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| Actualités Algeriennes | |
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drwatson Invité
| Sujet: Actualités Algeriennes Mar 15 Mai 2007 - 8:34 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Algérie: 1% du PIB pour la recherche de 2007 à 2011
14.05.07 | 21h11
L'Algérie va consacrer 1% de son Produit intérieur brut (PIB) à la recherche scientifique de 2007 à 2011, a annoncé lundi le Conseil des ministres dans un communiqué.
"L'enveloppe prévisionnelle" pour le développement et la promotion de la recherche cette période, est estimée à 99,973 milliards de dinars (plus d'un milliard d'euros), a précisé cette source.
La réalisation de ce programme implique la mobilisation de 30.500 chercheurs dont 4.500 permanents et 26.000 enseignants-chercheurs.
Pour assurer l'efficacité de ce programme, il est prévu de "redynamiser" le Conseil national de la recherche scientifique et technique (CNRST), de mettre en place un "organe national directeur permanent" pour veiller à l'élaboration et la mise en oeuvre des programmes nationaux de recherche, la création d'un "conseil national de l'évaluation" chargé de l'évaluation de la politique de recherche, selon ce texte http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30888377@7-50,0.html - Citation :
- Algérie/France : Sonatrach contre une union avec GDF
Honnêtement, cela ne surprend guère voire même pas du tout : la compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi.
En effet, sans faire de polémique, compte-tenu des récents propos prononcés par Nicolas Sarkozy en tant que candidat - certes pour “ameuter” quelques voix extrémistes diraient certains - mais hélas, il faudra qu'il s'y fasse, aux importantes conséquences internationales, les relations France/Algérie sont loin d'être au beau fixe. Pour rappel, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, adressée fin avril, dans laquelle le candidat UMP désormais Président avait mis en cause le traité d'amitié entre la France et l'Algérie tout en affirmant vouloir “réhabiliter” les membres de l'OAS. En réponse, la presse algérienne avait titré tout de même “Sarkozy s'attaque à l'Algérie”, tandis que le premier ministre algérien avait vivement réagi.
La presse française – à part le Monde – avait quelque peu été frileuse pour reprendre les propos de Nicolas Sarkozy envers l'Algérie avant son élection. Mais le blog finance vous avait déjà alerté de leurs très probables incidences sur les relations France/Algerie, via GDF/Sonatrach ... voire même sur les relations entre Russie et France, Poutine voyant très certainement d'un mauvais oeil que la France obtienne les faveurs de Sonatrach, chose qu'elle essaie d'obtenir depuis fort longtemps, mais – quasiment en vain pour le moment, l'amendement de la loi algérienne sur les hydrocarbures ayant mis un frein à son appétit grandissant.
Les Etats-Unis quant à eux ne devraient pas être totalement insatisfaits du refus catégorique adressé par Alger à Paris... alors que là encore la presse algérienne laisse sous entendre une possible implication des USA dans les récents attentats qui ont meurtri leur pays ... en vue peut-être notamment d'obtenir la suprématie sur son pétrole et son gaz ... et en guise de pression face au refus algérien d'implanter des bases militaires américaines et de l'Otan sur son territoire.
I – Sonatrach : pas d'alliance avec GDF
La compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi. "Nous n'avons rien reçu de concert mais cette alliance est économiquement irréalisable et politiquement incorrecte", indique le journal qui cite un haut responsable de Sonatrach ayant requis l'anonymat.
Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière. Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière.
"Nous avons signé des traités d'amitié avec beaucoup de pays, sauf avec la France qui ne veut pas. Comment peut-on réussir dans l'économie ce qu'on n'a pas pu faire dans le politique?", interroge le haut responsable de Sonatrach, dans le quotidien. Enfin, cette même source conclut qu'"une alliance avec GDF ne peut pas se faire entre une compagnie étatique comme Sonatrach et un groupe coté en Bourse comme GDF".
Le président élu Nicolas Sarkozy avait évoqué, durant la campagne, une alliance entre GDF et un producteur comme la société algérienne. Son conseiller politique, Patrick Devedjian, avait ensuite précisé qu'un tel partenariat ne pourrait se faire qu'après la fusion entre Suez et GDF.
II – Le candidat Sarkozy avait prôné une alliance Sonatrach/GDF
“Nicolas Sarkozy, privilégie un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de "sécuriser l'approvisionnement de la France" en gaz, affirmait pourtant initialement l'ancien ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian. “Un tel accord supposerait des liens capitalistiques entre le géant algérien des hydrocarbures et GDF, qui n'aurait pas besoin ainsi d'être privatisé, expliquait ainsi dans un premier temps M. Devedjian dans Le Monde. Pour rappel, le décret d'application de la privatisation du groupe gazier français, votée en novembre, n'a toujours pas été signé par Matignon.
“Nous pourrions passer un accord de coopération dans le nucléaire civil", avait expliqué M. Devedjian, à travers la fourniture par EDF et Areva de leur savoir-faire. "En contrepartie, nous pourrions avoir une relation privilégiée dans la fourniture de gaz pour sécuriser l'approvisionnement de la France et des pays européens", avait-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy avait pour sa part indiqué sur France 2 que s'il était élu à la présidence de la République, il "pourrait réfléchir (...) si Gaz de France-Suez ou Gaz de France seul (...) n'auraient pas intérêt à se tourner du côté des producteurs de gaz pour faire une grande entreprise qui produirait du gaz et le commercialiserait".
Appuyant ce scénario, M. Devedjian avait fait valoir que "l'Etat français ne peut être pieds et poings liés à une décision des actionnaires de Suez, qui ne se sont toujours pas prononcés sur la fusion avec GDF".
M. Devedjian soulignait alors qu'un tel accord permettrait de renforcer les liens entre Paris et Alger, de soutenir le développement de l'Algérie et du Maghreb pour "stabiliser l'immigration" et de "mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe", qui représente aujourd'hui un quart des approvisionnements en gaz de la France. Certes, mais il oublie de dire que Russie et Algérie sont très fortement alliés dans le domaine du gaz, et qu'Alger aurait quelques difficultés à faire concurrence à son propre partenaire, avec lequel elle envisagerait même de mettre en oeuvre un cartel gazier sur le modèle de l'OPEP.
Ainsi serait créé "un grand groupe gazier euro-africain", qui pourrait associer les Néerlandais, ajoutait M. Devedjian sans autre précision.
III – Démenti de Cirelli
Gaz de France n'a "pas pour projet" de nouer une alliance capitalistique avec un fournisseur de gaz comme le groupe algérien Sonatrach, avait déclaré en réaction son PDG, Jean-François Cirelli, lors d'une conférence de presse.
“Nous avons un principe, qui est que tout ce qui nous rapproche avec nos fournisseurs est bon", a commenté M. Cirelli, soulignant que GDF "a des relations fortes" avec ses fournisseurs Sonatrach ou Gazprom. "Mais ce n'est pas notre projet (de nouer) une alliance capitalistique avec un fournisseur", a-t-il ajouté.
Remettant les choses au clair, M. Cirelli a précisé que sa "responsabilité en tant que président de Gaz de France, était de préparer la fusion avec Suez". "Le projet de fusion a pour vocation d'accélérer le développement de Gaz de France et ne remet pas en cause la solidité de notre projet de développement", avait-t-il ajouté.
IV – L'Algérie s'estime attaquée par Sarkozy
Dans une interview au journal Le Monde publiée jeudi 3 mai, le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem a accusé le candidat de droite à la présidentielle française Nicolas Sarkozy de vouloir réhabiliter l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) qualifiée de "précurseur d'Al-Qaïda". Il est vrai que le candidat UMP devra quelque peu compléter ses connaissances sur le dossier, ayant récemment démontré avoir quelques "lacunes" sur le sujet.
Selon M. Belkhadem, Nicolas Sarkozy veut "réhabiliter l'OAS", organisation créée en 1961 qui avait tenté, notamment par le terrorisme, de s'opposer à l'indépendance de l'Algérie.
Fin avril, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, dans laquelle il affirmait sa volonté de ne pas "sombrer dans la démagogie de la repentance". M. Sarkozy souhaitait que les "victimes françaises innocentes" de la guerre d'indépendance et "tout particulièrement les victimes du 26 mars 1962" se voient reconnaître la qualité de "morts pour la France". Ce jour là, l'armée française avait tiré dans la foule lors d'une manifestation à l'appel de l'OAS à Alger, faisant une cinquantaine de tués.
Pour rappel, l'OAS, organisation politico-militaire fondée par des ultras de l'Algérie française, avait multiplié les attentats aveugles et les assassinats et tenté de tuer le général de Gaulle, alors président français.
Mais, élément encore plus important, il y a quelques jours à peine, la presse algérienne dans sa grande majorité titrait « Nicolas Sarkozy s'attaque à l'Algérie » pointant du doigt le fait que le candidat UMP veuille remettre en cause le traite d'amitié entre Paris et Alger tout en ne cachant pas son intérêt pour les ressources en hydrocarbures du sol algérien.
“Mon deuxième engagement est de construire l’amitié avec l’Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d’un traité d’amitié » avait déclaré Nicolas Sarkozy dans sa lettre adressée le 16 avril dernier à Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) [1], en réponse à la liste de revendications que le CLAN-R lui avait fait parvenir au nom d’un collectif d’associations de Rapatriés Pieds-noirs.
Pour Nicolas Sarkozy, il s’agit surtout de renforcer les relations entre la France et l’Algérie dans le domaine économique, en profitant notamment de la position d’Alger en tant que producteur de gaz et de pétrole pour assurer l’avenir énergétique de la France. Selon « Le Monde », Nicolas Sarkozy a notamment déclaré en privé : « L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable ». Pour l’historien Benjamin Stora, cette stratégie de refus d’un traité d’amitié équivaut « à une déclaration de guerre envers l’Algérie ». Pourtant, fin 2006, en visite à Alger, le candidat UMP avait promis de construire une relation amicale entre les deux pays, basée sur le respect mutuel. Il avait également annoncé des ouvertures sur la quasi-totalité des sujets qui préoccupent les Algériens, y compris ceux, sensibles, de l’immigration et les visas.
Plus récemment, le candidat Nicolas Sarkozy a surpris quelque peu, tant en Algérie comme en France, en proposant un accord entre Sonatrach et Gaz de France (GDF). Ces déclarations ont été perçues par les Algériens comme autant de signes d’amitié envers leur pays. « Ce durcissement de Nicolas Sarkozy envers l’Algérie s’explique en partie par son souhait de séduire l’électorat des rapatriés d’Algérie », estime désormais la presse algérienne. je voudrais rajouter de l'électorat d'une - certaine - partie des rapatriés d'Algérie, car tous ne sont pas extrémistes, loin de là. http://www.leblogfinance.com/2007/05/algriefrance_so.html Bonne initiative du Gouvernement Algerien
Dernière édition par le Mer 23 Mai 2007 - 20:03, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 0:57 | |
| Superbe exemple les usa, et toous ses alliés sont les petits nonosses d' israel (Rien qu'a voir la décision au dernier vote de l'ONU qui a changé apres appel d'isreal au gouvernement us, je pense que tu es au courant) pour toi la democratie a changé aux states ?? l' élection d'Obama est une preuve ??? Tu crois que les minorités la bas sont mieux loties avec l'election d' Obama ? Tu sais au moins pourquoi Obama a été elu ? pour une seule raison enfin deux, son programme economique mais ce qui a changé la balance , c'est les troupes d'envahisseurs en Irak . regardes un peu comme les milices nationalistes et racistes us ont augmentées depuis qu' Obama est président. Parlant de démocratie en algérie, regardes aussi un peu au Maroc. On est passé d'une dictature militaire à une dictature instutitionnelle. et c'est pas moi qui le dit, mais de grandes personnalités marocaines. T'es encore obligé d'avoir le cadre d'Hassan II accroché au mur chez toi, sinon tu vas droit en prison car tu es contre la monarchie ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 1:14 | |
| - sukhoi33 a écrit:
- Parlant de démocratie en algérie, regardes aussi un peu au Maroc. On est passé d'une dictature militaire à une dictature instutitionnelle. et c'est pas moi qui le dit, mais de grandes personnalités marocaines. T'es encore obligé d'avoir le cadre d'Hassan II accroché au mur chez toi, sinon tu vas droit en prison car tu es contre la monarchie ?
mais quelle connerie tu vient de dire sukhoi y´aurait-il une loi marocaine que les marocains ignorent et que vous connaissez? attention sukhoi tu devrai parler en connaissance des choses en plus on parle de l´algerie et sa guerre civile ici,pas du maroc,donc tu es avertis |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 2:28 | |
| Le débat a dérapé La démocratie est apparue à Athenes, mais seuls les hommes libres avaient droit de cité. Sachant le nombre et l'importance des esclaves dans l'économie de la cité, on ne peut que se poser des questions sur ce qu'était vraiment cette première démocratie de l'histoire humaine Mais, comme l'a si bien dit Churchill, la démocratie est un mauvais systéme, mais le meilleur qui exise jsqu'à présent. Une chose est certaine, il ne faut pas confondre démocratie et justice sociale. Les Etats-Unis sont bien une démocratie, leur systéme cohabitant toutefois depuis longtemps avec une profonde injustice sociale. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de processus démocratique. C'est une évolution. Les pays du monde sont à différentes étapes de cette évolution. Quand à l'assertion selon laquelle la démocratie n'est pas faîtes pour les Arabes, elle reléve d'un dépit comréhensible mais condamnable. Pas un peuple n'est fait ou pas pour la démocratie, mais chaque peuple est à un stade d'évolution socio-économique et culturel qui détérmine la nature de son régime. Au Maroc, monarchie institutionnelle, la stabilité de la fonction de chef d'Etat permet une lente mais sûre évolution vers la démocratie. Les différents interêts socio-économiques, et donc politiques, qui s'opposent recourent toujours, en fin de parcours, à l'arbitrage royal. La confrontation entre ces interêts peut difficilement dégénèrer au Maroc. On a beau moquer le parlement marocain, celui qui a eu l'occasion d'assister au débat du projet de loi des finances et aux intrigues des lobbys en coulisse se rend compte que cette institution n'est pas du tout une coquille vide, malgrés toutes ses tares. Ce qui donne cette impression de déficit démocratique au Maroc, c'est le désinterêt croissant apparent des Marocains pour la chose politique. Apparent, car dés qu'il est question d'un projet de loi qui touche une profession ou un secteur, c'est mobilisation, lobbying et manifs garanties Au Maroc, la mobilisation n'est plus celle des masses, mais celle des corps de profession et secteurs d'activités. L'Algérie a connu une stabilisation de sa croissance démographique plus tard que le Maroc. Or, selon l'intellectuel français Emmanuel Todd, il existe une corrélation entre la dynamique démographique et l'évolution vers la démocratie. Plus on fait d'enfants, moins la démocratie est proche. Dés que la croissance démographique se stabilise, la société évolue naturellement, même si tres lentement, vers la démocratie. C'est un processus qui n'est pas visible à l'échelle d'une vie humaine. L'Algérie va finir par évoluer aussi vers la démocratie, c'est un processus inéluctable, que leurs élites politiques le veuillent ou pas. Ce sont des tendances socio-démographiques et politico-culturelles lourdes, contre lequelles les gouvernants ont peu de prises. Seul le temps que ça va prendre reste une inconnue. | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 13:35 | |
| selon un ami qui habite Oujda: ils ont entere hier la Soeur de Boutaflika, qui réside depuis toujours à oujda | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 13:59 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 14:17 | |
| selon moul detail,selon le chauffeur de taxi ,selon lguellas dial lhemmam.... on veut quelque chose d'officiel |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 14:18 | |
| had sa3a mazala kayna her Tberguiga, sa3a khra njib lik AFP | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mar 2009 - 20:14 | |
| C'est fou, pas un jour sans des morts dans ce pays. - Citation :
- Algérie: quatre militaires tués dans une attaque contre un convoi de l'armée
Algérie: quatre militaires tués dans une attaque terroriste contre un convoi de l'armée près de Tizi Ouzou
Quatre militaires ont été tués et quatre autres blessés lundi aux environs de 15 H dans une attaque terroriste contre un convoi de l'armée sur la route reliant Tadmait à Ourzedin dans la wilaya de Tizi Ouzou, a appris TSA auprès d'une source sécuritaire locale.
Embusqués de part et d'autre de la route, les terroristes ont fait exploser deux bombes au passage du convoi militaire avant d'ouvrir le feu, tuant quatre militaires et blessant quatre autres. La riposte des militaires a fait fuir les terroristes. Les soldats blessés ont été transportés à l'hôpital de Bordj Menail. Le convoi militaire attaqué par les terroristes se dirigeait vers une caserne à Ait Ouarzedine.
La région de Tadmait connaît depuis quelques jours une recrudescence des attaques terroristes. Le 7 mars, un garde communal et une personne de passage avaient été tués dans une attaque kamikaze contre le campement de la garde communal. http://www.tsa-algerie.com/Algerie--...ste-_6374.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 12:35 | |
| Quelle bande de bras cassé, à défaut de pouvoir faire quelques chose dans le présent, ont parles du futur lointain, genre dans 15 ou 20ans - Citation :
- Une industrie automobile est possible en Algérie en 2015
Une industrie automobile en ordre de marche en Algérie est possible d’ici à 2015, c’est l’avis développé par Mokhtar Chahboub, directeur général de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI). Il s’exprimait au cours d’une table ronde consacrée à la sous-traitance organisée hier au club El Moudjahid et à laquelle ont participé le président du Conseil national consultatif (CNC) pour la promotion des PME, le représentant de Hb Technologie, une entité qui a à son actif un ensemble de projets de sous-traitance, le représentant de l’Union professionnelle des industries mécaniques. Le directeur général de la SNVI a souligné que l’Algérie est en mesure d’asseoir cette industrie, pour autant qu’elle réunisse toutes les conditions y afférentes. Cela voudrait-il dire qu’à l’heure actuelle l’environnement économique, le climat des affaires ne s’y prêtent pas ? Mokhtar Chahboub a énoncé une somme de paramètres à mettre en place avant de réfléchir à une industrie automobile. Il dira ainsi qu’il faut d’abord relever le niveau des sous-traitants, un constructeur automobile ayant besoin de «gens» performants, car n’est pas sous-traitant qui veut, devait-il dire. Plus loin, le DG de la SNVI a expliqué que, si l’on n’arrive pas à faire venir des constructeurs chez nous, c’est parce qu’il y a des «cahiers des charges contraignants». Et, c’est pourquoi ces constructeurs automobiles préfèrent aller chercher ailleurs, s’implanter là où il y a moins de bureaucratie. Mais ce n’est pas si évident que cela, notait le représentant de l’Union des industries mécaniques.
La preuve, pour s’installer en Tunisie, pour l’exemple, ces constructeurs se voient obligés de monter des projets en partenariat avec des Tunisiens en matière de pièce de rechange, rappelle le représentant de l’Union des industries mécaniques. S’agit-il là d’une difficulté faite à des constructeurs ? Ou alors d’une formule destinée à faire de l’industrie automobile une industrie intégrée ? C’est l’idée de l’intégration qui semble avoir été privilégiée dans beaucoup de pays. Une industrie intégrée, l’Algérie n’y aurait-elle pas pensé ? Une question à laquelle a essayé de répondre le patron de la SNVI dans les débats d’hier. Il a ainsi affirmé que son souhait était que la stratégie industrie, critiquée récemment par le Premier ministre, prenne en considération quelques aspects tels que la «spécificité du secteur de la mécanique, de l’automobile, l’intégration». Et qu’il faut avoir une stratégie qui permette de se positionner à l’échelle mondiale. M. Bensassi, du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME, a avancé pour sa part qu’il y a «des non-dits» dans le choix fait par Renault qui a opté pour une usine au Maroc. C’était l’année dernière. M. Bensassi a déclaré, dans un autre chapitre, qu’on ne peut pas parler de la sous-traitance sans évoquer la PMEme, qu’il faut que cette dernière ne soit pas seulement un enjeu commercial, en allusion à l’import-export.
source : La Tribune |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 13:10 | |
| Ce qui est marrant dans cette histoire de Nif automobile, c'est que ce n'est jamais la faute du gouvernement ni des industrielle algeriens. Je m'explique l'histoire de Fiat en algerie avec cle projet Fatia, Fiat a jette l'eponge. Ensuite on parle de constructeur Français,l'histoire on la connait ils sont allés voir chez nous, puis on nous sort les sud coréen avec Cevital, la aussi plus aucun signal radio. Enfin on nous annonce les chinois puis les Iraniens.....................La encore a t'on des nouvelles. Pourquoi fuient t'ils tous l'Algerie?
Y'a pas un mois dans la presse algerienne sans que l'on nous annonce la prochaine contruction d'une usine auto dans le pays............Et la on fait un bond de 15 ans. Peut être que le gouvernement c'est enfin rendu compte du retard du pays dans ce domaine et se fixe des objectif "realisable" a long terme.... Enfin RDV en 2015 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 13:17 | |
| La Fin du pétrole c'est pour 2015... Avec une économie basé à 98% sur l'or Noir, j'ai beaucoup d'inquiétude.. Ce pays va devenir encore plus pauvre que la Somalie, avec une guerre civile dévastatrice. |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 13:26 | |
| Nan quand même pas, mais si ils ne trouvent pas d'alternative intelligente au pretrole, le PIB chutera de 70 miliard de dollards en quelque année. Ils n'auront plus de devise pour importer donc se sera un KO economique. En somme si rien n'est fait, ils devront partir de zero pour faire simple. Et puis si leur Nif tient toujours debout d'ici la,j'aimerai bien voir comment ils vont demander des comptes aux hommes qui ont rien pu faire pour sortir le pays du sous developpement chronique et ce même avec l'une de ressource les plus precieuse sur cette planete. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 13:31 | |
| Fahed64 la facture alimentaire Algérienne en 2008, c'est plus de5 milliard de dollars.. - Citation :
- Commerce extérieur de l’Algérie : La facture alimentaire dépasse les 5 milliards
Chaque année elle augmente, pas une tomate ne pousse en Algérie.. Avec la fin du pétrole (en 2015), c'est la fin des haricots plus les moyens de s'acheter à manger..la famine! Et tu sais sûrement que la Famine s'accompagne souvent de guerre civile meurtrière. |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 15:18 | |
| - Phosphore a écrit:
- Fahed64 la facture alimentaire Algérienne en 2008, c'est plus de5 milliard de dollars..
- Citation :
- Commerce extérieur de l’Algérie : La facture alimentaire dépasse les 5 milliards
Chaque année elle augmente, pas une tomate ne pousse en Algérie.. Avec la fin du pétrole (en 2015), c'est la fin des haricots plus les moyens de s'acheter à manger..la famine! Et tu sais sûrement que la Famine s'accompagne souvent de guerre civile meurtrière. Chez nous elle est de 2 miliard USD sans compter la facture petroliere...... Alors fait le caclule. Un jour ils se reveillerons, le jour ou ils seront dans la même situation que nous sans rien juste avec notre tête est nos bras. La ils comprendrons vraiment le sens du mot "Economie". D'ici la nous aurons une belle longueur d'avance et ils pourront toujours courir pour nous rattraper. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 19:01 | |
| - Citation :
- Bouteflika juge Sarko "trop proche de son voisin marocain"
Paris - L'hebdomadaire satirique français "Le Canard Enchaîné" écrit dans sa dernière livraison que les relations entre Alger et Paris sont des plus tendues.
"Motif: Bouteflika, qui veut rempiler à la tête de l'Etat, a compris que "les Français", comme on dit là-bas, le jugent bon pour la retraite", estime la publication, relevant que le président algérien juge son homologue français "trop proche de son voisin marocain".
Et de souligner qu'à cause de cette détérioration des relations algéro-françaises, plusieurs gros contrats entre les deux pays restent en plan,
concernant notamment l'agroalimentaire, le gaz et la vente d'hélicoptères.
"Sarko devrait demander à Chirac, si apprécié de l'autre côté de la Méditerranée, de téléphoner à cet irascible Bouteflika", ironise l'hebdomadaire. http://www.emarrakech.info/Bouteflik...n-_a18472.html |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 23:00 | |
| C'est la double crise chez nos voisins. - Citation :
- La Sonatrach annonce les couleurs de la crise en Algérie ?
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La crise économique internationale n’a pas l’air d’épargner les investissements en Algérie. La situation paraît plus inquiétante quand la société des hydrocarbures Sonatrach, la plus grande société d’énergie en Afrique ne maintient plus ses ambitions et décide de faire profil bas.
La perspective avait été évoquée fin décembre par le PDG de Sonatrach Mohamed Meziane avant d'être démentie quelques jours plus tard par le ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil. Finalement, c'est le premier qui semble avoir raison. La société nationale des hydrocarbures a décidé de geler tous ses projets prévus dans les futures zones industrielles de Tiaret et Beni Saf en raison de la crise financière mondiale et de la baisse annoncée des revenus pétroliers de l'Algérie attendue durant les deux prochaines années, a indiqué à TSA (****************) une source proche du dossier.
Selon nos informations, Sonatrach a décidé il y a quelques jours de «mettre au placard » tous ses projets dans la pétrochimie et l'aluminium prévus dans ses deux futures zones industrielles. « Tous les projets inscrits dans l'aval pétrolier et gazier actuellement en maturation et prévus à Tiaret et Beni Saf ont été mis au placard jusqu'à nouvel ordre, en attendant de voir plus clair en qui concerne les conséquences de la crise économique mondiale», explique notre source.
Parmi les projets gelés figurent l'usine d'aluminium de Beni Saf et la raffinerie géante de pétrole de Tiaret d'une capacité de 15 millions de tonnes par an. Ces projets Sonatrach voulait les réaliser en partenariat avec des groupes arabes du Golfe : les Emiratis de Dubal-Moubadala pour l'aluminium et Delta Oil pour la raffinage. Mais la crise économique mondiale et la baisse des prix du baril ont contraint le groupe algérien à revoir ses ambitions. Cette crise fait baisser considérablement les prix du pétrole, passés de 147 dollars en août 2008 à 40 dollars actuellement. Cette baise affecte directement les revenus de Sonatrach qui, après un record en 2008 (76 milliards de dollars), doit s'attendre à des recettes compris entre 30 et 40 milliards de dollars en 2009, selon le prévisions de Chakib Khelil.
Outre la baisse des recettes pétrolières et les conséquences négatives de la crise sur le marché mondial de l'aluminium, Sonatrach était également confrontée au problème de la renégociation de sa part du capital dans l'aluminerie de Beni Saf. La répartition initiale qui était de 70% pour les Emiratis (Dubal-Moubadala) et 30% pour les Algériens (Sonatrach-Sonelgaz) n'a jamais fait l'unanimité au sommet de l'Etat. Le président Abdelaziz Bouteflika avait d'ailleurs décidé de modifier les conditions d'investissement étranger pour donner au capital national la majorité dans tous les projets d'investissement impliquant des étrangers. Les négociations entre Sonatrach et les Emiratis sur ce point ont échoué, accélérant la décision de geler le projet, ajoute notre source.
TSA | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 23:24 | |
| Regardez comme les pitoyable journaliste Algérien font diversions d leur actualité..( élection présidentielle ) Hasard du calendrier, ou pas en période d'élection de sa majesté boutef III les pitoyables journaliste ils n'arretent pas avec le sahara! Des exemples : Rabat perd la bataille de Bruxelles ( comme cet article) Rabat trafique avec Israel sur le dos du peuple Saharoui Le Polisario epingle le Maro sur les droit de l'homme Le Maghzen perd la partie face au Polisario Je vais arrêter la.. Pourtant ils ne manquent pas d'actualités nationales brûlante à traiter, c'est juste de faire diversion sur leur actualité. - Citation :
- Rabat perd la bataille de Bruxelles
Le Maroc a, durant près de quatre années, fait obstacle à la Délégation ad-hoc pour le Sahara occidental aux fins d'une enquête sur les atteintes aux droits de l'Homme et les violences que subissent les Sahraouis. Mardi dernier, la Délégation des eurodéputés a adopté son rapport. Accablant pour les forces d'occupation marocaines.
«Le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste onusienne des territoires non autonomes qui restent à décoloniser. Conformément au droit international, le statut de territoire non autonome ne cesse que par l'exercice du droit à l'autodétermination». A la lecture de cette introduction du rapport de la délégation ad-hoc du Parlement européen (PE) pour le Sahara occidental, les représentants diplomatiques marocains sont restés de marbre. Dans la salle G1 du PE, le président de la Délégation ad-hoc, Ioannis Kasoulides (Chypre), continuait le réquisitoire : «la situation des droits de l'Homme des Sahraouis est intrinsèquement liée à l'impossibilité, jusqu'à ce jour, de résoudre cette question de l'exercice de l'autodétermination du peuple sahraoui». Le représentant du Polisario auprès de l'UE, Mohamed Sidati, prenait note. L'ambassadeur algérien annotait en marge du rapport quelques observations. Les Marocains ne bougeaient toujours pas. Mardi au PE, parallèlement à la plénière de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) où la question palestinienne était le centre des débats, celle du peuple sahraoui se rappelait au souvenir des Européens. Le hasard a fait croiser le destin des deux peuples à la recherche de la liberté. Puis, tour à tour, les membres de la délégation ad-hoc se sont exprimés sur le contenu du rapport. L'eurodéputé français Hutchinson a estimé que le rapport est marqué par des opinions politiques plutôt que par un diagnostic sur la situation humanitaire du peuple sahraoui, but et objectif de la mission. Il ajoute qu'il a visité la ville de Laâyoune (occupée) mais n'est pas allé dans les camps des réfugiés de Tindouf. Terrible aveu de partialité. Juger la situation d'un peuple sans le connaître et sans lui rendre visite. En manque d'argument, il ajoute : «le rapport a été aux mains de journalistes (espagnols) avant son adoption. C'est une fuite grave, parce que l'opinion publique a considéré que telle est l'avis de la délégation parlementaire». Cela veut dire que le rapport accable l'occupant marocain et le condamne. Peut-il en être autrement pour un peuple colonisé ? En réponse au Français, les eurodéputés espagnols ont rappelé les péripéties de la délégation parlementaire. Mise en place en 2005, la délégation ad-hoc a pu visiter dès septembre 2006 les camps de réfugiés à Tindouf sous contrôle du Front Polisario, «lequel s'est montré d'une extrême disponibilité», précise le rapport. Les eurodéputés ont, après avoir été reçus par les premières autorités sahraouies, pu travailler librement : contact avec les populations et les responsables humanitaires. Ca n'a pas été le cas avec les responsables marocains qui ont opposé plusieurs refus et émis des réserves sur la composante de la délégation ad-hoc, avant d'accueillir les eurodéputés qu'en janvier 2009. Soit près de quatre ans après son installation. Les manoeuvres des Français visaient la remise en cause du rapport. Echec, le rapport a été adopté et sera très vite soumis à la Conférence des présidents des groupes parlementaires avant de servir de référence au Conseil européen. Ce qui s'est passé mardi au PE est une autre victoire du peuple sahraoui dans sa quête de liberté. Car, comme l'ont souligné les eurodéputés, «bien sûr que la question sahraouie est traitée par les Nations unies, mais l'Europe ne peut pas ne pas s'impliquer dans un conflit qui est à ses portes». Et de faire le lien avec la construction du partenariat euro-méditerranéen (UPM) - autre parallèle avec la question palestinienne - ainsi que celle de l'Union maghrébine. La question sahraouie fait désormais partie des préoccupations de l'UE qui vient de l'inscrire, officiellement, à son agenda politique. Sans donner le temps aux diplomates algériens, marocains et sahraouis de s'exprimer, le président de la Délégation a levé la séance. L'ambassadeur de l'Algérie, Halim Benattalah, a commenté : «Nous avons aidé le PE et lui avons fait confiance bien que l'objet de la mission - les droits de l'Homme au Sahara occidental - ne nous concernait pas. Nous avons facilité les choses pour les eurodéputés». Effectivement, il faut bien rappeler que c'est à la suite des graves violations des droits de l'Homme et à la répression des populations sahraouies, dans les villes occupées par le Maroc, que la PE a fini par s'impliquer directement. Le représentant du Polisario a fait la déclaration suivante : «Par cette recommandation, la Délégation du PE joint sa voix à celles déjà nombreuses, qui réclament au SG de l'Onu et surtout au Conseil de sécurité, l'extension du mandat de la Minurso au domaine des droits de l'Homme... une demande qui rejoint celle émise par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme qui, dans son rapport de mai 2006, affirme que le droit à l'autodétermination pour le peuple sahraoui doit être assuré et mis en place sans attendre». C'est le premier printemps des Sahraouis en 33 ans d'occupation . Le quotidien d'Oran |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2009 - 23:39 | |
| Tu as oublié : le Maghzen perd pied
L'UE epingle le Maroc sur les droits de l'homme. Rapport accablant des US sur les droit de l'homme au Maroc. Le maghzen dans la tourmente economique etc...
Effectivement lire cette presse poubelle est vraiment fatiguant psychiquement parlant | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 0:46 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Tu as oublié : le Maghzen perd pied
L'UE epingle le Maroc sur les droits de l'homme. Rapport accablant des US sur les droit de l'homme au Maroc. Le maghzen dans la tourmente economique etc...
Effectivement lire cette presse poubelle est vraiment fatiguant psychiquement parlant "Iza attatka maddamati min nakissin, fatilka chahadatou bianni kamilou" "Si tu entends un minable me critiquer, telle est la preuve que je suis parfait" Al Moutannabi (traduction approximative) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 1:06 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Tu as oublié : le Maghzen perd pied
L'UE epingle le Maroc sur les droits de l'homme. Rapport accablant des US sur les droit de l'homme au Maroc. Le maghzen dans la tourmente economique etc...
Effectivement lire cette presse poubelle est vraiment fatiguant psychiquement parlant ça s'appelle une thérapie de groupe c'est quand un groupe d'individu fantasme sur la même chose pour mieux vivre leur calvaire montrez un peu de compassion |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 12:13 | |
| - Citation :
- Un appel d'intellectuels algériens pour "un changement démocratique"
Alors que la campagne pour la présidentielle en Algérie s'est ouverte jeudi 19 mars, des universitaires, journalistes et médecins ont lancé un "appel au peuple algérien", "pour un changement démocratique en Algérie". Voici leur texte :
Nous, Algériennes et Algériens, signataires du présent appel, avons décidé de prendre nos responsabilités devant notre Nation et devant l’Histoire, pour en appeler à la mobilisation permanente du peuple algérien contre le pouvoir politique illégitime en place et d’œuvrer à l’instauration d’un Etat de Droit tel que défini par la déclaration historique du premier novembre 1954.
Le pouvoir actuel que nous considérons aujourd’hui plus que jamais auparavant, comme étant institutionnellement illégitime, politiquement incompétent et moralement discrédité.
Un pouvoir qui a spolié le peuple de sa légitime souveraineté et qui a détourné à son profit exclusif les richesses de la Nation.
Un pouvoir quasi régalien qui fonctionne essentiellement sur l’arbitraire, le clientélisme, le laxisme et la corruption. Il a profondément affaibli l’autorité de l’Etat dans son rôle sur l’échiquier international et il constitue une réelle menace pour notre unité et intégrité nationales.
Nous situons le présent appel, dans la continuité du Mouvement National, des principes énoncés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954 et de la plateforme de la Soummam.
Nous, Algériennes et Algériens, signataires de cet appel, exprimons haut et fort, notre profonde préoccupation devant la logique d’autodestruction et de détérioration continue, qui caractérise la situation sociopolitique, économique et morale de notre pays. Nous refusons désormais catégoriquement d’en être les complices actifs ou tacites. Nous décidons de mettre fin à notre inaction, à notre silence et à notre désengagement sous quelques formes qu’il soit (lâcheté, égoïsme, peur, …).
Cette initiative libre et indépendante, a été dictée par les données fondamentales et structurelles de notre situation commune qui se caractérise par:
• la persistance et l’aggravation de la crise de la légitimité du pouvoir depuis 1962 à ce jour, crise devenue une menace et un danger permanent pour notre nation. • la persistance de l’oligarchie à exclure le peuple du débat et de la participation politique en violant son droit constitutionnel et naturel de choisir et de construire sa propre destinée. • L’échec et la médiocrité du personnel politique officiel et l’avilissement de l'opposition factice. • le manque de perspective claire et nette pour toute la nation, • La culture du chaos et de la violence et son extension à toutes les couches sociales, le maintien de l’Etat d’urgence comme moyen de domination et d’asservissement du peuple algérien.
Notre but est:
D'œuvrer à la concrétisation des objectifs du mouvement de libération nationale, à la reconquête du droit du peuple à la souveraineté et au changement radical et pacifique du système politique.
D'œuvrer à l’instauration d'institutions solides et responsables capables d'assurer le fonctionnement démocratique de la société, de garantir la transparence du gouvernement et, l'alternance de son pouvoir, enfin de créer un Etat dont les commandes resteront entre les seules mains du peuple souverain, sans que puisse intervenir les forces occultes dans le fonctionnement de ces institutions. Les principes régissant le fonctionnement de nos institutions seront fidèles à la Constitution et aux lois votées par le législateur en accord avec nos valeurs civilisationnelles, nos cultures et nos traditions séculaires. Nos institutions seront soucieuses de consolider, par leur sain fonctionnement, le lien entre le peuple et ses vraies valeurs.
L’heure est venue pour changer ce système politique illégitime par les méthodes pacifiques et démocratiques et de rendre la souveraineté politique aux Algériennes et aux Algériens pour qu’ils choisissent librement et démocratiquement, les institutions politiques qui épousent les réalités politiques et socioculturelles de la Nation, en permettant une répartition équitable des richesses nationales, aussi bien entre les collectivités régionales et locales qu'entre les individus.
Cet appel est ouvert à l’adhésion morale et active de tous nos compatriotes qui partagent le même attachement à la patrie et aux valeurs morales et culturelles de la société algérienne dans toute sa diversité, y compris ceux qui se trouvent, de par leurs fonctions ou leurs positions dans les institutions officielles actuelles. Il est une exhortation à tous ceux qui refusent la marginalisation et l’exclusion de l’Algérienne et de l’Algérien de la vie publique. Enfin, c’est un appel à tous ceux, qui conscients de la déliquescence de la société et de la fatuité des institutions, veulent fédérer leurs efforts pour un changement décisif et salvateur de la situation de la Nation Algérienne.
Cet appel se veut enfin et surtout comme une force de propositions et d’action pour une transition pacifique vers un Etat de Droit.
Nous, Algériennes et Algériens libres, aspirons acquérir à notre idéal de résistance pacifique et de dynamique de changement, les couches les plus larges du Peuple Algérien, sans exclusion aucune.
Nous devons œuvrer au rassemblement de toutes les forces patriotiques en vue d’un changement pacifique et radical sur la base de valeurs et de principes démocratiques clairement définis, acceptés et respectés par tous et notamment:
• Les valeurs civilisationnelles de la Nation Algérienne (Islamité, Amazighité et Arabité), fondements de notre ALGERIANITE. Ces derniers sont le socle de notre unité nationale, qui ne doivent nullement être instrumentalisés ni être le monopole d’aucun parti ou tendance politique. • L'égalité de tous devant la loi. • La sacralité des droits de la personne humaine. • La souveraineté populaire : le peuple étant la seule source du pouvoir et de légitimité. • La mise en place d'institutions qui garantissent l'expression de la volonté populaire, notamment par la séparation effective des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. • Le respect et la protection des libertés individuelles et collectives. • L’alternance au pouvoir à travers le suffrage universel. • Le respect et la promotion des cultures nationales. • La promotion du mérite et de la compétence individuelle véritable. • Une distribution juste et équitable des ressources nationales.
- Spoiler:
Nos moyens de lutte contre ce pouvoir illégitime seront exclusivement politiques, pacifiques et démocratiques :
1. Par la réappropriation de nos droits inaliénables, individuels et collectifs que l’ensemble des générations qui se sont succédé depuis l’indépendance ont abandonnés pour la construction de la société nationale et d’un nouvel Etat authentiquement indépendant. Ces droits qui font partie intégrante de nos pouvoirs naturels et dont nous avons été amputés par le fait de notre ignorance, de notre lâcheté, de notre impréparation et manque d’éducation politique mais également parce que nous n’avions pas été conscients du drame qui se tramait et que nous ne possédions pas alors les moyens de résister.
2. Par la sensibilisation et la mobilisation aussi large que possible de l’opinion publique nationale et internationale sur les responsabilités des pouvoirs en place en matière d’atteintes caractérisées aux Droits de l’Homme et aux Libertés Publiques ainsi que sur tous les cas d’arbitraire, d’abus de pouvoir et de forfaitures administratives et judiciaires et par la résistance contre toutes ses dérives totalitaires.
3. Par la dénonciation d’une certaine et flagrante duplicité de l’opinion occidentale, qui refuse de faire la part entre ses intérêts à court terme et à long terme, qui proclame des valeurs universelles tout en privilégiant des intérêts étroits en soutenant des régimes illégitimes.
4. Par la diffusion continue par tous les moyens de communication, de nos idées, de nos propositions et de nos revendications pour l’avènement de la Dignité et du changement dans notre pays.
5. Par le recours à des manifestations pacifiques, à la désobéissance civile et à l’abstention massive aux élections, entre autres.
Il est donc clair que notre démarche a pour but de mettre fin à près d’un demi-siècle d’usurpation permanente de la souveraineté populaire et de rendre la dignité et la parole au Peuple Algérien, afin qu’il puisse choisir librement et démocratiquement les institutions politiques conformes à ses aspirations de liberté, de démocratie et de justice, en harmonie avec les valeurs identitaires et socioculturelles de notre Algérianité, dont l’Islam, l’amazighité et l’arabité constituent les fondements essentiels. C’est ainsi que le peuple pourra asseoir un véritable Etat de droit.
Propositions de sortie de crise
Le consensus actuel des véritables forces politiques converge vers l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante.
Cette évolution pacifique vers la légitimité doit passer par une brève période de transition qui ne devrait pas excéder deux années. Nous sommes convaincus que cette phase ne pourrait se faire sans la participation active de l’institution militaire.
Avec la collaboration républicaine de l’institution militaire, principale force actuellement organisée, qui aura pour mission d’assurer la gestion sécuritaire du pays, pendant la phase de transition, un gouvernement provisoire sera mis en place et aura pour mission, en plus de la gestion publique de l’Etat, de s’acquitter de deux tâches essentielles :
1. Réunir une conférence nationale de toutes les volontés politiques sans exclusion aucune et de personnalités intellectuelles en vue de l’établissement d’un consensus politique historique autour des valeurs et principes démocratiques énoncés plus haut.
2. Préparation des élections de l’Assemblée Nationale Constituante.
Ce gouvernement provisoire sera secondé par un Conseil des Sages constitué de personnalités issues du mouvement National, connues pour leur probité, leur intégrité, leur sagesse et leur engagement pour le salut de leur pays.
Durant cette phase, l’armée saura imposer sa mission de préservation de la quiétude publique et de l’unité nationale. Elle éprouvera, en cette occasion, sa vocation républicaine de se maintenir hors de la gestion politique du pays, et préservera sa neutralité politique jusqu’à l’échéance finale qu’est la mise en place d’institutions démocratiquement élues.
Au terme de cette phase transitoire et conformément à un protocole conclu entre l’institution militaire et les instances élues, l’armée entamera son désengagement progressif des affaires politiques, pour s’orienter définitivement vers ses obligations, exclusivement militaires, clairement définies par la nouvelle Constitution.
Nous Algériennes et Algériens, interpellés par la gravité de la situation et inquiets quant à l’avenir de la Nation, devons cesser d’assister dans l’impuissance à la dévastation de notre propre pays. Nous devons nous engager en acteurs de notre propre Histoire et nous imposer en maîtres de notre destin. L’Algérie appartient à toutes les Algériennes et à tous les Algériens sans exclusion ni exclusive.
Nous en appelons à la conscience, au cœur et à la raison de toutes et de tous, Algériennes et Algériens, intellectuels et politiques, civils et militaires, pour s’unir et œuvrer ensemble, sans exclusion aucune et dans la sérénité à la véritable réconciliation et à la résolution définitive de la grave crise politique qui ébranle notre pays.
Nous ne saurions tourner cette sombre page de notre Histoire contemporaine, sans rien oublier de ce qui a été fomenté contre la nation. Œuvrons tous ensemble à la reconstruction de notre pays et à l’édification d’une société d’ouverture et de tolérance, libérée du joug de l’injustice, de la violence et de la terreur politique.
Soyons un peuple de bâtisseurs hardis qui hissera l'Algérie dans l'ère du 21ème siècle, pour la faire accéder à un futur radieux, serein et prospère.
Tous ensemble, œuvrons à l’instauration d’un Etat Algérien souverain, démocratique et social, dans le cadre de nos principes, des valeurs intrinsèques à notre identité et des valeurs universellement admises.
Ainsi nous aurons été fidèles à la mémoire des hommes libres de novembre 54 et au texte fondateur de la révolution libératrice.
Dieu et le peuple algérien sont témoins de nos paroles et de nos actes. Algérie le 19 mars 2009
Signataires : Zineb Azouz, Universitaire. (Constantine). Djamaleddine Benchenouf, Journaliste, (Lyon).. Maâmar Boudersa, Universitaire, économiste (Constantine). Abdelkader Dehbi, Universitaire, (Alger). Abdelmalek Djoudi, Ingénieur Documentariste, (Lyon). Kamaleddine Fekhar, Médecin, Militant des Droits de l'Homme (Ghardaïa). Rachid Ghoreib, Journaliste (Canada). Ahmed Kaci, Journaliste, (Paris). Samy Khoukoum, Psychosociologue. (Paris). Madjid Laribi, Journaliste (Paris). Salah-Eddine Sidhoum, Chirurgien. (Alger). Ahmed Si Mozrag, Avocat, (Burkina Faso). Brahim Younessi, Politologue, (Paris). Ziani-Cherif Rachid, Médecin (Sidi Bel Abbés). Mohamed Larbi Zitout, Ex-diplomate. (Londres).
NOUVELOBS.COM | 19.03.2009 _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 12:43 | |
| Stéphanie Plasse une très très grande journaliste Française, interview un très grand journaliste et écrivain Algérien Sa majesté boutef III et les généraux, menace les vrais journalistes Algérien .. Misère, chute du prix du baril de pétrole.. A la fin de l'interview cet grand homme ( partie en gras) fait comprendre que les Algériens vont réagir, bravo c'est un appel aux armes pour moi - Citation :
- Mohamed Benchicou : la présidentielle en Algérie est une « farce cynique »
Entretien avec le journaliste et écrivain algérien
Le coup d’envoi de la campagne présidentielle a été lancé, jeudi, en Algérie. Les élections prévues le 9 avril prochain risquent d’être sans surprise. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a modifié la Constitution en novembre dernier pour briguer un troisième mandat, est quasiment certain de remporter la mise. Interviewé par Afrik.com, Mohamed Benchicou, le journaliste et écrivain algérien, décrypte ces présidentielles à venir qu’il considère comme « une farce cynique ».
Cinq candidats essaieront de s’opposer, le 9 avril prochain, au président Abdelaziz Bouteflika, qui a été réélu en 2004 avec 85% des voix, mais avec un taux d’abstention record de 65%. Les Algériens boudent les urnes depuis quelques années pour exprimer, selon Mohamed Benchicou, leur mécontentement face au pouvoir.
Afrik.com : Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est donné gagnant aux prochaines élections. Les présidentielles semblent être courues d’avance. Dans ces conditions, un taux d’abstention record est-il à craindre ? Mohamed Benchicou : Il n’y a pas d’élections. Il n’y a qu’un régime désavoué, vieilli et corrompu qui se reconduit par une farce cynique. Les élections font partie de la supercherie démocratique : créer l’illusion du pluralisme. Le régime algérien a bien saisi que, dans un monde où la démocratie et les élections étaient devenues la seule source de légitimité reconnue, il faut organiser des « élections » mais qui n’assureront aucune alternance ! Alors il fait semblant de « solliciter » du « peuple » le renouvellement périodique de son mandat perpétuel. Le peuple a compris que les élections n’étaient qu’une illusion de pluralisme politique, de démocratie. Dans ce pays, il n’a pas eu d’alternance politique depuis 1964. Les Algériens savent que ces élections ne sont là que pour légitimer le pouvoir en place. Elles visent à conforter la position Abdelaziz Bouteflika. C’est pour ces raisons que la population ne vote pas depuis plus de cinq ans. A quoi bon se déplacer pour voter alors que le président est sûr d’être reconduit pour un troisième mandat ?
Afrik.com : Les Algériens se sont-ils résignés ? Mohamed Benchicou : Vous savez, il y a vraiment un divorce qui s’est opéré entre le régime et la société. Cette rupture est très inquiétante. Elle est liée à Bouteflika qui ne cesse d’accentuer la corruption, la mal gouvernance et étouffe les forces démocratiques. Le régime est obsédé par le taux d’abstention, car il sait que la population est en train de lui tourner le dos. Le fait de s’abstenir est une manière de s’opposer, donc de s’exprimer.
Afrik.com : Les candidats de l’opposition peuvent-ils déstabiliser le régime actuel ? Mohamed Benchicou : L’opposition est désavouée. Les opposants n’accompagnent jamais un mouvement social. Ils ne sortent pas de leurs bunkers. Ils font partie du décor d’une démocratie travestie, une « démocratie sans représentation » avec ses partis sans militants et ses initiés bien rémunérés qui se font passer pour les opposants les plus bruyants au régime. Pendant cinq ans, Louisa Hanoune était absente et maintenant elle revient pour les présidentielles. La candidate trotskiste du Parti des travailleurs est nécessaire à la crédibilité de ce régime autoritaire, car c’est la seule qu’on connaisse (c’est la deuxième fois qu’elle se présente aux élection présidentielles, ndlr) ! Tous les autres candidats sont inconnus. Ceux qui s’étaient représentés en 2004 se sont réfugiés dans le silence. Ou sont-ils d’ailleurs passés ? Je me le demande. L’opposition n’a jamais accompagné la société algérienne, elle profite juste des luttes populaires pour négocier avec le régime. Par exemple, le RCD (le Parti du Rassemblement démocratique populaire) a négocié avec le régime en 1999 alors qu’il avait boycotté les présidentielles. L’opposition ne déstabilise pas le pouvoir, elle participe à le légitimer.
Afrik.com : Selon vous, l’opposition n’existe pas ? Mohamed Benchicou : On ne peut pas avoir de vrai candidat issu de l’opposition. Quand on ne peut pas s’adresser à la population, que les manifestations sont interdites, comment peut-on s’exprimer ? C’est impossible. De plus, les élections sont truquées, les cénacles inventent des chiffres, c’est malheureux, mais c’est comme ça. Je suis allé voir à Alger ma famille, mes amis, personne n’a parlé de ces élections. Là-bas, c’est un non-événement.
Afrik.com : La présence des observateurs internationaux lors des prochaines élections ne vont pas réduire les risques des fraudes électorales dont vous parlez ? Mohamed Benchicou : Qui peut contrôler une farce ? La présence des observateurs internationaux est une scène nécessaire à la parodie électorale. D’ailleurs, j’ai appris que certains n’allaient pas venir pour les prochaines élections. Ça ne m’étonne pas, les observateurs ne font que contrôler quelques bureaux de vote et valider l’honorabilité du pouvoir en place. Pour que cela soit valable, il faudrait qu’ils se rendent dans les milliers de bureaux de vote qui existent en Algérie et interrogent les 20 millions de votants.
