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 Industrie de defense Française

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MessageSujet: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 26 Juil 2021 - 21:00

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 3 Avr 2024 - 22:50

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 9 Avr 2024 - 22:12



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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 9 Avr 2024 - 22:15

Citation :
KNDS France
@KNDS_France

Le robot #OPTIO-X20 est armé du tourelleau #ARX20. Ce robot chenillé permet d’effectuer des missions de surveillance, de protection et de combat en zone urbaine.

The #OPTIO-X20 robot is armed with the ARX20 turret. This tracked robot can perform surveillance, protection, and combat missions in urban areas.  

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 9 Avr 2024 - 22:48

Citation :
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@OpexNews

🇫🇷 Les radars de surveillance, l'une des grandes réussites à l'export de @thalesgroup

L'entreprise a vendu 200 radars GM à 32 pays depuis 2008, dont 40 rien qu'en 2023.

"Nous produisions une dizaine de radars par an, l'objectif étant désormais d'en produire plus de 20 par an."

➡ https://politico.eu/article/soar-demand-france-military-radars-ground-master-air-surveillance-thales-war-ukraine/  

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 10 Avr 2024 - 22:06



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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Avr 2024 - 22:05

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Du Serval à l’export, comment Texelis a pris le train de la défense

Nathan Gain 25 mars, 2024

De parfait anonyme, Texelis est devenu en quelques années l’un des quatre acteurs incontournables du renouvellement du segment médian de l’armée de Terre. Un « badge SCORPION » qui légitime son entrée en lice pour d’autres programmes français et annonce un nouvel élan à l’export.

Du ferroviaire à la défense


Texelis n’a pas manqué le train de la défense. Inconnu il y a encore deux ou trois ans, ce spécialiste des solutions de mobilité est désormais bien installé dans le paysage grâce au déroulement sans anicroche du programme Serval conduit au profit des armées françaises. Un succès qui, combiné, à plusieurs expériences fructueuses passées, vient appuyer une nouvelle dynamique sur le marché export.

L’entreprise limougeaude achevait 2023 avec un chiffre d’affaires de 112 M€, un résultat « en forte progression par rapport aux 72 M€ enregistrés en 2022 », concomitant de la montée en puissance du segment défense. L’activité restera stable en 2024 avant de partir graduellement à la hausse parallèlement à la montée en cadence de Serval et aux premiers effets de la mise sur marché de Celeris, variante exportable de la solution conçue pour le client français. « Normalement, vers 2027, nous serons pas loin de 200 M€ », prédit Jean Vandel, directeur général de Texelis et responsable de la BU défense.

Cette trajectoire aura une incidence sur le ratio entre activités militaires et civiles. Aujourd’hui équilibré, celui-ci évoluera pour porter la part défense à près de deux-tiers du chiffre d’affaires d’ici trois ans. Les ressources humaines suivent la même courbe. De plus de 400 employés, prestataires et intérimaires, les forces vives grandissent chaque année d’une quinzaine à une vingtaine d’employés en plus, particulièrement dans des bureaux d’étude poussés par plusieurs programmes à venir sur lesquels nous reviendrons. Le gros des troupes oeuvre à Limoges, faisant de Texelis un employeur important à l’échelon régional. Caractéristique rare dans cette filière et qui n’aura pas manqué de surprendre positivement plusieurs haut gradés de passage : l’entreprise agrège à elle seule cinq métiers. « Nous développons, qualifions, fabriquons, intégrons et soutenons », énumère Jean Vandel.

Tous les feux sont aujourd’hui au vert, mais Texelis revient de loin. Héritière d’un site consacré depuis près d’un siècle aux organes mécaniques, l’activité sera ballotée d’industriel en industriel avant de prendre son destin en main en 2009 sous sa dénomination actuelle. Les premières années d’indépendances sont difficiles mais, loin de choisir l’immobilisme, Texelis réagit en créant de nouveaux produits. Elle se rapproche ainsi de Timoney, bureau d’études britannique avec qui la relation s’avérera payante. Les ponts T700 et T900 (7 et 9 tonnes) qui en découleront permettront de prendre pied dans le marché de défense à l’export, avec quelques succès, de l’expérience engrangée et autant de liens établis avec certains systémiers comme le singapourien ST Engineering, le géant américain Lockheed Martin ou le serbe Yugoimport. A contrario, certaines épopées aux Émirats arabes unis, en Afrique du Sud et en Égypte resteront sans suite pour l’instant.

Mais le vrai déclic découle d’un succès empoché dans un tout autre secteur, celui du ferroviaire. En 2013, Texelis décroche un marché majeur avec Siemens pour la fourniture de boggies. « Cela nous a donné un début d’expertise pour un système de mobilité complet allant au-delà des ponts et des boîtes de vitesses », pointe Jean Vandel. L’entreprise limougeaude gagne alors suffisamment en expérience pour être remarquée par Nexter (KNDS France), en recherche d’un partenaire pour fournir la mobilité complète du véhicule proposé pour répondre au marché VBMR Léger conduit au profit de l’armée de Terre. Le duo est sélectionné début 2020 par la Direction générale de l’armement (DGA). L’aventure du Serval commence.

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(Crédits image : FOB)

L’aventure du Serval

Quatre ans suffisent au groupement momentané d’entreprises formé par Nexter et Texelis pour concevoir, qualifier et lancer la production du Serval, cet autre remplaçant d’un VAB vieillissant. Les quatre premiers exemplaires sont livrés en mai 2022. Moins de deux ans plus tard, plus de 200 véhicules ont été perçus par l’armée de Terre sur les quelque 978 attendus pour le seul programme SCORPION. Le tout sans retard ni obstacle majeur, et malgré un lancement sur fond de crise sanitaire.

Les secrets de ce véhicule manifestement « bien né » ? D’un côté, « des choix généreux » dans la constitution des organes mécaniques dont découle une mobilité « très aimée des forces ». Au coeur de la chaîne, un moteur Cummins de 8,9 L (Euro 3) au couple particulièrement élevé pour un véhicule de 18 tonnes et adapté à un usage en haute altitude, exigence consécutive d’une prise en main par les régiments de la 27e brigade d’infanterie de montagne. La liaison au sol mobilise des éléments modernes, à commencer par des amortisseurs oléo-pneumatiques « à la fois très confortables et permettant de rouler vite en terrain accidenté ». Surtout, Texelis a redoublé d’effort pour intégrer sa chaîne cinématique sur une caisse ne laissant que peu de place, développement de trains arrières (« bras tirés ») inédits à la clef.

De l’autre, un outil industriel innovant inspiré de l’ « esprit start-up ». Une ligne d’assemblage ? Plutôt un ensemble de postes à partir desquels sont conçus les 34 kits constitutifs de la mobilité du Serval. Modulaire et évolutif, l’emprise concentre toutes les fonctions nécessaires dans un espace unique, fonctions de développement et de tests comprises. La méthode conduit peut-être à des étapes supplémentaires de préparation, mais permet de s’appuyer sur des postes simples de montages et favorise le traçage, réduisant in fine les faits techniques et de coûteuses et chronophages opérations de reprise.

Audacieuse,  la logique aura porté ses fruits lorsque, au plus fort de l’épidémie de Covid-19, il fallut dédoubler certains postes pour absorber les pics d’activité résultants des aléas d’approvisionnements. Pari gagné donc, malgré la complexité d’un kit de mobilité s’étendant du pneu au tableau de bord, soit 1.200 références à assembler contre environ 150 références pour un pont « classique ».

