Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 5:55

Rappel du premier message :

JSOW a écrit:
ait atta a écrit:
Citation :

juba2 a écrit:




Il n'y a rien pour etre fier de cet argent,il faut compter sur soit meme,cette somme peut etre gagner en diminuant le budger des ministre en leur donnant qu'une seule voiture de service avec un chauffeur seulement, rien pour madame la ministre et les enfant ministres,pas de cuisnier.pas de maison ni de vouture au dessous du ministre.les parlementaires pas de voitures,pour les generaux une voitures ,pas pas de cuisinier ni de femmes de menage au dessous du general nad rien que le salaire mais correcte,a la retaraite en leur retire tout pour vivre comme citoyen normale,least but last diminuer a grand echelle le budget du palais et le nombre des conseillers .En additinant tout cela il y aura diminussionn automatic des frais de deplacement et tout ce qui vient avec.Je vous promet que'a la fin vous trouverais entre 3 et 4 milliards de dollars. A vous les calculs.Faisant tous des recherches comme des vrais patriotes et ouvrons topic special comment economiser dans le bdget de l'etat .


Juba, comme d'habitude, ton racism anti arabe te fait dire des stupidities. Ils nous donnent 2.5mrds et toi tu dis qu'il suffit de reduire les budgets de fonctionnement des ministers pour trouver le meme montant? STUPIDE
Nous avons besoin de devises et de profondeur strategique a l'Est et au Sud. Nous avons besoin d'investisseurs qui comprennent que nous sommes dans le meme bateau et nous ne pouvons pas compter sur les Europeens (pas d'argent)
Alors arretes un peu ton Arabs bashing, nous connaissons tous ta tendance Amazigh chretien. Merci

salam nous sommes tous musulmans la n'est pas le débats, juba signale juste le gachis qui est fait avec l'argent des marocains(arabes,juifs,imazighnes)un exemple trouve -tu normale qu'un caïd qui est bien payé a un logement de fonction, une voiture de fonction et monsieur le caid de tazarine dans la régions de draa se permet de commencer sa journée a 11h00 trouve tu cela normale? alors que les citoyens l'attende depuis 8 h 30.

et comme les petits ruisseaux fonts les grandes rivière effectivement notre chère mère patrie devrait aisément économiser ceux quelle va demander au CCG .

pas tous dans ce forum nous sommes musulmans mon ami,il ya vraiment des Juifs sionistes qu'ils cachent leur véritable identité parmi nous dans ce forum,salam.

Typiquement mentalité obscure et dictatoriale si tu n'est pas d'accord avec nous Tu es un sioniste, juif, chretienne,atheist etc.
C'est pour cela que tous les pays arabes sans exception et musulman inclus le mien ne se developeront jamais car il sont condamnes a suivre une ideè, comme j'ai display avant une nation see develope avec un debat constructif avec differentes ideè
Allah yestar.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMer 15 Mai 2013 - 18:19

Ce qui est sur c'est que cette baisse arrive à un moment ou nous en avons besoins !! Ce qui plombe notre balance commerciale, ce sont les importations de brut !

J'ai presque envie de dire Tant mieux ...
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hamouda
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMer 15 Mai 2013 - 21:27

je salut vos analyses, notamment celle de yak à un détail prés: le trafic de carburant n'est pas légèrement en hausse mais a véritablement explosé depuis les dernières "importantes" augmentations ( ce qui est tous à fais normale, puisqu'il y a une corrélation positive entre l'écart de prix entre le Maroc et l’Algérie et l'intensité du trafic)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 23:41

Citation :

Reliant le Maroc et la Tunisie
Lancement d'une nouvelle ligne maritime maghrébine

Économie marocaine - Page 11 KOMET_III_15052013120657

C'est le navire porte container “KOMET III”, qui dessert la nouvelle ligne maghrébine lancée le 8 mai dernier./DR



Une nouvelle ligne maritime maghrébine a été lancée début mai entre le Maroc et la Tunisie, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l'Equipement et du transport.

Booster les liens commerciaux

Une nouvelle ligne maritime maghrébine a été lancée début mai entre le Maroc et la Tunisie, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l'Equipement et du transport.

Booster les liens commerciaux
Appelée “MTL Maritime Tunisian Line”, cette ligne initiée grâce à la stratégie du ministère dans le domaine maritime et portuaire qui prône l'ouverture sur l'Afrique, répond aux attentes des entreprises marocaines et tunisiennes entretenant déjà des liens commerciaux. Elle s'adresse également à celles désireuses de nouer de nouvelles relations commerciales et les développer entre les trois pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et la Libye, précise la même source.

La fréquence de cette ligne maritime avec un départ tous les quinze jours permet de réduire de moitié le temps d'acheminement grâce à la liaison directe, chose qui évite aux marchandises des transbordements via des ports européens de la Méditerranée, poursuit le communiqué.

La ligne est opérée par “Maritime Tunisian Lignes”, son correspondant au Maroc est la compagnie marocaine “Trafimar” qui fait partie du Groupe Marmedsa, toujours selon le département d'Aziz Rebbah.

Le navire porte container desservant cette ligne est le “KOMET III”, battant pavillon Antigua et Barbuda. Il dispose d'une capacité de 500 TEUs (twenty-foot equivalent unit, équivalent de vingt pieds), et fait des escales dans les ports de Misrata en Libye, Radès en Tunisie, Casablanca au Maroc, Castellon/Valence en Espagne et à Malte.

La première escale à Casablanca a été effectuée le 8 mai, et selon le ministère, les prévisions de chargement pour le deuxième voyage du “KOMET III” sont “très prometteuses car elles enregistrent déjà quelques 100 containers”.

aufait/agences
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2013/5/15/lancement-dune-nouvelle-ligne-maritime-maghrebine_212192.html#.UZVRPqLwnKU
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 17 Mai 2013 - 9:38

Un nouveau rapport du FMI sur la situation économique au Maroc publie ce mois de mai ... un rapport "Alarmant"
http://www.imf.org/external/pubs/ft/scr/2013/cr13110.pdf


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeSam 18 Mai 2013 - 17:51

Citation :

Conjoncture économique: C’est pas si mal que ça…

Économie marocaine - Page 11 Minist10

Les derniers indicateurs conjoncturels disponibles montrent une évolution mitigée de l’activité économique nationale depuis le début de l’année 2013, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des Finances.
L’évolution contrastée de l’offre reste cependant positive à la faveur des secteurs dynamiques à contributions significatives dans la richesse économique nationale, souligne la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de mai.
En outre, la performance attendue au niveau de l’agriculture ne manquera pas d’avoir des retombées positives sur les autres secteurs de l’économie, notamment le commerce et le transport, ainsi que sur le développement de la demande intérieure, précise la même source.
Sur le plan des activités primaires, la production nationale des trois principales céréales a été estimée à 97 millions de quintaux sur une superficie de 5,17 millions d’hectares au titre de la campagne agricole 2012-2013, soit un rendement moyen de 18,6 quintal/Ha, selon le Département de l’Agriculture.
De plus, la situation climatique favorable ayant caractérisé l’actuelle campagne agricole devrait bénéficier aussi à la performance des autres cultures et à l’élevage dont les contributions à la croissance de la valeur ajoutée agricole sont devenues significatives.

Économie marocaine - Page 11 Peche10

Par ailleurs, le volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale s’est raffermi de 32,5 % en glissement annuel au terme du premier trimestre de l’année en cours, selon les dernières données publiées par l’Office National des Pêches (ONP). La valeur de ces débarquements a été marquée par une augmentation de 16,7 %.
A fin mars 2013, l’énergie électrique appelée nette a quasiment maintenu le même niveau enregistré l’année passée, en légère diminution de 0,1 %, alors que la production nette totale de l’ONEE poursuit sa bonne orientation, se consolidant de 11 %. Pour leur part, les ventes d’électricité ont enregistré un recul de2,2 % en glissement annuel à fin mars 2013, après une augmentation de 12,6 % un an auparavant.
Par ailleurs, le secteur du bâtiment et travaux publics aurait marqué le pas, comme en témoigne le recul de 16,5 % de la consommation de ciment à fin avril 2013. Toutefois, il convient de noter un rattrapage au niveau du rythme mensuel de baisse à -2,6 % en avril 2013, après -25,4 % en janvier, -10,3 % en février et -25 % en mars 2013.
La bonne orientation des indicateurs de l’activité touristique enregistrée début de l’année en cours continue de se confirmer au cours du mois de mars 2013. Au terme du premier trimestre 2013, le nombre des arrivées touristiques et le nombre des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés se sont consolidés de 3 % et de 11 % respectivement. Cette évolution a été tirée par le bon comportement des arrivées des touristes étrangers (+5 %) et des nuitées réalisées par les non-résidents (+12 %).
Le secteur des télécommunications maintient sa bonne orientation au titre du premier trimestre de l’année 2013, reflétée par la bonne tenue de ses principaux indicateurs. Le parc global de la téléphonie mobile a progressé, en glissement annuel, de 9,1 % à 39,5 millions d’abonnés et celui d’Internet de 17,9 % à près de 4,1 millions d’abonnés, permettant de compenser largement le recul du parc de la téléphonie fixe (-11,3 % à 3,1 millions d’abonnés), selon la direction.

http://www.lnt.ma/
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeLun 20 Mai 2013 - 20:10

Citation :
Les ventes de carburants en chute libre : -16.5% au premier trimestre

La crise qui sévit dans certains secteurs est une des causes de la mévente. Difficile d'entrevoir un redressement de l'activité tant que l'incertitude économique perdure.


L’année 2013 est loin d’être un exercice de tout repos pour le secteur pétrolier marocain. Les distributeurs connaissent depuis le début de l’année un niveau d’activité très réduit, une première depuis plusieurs années. D’après les statistiques du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM), les ventes de produits pétroliers ont en effet nettement fléchi : -16,76% durant le premier trimestre comparativement aux trois premiers mois de 2012. Cette baisse semble s’accentuer au fil des mois. Ainsi, après -17,07% en janvier et -12,56% en février, les ventes ont chuté de 20,27% en mars par rapport au même mois de 2012. Et, à ce jour, il n’y a aucune visibilité sur un quelconque redressement de l’activité durant les prochains mois.

Ce sont quasiment toutes les catégories de produits qui sont en mévente, à commencer par l’essence (super sans plomb) avec un fléchissement de 13,63%. Du côté du gasoil, la baisse est certes moins prononcée (-7,61%), mais tout aussi significative vu le volume consommé et qui représente au Maroc jusqu’à 10 fois la consommation du super sans plomb. En revanche, le volume de fuel est en hausse de 38,66%.

L’amplification de la contrebande dans l’Oriental complique la situation

Selon Adil Ziady, président du GPM, «cette situation s’explique en grande partie par la conjoncture économique difficile». Il faut dire que différents secteurs de l’économie comme le transport, principal client des pétroliers, connaissent un exercice 2013 difficile. Le GPM tire la sonnette d’alarme et prévient de la situation critique que vivent actuellement certains opérateurs. «Beaucoup ont engagé dernièrement des programmes d’investissement d’envergure. Aujourd’hui, il est difficile de maintenir le rythme tant que l’activité ne reprend pas», ajoute le président du groupement. De plus, les sociétés s’inquiètent des répercussions que pareil contexte pourrait avoir sur l’emploi, sachant que le secteur reste un employeur de premier plan avec les milliers de stations services implantées partout dans le Royaume. Et pour ne rien arranger, l’amplification du phénomène de la contrebande, particulièrement dans la région de l’Oriental, rend la situation encore plus critique. Pas plus tard qu’en mars dernier, les éléments de la Sûreté d’Oujda avaient annoncé une saisie record de 3 tonnes d’essence de contrebande en une seule prise, ce qui démontre l’ampleur qu’a pris ce trafic, particulièrement depuis la dernière hausse des prix à la pompe en juin 2012. Les services de la Douane parlent d’une saisie moyenne de 3 600 litres chaque jour… et ce n’est que la partie visible de l’iceberg puisque la quantité de carburant qui passe entre les mailles serait bien plus importante.

Younes Tantaoui. La Vie éco

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 24 Mai 2013 - 20:41

Presque 60 Milliard d'Euro dans les Infrastructures pour les 30 ans a venir...

Citation :

Rabbah annonce un gigantesque plan d’infrastructures

600 milliards de dirhams étalés sur trente ans, soit 2/3 du PIB

Les programmes sont en cours de finalisation

Et le financement? On ira chercher des partenariats public-privé!

Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du Transport: «Le renforcement de la mobilité par le rail va absorber 200 milliards de dirhams»

Le ministre de l’Equipement et du Transport est venu vendre le potentiel du marché de l’infrastructure du Maroc et sa stabilité politique aux nombreux décideurs présents à Leipzig au Forum international du transport. Aziz Rabbah a marqué les esprits en annonçant un plan de 600 milliards de dirhams dans les 30 prochaines années dont le 1/3 pour le rail. Un nouveau schéma directeur autoroutier sera bientôt finalisé. Le ministre révèle que les programmes sont en train d’être affinés. Pour le financement, il sera fait massivement appel aux partenariats public-privé.

- L’Economiste: Quel type de message avez-vous porté aux opérateurs réunis au Forum international du transport?
- Aziz Rabbah: Premièrement, l’importance et le potentiel du marché marocain. Celui-ci est en forte croissance et le modèle politique des réformes apaisées est aujourd’hui regardé de partout parce que les transformations se sont déroulées sans heurts. Le Maroc peut, à ce titre, servir de benchmark pour les autres pays dans le monde arabe et en Afrique. La stabilité est un actif très important car c’est sur elle que reposent la confiance et la visibilité des investisseurs. Par ailleurs, les nombreux programmes que nous nous apprêtons à lancer dans les transports et l’infrastructure leur permettent d’inscrire leur action dans la durée. Entre les chemins de fer, les autoroutes, les ports et les aéroports, il faut compter des dizaines de milliards de dirhams. Selon nos projections, dans les 30 prochaines années, le Maroc investira 600 milliards de dirhams dans l’infrastructure.

- Avez-vous affiné les détails de ces programmes et les clés de répartition par branche?
- Sachez déjà qu’entre 2012 et 2016, nous aurions injecté au total 160 milliards de dirhams. Rien que pour les ports, il est prévu d’engager 60 milliards de dirhams d’ici 2030, et selon les premiers éléments de l’étude, d’ici 2040, il va falloir miser 200 milliards dans le transport ferroviaire. Par ailleurs, le futur schéma autoroutier en cours d’élaboration va nécessiter une centaine de milliards de dirhams, l’objectif étant d’atteindre 2.000 km en construisant des axes transversaux afin de connecter toutes les régions. Ces engagements donnent plus que de la visibilité à l’investisseur. Pour le financement, l’expérience que nous avons cumulée dans la gestion déléguée va nous permettre de switcher vers les partenariats public-privé.

- Pour les aéroports, faut-il augmenter les capacités existantes ou les optimiser? Quelle est l’orientation privilégiée par le gouvernement?
- Nous préparons le schéma aéroportuaire 2030 qui prévoit l’extension des plateformes menacées de saturation et la construction de nouveaux aéroports. Dans le Nord, à Marrakech par exemple, mais aussi le hub de Casablanca, la problématique est d’augmenter les capacités. Dans un premier temps, nous dimensionnerons le hub de Mohammed V pour un potentiel de 20 millions de passagers, mais nous nous inscrivons d’ores et déjà dans une hypothèse de croissance rapide du trafic. Le fait que Casablanca aspire à devenir un hub multidimensionnel, touristique, financier, etc, signifie que ce palier sera rapidement revu à la hausse. Il ne faut pas oublier par ailleurs que nous voulons développer davantage le trafic domestique, il va donc falloir aménager des aéroports un peu partout dans les régions.

- Avec le risque de se retrouver avec des éléphants blancs comme en Espagne? Toutes nos régions n’ont peut-être pas le potentiel d’absorption d’une telle infrastructure.
- J’en conviens, et c’est pour cette raison que nous voulons aller vers les PPP sachant qu’il ne s’agit pas seulement de construire des aéroports isolés, mais des plateformes qui sont presque des villes avec des équipements nécessaires: des centres de conférences, des hôtels, des parkings intelligents,… Le concept est d’aller au-delà de la réception des passagers et de créer un cadre de vie dans ces espaces. C’est la même logique qui est déployée actuellement pour les gares ferroviaires. Ces enceintes sont en train de redonner à nos villes ce que nous avions perdu dans l’urbanisation qui était jadis basée uniquement sur l’habitat.

- La politique des transports a souvent pâti d’une certaine désarticulation avec l’action au niveau local. Les deux ne vont pas à la même vitesse.
- L’idée aujourd’hui est de développer les moyens de mobilité de masse et le transport interurbain. Une étude a été lancée sur le train régional, nous avons commencé par Casablanca, mais d’autres villes sont également intéressées par le RER. Ces trains permettront de connecter des villes moyennes, des chefs-lieux des provinces aux grandes villes et d’améliorer leur attractivité. Par ailleurs, à l’intérieur des villes, il y a des plans de déplacement urbain qui ont défini les types d’infrastructure et les modes de transport adéquats. Les ministères de l’Intérieur, de l’Equipement et du Transport et l’ONCF travaillent en commun sur ce projet. On a gagné le pari à Rabat, il est presque gagné à Casablanca.

- Avez-vous des nouvelles de vos alliés de l’Istiqlal? Ils restent finalement au gouvernement ou pas?
- Je crois que le gouvernement travaille dans la sérenité. Nous avons le devoir de répondre aux attentes de la population et de déployer toute notre énergie pour y arriver. Nous sommes nommés par Sa Majesté, et nous devons honorer cette nomination. Pour ce qui nous concerne, nous continuons à travailler jusqu’à nouvel ordre.

Propos recueillis par Abashi SHAMAMBA
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 24 Mai 2013 - 20:49

plan de Daoudi pour developper la RD au Maroc...

Citation :
Recherche-développement: La recette Daoudi

Délocaliser des universités prestigieuses

Pour promouvoir l’export à forte valeur ajoutée

«La mondialisation du Maroc doit se réaliser par la sphère de la science et de la recherche-développement», c’est le choix que défend, avec une conviction affirmée, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation des cadres. Lahcen Daoudi, qui intervenait mercredi dernier devant les membres de la Chambre française du commerce et d’industrie du Maroc, n’y va pas par quatre chemins. A ses yeux, le pays a raté le coche en procédant à l’ouverture économique avant d’adapter son enseignement aux exigences du marché et en particulier la R&D.
Résultat, le pays se trouve avec «une formation déformée», constate le ministre. Plus de 65% de l’effectif estudiantin poursuit ses études avant le bac dans des sections littéraires. Et le pays compte à peine 14 étudiants dans le supérieur pour 1.000 habitants. Ce qui est fort loin des standards internationaux. Paradoxalement, pas moins de 52.000 jeunes poursuivent leurs études scientifiques à l’étranger. Avec à la clé des transferts annuels en devises de l’ordre de 5 milliards de DH. Alors que le budget d’investissement du ministère est de 1 milliard de DH.
Or, si «l’émigration pour le savoir a atteint cette proportion, c’est qu’il y a déficit à la fois de places et de disciplines scientifiques», convient le ministre. Comment alors mettre en adéquation la formation et la R&D? Pour répondre au thème de la rencontre, le ministre croit fermement que sa réforme pourrait produire des gains de productivité, voire même exporter de la recherche vers l’Afrique qui connaît une croissance annuelle de 7%. Mais quel crédit faut-il accorder à cette ambition face au peu de moyens dont dispose le pays. La cible n’est autre que le gain sur la manne des transferts. Au lieu que les étudiants aillent chercher le savoir outre-mer, ce sont des universités prestigieuses qui vont se délocaliser au Maroc. Plusieurs établissements étrangers ont été déjà contactés et des accords ont même été finalisés.
Dans la foulée, le ministre cite, des Français, des Italiens, des Canadiens, et pas seulement. Les Russes ont manifesté leur intérêt avec un projet de création d’une grande université à Casablanca. Les Allemands ne sont pas en reste non plus
Ils vont installer un projet universitaire s’étalant sur plus de 25 hectares à Marrakech.
Sans oublier les programmes ambitieux de coopération avec les centres de recherches scientifiques à l’instar de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) au Canada ou encore le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France. «L’université marocaine est en marche», soutient Daoudi. Néanmoins, partir en croisade nécessite d’avoir à son arc plusieurs cordes. Le ministre en est bien conscient. Outre l’aspect budgétaire, le nerf de la guerre est ailleurs.
Il compte revoir la structure du tissu universitaire inscrit dans une logique de parcellisation. Pour Daoudi, l’heure est au regroupement et à la consolidation des efforts avec à la clé la réunion sous la même bannière de l’université de Casablanca et celle de Rabat. Histoire de créer la masse critique pour le financement des projets de recherche.


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 16:22

On continue de deshabiller Paul pour habiller Jacque...

Citation :
1200 hommes d’affaires tunisiens fuient vers le Maroc
Posté le : 25 mai, 2013

C’est une véritable hécatombe pour l’économie tunisienne. En effet, plus de 1200 hommes d’affaires tunisiens auraient déjà où seraient sur le point de déplacer leurs investissements vers le Maroc. C’est ce qu’à révélé à « Maghreb-Intelligence » un haut cadre de la Banque Centrale de Tunisie sous couvert d’anonymat. D’après cette source fiable, plusieurs industriels du pays auraient des contacts très avancés du côté de Casablanca et de Tanger. Une trentaine d’entre eux auraient déjà acquis des terrains et déposés des demandes d’autorisation auprès des autorités marocaine compétentes. Ces derniers mois, des hommes d’affaires tunisiens se seraient plaints du harcèlement dont ils font l’objet de la part des politiciens qui les accusent d’avoir bénéficié des largesses du régime de Zine El Abidine Ben Ali. Les choses ont même empiré pour plusieurs d’entre eux qui se trouvent empêchés de quitter le territoire sans qu’aucune procédure judiciaire ne soit pour autant engagée encontre eux. Aujourd’hui, la Banque centrale tunisienne estime à plus de 500 millions d’euros les transferts d’argent vers le Maroc effectués par les investisseurs tunisiens, ce qui complique un peu plus la situation économique du pays.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 23:12

mirage a écrit:
On continue de deshabiller Paul pour habiller Jacque...

Citation :
1200 hommes d’affaires tunisiens fuient vers le Maroc
Posté le : 25 mai, 2013

C’est une véritable hécatombe pour l’économie tunisienne. En effet, plus de 1200 hommes d’affaires tunisiens auraient déjà où seraient sur le point de déplacer leurs investissements vers le Maroc. C’est ce qu’à révélé à « Maghreb-Intelligence » un haut cadre de la Banque Centrale de Tunisie sous couvert d’anonymat. D’après cette source fiable, plusieurs industriels du pays auraient des contacts très avancés du côté de Casablanca et de Tanger. Une trentaine d’entre eux auraient déjà acquis des terrains et déposés des demandes d’autorisation auprès des autorités marocaine compétentes. Ces derniers mois, des hommes d’affaires tunisiens se seraient plaints du harcèlement dont ils font l’objet de la part des politiciens qui les accusent d’avoir bénéficié des largesses du régime de Zine El Abidine Ben Ali. Les choses ont même empiré pour plusieurs d’entre eux qui se trouvent empêchés de quitter le territoire sans qu’aucune procédure judiciaire ne soit pour autant engagée encontre eux. Aujourd’hui, la Banque centrale tunisienne estime à plus de 500 millions d’euros les transferts d’argent vers le Maroc effectués par les investisseurs tunisiens, ce qui complique un peu plus la situation économique du pays.

Maghreb Intelligence

On les a pas voler c'est comme l'affaire de la femme qui trompe son mari son amant l'a pas pris c'est son mari qui n'etait pas attentif a elle dans ce cas la c'est lui qui lui a donne sa femme dans un plat d'or.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeDim 26 Mai 2013 - 13:13

Le Maroc va chercher des investisseurs en Chine, en Inde, au Japon, en Corée du Sud, au Bresil, au USA, en Allemagne et en Italie...

Citation :
Investissements : Le Maroc s'offre un roadshow "Financial Times" en Chine

Les 2 premières étapes du Roadshow qu’organise l’AMDI avec le Financial Times (FT) auront lieu les 28 et 30 mai prochain, à Shanghai et Mumbaï respectivement. Plus de 40 grandes entreprises intéressées par l’offre du Maroc sont attendues à chacune de ces étapes. Elles représentent des secteurs diversifiés tels que les industries automobile, chimique, agro-alimentaire et le textile et habillement. D’autres activités seront représentées telles que l’énergie, les mines, les télécoms, les technologies de l’information, la grande distribution et la banque d’affaires. Les panels organisés à cette occasion et qui seront animés par le représentant du Financial Times dans ces pays, verront la participation de Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, ainsi que celle de l’AMDI et de CDG Capital. Cette opération de co-branding AMDI-FT présente le grand avantage de mobiliser de grands décideurs, au vu de la force de persuasion d’un média de référence dans le monde des affaires tel que le Financial Times. A noter que cette opération, qui entre dans le cadre du plan d’action 2013 de l’AMDI touchera plus tard dans l’année, 6 autres grandes villes : Milan, Sao Paulo, New York, Frankfurt, Séoul et Tokyo.

Infomediaire

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeDim 26 Mai 2013 - 18:41

Citation :
Maroc Telecom : Etissalat a proposé plus, selon Reuters

Etissalat et Ooredoo sont toujours en compétition pour reprendre la part majoritaire détenue par Vivendi.

D’après une dépêche de l’agence Reuters, qui cite deux sources proches du dossier, « l'opérateur de télécoms d'Abou Dhabi Etisalat a proposé un prix plus élevé que son concurrent, le groupe du Qatar Ooredoo, pour reprendre la participation de Vivendi dans Maroc Telecom. »

Les conditions juridiques plus nombreuses demandées par Etisalat font que Vivendi ne s’est pas décidé, détaille l’agence de presse. Le groupe français a indiqué ces dernières semaines qu’il ne se décidera pas avant l’automne.

"Si Etisalat peaufine son offre, il l'emportera", a déclaré l'une des sources citée par Reuters. "Sinon, le choix se portera sur le Qatar dont l'offre peut aussi être acceptée par Vivendi."

Aucun des protagonistes ne révèle le montant des offres. Toutefois, des sources concordantes font état de 5 milliards d’euros demandés pour les 53% de Maroc Telecom détenus par Vivendi. Des sources avancées par Reuters indiquent que les propositions étaient inférieures à 5 milliards.

Le 28 mai, Etisalat réunira ses actionnaires en assemblée générale extraordinaire pour obtenir un accord sur le montage financier proposé à Vivendi.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 22:01

Citation :
En passe de l'emporter sur Qtel pour Maroc Telecom, Etisalat vise l'Afrique

C'est une bagarre comme l'aime la presse financière qui, une fois n'est pas coutume, concerne le Maghreb et deux groupes du Golfe. Entre Ooredoo et Etisalat, l'affaire Maroc Telecom comporte un enjeu important : le marché subsaharien.

D'un côté, Etisalat, l'opérateur téléphonique d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis). De l'autre, Ooredoo (le nouveau nom depuis février dernier de Qatar Telecom ou Qtel), son concurrent du Qatar. Au centre et objet de ces deux machines à générer du cash, la participation du groupe français Vivendi dans Maroc Telecom soit 53% du capital. Selon des informations de presse publiées la semaine dernière, Etisalat serait en passe de gagner cette bataille dont les enjeux ne se limitent pas uniquement à des stratégies de croissance de deux groupes appelés encore à croître dans les pays émergents notamment en Afrique et en Asie. Certes, Vivendi n'a pas encore tranché mais l'offre d'Etisalat, jugée plus élevée, tient bon la corde. Sous réserve toutefois que l'entreprise émiratie améliore ses propositions en allégeant notamment les conditions juridiques du «deal».Et sous réserve aussi que les actionnaires d'Etisalat donnent leur feu vert à l'opération lors de leur Assemblée générale prévue pour ce 28 mai 2013. Toujours selon la presse internationale, l'offre d'Etisalat valoriserait les 53% du capital de Maroc Telecom à moins de 4,5 milliards d'euros soit un niveau proche des cours boursiers de l'opérateur mais, tout de même, à un rang inférieur des 5 milliards d'euros espérés par Vivendi. Toujours en embuscade, Ooredoo a fait savoir par la voix de son directeur général Nasser Marafih qu'une augmentation de l'offre n'était pas à l'ordre jour et que le groupe regardera ailleurs pour se développer, notamment en Irak ou en Indonésie.

RIVALITE MONTANTE, QATAR VS EMIRAT

On le devine, cette confrontation entre les deux opérateurs rivaux est aussi liée à des motifs politiques. Dans un monde arabe en ébullition et dans un Maghreb considéré comme un terrain de chasse privilégié par les compagnies en expansion du Golfe, la bataille pour le contrôle de la majorité au sein de Maroc Telecom traduit aussi une rivalité montante entre le Qatar et les Emirats arabes unis (EAU). Si le premier fait parler de lui de manière quasi-quotidienne, notamment avec des prises de participations dans de nombreuses entreprises en Occident, les EAU n'entendent pas rester à l'écart même si les autorités émiraties se veulent plus discrètes. «Si l'offre d'Etisalat est retenue par Vivendi, il ne fait nul doute que cela aura un grand impact aux Emirats, prédit un banquier installé à Dubaï. Cela sera présenté comme une victoire sur le voisin qatari et cela redonnera du baume au cœur aux émiratis de plus en plus agacés par l'omniprésence du Qatar sur la scène internationale».

Bien entendu, l'affaire ne se limite pas uniquement à des considérations géopolitiques. Si Etisalat et Ooredoo veulent entrer dans le capital de Maroc Telecom, c'est aussi parce que ce groupe marocain est un point d'entrée idéal sur le marché sub-saharien notamment au Burkina Faso, au Gabon, au Mali et en Mauritanie. «La croissance du chiffres d'affaires n'est plus au Maroc mais au sud du Sahara, explique un analyste de la banque HSBC. Et, comme ce fut le cas avec les marchés maghrébins il y a une dizaine d'années, ce sont les opérateurs du Golfe qui y croient le plus et y mettent le prix. Pour elles, les compagnies maghrébines ne sont qu'un relais sur leur objectif réel qui est le marché sub-saharien».

LE MAROC TEMPORISE ET FAIT MONTER LES ENCHERES

Par ailleurs, nombreux sont les observateurs qui anticipent la prochaine étape concernant Maroc Telecom. Selon eux, quel que soit le successeur de Vivendi dans le capital du groupe marocain, ce dernier cherchera ensuite à en prendre un contrôle plus accru. A ce jour, l'Etat marocain a répété qu'il n'entendait pas céder la part de 30% qu'il détient encore dans l'opérateur via la Caisse des Dépôts et de Gestion (CDG). Ce qui est une bonne manière de temporiser mais aussi de faire monter les futures enchères. Pour mémoire, il faut rappeler que le Maroc a souvent eu recours à la privatisation pour équilibrer ses finances et qu'une telle cession pourrait lui éviter de s'adresser aux marchés internationaux. Il y a quelques jours, le Royaume a levé un montant de 750 millions de dollars en émissions obligataires soit l'équivalent, selon les conditions de marché, d'une tranche de 4 à 8% du capital de Maroc Telecom.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5183479

Citation :
Le Maroc cherche un remède pour réanimer ses exportations

Les exportations marocaines marquent le pas, le déficit commercial devient de plus en plus important. En dix ans, il a été multiplié par cinq, selon un bilan du ministère marocain des Finances. Le gouvernement préconise un remède de cheval pour relancer le commerce extérieur du pays et remotiver les exportateurs.

Le déficit commercial du Maroc est passé de 44 milliards de dirhams en 2000 à 201 Milliards de DH en 2012. Dans un rapport critique sur la compétitivité des exportations marocaines durant ces dernières années, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) estime que la principale caractéristique est la faiblesse qualitative de l'offre de produits destinés à l'export. Le rapport de la DEPF, intitulé ''Compétitivité des exportations marocaines : quel bilan ?", relève que l'offre des produits destinés à l'exportation est largement marquée par la prédominance des demi-produits et des produits finis de consommation. En 2012, ces deux groupes représentaient environ 29% et 25% des exportations marocaines. Signe évident de cette décrue des exportations marocaines, les faibles expéditions à l'international du textile-habillement et de l'électronique, avec une hausse des exportations, entre 2008 et 2012, respectivement de +2,1% et de +4 %. Le constat est catégorique: les exportations marocaines sont caractérisées par une offre centrée sur quelques produits, peu de diversification des marchés d'exportation, un faible niveau technologique des produits destinés à l'export, et une main d'œuvre faiblement qualifiée, outre un faible niveau d'innovation et de recherche-développement, selon la DEPF. Les exportations marocaines sont essentiellement destinées au marché de l'Union européenne, même si elles ont baissé, passant de 74,1 % des exportations globales du Maroc en 1998 à 57,5 % en 2012.

UN MEILLEUR REGIME FISCAL

Le bilan 2012 a vu le déficit commercial du Maroc augmenter à 7,9% (-197,16 milliards de dirhams), avec une hausse de 6,3% des importations à 380,3 milliards de Dh contre une hausse de 4,7% des exportations à 183,20 milliards de Dh. Face à cette situation, qui pénalise l'économie, le ministère des Finances a préconisé un remède de cheval pour relancer le commerce extérieur du pays et remotiver les exportateurs. Pêle-mêle, les propositions de la DEPF portent sur un meilleur régime fiscal pour les industries d'exportation, l'amélioration des niveaux de financement, une meilleure réglementation des changes, notamment une bonne couverture contre le risque de change et de fluctuation des cours des matières premières. En parallèle, les initiateurs de ce projet estiment que l'ouverture commerciale tous azimuts du pays (adhésion à l'OMC, accords de libre-échange, notamment avec les Etats-Unis), permettra aux exportations marocaines de rebondir. D'autant plus que les ministères directement concernés par le commerce extérieur ont mis en œuvre des plans de diversification des exportations, notamment avec les plans Halieutis (Pêche), Maroc vert (Agriculture), le Pacte national pour l'Emergence Industrielle (textile-habillement, avionique,...) ou la Vision 2015 pour le développement de l'artisanat. En parallèle, il y a également le volet formation, avec l'«Initiative Maroc Innovation» dont l'objectif est de produire annuellement, à partir de 2014, 1.000 brevets et de créer 100 start-up innovantes.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5183478
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 23:06

La presse algerienne est malade du Maroc, elle passe son temps a parler de ce pays qui l'a traumatisé, c'est quand meme incroyable. On les complexe.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 23:13

General Dlimi a écrit:
La presse algerienne est malade du Maroc, elle passe son temps a parler de ce pays qui l'a traumatisé, c'est quand meme incroyable. On les complexe.

le maroc est un grand pays et voisin de l'algerie ...c'est des articles d'ordre économique et intéressants ....
c'est vrai que la presse marocaine boude l'algérie et pas d'articles sur l'algérie Very Happy
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeMer 29 Mai 2013 - 18:53

A l'assault de l'Afrique de l'Ouest !

Citation :
Accord préférentiel Uemoa

Les derniers verrous diplomatiques sautent

Tout a été débloqué suite à la dernière visite royale

La région concentre l’essentiel des IDE marocains sur le continent

Enjeu: fluidifier les échanges commerciaux

Au cours des deux premiers mois de 2013, les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays de l’Uemoa ont atteint 842 millions de dirhams, dont 809 millions de dirhams d’exportations marocaines. Ce qui explique les craintes des membres de l’Uemoa

L’une des principales retombées de la dernière tournée africaine du Souverain est certainement la levée des dernières réserves à la ratification de l’accord entre le Maroc et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le protocole paraphé en 2008 prévoit un traitement tarifaire préférentiel en faveur d’une liste de produits, ainsi que des dispositions via la promotion des investissements. Mais sa ratification se heurtait à des réserves du Sénégal. Officiellement, les pays de l’Uemoa n’étaient pas prêts à affronter la concurrence des produits marocains. Officieusement, le blocage était dû à un coup de froid entre Dakar et Rabat suite à l’épisode Air Sénégal. Episode peu apprécié par Dakar qui avait alors manifesté son mécontentement. Entre-temps, il y a eu changement politique au Sénégal. Il a fallu des trésors de diplomatie pour recoller les morceaux entre les deux capitales. En parallèle, des actions de promotion et de diplomatie économique ont été déployées, dont la «Caravane» organisée en juin de l’année dernière.
Le Maroc a tenté à plusieurs reprises de sensibiliser les investisseurs de la région notamment via les multiples éditions de la Caravane de partenariat économique Maroc-Afrique ou lors des commissions mixtes de coopération avec les partenaires de l’Uemoa. L’accord commercial signé avec l’Uemoa se distingue en plusieurs points par rapport à ceux classiques, signés avec l’Union européenne ou encore avec les pays arabes.

14 milliards de dirhams d’investissements en 6 ans

«L’accord l’Uemoa assure une asymétrie au bénéfice des pays partenaires», signale Adeblkader Amara, ministre de l’Industrie et du Commerce. Parmi les avantages prévus par l’accord, figure l’exonération totale des droits et taxes pour une liste de produits industriels de l’Uemoa, contre une réduction de 50% desdits droits pour les produits marocains. L’accord prévoit également une réduction de 50% des droits de douane et taxes pour une liste de produits agricoles provenant de la région, contre une réduction de 40% pour une liste de produits marocains.
Selon le ministre, cette asymétrie au détriment du Maroc est compensée par l’intérêt, à long terme, du Royaume pour ce marché porteur qui représente plus de 22,4% de nos échanges commerciaux avec l’Afrique sub-saharienne. Après l’Afrique du Sud, le Maroc reste le 2e pays africain investisseur dans cette zone. En 2011, les investissements marocains ont atteint plus de 560 millions de dirhams. Au cours des six dernières années, ils se sont élevés à 14 milliards de dirhams.
Le premier investisseur public à s’être implanté dans la région de l’Uemoa reste l’ONEE. L’objectif étant de promouvoir les échanges dans divers domaines, notamment l’électrification rurale, la supervision de la construction de centrales de production ou encore la formation aux métiers de l’électricité. Attijariwafa bank, BMCE et la BCP se sont par la suite implantées dans la région via des succursales qui participent au financement des grandes entreprises et des PME. Les institutions financières marocaines ont par la suite pu participer au capital d’importantes banques locales. Maroc Telecom ne tardera pas à s’implanter lui aussi dans plusieurs pays. Le groupe pharmaceutique Sothema vient d’ouvrir à son tour une unité industrielle à Dakar. Le groupe Eco-Médias est présent au Burkina Faso où il édite L’Economiste du Faso.
La stratégie marocaine d’implantation dans l’ensemble ouest-africain porte également sur la mise en place de réseaux de transport routier, maritime et aérien. L’opérateur le plus actif dans ce domaine est Royal Air Maroc. La compagnie dessert actuellement plus d’une trentaine de destinations africaines.

Citation :
Un groupement de 80 millions de consommateurs

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a été créée le 10 janvier 1994, à Dakar, en remplacement de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). Son siège se trouve à Ouagadougou, au Burkina Faso. L’Uemoa est composée de 8 pays: Burkina Faso, Bénin, Guinée Bissau, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo. L’Uemoa compte 80 millions d’habitants. En 2011, le taux de croissance du PIB dans la région a dépassé les 4,2%.

Hassan EL ARIF
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 11:37

Mr Baraka s'attend à une croissance entre 4.7 et 5.1% pour 2013, le dérapage des finances publiques ont été maîtrisé. Il maintient comme objectif de réduire de déficit de 7 à 5.5% et les dépenses de la compensation de 55 à 40MM Mad
Citation :
Maroc: le ministre de l'Economie confiant malgré les difficultés (entretien à l'AFP)

Le ministre de l'Economie, Nizar Baraka, s'est voulu rassurant mercredi dans un entretien à l'AFP, réaffirmant les objectifs de croissance et de réduction du déficit public malgré la récession chez les principaux partenaires européens du Maroc, par ailleurs confronté à une crise gouvernementale.
"Il est clair que nous sommes affectés par la crise, et notamment par la récession en France et en Espagne, puisque 50% de nos échanges extérieurs avec l'UE se font avec ces pays", a déclaré M. Baraka, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Marrakech (sud).
"Evidemment, cela a des retombées sur notre économie", a-t-il enchaîné, tout en balayant pour autant les rumeurs de dégradation économique et financière.
"Aujourd'hui, l'économie marocaine se comporte mieux que prévu dans la mesure notamment où nous avons une excellente année agricole", et "nous pourrions dépasser les 4,5% de croissance que nous nous sommes fixés lors de la loi de finances", a fait valoir Nizar Baraka, avançant une fourchette de "4,7 et 5,1%".
Quant au dérapage des finances publiques --le Maroc avait annoncé pour 2012 un déficit en hausse, à plus de 7% contre 6,2% un an plus tôt--, il a été "maîtrisé", selon lui.
"De la sorte, on va rester aux objectifs de réduction du déficit de 7% à 5,5% pour 2013, avec notamment la baisse des dépenses de compensation de 55 milliards de dirhams (environ cinq millions d'euros) en 2012 aux alentours de 40 mds cette année", a affirmé le ministre marocain.
Le coût de la caisse de compensation, qui subventionne des produits de grande consommation, a explosé au cours des dernières années, au point de représenter 20% du budget de l'Etat et 6% du PIB.
Une réforme de cette caisse, socialement et politiquement délicate, doit être mise en oeuvre mais tarde à se concrétiser, sur fond de crainte d'une nouvelle dégradation des comptes publics en cas de statu quo.
Ces craintes ont été renforcées ces dernières semaines avec la crise gouvernementale née de la décision du parti Istiqlal (conservateur), principal allié des islamistes au pouvoir, de se retirer de l'actuelle coalition.
Annoncée le 11 mai, cette décision, qui ouvre la voie à un remaniement voire à des législatives anticipées, n'a pas encore été mise en oeuvre, dans l'attente d'un arbitrage royal.
Lors d'une réunion publique le week-end dernier, le patron de l'Istiqlal et maire de Fès, Hamid Chabat, un trublion de la vie politique marocaine, a toutefois poursuivi ses attaques contre le gouvernement, et juge que celui-ci ne faisait plus désormais qu'"expédier les affaires courantes".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00524690-maroc-le-ministre-de-l-economie-confiant-malgre-les-difficultes-entretien-a-l-afp-570472.php

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 12:03

Oui je pense qu'il y aura cette année 5% de croissance inchallah
avec l'augmentation en fleche de la production agricole
de meme la compensation devrait se réduire avec la baisse des prix du pétrole, la baisse de la demande de carburant, et la réforme progressive de la caisse qu'ils sont en train de faire en catimini...
Ils doivent profiter de cette bonne année, pour poursuivre sa réformes, ainsi que celle de la fiscalité et du foncier...
De même, ils devrons aller chercher les clients, je comprent pas que le tourisme en égypte se casse la figure de meme qu'en Tunisie, et que ca ne profite pas au Maroc
de même que les industrie...les dirigeant devrais etre comme des requins et aller dépecer l'Egypte et la Tunisie, mais bon apparament c'est pas dans la morale du PJD...
La BAD pense que la croissance se maintiendra en 2014...inchallah

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 12:19

le pjd ne commande pas les industriels d´aller ici ou la,ce sont nos "investisseurs" qui manquent de courage economique,ils restent planqués dans leur coquille maroc a compter leurs dirhams et scruter le Masi pour retirer leurs sous,awdi..

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 18:18

[55 milliards de dirhams (environ cinq millions d'euros)]

comme quoi des journaleux il y'en a partout
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 18:42

Yakuza a écrit:
le pjd ne commande pas les industriels d´aller ici ou la,ce sont nos "investisseurs" qui manquent de courage economique,ils restent planqués dans leur coquille maroc a compter leurs dirhams et scruter le Masi pour retirer leurs sous,awdi..
+1...et en parallèle renouveller leur flottes de A6 et Classe E et répondre à leurs salariés qui demandent une prime qu'il y a une crise Smile
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 22:21

Citation :
Les importations énergétiques en baisse de 12,6%

Le pétrole brut importé baisse en valeur mais aussi en volume au premier trimestre. La facture énergique nette est en recul de 11,35%.

Les importations des produits énergétiques ont totalisé plus de 21,47 milliards de DH durant le premier trimestre 2013, en recul de 12,6% par rapport à la même période de 2012, selon le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement.

La part des importations énergétiques dans le total des importations marocaines en valeur s'est située à 24,11% contre 26,2% à fin mars 2012, indique le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement dans sa note de conjoncture énergétique du mois de mai.

La fin du mois de mars dernier a été marquée par des baisses de la valeur importée du charbon, de l'électricité et du gaz de pétrole et autres hydrocarbures respectivement à -25,45%, -0,55% et à -9,1% par rapport à la même période de l'an dernier.

S'agissant des importations de pétrole brut, elles ont accusé une baisse «remarquable» de 41,3%, due essentiellement au déclin du prix de baril à l'importation (-6,57%) et des quantités importées (-318 milliers de barils), précise la note publiée sur le site électronique du ministère.

Le prix du pétrole brut sur le marché international s'est établi en moyenne à 105,1 $/bl au cours du premier trimestre de 2013 contre 112,5 $/bl pour la même période de 2012, soit un abaissement de 6,57%.

Par ailleurs, la mise en service du Topping 4 (Projet de renouvellement des unités de distillation) de la raffinerie de la SAMIR, avec une unité de distillation de pétrole brut d'une capacité de 4 millions de tonnes/an, a permis aux importations du pétrole brut d'atteindre leur pic au cours du mois d'octobre 2012.

En ce qui concerne les importations du gasoil-fuel et des autres produits énergétiques (paraffines, essence, produits dérivés de pétrole), elles ont enregistré une hausse de 11,8% et de 15,37% respectivement par rapport à leurs niveaux atteints le premier trimestre 2012.

Au terme du premier trimestre 2013, les exportations des produits énergétiques ont accusé une baisse de 27,07%. Cette baisse est liée aux reculs respectifs de 97,3% et de 87,9% des exportations du gasoil-fuel et des autres produits énergétiques hors essences. Quant aux huiles de pétrole et des lubrifiants, ils ont progressé de 4,2% à fin mars 2013 comparativement à la même période de l'année précédente.

Les dernières statistiques arrêtées à fin mars 2013 laissent paraître une baisse de 11,35% de la facture énergétique nette. Cette régression s'explique essentiellement par la diminution des valeurs des exportations et des importations qui sont de l'ordre de 27,07% et de 12,6% respectivement.
http://www.medias24.com/149730052013Les-importations-energetiques-en-baisse-de-126.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 31 Mai 2013 - 1:53

Développer les énergies alternatives, favoriser l'utilisation des transports publics grâce à des projets structurants comme les tramways, RER, metro et TGV, favoriser l'achat de véhicule neufs propres à faibles rejet de co2, fonctionnant à l'hybrid, ou à l’électricité.
Réformer le secteur des taxis, des camions de transport de marchandises pour qu'ils achètent des véhicules neufs, qui consomment et polluent moins, voilà comment on arrivera à réduire la facture énergétique qui n'a cessé de croître ces dernières années.

Ensuite il faudra s'attaquer à la réforme de la caisse de compensation, c'est une réforme d'une importance capitale pour l'économie de notre pays.

Puis s'attaquer au développement des TPE/PME/PMI pour créer un tissu industriel fort, capable de répondre aux demandes du marché national, mais surtout capable de créer une offre exportable importante, qui nous permettra d'atténuer le déficit de notre balance commerciale.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 31 Mai 2013 - 20:41

Citation :
Comptes Extérieures

Comptes extérieurs. Selon les statistiques de l’Office des changes, qui cite les premiers résultats des quatre premiers mois de 2013, les échanges commerciaux demeurent quasiment marqués par les mêmes tendances observées depuis le début de l’année :

• Ralentissement du déficit commercial sous l’effet du recul des importations en valeur absolue (3.337MDH) plus important que celui des exportations (-2.326MDH) ;

Hors phosphates et dérivés, les exportations ont progressé de 1,2% ou +577MDH par rapport à fin

avril 2012. Cette progression est imputable aux autres secteurs dont principalement la construction automobile et l’industrie alimentaire.

•Accroissement des flux des investissements directs étrangers au Maroc (+53,6%); cet accroissement doit être relativisé car il recouvre le produit de cession de Centrale Laitière.

• Léger repli des autres flux financiers notamment les voyages et les transferts des MRE.

• A fin avril 2013, le déficit commercial s'est allégé de 1,6% s’établissant à 64.062MDH (65.073MDH à fin avril 2012).

Le taux de couverture des importations par les exportations a baissé à 48,2% contre 48,8% à fin avril 2012.

En dehors des importations de produits énergétiques, le taux de couverture s’est situé à 63,9% contre 66,9%.

• Baisse des recettes MRE

17.665MDH contre 17.953MDH à fin avril 2012 : -1,6% ou –288MDH.

• Baisse des recettes touristiques

16.250MDH contre 16.430MDH à fin avril 2012 : -1,1% ou –180MDH.

• Progression des flux des IDE de 53,6%

Recettes : 15.524MDH contre 10.948MDH à fin avril 2012 : +41,8% ou +4.576MDH.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 11 Icon_minitimeVen 31 Mai 2013 - 21:31


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