« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 16:50
https://fb.watch/n4haFdWCQb/
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Neox Commandant
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 16:51
« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
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Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 16:54
Merci les vidéos, déjà que j'avais une foi incommensurable dans mon pays, mais là franchement comment douter de la grandeur de ce pays, de la force de cette nation.
Je ne sais pas si les gens mesurent bien le travail effectué par l’État avec a sa tête le Roi ces 20 dernières années, comment, avec patience et acharnement, le Roi a mis ce pays sur les rails du développement et du progrès. Combien de pays, plus riches, se seraient totalement effondrés face à un tel cataclysme ?
Construire les fondements et les bases d'un futur Maroc développé, stable, prospère, grande puissance régionale, est un défi tellement énorme, avec telle adversité, le Maroc est seul contre tous, depuis toujours, il n'a accès ni aux ressources économiques incroyables des occidentaux, ni aux ressource naturelles des khalijis, ni même de ses propres voisins africains.
L'Espagne pour se construire a bénéficié des dizaines de milliards de subventions européennes pendant des décennies, des prets bancaires à des taux ridicules, des investissements sans commune mesure, des transferts de technologies, etc ..
Si seulement le Maroc avait eu droit à un dixième de tout ça. Mais malgré ses faiblesses, malgré l'adversité voire l'animosité, même si tout n'est pas encore parfait, cette catastrophe nous montre chaque jour que les bases existe pour que le Maroc redevienne le grand pays qu'il a toujours été.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
ZATOICHI.., Bruce Wayne, Zikkun, Fahed64, Zakaria, Kille24, sraboutibada et replaysat aiment ce message
Neox Commandant
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 17:08
Les français vont rien faire wlad l9 comme ils ont rien fait aux terroristes qui ont tué le jeune marocain à l'issu des matchs de la CDM et ceux qui préparaient d'autres coup contre les marocains.
Si ça était les US, elle sera indemnisée en Millions de dollars
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 17:26
La gifle anglaise aux français
Citation :
The west is right to offer Morocco help – but disaster-hit countries are not obliged to accept it Peter Beaumont
The international narrative around the aid response to Morocco’s earthquake has been a rather shabby one. Unnamed western officials have sniped over how Rabat was slow to ask for help from outside and from whom, suggesting that this hampered the aid effort.
The reality is somewhat different. In three days travelling the Atlas mountains to report for this newspaper, I was able to see the limitations of the aid response, and its achievements, and compare them with previous disasters I have covered. And while it is fair to say there are communities that are seeing assistance arrive too slowly, overall the Moroccan government’s response has been reasonably effective.
In the space of about 48 hours Morocco partially reopened one of the main roads into the heart of the earthquake zone, opening up a corridor for aid to reach those worst affected. The country’s military helicopters have been flying nonstop for days, while an enormous self-organised social effort by ordinary Moroccans has mobilised help from people across the country.
And where there have been issues, they have largely been dictated by the nature of the catastrophe itself, which affected a widely dispersed population in hundreds of villages spread over extremely difficult mountain terrain, meaning that the relief effort has necessarily been limited by the airlift capacity available and the logistics able to support it.
None of which means that Rabat should be immune from criticism, not least over longstanding economic disparities in regional funding, which contributed to the disaster. But there is no escaping the fact that some of the criticisms levelled at Morocco carry a whiff of white saviour complex, this pervasive notion that western countries are uniquely equipped to help in such circumstances of disaster and need.
The reality is that one of the first principles of humanitarian assistance is the idea of sovereignty in decision-making, as the French president, Emmanuel Macron, was belatedly forced to concede. Morocco, a country with problems like any other, is a functioning state, not a fragile nor a failed nor failing one like Libya, which was hit by its own dreadful disaster this week.
While it is appropriate that foreign states should offer help, it is also a privilege not a right to be invited to assist, with Moroccans in the best position to determine what is required.
There is a second principle too. On balance, those offering and sending assistance should be sure that their efforts are contributing to the relief effort, not acting as drain on valuable resources.
Even after just three days in Morocco it appeared to me that some foreign search teams had no job to do when confronted by the specifics of a disaster that saw buildings not collapse into piles of searchable rubble, but to disintegrate entirely.
There is a wider issue here, however, in the attitude that somehow the west is uniquely qualified to assist in these kinds of emergencies when there are numerous examples of the opposite being the case.
Having covered the aftermath of Hurricane Katrina in the US, I can say that the notion that certain countries – because of their wealth or politics or technological advantages – are innately better equipped at emergency response seems ridiculous and arrogant, given the widely criticised response by Washington to that disaster.
As aid routes have quickly opened up, the pressing question is how to help Morocco in the long term rebuild devastated communities who have lost everything: homes, families, livestock and livelihoods threatening the social cohesion of these unique mountain villages.
That will require a serious commitment from Morocco’s international partners. It will be unglamorous work. And it has a less simplistic narrative, so will happen largely unseen by the television crews currently in the Atlas mountains.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 17:48
Regardez la video de l'article, un groupe de 30 MRE des jeunes mash'Allah ... 3ème générations voir même 10ème ce qui nous lie va au delà de la distance !
Ce que le peuple marocain est entrain de faire est énorme
Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Ven 15 Sep 2023 - 19:25
Enquête. Depuis l’arrivée de Khalid Aït Taleb à la tête de la Santé, le Maroc ne dispose plus d’hélicoptères civils de secours, dont les victimes du séisme d’Al Haouz ont besoin. La faute à une décision de ne pas reconduire un contrat de location conclu sous l’ère de Houcine El Ouardi. Au lieu des hélicoptères, Aït Taleb s’entête à vouloir se doter de jets privés médicalisés, dans des conditions qui interrogent Le séisme d’Al Haouz a révélé l'importance cruciale pour le pays de disposer d’une variété de moyens de transport médicalisés pour l’évacuation d’urgence des blessés en particulier dans des zones montagneuses reculées, souvent difficilement accessibles par voie terrestre, comme c’est le cas pour la Province d’Al Haouz. Après le désenclavement de ces zones, à la suite de l’intervention des Forces armées royales (FAR), de la Protection civile et des équipes du ministère de l’Équipement et de l’Eau, où Le Desk s’est rendu, la population locale, en deuil et sans abris, aura regretté l’insuffisance d'hélicoptères disponibles pour évacuer les blessés en nombre dispersés dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde et dans une topographie escarpée. Certaines localités n’ont d’ailleurs pu être accessibles que tout récemment, ce mardi par exemple, comme c’est le cas pour le douar Ighil, relevant de la commune du même nom et considéré comme étant l’épicentre du tremblement de terre.Pour d’autres cas, l’accessibilité a pu être possible, à travers des héliports aménagés par les habitants, mais qui se situaient à quelques heures de marche des douars. Aucun hélicoptère civil en vue Dans la commune de Tlat N'Yaakoub, notamment, les hélicoptères des FAR et de la Gendarmerie royale ont été déployés pour évacuer les blessés des zones isolées et éloignées, et pour acheminer des provisions aux survivants. Selon les chiffres fournis ce 13 septembre, les FAR ont effectué jusqu'à 40 opérations aéroportées par jour afin de porter assistance aux sinistrés. Comme constaté par Le Desk, les hélicoptères déployés sont de type Chinook CH47, Puma SA330 et AB 205, EC145.Cependant, un constat est criant : aucun hélicoptère appartenant au ministère de la Santé et de la Protection sociale n'a été mobilisé pour cette opération de secours cruciale. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’il n’en dispose pas. Ou plutôt plus. Interrogée par Le Desk, une source bien informée au sein du département dirigé par Khalid Ait Taleb nous révèle que le ministère ne dispose actuellement d’aucun parc d’hélicoptères. La faute à la résiliation d’un contrat de location, conclu sous l’ère d’El Houcine El Ouardi avec la société Heliconia, dirigée par Daniel Sigaud à Marrakech. Quatre hélicoptères entre 2013 et 2016 Ce contrat, inscrit dans le cadre du Plan national des urgences qui avait mobilisé une enveloppe de 500 millions de dirhams (MDH), avait été lancé sous le mandat de l'ex-ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi. L'objectif de ce plan était notamment d'établir des unités mobiles d'urgences équipées d'hélicoptères.Quatre hélicoptères (Héli-SMUR) avaient ainsi été déployés à Marrakech à partir de 2013, Oujda (2014), Tanger (2015) et Laâyoune en 2016. Entre 2013 et 2016, ces hélicoptères avaient, selon nos sources, transporté au total 502 patients. Les appareils étaient utilisés de manière récurrente pour l’évacuation des malades ou des femmes enceintes, en plus d’accidentés, depuis les zones montagneuses durant l’hiver, où l’accès se complique en raison des intempéries et des chutes de neige. Des reportages, notamment de médias publics avaient abondamment couvert ces opérations de sauvetage.Tout changera avec l’arrivée d’Aït Taleb aux commandes, décidant de ne pas reconduire le contrat de location, qui expirait au début de son mandat, et écartant tout projet de relancer le marché de la fourniture du service de transport par hélicoptère médicalisé. Hélico ou avion ? Le Pr. Ahmed Ghassan El Adib, chef du service de réanimation au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech et président de la Société marocaine de médecine d’urgence (SMMU), se remémore : « Les hélicoptères avaient rendu un service essentiel aux populations vivant dans les zones enclavées. Ils nous ont permis de sauver des vies », a-t-il souligné. En effet, les hélicoptères offrent de nombreux avantages d'un point de vue « scientifique et logistique », selon la même source. Ils sont capables de décoller et d'atterrir verticalement, ce qui les rend adaptés aux zones dépourvues d'aéroports ou de pistes d'atterrissage, comme les régions montagneuses, les zones reculées, les zones côtières ou les zones touchées par des catastrophes naturelles où les autres moyens de transport sont limités.De plus, ils peuvent transporter des fournitures médicales, des équipements d'urgence et d'autres charges vers des endroits éloignés ou difficilement accessibles. En cas de catastrophe naturelle, les hélicoptères sont essentiels pour acheminer rapidement des secouristes, des équipes médicales et des fournitures dans les zones touchées, avait détaillé Pr. El Adib, quelques jours avant le séisme. Une mission qui aujourd’hui est dévolue aux FAR ayant mobilisé leurs appareils de transport de troupes, mais aussi aux éléments de la Gendarmerie royale, qui dispose aussi de moyens aéroportés. Changement de perspective L'ancien ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi, avait donc pris la décision de mettre en place ce service de transport héliporté, capitalisant sur les avantages indéniables qu'offrent les hélicoptères en matière de secours médicalisé, et qui avait duré durant l'éphémère passage de Anass Doukkali à la Santé. Cependant, l’actuel ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, semble avoir choisi une approche différente en optant pour le transport médicalisé par avion. Comme rapporté initialement par Le Desk dès janvier 2023, un appel d’offres avait été lancé dans ce sens. Celui-ci vient d’être relancé pour la troisième fois vers la fin du mois de juillet, après deux tentatives infructueuses, dans le but de dénicher un prestataire capable de réaliser son ambition. Ce service mettrait à sa disposition un jet privé spécialisé ainsi que le personnel médical requis pour prendre en charge les patients transportés, apprend-on de nos sources. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de gestion des urgences médicales et des risques sanitaires. Le contrat devrait être conclu pour une durée d'un an, pour un montant total estimé à 30 MDH. Selon le ministère, ce service permettra « une intervention plus rapide des équipes médicales d'urgence et améliorera les délais de transfert des patients nécessitant une prise en charge urgente vers les hôpitaux de référence ». Le transport pourra être effectué en mode « vol ambulance » (pour les patients sans urgence vitale ou fonctionnelle) ou en mode « vol d'urgence » (pour les patients nécessitant une intervention médicale immédiate). Ce qu’on ne souligne cependant pas, c’est que le service demeure peu inadéquat aux zones montagneuses, que cela soit au nord du pays, ou dans le Haut-Atlas, comme nous avons pu le constater dans le cas du séisme d’Al Haouz. Pour les professionnels du secteur, qui interrogeaient le réel intérêt, le recours à des avions est « un luxe », qui ne peut être profitable pour les citoyens et soignants qu’après « l’acquisition en nombre suffisant d’hélicoptères pour assurer de meilleures conditions de transport d’urgence des patients vivant dans des zones inaccessibles ou enclavées ». Des modifications qui interrogent Aït Taleb ne semble pas prêt à abandonner son projet de jets médicalisés. Après deux tentatives infructueuses en raison de problèmes administratifs, le ministère a donc décidé d’assouplir les conditions d'accès au marché pour faciliter la participation des compagnies aériennes privées, peu nombreuses dans un terrain peu concurrentiel. Comme précisé précédemment par Le Desk, Air Océan Maroc et Sarah Airways sont les seuls acteurs présents sur le marché national de l’évacuation médicale par avion, ainsi que « les seules habilités à soumissionner en tant que prestataires directs pour ce marché ». En effet, lors du deuxième appel d’offres, Air Océan Maroc était le seul postulant, écarté par la commission lors de la première phase d’évaluation. Allant dans le sens de l’assouplissement, le ministère de la Santé a modifié plusieurs clauses du Cahier des prescriptions spécifiques (CPS). On remarque ainsi que le dossier additif ne sera plus pris en compte pour l'évaluation. C’est durant cette première phase que la commission de l’appel d’offres devait examiner les éléments du dossier additif, comportant normalement le certificat technique d’exploitation (CTE) délivré par la Direction générale de l’aviation civile en cours de validité, mais aussi l’attestation d’accréditation en cours de validé délivrée par le service Air Ambulance d’un organisme européen EURAMI ou américain, comme le CAMTS. Par un changement aussi soudain qu’incompréhensible, le ministère de la Santé a décidé, lors de la toute dernière relance du marché, de supprimer le dossier additif qui est examiné en première phase. Le CTE et l’attestation d’accréditation délivrée par des organismes étrangers sont plutôt demandés au niveau de la documentation technique, nécessaire pour l’examen lors de la deuxième phase. Autrement dit, un concurrent ne disposant pas de ces documents pourra aisément franchir la première phase. Cela sans oublier une autre facilité accordée par les services d’Ait Taleb : la nouvelle mise à jour du dossier d’appel d’offres supprime l'avertissement indiquant que la commission d'évaluation pourrait rejeter toute offre non conforme aux spécifications du CPS. À travers cette modification, la Commission peut ne pas exiger des candidats des précisions ou des informations complémentaires sur leurs offres techniques, et même de réaliser des visites sur le terrain pour vérifier le matériel proposé. En outre, la dernière version du CPS précise que le ministère pourra désormais prendre en charge le ravitaillement, ainsi que les frais de mission et de déplacement de l'équipe médicale du SAMU. Enfin, on relèvera également le contexte de certains changements introduits : alors que dans un premier temps, le ministère affirmait pouvoir lancer ce projet d’avion médicalisé dans le cadre de la réduction des risques sanitaires liées aux catastrophes, le terme « catastrophes » finira tout simplement par disparaître. Une volonté d’échapper au droit de regard du département d’Abdelouafi Laftit, censé piloter tout ce qui a trait aux situations de calamités ? a écrit: