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Sujet: Industrie de defense Française Lun 26 Juil 2021 - 21:00
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 6 Nov 2023 - 22:12
Citation :
Ukrainian forces to get new rifles designed in France
NEWSARMY By Dylan Malyasov
Nov 6, 2023
Photo courtesy of Verney-Carron Defense
The French company Cybergun has entered into a €36 million ($38,6 million) contract for the supply of weaponry to Ukraine.
The framework agreement was signed between Cybergun’s subsidiary, Verney-Carron Defense, and the Ukrainian state-owned enterprise “Ukrspetsexport.”
This landmark agreement encompasses the delivery of 10,000 assault rifles, 2,000 sniper rifles, and 400 grenade launchers to Ukraine.
The planned timeline for the initial serial deliveries, subject to Verney-Carron obtaining the necessary import-export permits between France and Ukraine, is set to begin six months after the signing of the framework contract.
The delivery process is expected to span a duration of 10 months, allowing Verney-Carron to align its production capacities with the specified volumes. This collaborative effort signifies an important step towards bolstering Ukraine’s security and defense infrastructure.
This arms deal carries significant implications for Ukraine’s defense and security landscape, serving as a testament to international partnerships and the commitment to strengthening Ukraine’s ability to defend itself.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 14 Nov 2023 - 21:43
Citation :
PRONOÏA, ou la recherche de l’autoprotection soft-kill de demain
Nathan Gain 14 novembre, 2023
Voilà près de trois ans qu’une équipe emmenée par Lacroix Defense, spécialiste français de systèmes pyrotechniques, travaille sur l’autoprotection « soft-kill » de demain au profit des armées françaises. Point d’étape à mi-parcours d’un effort dont l’aboutissement est attendu pour 2025.
De S-KAPS à PRONOÏA
Sur un champ de bataille rendu de plus en plus transparent par la profusion de capteurs, la survie dépend aussi de la capacité à disparaître ou à leurrer l’adversaire. Et la prolifération de munitions rôdeuses, obus guidés et autres missiles antichars n’a fait qu’accroître le besoin d’intégration d’une protection active au moins aussi intelligente sur les véhicules de combat.
Cet enjeu bien défini et renforcé par l’ancienneté des systèmes de protection dont dispose l’armée de Terre, la Direction générale de l’armement (DGA) lançait il y a plus de deux ans le projet de technologies de défense (PTD) « Protection Novatrice Orientable Intégrée d’Auto-protection soft-kill » (PRONOÏA).
Personnification de la prévoyance dans le panthéon grecque, PRONOÏA est depuis lors managé par Lacroix Defense, à l’origine d’un système GALIX conçu conjointement avec GIAT Industries (devenu Nexter) dans les années 1990 et utilisé depuis lors sur VBCI au Mali, sur char Leclerc au Yemen, sur AMX-10RC et CV-90 en Ukraine. C’est en partant de cette autoprotection « maison » que l’entreprise toulousaine a développé une première évolution : « Soft-Kill Advanced Protection System » (S-KAPS).
Dévoilé l’an dernier à Paris au salon Eurosatory, S-KAPS pose les bases d’une solution ouverte, évolutive, connectée à la vétronique du véhicule pour réduire les temps de détection, d’analyse et de réaction et offrir la meilleure solution de masquage. Un pari gagnant, la première mouture de S-KAPS est rapidement adoptée en Arabie Saoudite. « Nous attaquons maintenant avec d’autres pays d’Europe et du Moyen Orient et d’ailleurs avec différentes variantes de S-KAPS », explique Éric Galvani, responsable programme pour Lacroix Defense. Au Canada, par exemple, en vue de répondre à l’adoption par les forces terrestres locales d’un nouveau standard d’autoprotection. Chez le voisin américain, également, où les performances des solutions de masquage ont été validées par un grand centre de la cote Est.
