optroniques Euroflir 410 de nouvelle génération permettront à la composante PATSIMAR [Patrouille Surveillance et Intervention Maritime] de renforcer ses capacités opérationnelles d’observation discrète à très haute altitude et d’effectuer ses missions de recherche et sauvetage en mer ou de surveillance de zones dans les situations les plus extrêmes », souligne Safran Electronics.
Le programme TRITON, qui vise à traiter les obsolescences des capteurs électro-optique infrarouge [EOIR] mis en oeuvre par les Falcon 50M a récemment été confié par la Direction générale de l’armement [DGA] à Dassault Aviation [mandataire] et Sabena technics BOD [cotraitant] pour un montant d’environ 56 millions d’euros.
Quant aux Falcon 2000 LXS Albatros, la commande de sept premiers exemplaires [sur 12] auprès de Dassault Aviation avait été annoncée par la ministre des Armées, Florence Parly, en novembre dernier, avec l’objectif d’une livraison de trois avions d’ici 2025. Le choix de la boule optronique de Safran n’est pas une surprise puisque la DGA a déjà indiqué que les Albatros seraient dotés du radar de surveillance maritime SearchMaster de Thales et du capteur électro-optique infrarouge Euroflir 410. Deux système qui « reflètent l’excellence technique des industriels français dans ces domaines », souligne-t-elle.
Selon Safran, les Falcon 50M modifiés Triton et les Falcon 2000 Albatros seront déployés respectivement à partir de 2023 et 2025, conformément à la dernière Loi de Programmation Militaire et remplaceront progressivement les actuels Falcon 50M et Falcon 200 Guardian des flottilles 24F et 25F, basés en métropole et dans les territoires d’outremer. »
Photo : ERIDIA Studio / Dassault Aviation – A. Bonfort
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 6 Avr 2021 - 19:12
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Avr 2021 - 19:14
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Une fois réparé, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera plus long d’un mètre et plus lourd de 68 tonnes
PAR LAURENT LAGNEAU · 10 AVRIL 2021
Gravement endommagé, en juin 2020, par un incendie au niveau de sa proue alors qu’il se trouvait en Indisponibilité périodique pour entretien et réparation [IPER] à Toulon, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle a depuis été transféré au chantier de Naval Group à Cherbourg afin d’y être réparé.
En effet, les études menées par le Service de soutien de la Flotte [SSF] de la Marine nationale et Naval Group, validées par la Direction générale de l’armement [DGA] sont arrivées à la conclusion qu’il était possible de remplacer la proue du SNA Perle par celle du SNA Saphir, désarmé en 2019.
« C’est une opération complexe dans son ensemble que peu de pays peuvent envisager, mais que nous engageons avec confiance. Car en dépit des circonstances, chacune des étapes de cette réparation correspond à un savoir-faire éprouvé. Ce sont des technologies que Naval Group et les services de l’État connaissent et maîtrisent », avait expliqué Florence Parly, la ministre des Armées, au moment d’annoncer cette décision, en octobre dernier.
Arrivé à Cherbourg le 22 décembre, grâce au navire semi-submersible RollDock Storm, le SNA Perle a fait son entrée dans le dispositif de mise à l’eau [DME] de la zone Cachin de la DGA deux semaines plus tard. Et la découpe de sa coque épaisse a eu leu le 23 février. Il en avait été fait de même avec le SNA Saphir.
Après la mise en place des équipements et des structures au niveau de la zone de jonction, le mois dernier, il s’agit désormais d’approcher les parties avant et arrière des SNA Perle et Saphir en vue des opérations de soudage, d’ici la fin avril. Le retour à Toulon du sous-marin ainsi reconstitué est prévu pour la fin de l’année.
Bien qu’étant une opération complexe exigeant des savoir-faire que peu de pays maîtrisent, associer deux tronçons appartenant à un même sous-marin est une pratique assez courante, que ce soit pour des constructions neuves ou un entretien majeur. En revanche, souligne le ministère des Armées, « l’hybridation entre tronçons de sous-marins différents est une première mondiale. »
Outre la découpe des coques des deux SNA, il faut déplacer les demi-tronçons des deux bâtiments de la façon la plus précise possible, grâce à des « marcheurs ». Puis viennent les opérations de soudure, de raboutage [connexion] de câbles et de collecteurs [tuyaux].
Un tel chantier ne s’improvise évidemment pas. Il a été minutieusement préparé par une équipe d’intégrateurs-projeteurs de Naval Group, qui a recours à un « jumeau numérique » de la partie du sous-marin concernée par le raccordement. Et il a fallu créer ou mettre à jour plus de 2000 plans et documents.
Dans le détail, environ 30% des installations du SNA Perle seront affectées par cette hybridation, il faudra reconnecter 120 câbles électriques et souder 60 collecteurs. Ce qui suppose, au total, plus de 250.000 heures de travail, en plus des 100.000 heures d’études qu’il a fallu auparavant mener.
Quoi qu’il en soit, une fois réparé, le SNA Perle ne sera plus tout à fait le même. Selon le dossier de presse diffusé par le ministère des Armées avant la visite de Mme Parly du chantier, le 12 avril, le sous-marin sera plus long d’environ un mètre en raison de la conservation d’un « tronçon supplémentaire », les deux demi-coques n’ayant pas été découpées exactement au même endroit afin de faciliter le travail de reconnexion des installations du navire.
Et il va aussi prendre de la masse : il « pèsera 68 tonnes de plus » par rapport à sa configuration initiale. Pour rappel, et jusqu’alors, le SNA Perle affichait un déplacement de 2670 tonnes en plongée et mesurait 73,6 mètres de longueur pour un diamètre de 7,6 mètres.
Au final, le SNA Perle disposera ainsi de deux nouveaux locaux, ce qui constituera un « gain en termes d’emménagement. » Si tout va bien, le sous-marin sera remis en service en 2023.
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Avr 2021 - 19:56
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Pour recruter, le Service de Santé des Armées propose aux étudiants des bourses de 5000 à 15000 euros par an
PAR LAURENT LAGNEAU · 10 AVRIL 2021
Quand elle dévoila la nouvelle feuille de route du Service de Santé des Armées [SSA], en octobre 2020, la ministre des Armées, Florence Parly, annonça la création de 100 nouveaux postes de médecins et, en conséquence, la hausse de 15% du nombre d’élèves pratriciens à l’Ecole de Santé des Armées [ESA].
Une telle mesure était bienvenue, le plan SSA 2020, qui prévoyait une réduction importante de son effectif, ayant été beaucoup trop loin, de l’avis des parlementaires et du Haut comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM]. D’autant plus que ses moyens ne suivirent pas la remontée en puissance des armées, amorcée dès 2015. Aussi, il ne pouvait qu’etre sous-dimensionné par rapport à ses missions de suivi médical des militaires et à ses engagements opérationnels.
Ainsi, comme l’avait souligné un rapport du HCECM publié en 2019, le SSA était alors » sur-engagé par rapport à son contrat opérationnel […] : les médecins généralistes sont à 110 ou 120 % des objectifs assignés et les chirurgiens à 200%. »
Cependant, créer cent nouveaux postes est une chose. Mais encore faut-il du temps pour former de futurs médecins et autres personnels de santé. D’où, sans doute, la raison pour laquelle le SSA a désormais recours à un dispostif mis en place en 2018, à savoir l’Allocation financière spécifique de formation [ASFS].
Cette dernière a été créée pour faciliter le recrutement des armées pour des spécialités sous tension car exigeant des compétences également très prisées par le secteur privé. Il s’agit ainsi de « lier au service de l’institution militaire des élèves ou des étudiants bénéficiaires d’une allocation financière spécifique au titre d’une formation déterminée et répondant à des besoins du ministère des Armées. »
En clair, un étudiant ayant pris l’engagement de servir au sein des armées à l’issue de ses études reçoit une bourse d’un montant allant de 4.000 à 15.000 euros par an. Cette somme varie en fonction des diplômes qu’il a déjà obtenus et des compétences acquises au cours de sa formation. Sauf erreur, l’armée de l’Air & de l’Espace a été la première à utiliser ce dispositif. Récemment, le Service de l’énergie opérationnelle [SEO – ex-Service des Essences des Armées, ndlr] a fait savoir que, cette année, il a ouvert de dispositif pour recruter des sous-officers et des militaires du rang « dans les métiers nécessitant des qualifications techniques [maintenance].
Le SSA a donc également recours à cette ASFS afin de favoriser son recrutement dans des « domaines critiques. »
« Au sein du service de santé des armées, ces allocations sont attribuées aux étudiants en médecine [phase 2 du 3e cycle des études médicales], aux étudiants masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie, infirmiers de bloc opératoire et techniciens d’installation en matériel de santé », explique-t-il. Et de préciser que « le montant de l’allocation varie de 5000 à 15000€/an durant 1 à 4 ans d’études. »
« Les étudiants bénéficiant de cette allocation terminent leurs études dans leurs instituts, écoles, universités et s’engagent, une fois diplômés, à servir au sein du service de santé des armées pour une durée égale au double des années financées », poursuit encore le SSA.
Cela étant, il y a une obligation de résultat à la clé. En cas d’échec ou s’il décline le poste qui lui sera proposé à l’issue de ses études, il devra rembourser les sommes versées. En outre, une année redoublée ne donne pas lieu au versement de l’allocation.
Une autre moyen de recruter pour le SSA passe par la mise en place d’une unité d’enseignement optionnelle « médecine militaire » au sein des facultés de médecine. Là, l’objectif est de « valoriser les missions du Service, auprès d’un public potentiellement intéressé par les perspectives de carrières proposées : parcours d’active, de réserve ou sous contrat. »
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Avr 2021 - 20:15
Vamtac Sous lieutenant
messages : 633 Inscrit le : 13/01/2020 Localisation : España Nationalité :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 12 Avr 2021 - 0:14
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Le vrai soldat ne se bat pas parce qu'il déteste ce qui est devant lui, mais parce qu'il aime ce qui est derrière lui...
