La reconstruction de ces routes et leur amélioration c’est ce qui va couter le plus chère Construire des routes en montagne ca n’a rien a voir avec les routes au sahara ou autre et pourtant elles sont tellement vitale pour les habitants ne serait-ce que pour transporter leur production agricole vers les villes Inchallah
Ça va rien coûter, car ils vont pas faire appel à des sociétés étrangères qui vont être payés en devises.
Les sociétés Marocaines doivent y travailler avec de la volonté et des bonnes prix, faut pas trop chercher le gain financier. L'état peux leur accorder des facilités et exonérations spéciales pendant un bon moment en guise de compensation financière.
De plus pourquoi ne pas mettre à la disposition de ses sociétés de travaux publics une partie de l'effectif des appelés au service militaire obligatoire en guise d'employés à former et rémunérés en partie sur le budget des FAR
Zakaria Commandant
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Encore pire si c’est des entreprises étrangères la pire chose a faire mais ca n’arrivera pas Nous on importe pas de conteneurs de chinois pour fabriquer nos routes Sgtm tgcc houar somagec y a ce qu’il faut maintenant ces entreprises ne sont pas des fondations il faudra les payer c’est évident
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Zakaria Commandant
messages : 1098 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Mar 19 Sep - 1:03
Zakaria a écrit:
Sans oublier le chu de kech qui a été formidable Hamdoulilah je rêve de ce genre de structure dans toutes les régions Inchallah
C'est presque le cas et c'est en cour :
-CHU Hassan 2 (Fès) -CHU Ibn Rochd (Casablanca) -CHU Ibn Sina (Rabat) -CHU Mohammed 6 (Marrakech) -CHU Mohammed 6 (Oujda) -CHU (Tanger)
En cours de réalisation :
-CHU (Agadir) très avancée -CHU (laayoun) très avancée -CHU (Errachidia) étude et budget boucler début des travaux.
Zakaria Commandant
messages : 1098 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Mar 19 Sep - 1:54
Le problème c’est les délais de réalisation qui sont énormes et je pense que c’est du au temps de formation des medecins ? Mais un chu au maroc prend pas loin de 10ans entre la conception et l’ouverture
Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Mar 19 Sep - 4:32
Zakaria a écrit:
Le problème c’est les délais de réalisation qui sont énormes et je pense que c’est du au temps de formation des medecins ? Mais un chu au maroc prend pas loin de 10ans entre la conception et l’ouverture
Il manque encore meknes avec ses 600k habitants
De grande effort sont fait .
Les CHU c'est par rapport au découpage régional chaque région doit avoir un CHU.
Pour Meknès c'est la région ( Fes- Meknès) C'est le CHU et Fès Hassan 2 .
Les CHU c'est par région c'est pas par ville .
Il y a trois régions qui pose problème vu le nombre d habitants et autres. - Beni mellal khenifra (CHR)* - Dakhla Oued Ed-Dahab (CHP)* - Guelmim Oued Noun (CHR)*
Honnêtement je n'ai jamais compris pourquoi certains pensent que ledesk est à la solde de la france, ou plus drôle encore, de l'algerie... Je trouve que ces gars là font du bon boulot, comparé au reste des médias marocains. Et oui, des fois, on a l'impression que Amar a de vieux comptes à régler, mais en somme je trouve qu'ils sont pas mal neutre sur beaucoup de sujets
Honnêtement je n'ai jamais compris pourquoi certains pensent que ledesk est à la solde de la france, ou plus drôle encore, de l'algerie... Je trouve que ces gars là font du bon boulot, comparé au reste des médias marocains. Et oui, des fois, on a l'impression que Amar a de vieux comptes à régler, mais en somme je trouve qu'ils sont pas mal neutre sur beaucoup de sujets
A une époque il était a la solde des mama franca et le monde des affaires Casablanca CGEM et compagnie.... Tout initiative ou projet d'envergure qui et pas dans le giron ( CGEM maman franssa ......) Il faisait des articles des fois pas très objective qui parasité le ou les projets. On remarquera avec le traitement médiatique de l unsine de vaccin de Benslimane (Sensyo Pharmatech).
La on remarque depuis un moment un changement de linge éditorialiste qui est bonne et pragmatique tant mieux pour nous.
Sans oublier qu'il a un important contrat RP avec une grande institution marocain .
Ça reste un des meilleurs sites informations marocain lui et médias 24 ( le niveau des articles) juste le Desk et un peu vicieux
Dernière édition par Boussayri.saad le Mer 20 Sep - 5:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Séisme d'Al Haouz - 8 septembre 2023 Mer 20 Sep - 5:32
L’image est emblématique d’une mobilisation générale au sein de l’armée marocaine. Le 16 septembre dernier, un reportage de nos confrères de 2M montrait un colonel-major des Forces armées royales (FAR) participant à une opération de sauvetage de cinq bergers sinistrés de la commune d’Imindounit, dans la province de Chichaoua (vidéo à partir de 8 min 2 s). Cette scène capturée par les caméras est pleine de symboles : pour les opérations de secours et d’aide d’urgence ordonnées par le roi tout de suite après le séisme d’Al Haouz, la mobilisation transcende les grades, les gallons et les composantes de l’armée. Mobilisation au-delà des grades Les FAR ont mis en pratique ce crédo avec un déploiement multi-couches. Activés comme le prévoit un mécanisme de secours mis en place depuis 1958, des éléments de la Protection civile, de la Gendarmerie royale et des FAR étaient les premiers arrivés. Longtemps réfléchi, ce déploiement stratégique de l’armée dans le cadre d’un mécanisme intégrant tous les corps est pensé depuis la création des FAR. Mais un événement tragique va précipiter son réaménagement avec des procédures exigeantes. Dans la nuit du 24 au 25 février derniers, la ville d’Al Hoceima était victime d’un tremblement de terre. Bilan : 692 morts. Avec ce drame, le Maroc a pris conscience que sa géographie et sa géologie l’exposaient à une vulnérabilité accrue face aux catastrophes naturelles : séismes, inondations, crues torrentielles… Le séisme d’Al Hoceima a aussi montré la nécessité d’un renforcement du dispositif de secours aux sinistrés. Et c’est le roi Mohammed VI qui posait le diagnostic dans son discours en date du 25 mars 2004, au lendemain de ce séisme : “Ainsi que tu le sais, cher peuple, Nous avons toujours eu à cœur de te tenir le langage de la franchise. C’est dans cet esprit, aujourd’hui encore, que Nous te disons que Nous avons identifié les aspects positifs autant que les lacunes et les carences à l’occasion de cette épreuve.” Et le souverain de dresser ce constat qui traverse depuis tous les arcanes de l’État : “Nous avons néanmoins, à l’égard de nous-mêmes, un devoir de franchise qui nous impose de reconnaître que nous ne sommes pas suffisamment aptes à faire face à des situations d’urgenceEnrichi au cours des dernières décennies qui ont suivi le drame d’Al Hoceima, ce dispositif national d’aide d’urgence est résumé dans la Stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes naturelles 2020-2030. “Cette politique, qui est fondée sur le concept du développement durable, entend faire de la prise en compte des risques un facteur clé du développement économique et social du pays”, justifie le document. La stratégie 2020-2030 s’articule ainsi autour de trois objectifs : “l’amélioration de la connaissance et l’évaluation des risques, la promotion de la prévention des risques en vue de renforcer la résilience et l’amélioration de la préparation aux catastrophes naturelles pour un relèvement rapide et une reconstruction efficace”, résume encore le document. “Tout ce qui manque, ce sont des actions de communication pour faire savoir ce que l’armée marocaine fait avec efficacité dès les premières heures, mais ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la Grande Muette” Abdelhamid Harifi, expert des questions de défense et de sécurité “Avec le séisme d’Al Haouz, c’est la première fois que ce dispositif et son efficacité sont testés à une si grande échelle. L’intervention des unités opérationnelles des FAR, des FRA, de la Gendarmerie royale, de la Protection civile, des forces auxiliaires, de