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Sujet: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 15 Jan 2010 - 16:21
Rappel du premier message :
parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix
President Franklin D Roosevelt (1938):
Citation :
I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.
Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):
Citation :
Phosphorus is as critical for all modern economies as water.
d´autres graphics et etudes ici http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels
_________________
Dernière édition par Yakuza le Mar 23 Juil 2013 - 12:50, édité 1 fois
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Fahed64 Administrateur
messages : 24829 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 3 Déc 2022 - 22:00
On cherche encore plus à renforcer notre maitrise de la chaîne de valeur en maîtrisant tout les intrants.
Si l’expérience hydrogène est positive, je serai pas surpris si l’OCO prend un virage énergétique en devenant producteur / vendeur d’énergie
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Socket-error General de Division
messages : 5896 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 3 Déc 2022 - 22:11
L'OCP domine le marché des engrais phosphatés, mais d'ailleurs devrait surveiller les ambitions Saoudiennes dans ce domaine.
Par contre l'OCP est absent du marché des engrais azotés, ils pourront attaquer ce marché à terme via des engrais azotés décarbonés
Ce qui m'intrigue c'est le taux d'intégration local à 70%, car si nous arrivons vraiment à se rapprocher de ce chiffre cela constituera le vrai lancement d'un noyau industriel dans les ENR
_________________ لك الله ياوطني
RED BISHOP Modérateur
messages : 11978 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 3 Déc 2022 - 22:14
dans les engrais, tout confondu, en valeur, le Maroc est 4eme, et il est sur les talons du Canada, qui est 3eme. effectivement, les engrais azotées, l'OCP n'ais pas la.
_________________
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Shugan188 Modérateur
messages : 5258 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 4 Déc 2022 - 18:02
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 11978 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Jeu 12 Jan 2023 - 11:07
Confirmation que la filiale néerlandaise de l'OCP, OCP International Cooperatieve compte acheté 50% de la société espagnole Global Feed. La société est spécialisé dans l'alimentation animal a base de phosphate.
messages : 11978 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 20 Jan 2023 - 1:07
Le Chef du Gouv a rencontré a Davos le fameux ministre des produits chimiques indien qui avait annoncé sa visite au Maroc pour signer des contrats avec l'OCP. Ils ont en outre discuter de la pharmacie et l'économie de la santé...pour mémoire, l'Inde est la Pharmacie du monde, ils peuvent investir dans l'industrie pharmaceutique marocaine,
messages : 997 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 20 Jan 2023 - 15:43
JA Des milliards de profits pour le géant des engrais OCP, et après ?:
Après deux années en or, le géant marocain des phosphates dispose des moyens financiers de réussir l’ambitieuse transition verte qu’il promet. Mais le plus dur reste à faire.
Une vue aérienne des usines d’OCP à Jorf Lasfar, au Maroc, en 2018. OCP
Une période « jackpot ». C’est ce que vient de vivre le géant marocain des engrais phosphatés OCP, qui figure dans le top 5 mondial des producteurs d’engrais. Dirigé depuis 2006 par Mostafa Terrab, le groupe aux 18 000 collaborateurs et aux 350 clients à travers le monde a réalisé durant le seul premier semestre 2022 un chiffre d’affaires équivalent à celui de toute l’année 2020, soit 56 milliards de dirhams (environ 5,1 milliards d’euros ou 5,5 milliards de dollars).
En 2022, il devrait réaliser un bénéfice avant impôts record, à 50 milliards de dirhams, selon l’agence de notation Fitch Ratings – OCP doit publier son résultat annuel en mars –, soit plus de 2,5 fois celui de 2020. Quant à son dividende par action – à verser à l’État marocain, actionnaire à 94 % d’OCP–, il a plus que doublé entre 2019 et le premier semestre de 2022.
Flambée des prix
« La liquidité d’OCP est excellente », a résumé Moody’s le 16 janvier lors de sa toute première notation du groupe (investment grade BAA3), qui avait déjà réalisé un chiffre d’affaires historique en 2021, à 84,3 milliards de dirhams. Dans ce contexte porteur, le groupe vient de lancer un nouveau plan d’investissement de plus de 12 milliards de dollars à la fois pour booster sa production et verdir l’ensemble de ses activités d’ici à 2027. Mais, même avec une solide santé financière, le pari est plus qu’audacieux.
Les performances inédites du Marocain résultent d’une période faste de deux ans, qui a profité à tous les producteurs d’engrais. Malgré les sanctions imposées en raison de la guerre en Ukraine, le russe PhosAgro, l’un des concurrents d’OCP, a déclaré un CA à la fin de septembre 2022 de 6,5 milliards de dollars (+ 57 % sur un an), quand l’américain Mosaic, autre compétiteur, a réalisé un CA record de 14,6 milliards de dollars sur la même période (+71 % par rapport à 2021). Même euphorie du côté du mastodonte canadien Nutrien, des producteurs chinois (dont GPCG et YPH) ou encore de l’autre géant russe Uralchem-Uralkali, au sein d’une industrie concentrée autour de quelques champions des trois principaux composants des engrais – l’azote, le phosphate et la potasse.
Après 2021, année au cours de laquelle la pandémie de Covid-19 a alimenté une inflation généralisée n’épargnant pas les intrants, le déclenchement de la guerre en Ukraine début 2022, en désorganisant l’approvisionnement mondial, a affolé les prix. La Russie, la Biélorussie et l’Ukraine comptent parmi les plus importants fournisseurs mondiaux d’engrais et des matières premières entrant dans leur composition. À titre d’exemple, le prix du DAP marocain, l’un des engrais phosphatés produit par OCP, est passé de 350 dollars à la fin de 2020 à 1 250 dollars la tonne en janvier 2022, avant de redescendre à 750 dollars en octobre. C’est cette flambée des prix qui explique l’envolée des profits, même si les observateurs s’accordent à dire qu’avec 2023 s’ouvre une période de normalisation. Les cours des trois principaux composants des engrais devraient ainsi se stabiliser autour de 500 dollars la tonne d’ici à 2024.
Réactivité et flexibilité
Pour OCP, ces deux dernières années ont conforté sa stratégie. « Nos résultats sont la traduction de décisions stratégiques prises il y a longtemps et qui paient aujourd’hui », commente Nada El Majdoub, vice-présidente exécutive en charge de la performance du groupe. Dans le cadre de son premier plan d’investissement de 8 milliards de dollars sur la période 2012-2021, OCP avait fait de l’agilité commerciale et industrielle une priorité, se dotant de lignes de production flexibles et fluidifiant ses circuits d’approvisionnement comme son réseau de distribution. Des points largement testés sur la période. Ainsi, quand la guerre en Ukraine a éclaté au début de 2022, privant le groupe de la moitié de son approvisionnement en ammoniac, celui-ci a aussitôt augmenté ses importations en provenance de Trinité-et-Tobago, d’Égypte et des pays du Golfe, dont le Qatar et l’Arabie saoudite, afin de couvrir ses besoins.
De même, après que la Chine, important fournisseur mondial d’engrais, a arrêté ses exportations pour privilégier son marché national, OCP a très vite réorienté ses flux vers l’Inde, l’Australie et l’Océanie. « En 2022, l’Inde était la première destination des exportations marocaines, alors qu’un an auparavant, elle ne comptait pour presque rien », note Mounir Halim, directeur général du cabinet de conseil Afriqom, pour illustrer la réactivité du groupe.
Celle-ci s’observe également sur la production, OCP ayant réduit celle de MAP, principal engrais utilisé au Brésil, marché moins servi sur la période, pour accroître celle de DAP, intrant le plus consommé en Inde. « Non seulement nous savons faire tous les types d’engrais – ce qui n’est pas le cas de tout le monde –, mais nous sommes aussi capables de basculer rapidement d’une région du monde à une autre », résume Nada El Majdoub, entrée chez OCP en 2009 et passée, comme le PDG, par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Faibles coûts de production
Cet atout, conjugué au fait que le géant marocain dispose de près de 70 % des réserves mondiales de phosphates et affiche des coûts de production parmi les plus faibles de l’industrie, permet à OCP d’envisager l’avenir sereinement. Alors que l’envolée des prix a engendré une réduction d’environ 20 % des ventes et de 10 % de la consommation d’engrais au niveau mondial en 2022, le groupe table, avec le retour à la normale des prix, sur un rattrapage en 2023, d’autant que les stocks sont au plus bas depuis 20 ans.
Sa capacité de production, passée de 3 à 12 millions de tonnes entre 2012 et 2021, doit atteindre 15 millions cette année avec la mise en service de trois nouvelles lignes, l’objectif étant fixé à 20 millions en 2027. La principale inconnue concerne la levée des restrictions aux exportations chinoises, décision qui viendrait bousculer à nouveau les flux internationaux, conduisant le groupe marocain (qui a promis 4 millions de tonnes pour le continent africain) à se réadapter. « Le marché étant de plus en plus volatile, les prévisions sont de moins en moins faciles, reconnaît El Majdoub. Le meilleur moyen de s’y préparer et d’en tirer profit, c’est d’être toujours plus flexible. »
Conversion verte délicate Cette bataille quotidienne doit être menée en parallèle d’une autre, de plus long terme : réussir la transition verte d’un mastodonte industriel dont le succès repose, pour l’heure, sur l’extraction et la transformation de minerais.
Annoncée dès 2021 par Mostafa Terrab, la révolution verte d’OCP est désormais planifiée et budgétée via le plan d’investissement validé par le Palais royal en décembre 2022. Pour atteindre la neutralité carbone avant 2040, le programme se veut très ambitieux : outil industriel alimenté à 100 % par les énergies renouvelables, production d’un million de tonnes d’ammoniac vert, développement des capacités de dessalement de l’eau de mer. Le groupe parviendra-t-il à mettre en œuvre ces projets qui ne relèvent pas, à la base, de son cœur de métier ? Comment assurer la cohérence du déploiement, à l’heure où OCP fait déjà figure de machine à coentreprises et de géant aux multiples filiales ? Au sein du groupe, malgré l’arrivée régulière de sang neuf, qui relaiera l’impulsion donnée par Mostafa Terrab, alors qu’une réorganisation interne lancée de longue date tarde à être finalisée ? Autant de questions auxquelles OCP doit encore apporter des réponses.
Mission d’intérêt générale Plus globalement, le géant marocain s’est donné la mission, à travers sa conversion verte, de rallier le reste de l’industrie à sa stratégie. Elle se résume en un mantra : la customisation des engrais, c’est-à-dire leur adaptation en fonction des besoins des sols et des paysans, pour les rendre à la fois plus efficaces et respectueux de l’environnement (une moindre quantité ou un engrais moins fortement dosé mais « personnalisé » permettant d’obtenir un meilleur niveau de récolte). Pour OCP, alors que la croissance de la démographie mondiale va entraîner des besoins en alimentation toujours plus importants, il n’y a pas d’autre solution que d’élaborer des engrais mieux adaptés afin d’augmenter la production agricole tout en préservant les sols.
« Il s’agit de déclencher un cercle vertueux qui conjuge impératifs économiques et environnementaux », résume Nada El Majdoub. C’est ce qui explique notamment les investissements du groupe dans la hausse de la production de TSP, l’un de ces types d’engrais customisés, souvent vendus plus chers que les autres produits, pointe un observateur du secteur.
« IL S’AGIT DE METTRE SUR LE MARCHÉ LES PRODUITS LES PLUS CUSTOMISÉS POSSIBLES AFIN DE RÉPONDRE AUX BESOINS DES FERMIERS »
Un argument que réfute OCP. « En Éthiopie, par exemple, le DAP a été remplacé par un type de NPS, autre engrais customisé, mieux adapté au sol, plus efficace et vendu 20 % moins cher », expose Nada El Majdoub. Elle ajoute qu’il ne s’agit pas de « pousser un type d’engrais plus qu’un autre, mais de mettre sur le marché les produits les plus customisés possibles afin de répondre aux besoins des fermiers ». Si le discours a du sens pour un producteur au profil particulier comme OCP, groupe privé majoritairement détenu par un État, force est de constater qu’il n’a pas encore rencontré d’écho au sein de l’industrie.
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Zakaria Capitaine
messages : 898 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 12:43
messages : 11978 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 14:01
C'est accord peut rapporter plus d'un milliard de dollars a l'OCP
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mourad27 Modérateur
messages : 7947 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 15:09
On leur garanti leur sécurité alimentaire chose pas évidente en ces temps très compliqués J'espère qu'on aura en retour quelque chose soit en achats militaires ou bien .en industrie militaire Des batteries côtières brahmos pourquoi pas pour commencer
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Dias63 Lieutenant
messages : 793 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 16:42
Si on doit tirer quelque chose de cet accord, c'est dans la sidérurgie...
Zakaria Capitaine
messages : 898 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 16:44
Il me semble que sonasid appartient déjà à l’indien ercelor mital et au marocain al mada
Zakaria Capitaine
messages : 898 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Dim 22 Jan 2023 - 16:45
L’inde est aussi le second constructeur automobile au monde. On peut créer une joint venture dans les pneus ? Ou encore faire monter en puissance l’industrie marocaine dans l’acier pour fournir lauto
Neox Commandant
messages : 1040 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Jeu 26 Jan 2023 - 1:19
« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
simplet Colonel-Major
messages : 2858 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 28 Jan 2023 - 17:43
Gisement identifié depuis le protectorat
Citation :
علم موقع ، أن المجمع الشريف للفوسفاط سيشرع في اقتناء 5400 هكتار من الأراضي السلالية التابعة لنفوذ جماعة اهديل اقليم شيشاوة بغية استغلالها للاستخراج المنجمي مما سيحول الإقليم إلى منطقة جذب صناعية.
وحسب مصادر ، فإن مجمع الفوسفاط شرع في إنجاز تدابير استخراج الذهب الأبيض و انجاز الوثائق الادارية بإقليم شيشاوة في أفق تحويل الأراضي إلى مناجم لاستخراج الفوسفاط وذلك وفق سقف زمني لا يتجاوز 36 شهرا على أقصى تقدير.
https://rue20.com/680950.html
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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moncef et S400S aiment ce message
Shugan188 Modérateur
messages : 5258 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mer 8 Fév 2023 - 9:07
Ukraine war fallout benefits one of world’s biggest fertiliser groups Heba Saleh 6 - 8 minutes
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The fallout from Russia’s invasion of Ukraine has been catastrophic for European nitrogen fertiliser companies.
The soaring prices of the natural gas that is their feedstock forced them to cut output by more than two-thirds at times last year. The war also disrupted the supply of fertiliser from Russia, the biggest exporter in the world.
But for Morocco’s OCP Group, the world’s largest phosphate fertiliser company, 2022 brought record earnings thanks to higher prices and profit margins. In the first nine months of last year, operating profit reached $3.65bn, up from $1.99bn for the same period in 2021.
Nitrogen fertiliser is made from natural gas, but phosphate is a mined mineral usually combined with other nutrients to make fertiliser. OCP has exclusive access to the 70 per cent of global phosphate reserves that are located in Morocco. It is one of the five top exporters of fertiliser.
Mostafa Terrab, chair and chief executive, and the man credited with transforming the company from a lossmaking quasi-state agency exporting mainly phosphate rock to a leading fertiliser manufacturer, told the Financial Times the world needed more investment in the industry and that prices had been rising even before the war.
“It is due to a structural imbalance between demand and supply,” he said. “If you look at the past 20 years there has been very little investment in fertiliser production.” Mostafa Terrab Mostafa Terrab. The change to a joint-stock company allowed OCP to access international debt markets
A former telecoms regulator, Terrab was appointed to head OCP in 2006, when it was a minor player in the market. He spearheaded radical reform, converting it into a joint-stock company in 2008 with the state owning 95 per cent of the shares.
“The phosphate rock trade was going down in volume . . . and it was not very high margin,” said Terrab, adding: “The only growth in that value chain was in the finished fertiliser product. So the strategy was very simple, it was to invest in fertiliser production, but to do that we needed financing.”
The change to a joint-stock company allowed OCP to access international debt markets, with a bond issue to fund a $10bn capital spending plan.
Armed with the new money, in 2012 Terrab set about building an integrated industrial business with major investments in mining and fertiliser production and even a university to support R&D. The company also recently announced plans to invest $13bn in renewable energy and “green” hydrogen, produced with renewables. The aim is to be carbon neutral by 2040.
By 2021, OCP’s fertiliser capacity had quadrupled to 12mn tonnes and revenues were at $9.4bn, compared with $2.5bn in 2005.
In mid January, Moody’s assigned the company an investment grade credit rating for the first time, of Baa3. It said OCP benefited from trends in demand “driven by a growing global population and reducing arable land”.
Russia’s invasion of Ukraine sparked fears about food security, especially in Africa where many small farmers could no longer afford fertiliser. Prices have more than tripled since early 2020 and although they have eased in recent months, they remain “at historically elevated levels,” according to the World Bank.
This has placed crucial fertilisers “out of reach for most [African] farmers, putting the crop cycle and rural stability at risk,” said World Bank president, David Malpass in December.
Terrab argues that Africa holds the key to global food security because it has 60 per cent of the world’s unused arable land. Currently, however, he said, Africa did not produce or use enough fertiliser to fulfil its potential.
As well as in Morocco, there were phosphate reserves in Tunisia, Algeria, Egypt, Togo and Senegal, he said. Africa also had potash, another nutrient, and natural gas, he added.
“We [in Africa] should be totally self-sufficient, and even export,” he said. “The big opportunities are really in Africa. And that’s also if you look at the pent-up demand.”
One longstanding hurdle to increasing agricultural yields in African farms has been low fertiliser use — the continent has the lowest consumption in the world. In 2006, African leaders pledged to increase average use to 50kg per hectare by 2015 up from 7kg, but the target was missed and World Bank figures show that consumption was 22.5kg in 2020 compared with a global average of 146kg.
In the wake of the Ukraine war, OCP, which supplies 70 per cent of fertiliser in Africa, gave more than 500,000 tonnes to small holders in sub-Saharan countries, some of it free, the rest at a discount.
It plans to sell 4mn tonnes, or more than a quarter of its expected output, on the continent in 2023 under a program that includes training for farmers in co-operation with multilateral donors. Terrab insisted the company’s key strategy of developing customised fertilisers, tailored to specific African soils, was the way to cut prices and increase yields.
“It is cheaper to customise because we use less nutrients,” he said. “We don’t force farmers to buy what they don’t need.” OCP said its customised products had already increased yields for farmers in Ethiopia, Tanzania and Ghana.
Although only 25 per cent of OCPs sales are in Africa, the company views it as a key growth area and has created a dedicated subsidiary, OCP Africa, and special production units.
OCP started looking south in 2012, at a time when Moroccan businesses sought growth in sub Saharan states to expand beyond their limited domestic market. The strategy, encouraged by Mohammed VI, the monarch, helped build the kingdom’s soft power and influence in a region considered key to its primary foreign policy concern — to shore up international backing for its claim over the disputed territory of Western Sahara.
In 2017, the kingdom rejoined the African Union, 33 years after it had left in anger over the recognition of the Sahrawi Arab Democratic Republic, set up by the Polisario Front, which seeks independence. But Terrab insisted OCP was not a tool of foreign policy.
“When we decided to go to Africa as a corporation, we did not have a crystal ball and we did not know that Morocco was going to become interested in rejoining the AU,” he said. “But when his majesty embarked on his tours [of African countries], we would have been stupid not to mention or take advantage of the fact that we were already there.”
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Invité Invité
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mer 8 Fév 2023 - 9:44
Très bon article. ça change des français.
Terrab mérite des avenues à son nom. La transformation de l'OCP est un cas d'école qui devrait être enseigné en Business school.
Shugan188 Modérateur
messages : 5258 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mer 8 Fév 2023 - 10:06
Des Terrab nous en avons besoin dans plusieurs secteurs.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mer 8 Fév 2023 - 10:17
Imagin tu mets un Terrab, maire de Casablanca au lieu de Rmili
Mais on ne veut pas !
Invité Invité
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Mer 8 Fév 2023 - 12:45
Est-ce qu'on a d'autres Terrab? Oui bien entendu on a des tonnes d'anciens des grandes écoles Françaises mais combien de diplômés de MIT, CALTECH, Harvard, Princeton, Yale... et je ne parle pas de certificats bidon que tu fais en 2 semaines mais de vrais diplômes Masters et phD. Combien de Marocains dirigent de grandes entreprises dans le monde? Il y a la CEO de Solvay, un ou deux partners chez McKinsey mais ça ne va pas plus loin que ça.
On manque de vrais CEO avec une vision stratégique. Ceux qui ont étudié en France sont des administrateurs mais n'ont pas la formation pourriez une véritable stratégie sur le long terme.
Imaginez ce que la RAM et l'ONDA seraient avec un management anglo-saxon.