Afrik.com : Si Abdelaziz Bouteflika est réélu le 9 avril prochain, la situation en Algérie changera-t-elle ? Mohamed Benchicou : Le régime sait qu’il est de plus en plus désavoué par la population. La modification de la Constitution en novembre dernier qui lui permettait de briguer un troisième mandat a marqué les Algériens. Abdelaziz Bouteflika est dans rapport d’affrontement avec la société, il va par conséquent accentuer la répression. Il a d’ailleurs déjà commencé avec le directeur du quotidien algérien El Watan qui vient de recevoir 14 convocations de la part de la police. C’est un message lancé à la presse afin d’interdire les propos contradictoires. Une correspondante du quotidien français Le Monde s’est vu récemment refusé une accréditation pour couvrir la campagne électorale. Tout cela s’inscrit dans le nouveau profil totalitaire que s’apprête à prendre le pouvoir algérien durant ce troisième mandat de Bouteflika.
Afrik.com : Pensez-vous que les Algériens réagiront face à cette répression que vous jugez inévitable ? Mohamed Benchicou : Les Algériens ne vont pas accepter cela. Ils vont s’exprimer au sein des partis, mais ils vont emprunter d’autres canaux. Maintenant, je ne peux pas vous dire comment cela va se passer, je ne suis pas médium. Il y a néanmoins un élément nouveau qui mérite d’être souligné : la chute du prix du pétrole. Avec cela, le pouvoir ne va plus être en mesure de financer un modus vivendi. Il faut s’attendre à ce que le peuple algérien réagisse. http://www.afrik.com/article16453.html |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 18:56 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 20:04 | |
| L'article date de 2009!! Pendant que les généraux et sa majesté Boutéef le nain III financent le des république fictive, ou armes des terroristes à nos frontières..des milliers d'enfants Algériens vivent dans des décharges comme en Somalie.. - Citation :
- Des centaines d’enfants dans la plus grande décharge d’Algérie
18 Mars 2009
Un syndrome. Une plaie vive. Une blessure béante. Une gangrène. Un abcès. C’est toute une panoplie de termes savants que la littérature médicale a fourni aux responsables de la wilaya d’Alger et du gouvernement pour résumer toute la « splendeur maléfique » que la décharge de Oued Smar a longtemps symbolisée dans l’imaginaire collectif.
Véritable théâtre d’ombres dans la ville Blanche, la grande décharge publique de Oued Smar inquiète, menace, terrifie, mais fascine également. Et pour cause, sur cette « montagne fumante » qui s’élève sur une superficie de 40 hectares, un flot ininterrompu de camions vient quotidiennement y déverser des déchets de toutes sortes : restes inutilisables d’entreprises, ordures ménagères et même des déchets d’hôpitaux. Tout ce qu’Alger rejette, Oued Smar l’avale, l’ingurgite et l’enterre dans ses profondes entrailles. « Que serait Alger sans la décharge de Oued Smar ? » nous lancent d’emblée à la figure des agents de l’entreprise Netcom qui nous ont accueilli et accompagné, par mesure de sécurité, précisons-le, sitôt arrivé sur place. Certains de ces braves ouvriers travaillent dans cette décharge depuis plus de 20 ans. « Une cité qui croule sous les ordures », nous répondent-ils tous d’une seule voix. Une voix marquée par des éreintements surannés. Car leur labeur fut rarement suspendu tout au long de leurs longues années passées dans la plus grande décharge de l’Algérie où chaque jour près de 700 camions d’ordures rentrent et sortent orchestrant ainsi un impressionnant mouvement de valse. Le travail n’en finit jamais. Jour et nuit, près de 3.000 tonnes doivent être déversés dans d’énormes « casiers » aménagés sur cette aire où quelquefois on découvre même des cadavres humains dans les sacs à poubelle !
Un royaume infernal qui ne dit pas son nom
Mais, ici, loin des rues grouillantes de gamins, joueurs de football et aussi de vendeurs de tout et de n’importe quoi, des centaines d’enfants travaillent jour et nuit à ramasser des bouts de plastique et de carton déversés par d’incessants ballets de camions poubelles, au milieu d’une atmosphère hostile et putride où ils risquent à tout moment de se faire ensevelir par ces mêmes camions ou même de se noyer dans d’infâmes marécages.
En effet, entre 1 000 et 3 000 personnes recherchent, chaque jour, leur pitance sur la décharge publique d’Oued Smar, gigantesque amas de tonnes d’ordures où les monticules de déchets atteignent aujourd’hui une hauteur de 62 mètres ! Plus de 250 personnes y vivent carrément dans des dizaines de baraques de fortune plantées en contrebas des collines de détritus. Dans ces maisonnettes, les chiffonniers, qui ne connaissent que le spectacle des ordures, travaillent, mangent, dorment et se lavent au milieu de ces déchets. Certains d’entre eux n’ont probablement jamais connu d’autres paysages que cette décharge et cette effervescence d’hommes et d’enfants se disputant un morceau de plastique ou de métal à recycler. Toutefois, ce sont les mineurs et les adolescents qui sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus jeunes, à élire domicile à la décharge publique d’Oued Smar.
Celle-ci est devenue leur lieu de travail. Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton en forme d’un crochet, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille ou du moindre matériau de valeur. Puis, ils revendent leur récolte pour une bouchée de pain à ces camionneurs qui sillonnent à longueur de journées les allées boueuses de ce royaume infernal qui ne dit pas son nom. Et même en été, cette période de grande chaleur, où les immondices cuisent sous le soleil et où il se dégage du site des odeurs pestilentielles qui collent à leur peau allant même jusqu’à mettre en péril leur vie, ces enfants chiffonniers ne connaissent pas de répit. A les entendre, les émanations suffocantes qui se dégagent de la décharge ne les dérangent plus.
Plus rien n’effraie ces chérubins. Pas même la chaleur étouffante, l’odeur irrespirable, les mouches qui se comptent par millions. Ils sont plusieurs centaines d’enfants à n’éprouver plus aucune peine à marcher en tongs dans ce bourbier innommable. Telles des roses étincelantes en ces lieux maudits par la providence, les petits chiffonniers d’Oued Smar défient une injustice criante, une misère innommable, une détresse absolue, en affichant un sourire radieux ! Mais, gare aux illusions fallacieuses, car le vécu de ces bambins est tout sauf une note de joie. En réalité, ces enfants, qui donnent l’impression d’être immunisés contre toutes les agressions externes, ne sont guère à l’abri des différentes maladies ou d’une fatale contamination.
En triant quotidiennement les déchets, ces enfants risquent à tout moment d’être piqués par des seringues contaminées. Et même la ferraille rouillée qu’ils manipulent à longueur de journée est un danger permanent qui guette ces gamins. En vérité, tels les gardiens de phare des nuits désolées, les enfants de la décharge de Oued Smar sont conscients que même le soleil, qu’il se couche ou qu’il se lève, qu’il brille ou qu’il se noie dans les nuages, ne sera jamais de leur côté. « Qu’allais-je faire ? Devenir brigand ou terroriste ? Non, j’ai choisi de vivre sans voler »
Les mains tailladées, le corps frêle, l’allure débonnaire et le front luisant de sueur malgré la fraîcheur de la journée, Youssef, 16 ans, se bat contre son sac plein à craquer. Il s’échine coûte que coûte à porter sur son dos et ses épaules d’enfant plus de 50 kilos de déchets ménagers. « Le travail est dur ici. Je dois chaque jour transporter des sacs entiers jusqu’à l’autoroute d’à côté pour les revendre ensuite à des récupérateurs privés. Depuis deux ans, c’est comme cela que je gagne ma vie », confie le jeune garçon, le visage tracé par des saillies noires, obscurci par des yeux sanguinolents, et éclairé par des lèvres vermeilles.
Youssef fouine chaque jour comme une fourmi dans les dunes d’immondices, avec ses gracieuses mains entachées de saletés et marquées par l’usure de son métier. Dans le sillage de son innocence, il creuse à la recherche de matières récupérables, métaux, caoutchouc, cartons et verre. Lui, comme des centaines d’autres enfants, ses compagnons d’infortune, dont l’âge varie entre 8 ans et 17 ans, vivent à longueur de journée dans la décharge d’Oued Smar. « Je vis avec mes deux frères qui travaillent ici depuis plusieurs années. Ce sont eux qui m’ont aidé à venir ici. Même mes nuits je les passe ici. Les ordures, il m’arrive même de les consommer pour survivre », témoigne-t-il sans aucune émotion car Youssef préfère s’armer d’un sourire moqueur. Sa précarité et sa déchéance ont vidé son corps de ses larmes. Sa misérable condition a même chassé le chagrin et la tristesse de son âme. En tout cas, depuis qu’il vit et travaille à la décharge d’Oued Smar, il ne se pose plus de questions. Chaque matin, après que les camions de Netcom, des entreprises nationales ou privées, ont déchargé les bennes à ordures, il envahit les « casiers » et les passe au crible pour récupérer tout objet qu’il peut revendre. Comment Youssef a-t-il atterri dans cet enfer ? Lui-même n’arrive pas à l’expliquer ! Originaire d’Aïn Boussif, à Médéa, Youssef a vu d’abord ses rêves s’émietter après son exclusion de l’école. « A Aïn Boussif, je ne pouvais plus rien faire. J’ai tout fait pour m’inscrire dans un institut de formation professionnelle. Mais, je vous jure qu’on m’en a refusé l’accès. Soi-disant, je n’avais pas un bon niveau ! Moi, je crois plutôt que c’est parce que je n’ai pas de piston. Et après, j’ai cherché tous les boulots imaginables. Tout le monde m’a dit « niet ». Qu’allais-je faire alors ? Devenir brigand ou terroriste ? Non, j’ai choisi de vivre sans voler », raconte-t-il avec un sourire presque triomphal.
Est-il sous la coupe d’un baron ? Travaille-t-il pour le compte d’un réseau de récupération ? Il assure que non. Digne dans son regard, fier dans sa démarche, le jeune garçon ne ramasse que des bouteilles en verre de différentes tailles, mais ce qui l’intéresse surtout, ce sont les petits flacons. Par jour, il peut vendre un sac ou deux pour en gagner à peine 400 à 500 DA. Pendant les jours bénis, il peut gagner jusqu’à 700 DA. Mais, aujourd’hui, ce n’est plus comme avant. La crise économique est passée par là et même les chiffonniers d’Oued Smar subissent ses fâcheuses conséquences. « Il y a de moins en moins de privés qui viennent acheter nos récoltes. Ils exportent de moins en moins de déchets vers l’Europe.
Là-bas, ils sont touchés de plein fouet par la crise. C’est pour cela qu’ils ont ralenti leurs importations de déchets ferreux et non ferreux », explique Rachid, 46 ans, l’un des plus anciens chiffonniers de Oued Smar. Lui aussi vit dans une baraque plantée au milieu de la décharge. Ses enfants vivent avec lui. Ils exercent aussi son activité. « Nous sommes des gens pauvres. Nous sommes des victimes de la décennie noire. Dans les colonnes de vos journaux, vous dites que nous sommes une mafia. Un réseau de bandits. C’est entièrement faux. C’est un tissu de mensonges. Ici, la plupart des chiffonniers sont originaires de Djelfa et de Médéa. Un seul dénominateur commun nous réunit : nous n’avons même pas de quoi vivre. Avec quoi je peux subvenir aux besoins de ma famille ? Si je m’étais enrichi grâce à ce métier, vous croyez que je vivrais toujours dans cette décharge ? Vous autres, vous nous traitez comme des sauvages. Mais sommes-nous des sauvages ? Ces enfants, quel est leur tort pour se retrouver au milieu de ces ordures ? » nous assaillit-il de ces questions lancinantes.
« Pour moi, cette décharge est un véritable paradis »
En nous emmenant, sur des chemins escarpés, jusqu’à sa « baraque », aux murs constitués de métal récupéré, d’anciens bidons et autres boîtes de conserve, Rachid nous présente à une bande d’adolescents éparpillés au milieu des immondices. Petite taille, le teint sombre, Ahmed, 16 ans, nous apostrophe : « Malgré notre jeune âge, je peux vous assurer que nous ne sommes pas ici pour rechercher des jouets et nous amuser. Alors, laissez-nous travailler et ne nous prenez surtout pas en photo », maugrée-t-il. La colère fourmille tellement dans son cœur qu’elle éclate sur son visage. « Dites à vos citoyens que nous ne sommes pas des animaux ou des brutes. Nous nous ne droguons pas ; nous n’agressons pas ; nous ne faisons aucun trafic et nous ne tuons personne. Ici, nous gagnons notre vie à la sueur de notre front. Et puis, sachez que, dans vos ordures, je trouve souvent des bébés morts, des restes de corps humains. Alors, qui est le sauvage ? Celui qui nettoie les ordures ou celui qui jette dans ces poubelles des fœtus et des bébés ? » s’écrie-t-il encore, les yeux bouillonnants de rage. Fort heureusement, par le dialogue, nous avons pu le ramener à la raison. En retrouvant son calme, il nous livre son vécu déchirant qui s’en va en lambeaux. « Mon père est mort. Ma mère est très malade. D’où je viens, c’est le ‘’kiffar’’. Il n’y a rien, absolument rien. Mon grand frère et moi, on cravache dur ici pour rassembler la somme d’argent dont ma mère a besoin pour subir son opération. Pour ce faire, quelquefois je renonce même à manger. Vous allez me demander si j’ai cherché du travail ailleurs ? Je vous jure que j’ai travaillé dans les chantiers et dans les champs. Mais, à maintes reprises, on a tenté de me violer. Une fois, on a même failli me kidnapper pour m’enlever des organes. Ici, je me sens en sécurité. Je vis parmi les miens. Des gens de mon bled. Nous sommes tous solidaires. Croyez-moi, dehors je connais des enfants qui se prostituent pour survivre. Wallah, pour moi cette décharge, par rapport tout à ce que j’ai vu et vécu à l’extérieur, est un véritable paradis », témoigne-t-il sans ambages avant de s’éclipser derrière les dunes de déchets en se débattant avec ses deux sacs remplis de jerricanes et de bouteilles PET.
Les lumières distillées par le soleil gravent sa silhouette sur un horizon de souffrance. Cigarette humide collée aux lèvres, Hmida s’affale sur le sol et cherche scrupuleusement un petit coin d’ombre pour se reposer un peu. A 14 ans, Hmida vient de transporter depuis la matinée jusqu’à la mi-journée une vingtaine de sacs de déchets. Sa routine consiste à porter sur son dos et tenir sur ses épaules plusieurs quintaux d’ordures par jour. Sa nuit, il l’écume sous sa tente de fortune isolée des restes de la décharge à l’aide de tissus rapiécés. Malgré son jeune âge, il dit qu’il a toujours travaillé à son compte même s’il reverse un peu de son argent à ses cousins qui le protègent contre de potentiels agresseurs. Figure angélique, un sourire ravissant et une voix douce, Hmida fut naguère un cultivateur de rêve. « Je rêvais de devenir médecin car dans mon douar à Djelfa, il n’y avait aucun médecin. Plus tard, je rêvais de devenir pilote d’avion. Mais des rêves, aujourd’hui je n’en ai plus car ma vie est un cauchemar », confie-t-il, les larmes aux yeux. Son innocence se consume de jour en jour pour laisser la place à l’errance. Et toujours cette question qui vient chaque nuit hanter l’esprit de Youssef le martial, d’Ahmed le révolté et de Hmida le tourmenté : pourquoi le destin nous a-t-il infligés cette vie ? Devant le feu qu’ils allument durant toutes les nuits pour se réchauffer et se protéger contre le froid glacial, ils pensent à leur passé, à leurs illusions ou à leurs désillusions, à leurs espoirs, à leurs proches et aux autres qui les regardent avec beaucoup de mépris. Pensent-ils à l’avenir ? Non, jamais car les horizons bouchés que leur oppose la décharge de Oued Smar leur ôtent toutes les facultés intellectuelles. Mais est-ce possible de penser à soi dans une si misérable condition ? Aujourd’hui encore, aucune association caritative n’a rendu visite aux enfants chiffonniers. Les autorités publiques n’ont jamais envisagé de construire un foyer d’accueil au profit des enfants de la décharge de Oued Smar qui seraient, selon la Gendarmerie nationale, au moins 600. En revanche, selon les chiffonniers, leur nombre est nettement plus important car, pendant les vacances scolaires, des enfants viennent à la décharge pour gagner leur croûte. Aucune « mission médicale » n’a été dépêchée à la décharge pour s’enquérir de l’état de santé de ces enfants, exposés à toutes les infections et maladies possibles et imaginables. Ne sont-ils pas des Algériens comme les autres ? Marginalisées, exclues, méprisées et oubliées de tous, ces petites ombres d’Oued Smar sont les larmes de l’innocence d’une enfance meurtrie, bafouée et piétinée par une société aveugle. Enfin, une chose est sûre, si chacun mettait du bois au feu, au lieu de pleurnicher sur des cendres, notre Algérie se porterait certainement beaucoup mieux… http://fr.allafrica.com/stories/200903180498.html |
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