D’un simple boîtier de commande activant des lanceurs, S-KAPS a fait évoluer l’architecture vers des configurations plus complexes, au bénéfice de la survivabilité. « Nous rentrons dans des concepts de protection proches de ceux que l’on trouve dans les domaines naval et aéronautique ». La première architecture de S-KAPS, qualifiée par un utilisateur du Moyen-Orient et déjà opérationnelle, combine des systèmes d’alerte laser et acoustique à un calculateur, lui-même associé au système de combat, aux lanceurs et à des munitions multispectrales actives dans le visible et l’infrarouge. L’ensemble offre une protection quasi immédiate à 360°.
L’initiative restera orientée vers l’export jusqu’en 2016, date à laquelle la multiplication des licences mettra la puce à l’oreille de la DGA. Après une évaluation lors d’une OER (Opération d’Expérimentation Réactive), S-KAPS finit de convaincre les militaires et rehausse le degré d’ambition alors existant dans le domaine. D’un effort orienté sur l’évolution des munitions GALIX, PRONOÏA se réoriente vers un système complet et, surtout, souverain.
Vers une solution souveraine Si S-KAPS et PRONOÏA partagent un objectif commun, le premier vise un horizon immédiat et ne s’interdit donc pas de recourir aux composants étrangers disponibles sur étagère. Brique centrale, le détecteur d’alerte laser repose aujourd’hui sur la solution LEDS 50 de la filiale sud-africaine du groupe suédois Saab ou sur les composants du système MUSS conçu par l’allemand Hensoldt.
PRONOÏA doit quant à lui déboucher vers 2030 sur un outil souverain. Lacroix est pour cela accompagné de quelques grands noms de la filière française, réunis au sein d’un groupement momentané d’entreprises conjoint (GMEC). Ce sont Thales et Bertin pour la détection, KNDS (Nexter Systems) et Arquus pour l’intégration sur plateforme, KNDS (Nexter Arrowtech) pour les effecteurs ainsi que Metravib Defense, Sadal Engineering et l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL), les trois derniers opérant au titre de sous-traitants.
Porteur du projet, Lacroix détient la responsabilité de l’architecture système, du calculateur d’analyse et de réaction, des algorithmes de mise en œuvre – « ce qui est en quelque sorte le cœur de la réflexion et de l’innovation », pointe Éric Galvani – et des effets de masquage multi-bandes (visible/IR), de protection de foule et de nouvelles munitions de leurrage.
Démonstration de S-KAPS à partir d’une tourelle fournie par John Cockerill Defense (Crédits image : Lacroix Defense)
Ensemble, les partenaires planchent sur un outil incrémental capable d’agréger les technologies au fur et à mesure de leur apparition pour mieux s’adapter aux menaces futures. L’architecture sera donc ouverte, optimisée pour toutes les classes de véhicules et offrira une prédisposition pour la protection collaborative, dont les premiers jalons sont franchis au travers du programme SCORPION.
À terme, PRONOÏA agglomérera plusieurs capteurs, chacun réalisant sa propre fusion de données. Ces paquets d’informations « pré-mâchées » sont transmises au calculateur pour fusionner le tout, confirmer la menace et permettre à un algorithme de décision souverain de dialoguer avec le module d’aide à la riposte et de protection pour générer une réponse adaptée. Réponse qui prendra non seulement la forme d’un masque multibande mais aussi de recommandations de manœuvre au pilote. Le tout sans latence, l’une des clefs de la survie restant l’immédiateté.
PRONOÏA promet des gains opérationnels multiples. Augmenter la survavibiltié du porteur et de son équipage, bien sûr, mais aussi décharger un peu le volet cognitif, diminuer les contraintes d’emport et d’emploi et les effets sur le véhicule tout en maîtrisant les coûts par la réduction du nombre de lanceurs et de munitions tirées. « Notre intérêt, grâce à l’algorithme, c’est aussi de diminuer le nombre de lanceurs. Il fallait jusqu’à présent 24 lanceurs pour couvrir un véhicule à 360°. Avec ces algorithmes, nous pourront réduire ce nombre de moitié sans diminuer les performances grâce à un usage optimisé », précise Éric Galvani.
Un démonstrateur avant 2025
PRONOÏA ne se contente pas d’accélérer et d’automatiser un processus aujourd’hui essentiellement manuel. Il apporte également quelques fonctionnalités nouvelles, dont celle du leurrage. Celle-ci se concentrera en priorité sur les attaques par le toit, point de vulnérabilité identifié de longue date par les concepteurs de munitions anti-véhicules. Entre autres pistes poursuivies, la première relève de la « séduction », à savoir la volonté d’attirer et de déclencher la menace à distance en proposant une seconde signature thermique crédible tout en réduisant celle du véhicule ciblé. Si la technologie reste secrète, celle-ci pourrait aboutir « dans un très proche avenir », annonce Lacroix.
Multi-effets, le système S-KAPS pourrait également mettre en œuvre une fonction de brouillage qui ne serait pas seulement limitée aux brouilleurs infrarouges connus actuellement. D’autres voies sont ainsi à l’étude pour orienter la réflexion vers la lutte anti-drones, segment déficitaire parmi les armées françaises que la prochaine loi de programmation militaire pour 2024-2030 tentera d’étoffer.
Le fruit de PRONOÏA n’est pas attendu avant la prochaine décennie et, malgré un contexte propice aux nouvelles réflexions, aucune accélération n’est à l’ordre du jour. L’heure est plutôt à la recomplétion des stocks de munitions GALIX par certains pays proches de la frontière russe, pointe l’industriel. L’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA) vient ainsi d’émettre un appel d’offres pour la production de plusieurs dizaines de milliers de munitions de la gamme GALIX.
Le GMEC progresse donc selon le calendrier initial et œuvre essentiellement à la finalisation des préparatifs en vue d’une démonstration à partir d’un petit véhicule protégé (PVP) acquis par Lacroix pour servir de banc d’essais roulant. Ces essais seront déterminants pour déverminer les algorithmes, affiner le panel de réactions et parvenir, en 2024, au stade du démonstrateur final embarqué sur un véhicule léger des forces spéciales (VLFS). Un choix qui pourra surprendre mais reste parfaitement aligné avec la volonté initiale de porter PRONOÏA en priorité sur les plateformes légères. Les segments médians et lourds, comme SCORPION et le Leclerc XLR ou son successeur, arriveraient dans un second temps.
Lacroix a déjà accumulé du savoir en qualifiant et en intégrant S-KAPS sur des véhicules de patrouille spéciale (VPS) au profit des unités du Commandement des opérations spéciales (COS). De quoi aborder sereinement une dernière ligne droite qui amènera l’équipe à proposer une première réponse technique crédible et souveraine. Aux forces d’ensuite acter la prochaine étape tout en précisant le degré d’ambition.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 14 Nov 2023 - 22:53
1ère sortie semi-publique pour le prototype de qualification du tourelleau téléopéré ARX-30 de KNDS, solution privilégiée pour un futur Serval LAD pic.twitter.com/LBg9C5FIKR
— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) November 14, 2023
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 29 Nov 2023 - 19:49
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Colibri et Larinae prennent leur envol
Nathan Gain 27 novembre, 2023
C’est l’heure de vérité pour les quatre concepts de munitions téléopérées (MTO) imaginés par autant de groupements industriels dans le cadre des appels à projets Colibri et Larinae. Sélectionnés et soutenus par l’Agence de l’innovation de défense (AID), ces prototypes entament progressivement les premières démonstrations.
Premiers vols
Ils s’appellent Sphynx, DARD, Stryx et MUTANT et tous visent à faire monter la filière défense nationale en maturité sur un segment jusqu’alors inexistant en France. Moins d’un an après la notification des premiers marchés, les deux prototypes sélectionnés pour Colibri entrent aujourd’hui en phase d’expérimentation, annonçait l’AID à l’occasion du 4e Forum Innovation Défense organisé la semaine passée à Paris.
