Sujet: Secteur de la santé au Maroc Ven 30 Avr 2021 - 1:09
Rappel du premier message :
https://fr.hespress.com/202111-mecanisme-covax-600-000-doses-de-vaccin-attendues-la-premiere-semaine-de-mai.html a écrit:
On devrait recevoir à la fin de la semaine prochaine 600k doses dans le cadre du programme Covax
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 24 Juil 2024 - 22:38
Objectivement la vie en occident est de plus en plus difficile aussi.
Il y a moins de service publique alors que tu es ultra taxé et de plus en plus d’ailleurs.
Tes enfants n’ont pas forcément accès à une éducation de qualité (incompétence + wokisme) l’école privée est aussi hors de prix.
L’immobilier n’en parlons pas.
Les salaires en 20 ans ont stagné alors que l’inflation a rongé le pouvoir d’achat.
Bref c’est la merde PARTOUT !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 24 Juil 2024 - 23:25
Fahed64 a écrit:
Objectivement la vie en occident est de plus en plus difficile aussi.
Il y a moins de service publique alors que tu es ultra taxé et de plus en plus d’ailleurs.
Tes enfants n’ont pas forcément accès à une éducation de qualité (incompétence + wokisme) l’école privée est aussi hors de prix.
L’immobilier n’en parlons pas.
Les salaires en 20 ans ont stagné alors que l’inflation a rongé le pouvoir d’achat.
Bref c’est la merde PARTOUT !
les gens ne sont pas contient de la valeur des chiffres
France : déficit budgétaire de
144,5 milliards
d'euros
Maroc : budget général
56 milliards
d'euros , le budget 2023 dans la loi de finance , c'est juste 38% du déficit budgétaire d'un pays comme la France
grâce a l'euro et le dollars ces pays ce permettent de financer leur programme sociaux avec le déficit budgétaire, chose que les pays pauvres ne peuvent pas ce permettre
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 25 Juil 2024 - 14:10
Je rajoute également le fait que nos sympathiques médecins sont parmi ceux qui paient le moins d'impôts dans le MONDE ......
Au Maroc seuls 11% des médecins paient des impôts (chiffres de M. Lekjaa) et parmi eux, certains paient moins de 2500 dirhams pas an
Le vrai paradis pour les médecins, c'est le Maroc et non dans une quelconque banlieue pourrie d'Europe
Fahed64, F-15-EX et Anzarane aiment ce message
Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 25 Juil 2024 - 21:01
Mais que peux faire réellment l'etat face a la gronde des etudiants de medecine!!! Je ne la vois pas sacrifier toute une promotion de medecins........ils vont avoir gain de cause au final et garder les 7ans comme auparavant avec l'affaire des université de medecine privé.
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 25 Juil 2024 - 21:31
Anzarane a écrit:
Mais que peux faire réellment l'etat face a la gronde des etudiants de medecine!!! Je ne la vois pas sacrifier toute une promotion de medecins........ils vont avoir gain de cause au final et garder les 7ans comme auparavant avec l'affaire des université de medecine privé.
ils ont l'habitude de faire plier le décideur parce qu'ils ont des relais bien placés qui défendent les intérêts de leur progénitures avant autre chose
si l'état décide vraiment ils n'auront pas le choix tôt au tard de retourner aux études.
c'est impossible qu'on continuent a former pour la France et l'Allemagne. vaut mieux fermer ces universités et utiliser cet argent dans d'autres secteurs ou miser exclusivement sur la médecine militaire.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 25 Juil 2024 - 22:30
Pour information en Corée de l'Est ils empêchent carrément l’opération d’authentification des diplômes de leurs médecins pour stopper leur départ à l’étranger.
Donc on est sur un trend ou on a pas le choix que de les faire plier.
Nos besoins nationaux vont être énorme et nous ne pouvons plus nous permettre de les laisser partir.
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pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 31 Juil 2024 - 21:03
La solution du service civile mais c'est mal vu par le FMI.
