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| Actualités Algeriennes | |
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drwatson Invité
| Sujet: Actualités Algeriennes Mar 15 Mai 2007 - 6:34 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Algérie: 1% du PIB pour la recherche de 2007 à 2011
14.05.07 | 21h11
L'Algérie va consacrer 1% de son Produit intérieur brut (PIB) à la recherche scientifique de 2007 à 2011, a annoncé lundi le Conseil des ministres dans un communiqué.
"L'enveloppe prévisionnelle" pour le développement et la promotion de la recherche cette période, est estimée à 99,973 milliards de dinars (plus d'un milliard d'euros), a précisé cette source.
La réalisation de ce programme implique la mobilisation de 30.500 chercheurs dont 4.500 permanents et 26.000 enseignants-chercheurs.
Pour assurer l'efficacité de ce programme, il est prévu de "redynamiser" le Conseil national de la recherche scientifique et technique (CNRST), de mettre en place un "organe national directeur permanent" pour veiller à l'élaboration et la mise en oeuvre des programmes nationaux de recherche, la création d'un "conseil national de l'évaluation" chargé de l'évaluation de la politique de recherche, selon ce texte http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30888377@7-50,0.html - Citation :
- Algérie/France : Sonatrach contre une union avec GDF
Honnêtement, cela ne surprend guère voire même pas du tout : la compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi.
En effet, sans faire de polémique, compte-tenu des récents propos prononcés par Nicolas Sarkozy en tant que candidat - certes pour “ameuter” quelques voix extrémistes diraient certains - mais hélas, il faudra qu'il s'y fasse, aux importantes conséquences internationales, les relations France/Algérie sont loin d'être au beau fixe. Pour rappel, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, adressée fin avril, dans laquelle le candidat UMP désormais Président avait mis en cause le traité d'amitié entre la France et l'Algérie tout en affirmant vouloir “réhabiliter” les membres de l'OAS. En réponse, la presse algérienne avait titré tout de même “Sarkozy s'attaque à l'Algérie”, tandis que le premier ministre algérien avait vivement réagi.
La presse française – à part le Monde – avait quelque peu été frileuse pour reprendre les propos de Nicolas Sarkozy envers l'Algérie avant son élection. Mais le blog finance vous avait déjà alerté de leurs très probables incidences sur les relations France/Algerie, via GDF/Sonatrach ... voire même sur les relations entre Russie et France, Poutine voyant très certainement d'un mauvais oeil que la France obtienne les faveurs de Sonatrach, chose qu'elle essaie d'obtenir depuis fort longtemps, mais – quasiment en vain pour le moment, l'amendement de la loi algérienne sur les hydrocarbures ayant mis un frein à son appétit grandissant.
Les Etats-Unis quant à eux ne devraient pas être totalement insatisfaits du refus catégorique adressé par Alger à Paris... alors que là encore la presse algérienne laisse sous entendre une possible implication des USA dans les récents attentats qui ont meurtri leur pays ... en vue peut-être notamment d'obtenir la suprématie sur son pétrole et son gaz ... et en guise de pression face au refus algérien d'implanter des bases militaires américaines et de l'Otan sur son territoire.
I – Sonatrach : pas d'alliance avec GDF
La compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi. "Nous n'avons rien reçu de concert mais cette alliance est économiquement irréalisable et politiquement incorrecte", indique le journal qui cite un haut responsable de Sonatrach ayant requis l'anonymat.
Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière. Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière.
"Nous avons signé des traités d'amitié avec beaucoup de pays, sauf avec la France qui ne veut pas. Comment peut-on réussir dans l'économie ce qu'on n'a pas pu faire dans le politique?", interroge le haut responsable de Sonatrach, dans le quotidien. Enfin, cette même source conclut qu'"une alliance avec GDF ne peut pas se faire entre une compagnie étatique comme Sonatrach et un groupe coté en Bourse comme GDF".
Le président élu Nicolas Sarkozy avait évoqué, durant la campagne, une alliance entre GDF et un producteur comme la société algérienne. Son conseiller politique, Patrick Devedjian, avait ensuite précisé qu'un tel partenariat ne pourrait se faire qu'après la fusion entre Suez et GDF.
II – Le candidat Sarkozy avait prôné une alliance Sonatrach/GDF
“Nicolas Sarkozy, privilégie un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de "sécuriser l'approvisionnement de la France" en gaz, affirmait pourtant initialement l'ancien ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian. “Un tel accord supposerait des liens capitalistiques entre le géant algérien des hydrocarbures et GDF, qui n'aurait pas besoin ainsi d'être privatisé, expliquait ainsi dans un premier temps M. Devedjian dans Le Monde. Pour rappel, le décret d'application de la privatisation du groupe gazier français, votée en novembre, n'a toujours pas été signé par Matignon.
“Nous pourrions passer un accord de coopération dans le nucléaire civil", avait expliqué M. Devedjian, à travers la fourniture par EDF et Areva de leur savoir-faire. "En contrepartie, nous pourrions avoir une relation privilégiée dans la fourniture de gaz pour sécuriser l'approvisionnement de la France et des pays européens", avait-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy avait pour sa part indiqué sur France 2 que s'il était élu à la présidence de la République, il "pourrait réfléchir (...) si Gaz de France-Suez ou Gaz de France seul (...) n'auraient pas intérêt à se tourner du côté des producteurs de gaz pour faire une grande entreprise qui produirait du gaz et le commercialiserait".
Appuyant ce scénario, M. Devedjian avait fait valoir que "l'Etat français ne peut être pieds et poings liés à une décision des actionnaires de Suez, qui ne se sont toujours pas prononcés sur la fusion avec GDF".
M. Devedjian soulignait alors qu'un tel accord permettrait de renforcer les liens entre Paris et Alger, de soutenir le développement de l'Algérie et du Maghreb pour "stabiliser l'immigration" et de "mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe", qui représente aujourd'hui un quart des approvisionnements en gaz de la France. Certes, mais il oublie de dire que Russie et Algérie sont très fortement alliés dans le domaine du gaz, et qu'Alger aurait quelques difficultés à faire concurrence à son propre partenaire, avec lequel elle envisagerait même de mettre en oeuvre un cartel gazier sur le modèle de l'OPEP.
Ainsi serait créé "un grand groupe gazier euro-africain", qui pourrait associer les Néerlandais, ajoutait M. Devedjian sans autre précision.
III – Démenti de Cirelli
Gaz de France n'a "pas pour projet" de nouer une alliance capitalistique avec un fournisseur de gaz comme le groupe algérien Sonatrach, avait déclaré en réaction son PDG, Jean-François Cirelli, lors d'une conférence de presse.
“Nous avons un principe, qui est que tout ce qui nous rapproche avec nos fournisseurs est bon", a commenté M. Cirelli, soulignant que GDF "a des relations fortes" avec ses fournisseurs Sonatrach ou Gazprom. "Mais ce n'est pas notre projet (de nouer) une alliance capitalistique avec un fournisseur", a-t-il ajouté.
Remettant les choses au clair, M. Cirelli a précisé que sa "responsabilité en tant que président de Gaz de France, était de préparer la fusion avec Suez". "Le projet de fusion a pour vocation d'accélérer le développement de Gaz de France et ne remet pas en cause la solidité de notre projet de développement", avait-t-il ajouté.
IV – L'Algérie s'estime attaquée par Sarkozy
Dans une interview au journal Le Monde publiée jeudi 3 mai, le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem a accusé le candidat de droite à la présidentielle française Nicolas Sarkozy de vouloir réhabiliter l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) qualifiée de "précurseur d'Al-Qaïda". Il est vrai que le candidat UMP devra quelque peu compléter ses connaissances sur le dossier, ayant récemment démontré avoir quelques "lacunes" sur le sujet.
Selon M. Belkhadem, Nicolas Sarkozy veut "réhabiliter l'OAS", organisation créée en 1961 qui avait tenté, notamment par le terrorisme, de s'opposer à l'indépendance de l'Algérie.
Fin avril, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, dans laquelle il affirmait sa volonté de ne pas "sombrer dans la démagogie de la repentance". M. Sarkozy souhaitait que les "victimes françaises innocentes" de la guerre d'indépendance et "tout particulièrement les victimes du 26 mars 1962" se voient reconnaître la qualité de "morts pour la France". Ce jour là, l'armée française avait tiré dans la foule lors d'une manifestation à l'appel de l'OAS à Alger, faisant une cinquantaine de tués.
Pour rappel, l'OAS, organisation politico-militaire fondée par des ultras de l'Algérie française, avait multiplié les attentats aveugles et les assassinats et tenté de tuer le général de Gaulle, alors président français.
Mais, élément encore plus important, il y a quelques jours à peine, la presse algérienne dans sa grande majorité titrait « Nicolas Sarkozy s'attaque à l'Algérie » pointant du doigt le fait que le candidat UMP veuille remettre en cause le traite d'amitié entre Paris et Alger tout en ne cachant pas son intérêt pour les ressources en hydrocarbures du sol algérien.
“Mon deuxième engagement est de construire l’amitié avec l’Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d’un traité d’amitié » avait déclaré Nicolas Sarkozy dans sa lettre adressée le 16 avril dernier à Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) [1], en réponse à la liste de revendications que le CLAN-R lui avait fait parvenir au nom d’un collectif d’associations de Rapatriés Pieds-noirs.
Pour Nicolas Sarkozy, il s’agit surtout de renforcer les relations entre la France et l’Algérie dans le domaine économique, en profitant notamment de la position d’Alger en tant que producteur de gaz et de pétrole pour assurer l’avenir énergétique de la France. Selon « Le Monde », Nicolas Sarkozy a notamment déclaré en privé : « L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable ». Pour l’historien Benjamin Stora, cette stratégie de refus d’un traité d’amitié équivaut « à une déclaration de guerre envers l’Algérie ». Pourtant, fin 2006, en visite à Alger, le candidat UMP avait promis de construire une relation amicale entre les deux pays, basée sur le respect mutuel. Il avait également annoncé des ouvertures sur la quasi-totalité des sujets qui préoccupent les Algériens, y compris ceux, sensibles, de l’immigration et les visas.
Plus récemment, le candidat Nicolas Sarkozy a surpris quelque peu, tant en Algérie comme en France, en proposant un accord entre Sonatrach et Gaz de France (GDF). Ces déclarations ont été perçues par les Algériens comme autant de signes d’amitié envers leur pays. « Ce durcissement de Nicolas Sarkozy envers l’Algérie s’explique en partie par son souhait de séduire l’électorat des rapatriés d’Algérie », estime désormais la presse algérienne. je voudrais rajouter de l'électorat d'une - certaine - partie des rapatriés d'Algérie, car tous ne sont pas extrémistes, loin de là. http://www.leblogfinance.com/2007/05/algriefrance_so.html Bonne initiative du Gouvernement Algerien
Dernière édition par le Mer 23 Mai 2007 - 18:03, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 19:31 | |
| les amis vous me manquez j'ai envie de dire et de commenter cette mascarade et cette bourde de la civilisation ou plutot ce cancer en la personne des decideurs algériens"NB: je n'ai rien contre le peuple frere" mais contre ce cancer qui le ronge "boutef non boutfou hachakoum et les vampires à epaulettes" mais apparement les modos n'apprécient pas mes commentaires qui sont moins virulent que ceux d'autres membres. je m'éclipse pour ne pas subir la censure et je fais confiance aux autres membres pour berdouli kalbi | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 19:43 | |
| le peuple algerien aura toute la vie pour le regretter | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 19:55 | |
| - lemay a écrit:
- ....
mais apparement les modos n'apprécient pas mes commentaires qui sont moins virulent que ceux d'autres membres. ..... Pourquoi tu dis ça ? _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mar 2009 - 20:18 | |
| - lemay a écrit:
- ....
mais apparement les modos n'apprécient pas mes commentaires qui sont moins virulent que ceux d'autres membres. ..... tinquiète a sahbi |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 21 Mar 2009 - 1:46 | |
| Je n'en croyais pas mes yeux en lisant l'article Tres bon reportage, tres bon style, bien rédigé par ce journaliste algérien. C'est quand même incroyable. Si la misére existe touours au Maroc, nous ne sommes quand même pas un pays comme l'Algérie doté d'une grande richesse naturelle, le gaz. Ces dernières années ont pourtant été plutôt fastes pour eux, avec la hausse des prix des hydrocarbures. Ils avaient quand même les moyens de sauver ces enfants. Ca sert à quoi d'avoir tout cet argent si une partie du peuple créve de faim 600 ! Dans la périphérie de la capitale ! Hram 3lihoum ! Et ça aide les polzs Et ça prétend défendre le "droit des peuples à l'autodetermination" Ils devraient commencer peut être par les droits de leurs propres concitoyens. Même le Coran précise l'orde de classement dans le soutien à apporter. "Zi alkourba", les proches parents, avant "el massakine", les pauvres. De plus, l'aide militaire apportée aux polz n'est pas destinée à lutter contre la pauvreté. Offrir des armes à une bande de brigands pour semer la zizanie chez le voisin, alors que des enfants algériens crévent de faim, c'est le comble de l'ignominie Et que nos amis algériens ne se sentent pas obligés de nous sortir l'argument usé de la misére qui sévit encore chez nous. Sans recettes gazières, nous parvenons quand même à financer des projets destinés aux plus démunis et la pauvreté recule lentement mais sûrement chez nous. Si les Algériens n'ont pas profité de la période des vaches grasses écoulée pour résoudre ce probléme, ils ne son pas prêts de le faire. Ce matin j'ai vu Atika en campagne sur la chaîne MédiISat, promettant création d'emplois et construction de logement dans un style qui rappelle les années 70. Mais encore heureux qu'il fasse semblant de mener campagne puisqu'il n'en a pas besoin. Il dit vouloir mourir au pouvoir et avoir ainsi droit à des funérailles nationales...Pauvre peuple algérien gouverné par des mégalomanes et des criminels | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 23 Mar 2009 - 12:50 | |
| Le FMI va "clémender" l'aide de la "riche" Algerie. Attention leur NIF va gonfler, peut être concurrenceront t'ils les LAZ turc . - Citation :
- L’Algérie disposée à renflouer les caisses du FMI
En raison de la crise économique mondiale, qui a rompu les équilibres macroéconomiques de nombreux pays de la planète, le Fonds monétaire international n’a jamais été aussi sollicité dans l’urgence.
Le fait nouveau est que les économies malades qui l’appellent à leur chevet ne sont plus, comme il était de tradition, les pays plus pauvres de la planète, mais des nations riches comme le Japon, l’Irlande et autres pays, économiquement déstabilisés par la crise mondiale.
Compte tenu des énormes besoins financiers que requiert une intervention à une aussi vaste échelle, le FMI a, à l’évidence, besoin d’importantes ressources supplémentaires. Les contributions annuelles généralement assurées par une vingtaine de pays, parmi les plus riches de la planète, ne suffisent plus, et leur demander des rallonges budgétaires au moment où bon nombre d’entre eux souffrent d’un manque crucial de liquidités n’est évidemment pas aisé.
L’appel en direction de ces pays, priés de fournir au FMI une dotation supplémentaire allant de 70 à 100 milliards de dollars chacun, risque de ne pas aboutir.
C’est pourquoi le directeur général du Fonds monétaire international vient d’adresser un appel solennel aux pays qui disposent, comme la Russie, l’Inde, le Venezuela, le Mexique, l’Algérie et la Lybie, d’importantes réserves de change engrangées à la faveur de la hausse des prix des hydrocarbures, afin qu’ils contribuent au renforcement de la puissance budgétaire du fonds.
Certains pays, comme la Russie et l’Inde, auraient déjà répondu favorablement, sous réserve qu’il leur soit accordé une place, avec droit de vote garanti, au Conseil d’administration du FMI.
L’Algérie qui a souvent défendu ce point de vue ne voit aucun inconvénient à mettre la main à la poche, si le FMI consentait à l’admettre dans son conseil d’administration. L’Algérie y aurait tout à gagner, puisque sa contribution financière ne sera pas faite sous forme de don, mais de crédit assorti d’intérêts préalablement négociés.
(c) EL WATAN 23/03/2009 | |
| | | lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 23 Mar 2009 - 14:06 | |
| le journal algérien Elwatan ah bon! donc le prochain numéro ça sera l'onu qui suppliera l'algérie à sieger au conseil de sécurité "allah in3al li mai yahcham" | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 28 Mar 2009 - 12:42 | |
| - Citation :
- Réouverture des frontières Algérie-Maroc: Entre espoir et frustration
Les clameurs se sont tues. Depuis la demande formulée par Rabat pour la réouverture des frontières et le peu d'empressement des autorités algériennes à y donner suite, certains ne désespèrent pas des retrouvailles comme ce fut en 1989.
Un mois après cet événement, qui a fait la une de la presse des deux côtés de la frontière, nous avons pu recueillir l'avis de nombreux citoyens des deux pays. Sur la route longeant la bande frontalière entre Maghnia et Marsat Ben M'hidi, le trafic est très dense en ce jour de semaine. Les stations d'essence sont fermées et la file de voitures Mercedes et Renault 25 qui attendent d'être approvisionnées nous renseigne sur l'ampleur du fameux trabendo «hallaba» qui a justement pris de l'ampleur après la fermeture des frontières. Tout passe, gasoil, kif, agrumes, bétail, à travers ces frontières qui, géographiquement se confondent. El Hadj Benaouda, fellah de son état et père de sept enfants est né à quelques mètres de la frontière en 1926. Quand on lui a demandé ce qu'il pense de cette situation et la tension qui règne entre les deux pays, il commença par murmurer un «staghfir Allah», et nous posa à son tour la même question avant de nous faire part du drame vécu par les milliers de familles qui vivent des deux côtés de la frontière. Il nous dit sur un ton ferme que c'est un grand péché (h'ram) de séparer deux peuples de la même origine, de la même religion, et ce, quoi qu'il arrive. Ce fellah, qui apparemment regrette les années 1970, nous fit une étonnante remarque en nous rappelant un discours de Houari Boumediène dans lequel il déclarait «nous nous interdisons d'insulter l'avenir entre les deux peuples frères». Il poursuit : «Vous savez, cette fermeture est une aubaine pour les barons du trabendo, cette situation leur assure un vrai monopole, ils font ce qu'ils veulent, la preuve, vous n'avez qu'à constater la quantité d'agrumes (oranges, fraises, etc.) exposés sur tous les étals de l'ouest algérien». Et ce, sans compter, bien sûr, le fameux marché de Zouia qui est en réalité une zone franche non déclarée. Tous les produits espagnols et marocains transitent par cette bourgade devenue célèbre et connue par tous les contrebandiers et beznassa d'Algérie. A ce respectable fellah, nous faisons remarquer que cette frontière est devenue la route du kif et qui menace la jeunesse algérienne. Il a eu cette cinglante réponse : «La culture de l'opium dans le Rif marocain est encouragée par la forte demande locale et s'il y avait une réelle répression des deux côtés, l'agriculteur marocain retournerait à ses choux.» Un autre point de vue recueilli auprès d'un intellectuel, celui-ci est quelque peu prudent. Pour lui, la réouverture de Zoudj B'ghel posera problème après 14 années de fermeture. Pour Youcef, il y a un contentieux qu'il faut régler avec nos voisins. Il se rappelle de cette chasse à l'homme lancée par le Makhzène contre les touristes algériens après les attentats de Marrakech. «Je ne suis pas contre le rapprochement des peuples de la région au moment où l'Europe s'élargit, mais il faut repartir sur des bases solides en commençant par exclure les discours haineux.» Toutefois, nous sommes surpris par les propos d'un trabendiste qui dénonce une certaine hypocrisie. Il nous dit avec une certaine malice que «les personnes qui se disent pour le maintien de la fermeture des frontières seront les premières à envahir Souk Sidi Abdelwaheb (la grande kaissaria de Oujda)». Pour d'autres, le pessimisme a atteint le non-sens au point où ils déclarent carrément que «si nous n'avons rien de commun avec le Maroc, alors il faut ériger un mur entre nous et ne plus en parler».
De l’autre côté de la frontière
Les quelques avis qu'on a pu recueillir auprès de quelques familles algériennes résidant dans l'Oriental ne diffèrent guère, ce sont à peu près les mêmes sentiments d'espoir et de frustration qui se dégagent. Les familles Bensaïd, Touati et Merabet vivent toujours au Maroc et ne l'on jamais quitté. Les Bensaïd appartiennent à une famille originaire de Benbadis (ex-Descartes), dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, le père s'est installé au Maroc en 1947 et a participé à plusieurs manifestations contre la déportation du sultan Mohamed V. Interrogé sur la question, il nous dit tout simplement que les politiques du monde arabe font tout pour compliquer l'existence de leurs peuples, mais il trouve absurde cette fermeture des frontières à deux reprises (1975- 1989 et de 1994 à ce jour), soit 28 ans de fermeture depuis l'indépendance. L'autre famille, les Merabet, vit au nord d'Oujda et réside au royaume pendant plus d'un demi-siècle ; c'est leur fils Moumène qui semble le plus touché par cette situation au Maghreb. Ce jeune professeur de mathématiques est plutôt confiant quant à l'avenir : «L'histoire finira par remettre les deux peuples sur la même longueur d'onde ainsi que leurs gouvernements. Economiquement et humainement, les peuples de la région ont tout à gagner, et ce n'est pas le projet de l'Union méditerranéenne cher à Sarkozy qui construira le Maghreb». Toutefois, c'est toute une autre opinion chez les Touati, originaires de Béni-Saf et vivant dans la région de Aberkane. Leur mère veuve, âgée de 83 ans, n'a pu assister à l'enterrement de ses trois sœurs décédées en Algérie, et c'est là tout le drame humain dont on ne parle jamais dans la presse, nous dit Boucif, l'un de ses fils qui rêve de revoir Béni- Saf et l'île de Rachgoun, et c'est sans doute le rêve de toutes ces familles algériennes vivant au Maroc. Avant de clore ce reportage, nous avons voulu recueillir l'opinion de ressortissants marocains vivant en Algérie et, comme par hasard, nous avons rencontré un Marocain en visite dans la capitale des Zianides qui a bien voulu nous faire part de son impression : «Je suis heureux de retrouver la terre des martyrs, je suis un marocain d'origine berbère et je milite pour un Maghreb berbère car le nationalisme arabe est synonyme de haine et de rancœur». Ce fervent admirateur de la JSK nous fit tout de même une petite remarque sur l'intérêt de certains journaux algériens qui ont largement médiatisé Driss Basri en sachant que ce dernier est le premier responsable des malheurs du peuple marocain. En attendant un sésame du genre «frontière ouvre-toi», le Maghreb du tranbendo se porte plutôt bien, quant au Maghreb des peuples initié un 27 avril à Tanger, il attend depuis un demi-siècle.
source: le soir d’algerie |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 28 Mar 2009 - 19:48 | |
| Un article interessant du Monde sur l'Algerie: - Citation :
- L'Algerie pays du mal vivre
Ce que je redoutais est arrivé, on me demande mon avis sur l'élection présidentielle du 9 avril. Franchement, j'ai beau chercher, je ne trouve rien à dire. Et puis c'est dangereux de parler, la récréation est terminée, l'heure est à l'alignement. Le président Abdelaziz Bouteflika sera réélu, point à la ligne. Il l'a décidé, c'est réglé.
Que dire d'autre ? Passée la petite formalité du scrutin, il reprendra son sceptre et fera ce qu'il fait depuis toujours. Idem pour les Algériens, ils rangeront leurs convocations et feront ce qu'ils ont toujours fait. La force de l'habitude. Après une huitaine d'élections présidentielles triomphales depuis la naissance de la République algérienne démocratique et populaire en juillet 1962, chacun sait ce qu'il a à faire, tout se passe comme à la poste. Pour le dire d'une phrase, je reprendrais une formule célèbre du Canard enchaîné à propos de je ne sais quelle réforme de fond engagée par le gouvernement de je ne sais quel dictateur, le deuxième (Houari Boumediene 1965-1978) ou le troisième (Chadli Ben Djedid 1979-1992) : "Le gouvernement fait semblant d'augmenter les salaires et les Algériens font semblant de travailler" et la pasticherais ainsi : "En Algérie, le président autoproclamé fait semblant d'être candidat, et les Algériens font semblant de voter." Mais cela, avais-je besoin de le dire, même au pôle Nord on le sait. On le sait depuis si longtemps qu'on a sans doute fini par l'oublier. En se pressant la tête, une image pourrait éventuellement surgir. Oui, c'est ça, l'Algérie, Algeria ! Ce pays lointain où il fait si mal vivre ! Mais les souvenirs forcés comme les cadavres qui remontent à la surface, on sait ce que c'est, ils ne disent pas tout. Qui sont ces cadavres putréfiés que dégorgent des charniers de hasard ? Qui sont ces cadavres déchiquetés que Mare Nostrum charrie d'une rive à l'autre comme des déchets industriels, et ces squelettes qui tombent des placards, qui sont-ils, qui les a mis là, pourquoi, quand, comment ? Et ces pauvres gens qui hurlent dans les caves, qui sont-ils, qu'ont-ils fait ? Car enfin, mal vivre, c'est cela que ça veut dire, des gens qui meurent comme des chiens, et des gens qui les pleurent en cachette, et des gens qui dépérissent à force de vomir. C'est croiser chaque jour dans son quartier ses tortionnaires et les assassins de ses amis et devoir les saluer, ou baisser les yeux pour ne pas les blesser conformément à la loi de Réconciliation nationale. C'est faire semblant de rien et passer sa route. Mal vivre, c'est ça, avoir honte de soi, de son pays et de l'humanité. C'est ce pays que M. Bouteflika gouverne depuis l'indépendance, comme second couteau de 1962 à 1979, homme de l'ombre de 1980 à 1998, et comme un roi gâteux de 1999 à ce jour, et entend le gouverner jusqu'à sa mort. On aimerait pouvoir lui demander pourquoi il y a tant de criminels dans son royaume, protégés par la loi, et tant de miséreux et de persécutés qui rasent les murs. Parce que l'affaire est de retour dans l'actualité, je lui demanderais bien ce qu'il compte faire de l'assassin de Me Ali André Mécili, compagnon de M. Aït-Ahmed, abattu de trois balles dans la tête à Paris en avril 1987 ? Ne le sait-il pas, il s'appelle Abdelmalek Amellou, il coule des jours sereins à Alger, non loin de son palais présidentiel. Pourquoi ne l'a-t-il pas livré à la justice française comme le demande instamment sa veuve, Anne Mécili. Elle ferait son deuil et nous saurions enfin de qui le tueur tenait son ordre de mission et qui, aujourd'hui, vingt-deux ans après, alors que le patron des services secrets de l'époque est décédé depuis trois ans, le protège à son tour ? Mais il y a eu tant de crimes et d'abominations, on ne saurait par quel bout commencer. La mémoire n'en peut plus. Alors on regarde ailleurs, dans ces pays de violence, de peine et d'impunité du bout du monde, on les connaît mieux, et parler de leurs crimes ne prête pas à conséquence. On pense à la Corée du Nord du dangereux Kim Jong-il, à Cuba des interminables frères Castro, à l'Afghanistan des sanguinaires talibans, la Libye du colonel terroriste Kadhafi, le Soudan d'El-Béchir l'exterminateur, la Birmanie du généralissime sorcier Than Shwe, la Chine du très hermétique Jintao, la Russie du kagébiste Vladimir Poutine, l'Iran de l'atomiste Mahmoud Ahmadinejad, et à ce pauvre Zimbabwe encore et toujours en proie au choléra et à Robert Mugabe. L'Algérie de M. Bouteflika, c'est un peu tout ça : de l'éternité, du thriller quotidien et beaucoup de pétrole dans les rouages. Mais le problème est-il seulement algérien ? On ne peut pas ne pas se poser la question. Pourquoi et en échange de quoi Sarkozy a-t-il récemment déclaré : "Je préfère Bouteflika aux talibans." Outre président de la France et chanoine de Latran, serait-il aussi grand parrain dans l'Algérie de ces messieurs ? Pourquoi en son temps, en 1999 et 2004, Jacques Chirac a-t-il adoubé Abdelaziz Bouteflika et de cette façon précipitée et ostentatoire alors que le débourrage des urnes n'était pas achevé ? Pourquoi la France officielle aime-t-elle tant nos tyrans ? Comment se fait-il qu'Alexandre Adler, qui n'est pas le dernier analyste de France, trouve tous les charmes au sieur Bouteflika ? Il a écrit avec beaucoup de lyrisme dans son encre : "Il a cassé l'armée et désarmé les islamistes." Soit, mais le sait-il, le problème n'est pas tant l'armée mais les services secrets, ils sont plus forts que jamais. Ce sont eux les faiseurs de rois, de généraux, de milliardaires, ce sont eux qui animent la machine de la terreur et décident qui doit vivre et qui doit mourir. Les islamistes désarmés ? Soit, mais ils sont plus forts que jamais, ils sont au gouvernement, à l'Assemblée, ils tiennent le bazar, ils ont converti Bouteflika et ses frères, reconquis la télévision, les mosquées, les écoles, et font ce qu'ils veulent de nos rues qu'ils enflamment à coups de bondieuseries et d'appels à la haine. Bouteflika a fait le vide pour faire de la place à son immense mégalomanie, les islamistes l'ont subrepticement occupé et lui gonflent la gandoura comme s'il était le Mahdi (Messie).
Le djihad est ruse, l'islamisme sait attendre. La vraie question est : Que feront-ils lorsqu'ils auront le pouvoir ? MM. Sarkozy, Chirac et Adler le savent-ils ? M. Bouteflika qu'ils soutiennent et encouragent dans ses malversations n'est pas éternel, vu son âge et son état de santé, on peut même avancer qu'il est fini. On ne tardera donc pas à revenir vers eux pour leur poser la question qu'ils ont oublié de se poser : Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Encore un coup d'Etat, encore une guerre, un autre génocide, des exodes et des sans-papiers à n'en plus finir ?