Vamtac Sous lieutenant
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 12 Avr 2021 - 0:15
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Avr 2021 - 19:02
Citation :
Le Haut-comité d’évaluation de la condition militaire rejette la directive européenne sur le temps de travail
PAR LAURENT LAGNEAU · 15 AVRIL 2021
Si l’application de la directive européenne 2003/88 relative au temps de travail ne pose pas de problème particulier pour le secteur civil, il en va toute autrement pour les forces armées [et de sécurité] des pays membres de l’Union européenne [UE].
Pour rappel, le texte en question limite la durée de travail à 48 heures par semaine [heures supplémentaires comprises] et impose un repos journalier d’au moins 11 heures consécutives par période de 24 heures ainsi qu’une pause hebdomadaire de 24 heures pour chaque période de 7 jours, tout en limitant le travail de nuit à 8 heures.
S’agissant de son application au domaine militaire, deux conceptions s’opposent. L’une, notamment défendue par l’Allemagne, consiste à séparer le « service courant » [surveillance, maintenance, etc] des activités dites spécifiques [opérations militaires, préparation opérationnelle]. L’autre estime que la directive ne doit pas s’appliquer aux forces armées car elle remet en cause la notion de « service en tout temps et en tout lieu ». Telle est la position de la France.
Or, lors d’un réquisitoire concernant un litige entre un sous-officier slovène et sa hiérarchie, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne [CJUE], Henrik Saugmandsgaard Øe, a repris à son compte les arguments avancés par l’Allemagne.
Il conviendrait, « comme le suggère le gouvernement allemand, de séparer le ‘service courant’, pour lequel les directives 89/391 et 2003/88 sont applicables, des véritables ‘activités spécifiques’ des forces armées, en particulier celles effectuées dans le cadre des opérations militaires et de la préparation opérationnelle, qui en sont exclues », a en effet estimé M. Saugmandsgaard Øe.
Seulement, une telle lecture de la direction 2003/88 est inacceptable pour la France. Et le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM] en rappelle les raisons, dans un avis qu’il vient de publier.
Dans un premier temps, le HCECM estime qu’il n’y a pas lieu de faire une distinction entre « service courant » et « activités spécifiques » dans la mesure où le « temps de service des militaires obéit d’abord à l’exigence fondamentale de disponibilité ‘en tous temps et en tous lieux », inhérente à l’état militaire. En outre, poursuit-il, une telle exigence a un « fondement constitutionnel », à savoir « la nécessaire libre disposition de la force armée » [voir la décision n° 2014-432 QPC rendue par le Conseil constitutionnel le 28 novembre 2014].
Ausis, « parce qu’elles seraient incompatibles avec cette exigence, les règles fixant la durée de travail tant des salariés que des fonctionnaires ne sont pas applicables aux militaires », conclut le HCECM.
« Le temps de service des militaires – temps qu’ils consacrent à leur mission, c’est-à-dire présence dans les unités, entrainement, instruction, formation, participation à des missions de sécurité intérieure et extérieure, astreinte, etc… – est un élément structurant de l’organisation et du fonctionnement des forces armées. Ce temps est déterminé par des règles et instructions propres, fixées par la hiérarchie militaire sous le contrôle du Gouvernement », fait-il encore valoir.
Ensuite, rappelant que le « temps de service ne prend fin que quand la mission est terminée », le HCECM souligne les conséquences que pourrait avoir l’application de la directive 2003/88 : remise en cause des fondements de l’état militaire, modifications substantielles de l’organisation et du fonctionnement des forces armées pour des raisons étrangères aux objectifs de défense et baisse de la capacité et de l’efficacité opérationnelle des forces armées en raison « du contingentement de la disponibilité des militaires et des rigidités impliquées par sa mise en œuvre. »
Par ailleurs, comme il a été soutenu que l’application de la directive 2003/88 pourrait « s’accompagner d’exemptions pour certaines unités, ou en opérations extérieures, ou encore dans certaines missions », le HCECM craint que cette éventualité puisse également affaiblir la cohésion des forces armées ainsi que le « continuum formation – entrainement – déploiement, qui est la marque d’une armée professionnalisée et intégrée, et dont dépend sa capacité d’engagement. »
En outre, le Haut Comité souligne que, s’agissant des forces françaises, plusieurs dispositifs « compensent » les obligations et sujétions propres aux militaires [comme les pensions de retraites, le régime des permissions, etc].