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Zakaria Commandant
messages : 1163 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 16 Aoû 2024 - 14:12
https://medias24.com/
Vous pensez qu on va revivre un covid?
Je suis pas medecin, mais je note quelques similitudes avec le covid:
- un temps d’incubation long qui permet aux infectés de transmettre le virus pendant ce temps d’incubation… - un taux de mortalité faible - une nouvelle souche qu’on connait pas bien..
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 16 Aoû 2024 - 15:43
Il y a déjà des vaccins qui existent contrairement à Covid.
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What's happening with this new minister? Newly appointmented and is snobbing and not answering people in the sector...seems to be starting on a terrible note. Are they trying to sabotage this sector on purpose? At what point do we have to wait to call it what it is? Poor casting choose at best and dereliction of duties at worse
Fox-One General de Division
messages : 8026 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 4 Nov 2024 - 21:26
Does anyone have the full view/article. sounds like a strange thing; a partnership with Sanofi would have been really good here as there is yet to be any actual production being done in the Benslimane Factory since its finalization
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 14 Nov 2024 - 22:51
Un doublé pour Rabat qui se verra doter de deux grands hôpitaux, mitoyens l'un de l'autre. A la capitale, c'est une Fondation ayant pour président d'honneur le roi Mohammed VI qui s'active pour construire son établissement, dont la tour sera érigée face à celle du futur CHU Ibn Sina. L’hôpital royal devrait être l’un des plus avancés d’Afrique, promet-on. Détails inédits C'est un méga-projet qui verra le jour au pied d'un tout autre projet, de la même envergure. A la capitale du Royaume, les rbatis auront droit à un doublé : deux grands hôpitaux, l'un à côté de l'autre, à un jet de pierre. Si le premier est connu, le roi Mohammed VI ayant officiellement lancé les travaux pour la construction du CHU Ibn Sina de Rabat, avec une tour surplombant la ville de moins d'un million d'habitants, le second demeurait jusqu'à tout récemment peu connu. Il s'agit, selon les éléments à notre disposition, de l'Hôpital international Mohammed VI, tenu directement par la Fondation Mohammed VI des Sciences de la Santé (FM6SS). Organisation à but non lucratif, la fondation a officiellement pour président d'honneur le roi Mohammed VI et avait vu le jour en juillet 2023. Son écosystème, comme le présente son site internet, comprend aujourd'hui 16 structures. Les plus marquantes étant l'Université Mohammed VI des Sciences de la Santé ou encore l'Hôpital universitaire international Cheikh Khalifa de Casablanca. On compte aussi un Lycée d'excellence Mohammed VI ou encore l'Hôpital universitaire international Mohammed VI de Bouskoura. Sauf qu’à Rabat, cette fois-ci la Fondation voit plus grand : il s’agit, selon nos sources, de construire un hôpital des plus avancés d’Afrique aux normes mondiales les plus avancées. La livraison doit aussi se faire en un temps record, forçant les équipes à travailler 24h/24 : avec une durée de totale de deux ans, on ambitionne de pouvoir livrer l'essentiel en 14 mois, nous indiquent des interlocuteurs impliqués dans le projet. Le caractère urgent s’explique par la nécessité de fournir à court terme un débouché aux cohortes d’étudiants en médecine de 2ème et 3ème années de l’UM6SS, et de tous ceux de la brochette des structures de l’écosystème de la Fondation qui doivent passer en formation pratique en milieu hospitalier. Le médecin du roi pilote le chantier A cette fin, selon des sources concordantes, c'est le Pr. Lahcen Belyamani, président de la FM6SS, médecin personnel du roi Mohammed VI et directeur de la clinique du Palais royal qui pilote le chantier à la baguette. Au total, ce sont quatre bâtiments de six étages et une tour de 25 étages, mêlant enseignement et hôpital, qui doivent être construits. La tour du CHU Ibn Sina adjacente est de 33 étages... L'établissement comprendra 553 lits et 20 salles d'opérations, 15 amphithéâtres, 72 salles d'enseignement et 217 salles de travaux pratiques d'une capacité de 5 000 étudiants. Le tout construit sur une superficie de 250 000 m2. Afin de concevoir les lieux, Belyamani n'a pas eu à chercher bien loin : il s'est reposé sur un cabinet d'architecture français qui fait déjà ses preuves à Rabat. Un spécialiste des établissements hospitaliers, AIA Architectes, qui travaille déjà au niveau du futur CHU Ibn Sina de la capitale, mais aussi pour le CHU de l'Université internationale de Rabat. Un triplé pour AIA Architectes qui normalement agit de paire avec son partenaire local, le cabinet casablancais Abdelouahed Mountassir. Au chantier, AIA Architectes, cabinet français, pourra compter sur ses compatriotes de Bouygues Construction qui agissent à travers Bymaro. Selon nos informations, c'est là encore le médecin du roi qui a décidé de confier le projet en gré-à-gré à Bouygues. Le groupe français devait construire les lieux, mais aussi et surtout, fait singulier, assurer l'équipement intégral en matériel médical. Une tranche dans le projet qui tournera rapidement court, Lahcen Belyamani jugeant les offres de prix soumises par Bouygues excessives sur le catalogue à fournir en matériel médical. Le géant français du BTP n’étant pas du secteur, il n’a pas pu obtenir des prix compétitifs auprès des fournisseurs mondiaux, ni dans les délais impartis, et ce malgré la taille conséquente du marché, indiquent nos sources. Le trio Agentis-Siemens-Masterlab à la rescousse Ayant officié au sein de l'hôpital militaire de Rabat, le directeur de la clinique du Palais royal s'est dirigé naturellement vers « ses amis militaires ». Ses contacts au sein de la grande muette, notamment des médecins gradés, lui suggéreront une liste de prestataires, afin de pouvoir scinder le marché en trois lots. Un des lots revient à Masterlab. La société est réputée être très proche des militaires. Son nom avait fait polémique lors de la pandémie du Covid-19. A l'époque, nos révélations faisaient état de la passation d'un marché de 212 millions de dirhams (MDH), de gré-à-gré avec le ministère de la Santé, pour la fourniture tests Covid. Masterlab équipera à l'hôpital international Mohammed VI les laboratoires, apprend-on. Autre prestataire désigné : l'Allemand Siemens qui fournira le matériel de radiothérapie et de radiologie pour le traitement des maladies cancéreuses. Enfin, on cite également Agentis de Adil Mesfioui. Spécialisée dans le développement des soins de santé au Maroc et en Afrique subsahariennes, l'entreprise s'est faite connaître auprès des militaires pour avoir su démontrer ses capacités à accompagner les projets de construction d'hôpitaux clé-en-main en Afrique, dans des délais très courts. Actuellement, ce sont sept chantiers qui sont en cours, indiquent nos sources. Selon nos informations, Agentis, après consultation des disponibilités matérielles et logistiques, disposant de plateformes au Maroc connectées à Tanger Med pour servir le continent, la société a récupéré le lot relatif aux blocs opératoires et à la dialyse. a écrit:
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 14 Nov 2024 - 22:54
Marbio, l’usine de vaccins de Benslimane et le géant pharmaceutique français Sanofi devaient sceller « une alliance stratégique sur le long terme » à l’occasion de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Rabat. Le contrat était prévu pour être signé devant le Roi Mohammed VI et son hôte présidentiel le 28 octobre, mais s’est vu opposer le véto du nouveau ministre de la Santé. Révélations Ce 28 octobre, dans la très solennelle salle d’apparat du Palais des Hôtes Royaux de Rabat, ce sont pas moins de 22 accords qui sont signés devant le roi Mohammed VI et son invité, le président Emmanuel Macron. Le chef d’État français venait tout juste d'arriver au royaume quelques heures auparavant, ambitionnant de marquer sa visite d'État de trois jours d’une dimension économique à la hauteur des retrouvailles franco-marocaines. C’est chose faite le jour même : des partenariats de taille sont noués, entre les industriels mais aussi les différents départements ministériels des deux pays. Les énergies comme les transports dominent les accords signés ce soir-là. Sauf que, selon des sources concordantes consultées par Le Desk, un accord relatif à autre secteur tout aussi stratégique a été retiré au tout dernier moment de la pile des dossiers. Et pas n’importe lequel puisqu’il devait permettre de relancer un projet royal jusqu’à présent dans l’impasse : celui de l’usine de vaccins de Benslimane porté par l’entreprise Marbio, dont les actionnaires sont l’État marocain, les trois banques Bank of Africa, Attijariwafa bank et Banque centrale populaire, ainsi que le poids lourd de la pharma suédoise, Recipharm. D’après nos informations, il s’agissait d’apposer le paraphe sur « une alliance stratégique sur le long terme » conclue entre Marbio et le groupe pharmaceutique français Sanofi, leader mondial de l’immunologie, détenu à hauteur de 78 % par des institutionnels. L’abandon de la signature de cet accord s’est fait au tout dernier moment, apprend Le Desk. Nos sources parlent d’une « surprise de dernière minute », alors que Macron « était en chemin pour le Maroc ». « Tout a capoté au dernier moment », glisse-t-on dans le milieu. Et pour ajouter au drame : « l’usine Marbio est maintenant à jeter ! ». Un an de préparation pour un big deal avorté Pourtant, tout avait été finement préparé. Ce sont plusieurs allers-retours qui ont été effectués par des représentants de Sanofi pour accorder leurs violons avec les dirigeants de Marbio. Toutes les préparations se sont étalées, dans la plus grande discrétion, sur plus d’une année. La visite d’Emmanuel Macron devait constituer la meilleure concrétisation du partenariat qui avait déjà été validé des deux côtés. Côté marocain, Khalid Ait Taleb, encore ministre de la Santé à quelques jours de la venue de la délégation française, était partant. Il voulait faire aboutir ce projet. « On signe bientôt », avait-il confié à ses proches collaborateurs avant d’être emporté par le remaniement ministériel. Même chose pour Marc Funk qui dirige actuellement Marbio, après avoir présidé aux destinées de Recipharm. Comme rapporté précédemment, tout en conservant son siège au board de Recipharm, Funk avait délaissé la direction du groupe suédois, pour se consacrer au projet marocain de Marbio. Pour ce vétéran de l’industrie pharmaceutique, ayant fait sa carrière à la tête des laboratoires les plus en vue, il s’agissait enfin de trouver une voie de sortie pour l’usine de Marbio qui a tant souffert dès ses débuts, comme le révélait fréquemment Le Desk ces dernières années. En cause : les impostures de Samir Machhour (ou Machour), dépassées aujourd’hui mais dont les scories sèment toujours le trouble alors que Marbio, construite en fast track à coups de milliards, n’a toujours pas encore été inaugurée. « On était, ce 28 octobre, à deux doigts d’oublier toute cette histoire, et tout le monde s’apprêtait à tourner la page », se lamente un des protagonistes du deal avorté. Le projet patiemment monté avec Sanofi n’était pas qu’un simple deal commercial ou une convention de transfert de know how. Ce projet d’alliance industrielle devait, selon ses concepteurs, permettre à Marbio de pouvoir « couvrir un large spectre de vaccins », apprend-on. « Tout ce dont le Maroc a besoin et au-delà de peser sur le marché continental , en somme. Un mystérieux refus Mais il n’en sera finalement rien. La cause ? « Un niet catégorique de signer de la part du tout nouveau ministre de la Santé », assure une source diplomatique interrogée par Le Desk. Successeur de Khalid Ait Taleb au portefeuille de ministre de la Santé, le poulain du couple Akhannouch, en était à sa toute première grande décision. « Il voulait en apprendre davantage sur le protocole d’accord déjà négocié et ficelé », décrit pour nous une main impliquée dans la préparation du dossier Marbio-Sanofi. Que cache ce véto ? Aucun de nos interlocuteurs n’a de réponse. Au niveau du conseil d’administration de Marbio comme de sa direction, le mutisme l’emporte. Les banquiers présents au board connaissent pourtant bien Amine Tahraoui, lui qui a fait ses premières armes au sein de la banque d’affaires Attijari Finance Corp. « Nous savons qu’ils lui ont parlé, mais nous n’avons eu aucune explication », se résument à dire nos contacts. « Au niveau international, tout a été fait pour sortir Marbio de l’ornière, la déception est bien à peser du côté marocain qui sait que désormais nous retombons dans les incertitudes et l’inconnu qui a entouré ce projet depuis son commencement. Cela pourrait créer des problèmes de nature à mettre en péril ce projet essentiel », commente-t-on. Sur les raisons du revirement de Rabat que l’on attribue, peut-être de manière trop expéditive, au seul changement de ministre de la Santé, les théories vont bon train. Tahraoui avait-il la capacité décisionnelle de torpiller un accord inscrit sur les tablettes d’une visite d’Etat de cette envergure ? « Il s’agit là d’un d’investissement conséquent pour le Maroc qui devait donner une grande visibilité à l’usine de Benslimane », lâche-t-on. A la question de savoir si le rétropédalage a pu être acté de crainte que la souveraineté sanitaire du pays, si chèrement payée par l’investissement consenti jusque-là, puisse être bradée par un mariage avec Sanofi, nos sources n’y croient pas un instant : « Marbio était à la recherche d’un acteur mondial pour lui assurer l’approvisionnement en intrants de vaccins brevetés et aux normes de l’OMS, dont l’usine devait assurer le fill and finish. Tout cela était formalisé dans cet accord et les intérêts des deux parties étaient évidemment préservés ». « Ce serait un non-sens que d’imaginer qu’un projet sanitaire aussi vital et d’une telle portée ait pu être victime d’un calcul politique étriqué, voire d’un quelconque lobby », abonde dans le même sens, un spécialiste du sujet qui écarte l’éventualité d’une sentance prise à la hâte en simple désaveu de la volonté de Khalid Ait Taleb. Reste que Tahraoui fait partie du nouveau dispositif installé par Aziz Akhannouch pour remodeler le secteur de la santé publique et au-delà concrétiser le chantier de l’Etat social… « A moins d’un plan B, le risque réputationnel pourrait refroidir d’autres prétendants que Sanofi si celui-ci est effectivement écarté », juge-t-on. D’autant que le géant français « préparait d’autres deals en Afrique et il a consenti à prioriser le contrat marocain ». Côté français, nous savons que l’ambassadeur Christophe Lecourtier et Vincent Toussaint, le chef du service économique régional « ont beaucoup travaillé sur le dossier », au niveau politique, mais aussi en liaison avec les équipes de Sanofi en France et au Maroc. « Ils ont dit à Sanofi, venez, vous êtes les bienvenus », racontent nos sources. D’ailleurs, pour souligner que l’entente était bien shortlistée parmi les principaux accords signés le 28 octobre, un nom figurant sur la longue liste des patrons de la délégation officielle qui accompagnait le président français n’est pas passé inaperçu : celui de Thomas Triomphe, qui n’est autre que le vice-président vaccins du groupe Sanofi. Apprenant que la messe était dite, c’est sans triomphe qu’il écourtera son séjour au Maroc pour reprendre l’avion en direction de Paris… a écrit:
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romh General de Division
messages : 4185 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 15 Nov 2024 - 1:23
Hhhhhhhhhhhhhhhh, on comprend maintenant qui est derrière les attaques bien ciblé du desq contre le premier Architecte de ce projet M.Machehour hhhhhhh, le desq avait comme mission cibler celui qui faisait obstacle devant l'entreprise/état française pour pauser la main sur le projet Royal et maintenant le tour du nouveau ministre de la santé hhhhh Quand je vous dis ces salopards du desq c'est de la racaille camambere hhhh