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Un ensemble modulaire de postes plutôt qu’une ligne unidirectionnelle rigide, voilà la stratégie adoptée par Texelis pour gagner en temps et en
réactivité (Crédits image : Florent de Saint Victor/Mars Attaque)


Si une centaine de kits sortent chaque année du site limougeaud, l’approche adoptée anticipe d’emblée la hausse des cadences. En décembre dernier, une seconde tranche de 420 Serval est venue s’ajouter aux 364 déjà commandés. Deux autres tranches de 97 exemplaires sont encore programmées au titre de SCORPION, dont l’une est attendue en 2024. Viendront s’y ajouter les 1.060 véhicules acquis au travers du segment protégé « haut » du programme de « véhicule léger tactique polyvalent » (VLTP P). La production d’un premier lot de 530 unités devrait être notifié cette année.

Résultat : dès 2026, le volume de production annuel sera porté à 200 kits de mobilité, « voire plus ». Rien d’effrayant pour les équipes de Texelis, dont les postes pour l’instant « sous-exploités » et en rythme 1×8, sont dimensionnés pour monter jusqu’à 300 ensembles par an. « Pouvons-nous produire beaucoup plus ? Oui, notre outil est prêt », explique le patron de la société qui investit environ 2 M€ par an dans son outil industriel.

Pour Texelis, le Serval est un gage de crédibilité. « Nous capitalisons désormais sur cet acquis fabuleux, qui nous a permis de nous faire connaître de beaucoup de monde », indique Jean Vandel. Grâce à la mobilité du Serval, l’entreprise a définitivement assis sa crédibilité dans un secteur concurrentiel mais, semble-t-il, davantage en recherche de solutions robustes et éprouvées. Il confère aussi la visibilité nécessaire pour continuer à investir dans la mobilité de demain et se projeter à l’export.

Plein gaz sur l’export

La société n’a pas attendu le succès du Serval pour s’attaquer au marché export et remporter des succès durables. Texelis est ainsi présent sur toutes les versions du véhicule de combat d’infanterie Terrex du singapourien ST Engineering, dans un pays connu pour son absence de compromis sur la qualité attendue et le niveau technologique recherché. « Si pour certaines versions du Terrex quelques ponts seulement ont été livrés dans le cadre du développement de prototypes, les commandes s’élèvent à plusieurs centaines de ponts pour d’autres versions entrées en production », constate le responsable. Et l’histoire se poursuit avec le Terrex s5 récemment dévoilé au dernier salon Singapore Airshow de février.

Autres succès en Serbie, via une relation durable avec Yugoimport, qui a fait de Texelis un partenaire de référence pour l’ensemble de sa gamme de blindés : Lazar, Milosh, etc. Texelis bénéficiant des succès à l’export rencontrés par cet industriel pour y placer également des équipements jusqu’en Amérique du Sud. Il en est de même dans les relations avec Sisu Auto en Finlande, constructeur finlandais du blindé Patria Pasi qui a connu un certain succès à l’export. Un blindé, qui malgré l’homonymie, n’a rien à voir avec l’autre grand industriel local du secteur, Patria.

Autant dire que le fait d’être retenu pour le Serval a été un gage de crédibilité pour Texelis à l’international. En s’appuyant sur la propriété intellectuelle des systèmes développés pour ce véhicule, Texelis  a récemment dévoilé une offre dédiée à l’export, Celeris. Pleinement modulaire selon les besoins des plateformistes intéressés, alors généralement en phase de développement de produits, une commande minimale de 10 lots sera néanmoins exigée pour des questions de rentabilité. « Certains éléments « Spécial France » sont évidemment retirés et non proposés à l’export, notamment toute la partie concernant les faisceaux électroniques, les réservoirs auto-obturants, etc. », nous précise-t-on.

Celeris a déjà connu son premier succès en Indonésie avec PT. Sentra Surya Ekajayais (SSE), un acteur privé spécialisé notamment dans les véhicules pour les forces spéciales. La livraison d’un premier lot d’une vingtaine de ponts est prévue pour aider au développement d’un véhicule 4X4 correspondant au besoin de plusieurs centaines de véhicules exprimé à ce jour dans les planifications du ministère de la Défense local. De quoi satisfaire un acteur indonésien tout heureux de ne pas dépendre d’un fournisseur russe, jusque là partenaire récurrent dans la zone dès lors qu’il s’agit de parler de mobilité.

L’export est intégré par Texelis dès le début des réflexions sur les processus d’industrialisation. Ainsi, l’organisation des chaines de montage selon une approche en kits complets (très segmentés et sans prise de pièces en vrac)  permet  de simplifier le transfert de certains pans ou de l’assemblage complet à des partenaires locaux. Et les perspectives ne manqueront pas à l’export avec des commandes fermes annoncées en 2025  en Belgique  pour plusieurs centaines de blindés  relevant d’une nouvelle étape du programme de Capacité Motorisée (CaMo), mouvement  auquel le Grand-Duché de Luxembourg pourrait venir se greffer. Des fortes marques d’intérêts sont aussi reçues depuis le Moyen-Orient ou en Europe, en Irlande par exemple.

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Fruit d’un partenariat avec QinetiQ, cette solution d’hybridation intègre la boîte de vitesses, le moteur, le CTIS et les freins dans un seul ensemble
compact. Au centre, un moteur électrique développant une puissance de 55 kW en usage normal et jusqu’à 100 kW en cas de pic. (Crédits image :
FOB)

Un avenir bien rempli

Au-delà de futures commandes à l’export, les grands défis à relever ne manquent pas pour Texelis. Le programme Serval n’en est finalement qu’à son commencement, avec la mise en production des premières versions, et avant de nombreuses versions et sous-versions à développer et qualifier. Certaines ont des conséquences fortes sur la partie mobilité, notamment lorsque les équipements envisagés (missiles, canons, radars, mats d’observation, et autres capteurs ou senseurs) modifient le centre de gravité du véhicule. C’est par exemple le cas pour la lutte anti-drones, « sujet chaud du moment ». Les choix initiaux faits sur le véhicule permettent de faire beaucoup de choses en termes de volume et d’emport.

Ensuite, Texelis compte bien proposer son expertise sur plusieurs programmes en cours de réflexion en France. C’est le cas pour l’Engin du Génie de Combat (EGC) pour lequel un consortium a été créé avec Nexter (KNDS France) et CNIM. L’émission d’une Request for Information (RFI) est pour bientôt, mais le cahier des charges ne serait pas encore finalisé quant aux grandes caractéristiques attendues pour ce véhicule : capacités à pousser et à tracter, vitesse attendue pour suivre les autres véhicules au combat, type de mobilité recherché, position de la cabine, etc. Pris dans les débats budgétaires, le déroulé du programme est encore assez chaotique, sans certitude de déboucher prochainement. Et ce, malgré les marques d’intérêt d’autres pays partenaires à se joindre au développement et à l’acquisition d’un un tel véhicule. Dans le domaine du génie toujours, les capacités de bréchage et de contre-minage sont également au cœur des réflexions de Texelis, notamment avec des propositions allant jusqu’à des bras de manutention particuliers adaptés au Serval.

Plus spécifiquement dans le domaine de l’innovation, 3ème axe ou cadran, du plan stratégique de Texelis après le Serval et l’export, plusieurs sujets sont actuellement au cœur des réflexions des équipes du bureau d’études dédié au domaine défense. C’est le cas pour les conséquences de l’hybridation de la propulsion. À ce titre, des discussions avancées sont en cours pour des études sur un Serval hybride, pouvant aller jusqu’à un démonstrateur dans les prochaines années. Dans le même temps, Texelis poursuit, notamment avec son partenaire QinetiQ, les travaux sur la motorisation directement intégrée dans les moyeux des essieux, permettant de vrais gains de place architecturaux. En effet, ce choix permet de retirer plusieurs organes mécaniques habituels. Des études sont aussi menées sur les algorithmes nécessaires pour calibrer cette nouvelle forme de mobilité, via la gestion des servocommandes, du crabotage, etc. « Texelis est prêt à étudier l’intérêt de tels essieux motorisés sur des programmes en cours ou en développement », souligne la société. A l’exemple du programme de véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE), surtout si cela peut permettre de répondre à des problèmes de choix architecturaux notamment pour gagner en capacité d’emport.

Autre sujet d’importance pour Texelis dans les années à venir, mais à ce jour encore confidentiel, les études portant sur l’extension de la gamme des produits au 6×6 et au 8×8. Des avancées fortes sont en cours dans ce domaine et des annonces sont attendues prochainement sur la partie 8×8. La société a déjà été sélectionnée sur un nouveau programme d’un systémier de 1er rang, non dévoilé à ce stade, et planchera dessus au cours des 24 prochains mois.

Enfin, autre sujet regardé de près par Texelis, le maintien en condition opérationnelle (MCO), 4ème et dernier cadran du plan stratégique. C’est le cas évidemment pour le Serval, qui serait là aussi un défi de premier ordre pour la société en découvrant l’environnement du MCO des armées françaises. « Texelis pourra s’appuyer sur les exigences bien connues du secteur du ferroviaire, où les niveaux de prestation attendus sont particulièrement élevés. Être présent depuis des années sur la Ligne 14 du métro à Paris est un capital fort d’expérience », indique Jean Vandel.

Texelis regarde aussi la reprise du MCO des véhicules haute mobilité (VHM) de l’armée de Terre, le MCO n’étant plus assuré par BAE Systems, le constructeur d’origine de ces chenillés. Le niveau de disponibilité est au plus bas, malgré les efforts d’internalisation, et il y a dès lors urgence. D’autant plus après l’utilisation intensive de ces véhicules au Sahel pendant plusieurs mandats de l’opération Barkhane. Leur architecture n’est finalement pas si éloignée de celle des 4×4, avec un pont, un moteur au centre, un différentiel, un engrenage et des chenilles. Et ce secteur des chenillé est à son tour bien identifié par Texelis comme axe possible de diversification, en pouvant, au-delà du MCO, proposer un ensemble d’organes mécaniques.

Quelques années auront suffi pour projeter cet as de la mobilité au-devant de la scène. Si l’assise offerte par le programme SCORPION est l’un des facteurs déterminants de cette réussite, il est maintenant bien question de repousser l’horizon au-delà du seul Serval, tant en France qu’ailleurs.

Un article co-écrit avec Florent de Saint Victor (Mars Attaque).



https://www.forcesoperations.com/du-serval-a-lexport-comment-texelis-a-pris-le-train-de-la-defense/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Avr 2024 - 22:13

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Bye bye SDPMAC, la DGA pose les bases d’une nouvelle capacité de bréchage

Nathan Gain 11 avril, 2024

Après le minage antichar, direction l’opposé du spectre. Relevant lui aussi des sapeurs de l’armée de Terre, le déminage pyrotechnique est au coeur d’une demande d’information dont la finalité sera de renouveler les systèmes SDPMAC Vulcain d’ici à 2027.

Succéder au SDPMAC

Derrière cette DI publiée cette semaine, la volonté de « doter les unités du génie en appui des éléments de premier échelon de moyens permettant de conduire des opérations de bréchage au travers d’un dispositif défensif ennemi cohérent valorisé par des engins explosifs et sous d’éventuels tirs ennemis ». Un besoin trouvant une nouvelle résonance avec le conflit russo-ukrainien et que la DGA relie plus largement à l’hypothèse d’un engagement majeur.

Intégrée dans une feuille de route « contre-minage 2030 », la procédure vise à renouveler une capacité aujourd’hui assurée par les 11 systèmes de déminage pyrotechnique pour mines antichar (SDPMAC) de l’armée de Terre. Composé d’un lanceur CARPET d’origine israélienne et d’un châssis AMX-30B2, un SDPMAC tire jusqu’à vingt roquettes FAE pour neutraliser les mines enfouies ou dispersées et ouvrir un passage de 100 m de long sur 6 m de large.

Des systèmes qui, bien que revalorisés grâce au standard Vulcain (Version ultime comprenant des améliorations intrinsèques) adopté l’an dernier, affichent un âge moyen de 17 ans pour le lanceur et de 34 ans pour le châssis. Surtout, sa disponibilité était inférieure à 25% en 2020, date à laquelle les armées ont décidé de classifier les données relatives à la disponibilité des matériels. Cette capacité vieillissante, la DGA projette donc de la remplacer « d’ici 2027 » afin de répondre « aux impératifs et contraintes des engagements futurs ».

Vers un système tracté

Au vu des caractéristiques et des volumes attendus, il ne fait aucun doute que la DGA a choisi de s’écarter du modèle actuel. Exit l’intégration du système sur un châssis existant, les armées lui préfèrent un emport sur une remorque tractée à l’arrière d’un véhicule de transport de troupes blindé de types Griffon et Serval. Exit également la salve de roquettes, place au tir unique d’un dispositif pyrotechnique conçu pour offrir des performances au moins équivalentes à celles du SDPMAC, donc capable de « traiter un itinéraire de cheminement a minima de 100 m de profondeur et permettant la traversée d’un véhicule tactique ».

Réutilisable et aérotransportable, l’ensemble doit entrer dans la limite des 3 tonnes que peut tracter un véhicule blindé SCORPION. Sa durée de vie sera d’au minimum 20 ans, la maintenance corrective du dispositif pyrotechnique étant envisagée à mi-parcours. Sans être prioritaire, l’évolution vers une plateforme robotisée ou téléopérée permettant d’éloigner l’opérateur de la zone à risques est envisageable.

Derrière la mobilité, la survivabilité est l’une des autres exigences majeures. Le système doit pouvoir être mis en oeuvre par deux personnels en moins de cinq minutes, délai censé réduire l’exposition aux tirs et à toute forme de riposte ennemie. Protégé des tirs directs d’artillerie, le dispositif pourra éventuellement être largué en urgence à distance, évitant par là de devoir débarquer du véhicule blindé.

Le besoin approximatif porte pour l’instant sur 34 porteurs et sur 600 à 1200 dispositifs pyrotechniques dits « de guerre ». S’y ajouteraient autant d’exemplaires d’exercice ainsi que 36 systèmes inertes de manipulation pour l’instruction. Les réponses industrielles sont attendues d’ici à l’été prochain, sans certitude que cette DI débouche sur une acquisition en bonne et due forme.

Crédits image : 19e RG


https://www.forcesoperations.com/bye-bye-sdpmac-la-dga-pose-les-bases-dune-nouvelle-capacite-de-brechage/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 13 Avr 2024 - 22:28

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 18 Avr 2024 - 23:09

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 20 Avr 2024 - 22:31



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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 25 Avr 2024 - 22:16


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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 27 Avr 2024 - 18:46

Citation :
 Des essais comparatifs détermineront le choix du canon destiné au futur char franco-allemand

PAR LAURENT LAGNEAU · 27 AVRIL 2024

Industrie de defense Française - Page 12 Ascalo10


Le 26 avril, sept ans après son lancement, le Système principal de combat terrestre [MGCS, Main Ground Combat System] a connu une avancée significative avec la signature d’un protocole d’accord fixant une répartition équitable des tâches entre les industriels français et allemands. Et cela après une remise à plat de ce programme, sur la base d’une fiche d’expression commune des besoins de l’armée de Terre et la Heer.

« Partir des besoins de nos soldats pour construire un projet de coopération industrielle, et non l’inverse. C’est le choix que nous avons fait avec nos partenaires allemands pour le programme de char du futur MGCS : le besoin opérationnel exprimé par nos armées fait la commande », a ainsi fait valoir Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.

Longtemps, le MGCS est resté embourbé à cause de désaccords sur quelques choix technologiques, du déséquilibre provoqué par l’arrivée de Rheinmetall dans ce programme et d’une certaine défiance parmi les députés allemands, lesquels ont, par le passé, souhaité le lier au Système de combat aérien du futur afin de préserver les intérêts de l’industrie allemande.

Cependant, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre, [CEMAT], a relativisé l’importance de ces « difficultés ». En effet, a-t-il écrit, via LinkedIn, « l’émergence progressive du MGCS, que certains ont considéré à tort pour une impasse, s’explique en fait par la nature du processus à l’œuvre derrière tout projet capacitaire : celui d’une maturation et non d’une course, où ce temps consacré à préparer le projet est un gage de stabilité et de réussite. Aussi le matériel de demain se conçoit-il en surplomb des crises, à l’abri du tempo et du fracas médiatiques ».

Toujours est-il que, comme l’a rappelé Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, le protocole d’accord qui vient d’être signé devra passer par le comité des Finances du Bundestag, comme tout projet nécessitant un investissement supérieur à 25 millions d’euros. « Ce projet dépend du soutien des parlementaires », a-t-il avancé, avant de dire qu’il n’avait « aucun doute » sur le fait qu’il sera approuvé.

Cependant, « il reste encore un long chemin à parcourir avant la mise en œuvre, mais une étape importante a maintenant été franchie, précédée de plusieurs mois de négociations », a souligné le ministère allemand de la Défense, via un communiqué.

Dans le détail, le MGCS, qui ne consiste pas seulement à développer un « char de combat du futur » mais une « famille de systèmes » [ce qui inclut un « cloud » de combat, des robots, des drones, etc.], passera par la création d’une « société de projets », composée de KNDS Deutschland [ex-Krauss-Maffei Wegmann], KNDS France [ex-Nexter Systems], Rheinmetall Landsysteme et Thales SIX. En outre, à l’image du SCAF, il compter huit piliers, à savoir :

– Pilier 1 : plateforme et navigation automatisée, sous direction allemande;

– Pilier 2 : tourelles, canons et munitions, sous direction franco-allemande;

– Pilier 3 : armement secondaire [comme, par exemple, les missiles], sous direction française;

– Pilier 4 : système de communication et de commandement, sous direction franco-allemande;

– Pilier 5 : simulation, sous direction franco-allemande;

– Pilier 6 : technologie des capteurs, sous direction française;

– Pilier 7 : protection et défense contre les drones, sous direction allemande;

– Pilier 8 : logistique, soutien et infrastructures, sous direction franco-allemande.

Comme l’a souligné M. Pistorius, une telle organisation permet l’arrivée éventuelle d’autres partenaires européens dans ce programme, comme l’Italie.

Plusieurs choix technologiques ont par ailleurs été validés. L’équipage du char, réduit à deux, voire à trois personnes, prendra place dans un compartiment hautement protégé, ce qui veut dire que la tourelle sera automatisée et… réduite, offrant ainsi une zone d’impact plus petite. En outre, son châssis servira de base à la famille de véhicules devant être mis au point dans le cadre de ce programme et sa motorisation sera « très probablement » hybride.

Toutefois, l’une des questions qui a bloqué le MGCS n’a pas encore été tranchée. Pour rappel, Rheinmetall voudrait imposer son canon de 130 mm [photo ci-dessous] tandis que KNDS France soutient la candidature de son système ASCALON [Autoloaded and SCALable Outperforming guN], basé sur un canon de 140 mm, utilisant des obus télescopés ainsi que des « munitions intelligentes pour des tirs au-delà de la vue directe ».

Industrie de defense Française - Page 12 130mm-10


« Il est acquis que le calibre de l’armement principal du MGCS sera supérieur aux 120 mm actuels. Il n’a pas encore été décidé si le calibre sera de 130 ou de 140 mm. Cependant, le développement mènera à l’un de ces calibres », a expliqué le Bundeswehr.

« Le canon de 120 millimètres qui a la cote aujourd’hui n’a plus aucun potentiel de croissance », a insisté un expert de l’Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr [BAAINBw]. « Il faut donc trouver une arme puissante pour donner à des projectiles plus lourds une vitesse initiale plus élevée », a-t-il ajouté.

Récemment, le site spécialisé Hartpunkt s’est fait l’écho d’une rumeur selon laquelle la tourelle du futur char de combat pourrait accueillir aussi bien le canon de 130 mm de Rheinmetall que l’Ascalon de KNDS France. Pour autant, même si cela permettrait éventuellement de développer deux versions différentes, cette voie est pour le moment exclue.

« D’abord, différents systèmes de canons seront développés au niveau national et l’un d’eux devra être sélectionné après des tests comparatifs », a en effet précisé le ministère allemand de la Défense.

À noter que la masse de ce futur char de combat devra être réduite par rapport aux standards actuels. « Moins de poids améliore la mobilité et a aussi un impact considérable sur la fonctionnalité d’un futur système multiplateforme », soutient la Bundeswehr. Mais ce critère ne permettra pas de départager l’Ascalon et le canon de 130 mm, les deux ayant une masse d’environ trois tonnes.


https://www.opex360.com/2024/04/27/des-essais-comparatifs-determineront-le-choix-du-canon-destine-au-futur-char-franco-allemand/
 
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 27 Avr 2024 - 21:51

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeDim 28 Avr 2024 - 19:12

Citation :
Le français EOS Technologie a dévoilé Veloce 330, une munition téléopérée pouvant voler à 400 km/h

PAR LAURENT LAGNEAU · 28 AVRIL 2024

Industrie de defense Française - Page 12 Veloce10


En mai 2022, la Direction générale de l’armement [DGA], via l’Agence de l’innovation de défense [AID], lança deux projets de munitions téléopérées [MTO], à savoir Colibri et Larinae, devant respectivement être capables de neutraliser un blindé situé à 5 et 50 km de distance.

« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses, évidemment efficaces, prévoyant une autonomie en fonction de la zone considérée et livrées très vite. Nous voulons aussi que les militaires soient capables de se former très rapidement », avait alors soutenu Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement.

Un an plus tard, l’AID fit savoir qu’elle venait de retenir deux consortiums au titre du projet Colibri, à savoir les tandems MBDA/Novadem et Nexter/Delair. Il restait alors à évaluer deux configurations de munitions rôdeuses : l’une à voilure tournante, plus facile d’emploi, l’autre à voilure fixe, mieux adaptés pour les environnements « ouverts » et « vastes ».

La même démarche a été suivie pour le projet Larinae. Ainsi, en juin 2023, l’AID notifia un premier marché à un groupement emmené par KNDS France [ex-Nexter] et associant EOS Technologie et TRAAK. Puis elle en fit de même avec MBDA qui, associé à Delair, dévoila la MTO « Mutant » quelques jours plus tard.

Cela étant, depuis quelques jours, une vidéo montrant une MTO conçue par EOS Technologie a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Le 26 avril, l’industriel en a dit un peu plus à son sujet.

Ainsi, appelée « Veloce 330 », il s’agit d’une MTO « à réaction » entièrement « conçue et fabriquée en France » [et plus précisément à Mérignac]. Selon EOS Technologies, elle vient d’effectuer « avec succès une troisième phase de vols de tests ». Visiblement, ses performances sont impressionnantes.

« Avec plusieurs pointes à plus de 400 km/h et 50 km parcourus en seulement 16 minutes [avec la moitié du réservoir], la conception aérodynamique et les processus de fabrication sont désormais validés pour ce mini-Shahed 238 français », a fait valoir EOS Technologie, en faisant référence à la MTO développée par l’Iran.



Si l’on s’en tient aux précisions données l’an passé par KNDS France au sujet de la solution qui venait d’être retenue par l’AID, la MTO « Veloce 330 » devrait avoir un rayon d’action de 80 km et une autonomie de 3 heures. À voilure fixe, mais pouvant être mise en œuvre par dispositif de décollage et d’atterrissage vertical [VTOL], elle est dotée d’une Charge génératrice de noyau [CGN] pour déjouer les défenses actives des blindés et d’un système de navigation sans GPS – et donc insensible au brouillage – proposé par TRAAK.

« Sa capacité de réutilisation lui permet également de réaliser des missions de renseignement grâce à une boule optronique détectant un véhicule à 15 km de jour et 3 km de nuit », avait encore souligne KNDS France, avant d’assurer que « l’être humain restera au cœur de la boucle de décision dans tous les cas de figure, par la télémétrie évoluée de la munition ».


https://www.opex360.com/2024/04/28/le-francais-eos-technologie-a-devoile-veloce-330-une-munition-teleoperee-pouvant-voler-a-400-km-h/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 29 Avr 2024 - 19:35

Citation :
 2023, année record pour KNDS

Nathan Gain 29 avril, 2024

Des prises de commandes records et un chiffre d’affaires en progression, difficile de mieux résumer l’exercice 2023 du groupe franco-allemand KNDS. Une solidité qui s’explique en partie par la croissance du segment munitionnaire.

Les principaux résultats du dernier exercice sont tombés et tous sont au vert. Voire au vert kaki pour les prise de commandes, en hausse de 130 % par rapport à 2022. Avec quelque 7,8 Md€ de contrats engrangés, « KNDS enregistre la plus forte croissance de son histoire », se félicite le groupe dans un communiqué.

Le carnet de commandes atteignait donc 15,7 Md€ en fin d’année dernière. « En terme de croissance des commandes, KNDS se classe en tête des 15 plus grandes entreprises européennes de défense », souligne-t-il. Et si l’augmentation du chiffre d’affaires est moins marquée qu’en 2022, celui-ci progresse néanmoins de 2,5 % pour atteindre 3,3 Md€. Le géant européen rassemble désormais près de 9500 employés, contre 8952 un an plus tôt. Désormais unifié sous une marque unique, KNDS ne détaille plus les résultats par pilier national.

Les principaux moteurs de ce succès ? Côté allemand, des chars Leopard 2A8 dont 18 ont été acquis par l’Allemagne pour 525 M€ et à 54 par la Norvège pour près de 1,8 Md€. L’armée allemande aura par ailleurs acté la modernisation de 143 véhicule blindés de combat d’infanterie Puma pour 770 M€. S’y ajoutent des contrats de 150 M€ et 184 M€ conclus avec la Bundeswehr pour la fourniture de 10 canons automoteurs PzH et de 50 blindés Dingo 2 en remplacement des exemplaires cédés à l’Ukraine.

Côté France, la performance s’explique notamment par « les commandes de systèmes d’artillerie CAESAR ». Derrière les six exemplaires achetés par l’Ukraine, la Direction générale de l’armement (DGA) notifiait le 30 décembre un marché de 350 M€ pour la production de 109 CAESAR Mk II neufs.

KNDS bénéfice également de la poursuite du programme SCORPION, effort de renouvellement du segment médian de l’armée de Terre. Après les tranches de Griffon et de Jaguar notifiées en 2022, c’était au tour du Serval de renforcer la visibilité de KDNS France et de son partenaire sur le sujet, Texelis. Fin décembre, 420 véhicules supplémentaires étaient ainsi commandés pour près de 500 M€.

Enfin, cette dynamique s’explique aussi par « un besoin croissant en munitions de tous calibres ». Présent en France, en Italie et en Belgique, le pilier munitionnaire de KNDS gagne en épaisseur en raison de la combinaison des livraisons à l’Ukraine et d’une volonté globale de renforcement des stocks nationaux. Exemple parmi d’autres, KNDS France décrochait au dernier trimestre un marché de 915 M€ avec l’Agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN pour la livraison d’obus d’artillerie de 155 mm.

Si KNDS ne précise pas ses perspectives pour l’année 2024, celle-ci continuera d’être marquée par la poussée munitionnaire et par la poursuite des grands programmes nationaux. SCORPION, par exemple, sera ainsi crédité de près de 3,4 Md€ en autorisations d’engagement, de quoi permettre l’activation d’une nouvelle tranche de 253 Griffon, 45 Jaguar et 97 Serval supplémentaires, et d’un dernier lot de 100 chars Leclerc rénovés.


https://www.forcesoperations.com/2023-annee-record-pour-knds/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 16 Mai 2024 - 21:49

Citation :
 Rebond, innovation et recherche d’un nouveau souffle à l’export pour Arquus

Nathan Gain 15 mai, 2024

Arquus aura rebondi en 2023. Derrière des résultats encourageants, ce spécialiste français des véhicules terrestres cherche toujours un nouveau souffle à l’export. Un enjeu pour lequel il mise notamment sur les effets bénéfiques de son rachat potentiel par le groupe belge John Cockerill.

Des résultats au vert
Pour Arquus, les derniers résultats sont à l’image de la météo du jour : plutôt au beau fixe. L’année 2023 s’est clôturée avec un chiffre d’affaires de 577 M€, en hausse de 3,7% par rapport à l’exercice précédent. « Ce n’est pas une croissance phénoménale mais c’est une croissance quand même », relevait son patron, Emmanuel Levacher. Secret bien gardé, la rentabilité reste positive, Arquus faisant là aussi « un peu mieux qu’en 2022 ».

Avec 300 M€ générés, les activités de services prennent pour la première fois le pas sur celles de la production. Celle-ci reste néanmoins énergique, avec 485 véhicules neufs livrés en 2023, dont 123 Griffon et 22 Jaguar en collaboration avec les deux acolytes du programme SCORPION, KNDS France et Thales. Les premiers poids lourds des forces spéciales au standard 2 sont sortis de la ligne de Limoges. Plus de 90 véhicules blindés légers ont été régénérés au profit de l’armée de Terre, cette opération arrivant bientôt à mi-chemin de la cible de 800 exemplaires modifiés pour tenir deux décennies de plus.

À l’export, plus d’une vingtaine de véhicules blindés de transport de troupe 4×4 Bastion ont été livrés à l’Arménie, première phase d’un contrat qui s’inscrit dans le renforcement de la coopération de défense entre Erevan et Paris. Un deuxième lot de volume équivalent doit partir cet été. Quelques Bastion ont par ailleurs été vendus aux forces de sécurité intérieure du Chili.

L’année 2024 s’annonce sous de bons auspices, Arquus ayant multiplié les bonnes nouvelles ces dernières semaines. Derrière la rénovation d’une nouvelle tranche de VAB qataris, les armées viennent de lui notifier un contrat majeur pour le développement et la livraison de 70 camions-citernes de nouvelle génération dans le cadre du programme de flotte tactique et logistique terrestre (FTLT). Point de départ pour la production de plusieurs centaines d’exemplaires, ce marché place également Arquus en bonne position pour le prochain incrément de FTLT, attendu en 2024. Le programme SCORPION contribuera une fois encore à consolider le plan de charge, les armées ayant planifié la commande de 253 Griffon et 45 Jaguar.

La visibilité est donc « correcte » mais « nous pourrions faire mieux, à nous d’aller à l’export », estime Emmanuel Levacher. Malgré une présence dans 60 pays, l’export reste en effet le maillon faible et n’aura représenté que 20% des prises de commandes enregistrées en 2023. La reconquête de parts de marché à l’étranger est donc le principal défi identifié pour 2024.

Tant les ambitions que les opportunités ne manquent pas. Si l’accès au marché africain demeure difficile en raison de l’instabilité politique et de la concurrence, l’Europe centrale et orientale s’avère prometteuse. Quelques « grosses affaires » sont en cours en Roumanie, en République tchèque, en Grèce et à Chypre, où le véhicule Sherpa accompagne l’offre construite par MBDA autour du missile antichar Akeron MP. Caisse de résonance par excellence, le salon Eurosatory organisé mi-juin à Paris devrait voir défiler 150 délégations sur un stand habilement positionné. Une vitrine idéale pour dévoiler deux nouveautés : un robot et un véhicule blindé 4×4.

John Cockerill, la promesse d’un nouvel élan
Sa remontada à l’export, Arquus l’envisage en partie au travers de John Cockerill. À moins d’une surprise de dernière minute, l’entreprise française vit ses derniers mois sous la bannière du groupe suédois Volvo. Officialisé en janvier, le projet de rachat par le groupe liégeois suit son cours et sera finalisé « probablement dans le courant de l’été ». John Cockerill l’a assuré, le scénario d’une restructuration de l’outil industriel ou de l’équipe dirigeante est exclu. Restent quelques tampons administratifs à obtenir de la part de l’autorité de la concurrence et de l’État français pour poser les bases d’un acteur européen qui, une fois sur trajectoire, devrait peser environ 1 Md€.

Les attentes sont fortes côté français. Intégrer John Cockerill, c’est progresser vers la « taille critique », cette envergure qui permettra de peser davantage dans le paysage défense. C’est aussi rapprocher des gammes de produits naturellement complémentaires, augmenter la capacité d’investissements dans le développement de nouveaux produits et l’innovation et, surtout, la perspective d’ « un boost à l’export ».

Dans une industrie « fragmentée » et « très concurrentielle », l’union d’un spécialiste des blindés légers et médians et d’un spécialiste des tourelles débouchera sur une offre plus complète, plus robuste et plus à même de convaincre une client exigeante. Emmanuel Levacher en est en tout cas convaincu : « grâce à cette combinaison, nous serons peut-être plus performants à l’export ».

Rejoindre la galaxie John Cockerill, c’est également profiter des réseaux commerciaux établis en Asie – en Inde et au Vietnam par exemple – et en Amérique du Nord. Difficile d’accès, le marché américain est jusqu’à présent resté hors de portée d’Arquus. La dynamique engagée avec John Cockerill, mieux implanté, devrait rebattre certaines cartes. « Nous pouvons aussi imaginer que l’on puisse y développer des choses un jour », note un PDG néanmoins prudent sur le calendrier.

Moins massif que Volvo, John Cockerill devrait in fine apporter un surplus d’agilité, relève Emmanuel Levacher. Nativement orienté vers l’export, l’industriel belge favoriserait en effet cette bascule bénéfique vers une posture « un peu plus agressive et entrepreneuriale ».

Soutenir l’Ukraine
Arquus est rapidement monté à bord du train de l’aide militaire française à l’Ukraine. Le spectre d’activités s’est progressivement étendu en deux ans, porté par la cession de de véhicules de l’avant blindés (VAB), la production de châssis pour les canons CAESAR assemblés par KNDS France et l’expression de nouveaux besoins.

Une partie des 250 VAB cédés à l’Ukraine ont été « préparés » sur le site de Garchizy avant leur transfert. Des véhicules en divers états et configurations qu’Arquus transforme en une version unique de transport de troupes, un outil simple mais « très utile pour les opérations sur place ». Des 78 CAESAR susceptibles de sortir de la ligne de Roanne cette année, six ont été commandés par l’Ukraine fin 2023. La France souhaite en acquérir 12. Les 60 restants semblent avoir trouvé preneur, notamment par l’entremise du Danemark. Ne manque que la notification des contrats, un jalon qui n’est « pas encore forcément clarifié ».

« Ce qu’on nous a demandé c’est de produire, alors on produit ». Relancée après quelques années d’arrêt, la chaîne de châssis pour CAESAR tourne aujourd’hui au rythme de six exemplaires par mois. Demain, ce flux établi en coordination avec KNDS France pourrait monter à huit, 10, voire 12 châssis. « Nous n’avons pas vraiment de problème pour augmenter la cadence. Le sujet, c’est plutôt de bien caler cette cadence à celle de KNDS et à la capacité d’absorption du client », relève Emmanuel Levacher.  

« Aujourd’hui, le sujet c’est le délai », insiste le chef d’entreprise. Pour accélérer sur le CAESAR, ses équipes misent avant tout sur l’anticipation, un enjeu régulièrement martelé par le ministère des Armées. L’effort porte essentiellement sur l’adaptation des lignes et sur la commande de certains approvisionnements longs, à l’image des essieux ou d’éléments de la cabine.

Hormis la production, Arquus s’implique dans la mise en place d’une chaîne de soutien en territoire ukrainien pour ces deux parcs. « Nous mettons en place, avec des partenaires ukrainiens, un certain nombre de systèmes pour approvisionner de la pièce et aussi les aider à mettre en place des ateliers de maintenance », explique Emmanuel Levacher.

Un temps passé au second plan, la demande ukrainienne pour des Bastion neufs s’est finalement concrétisée en fin d’année dernière. Un premier lot de 11 véhicules est en cours de production pour une livraison planifiée à partir de juillet. Ces exemplaires permettront d’éprouver le véhicule sur le terrain. Si l’intérêt se confirme, « une centaine devrait suivre » dans un second temps.

L’Europe, cet autre tremplin pour l’innovation
Chaque année, Arquus consacre l’équivalent 3,5% de son chiffres d’affaires à des actions de R&D focalisées sur l’énergie, la survivabilité, la numérisation et la robotisation. Sur l’énergie, par exemple, l’industriel bénéficie d’un avenant au contrat SCORPION lui permettant de progresser sur l’hybridation du Griffon. Un démonstrateur sera dévoilé l’an prochain. La solution pourrait s’avérer intéressante pour les variantes nécessitant beaucoup d’énergie, à l’instar des Griffon poste de commandement et véhicule d’observation d’artillerie. Un investissement sur fonds propres auquel s’ajoute 1% du chiffre d’affaires consacré à l’innovation et, depuis quelques années, l’appui financier européen.

Le Fonds européen de la défense (FEDef) représente dorénavant un vrai levier financier. Non seulement il représente 20% du budget R&D de l’entreprise, mais il permet aussi à Arquus de se positionner en avant de la scène européenne. Deux projets sont en cours, tous deux lancés en 2022. Un coup de pouce de 17 M€ est ainsi amené par FAMOUS 2, un effort dont les neuf sous-projets visent à concevoir des briques technologiques pour les véhicules militaires de demain.

Arquus y mène toutes les réflexions sur l’architecture des véhicules légers et la mobilité. Le fruit de ses réflexions européennes alimentent directement le programme franco-belge de véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE), qui vise à concevoir un successeur pour le VBL. Signé fin 2023, le marché de pré-conception devrait être suivi d’un contrat de développement en 2025.

Second projet européen en cours, MARSEUS se poursuivra jusqu’en juin 2025. Emmené par MBDA France, il vise à développer une capacité de tir de missile antichar au-delà de la vue directe. Arquus y contribue par la fourniture d’une plateforme robotisée sur laquelle sera intégrée et démontrée cette capacité.

L’entreprise a deux nouveaux sujets dans le viseur, du moins dans un premier temps. Dans le domaine de l’énergie opérationnelle, Arquus envisage de rejoindre le consortium INDY, pilote d’un programme lancé en 2022 par le FEDef et en lice pour un appel à projets permettant d’envisager la suite dès l’an prochain.

Bien que n’étant pas à bord du projet franco-allemand de char de combat du futur (MGCS), Arquus reste force de proposition en matière de propulsion hybride non seulement pour le futur, mais aussi pour le présent. Il a, entre autres, participé aux réflexions menées lors de la phase initiale de MGCS, réalisation d’études d’architectures de groupes motopropulseurs (GMP) à la clef. Dans ce segment, l’objectif immédiat sera ce projet « Future Main Battle Tank » (FMBT), l’un de ceux lancés l’an dernier dans le cadre du FEDef et pour lequel s’est constitué un consortium rejoint par Arquus et d’autres acteurs français et européens. L’industriel y porte le pilier de la mobilité, avec un sujet autour du GMP et des réflexions sur la suspension. L’attribution d’une enveloppe de 20 M€ devrait intervenir d’ici peu.

Son appui financier mis à part, le FEDef « a quand même une vertu, c’est à dire que cela nous a obligé à dialoguer, à mieux se comprendre et c’est un peu l’embryon, le prémisse de rapprochements industriels, ce que les industriels ont toujours un peu de mal à faire », constate Emmanuel Levacher. Et en terme de rapprochement entre Européens, Arquus en sait désormais sans doute plus que quiconque.


https://www.forcesoperations.com/rebond-innovation-et-recherche-dun-nouveau-souffle-a-lexport-pour-arquus/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 16 Mai 2024 - 21:54

Citation :
KNDS France reconduit à la tête d’un effort européen sur les munitions d’artillerie de demain

Nathan Gain 16 mai, 2024

Une cinquantaine de projets de R&D collaboratifs ont été sélectionnés ce jeudi pour un financement du Fonds européen de la défense (FEDef). L’un d’entre eux, coordonné par le pilier munitionnaire de KNDS France, permettra de progresser sur les munitions d’artillerie de demain.

Comme son nom l’indique, « Future Indirect fiRes European Solution 2 » (FIRES 2) s’inscrit dans la continuité d’un effort lancé en 2021 via le programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (EDIDP), précurseur du FEDef. Des travaux précurseurs soutenus à hauteur de 3,5 M€ et déjà pilotés par celui qui s’appelait encore Nexter Munitions.

Trois ans plus tard, la plupart des acteurs de FIRES rempilent et montent d’un cran dans l’ambition et les moyens. Près de 27 M€ seront cette fois alloués par l’Europe, enveloppe portée à 32 M€ avec les contributions nationales. De quoi dépasser le stade initial des études et de la conception pour, durant trois ans, élargir l’effort à des activités de prototypage et d’essais.

L’équipe, notamment étoffée de Thales LAS France et de BAE Systems Bofors, aura pour principal objectif de « développer une future famille de munitions dotées d’une portée et d’une précision plus élevée à l’horizon 2030 », pointe la Commission européenne.

Centré sur l’appui-feu indirect, FIRES 2 vise à étendre la portée d’un obus de 155 mm jusqu’à 60 km et celle d’une roquette jusqu’à 150 km tout en conservant une erreur circulaire probable décimétrique. Un degré de performance que KNDS France cherche déjà à atteindre avec son obus de précision KATANA, en développement depuis 2018.

À l’instar des 53 autres promesses de financement annoncées aujourd’hui, FIRES 2 « renforcera l’indépendance et la compétitivité de l’UE face aux marchés concurrents en créant des alternatives internes rentables basées sur les points communs et l’interopérabilité entre les technologies existantes et futures », commente la Commission européenne.


https://www.forcesoperations.com/knds-france-reconduit-a-la-tete-dun-effort-europeen-sur-les-munitions-dartillerie-de-demain/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 18 Mai 2024 - 18:49

Citation :
La France et l’Allemagne vont chacune diriger deux projets européens dédiés aux chars de combat du futur

PAR LAURENT LAGNEAU · 18 MAI 2024

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L’an passé, le quotidien économique allemand Handelsblatt mit le feu aux poudres en affirmant que l’Allemagne allait solliciter un financement européen, via le FED [Fonds européen de défense] pour développer un nouveau char de combat en partenariat avec l’Italie, l’Espagne et la Suède. Et cela alors qu’elle menait déjà le projet MGCS [Main Ground Combat System – Système principal de combat terrestre] en coopération avec la France.

Cette information provoqua un émoi certain étant donné que le MGCS était bloqué à cause, notamment, de désaccords sur certains choix technologiques.

Cependant, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, s’attacha à dissiper tout malentendu en expliquant que le projet évoqué par Handelsblatt – appelé FMBT [Futur Main Battle Tank] n’engageait pas Berlin mais seulement les industriels et que, d’ailleurs, l’initiative lancée par la Commission européenne « ne faisait pas obstacle » au MGCS. « Les deux se complètent », avait-il dit à la Süddeutsche Zeitung.

Pour autant, certains observateurs, comme la revue spécialisée italienne RID [Rivista Italiana Difesa], estimèrent que l’initiative européenne était « très importante sur le plan stratégique » dans la mesure où elle mettait en exergue les « difficultés toujours croissantes de l’axe franco-allemand dans le domaine militaire », d’autant plus qu’il était question de développer un Leopard 2AX et que l’allemand Rheinmetall cherchait à placer le KF-51 « Panther », son nouveau char de combat.

Depuis, les blocages qui affectaient jusqu’ici le MGCS ont, apparemment, été levés, même si certains questions, comme celle relative au canon du char de combat qui en sera issu, n’ont pas été tranchées. En avril, la France et l’Allemagne ont signé un protocole d’accord sur l’organisation industrielle du programme, celle-ci reposant sur huit « piliers » ainsi que sur une co-entreprise réunissant KNDS France [ex-Nexter], KNDS Allemagne [ex-Krauss-Maffei Wegmann], Rheinmetall et Thales.

C’est dans ce contexte que, le 16 mai, la Commission européenne a dévoilé une liste de 54 projets industriels de défense « ambitieux » et pour lesquels une enveloppe de plus d’un milliard d’euros sera débloquée. Parmi ceux-ci, deux concernent les chars de combat.

Ainsi, la coordination du projet MARTE [Main ARmoured Tank of Europe] a été confiée au consortium allemand « MARTE ARGE GbR », dont on ignore la composition… Doté d’un budget de 20 millions d’euros, il réunit, outre l’Allemagne, l’Italie, la Suède, l’Estonie, la Lituanie, l’Espagne, la Belgique, la Norvège, la Grèce, la Roumanie, la Finlande et les Pays-Bas.

Les principaux industriels de l’armement terrestre de ces pays y sont représentés, dont les allemands Krauss-Maffei Wegmann [KNDS Deutschland], Rheinmetall [avec cinq de ses filiales], Hensoldt et Renk. Les belges John Cockerill Defence et FN Herstal font partie de la liste, de même que les suédois Saab et BAE Bofors, le finlandais Patria, sans oublier les italiens Leonardo et Iveco.

D’une durée de 24 mois, le projet MARTE « étudiera et concevra une nouvelle plateforme de char de combat devant répondre aux exigences actuelles ainsi qu’aux menaces et aux besoins futurs, en intégrant des technologies innovantes et disruptives. Il étudiera plus en détail l’utilisation de ces technologies pour améliorer les chars de combat actuels, le cas échéant. Le projet vise à offrir des capacités supérieures en matière de protection, de détection et de puissance de feu, tout en améliorant la rentabilité et le cycle de vie par rapport aux solutions existantes », explique la Commission européenne.

Si la France est absente du projet MARTE, elle est en revanche très présente dans celui appelé « FMBTech » puisqu’elle a été désignée pour en assurer la coordination. Plus précisément, il reviendra à Thales d’en diriger les travaux. La Belgique, l’Allemagne [avec Scertas GmbH], la Finlande, la Norvège, l’Italie, la Grèce et l’Espagne y seront représentées. De même que la Slovénie, la Slovaquie, la Pologne, l’Irlande, la République tchèque et Chypre.

Parmi les industriels impliqués, on trouve KNDS France, Arquus [sur le point d’être repris par John Cockerill Defence], MBDA, Safran et la filiale français du groupe allemand Hensoldt.

Selon la description donnée par la Commission européenne, le projet FMBTech, également doté de 20 millions d’euros, se rapproche sans doute le plus du MGCS. Il « définira et spécifiera les meilleurs technologies innovantes pour une architecture de système de chars de combat », explique-t-elle.

Plus précisément, il « vise à permettre aux chars de combat européens existants et futurs d’atteindre le niveau opérationnel le plus élevé pour de futurs scénarios de combat terrestre. Le char de combat sera au centre de capacités numérisées », poursuit la Commission européenne, en évoquant une capacité à interagir avec les systèmes robotisés et la désormais incontournable intelligence artificielle.


https://www.opex360.com/2024/05/18/la-france-et-lallemagne-vont-chacune-diriger-deux-projets-europeens-dedies-aux-chars-de-combat-du-futur/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 21 Mai 2024 - 22:56

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 22 Mai 2024 - 21:21

Citation :
  Char du futur : deux projets finalement soutenus par l’Europe

Nathan Gain 19 mai, 2024

Une fausse polémique disparaît. Non pas une, mais deux enveloppes de près de 20 M€ seront octroyées par la Commission européenne à autant de groupements appelés à plancher sur le char de combat du futur, l’un à dominante allemande et l’autre à dominante française.

L’affaire avait fait couler un peu (trop) d’encre : plusieurs pays emmenés par l’Allemagne briguaient un financement du Fonds européen de la défense (FEDef) pour conduire des actions de R&D relatives au char de combat de demain. Une démarche que certains, toujours plus prompts à polémiquer qu’à raisonner, avaient perçu comme une initiative concurrente du programme franco-allemand de système principal de combat terrestre (ou MGCS).

Non seulement l’appui européen était d’emblée bien trop limité que pour assurer à lui seul le développement d’un supposé concurrent, mais l’Europe a fait encore mieux en dédoublant la ligne financière pour la répartir à parts quasi égales. Les résultats sont tombés hier : un partout, balle au centre. L’un, « Main ARmoured Tank of Europe » (MARTE), sera emmené par un consortium allemand et comprend le pilier allemand du groupe KNDS. L’autre, baptisé « FMBTech », sera conduit par nul autre que Thales SIX et embarque notamment Arquus, KNDS France, MBDA et Safran Electronics & Defense.

Entre MARTE et FMBTech, la frontière semble bien ténue. Chacun bénéficiera d’environ 20 M€ du FEDef pour conduire des études et des travaux de conception. Le premier se focalise davantage sur la plateforme, le second sur des briques technologiques mais tous deux participent d’un même effort d’amélioration des performances opérationnelles des parcs de chars actuels et futurs.

Ironie de l’histoire, les enveloppes ne sont séparées que d’un peu plus de 100 000€. Certes, au bénéfice du projet allemand, mais pour une ligne budgétaire à répartir entre 47 acteurs. Pas de quoi menacer sérieusement un programme MGCS pour lequel la moitié française prévoit d’injecter 500 M€ d’ici 2030 et la partie allemande plus de 250 M€ d’ici 2027.

Au contraire, les résultats de ces travaux devraient au moins partiellement ruisseler vers MGCS. Tant Marte que FMBTech mobilisent par ailleurs des industriels issus de pays ayant marqué un intérêt de longue date envers le programme de char franco-allemand. Des 70 entités concernées, 12 viennent ainsi d’Italie, sept d’Espagne et trois de Pologne.

Ces deux projets sont parmi les 54 retenus ce jeudi par la Commission européenne pour bénéficier d’une enveloppe globale de 1,031 Md€ du FEDef. La filière française y est à nouveau bien représentée. FMBTech inclu, celle-ci pilotera une douzaine de consortiums dans des domaines aussi vastes que la défense anti-missile hypersonique, les armes lasers et l’approvisionnement en détecteurs infrarouges.


https://www.forcesoperations.com/char-du-futur-deux-projets-finalement-soutenus-par-leurope/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 22 Mai 2024 - 22:13

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 22 Mai 2024 - 22:16

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 22 Mai 2024 - 22:20

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 23 Mai 2024 - 23:36

Citation :
MAY 23

French Company MBDA Signs Key Upgrade Contract Amendment with OCCAR for Italian CAMM-ER Missiles


On May 22, 2024, MBDA announced a strengthened commitment to the Italian Armed Forces by signing a contract amendment with OCCAR
(Organisation for Joint Armament Cooperation). This agreement aims to enhance the technical capabilities of the Italian air defense systems
based on the CAMM-ER missile, designated for both the Italian Army and Air Force, including the Grifo and MAADS (Medium Advanced Air
Defense System).

Industrie de defense Française - Page 12 French17
MBDA Signs Key Upgrade Contract Amendment with OCCAR for Italian CAMM-ER Missiles (Picture source: MBDA)


https://worlddefencenews.blogspot.com/2024/05/french-company-mbda-signs-key-upgrade.html  
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