Sphynx, une MTO quadricoptère portée par MBDA et par le droniste d’Aix-en-Provence Novadem, est la première à avoir entamé le cycle de vols d’essais sur base de munitions inertes. C’était il y a un peu plus de deux semaines au-dessus de Joffrécourt, l’une des villes de combat du Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB-94e RI). Un environnement idéal pour éprouver un quadricoptère mieux adapté à l’environnement urbain.
Retenu un peu plus tard, le système DARD (Dispositif Armé de Reconnaissance et de Destruction) volera quant à lui aux alentours du printemps 2024 sur un site choisi par ses concepteurs, KNDS et Delair. Les évaluations à partir d’une MTO dotée de sa charge militaire auront lieu autour de l’été prochain, Sphinx devant à nouveau ouvrir le bal. Plus complexe, Larinae avait également été contractualisé plusieurs mois après Colibri. Les propositions Stryx du trio KNDS-EOS-Traak et MUTANT du duo MBDA-Delair s’envoleront donc plutôt « d’ici fin 2024 ».
Des deux côtés, le prochain – et dernier – grand jalon sera celui des essais pyrotechniques sont programmés six mois plus tard, donc pour l’été 2025. Pour d’évidentes questions de sécurité, ceux-ci se dérouleront au sein d’un centre d’essais de la DGA. Il s’agira de confronter les solutions aux réalités du terrain pour en sortir des cas d’usage, déterminer le bon compromis en technologie et masse et rester dans les cordes budgétaires. « Il y a des curseurs à mettre à certains endroits », une visibilité sur ce qui est atteignable ou non que l’AID espère atteindre en fin d’expérimentation.
Une idée de ce vers quoi tend le projet Sphynx poursuivi par Novadem et MBDA pour l’appel à projets Colibri
Un cadre pour la suite
La démarche découle d’une expression de besoin réduite à une poignée de performances, que sont une précision métrique pour tous les deux, la capacité à traiter une cible faiblement protégée pour Colibri et une cible blindée pour Larinae, 30 min d’autonomie et 5 km de portée pour le premier et 1h d’autonomie et 50 km de portée pour le second.
« Nous avons vraiment laissé les industriels venir à nous avec leurs projets, leurs idées. Nous avons amené cela de manière agnostique au niveau de l’architecture, sans idée préconçue », indique l’AID. Des repères clairs et un cadrage souple pour maximiser l’imagination et l’originalité, mais néanmoins accompagnés de deux contraintes : 18 et 24 mois pour déboucher sur un prototype fonctionnel et un coût unitaire récurrent fixé à 20 000€ pour Colibri et 200 000€ pour son « grand frère ».
Si les entreprises engrangent de l’expérience, la partie étatique en profite pour progresser sur les problématiques réglementaires qu’amènent ces nouveaux objets. La réglementation en vigueur et les performances demandées auront ainsi exigé un effort particulier pour disposer des terrains capables d’accueillir ce genre d’expérimentation. Et d’autant plus pour un volet Larinae requérant une élongation de plusieurs dizaines de kilomètres.
Au sein des armées, « tout le monde est intéressé. Toutes les armées, toutes les composantes le suivent suivent le sujet de plus ou moins près », constate l’AID. Si l’initiative a atteint son objectif de captation de l’attention des forces et des industriels, le rôle de l’AID se limitera au stade du prototypage. Tout éventuel passage à l’échelle découlera d’un autre programme dont la conduite relèvera de la Direction générale de l’armement (DGA). Une perspective existe déjà pour Colibri, segment visé par un appel à candidatures émis avant l’été.
« Tout ce qui se fait actuellement sur Colibri permet d’alimenter la démarche en termes de cas d’usage et de possibilités technologiques. Tout notre RETEX aide à affiner le besoin », relève l’AID. Quant à Larinae, davantage prospectif, il servira dans un premier temps de base de réflexion aux forces et à la DGA pour spécifier l’intérêt en tenant compte des limites techniques et financières.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 12 Déc 2023 - 20:41
Citation :
La viabilité d’une filière petit calibre nationale auscultée par la DGA
Nathan Gain 12 décembre, 2023
La Direction générale de l’armement (DGA) a été chargée d’étudier la viabilité économique de la relance d’une filière de munitions petit calibre sur le sol français, un exercice déjà mené auparavant et un nouvel épisode dans une saga au long cours.
« J’ai confié une mission au DGA [Délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva] il y a de cela maintenant quelques semaines pour documenter le coût de la recréation d’une filière en la matière », déclarait hier le ministre des Armées Sébastien Lecornu au Sénat.
Cette analyse, la DGA l’établira « en travaillant de concert avec l’ensemble des environnements concernés par les munitions de petit calibre », ajoutait le ministre lors de débats entourant l’adoption du projet de loi de finances pour 2024. Derrière les armées, bien d’autres acteurs sont susceptibles d’y jouer un rôle. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et les douanes, évidemment, mais également la Fédération française de tir car le sujet « pose aussi la question des débouchés civils ».
Un petit calibre n’est pas l’autre et il s’agira aussi de caractériser le marché en tenant compte de sa segmentation. « Le petit calibre, ce n’est pas uniforme », rappelle le ministre des Armées avant de mentionner un 9 mm sur lequel « il y a quelque chose à faire ».
Cheval de bataille des parlementaires du Rassemblement national, la question de la recréation d’une filière souveraine a maintes fois été posée par le passé. Dès 2017, les analyses préalables du ministère relevait l’absence de compétitivité d’un tel projet. Entre le retour à une logique de stock, le durcissement de la préparation opérationnelle, la demande accrue et le protectionnisme appliqué à certaines matières premières, le contexte a depuis lors bien changé. Mais si le fond fait consensus, la forme fait toujours autant débat.
« Cela aura forcément un coût », rappelle le ministre des Armées. Un investissement initial évalué à 100 M€ par le sénateur Aymeric Durox, à l’origine d’un amendement proposant d’ôter cette somme du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » pour la réinjecter au profit des équipements. Sans succès. Hors de question, en effet, de grever les budgets fléchés vers l’innovation et le renseignement alors que s’amorce une loi de programmation militaire allouant 16 Md€ aux munitions entre 2024 et 2030, une ligne en hausse de 7 Md€ par rapport à la période en finition.
Pour Sébastien Lecornu, il est impensable d’y aller à l’aveugle. « Si on recrée une filière sans modèle économique et sans débouchés avérés, le risque est d’y mettre de l’argent public et de le voir disparaître à terme, et cela évidemment personne ne le souhaite ». C’est tout l’enjeu du mandat confié au DGA.
« Je reviendrai devant le Sénat, et devant le parlement de manière globale, je pense d’ici à la moitié de l’année 2024 pour donner une orientation définitive sur ce sujet », clôturait Sébastien Lecornu. En cas de nouvel échec, restera l’idée d’un partenariat stratégique avec un allié proche. Une voie médiane qui sacrifie la pleine souveraineté à la maîtrise des coûts, car potentiellement synonyme de communalisation des besoins.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 20 Déc 2023 - 18:52
atlas General de Division
messages : 7368 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 20 Déc 2023 - 19:40
Moins CHER qu'un vci, plus leger ......voila ce qu'il faut aux brigades motorisées au sud a coté des bi tube 23
C est un demonstrateur....couleur sahara
a savoir si demande express des FAR ?
peut etre MALI ? MAIS CHER POUR EUX..... le 14,5 //23 mm est plus dans leur moyens
le maroc semble etre la cible.....vu nos besoins suite a recrudescence MENACE au SUD
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 30 Déc 2023 - 18:55
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 3 Jan 2024 - 19:03
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Parrot planche sur un micro-drone calibré pour l’Ukraine
Nathan Gain 3 janvier, 2024
Le droniste français Parrot s’apprête à sortir un drone adapté aux besoins des forces armées ukrainiennes. Un modèle capable d’être produit rapidement et en nombre, mais aussi et surtout mieux protégé face à un brouillage désormais généralisé.
« En janvier, j’aurai un drone pour les Ukrainiens, pour le front, qui marche sans GPS, robuste au brouillage russe », annonçait fin novembre Henri Seydoux, PDG d’un groupe qui a su se faire un nom auprès d’une vingtaine de clients étatiques. « Depuis un an, je vais en Ukraine », là où « les micro-drones sont devenus très importants », expliquait-il lors d’une des conférences du dernier Forum Innovation Défense (FID) et au lendemain d’un énième déplacement en territoire ukrainien.
D’après le chef d’entreprise, le nombre de drones opérés sur le front russo-ukrainien serait de 200 000 par an tous belligérants confondus. « Les Ukrainiens achètent par semaine ce qu’on a prévu d’acheter jusqu’en 2030 », rappelle-t-il. Soit environ 9000 drones toutes classes confondues pour l’ensemble de la loi de programmation militaire maintenant lancée. Et « ce qui est vrai pour les Ukrainiens est vrai pour les Russes ». Si le besoin est si grand, c’est notamment parce que l’attrition l’est aussi. Derrière les casses, erreurs de pilotage et autres parapluies anti-aériens, ces engins dont aucune armée ne sait se passer pour le renseignement et l’observation affrontent en effet un environnement électromagnétique particulièrement hostile.
La solution de Parrot entend donc répondre à un double enjeu apparu – ou généralisé ? – au cours des 18 derniers mois. D’une part, la massification des outils de guerre électronique. « Les Russes produisent des brouilleurs par milliers », indiquait Henri Seydoux. Et d’autre part, le brouillage du GPS que cette massification permet d’étendre à l’ensemble du front. Le positionnement vital à l’usage des drones y est non seulement brouillé, mais aussi « spoofé ». Autrement dit, un GPS en apparence correct mais en réalité usurpé et « retravaillé » par l’adversaire pour désorienter la machine et l’envoyer dans le décor.
Sur une ligne de front devenue opaque, la mission dépendra de la capacité du système échapper aux pièges électromagnétiques tendus par l’adversaire. Un défi accueilli à bras ouverts par le droniste, qui s’y est plongé dès la fin 2022. L’été d’après, celui-ci allait en Ukraine présenter un premier prototype. Il y revenait en octobre avec un produit pré-industriel avec pour objectif d’être capable de livrer des drones « par milliers » à compter de janvier 2024. « Je suis dans les temps, mais c’est la guerre », relativise le patron d’une entreprise qui dépense 30 M€ en moyenne par an en activités de développement.
Côté capteurs, ce drone de moins d’un kilogramme emporte une caméra jour 21 MP, un zoom x32, une voie thermique FLIR Boson acquise aux États-Unis et un flux vidéo 4K. De bonnes optiques que Parrot fait fabriquer en Asie, notamment par Sony. Le tout est accompagné d’un traitement d’images « maison » et intégré sur une boule gyrostabilisée sur trois axes.
Côté robotique, il propose un usage dans un environnement GPS contraint et une capacité de vol autonome. « Les drones Parrot ont un autopilote programmable fait pour la robotique », pointe Henri Seydoux. Développé depuis 15 ans, cet autopilote combine différents algorithmes et capteurs afin de garantir un vol dans n’importe quelles conditions.
Mais le sujet majeur reste celui du positionnement, « problème complexe » dont la résolution dépend d’ « une collection d’algorithmes ». Sans trahir le secret, Parrot annonce avoir privilégié la combinaison de plusieurs idées. Algorithme de base, « Visual Odometry » consiste à relever, identifier et suivre un certain nombre d’amers dans l’image pour déterminer le mouvement du drone et recalibrer l’unité de mesure inertielle (IMU).
La démarche nécessite néanmoins de se trouver à moins de 100 mètres des points d’intérêts retenus. Avec 500 Go de mémoire embarquée, le drone de Parrot embarque donc la totalité de la cartographie ukrainienne. « En ce moment, nous faisons des tests hiver avec les cartes que [les militaires ukrainiens] nous fournissent et on regarde si on arrive bien à détecter les contours et à faire notre traitement d’images », indiquait Henri Seydoux. Et quand plus rien ne fonctionne, restera toujours le recours à un bon flux d’imagerie.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 10 Jan 2024 - 19:25
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 10 Jan 2024 - 20:55
The DIAMANT hard kill APS system from Thales, which has been developed since 2019, will be able to start protecting French armored vehicles from 2026. Hard Kill Diamant APS will be intended to protect the new Scorpion, EBRC Jaguar, VBMR Griffon and VBMRL Serval armored… https://t.co/6T4fxzJo58pic.twitter.com/rJH1M8VNt5
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 11 Jan 2024 - 22:48
« Ces dernières années, la stratégie d’#Arquus était peu lisible en interne. […] Aucune diversification n’a été engagée et les événements en Ukraine ont peu profité au groupe. »
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 11 Jan 2024 - 23:11
Citation :
OpexNews @OpexNews
@HSaury et @HConwayMouret considèrent que "les industriels français doivent pouvoir contribuer au développement du #MGCS en prenant la responsabilité des fonctions dans lesquelles leur excellence est reconnue à l’image de la fonction feu. À cet égard, Nexter a rappelé aux rapporteurs les synergies existantes entre la fonction feu des blindées et celle des systèmes d’artillerie. Les rapporteurs sont convaincus que la perte de compétence sur la première aurait immanquablement des conséquences sur la seconde."
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 11 Jan 2024 - 23:14
Le français @ChapsVision a signé le rachat, auprès de créanciers coréens et japonais, de @SYSTRAN, prestataire de traduction instantanée du ministère des Armées et de plusieurs agences de renseignement américaines (NSA, FBI…).https://t.co/ucTdsq7dzV
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 17 Jan 2024 - 19:43
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 18 Jan 2024 - 23:42
Là France fournira à l'Ukraine 50 bombes Armement Air-Sol Modulaire par mois pendant un an, mais j'aimerais aborder quelque chose qui semble échapper à l'attention générale :
L’AASM a une propulsion supplémentaire par fusée, ce qui permet de la larguer (ou plutôt de la lancer)… pic.twitter.com/tXD4NkPFJn
Là France fournira à l'Ukraine 50 bombes Armement Air-Sol Modulaire par mois pendant un an, mais j'aimerais aborder quelque chose qui semble échapper à l'attention générale :
L’AASM a une propulsion supplémentaire par fusée, ce qui permet de la larguer (ou plutôt de la lancer) à une altitude très basse, inférieure à celle des JDAM/GBU. La portée lors d'un largage depuis une altitude minimale est de 15 km. Cela peut sembler peu, mais pour les aéronefs volant près du sol, c'est une distance assez sûre à condition qu'il n'y ait pas d'A-50U + Su-35/Mig-31 dans le ciel, et comme nous le savons, des A-50U vole déjà près de Rostov et non de la Crimée
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 23 Jan 2024 - 21:39
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 23 Jan 2024 - 21:43
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 23 Jan 2024 - 22:10
Lassé de ne pas être payé par le gouvernement saoudien, l’office d’armement français #ODAS bloque la livraison à Riyad de 7 navires intercepteurs HSI 32, construits par le chantier naval cherbourgeois CMN.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 26 Jan 2024 - 20:57
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 30 Jan 2024 - 22:10
Citation :
JAN 30
Naval Group to develop Extra large UUV XLUUV for French Navy
According to information published by the French MoD on January 30, 2024, the French Defense Procurement Agency (DGA) has taken a significant step forward in underwater warfare technology. On December 28, 2023, an agreement was formalized with Naval Group to develop a prototype for a large unmanned combat underwater vehicle (UCUV).
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 1 Fév 2024 - 21:53
L’obus #BONUS est une munition de 155 mm conçue pour la lutte anti-char. Il contient deux cylindres contenant chacun une charge militaire constituée d’un détecteur de cibles et d’une tête militaire qui, lorsqu’elle est initiée, projette un noyau qui va percer le blindage du char… pic.twitter.com/XULp6AVdz6