En attendant, formalisme oblige, il y a la campagne électorale. Le président-candidat-déjà-élu l'a engagée avant l'heure et la mène comme un sultan fatigué visite ses provinces. Il débarque avec sa police et ses chaouchs (huissiers), dit trois mots au petit peuple, distribue de l'argent, chapitre les pouvoirs locaux honnis des indigènes, inaugure deux-trois vieux trucs repeints à neuf, offre un grand couscous aux nécessiteux, et repart tremblant de fièvre. La télé fera le reste, elle est très équipée pour les superproductions. Au journal télévisé de 20 heures, ce sera Barack Obama puissance 2. Dans la course, le président-candidat-déjà-élu a cinq concurrents. On ne sait rien d'eux. Peut-être sont-ils des artistes engagés pour le film, peut-être sont-ils des gens sérieux. Il y a une trotskiste de vieille date, un islamiste radical, un ancien douanier, un ex-apparatchik à la retraite. C'est toute la modernité qu'on a trouvée pour emballer les jeunes. A Alger, on les appelle les lièvres. Les poids lourds de l'opposition démocratique se sont mis aux abonnés absents, jouer les lièvres, ils ont déjà donné aux présidentielles de 1999 et 2004. Et le peuple dans tout ça ? Il fait ce qu'il a toujours fait, il regarde ailleurs. Pour la terrifiante machine électorale du président-candidat-déjà-élu, il est l'ennemi public numéro un. Va-t-il enfin se décider à se mobiliser pour la sainte victoire du 9 avril ? On a beau le courtiser, le mitrailler de SMS comminatoires, lui rappeler les défis extraordinaires qu'il a relevés et gagnés depuis la glorieuse révolution de 1954 et toutes les bonnes prescriptions coraniques, rien n'y fait. Ecoeuré, un ministre a déclaré : "Qu'il vote ou pas, notre président sera réélu." Boualem Sansal est écrivain algérien, né en 1949, ingénieur et docteur en économie, il a été enseignant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire. En 1999, Gallimard publie son premier roman, "Le Serment des barbares", salué par la critique. En 2003, il est limogé pour ses prises de position critiques sur l'arabisation et l'islamisation. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "Harraga" en 2006 et "Le Village de l'Allemand" en 2008 chez Gallimard. http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/28/algerie-pays-du-mal-vivre_1173768_3232_1.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 28 Mar 2009 - 21:17 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Un article interessant du Monde sur l'Algerie:
- Citation :
- L'Algerie pays du mal vivre
Ce que je redoutais est arrivé, on me demande mon avis sur l'élection présidentielle du 9 avril. Franchement, j'ai beau chercher, je ne trouve rien à dire. Et puis c'est dangereux de parler, la récréation est terminée, l'heure est à l'alignement. Le président Abdelaziz Bouteflika sera réélu, point à la ligne. Il l'a décidé, c'est réglé.
Que dire d'autre ? Passée la petite formalité du scrutin, il reprendra son sceptre et fera ce qu'il fait depuis toujours. Idem pour les Algériens, ils rangeront leurs convocations et feront ce qu'ils ont toujours fait. La force de l'habitude. Après une huitaine d'élections présidentielles triomphales depuis la naissance de la République algérienne démocratique et populaire en juillet 1962, chacun sait ce qu'il a à faire, tout se passe comme à la poste. Pour le dire d'une phrase, je reprendrais une formule célèbre du Canard enchaîné à propos de je ne sais quelle réforme de fond engagée par le gouvernement de je ne sais quel dictateur, le deuxième (Houari Boumediene 1965-1978) ou le troisième (Chadli Ben Djedid 1979-1992) : "Le gouvernement fait semblant d'augmenter les salaires et les Algériens font semblant de travailler" et la pasticherais ainsi : "En Algérie, le président autoproclamé fait semblant d'être candidat, et les Algériens font semblant de voter." Mais cela, avais-je besoin de le dire, même au pôle Nord on le sait. On le sait depuis si longtemps qu'on a sans doute fini par l'oublier. En se pressant la tête, une image pourrait éventuellement surgir. Oui, c'est ça, l'Algérie, Algeria ! Ce pays lointain où il fait si mal vivre ! Mais les souvenirs forcés comme les cadavres qui remontent à la surface, on sait ce que c'est, ils ne disent pas tout. Qui sont ces cadavres putréfiés que dégorgent des charniers de hasard ? Qui sont ces cadavres déchiquetés que Mare Nostrum charrie d'une rive à l'autre comme des déchets industriels, et ces squelettes qui tombent des placards, qui sont-ils, qui les a mis là, pourquoi, quand, comment ? Et ces pauvres gens qui hurlent dans les caves, qui sont-ils, qu'ont-ils fait ? Car enfin, mal vivre, c'est cela que ça veut dire, des gens qui meurent comme des chiens, et des gens qui les pleurent en cachette, et des gens qui dépérissent à force de vomir. C'est croiser chaque jour dans son quartier ses tortionnaires et les assassins de ses amis et devoir les saluer, ou baisser les yeux pour ne pas les blesser conformément à la loi de Réconciliation nationale. C'est faire semblant de rien et passer sa route. Mal vivre, c'est ça, avoir honte de soi, de son pays et de l'humanité. C'est ce pays que M. Bouteflika gouverne depuis l'indépendance, comme second couteau de 1962 à 1979, homme de l'ombre de 1980 à 1998, et comme un roi gâteux de 1999 à ce jour, et entend le gouverner jusqu'à sa mort. On aimerait pouvoir lui demander pourquoi il y a tant de criminels dans son royaume, protégés par la loi, et tant de miséreux et de persécutés qui rasent les murs. Parce que l'affaire est de retour dans l'actualité, je lui demanderais bien ce qu'il compte faire de l'assassin de Me Ali André Mécili, compagnon de M. Aït-Ahmed, abattu de trois balles dans la tête à Paris en avril 1987 ? Ne le sait-il pas, il s'appelle Abdelmalek Amellou, il coule des jours sereins à Alger, non loin de son palais présidentiel. Pourquoi ne l'a-t-il pas livré à la justice française comme le demande instamment sa veuve, Anne Mécili. Elle ferait son deuil et nous saurions enfin de qui le tueur tenait son ordre de mission et qui, aujourd'hui, vingt-deux ans après, alors que le patron des services secrets de l'époque est décédé depuis trois ans, le protège à son tour ? Mais il y a eu tant de crimes et d'abominations, on ne saurait par quel bout commencer. La mémoire n'en peut plus. Alors on regarde ailleurs, dans ces pays de violence, de peine et d'impunité du bout du monde, on les connaît mieux, et parler de leurs crimes ne prête pas à conséquence. On pense à la Corée du Nord du dangereux Kim Jong-il, à Cuba des interminables frères Castro, à l'Afghanistan des sanguinaires talibans, la Libye du colonel terroriste Kadhafi, le Soudan d'El-Béchir l'exterminateur, la Birmanie du généralissime sorcier Than Shwe, la Chine du très hermétique Jintao, la Russie du kagébiste Vladimir Poutine, l'Iran de l'atomiste Mahmoud Ahmadinejad, et à ce pauvre Zimbabwe encore et toujours en proie au choléra et à Robert Mugabe. L'Algérie de M. Bouteflika, c'est un peu tout ça : de l'éternité, du thriller quotidien et beaucoup de pétrole dans les rouages. Mais le problème est-il seulement algérien ? On ne peut pas ne pas se poser la question. Pourquoi et en échange de quoi Sarkozy a-t-il récemment déclaré : "Je préfère Bouteflika aux talibans." Outre président de la France et chanoine de Latran, serait-il aussi grand parrain dans l'Algérie de ces messieurs ? Pourquoi en son temps, en 1999 et 2004, Jacques Chirac a-t-il adoubé Abdelaziz Bouteflika et de cette façon précipitée et ostentatoire alors que le débourrage des urnes n'était pas achevé ? Pourquoi la France officielle aime-t-elle tant nos tyrans ? Comment se fait-il qu'Alexandre Adler, qui n'est pas le dernier analyste de France, trouve tous les charmes au sieur Bouteflika ? Il a écrit avec beaucoup de lyrisme dans son encre : "Il a cassé l'armée et désarmé les islamistes." Soit, mais le sait-il, le problème n'est pas tant l'armée mais les services secrets, ils sont plus forts que jamais. Ce sont eux les faiseurs de rois, de généraux, de milliardaires, ce sont eux qui animent la machine de la terreur et décident qui doit vivre et qui doit mourir. Les islamistes désarmés ? Soit, mais ils sont plus forts que jamais, ils sont au gouvernement, à l'Assemblée, ils tiennent le bazar, ils ont converti Bouteflika et ses frères, reconquis la télévision, les mosquées, les écoles, et font ce qu'ils veulent de nos rues qu'ils enflamment à coups de bondieuseries et d'appels à la haine. Bouteflika a fait le vide pour faire de la place à son immense mégalomanie, les islamistes l'ont subrepticement occupé et lui gonflent la gandoura comme s'il était le Mahdi (Messie).
Le djihad est ruse, l'islamisme sait attendre. La vraie question est : Que feront-ils lorsqu'ils auront le pouvoir ? MM. Sarkozy, Chirac et Adler le savent-ils ? M. Bouteflika qu'ils soutiennent et encouragent dans ses malversations n'est pas éternel, vu son âge et son état de santé, on peut même avancer qu'il est fini. On ne tardera donc pas à revenir vers eux pour leur poser la question qu'ils ont oublié de se poser : Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Encore un coup d'Etat, encore une guerre, un autre génocide, des exodes et des sans-papiers à n'en plus finir ?
En attendant, formalisme oblige, il y a la campagne électorale. Le président-candidat-déjà-élu l'a engagée avant l'heure et la mène comme un sultan fatigué visite ses provinces. Il débarque avec sa police et ses chaouchs (huissiers), dit trois mots au petit peuple, distribue de l'argent, chapitre les pouvoirs locaux honnis des indigènes, inaugure deux-trois vieux trucs repeints à neuf, offre un grand couscous aux nécessiteux, et repart tremblant de fièvre. La télé fera le reste, elle est très équipée pour les superproductions. Au journal télévisé de 20 heures, ce sera Barack Obama puissance 2. Dans la course, le président-candidat-déjà-élu a cinq concurrents. On ne sait rien d'eux. Peut-être sont-ils des artistes engagés pour le film, peut-être sont-ils des gens sérieux. Il y a une trotskiste de vieille date, un islamiste radical, un ancien douanier, un ex-apparatchik à la retraite. C'est toute la modernité qu'on a trouvée pour emballer les jeunes. A Alger, on les appelle les lièvres. Les poids lourds de l'opposition démocratique se sont mis aux abonnés absents, jouer les lièvres, ils ont déjà donné aux présidentielles de 1999 et 2004. Et le peuple dans tout ça ? Il fait ce qu'il a toujours fait, il regarde ailleurs. Pour la terrifiante machine électorale du président-candidat-déjà-élu, il est l'ennemi public numéro un. Va-t-il enfin se décider à se mobiliser pour la sainte victoire du 9 avril ? On a beau le courtiser, le mitrailler de SMS comminatoires, lui rappeler les défis extraordinaires qu'il a relevés et gagnés depuis la glorieuse révolution de 1954 et toutes les bonnes prescriptions coraniques, rien n'y fait. Ecoeuré, un ministre a déclaré : "Qu'il vote ou pas, notre président sera réélu." Boualem Sansal est écrivain algérien, né en 1949, ingénieur et docteur en économie, il a été enseignant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire. En 1999, Gallimard publie son premier roman, "Le Serment des barbares", salué par la critique. En 2003, il est limogé pour ses prises de position critiques sur l'arabisation et l'islamisation. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "Harraga" en 2006 et "Le Village de l'Allemand" en 2008 chez Gallimard. http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/28/algerie-pays-du-mal-vivre_1173768_3232_1.html nuance, l'intéressé ne fait pas partie de la rédaction du POINT, c'est son opinion et non un article du journal... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 28 Mar 2009 - 21:18 | |
| - Yakuza a écrit:
-
- Citation :
- Réouverture des frontières Algérie-Maroc: Entre espoir et frustration
Les clameurs se sont tues. Depuis la demande formulée par Rabat pour la réouverture des frontières et le peu d'empressement des autorités algériennes à y donner suite, certains ne désespèrent pas des retrouvailles comme ce fut en 1989.
Un mois après cet événement, qui a fait la une de la presse des deux côtés de la frontière, nous avons pu recueillir l'avis de nombreux citoyens des deux pays. Sur la route longeant la bande frontalière entre Maghnia et Marsat Ben M'hidi, le trafic est très dense en ce jour de semaine. Les stations d'essence sont fermées et la file de voitures Mercedes et Renault 25 qui attendent d'être approvisionnées nous renseigne sur l'ampleur du fameux trabendo «hallaba» qui a justement pris de l'ampleur après la fermeture des frontières. Tout passe, gasoil, kif, agrumes, bétail, à travers ces frontières qui, géographiquement se confondent. El Hadj Benaouda, fellah de son état et père de sept enfants est né à quelques mètres de la frontière en 1926. Quand on lui a demandé ce qu'il pense de cette situation et la tension qui règne entre les deux pays, il commença par murmurer un «staghfir Allah», et nous posa à son tour la même question avant de nous faire part du drame vécu par les milliers de familles qui vivent des deux côtés de la frontière. Il nous dit sur un ton ferme que c'est un grand péché (h'ram) de séparer deux peuples de la même origine, de la même religion, et ce, quoi qu'il arrive. Ce fellah, qui apparemment regrette les années 1970, nous fit une étonnante remarque en nous rappelant un discours de Houari Boumediène dans lequel il déclarait «nous nous interdisons d'insulter l'avenir entre les deux peuples frères». Il poursuit : «Vous savez, cette fermeture est une aubaine pour les barons du trabendo, cette situation leur assure un vrai monopole, ils font ce qu'ils veulent, la preuve, vous n'avez qu'à constater la quantité d'agrumes (oranges, fraises, etc.) exposés sur tous les étals de l'ouest algérien». Et ce, sans compter, bien sûr, le fameux marché de Zouia qui est en réalité une zone franche non déclarée. Tous les produits espagnols et marocains transitent par cette bourgade devenue célèbre et connue par tous les contrebandiers et beznassa d'Algérie. A ce respectable fellah, nous faisons remarquer que cette frontière est devenue la route du kif et qui menace la jeunesse algérienne. Il a eu cette cinglante réponse : «La culture de l'opium dans le Rif marocain est encouragée par la forte demande locale et s'il y avait une réelle répression des deux côtés, l'agriculteur marocain retournerait à ses choux.» Un autre point de vue recueilli auprès d'un intellectuel, celui-ci est quelque peu prudent. Pour lui, la réouverture de Zoudj B'ghel posera problème après 14 années de fermeture. Pour Youcef, il y a un contentieux qu'il faut régler avec nos voisins. Il se rappelle de cette chasse à l'homme lancée par le Makhzène contre les touristes algériens après les attentats de Marrakech. «Je ne suis pas contre le rapprochement des peuples de la région au moment où l'Europe s'élargit, mais il faut repartir sur des bases solides en commençant par exclure les discours haineux.» Toutefois, nous sommes surpris par les propos d'un trabendiste qui dénonce une certaine hypocrisie. Il nous dit avec une certaine malice que «les personnes qui se disent pour le maintien de la fermeture des frontières seront les premières à envahir Souk Sidi Abdelwaheb (la grande kaissaria de Oujda)». Pour d'autres, le pessimisme a atteint le non-sens au point où ils déclarent carrément que «si nous n'avons rien de commun avec le Maroc, alors il faut ériger un mur entre nous et ne plus en parler».
De l’autre côté de la frontière
Les quelques avis qu'on a pu recueillir auprès de quelques familles algériennes résidant dans l'Oriental ne diffèrent guère, ce sont à peu près les mêmes sentiments d'espoir et de frustration qui se dégagent. Les familles Bensaïd, Touati et Merabet vivent toujours au Maroc et ne l'on jamais quitté. Les Bensaïd appartiennent à une famille originaire de Benbadis (ex-Descartes), dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, le père s'est installé au Maroc en 1947 et a participé à plusieurs manifestations contre la déportation du sultan Mohamed V. Interrogé sur la question, il nous dit tout simplement que les politiques du monde arabe font tout pour compliquer l'existence de leurs peuples, mais il trouve absurde cette fermeture des frontières à deux reprises (1975- 1989 et de 1994 à ce jour), soit 28 ans de fermeture depuis l'indépendance. L'autre famille, les Merabet, vit au nord d'Oujda et réside au royaume pendant plus d'un demi-siècle ; c'est leur fils Moumène qui semble le plus touché par cette situation au Maghreb. Ce jeune professeur de mathématiques est plutôt confiant quant à l'avenir : «L'histoire finira par remettre les deux peuples sur la même longueur d'onde ainsi que leurs gouvernements. Economiquement et humainement, les peuples de la région ont tout à gagner, et ce n'est pas le projet de l'Union méditerranéenne cher à Sarkozy qui construira le Maghreb». Toutefois, c'est toute une autre opinion chez les Touati, originaires de Béni-Saf et vivant dans la région de Aberkane. Leur mère veuve, âgée de 83 ans, n'a pu assister à l'enterrement de ses trois sœurs décédées en Algérie, et c'est là tout le drame humain dont on ne parle jamais dans la presse, nous dit Boucif, l'un de ses fils qui rêve de revoir Béni- Saf et l'île de Rachgoun, et c'est sans doute le rêve de toutes ces familles algériennes vivant au Maroc. Avant de clore ce reportage, nous avons voulu recueillir l'opinion de ressortissants marocains vivant en Algérie et, comme par hasard, nous avons rencontré un Marocain en visite dans la capitale des Zianides qui a bien voulu nous faire part de son impression : «Je suis heureux de retrouver la terre des martyrs, je suis un marocain d'origine berbère et je milite pour un Maghreb berbère car le nationalisme arabe est synonyme de haine et de rancœur». Ce fervent admirateur de la JSK nous fit tout de même une petite remarque sur l'intérêt de certains journaux algériens qui ont largement médiatisé Driss Basri en sachant que ce dernier est le premier responsable des malheurs du peuple marocain. En attendant un sésame du genre «frontière ouvre-toi», le Maghreb du tranbendo se porte plutôt bien, quant au Maghreb des peuples initié un 27 avril à Tanger, il attend depuis un demi-siècle.
source: le soir d’algerie pour une fois que je lis un article de la presse algérienne qui de prime abord semble neutre et objectif ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 30 Mar 2009 - 18:57 | |
| - Citation :
- Une faible croissance attendue en 2009 et inquiétudes liées aux importations : les conclusions du FMI sur l’économie algérienne
Le Fonds monétaire international (FMI) a rendu ses conclusions sur l'économie nationale. En 2008, les résultats économiques de l'Algérie sont restés « globalement favorables », avec une croissance hors hydrocarbures de l'ordre de 6% note le FMI. «L'inflation est l'une des plus faibles de la région. Stimulées par la hausse des prix pétroliers jusqu'au milieu de 2008, les réserves internationales s'établissaient à 135 milliards de dollars en octobre » 2008, représentant deux ans et demi ans d'importations, selon la note d'information du FMI.
« Cependant, le chômage des jeunes reste considérable, l'économie est fortement tributaire des exportations d'hydrocarbures, le secteur privé hors hydrocarbures est orienté principalement vers le marché intérieur et le pays a pris du retard, par rapport à ses partenaires commerciaux, sur le plan de la productivité et du climat de l'investissement. La crise financière mondiale et la baisse des prix du pétrole mettent en lumière l'urgente nécessité d'accélérer les réformes structurelles afin de diversifier l'économie tout en assurant une croissance hors hydrocarbures soutenue et en favorisant la création d'emplois », relative le FMI.
Pour l'année 2009, les économistes du Fonds monétaire international estiment que même si les perspectives restent « encourageantes en dépit d'une conjoncture internationale difficile », « les risques à moyen terme pourraient prendre de l'ampleur ». En raison du ralentissement économique en Europe, le FMI s'attend à une baisse des exportations d'hydrocarbures algériennes qui ramèneraient la croissance globale à seulement 2,5%.
Résultat : la forte chute des prix pétroliers et les importations considérables liées au programme d'investissements publics (PIP) et aux investissements de la Sonatrach « transformeraient l'excédent extérieur courant de 20 % du PIB en 2008 en un déficit de 3 % en 2009, mais la couverture assurée par les réserves demeurerait supérieure à 2 ans d'importations », note le FMI.
« Le risque le plus important, à moyen terme, serait que les prix internationaux du pétrole restent durablement bas, car cela fragiliserait notablement les positions extérieure et budgétaire, obligerait à freiner le PIP et les autres investissements et ralentirait la croissance. », prévient le FMI.
Dans ce contexte, « l'Algérie doit encore relever d'importants défis à moyen terme. Des efforts considérables s'imposent pour diversifier l'économie et la rendre moins dépendante des hydrocarbures, améliorer la productivité et le climat des affaires (deux domaines dans lesquels le pays est en retard par rapport à ses partenaires commerciaux) et abaisser le taux de chômage élevé des jeunes.», conclut le document http://www.tsa-algerie.com/Une-faible-croissance-attendue-en-2009-et-inquietudes-liees-_6238.html C'est le seul pays au Monde qui Gracie des hommes qui égorgent des gens, une grâce et des milliers d'euros pour se refaire une vie en Algérie. Pitoyable. - Citation :
- Bouteflika évoque pour la première fois une amnistie générale en faveur des islamistes armés
Le président Abdelaziz Bouteflika a indiqué, samedi 28 mars, depuis Illizi, dans le sud du pays, qu'il était prêt à décréter une amnistie générale en faveur des islamistes armés. Mais le chef de l'Etat, qui s'exprimait devant la population locale, a posé comme conditions la reddition de tous les islamistes armés encore dans les maquis et le dépôt définitif et total des armes. « C'est à cette condition que les cœurs s'attendriraient et laisseraient la place à la clémence, puis à une éventuelle amnistie », a souligné M. Bouteflika qui a appelé « les égarés et tous ceux qui s'activent contre le peuple algérien et ses intérêts à déposer les armes ». Son nouvel appel à la reddition intervient au lendemain de celui lancé, vendredi à Tzi Ouzou, considéré comme le fief des islamistes armés du GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Autre condition posée par le chef de l'Etat : le consentement des Algériens. Le président Bouteflika a précisé que le peuple devait pour cela être consentant et que « les intérêts de l'Algérie ne soient pas touchés », ce qui créerait selon lui les « conditions politiques et un climat politique favorables » à une telle éventualité.
A Illizi, Abdelaziz Bouteflika s'est également engagé à combattre la violence avec le concours des forces de sécurité, mais aussi au moyen du « dialogue et de l'ouverture », estimant que la violence ne pouvait « mener qu'à la guerre civile » et qu'une « amnistie mal préparée pourrait mener elle aussi à une guerre civile ». Le président de la république a souligné que le dialogue ne devait pas se dérouler dans des « conditions de violence », avant d'avertir : « tous ceux qui nous offenserons seront combattus avec des armes encore plus fortes ».
C'est la première fois que le président Bouteflika évoque ouvertement l'éventualité d'une amnistie générale en faveur des islamistes armés, un sujet quasi-tabou. Durant les premiers jours de la campagne électorale, le président sortant s'était contenté de lancer des appels à la reddition et de faire l'éloge de sa politique de réconciliation nationale. En visite à Tlemcen, au troisième jour de la campagne, il avait laissé entendre que de nouvelles dispositions seront introduites dans le cadre de la réconciliation nationale. Quelques jours plus tard, à Tiaret, il avait appelé tous les opposants à l'étranger à cesser de dénigrer leur pays et demander « pardon » au peuple algérien.
En réalité, à chacune des étapes de sa campagne, la réconciliation nationale était présente sous une forme ou une autre. Mais, ce samedi à Illizi, le chef de l'Etat a esquissé les grandes lignes de son projet. Dans les prochains jours, il pourrait distiller d'autres informations sur le dossier.
http://www.tsa-algerie.com/Bouteflika-evoque-pour-la-premiere-fois-une-amnistie-general_6456.html |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 31 Mar 2009 - 22:03 | |
| - Citation :
Algérie : le risque terroriste
A l’approche de l’élection présidentielle en Algérie, le 9 avril, le risque terroriste se trouve accru dans ce pays, estiment des sources locales.
Alors que le niveau de violence avait très nettement diminué depuis l’automne 2009, les deux derniers mois ont été marqués par une augmentation des affrontements entre les forces de sécurité et les groupes islamistes armés, essentiellement dans les wilayas à l’est d’Alger et en Kabylie.
Récemment, un attentat suicide a visé, le 7 mars, une caserne à Tadmait, dans la wilaya de Tizi Ouza. Durant l’actuelle campagne électorale, on craint surtout les attaques contre les symboles de l’Etat : casernes, check-points, gardes communaux, bureaux électoraux, bâtiments administratifs, etc. Certains observateurs redoutent en particulier des opérations terroristes majeures à Alger et à Constantine durant les trois jours précédant le scrutin.
En outre, le risque terroriste demeure élevé contre des personnes et des intérêts étrangers, notamment français. Dans un message publié début février sur Internet, le mouvement Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a dénoncé à nouveau «l’expansion française et américaine» en Algérie.
Les menaces du mouvement contre les intérêts français se sont même étendues au-delà du territoire algérien. En effet, selon des sources de sécurité, des membres d’AQMI auraient fait des repérages sur le site d’une compagnie pétrolière française en Mauritanie. Toutes ces menaces légitiment les mesures de sécurité accrues prises par les escortes des véhicules qui sortent de la wilaya d’Alger ainsi qu’autour des bâtiments publics et dans les aéroports.
TTU.fr
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 31 Mar 2009 - 22:31 | |
| Allah ikoun f3ounhoum, ça ne doit pas être agréable de vivre la peur au ventre | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 31 Mar 2009 - 22:58 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 0:26 | |
| pkoi boutef reffuse de coopéré en matière anti téroriste, pourtant le maroc a fait plusiseur requètes pour demander cette cooperation |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 2:48 | |
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 10:42 | |
| - bansheequader a écrit:
- pkoi boutef reffuse de coopéré en matière anti téroriste, pourtant le maroc a fait plusiseur requètes pour demander cette cooperation
ca les arrange qu'il n'y ai pas de coopération anti-terroriste avec le Maroc, ca leur permet de fair croire aux algériens que c'est la Maroc qui ne veut pas coopérer, et de mêttre sur le compte du Maroc tous les maux de l'Algérie, et de plus, ils savent que si il y a des enquêtes, celles-ci méneront directement a la tête de la junte au pouvoir a Alger. ce n'est pas qu'avec le Maroc qu'ils ne veulent pas coopérer... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 12:40 | |
| ils n'on donc aucun sens des priorité ! Pour eux le sens de leur compatriottes est moins important que tel ou tel dinosore déchut ...
vraiment pitoyable ! |
| | | lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 15:19 | |
| laissez "labla b3ide" et tant mieux que la frontiére est fermé tant qu'ils ont des monstres qui sacrifient leur peuple pour leur interet tu crois qu'ils seront genereux avec nous mon oeil | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 17:02 | |
| Militairement le Terrorisme est vaincu meme s'il y a encore des attentats qui touche en priorité les forces de sécurité/Symbole de l'état depuis 1999 avec la naissance du GSPC. Belle thèse conspirationniste qui s'effondre.
le plus grave c'est durant les années 90, a l'époque l'Algérie avait besoin peut être d'aide pour le contrôle des frontières, contrôle du financement a l'étranger etc. Resultat, Embargo et plein d'autres joyeusetés Alger et Rabat coopère dans la Lutte Anti-terroriste c'est d'ailleurs l'unique coopération qu'on nos deux pays |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 17:58 | |
| - dr.watson1[b] a écrit:
- Militairement le Terrorisme est vaincu meme s'il y a encore des attentats qui touche en priorité les forces de sécurité[/b]/Symbole de l'état depuis 1999 avec la naissance du GSPC. Belle thèse conspirationniste qui s'effondre.
le plus grave c'est durant les années 90, a l'époque l'Algérie avait besoin peut être d'aide pour le contrôle des frontières, contrôle du financement a l'étranger etc. Resultat, Embargo et plein d'autres joyeusetés Alger et Rabat coopère dans la Lutte Anti-terroriste c'est d'ailleurs l'unique coopération qu'on nos deux pays Quelle contradiction Les hommes du GSPC attaquent régulièrement les militaires Algérien... Pas plus tard qu'il ya 2 jours encore! Donc dire que le terrorisme est vaincu, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 18:23 | |
| - Phosphore a écrit:
- dr.watson1[b] a écrit:
- Militairement le Terrorisme est vaincu meme s'il y a encore des attentats qui touche en priorité les forces de sécurité[/b]/Symbole de l'état depuis 1999 avec la naissance du GSPC. Belle thèse conspirationniste qui s'effondre.
le plus grave c'est durant les années 90, a l'époque l'Algérie avait besoin peut être d'aide pour le contrôle des frontières, contrôle du financement a l'étranger etc. Resultat, Embargo et plein d'autres joyeusetés Alger et Rabat coopère dans la Lutte Anti-terroriste c'est d'ailleurs l'unique coopération qu'on nos deux pays Quelle contradiction Les hommes du GSPC attaquent régulièrement les militaires Algérien... Pas plus tard qu'il ya 2 jours encore! Donc dire que le terrorisme est vaincu, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde Je vais te faire une explication rapide rien que por toi. Militairement le Terrorisme est vaincu meme s'il y a encore des attentats qui touche en priorité les forces de sécurité " Militairement le terrorisme est vaincu" = Les terroristes n'ont plus les mêmes capacités nuisible d'antan et ne peuvent nuire a la stabilité effective afin d'imposer leurs doctrine Salafiste de l'Islam en Algérie et maintenant au Maghreb (Algérie-Maroc-Tunisie) via la Franchise AQMI Al Qaida Au Maghreb Islamique. " meme s'il y a encore des attentats qui touche en priorité les forces de sécurité" = Les forces qui luttent contre le terrorisme sont le plus souvent victime d'attaque (IED et Kamikaz) car ils font la Guerre ou sont les principales cibles. A aucun moment je dis qu'il n'y a plus d'attaque en Algérie. Peux-tu me faire une explication de ce que tu as compris car je pense avoir été clair |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 18:35 | |
| Quand je tape "GSPC" sur Live leak par exemple, je vois des hommes du GSPC combattre des militaire Algériens à armes égale..la plupart du temp le GSPC prend le dessus. Les résistants n'attaquent jamais les civils! Que des militaires..ils sont en guerre contre l'armée pas le peuple. Le Massacre de civils, d'après des centaines de témoignage de soldat Algérien, c'est l'armée elle meme qui massacre de temp à autre des villages pour diaboliser le GSPC.
Don militairement le terrorisme n'est pas vaincu. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2009 - 18:40 | |
| - Phosphore a écrit:
- Quand je tape "GSPC" sur Live leak par exemple,
je vois des hommes du GSPC combattre des militaire Algériens à armes égale..la plupart du temp le GSPC prend le dessus. Les résistants n'attaquent jamais les civils! Que des militaires..ils sont en guerre contre l'armée pas le peuple. Le Massacre de civils, d'après des centaines de témoignage de soldat Algérien, c'est l'armée elle meme qui massacre de temp à autre des villages pour diaboliser le GSPC.
Don militairement le terrorisme n'est pas vaincu. Je sais meme pas pourquoi je te reponds. Decidement je suis vraiment con |
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