la DGSN, du ministère de la Santé, de l’Équipement, a été efficace avec une présence de l’armée dans les premières heures”, explique Abdelhamid Harifi, expert des questions de défense et de sécurité, interrogé par TelQuel. “Tout ce qui manque, ce sont des actions de communication pour faire savoir ce que l’armée marocaine fait avec efficacité dès les premières heures, mais ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la Grande Muette”, résume a posteriori le spécialiste. Avions, hélicoptères, drones, trains, camions… et mules En accord avec le plan d’action d’urgence, c’est le ministère de l’Intérieur, en tant que garant de l’ordre public, qui prend la direction des opérations via ses cellules de crise, mobilise les walis des régions concernées, puis active les éléments des FAR en attente. Ces derniers se sont alors retrouvés en première ligne dès les premières heures de la nuit tragique du 8 au 9 septembre dernier. Contacté par TelQuel, Hassane Saoudi, spécialiste de la gestion stratégique de crise, explique que l’intervention des FAR en cas de catastrophes naturelles se fait toujours dans “un cadre intégré, coordonné et complémentaire des compétences et de synergies des moyens” avec les services de sécurité et de secours les départements techniques des autres ministères concernées.“La plus-value de l’institution militaire réside dans certains moyens stratégiques tels que les hôpitaux medico- chirurgicaux avancés, les moyens terrestres et aériens, le génie militaire et autres moyens spécifiques selon la nature et l’ampleur de la catastrophe. Les capacités de projection rapide, d’agir en mode dégradé et en milieu déstructuré en font un acteur majeur de gestion de crise afin de gagner l’enjeu des délais et de la performance dont les FAR ont cumulé une expertise et une expérience à l’échelon national et international”, résume Hassane Saoudi. À travers sa Direction de l’exercice de gestion des catastrophes, l’armée a mobilisé ses unités de secours et de sauvetage des Forces armées royales (USS-FAR). Rompues aux exercices consécutifs à des inondations, des feux de forêt, aux tremblements de terre, aux attaques aériennes, mais aussi aux menaces chimiques et bactériologiques, ces équipes sont parmi les premières à arriver. Régulièrement, ces unités rattachées au Génie militaire ont eu des exercices de simulation avec leur pendant de l’Agence américaine de réduction des risque et de la Garde nationale américaine, dans le cadre de l’African Lion ou encore de Maroc Mantlet. Dans les airs, l’armée a fait voler ses hélicoptères Chinook CH-47. Capables de transporter jusqu’à 55 personnes et 10 tonnes de matériel, ces appareils ont déposé les secouristes et les denrées de première nécessité dans les zones difficiles d’accès ou en attendant que le renfort logistique envoyé sur terre ne déblaie les terrains obstrués par les éboulements. Ce dispositif aérien a été complété par des Super Puma H-225 et des Bell-205. Capables de transporter respectivement 25 et 15 personnes, ces hélicoptères sont conçus pour des missions dans des conditions météorologiques extrêmes. Les unités des Forces royales Air qui les pilotent ont été formées pour des exercices d’interopérabilité de vol en zone montagneuse avec l’armée américaine ou encore britannique. Quant à la Gendarmerie royale, elle a sorti de ses hangars ses hélicoptères de recherche et de sauvetage de type EC145 et EC135 flambant neufs acquis auprès de la Suisse, les H125 du constructeur Airbus, tous appareils légers d’intervention dans des zones d’intempéries. Cette proactivité semble être le résultat d’une mise à niveau ces dernières années du niveau de formation des pilotes de la Gendarmerie notamment avec des certifications d’intervention de vol en zone montagneuse ou de haute altitude. Les FRA ont aussi déployé des drones Heron et Wander B (acquis auprès d’Israël) ou encore le TB2 (Turquie), utilisés pour des missions de reconnaissance de terrain en appui au déploiement de l’infanterie ou du Génie militaire. Depuis l’espace, le satellite Mohammed