Et de rappeler que « l’organisation et le mode de fonctionnement des forces armées visent à garantir une gestion du temps de service qui ne mette pas en cause la condition militaire » car, sinon, ce « serait le moral qui s’en ressentirait, la capacité de récupération des militaires qui serait fragilisée, la fidélisation qui serait en risque, l’attractivité du service des armes qui serait affaiblie et la capacité opérationnelle des forces armées atteinte. »
Quoi qu’il en soit, le HCECM estime que l’organisation du temps de service des militaires, dans « ses principes comme dans ses modalités », doit relever des « seules autorités responsables de la sécurité nationale »… Et que les règles qu’imposerait la directive 2003/88 sont « incompatibles avec l’exigence constitutionnelle de libre disponibilité des forces armées. »
Pour appuyer son argumentation, le HCECM se réfère à l’article 4.2 du Traité de l’UE. Ce texte stipule en effet que « l’Union respecte les fonctions essentielles de l’État, notamment celles qui ont pour objet d’assurer son intégrité territoriale, de maintenir l’ordre public et de sauvegarder la sécurité nationale » et que, « en particulier, la sécurité nationale reste de la seule responsabilité de chaque État membre. »
Aussi, déduit le HCECM, « sauf à priver ce principe d’effectivité et de réelle portée, il implique que l’État ait l’entière maîtrise des moyens humains et matériels de sa sécurité nationale, et par conséquent l’exclusive responsabilité et compétence de la détermination et de l’organisation du temps de service des militaires. »
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Avr 2021 - 19:12
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France Relance : le ministère des Armées commande huit Caracal et un prototype de SDAM en soutien à l’industrie aéronautique
Mise à jour : 15/04/2021 - Auteur : La Rédaction - Direction : DICoD
Florence Parly s'est rendu, jeudi 15 avril, à Marignane, sur le site d’Airbus Helicopters, pour la signature de deux commandes de programmes d'armement. Afin de soutenir l’industrie aéronautique frappée de plein fouet par la crise sanitaire, le ministère des Armées a en effet décidé d’acquérir de manière anticipée huit hélicoptères H225M Caracal, d’une valeur d’environ 300 millions d’euros. La signature de commande du prototype du Système de drone aérien marine (SDAM) pour la Marine nationale permet quant à elle de pérenniser 15 emplois pendant deux ans.
Commande de huit hélicoptères Caracal pour l’armée de l’Air et de l’Espace
Destinés à équiper l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), les 8 hélicoptères seront livrés en 2024 et 2025 et initieront le remplacement des hélicoptères de manœuvre SA330 Puma, dont l’âge moyen est de 43 ans. Ils contribueront ainsi à former une flotte homogène, l'AAE ayant déjà dix hélicoptères Caracal en service. Cette commande, d’une valeur d’environ 300 millions d’euros, est anticipée par rapport à la planification de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Elle permettra de garantir une charge de travail équivalente à 960 emplois pendant trois ans au sein de Airbus Helicopters, de ses équipementiers principaux Thales et Safran, et de leurs sous-traitants Petites et moyennes entreprises (PME) et Entreprises de taille intermédiaire (ETI). Elle permettra également de doter l’AAE d’appareils performants et polyvalents au dernier standard, capables de réaliser, dans des environnements les plus exigeants, des missions difficiles.
Plus performant que les SA330 Puma, le H225M Caracal est le dernier standard des hélicoptères de la famille des Super Puma. En service depuis 2006, le Caracal est un appareil moderne et optimisé pour effectuer des missions de recherche et de sauvetage au combat. Il est également utilisé lors des missions de manœuvre et d'évacuation sanitaire. Polyvalent, le Caracal assure ces nombreuses missions, de jour comme de nuit, aussi bien sur le territoire national qu’en opérations extérieures.
Ravitaillable en vol, par des avions de transport tactiques (de type C130-J dès aujourd’hui et A400M Atlas à partir de 2022), le Caracal dispose des meilleures allonge et autonomie de sa catégorie, un atout militaire déterminant. Engagé dans les opérations extérieures menées par les forces spéciales, les Caracal ont également été employés au cours de l’année 2020 sur le territoire national et dans le cadre de l’opération Résilience. Trois Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » ont ainsi permis de transférer 16 patients du Centre médical d’évacuation d’Orly, vers des hôpitaux moins engorgés en province.
Commande d’un prototype de drone aérien pour la Marine nationale
La commande d’un prototype de drone aérien pour la Marine nationale (SDAM) permettra de poursuivre les expérimentations afin de doter, à terme, la Marine nationale d’un drone naval efficace et performant. Ce drone sera construit sur la base d’un hélicoptère Cabri G2 (700kg environ) de la société Guimbal. Cette coopération entre entreprises de tailles très différentes est exemplaire. Ce drone-hélicoptère devra maîtriser l’appontage automatique sur de petites plateformes de bâtiments de combat, ce qui constituera une avancée majeure à l’échelle mondiale. Tactiquement, sa complémentarité avec les hélicoptères offrira à la Marine nationale une extension considérable de son appréciation de situation. Pensé pour emporter deux charges utiles complémentaires, doté d’une autonomie de 10h et d’un rayon d’action de 185 km, il sera un véritable éclaireur pour repérer, identifier, classifier les menaces et les comportements anormaux. Cette commande pérennise 15 emplois pendant deux ans, ainsi que l’expertise d’Airbus Helicopters et de ses sous-traitants, notamment la société Hélicoptères Guimbal.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Avr 2021 - 20:17
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FFCI : Entrainement au tir missile HOT pour deux équipages du DETALAT du 43e BIMa
Mise à jour : 15/04/2021
Le mardi 30 mars, le Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 43e Bataillon d’infanterie de marine (BIMa) a effectué des tirs de missile HOT (Haut subsonique optiquement téléguidé tiré d’un tube) au camp de Lomo Nord. Les deux équipages de l’hélicoptère Gazelle du DETALAT ont ainsi pu s’entraîner afin de maintenir leurs compétences opérationnelles.
Après avoir reconnu la zone de tir, l’hélicoptère Gazelle a effectué plusieurs rotations de jour comme de nuit pour tirer sur des cibles statiques au sol avec des missiles HOT. Ce sont des missiles filoguidés antichar à guidage optique avec une portée maximale de 4 000 m selon leur version, crées par le consortium européen Euromissile. Appuyés par les mécaniciens du DETALAT, cette mission a permis le maintien de compétences en tir air/sol pour les deux équipages Gazelle.
Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Avr 2021 - 21:16
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Les premiers VBL mieux protégés attendus “fin mai, début juin” au Sahel
15 avril, 2021
Les premiers VBL Mk 1 équipés d’un kit de surprotection devraient arriver au Sahel « à l’horizon de fin mai, début juin », expliquait hier la députée LREM Sereine Mauborgne, co-auteure d’un premier rapport d’information remarqué sur l’opération Barkhane.
Une protection remise en cause
Ce n’est pas la solution idéale mais c’est celle retenue par le ministère des Armées pour améliorer des VBL « dont la capacité de protection est remise en cause ». Inutile de rappeler les vulnérabilités de ce blindé léger, en partie responsables du décès de cinq militaires français les 28 décembre et 2 janvier suite à l’explosion d’engins explosifs improvisés (EEI).
« Le VBL, aujourd’hui, n’est pas remplaçable », rappelle Sereine Mauborgne, en écho direct à une réponse écrite récente du ministère des Armées. Une réponse dans laquelle il écarte toute autre solution à court terme, y compris l’achat d’un véhicule sur étagère en théorie mieux protégé.
Ne restait donc que l’option d’une refonte d’une partie du parc, un scénario qui mobilise « depuis un an et demi, deux ans, l’ensemble des acteurs du soutien et de la régénération des moyens au profit des forces, notamment la DGA, le SMITer et les régiments de matériel ».
Deux modifications ont été envisagées. Premièrement, l’installation d’un kit de surprotection extérieur « qui, évidemment, va alourdir légèrement le matériel mais la carcasse et le socle peuvent supporter ce surblindage ». Et deuxièmement, un tapis anti-blast « pour protéger plutôt les corps des soldats ».
Des 1470 VBL/VB2L en service, 100 seront modifiés et livrés d’ici à l’été. De quoi remplacer près de la moitié des VBL actuellement déployés au Sahel pour l’opération Barkhane. Les premiers exemplaires sont attendus au tournant du mois de juin.
Sans être parfaite, cette solution sera à la fois « une sécurité pour les soldats pour remplir la mission et un signe fort porté aux familles et à l’ensemble de la communauté militaire pour dire que cette opération n’est pas une opération figée mais bien qu’elle est réactive en permanence et consciente de ses limites », estime la députée.
Crédits photo : EMA
Régiments du matériel & Arquus mobilisés
L’engagement de ces travaux avait été confirmé en novembre 2020, débouchant ensuite sur un plan de charge sous la responsabilité, entre autres, des régiments de matériel. Le sujet est rapidement devenu prioritaire, reléguant d’autres missions au second plan. « On met les gens en 3×8 et on fait à la chaîne un plan de charge qui est énorme pour pouvoir projeter des véhicules plus sécurisés au profit des forces », souligne Sereine Mauborgne.
Parmi les unités a priori concernées, la 13e base de soutien du matériel. Son pôle « mobilité terrestre » de Clermont-Ferrand est en effet le site référent principal pour les opérations de régénération du VBL. Plusieurs exemplaires arborant le nouveau camouflage brun terre de France y ont été aperçus.
Concepteur du véhicule, Arquus a lui aussi été mis à profit. Il fournit non seulement la documentation technique nécessaire à ces modifications, mais a aussi récemment installé une ligne de production dédiée sur son site de Garchizy (Nièvre) sur demande de l’armée de Terre. L’idée est bien d’accélérer les cadences pour équiper le plus de VBL Mk1 possible.
L’opération est à différencier de l’ « ultimatisation » du VBL, entièrement réalisée par Arquus. Celle-ci se concentre sur les performances du véhicule, soit la motorisation, les suspensions, mais aussi sur une augmentation de la charge utile qui faciliterait l’intégration ultérieure d’un kit de surprotection.
Conçu sur les sites de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le VBL Ultima doit être livré à 730 exemplaires d’ici à 2025, pour atteindre 800 véhicules régénérés à l’horizon 2030. Comme pour d’autres opérations, il semblerait que le curseur actuel soit mis sur la protection via les kits, en priorité par rapport à l’ultimatisation.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 16 Avr 2021 - 20:05
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La Marine prend possession de sa première frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée
PAR LAURENT LAGNEAU · 16 AVRIL 2021
Deux ans après avoir été mise à flot, la frégate multimissions [FREMM] à capacité de défense aérienne renforcée [DA-R] Alsace a officiellement été livrée à la Marine nationale, lors d’une cérémonie organisée ce 16 avril à Toulon, en présence de Florence Parly, la ministre des Armées. Ce nouveau navire, construit par Naval Group, remplacera la frégate anti-aérienne [FAA] Cassard, retirée du service en mars 2019.
Si elle est la septième FREMM réceptionnée par la Marine nationale, l’Alsace est donc la première de la série à disposer de capacités renforcés dans le domaine de la défense aérienne. La seconde, la FREMM DA Lorraine, est en cours de construction à Lorient.
« Nous sommes très heureux d’être ici à Toulon pour la livraison, dans les délais malgré la crise sanitaire, de cette première frégate multimissions dotée d’une capacité de défense aérienne renforcée. Je tiens à exprimer la gratitude de Naval Group à nos clients, qui nous ont fait confiance et qui travaillent avec nous au quotidien pour construire ces frégates polyvalentes », s’est félicité Pierre-Éric Pommellet, le Pdg de Naval Group.
Les différences entre l’Alsace et les FREMM précédentes ne sautent pas aux yeux, si ce n’est qu’elle est dotée d’un mât plus fin pour réduire l’effet de masque sur l’arrière pour le radar Herakles +, plus puissant, avec une portée de 250 km. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. En effet, cette frégate dispose de moyens de communications renforcés, d’une nouvelle conduite de tir radar et électro-optique et de consoles supplémentaires au niveau du « central opérations » du système de combat SETIS, pourvu de fonctions propres à la défense aérienne.
Autre différence : l’armement. Si la FREMM DA Alsace aura les mêmes capacités de lutte anti-sous-marine et anti-navire que les six autres qui l’ont précédée, elle n’emportera pas de missiles de croisière navals [MdCN]… mais deux fois plus de missiles surface-air Aster 15 ou Aster 30 [32 au total, ndlr].
À ce propos, il n’a pas été précisé si l’Alsace pourra emporter le missile Aster Block 1NT, appelé à équiper les deux frégates de défense aérienne [FDA] de la classe Horizon. Pour celui, il faudrait qu’elle puisse disposer du radar de surveillance à longue portée SMART-S, dont était équipée la frégate Cassard.
Avant d’être officiellement mise en service, la FREMM DA Alsace devra effectuer un « déploiement longue durée » [DLD], dont l’objectif est de vérifier l’ensemble de ses capacités militaires, via des tests et des exercices planifiés par la Commission permanente des programmes et des essais [CPPE], qui relève directement du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM].
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 16 Avr 2021 - 20:20
https://twitter.com/Armee_de_lair/status/1383116138494722051 a écrit:
Très belle photo d'un rafale interceptant un MQ-9 lors d'un entrainement police du ciel
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 17 Avr 2021 - 21:31
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Northrop Grumman obtient un contrat de 80 millions d’euros pour les futurs E-2D Hawkeye français
PAR LAURENT LAGNEAU · 17 AVRIL 2021
En janvier, il fut rapporté que la France venait de signer une lettre d’offre et d’acceptation [LOA – Letter of Offer and Acceptance] en vue de se procurer trois trois avions embarqués de guet aérien E-2D Avanced Hawkeye auprès du constructeur américain Northrop Grumman.
Cette « LOA permet à l’US Navy de commencer à sous-traiter des activités avec Northrop Grumman pour la production » des trois avions, avait précisé l’industriel. Et de préciser que l’attribution du contrat était désormais prévue en 2022, avec l’objectif de livrer les appareils à la Marine nationale en 2028 au plus tard.
On ignore le prix auquel seront vendus ces trois avions. Cela étant, selon l’avis publié par la Defense Security Cooperation Agence [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains dans le cadre du dispositif des « Foreign Military Sales », il ne pourra pas excéder les 2 milliards de dollars [1,67 milliard d’euros].
Cette somme comprend, outre la livraison des avions, la fourniture de 10 turbopropulseurs Rolls Royce T-56-427A [6 installés et 4 de rechange], 3 radars à balayage mécanique et électronique AN/APY-9 pouvant détecter simultanément des cibles aériennes et navales, 4 systèmes de mesure de soutien électronique [MSE] AN/ALQ-217, 5 systèmes de communications L-16 [Liaison 16] et des dispositifs IFF [identification amis/ennemis].
Si la commande n’a pas encore été officiellement notifiée, Northrop Grumman vient cependant d’obtenir un contrat de 99 millions de dollars auprès du Pentagone, au titre de cette commande française à venir.
« Northrop Grumman Systems Corp […] se voit notifier une modification de 99.038.122 dollars à un contrat à prix fixe précédemment attribué [N0001918C1037]. Cette modification donne la possibilité de se procurer des articles sur le long terme ainsi que des services associés à l’appui de la production et de la livraison de trois avions E-2D Advanced Hawkeye pour le gouvernement français », précise le communiqué du Pentagone. Les travaux associés à ce contrat devront être achevés d’ici avril 2027.
Par rapport aux E-2C Hawkeye que met en oeuvre actuellement la Flottille 4F, l’Advanced Hawkeye offrira de nouvelles perspectives opérationnelles, avec sa capacité d’être ravitaillé en vol et gràce au radar à balayage mécanique et électronique AN/APY-9, en mesure de suivre simultanément un plus grand nombre de pistes [aériennes et navales] à 360° et sur de plus longues distances. En outre, les appareils français seront chacun équipés d’un calculateur spécifique développé par le Service industriel de l’aéronautique [SIAé], ce est présenté comme étant une garantie d’une « capacité d’évolution autonome du système ».
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 18 Avr 2021 - 21:02
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 19 Avr 2021 - 21:30
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 19 Avr 2021 - 21:51
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 25 Avr 2021 - 21:11
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La Marine nationale va se doter d’une « frégate numérique »
PAR LAURENT LAGNEAU · 25 AVRIL 2021
Il est généralement avancé que le « big data », c’est à dire la collecte massive de données ainsi que leur stockage et leur exploitation, sera le « pétrole » du XXIe siècle. Ce qui aura immanquablement des conséquences économiques dans la mesure où ce concept, avec les technologies qui lui sont liées [cloud, intelligence artificielle] permettra de stimuler la croissance et d’améliorer la productivité. Selon le cabinet Valuates Reports, le marché mondial du « big data » devrait dépasser les 500 milliards de dollars en 2016, acec un taux de croissance annuel moyen de près de 15%.
Étant donné que les armées produisent énormément de données, le big data peut avoir un intérêt opérationnel, que ce soit dans les domaines du renseignement, le développement et l’emploi de systèmes d’armes, de l’élaboration de concepts d’opération, de maintien en condition opérationnelle [MCO], etc. Ainsi, dans son plan stratégique « Mercator », la Marine nationale entend même en faire une « condition incontournable de la supériorité et de la victoire au combat. »
Seulement, pour cela, il faut collecter et emmagasiner des données qui, jusqu’alors, ne l’étaient pas. Mais ce n’est pas tout de les recueillir : encore faut-il qu’elles soient fiables ou traitées pour qu’elles puissent être exploitables.
« Le pétrole ne vaut quasi rien à l’état brut. C’est en subissant de nombreuses opérations de transport, de transformation, de stockage et de raffinage qu’il prend de la valeur et qu’il devient utile. C’est par toutes ces opérations industrielles qu’un simple liquide noir transforme le monde. Là encore, c’est exactement la même chose avec les données. Les données brutes sont indispensables mais elles sont inutiles et peu valorisées sans transformation », résume Mick Levy, dans son livre « Sortez vos données du frigo« .
Pour la Marine, transformer ces données est un défi en soi. « Lorsque nous enregistrons des données, elles doivent être annotées, c’est-à-dire qu’il faut les accompagner d’éléments de contexte : conditions météorologiques, bâtiment de surface, sous-marin ou aéronef participant à la mission, phase [appareillage, transit, exercice, ravitaillement…] durant laquelle elles ont été enregistrées », résume Laurence, chef de la division ingénierie logicielle au Centre d’expertise des programmes navals [CEPN], dans les colonnes de Cols Bleus.
Ce travail de « raffinage » a été confié au Centre de service de la donnée Marine [CSD-M], dont la mission est de constituer des bases de données annotées et contextualisées afin d’alimenter ensuite les algorithmes d’intelligence artificielle, les industriels et les opérationnels. « Doté d’un data center, le CSD-M récupérera des données ‘en vrac’ de tout niveau de confidentialité pour en faire des jeux de données cohérents, triés et structurés », explique Cols Bleus.
S’agissant de l’apport du « big data » aux opérations navales, la Marine a lancé le projet AXON@V, qui vise à connecter diverses plateformes [navires, aéronefs, commandos, etc] pour « démultiplier les effets opérationnels des forces aéromaritimes, grâce à une ‘intelligence réseaux’ et un traitement massif des données. » En un mot, il s’agit de favoriser le combat collaboratif.
Enfin, pour exploiter ses données, la Marine nationale entend se doter d’une « frégate numérique », dans le cadre du projet LILO [Laboratoire d’interopérabilité opérationnelle]. Là, il s’agit en quelque sorte de créer le « jumeau numérique » [*] d’une frégate de premier rang [FREMM, FDA ou future FDI] afin d’en tester, dans un contexte opérationnel, les systèmes d’information, d’évaluer l’interopérabilité de ces derniers entre eux ainsi qu’avec les systèmes de liaison de données tactiques et de direction de combat. Enfin, il est aussi question « d’intégrer les derniers développements des industriels et des start-ups avec lesquels travaille la Marine », précise Cols Bleus.
Cette « frégate numérique » sera dotée, à cette fin, des mêmes moyens de communication radio et satellitaires que ceux que l’on trouve à bord des frégates réelles. Et ils fonctionneront avec une latence identique à celle rencontrée en mer.
Le projet LILO se déploiera sur le site de la Direction générale de l’armement – Techniques navales [DGA/TN], à Toulon. Cette plateforme, qui sera opérationnelle d’ici la fin de cette année, occupera 800 m² répartis en 4 zones, dont « une partie accueillant les industriels, un secteur dédié à la qualification, un espace consacré aux exercices d’interopérabilité avec nos alliés, qui permettra d’acquérir un véritable retour d’expérience sur l’utilisation des systèmes d’information de l’Otan, et une zone dans laquelle le CEPN a reconstitué le système d’information d’une frégate. »
[*] Un jumeau numérique est une représentation virtuelle dynamique d’un objet, qui permet de réaliser des simulations et des analyses
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 26 Avr 2021 - 20:43
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60 ans DGA : focus sur les programmes d’armement du ministère des Armées
Mise à jour : 26/04/2021 - Auteur : La Rédaction - Direction : DICoD
La Direction générale de l’armement (DGA) fête son 60e anniversaire. L’occasion idéale pour (re)découvrir les programmes d’armement, en cours de réalisation et à venir, de l’armée de Terre, de la Marine nationale et de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Issus de programmes d’armement résultant souvent de plusieurs dizaines d’années de travail conjoint entre les armées, les industriels et la DGA, les matériels des armées se révèlent indispensables à la conduite des opérations, en opérations extérieures ou sur le territoire national.
La Direction générale de l’armement (DGA) fête son 60e anniversaire. L’occasion idéale pour (re)découvrir les programmes d’armement, en cours de réalisation et à venir, de l’armée de Terre, de la Marine nationale et de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Des matériels indispensables à la conduite des opérations
Qu’il s’agisse du désormais mythique aéronef Rafale, commun aux marins et aux aviateurs, des hélicoptères NH90 et Caïman, ou des équipements emblématiques de nos armées comme les véhicules blindés Griffon, les frégates multi-missions (FREMM) ou encore l’avion A400M Atlas, tous participent à la réussite des missions confiées à nos forces et à la protection du combattant ! Avec, désormais, la recherche par le ministère des Armées d’une mutualisation des achats et d’une rationalisation de la maintenance de ces équipements, comme en témoigne le développement de l’Hélicoptère interarmées léger (HIL) baptisé Guépard et mis en dotation dans quelques années au sein des trois armées.
Des programmes d’armement en cours de réalisation aux futurs programmes européens, découvrez tous les projets développés par la France au niveau national et dans le cadre de coopérations européennes. Des projets destinés à conférer à ces matériels terrestres, marins et aériens, des capacités renouvelées ou des performances améliorées.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 26 Avr 2021 - 20:54
jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 26 Avr 2021 - 21:03
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 27 Avr 2021 - 21:09
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Vers un essai imminent de l’arme hypersonique française V-MAX ou du missile balistique M51.3?
PAR LAURENT LAGNEAU · 27 AVRIL 2021
En juin 2020, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins [SNLE] Le Téméraire a lancé avec succès un missile balistique M51.2 depuis la pointe de Penmarc’h [Finistère]. Quatre zones ayant fait l’objet d’avertissements à la navigation avaient été préalablement définies. Les trois premières étaient celles où un étage de l’engin devait tomber à l’eau. Quant à la dernière, elle correspondait à l’impact terminal.
Or, le 27 avril, les avertissements de navigation HYDROLANT 1140-1121 et NAVAREA IV 337/21 sont entrés en vigueur pour une période de trois semaines. Et comme pour le tir du SNLE Le Téméraire, ils définissent quatre zones dans lesquelles il sera potentiellement dangereux de naviguer jusqu’au 21 mai prochain. Mais les similitudes s’arrêtent là.
En effet, selon la carte établie par le site SatTrackCam Leiden, qui a fait état de l’existence de ces deux avertissements de navigation, la première zone correspond au site de la Direction générale de l’armement [DGA] « Essais de missiles » implanté à Biscarrosse. Et si les deux suivantes semblent caractériser la trajectoire d’un missile balistique, la dernière, située au nord des Bermudes, s’en écarte nettement. Ce qui suggère qu’un engin sera libéré du missile qui sera a priori lancé.
La DGA étant très discrète sur ses intentions, deux hypothèses peuvent être avancées pour expliquer la diffusion de ces deux avertissements. La première est que la DGA Essais de missiles s’apprêterait à effectuer un test du VMA-X, la première arme hypersonique française.
En janvier 2019, la ministre des Armées, Florence Parly, avait annoncé la notification d’un contrat concernant un « démonstrateur de planeur hypersonique ». Et d’ajouter : « Beaucoup de nations s’en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : nous ne pouvons plus attendre. » Et il était question d’aller vite puisqu’un premier vol était alors attendu pour 2021.
Depuis, la DGA a attribué un contrat à ArianeGroup, qui devait alors s’appuyer sur « les recherches de l’ONERA [Office national d’études et de recherches aérospatiales] pour réaliser un prototype de planeur hypersonique à l’horizon de 2021 ». Dans les colonnes du quotidien Les Échos, le Délégué général pour l’armement, Joël Barre, avait ensuite précisé que, « envoyé par une fusée sonde, le planeur non propulsé doit rebondir sur les couches de l’atmosphère à une vitesse supérieur à Mach 5″.
En outre, M. Barre avait également expliqué que ce premier démonstrateur allait servir à évaluer les capacités d’une telle technologie. « Maîtriser la manoeuvrabilité à très grande vitesse dans des couches de la basse atmosphère exige d’inventer un nouveau système de guidage et de trouver de nouveaux matériaux résistant à la chaleur, ce qui pose d’immenses défis », fit-il valoir.
Cela étant, la seconde hypothèse est qu’il pourrait s’agir d’un essai du missile M51.3, dernière évolution du M51 dont le développement a commencé en 2014. D’une portée plus longue de plusieurs centaines de kilomètres, cet engin disposera d’un troisième étage amélioré afin de pouvoir déjouer les futures capacités en matière de défense antimissile. Pour rappel, il doit entrer en dotation au sein de la Force océanique stratégique [FOST] à partir de 2025.