messages : 4181 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Économie marocaine Jeu 18 Aoû 2022 - 14:19
Rappel du premier message :
Le Maroc paye cher le prix de son indécision face à la coopération avec les chinois, les français jouent un très sale jeux avec nous, et nous sommes incapable d'aller de l'avant, alors que d'autres pays européens profitent pleinement des possibilités d'investissement chinois, je vous rappelle la maladresse du même ministre qui a déclaré qu'on bloqué des investissements à cause de considérations géopolitiques.....
Bruce Wayne, Fahed64, sas, @Winners et Le lieutenant DES FRA aiment ce message
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atlas General de Division
messages : 7363 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 17:17
Dans tes exportations..regarde consommation intermédiaire...
La manufacture réelle marocaine ( TX d'intégration ,) combien ??
Ils ont des chantiers navals..une véritable production industrielle etc etc
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 17:19
atlas a écrit:
Dans tes exportations..regarde consommation intermédiaire...
La manufacture réelle marocaine ( TX d'intégration ,) combien ??
Ils ont des chantiers navals..une véritable production industrielle etc etc
Quant bien même il n'y a pas une différence de x5 en terme de PIB désolé !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
atlas General de Division
messages : 7363 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 17:42
l'Argentine est un pays très développé
La ville de Cordoba est un important centre industriel.. Buenos aires...c'est quelque chose..
Après cherches leur masse monétaire ...et compare a celle du Maroc
La masse monétaire..donne une idée du PIB
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 19:27
Je suis heureux de voir que Fahed se range aussi dans le groupe de ceux (dont je fais partie depuis 2006 au moins) qui ne croient pas en notre chiffre du PIB.
En fait, l'analyse de l'économie argentine (pays que je connais bien depuis 2006 justement et dans lequel j'ai de nombreux contacts dans le monde de la finance) a été un des éléments qui m'ont montré que quelque chose ne colle pas dans les comptes Marocains.
Les économies sont très semblables. Ils ont bénéficiés de plus de protectionnisme (industrie automobile, agro-industrie) mais avec le Mercosul c'est fini.
La difference majeure vient de la surévaluation du stock immobilier (que ce soit les terres agricoles ou l'immobilier urbain) ce qui surestime tout une partie du facteur I (investment). L'autre différence est le budget de l'etat qui est bien plus important car ils ont eu pendant longtemps des politiques sociales assez complètes (le perronisme est toujours présent).
La part de l'informel reste la cléf du probleme. Et on peut utiliser toutes les methodes qu'on veut. Quand on inclus tous les types d'economie informelle ou illégale au Maroc, on arrive à $250bn
atlas General de Division
messages : 7363 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 19:51
Ben non !!!
L'informel représente pas 150 milliards dollars de production annuelle..!!!!
C'est pas sérieux
Qd a l'immo.
La on cause de FBCF...rien a voir avec le PIB/PNB
Désolé...mais le Maroc n'a pas le visage d'un pays qui dégage 250milliards d'activité annuelle
⁹
Enfin..l'erreur d'appréciation est trop significatif pour que le FMI ou autre organisme..n'ait pas corrigé les agrégats...
Sinon ça voudrait dire que le Maroc représente 1/10e m pnB France...
Euh...le Maroc c'est loin de représenter 1/10.
..
MARVEL77 sergent
messages : 221 Inscrit le : 06/10/2020 Localisation : paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Déc 2022 - 21:47
atlas a écrit:
Ben non !!!
L'informel représente pas 150 milliards dollars de production annuelle..!!!!
C'est pas sérieux
Qd a l'immo.
La on cause de FBCF...rien a voir avec le PIB/PNB
Désolé...mais le Maroc n'a pas le visage d'un pays qui dégage 250milliards d'activité annuelle
⁹
Enfin..l'erreur d'appréciation est trop significatif pour que le FMI ou autre organisme..n'ait pas corrigé les agrégats...
Sinon ça voudrait dire que le Maroc représente 1/10e m pnB France...
Euh...le Maroc c'est loin de représenter 1/10.
..
Bonsoir j'ai une analyse à vous faire partager
Notre économie serais plus proche de celui de l'Algérie et même plus . Il y a toujours un mais On le cache
Alors que celui du voisin dont les chiffre sont bidonner toute le monde les croit.
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Déc 2022 - 10:07
atlas a écrit:
Ben non !!!
L'informel représente pas 150 milliards dollars de production annuelle..!!!!
C'est pas sérieux
Qd a l'immo.
La on cause de FBCF...rien a voir avec le PIB/PNB
Désolé...mais le Maroc n'a pas le visage d'un pays qui dégage 250milliards d'activité annuelle
⁹
Enfin..l'erreur d'appréciation est trop significatif pour que le FMI ou autre organisme..n'ait pas corrigé les agrégats...
Sinon ça voudrait dire que le Maroc représente 1/10e m pnB France...
Euh...le Maroc c'est loin de représenter 1/10.
..
@Atlas, voici mes réponses à tes points:
1. Tout dépend de ta définition de l'informel. Ce n'est pas juste le petit vendeur ambulant. Moi, j'intègre toutes les activités rémuérées hors cycles formels bien entendu, mais également tout ce qui n'est pas déclaré. Lorsque Lakjaa nous dit que 80% des avocats ne se déclarent pas au fisc et que les 20% restants ne déclarent que des revenues proches du SMIC, lorsque nous savons que toutes les professions libérales en font de même, lorsque nous voyons combien coute une visite chez un médecin spécialiste au Marco (exactement le même prix qu'en Europe du nord), on voit déjà un nombre de transactions gigantesques qui ne sont pas comptabilisées. Si nous prenons juste le secteur des soins de santé et que nous voyons la part du budget d'un marocain moyen qui est dépensée dans les frais de santé, on peut penser que les 2/3 ne sont pas comptabilisées dans le calcul du PIB sur base de la méthode de la valeur ajoutée. Il en va de même pour le secteur de l'éducation privée. Il s'agit d'un tier des enfants du pays qui payent en moyenne 500 dirhams par mois (MOYENNE donc ne vous excitez pas sur le chiffre) mais qui ne sont pas comptabilisés dans le calcul du PIB car les écoles privées n'ont aucune obligation de dépot de comptes aupres du fisc. Si nous estimons à 2,000,000 le nombre d'éleves du privé, c'est 12 milliards de dirham par an (sans doute bien plus).
Ensuite, il y a la fraude dans l'industrie. J'ai audité suffisament d'entreprises (PME) Marocaines lorsque je voulais investir dans le pays pour savoir que les comptes officiels des entreprises industrielles au Maroc sont de la foutaise et ne représentent même pas 10% des revenues générés ou des profits.
Enfin, il y a les secteurs illégaux (la contrebande et la drogue). Là, nous sommes d'accord sur le fait que cela ne représente pas des sommes gigantesques mais ce n'est pas l'informel qui m'intéresse.
2. Pour ce qui est de l'immobilier, je suis bien conscient que le snapshot de la valeur des actifs ne rentre pas dans le calcul du PIB (je te remercie d'ailleurs pour ta condéscendance mais comme tu ne me connais pas, je te suggère de ne pas tomber dans ce piège). Ceci dit, un pays qui a vu ses actifs s'apprécier au cours de ses 150 ans d'indépendance, pourra bénéficier d'un avantage en terme de revenus locatifs (inclus dans le calcul du PIB sur base de la methode de la valeur ajoutée) ou en terme de transactions foncières. Aussi, la disponibilité d'une infrastructure ancienne (un métro construit dans les années 20 par exemple) génère une valeur ajoutée qui booste le PIB de l'Argentine alors que le Maroc est toujours dans la phase d'investissement. C'est la difference majeure que je vois entre les deux pays (de meme si la comparaison est faite avec la Turquie, un des 3 pays du groupe MorTAr... Un groupe qui avait été inventé par Goldman pour completer leur analyse sur les BRICs... Vous voyez le jeu de mots... Brique et mortier)
3. De manière plus anecdotique, j'ai parcouru l'Argentine de long en large et du nord au sud. J'ai vu les zones de développement qui ont été construites fin de XIXeme siecle lorsque l'economie argentine était la deuxieme au monde après les US et j'ai visité les villages du nord où les gens n'ont pas l'electricité ou l'eau courante.
4. Comme dans ton commentaire Atlas, je te retournerai ce que tu as dis. Il ne faut pas confondre un stock ancien de richesse et d'infrastructure qui date d'un autre temps où l'Argentine était riche et avait un PIB qui se rapprochait de celui des US et la création de valeur ajoutée aujourd'hui. A ce jeu, si on regardeno la richesse des villes ancestrales Marocaines, nous devrions être plus riches que les US.
5. L'Argentine est aujourd'hui, en terme de développement économique, semblable au Maroc, avec le même genre de challenges (secheresse, dépendance à une agriculture extensive). Ils ont de l'avance en terme d'integration de leur agriculture dans les marchés internationaux (mais cela est dû aux types de produits qu'ils maitrisent). Leur industrie est morte apres des années de protectionnisme (ils produisaient encore des 504 en 2008) et leurs forces vives sont en train de quitter le pays à une vitesse alarmante. La classe moyenne quitte le pays pour retourner en Europe grace aux politiques de naturalisations en Italie et en Espagne (voir même en Pologne). En fin de compte, les colons Européens, ayant sucé le sang de ce pays, quittent le navire pour revenir dans leur vrai pays.
Le PIB du Maroc est de 250 milliards. Pourquoi le HCP continue d'utiliser des méthodes dépassées pour calculer ce PIB? Pourquoi nos autorités veulent sous-évaluer le PIB du Pays? Aucune idée et ce n'est pas mon problème. Quant à la Banque Mondiale ou le FMI, leur rôle n'est pas de déterminer si le PIB est bien calculé ou si la base est correcte. Ils acceptent les chiffres fournis par chaque pays sans commentaire ni interference. Il ne rentre pas dans leurs prérogatives de recalculer le PIB d'un pays.
J'espère que ceci clarifie ma position sur un sujet important pour le pays mais que le HCP ou la BAM passent leur temps à cacher sous le tapis.
Socket-error General de Division
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Déc 2022 - 18:50
Je suis convaincu que le gouvernement marocain a fait le choix délibéré de réduire le PIB afin de passer inaperçu aux yeux des grandes nations et de ne pas attirer l'attention.
Sinon, comment le Maroc peut tirer parti des aides au développement ?
En 2022, le Maroc a reçu un total de 1,9 milliard de dollars d'aides au développement. Ces aides proviennent principalement de l'Union européenne, des États-Unis, des pays arabes et du Fonds monétaire international.
Voici une liste des principales aides reçues en 2022 :
-Union européenne : 659 millions de dollars
-États-Unis : 368 millions de dollars
-Pays arabes : 313 millions de dollars
-Fonds monétaire international : 323 millions de dollars
-Banque africaine de développement : 190 millions de dollars
-Banque mondiale : 106 millions de dollars
-Banque islamique de développement : 28 millions de dollars
-Autres donateurs : 131 millions de dollars.
_________________ لك الله ياوطني
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La silicon valley marocaine Jeu 22 Déc 2022 - 21:10
Le groupe Thales investie 35 millions de dollars au Maroc un centre nearshore spécialisé dans la cybersécurité 150 emplois de haute valeur ajoutée une autre antenne en préparation a Casablanca
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Souveraineté Industrielle Jeu 22 Déc 2022 - 21:20
Dans le cadre de la souveraineté industrielle, la société marocaine KENZPAT a inaugurée sont usine de fabrication de pates et de coucous. 20 millions de dollars d'investissement et 130 emplois crée dans le meme temps, l'entreprise a signé une convention ou il s'engage a étendre sa semoulerie avec un investissement de 25 millions de dollars et la création de 80 nouveaux emplois.
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 24 Déc 2022 - 16:05
ENTRETIEN. « Dire que notre économie est sous plafond de verre, cela sous-entend que nous nous sommes élevés et qu’il reste encore un potentiel à exploiter. C’est ça le message d’espoir », que veut transmettre l’économiste Najib Akesbi dans son dernier ouvrage bilantiel. Son titre est justement cette image qui illustre les raisons de l’échec des promesses de l’économie marocaine depuis l’indépendance à nos jours L’économiste-vedette Najib Akesbi a publié en octobre dernier un ouvrage intitulé Maroc : Une économie sous plafond de verre, des origines à la crise du Covid-19 aux éditions Revue marocaines des sciences politiques et sociales (RMSPS). Professeur désormais à la retraite, il analyse sur 270 pages les raisons de l’échec des promesses de notre économie depuis l’indépendance à aujourd’hui. « Méditer un tel échec revient à se poser les questions essentielles : pourquoi cet entêtement à perpétuer les mêmes choix qui ont conduit aux mêmes échecs ? Comment l’économique s’est-il articulé au politique pour aboutir à une gouvernance qui entrave l’émergence ? Et pour ainsi dire, quelle est la responsabilité du système politique dans le mal-développement du pays ? », s’interrogeait-il lors de la présentation de l’ouvrage, à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Lors de la présentation de l’ouvrage, vous aviez confié que vous avez traîné très longtemps l’idée d’écrire ce livre, même bien avant la pandémie de Covid-19. Est-ce aujourd'hui, à vos yeux, l'ouvrage le plus abouti de votre de votre carrière ? Rien n'est abouti encore moins dans la recherche (rires). Dans ma carrière, j’ai eu trois centres d’intérêt sur lesquels j’ai écrit régulièrement pendant 40 ans. D'abord l’économie, en d’autres termes, les stratégies de développement du Maroc. Puis il y a l’agriculture et le développement rural et enfin la fiscalité. Disons donc que ce bouquin est le premier d’un triptyque. En octobre dernier, le Haut commissariat au plan a annoncé que depuis 2019, 3,2 millions de Marocains ont basculé dans la pauvreté, soit un retour au niveau de 2014. Au-delà de la pandémie, y a-t-il des facteurs endogènes qui expliquent cette régression ? Une partie de la réponse est dans le rapport du HCP qui dit que ce phénomène est dû d’un côté à la pandémie à hauteur de 45 % et de l’autre à l’inflation, qui correspond à 55 %. Le plus intéressant, c’est que l’étude du HCP porte sur les six derniers mois. C’est à dire que sur cette période, assez courte, la hausse des prix s’est traduite brutalement par une dégradation des conditions de vie. Pourquoi ? Parce que le gouvernement n'a rien fait pour atténuer les effets de cette hausse. Le facteur majeur, c’est la politique gouvernementale, l’inaction et l’absence de réaction vis-à-vis de ce qui se passe partout dans le monde. Parce que la hausse des cours mondiaux, ça concerne tout le monde. En Europe, chaque gouvernement, à sa manière, avec ses moyens, a réagi pour essayer d'atténuer les effets de cette crise. Au Maroc, on n’a rien fait, ou quasiment rien fait. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est une hausse des prix brutale comparée à ce que l’on a vécu sur les dernières 25 ans. La conclusion de votre ouvrage aborde sur 30 pages l’articulation entre la politique et l’économie. Considérez-vous que le gouvernement issu des élections d’octobre 2021 consacre ce mariage incestueux entre la politique et l'économie, ou bien est-ce que on avait déjà vécu ça avant et maintenant, on ne fait qu’en récolter les conséquences ? Le gouvernement actuel est presque une caricature de ce qu'on voit et de ce qu'on vit depuis longtemps. Le capitalisme de connivence ne date pas d'hier au Maroc. C'est un système qui s'est installé, qui s'est développé depuis les années 1960. Il a traversé les règnes, il s’est consolidé et s'est recomposé. C'est une dynamique. Mais disons qu’une telle collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir économique à un si haut niveau du gouvernement, nous n’avions peut-être plus vu ça depuis Karim Lamrani, dans les années 1970. Et encore, Lamrani avait une composante publique plus conséquente. N’oublions pas que c’était également le patron de l’OCP. Aujourd’hui, nous avons un patron qui s’offre le luxe de disposer d’une majorité parlementaire très confortable, qui lui confère des marges de manoeuvre importantes. Cela se reflète sur la qualité du débat public dans les institutions, bien qu’elle n’ait jamais été formidable. Les parlementaires sont les premiers à s'en plaindre. Ils vous disent que nous n’avons pas eu la possibilité de discuter réellement de la loi de finances, de poser des questions, de proposer des amendements. La loi organique des finances dispose que chaque chambre a quasiment un mois pour statuer. Or là, tout a été bouclé au bout de 20 jours, voire même moins. On me dit que les députés s’en sont plaints, mais on leur a répondu que le ministre du Budget devait aller s’occuper de la Coupe du monde ! Aujourd’hui, puisque le gouvernement possède une majorité, il ne s’en prive pas. Parlons de fiscalité, quelle lecture faites-vous du refus des professions libérales d’adopter le prélèvement à la source, mais aussi de la manière avec laquelle le gouvernement réagit à chaque fois qu’il se retrouve en confrontation avec les lobbys des professions libérales, en se pliant en quatre devant eux ? Rappelons d’abord l’essentiel. Il s’agit donc d’une tentative d'impliquer les revenus des professions libérales dans un processus d'unification et de globalisation des revenus soumis à l’impôt sur le revenu. Je rappelle simplement que c'est un objectif sur lequel tout le monde est d’accord. L’une des conclusions des assises de la fiscalité était que l'impôt sur le revenu tel que pratiqué actuellement ne ressemble à rien du tout. Donc l'idée qui consiste à dire que l’on va s’y prendre progressivement en intégrant des professions, des catégories de revenus dans cette trame de globalisation et d’unification, non seulement je l'approuve, mais je trouve qu'elle est nécessaire. La première question qui nous vient à l’esprit, c’est pourquoi ceux-là et pas ceux-ci ? Nous avons quatre catégories de revenus : les revenus salariaux professionnels, fonciers, financiers et agricoles. Dans les revenus fonciers, nous retrouvons les loyers et les plus-values. Pour ce qui est des loyers, il est effectivement question de les intégrer à cette globalisation de l’impôt, mais derrière, on oublie les plus-values. En gros, vous pouvez gagner un milliard sur une transaction foncière, vous paierez 20 % et c’est terminé. C'est quand même assez choquant. De même pour les revenus financiers. Non seulement on ne touche pas aux profits financiers, mais on abaisse le taux d’imposition des dividendes, de 15 % à 10 %. Ne parlons pas des revenus agricoles, qui sont quasiment exonérés. C’est une première mondiale. Vous n’êtes imposés que si votre chiffre d’affaires est supérieur à 5 millions de dirhams, alors qu'on sait que 99 % des agriculteurs font certainement moins de 100 000 ou 200 000 dirhams (DH) de chiffre d’affaires. Prenez un exploitant qui boucle son année avec un chiffre d’affaires d’un million de dirhams. Dans l’hypothèse d’un taux de rentabilité de 10 %, il se retrouve avec un bénéfice de 100 000 DH totalement exonéré d’impôt, tandis que le salarié qui cumule 180 000 DH de revenus annuels, est imposé à 38 %. Revenons aux professions libérales. A mon avis, c’est d’une telle maladresse que d’annoncer aux avocats que vous allez désormais payer 200 DH pour chaque dossier traité. Si l’on voulait faire capoter le projet de loi de finances, il n’aurait pas été possible de s’y prendre mieux. C’est un classique. Il y a 1001 autres moyens de mettre ces gens à contribution. Ce sont des professions assez bien recensées, on peut même les évaluer avec un degré de précision assez élevée. C’est, au mieux, une immense maladresse qui aurait pu être évitée. L’objectif est quand même louable. C’est d'arriver à ce qu'on appelle l'équité horizontale : à revenu égal, impôt égal. Quels sont justement les aspects de cette loi de finances sur lesquels on devrait plus se concentrer ? D’abord la remise en cause d'un barème d'imposition de l’impôt sur le revenu, qui n’a pas été revu depuis 12 ans. Le seuil minimal d'imposition aujourd'hui correspond au SMIC. Le SMIC est donc imposé aujourd’hui. Ça n’existe nulle part dans le monde. Par définition, le SMIC ça correspond au minimum vital et ce n’est pas censé être imposé. Le FMI recommande depuis longtemps que le seuil minimal d’imposition doit correspondre à deux voire trois fois le revenu moyen, en d’autres termes, le PIB par habitant. Aujourd’hui remonter le seuil à 30, 40 voire 50 000 DH de revenu annuel n’est pas un luxe. Je rappelle qu’à 30 000 DH de revenus annuel, c’est un salaire de 2 500 DH par mois. Deuxièmement : il faut revoir la progressivité du barème. Vous passez 0 à 10 % dès les 30 000 DH de revenus, jusqu’à 50 000. De 50 000 à 60 000 soit une différence de 10 000 DH, vous êtes à 20 %. Ensuite, de 60 000 à 80 000, vous passez à 30 % alors que nous parlons toujours de revenus relativement faibles. Entre 80 000 et 100 000, cette progressivité baisse et passe de 30 % à 34 %. Au-delà de 180 000, vous êtes à 38 % et c’est terminé. Que vous gagniez 180 000 ou 18 milliards, vous êtes imposé au même taux. J’appelle ça une progressivité régressive. Elle est progressive sur les basses tranches puis décélère une fois arrivée aux tranches élevées. Il faut donc élargir les basses tranches, réduire cette forte progressivité au niveau des tranches basses et moyennes et l’augmenter sensiblement pour les tranches de revenus très élevés. Il ne s'agit pas d'alourdir la charge sur les revenus actuels, mais de prendre en compte qu’au-delà de 180 000 DH, il y a beaucoup de très hauts revenus qui méritent d’être imposés à des taux plus élevés. Il y a également l'impôt sur les grandes fortunes (IGF) qui n’a pas été débattu. Celle de l’imposition des supers-profits, qui est maintenant, débattue en Europe, pratiquée par beaucoup de pays européens et américains. Comment est-ce que vous pouvez comprendre une telle absence de d'imposition des supers produits, si ce n'est par le conflit d'intérêts qu'il y a au sommet du gouvernement ? Vos détracteurs vous répondront que malgré cela, n’oubliez pas qu’au début de la pandémie, nous avons tous participé, en cotisant à la caisse de solidarité mise en place par le gouvernement… Quel rapport ? La pandémie, c'était une chose. Nous sommes en 2022, nous faisons face à la hausse des prix, la hausse des cours mondiaux du pétrole et du gaz, de la guerre en Ukraine. C’est un tout autre chapitre qui n'a rien à voir. Tout cela m’amène à parler de l’impôt sur les sociétés, qui est tout aussi choquant que ce que nous avons abordé jusqu’ici. Aujourd’hui, les PME qui font moins de 300 000 DH de bénéfices déclarés payent 10 % d’IS. Entre 300 000 et 1 million de dirhams (MDH), elles payent 20 % et au-delà de 1 MDH, elles payent 31 %. Sur les 10 dernières années, le gouvernement qui se sont succédés, avaient baissé ces taux en usant toujours du même argument d’ailleurs selon lequel les PME sont fragiles et qu’il faut les aider, les encourager. En principe, ça tient la route. Mais qu’est-ce qui est prévu sur quatre ans ? Les profits supérieurs à 1 MDH, aujourd’hui imposés à 31 %, vont baisser à 20 %. Une baisse fulgurante qu’on n’a peut-être pas vu depuis Ronald Reagan ou Margaret Thatcher. Mais pour les PME dont les bénéfices déclarés se situent en dessous de 300 000 dirhams, le taux va doubler, de 10 % à 20 %. C’est une contre-réforme, au final. On n’arrête pas de bassiner tout le monde avec l’équité lors des assises fiscales mais on fait l’exact contraire de ce que l’on annonce. Ce qui va se passer, c’est que beaucoup de PME vont basculer dans l’informel. Il faut également citer le cas des travailleurs régis par le statut des auto-entrepreneurs. Pour eux, le taux d’imposition au-delà de 50 000 dirhams de revenus avec un client va passer de 1 % à 30 %… C’est totalement aberrant. Qu’il y ait eu des dérives ou des détournements, c’est parfaitement compréhensible pour le gouvernement de lutter contre la fraude. Mais comme pour les professions libérales, il y a un nombre infini de façon de s’y prendre. Une grande partie des auto-entrepreneurs vont basculer dans l’informel. Au lieu de prévoir des sanctions pour les sociétés qui sont reconnues coupables de détournement de leurs salariés vers ce statut qui offre des avantages fiscaux, on s’attaque aux salariés eux-mêmes. Si le projet consistait à convaincre le maximum de gens de basculer dans l’informel, on n’aurait pas pu imaginer meilleure solution (rires). Il y a également un point dont on ne parle pas assez, celui de la cotisation minimale. Tout le monde en est conscient : c’est absurde. Il y a une grande fuite devant l’impôt. Plus de 84 % des sociétés sont inactives ou ne déclarent pas de bénéfices. Il y a quelque chose qui ne va pas dans le système, dans les lois et dans les mécanismes et les dispositifs de contrôle et de vérification. L’Etat choisit donc la facilité et dit aux sociétés : « Je sais que vous trafiquez, donnez-moi 0,50 % de votre chiffre d’affaires et faites ce que vous voulez ». Avec du recul, que dit l’affaire impliquant les distributeurs d’hydrocarbures et le Conseil de la concurrence de notre politique économique ? Elle nous instruit précisément de tout ce qui ne va pas dans l’économie marocaine. Elle montre que les dés sont pipés. Nos responsables prétendent mettre en place une économie de marché mais ils oeuvrent au quotidien pour saper les fondements de celle-ci. Notre capitalisme de connivence est bourré de rentes, d’ententes sur le marché. On tient à préserver notre image auprès des institutions financières internationales en mettant en place des appareils tel que le Conseil de la concurrence. Mais comment comprendre que le président de ce conseil se sente obligé de consulter avant de remettre les conclusions de son rapport. Il est censé exercer ses prérogatives de manière indépendante comme dispose la loi. C’est exactement là où se situe le problème de notre économie. A partir de là, tout le processus déraille. Les personnalités en haut lieu ne veulent entendre parler de cette connivence. On fait traîner la procédure pendant des mois, on éjecte le président, on le remplace. Aujourd’hui pendant que le pays brûle sous la hausse des prix des hydrocarbures, on préfère regarder ailleurs. Nous avons donc des acteurs privés qui ne respectent pas la loi. Le Conseil de la concurrence le dit mais rien ne s’en suit. Puis, la ministre de tutelle nous apprend que le Maroc dispose d’une réserve stratégique de 26 jours, alors que la loi prévoit un seuil de 60 jours. Ce qui fait fonction de Conseil de la concurrence est totalement décrédibilisé. Qui peut aujourd’hui croire ce qu’il raconte ? A la page 226 de votre ouvrage, vous posez la question : qui est responsable de la situation actuelle ? Au paragraphe suivant, vous pointez du doigt ce que vous appelez l’Etat-makhzen. N’est-ce pas juste une manière de dire, sans le nommer, le chef de l’Etat ? Au cœur du Makhzen, n’y a-t-il pas l’institution monarchique (rires) ? Il n’est, entendons-nous bien, pas question de personnaliser quoique ce soit. Je parle des institutions. La problématique est la suivante : en quoi le système politique entrave-t-il le développement économique du pays ? C’est la question majeure de ce chapitre. Prenons l’article 49 de la Constitution. Il dispose que toutes les décisions stratégiques, les nominations des instances stratégiques, relèvent du Conseil des ministres. Tout est dit. Il est ici question du verrouillage institutionnel du processus de prise des décisions. Mais au-delà de l’institution monarchique, il faut également citer les institutions financières internationales. La Banque mondiale est présente au Maroc depuis 1964. Ce sont donc ces deux appareils qui sont derrières les choix pris depuis des décennies, avec les résultats qu’on connaît. Y a-t-il encore des raisons d’être optimiste ? Je crois en une chose : quand on a dit que l’économie marocaine est sous plafond de verre, c’est d’ailleurs le titre de l’ouvrage, c’est une image. Dire que notre économie est sous plafond de verre, cela sous-entend que nous nous sommes élevés et qu’il reste encore un potentiel à exploiter. C’est ça le message d’espoir. a écrit:
Impacté par l’invasion russe en Ukraine avec qui il a tissé des liens commerciaux historiques et englué dans une affaire de corruption mêlant ses dirigeants, l'État congolais et un ancien ministre belge, le leader helvète du négoce d’acier vient par ailleurs de planter son drapeau à Casablanca dont il veut faire son nouveau tremplin pour l’Afrique Le groupe Duferco, leader helvète du négoce d'acier, détenteurs d’actifs sidérurgiques dans plusieurs pays, présent aussi dans l'énergie, le transport maritime et l'innovation vient, selon nos sources, de jeter son dévolu sur le Maroc. Depuis son hub de Lugano où il opère depuis 1980, il a été constitué début novembre à Casablanca DITH Maghreb, filiale de Duferco International Trading Holding SA (DITH), la branche de négoce de l'empire basé au Luxembourg créé par l'entrepreneur italien Bruno Bolfo en 1979. Capitalisée à 1,5 million de dirhams, l’antenne marocaine qui vise l’import-export et la distribution d’acier et de matières sidérurgiques au Maroc et à travers le continent africain est présidée par le Britannique Martin Thomas Pryor, jusqu’ici directeur de Duferco UK Ltd. Il sera flanqué pour trois ans au conseil d’administration de James Charles May et Luca Grisoni, contrôleur financier du groupe depuis 2019. La direction générale a été pour sa part confiée au Marocain Reda Abaroudi, trader chez Duferco depuis 2017. L’incursion marocaine de l’aciériste coïncide avec deux actualités majeures à l’international pour le groupe qui pourraient expliquer, du moins en partie, sa volonté de s’éloigner des radars européens pour planter son drapeau dans le royaume, dont le marché local, exigu et protégé des importations par une mesure de sauvegarde de l’Etat agissant comme bouclier anti-dumping. D’ailleurs, en Afrique du Sud, la division Duferco Steel Processing qui produit localement ferraille pour une suppression des droits de douane sur les bobines laminées à chaud afin que les acteurs nationaux puissent récupérer des parts de marché perdues face aux importateurs. Le choc de la guerre en Ukraine Duferco, détenue par la holding luxembourgeoise DITH est contrôlée par le conglomérat chinois Hesteel, qui est le troisième producteur d'acier au monde. En 2021, DITH a généré des bénéfices de 255 millions de dollars, dont une bonne partie à Lugano où elle négocie 13,5 millions de tonnes d'acier et de métaux ferreux par an, rapporte le site d’informations SwissInfo. Une part minoritaire (21,5 %) du capital de DITH est toujours détenue par les anciens propriétaires italiens dirigés par le fondateur Bruno Bolfo. Cet homme d'affaires, qui contrôle aujourd'hui d'autres sociétés dans la région de Lugano, a été l'un des premiers à pénétrer dans les pays de l'Est, poursuit la même source. Après l'effondrement de l'Union soviétique, Bolfo a établi des liens en Russie et en Ukraine, où il a été pendant de nombreuses années le revendeur exclusif des produits provenant de l'Union industrielle du Donbass, un géant du fer et de l'acier dans la ville de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. C'est ainsi que Lugano est devenu « the place to be » pour les patrons de l'acier d'Europe de l'Est où des oligarques russes et ukrainiens ont à leur tour installé des bureaux commerciaux, explique-t-on. Mais conséquence de la guerre, tout l’écosystème est confronté au boycott imposé par les Occidentaux à Moscou et les banques, en plus de geler les fonds liés à la Russie, demandent des garanties plus importantes sur les prêts en raison des variations soudaines des prix des matières premières : après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le prix d'une tonne de bobines d'acier laminé est passé de 600 dollars ( $) à 1 400 $, et celui des tôles fortes de 650 $ à près de 2 000 $ la tonne, relève la presse spécialisée. Une affaire de corruption au Congo Deuxième actualité, cette fois-ci sur un front judiciaire ouvert en Belgique où des poursuites sont menées à l'encontre d'Antonio Gozzi, directeur général du groupe Duferco. Dans ce procès chroniqué par l’agence de presse Belga, plusieurs personnes sont prévenues pour corruption, faux, usage de faux, blanchiment d'argent et association de malfaiteurs. L'ancien ministre wallon de l'Économie et ancien bourgmestre de Waterloo Serge Kubla est soupçonné d'avoir corrompu, en 2009, un ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, dans le but d'obtenir les droits d'exploitation d'un gisement minier pour le compte de Duferco. Une enquête judiciaire a été ouverte en 2014. Quelques mois plus tard, en avril 2015, Kubla ainsi que deux dirigeants du groupe sidérurgiste, Antonio Gozzi et Massimo Croci, avaient été inculpés et brièvement placés sous mandat d'arrêt. Serge Kubla avait avoué aux autorités judiciaires belges avoir remis une enveloppe contenant une somme de 20 000 euros à l'épouse de Muzito, alors que celle-ci était de passage à Bruxelles. Selon l'enquête, l'homme politique aurait aussi ouvert un compte en Suisse sur lequel Duferco, via une de ses filiales, a versé des commissions. Ces « frais de consultance » ont été estimés à plusieurs centaines de milliers d'euros. Le ministre congolais aurait ensuite retiré cet argent en liquide via une filiale de la banque helvète au Grand-Duché de Luxembourg. Dans cette affaire, poursuit Belga, la disparition de Stephan De Witte, un comptable agissant comme homme de confiance de Duferco, demeure une énigme. Il a donné signe de vie pour la dernière fois en juin 2014 au Congo. Le 15 décembre dernier, le procureur fédéral de Belgique a requis une peine de trois ans de prison avec sursis, ainsi qu'une amende de 600 000 euros à l'encontre d'Antonio Gozzi. Il a également requis des confiscations d'un montant total de plus d'un million et demi d'euros, à répartir entre les prévenus qui seraient déclarés coupables. Ses avocats ont quant à eux estimé que les droits de la défense ont été irrémédiablement violés concernant leur client, ce qui doit entraîner l'irrecevabilité des poursuites, ont-ils plaidé à titre principal. Ils ont aussi plaidé, sur le fond, l'acquittement de leur client, avançant que rien ne prouve qu'il était au courant d'une quelconque corruption au Congo, où Duferco voulait investir. Les avocats ont également demandé au tribunal de constater que plusieurs infractions, notamment celle d'association de malfaiteurs, sont prescrites. a écrit:
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Fox-One General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 28 Déc 2022 - 14:10
Si je comprends bien, c'est une société à problèmes qui veux fuir l'Europe pour travailler directement avec l'Afrique depuis le Maroc. Ne risque t'elle pas de nous faire des ennuis diplomatiques sur fond de corruption? Autre chose, ce bureau a casa, ça sera juste une boîte postale, pour les contrats et négociations, nous devrions exiger la construction d'usines qui vont produire de la vrai valeur ajoutée, des emplois et ainsi créer des nouvelles compétences pour la main d'œuvre nationale, c'est ça la vrai valeur, pas l'intermédiation...
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Zakaria Commandant
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 28 Déc 2022 - 14:31
Oui un investissement de M…. Pour faire de l’import … je vois pas ce qu’elle apporte plus que magreb steel ou sonasid surtout qu’elle fera qu’importer.. notre pays doit vraiment faire preuve de plus de protectionnisme de son indistrie
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Déc 2022 - 15:31
Fin novembre : - Export : * Phosphate : 10,34 Milliards de dollars * Automobile : 9,6 Milliards de dollars ( on peut clairement avancé qu'il dépasseront les 10 M pour l'année 2022) * Agriculture/AgroAlimentaire : 7 Milliards
- Imports : * Facture énergétique : 13.55 M * Facture Alimentaire : 7.66 M ( presqu'a l'équilibre avec les exportations)