VI a été tout de suite concentré sur les zones touchées en ayant recours aux ressources du centre royal de télédétection spatiale basé à Rabat. Sur terre, les FAR ont sorti leurs brigades cynophiles, mais aussi leurs unités de trains, leurs camions qui ont transporté les hommes et le matériel, dont des robots de recherches sous les décombres, une centaine d’ambulances, mais aussi tout le stock de tentes des FAR. Ces effectifs ont également mis en pratique la médecine militaire avec le déploiement des hôpitaux de campagne. Et pour intervenir dans les zones difficiles d’accès par la flotte aérienne ou les unités terrestres, les FAR ont eu recours aux Forces spéciales de la Zone Sud, mais aussi au Bataillon des tireurs de l’Atlas, rompus aux interventions en zones inhospitalières. Ces équipes ont été les premières à atteindre les douars les plus éloignés et les zones coupées du reste du Maroc, parfois à bout de bras ou en utilisant des mules pour transporter les blessés ou encore acheminer les vivres. Hassane Saoudi explique que la mission de défense de l’intégrité territoriale se double d’une mission médicale mais aussi psychologique. “Les FAR ont mis en place des hôpitaux médico-chirurgicaux avancés avec une chaîne médicale pluridisciplinaire et dépôt pharmaceutique avancé. Ces installations agiles sont modulées pour répondre aux situations imprévues ou à la saturation et servent de centre de tri pour les cas les plus graves. Les FAR agissent aussi dans l’assistance sociale et psychologique. C’est ce qui construit la bonne réputation de cette institution au sein de la population dont elle incarne le patriotisme, le civisme, la solidarité et le sens du sacrifice”, nous explique-t-il.Cet accompagnement social et psychologique se résume à des images prises par l’agence turque Anadolu : des officières en tenue ont donné des cours sous la tente à des enfants des zones touchées et des médecins ont mis en place des cellules d’écoute mobiles. Et enfin, côté logistique, il y a eu les unités d’intendance militaire avec ses cuisines, ses boulangeries, ses sanitaires mobiles en XXL, installées au plus proches des zones sinistrées. En attendant les RETEX “Malgré la modestie des moyens, les FAR ont montré leur proactivité et leur réactivité à appliquer cette stratégie préparée ces dernières décennies avec des formations et des exercices d’interopérabilité avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, les Émirats arabe unis, l’Espagne, la Suisse ou encore l’Arabie saoudite. Il y avait également dans ce déploiement une volonté des FAR de montrer que leur logistique est désormais rodée à ce type d’opérations suite aux opérations au Sahara et une expérience acquise à l’étranger”, revient encore Abdelhamid Harifi, chercheur en défense et sécurité. Et pourtant, malgré cette débauche de moyens, le Maroc a accepté le renfort de sauveteurs en provenance du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Espagne et du Royaume-Uni. Un déploiement qui leur a valu des remerciements personnels du roi Mohammed VI adressé à chaque commandant des quatre pays. Une coopération que l’expert précité explique par une proximité opérationnelle. “Si le Maroc a autorisé ces pays, c’est qu’il y avait une similarité dans le matériel utilisé pendant les catastrophes naturelles. Les unités marocaines déployées ont fait des stages et des formations communes au sein des unités de ces pays. Les FAR ont les mêmes codes, le même langage opérationnel. Il y a une certaine interopérabilité que l’on a pu sentir dans la symbiose exceptionnelle et l’esprit d’équipe ressenti sur le terrain”, souligne Abdelhamid Harifi. Et de conclure : “Dans la stratégie, il y a des lacunes qu’il faut corriger. Le processus a besoin de plus de digitalisation avec un centre de coordination qui regroupe toutes les informations recueillies, que ce soit par les autorités locales, par les satellites ou par drones. Cela permettra à l’avenir de prendre des décisions beaucoup plus efficaces et efficientes à partir des retours d’expérience du terrain.” a écrit: