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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Déc - 10:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 6 Mai - 11:06

Citation :

Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays

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Mise à jour : 06/05/2014 12:24
Le 5 mai 2014, dans l’après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d’un volume d’une quarantaine d’individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d’autres attaquants se sont repliés. Il n’y a pas de blessé parmi les soldats français.


Ces combats ont débuté alors qu’un détachement de la force Sangaris conduisait une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située dans l’extrémité Nord-Ouest de la RCA. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jour, et à y rétablir la situation sécuritaire avec la MISCA.

A moins d’une centaine de kilomètres au Sud de Paoua, au niveau de la localité de Boguila, les éléments de tête de la force Sangaris se sont déployés, sur renseignement, pour protéger le village de Boguila et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés.

Le groupe armé adverse a immédiatement engagé le combat manœuvrant avec agressivité semblant décidé à s’emparer de la position des éléments français.

Ces combats, ont duré plus de trois heures et ont cessé à la tombée de la nuit. Face à l’agressivité de l’adversaire, la force Sangaris a fait usage de son armement lourd, incluant missile anti-char et mortier. La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena.

Les patrouilles ont repris ce matin autour du village de Boguila, il n’est pas encore possible de déterminer avec précision les pertes adverses. Néanmoins plusieurs véhicules ont été détruits et plusieurs individus armés tués. L’adversaire a rompu le contact et semble s’être exfiltré. L’identité et l’appartenance de cet adversaire est à ce stade difficile à déterminer avec précision. Il pourrait néanmoins s’agir des éléments de la bande armée qui est à l’origine des exactions rapportées dans la région depuis plusieurs jours. La force Sangaris maintient son dispositif de contrôle du village de Boguila.


http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/sangaris-attaque-par-un-groupe-lourdement-arme-au-nord-ouest-du-pays


Bravo a l armée française, courage a nos soldats

_________________
« Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 6 Mai - 12:00

Vidéo de l'accrochage . Impressionnant l'appui aérien .

 Arrow   http://www.lemonde.fr/afrique/video/2014/05/06/les-images-de-l-attaque-contre-l-armee-francaise-en-republique-centrafricaine_4412490_3212.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 8 Mai - 8:51

Citation :
Une opération conjointe Mindef/Ouest-France en Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Sans-t23

L'association Ouest-France solidarité a lancé il y a quelques mois une collecte auprès des lecteurs du journal en vue de la fourniture de médicaments aux dispensaires de RCA. Ces fonds ont permis d'acheter six tonnes de médicaments et un pick-up pour leur livraison dans les dispensaires de la capitale et de sa région.

Ce fret humanitaire a été convoyé par air, grâce à l'aide du ministère de la Défense qui l'a fait embarquer sur un C-17 britannique en partance d'Evreux.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Sans-t22

Une fois à Bangui, les soldats de Sangaris l'ont transporté et escorté jusqu'au centre de stockage mis à disposition par l'évêché de Bangui

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Sans-t21

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/05/05/une-operation-conjointe-mindef-ouest-france-en-centrafrique-11707.html  
Citation :
 
Centrafrique : des affrontements entre ex-Séléka et anti-Balaka font treize morts  
   
08/05/2014 à 12:00 Par Jeune Afrique  


Treize personnes ont été tuées dans des combats entre d'ex-rebelles musulmans de la Séléka et des milices chrétiennes anti-balaka à Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui.

Les affrontements communautaires meurtriers se poursuivent en Centrafrique. D'après un officier de la Misca, la force de l'Union africaine dans le pays, treize personnes, dont deux civils, ont été tuées dans des combats entre ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, et milices chrétiennes anti-balaka à Kaga Bandoro, à 300 km au nord de la capitale Bangui.

"De violents affrontements ont éclaté mardi dans le centre de Kaga Bandoro, entre les ex-Séléka et les anti-balaka (...) Treize personnes parmi lesquelles deux civils ont été tuées, et plusieurs autres blessées, a affirmé cet officier sous couvert d'anonymat. Tout est parti d'une attaque des anti-balaka contre les ex-Séléka, à la suite d'une tentative de vol".

Pillages

"Ces affrontements ont donné lieu à des actes de pillages de part et d'autre, et de nombreuses maisons ont été incendiées par les deux camps. Des centaines de personnes se sont réfugiées à l'église catholique", qui accueille désormais près de 13 000 personnes, a ajouté cet officier. Selon lui, les deux groupes ennemis "ont des effectifs de plusieurs centaines d'individus" chacun. "L'effectif des éléments de la force africaine à Kaga Bandoro ne permet pas une interposition, mais nous essayons de faire le maximum pour éviter le pire à la population", a-t-il assuré.

La région Nord de la Centrafrique est l'une des plus sensibles du pays depuis plusieurs semaines, au cours desquelles de nombreux villages ont été attaqués, ainsi qu'un hôpital géré par l'ONG Médecins sans frontières la semaine dernière.

(Avec AFP)

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140508120015/centrafrique-seleka-crise-centrafricaine-misca-centrafrique-centrafrique-des-affrontements-entre-ex-seleka-et-anti-balaka-font-treize-morts.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 8 Mai - 10:19

Citation :
  Sangaris : point de situation du 7 mai 2014

Mise à jour : 07/05/2014  


Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 29 avril au 7 mai 2014.

En appui de la MISCA, la force Sangaris est déployée sur l’ensemble du territoire de la République Centrafricaine. Les éléments du dispositif Sangaris sont engagés dans l’ouest et le nord-ouest avec le GTIA Dragon, à Bangui et à Boda avec le GTIA Savoie et à l’est sur un axe Sibut – Bria avec le GTIA Scorpion.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 4440

A Bangui

La semaine a été marquée par la prise en compte de la sécurisation de l’aéroport de Bangui par l’EUFOR RCA le mercredi 30 avril, jour de l’annonce par l’Union européenne de la capacité initiale opérationnelle de la force.

La situation sécuritaire dans la capitale est restée calme cette semaine. La MISCA et le GTIA Savoie poursuivent leurs missions de contrôle de zone, notamment dans les 3eet 5earrondissements, ainsi qu’à la sortie nord de la capitale. La coopération se poursuit entre les gendarmes centrafricains et les gendarmes français. La première patrouille en autonomie d’une trentaine de gendarmes de la brigade centrale de Bangui le 5 mai, accompagné d’un groupe de la MISCA, illustre la montée en puissance progressive des forces de sécurité intérieure centrafricaines (les FSI).

Dans l’ouest

Le GTIA Dragon a poursuivi la sécurisation de la MSR reliant la capitale au Cameroun. Cette semaine, près de 150 véhicules, dont plus de 100 poids lourds sont entrés dans le pays sans escorte. Le 2 mai, la Force a accueilli à Bouar la visite de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, accompagnée du général Soriano, commandant la Force Sangaris. Aucun incident n’est venu troubler cette visite présidentielle d’une grande importance pour la population et les autorités locales.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 5344

Le 5 mai, le GTIA Dragon a conduit une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située au nord-ouest de la République centrafricaine. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jours, et à y rétablir la situation sécuritaire et humanitaire avec la MISCA. Alerté par un appui renseignement, les éléments de la Force Sangaris se sont déployés au niveau de Boguila, à moins d’une centaine de kilomètres de Paoua, pour protéger le village et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés. Le groupe armé a immédiatement engagé le combat, manœuvrant avec agressivité contre les soldats français. Ces combats ont duré plus de trois heures et ont cessé dans la soirée. Face à l’agressivité de l’adversaire, la Force Sangaris a fait usage de son armement lourd (missile anti-char et mortier). La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena. Au bilan, 1 pick-up et une dizaine de motos ont été détruites, et une dizaine de combattants sont estimés avoir été tués. Aucun blessé n’est à déplorer du côté de la force Sangaris. L’action des militaires français a été saluée par les villageois de Boguila. Neuf jours auparavant, ces derniers avait été victimes du raid de « prédateurs » appartenant vraisemblablement au groupe armé qui s’est dévoilé le 5 mai. La force Sangaris est restée sur position le lendemain pour prévenir toute nouvelle attaque contre les populations.

Dans l’est

Le GTIA Scorpion est déployé de Sibut à Bria, son dispositif est désormais centré sur Bambari. Ce nouveau déploiement facilite la mobilité du GTIA dans sa zone de responsabilité, dissuadant ainsi les incursions de groupes armés. Il peut ainsi assure la libre circulation entre Sibut et Bria et poursuit les rencontres avec les autorités locales. Ces rencontres sont l’occasion de diffuser de nombreux messages d’apaisement et d’explication de la mission de la Force Sangaris. Les éléments du GTIA Scorpion rayonnent aussi autour des axes principaux, afin de prendreen compte la situation dans des zones reculées. La situation semble se stabiliser, mais la vigilance reste de rigueur.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 8181
 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 683822 
PHOTOS:
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/centrafrique/actualites/sangaris-point-de-situation-du-7-mai-2014  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeDim 11 Mai - 10:50



Citation :
  L’ONU sanctionne François Bozizé, accusé de déstabiliser la RCA  

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décrété vendredi des sanctions contre trois responsables centrafricains : l'ex-président François Bozizé, le coordinateur des milices anti-balaka Levy Yakété et le numéro deux de l'ex-rébellion, la Seleka, Nourredine Adam. Ces sanctions ciblées, prévues par la résolution de l'ONU du 28 janvier dernier et proposées par la France et les Etats-Unis, consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager.


Depuis son exil béninois, Michel Djotodia doit savourer une petite revanche sur l’histoire. Il dit et répète que son prédécesseur, François Bozizé, est impliqué dans les activités des groupes anti-balaka. Longtemps, personne n’avait voulu le croire, ou le reconnaître publiquement.

Lors de ses vœux de nouvel an, Djotodia avait renouvelé les accusations, martelant que l’attaque de Bangui, le 5 décembre par des groupes coordonnés n’était pas le fait de simples miliciens traditionnels : « Il ne fait plus de doute, disait-il alors, que le président déchu François Bozizé et certains membres irréductibles de son clan familial sont les principaux auteurs de cette folie meurtrière ». La communauté internationale était restée réservée. Le ton a changé.

Le Conseil de sécurité est désormais convaincu que François Bozizé a bien coordonné cette attaque qui avait fait plus de 700 morts et conduit à « une détérioration rapide de la situation en Centrafrique » selon l’argumentaire du Comité des sanctions de l’ONU obtenu par RFI. « Derrière les appels au retour de l’ordre constitutionnel [autrement dit le sien], ses initiatives ne consolident pas vraiment la paix civile », ajoute-t-on au ministère de la Défense français.

Bozizé accusé d'avoir semer le chaos en RCA

Catherine Samba-Panza a elle-même mis les points sur les « i » ces derniers jours : « François Bozizé a des hommes sur le terrain et une ambition - certainement - de reprendre le pouvoir », a déclaré la présidente de transition dans une interview accordée à RFI.

François Bozizé est accusé d’avoir organisé ses partisans pour semer le chaos en Centrafrique. Le Conseil de sécurité reproche au président déchu de fédérer les milices anti-balaka et de s’appuyer sur d’anciens militaires restés fidèles pour mener des attaques contre la population musulmane.

Autre nom sur la liste des sanctions : Levi Yakété

Levi Yakété est considéré comme le coordinateur des milices anti-balaka. Il est notamment accusé d’avoir fait distribuer des machettes à des jeunes chrétiens pour faciliter les attaques contre les musulmans.

Dans l’autre camp, Nourredine Adam, chef militaire de la Seleka est également sanctionné. L’ancien ministre de la Sécurité du président Michel Djotodia est accusé de torture, d’exécutions sommaires et d’avoir commandité des attaques contre des quartiers chrétiens. L’ONU lui reproche également d’être impliqué dans un trafic de diamants avec le Tchad.

Les trois hommes sont désormais frappés d’une interdiction de voyager et d’un gel des avoirs financiers que tous les pays membres de l’ONU sont tenus de respecter.

Des suggestions françaises

Ces sanctions ont été proposées par la France au mois de janvier. Plusieurs mois ont été nécessaires pour vaincre les réticences du Conseil de sécurité. Les Etats-Unis demandaient des preuves solides, susceptibles d’être validées devant un tribunal. Une fois le feu vert de Washington obtenu, la Russie et la Chine, traditionnellement allergiques aux sanctions onusiennes, ont retardé cette adoption. Au passage, la liste initiale de treize noms a été réduite à ces trois personnes.


Frédéric Jung Porte-parole de la mission française à l'ONU 10/05/2014 - par Karim Lebhour

« Les éléments contre ces trois personnalités étaient accablants. Cela n’exclut pas que le Conseil de sécurité élargisse ces sanctions à d’autres personnes à l’avenir, explique Frédéric Jung, le porte-parole de la délégation française à l’ONU. C’est aussi un message fort à ceux qui aujourd’hui encore commettent des violences en Centrafrique », poursuit le diplomate.

Le démenti de François Bozizé

Depuis que les premières accusations ont été lancées contre lui, François Bozizé a démenti de manière constante tout lien avec les anti-balaka. « Tout cela n’est pas vrai », a-t-il indiqué à RFI quand son nom avait commencé à être évoqué sur cette liste de sanctions, avant d’ajouter, parlant de lui-même à la troisième personne : « Bozizé est un président élu au suffrage universel, démocratiquement élu. C’est la bête noire qu’on veut à tout prix écarter des prochaines élections. C’est ça le fond de l’affaire, ça n’est pas autre chose. »

Les sanctions de l’ONU ne sont sans doute qu’une première étape dans le drame centrafricain. Les experts de la Cour pénale internationale (CPI) ont commencé à conduire des enquêtes sur place sur d’éventuels crimes de guerre.

Par Karim Lebhour, Laurent Correau

Source:  RFI

http://www.malijet.com/actualite_internationale/101326-l%E2%80%99onu-sanctionne-fran%C3%A7ois-boziz%C3%A9%2C-accus%C3%A9-de-d%C3%A9stabiliser-la-rca.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeDim 11 Mai - 12:17

Citation :
Diffusé le dimanche 11 mai 2014

Levy Yakété, coordinateur du MRPRC

Pierre Pinto

« Michel Djotodia, qui est le principal responsable du chaos centrafricain, est en liberté, il n’est pas inquiété. On trouve des boucs émissaires [...] je suis vraiment au regret de constater que c’est la France qui est manipulée par les autorités actuelles… »


Le Conseil de sécurité a adopté des sanctions à l’encontre de trois personnalités centrafricaines. L'ancien président François Bozizé, Nourredine Adam, l'un des chefs de l'ex-Seleka, et Levy Yakété, ancien conseiller de Bozizé. Ce dernier a quitté Bangui en mars 2013 et vit en France depuis le mois d'octobre. Considéré comme le coordinateur des milices anti-balaka par le comité des sanctions, l'intéressé réfute catégoriquement. Le coordinateur du Mouvement de résistance populaire pour la refondation de la Centrafrique (MRPRC) est l'invité de Pierre Pinto.

Est-ce que vous avez été surpris de voir votre nom sur la liste des personnes sanctionnées pour la crise en RCA ?

Levy Yakété : Effectivement, je suis très surpris.

On vous accuse d’avoir coordonner les anti-balaka et notamment avoir distribué des armes, des machettes dans certains quartiers...

J’ai quitté Bangui le 15 mars 2013 et depuis lors, je ne me suis jamais rendu en République centrafricaine. J’ai combattu la Seleka et monsieur Djotodia d’une manière pacifique par la voix des ondes, par la voix des écrits. Je n’ai pas distribué de machettes. Qu’on me dise où et quand j’ai acheté le stock de machettes, qu’on me donne le nom du fournisseur, et où et quand j’ai distribué ces machettes aux anti-balaka comme on m’accuse. C’est une décision à la Ponce Pilate. Djotodia, le principal responsable du chaos centrafricain, est en liberté et n’est pas inquiété. On trouve des boucs émissaires et je suis vraiment au regret de constater que la France se permet de se laisser manipuler par les autorités actuelles de la transition à Bangui, à savoir madame Catherine Samba-Panza qui, il y a quelques jours, a déclaré sur votre antenne qu’elle va pousser Bozizé jusqu’à son dernier retranchement et ses proches. Moi, je suis sur le territoire français depuis octobre 2013. Je ne me suis pas rendu en Centrafrique pour distribuer des machettes. Ma conscience est tranquille.

Ces sanctions prévoient le gel des avoirs et des interdictions de voyager. Qu’est-ce que ça va changer concrètement pour vous ?

Je n’ai aucun avoir, ni ici en France, ni ailleurs, encore moins en République centrafricaine. Je suis plus qu’un rat d’église, je n’ai pas un radis. C’est l’injustice qui est aujourd’hui élevée en vertu, au niveau du système des Nations unies et encouragé par le gouvernement français, je suis désolé. Je ne combats pas pour tuer des gens. Je n’ai jamais appelé à tuer un citoyen centrafricain ou un citoyen étranger. Depuis le départ de Djotodia le 10 janvier 2014, j’ai enterré ma hâche de guerre. Je me suis inscrit dans la logique de la réconciliation et de la paix. Malheureusement, tous les signaux que j’ai envoyés aux autorités de Bangui n’ont jamais été reçus positivement. Ils ont la volonté de nous éloigner parce que nous sommes populaires, parce que le peuple centrafricain fonde son espoir sur nous. Nous l’acceptons, mais nous allons nous battre jusqu’à ce que la vérité triomphe.

Le comité des sanctions de l’ONU accuse François Bozizé d’avoir coordonné l’attaque sur Bangui le 5 décembre...

Bozizé a toujours dit "je ne veux pas que le sang du peuple centrafricain soit encore versé encore une fois après tout ce que la Seleka est en train de faire". Il a écrit aux Nations unies, il a écrit à la France. Il est venu ici en France, il a rencontré les autorités françaises qui n’ont pas voulu l’écouter. Bozizé n’a pas donné un kopeck. Je peux le dire. Il n’a rien donné, il n’a pas contribué à ce qui s’est passé. C’est le peuple, la population rurale, révoltée par les massacres quotidiens. Je ne défends pas Bozizé, mais je sais à mon âme et conscience que Bozizé n’a jamais financé ce qui s’est passé le 5 décembre 2013 jusqu’à ce jour.

La présence de Nourredine Adam sur cette liste de personnes sanctionnées, ça ne vous surprend pas en revanche ?

Ça ne me surprend pas. C’était même notre souhait parce qu’il était l’incarnation du mal centrafricain. C’est Nourredine qui a dirigé le peloton qui a quitté le Tchad pour venir renverser le président Bozizé le 24 mars. Pourquoi c’est Yakété et Bozizé aujourd’hui qu’on veut crucifier ? Parce que nous défendons la légalité. Voilà notre combat. Bozizé avait un mandat, on aurait dû le laisser finir son mandat. Aujourd’hui, on n'inquiète pas Djotodia. Il a ses milliards en poche, il a fait des dollars, il circule, il voyage et on interdit à Yakété qui n’était que simple cafard de se déplacer. C’est révoltant.

Le nom de Patrice-Edouard Ngaissona ne figure pas sur cette liste alors que beaucoup s’attendaient à le voir y figurer. Comment vous expliquez que Ngaissona n’ait pas été sanctionné et vous l’ayez été ?

C'est Yakété qui a été substitué à Ngaissona, mais ce n’est pas ma préoccupation. Si je dois porter la responsabilité, je veux porter la bonne responsabilité. Mais la porter de cette manière, c’est injuste. Ni Ngaissona, ni Yakété, ni Bozizé n’avons distribué des machettes et des armes. Ngaissona est allé à Bangui dans l’espoir peut-être de ramener de l’ordre dans ce qui s’est passé. Malheureusement, il a été dépassé par les évènements. Il n’était pas préparé, il n’avait pas le charisme pour le faire. Le problème, c’est que Ngaissona aujourd’hui serait en intelligence avec le pouvoir qui est en place à Bangui. Certainement, puisque il est dans les réunions avec eux. On a levé toute poursuite contre lui. Je m’interroge mais je pense que cette manipulation vient de Bangui. Si nous voulons que la paix s’installe en République centrafricaine, la solution aujourd’hui c’est de nous retrouver autour d’une table et de dialoguer, plutôt que de chercher des boucs émissaires et de retourner le couteau dans la plaie.

http://www.rfi.fr/emission/20140511-levy-yakete-coordinateur-mrprc/  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeLun 12 Mai - 12:41

Citation :
Le Tchad a décidé de fermer sa frontière avec la Centrafrique

Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-05-2014  


Alors que N’Djamena était très impliqué dans les affaires centrafricaines jusqu’à très récemment, le président tchadien, Idriss Déby Itno, a annoncé, le 11 mai, sa décision de fermer la frontière que son pays partage avec la Centrafrique, en proie au chaos depuis que la coalition rebelle de la Séléka a pris le pouvoir à Bangui en mars 2013.

« Vous êtes à moins de 20 mètres de la frontière avec la RCA (République centrafricaine). Sachez dès aujourd’hui que notre frontière avec ce pays est hermétiquement fermée », a-t-il déclaré aux habitants de la ville de Daha, lors d’une tournée entamée le 8 mai dans le sud du Tchad.

« Tout Tchadien qui désire rentrer chez lui avec ses biens, nous lui ouvrirons grandement la frontière. Mis à part ce cas précis, personne n’est autorisé à franchir cette frontière jusqu’à ce que la crise centrafricaine soit résolue », a toutefois précisé M. Déby Itno.

Cela étant, rendre hermétique cette frontière s’annonce compliqué : il faudra en effet aux forces tchadiennes surveiller plus de 1.000 km. Aussi, la présidence tchadienne a promis de renforcer les effectifs militaires et policiers afin de « mieux sécuriser la population ».

Cette décision, qui vient après celle concernant le retrait du contingent tchadien de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), en avril, après un nouvel incident dans lequel il était impliqué, vise surtout à éviter les infiltrations de membres de l’ex-Séléka dans le sud du Tchad, où sont, par ailleurs, situés les sites pétroliers du pays.

Elle permettra également d’éviter, si le dispositif mis en place à N’Djamena est assez hémétique, que des combattants tchadiens aillent en Centrafrique pour y semer des troubles. L’on sait qu’un certain nombre d’entre eux ont rejoint les rangs de la désormais ex-Séléka… Mais comme l’a indiqué le président Déby, a priori, ceux qui sont encore en RCA auront le droit de revenir au pays. Ce qui risque de compliquer d’éventuelles poursuites judiciaires contre ceux qui seront soupçonnés d’avoir commis des exactions. Mais pour le moment, l’on n’en est pas encore là…

http://www.opex360.com/2014/05/12/le-tchad-decide-de-fermer-sa-frontiere-avec-la-centrafrique/  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 13 Mai - 13:32

RIP  Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_sal 

Citation :
Une jeune photojournaliste française de 26 ans, Camille Lepage, a été assassinée en République centrafricaine, annonce ce soir l'Elysée.

"La dépouille mortelle de Mme Lepage a été trouvée lors d'une patrouille de la force Sangaris, à l'occasion d'un contrôle effectué sur un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, dans la région de Bouar", indique la présidence française.

Le chef de l'Etat François Hollande assure que "tous les moyens nécessaires seront mis en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat et retrouver les meurtriers de notre compatriote."

Le chef de l'Etat a demandé "l'envoi immédiat sur le site du drame d'une équipe française et de la police de la force africaine déployée en RCA ».

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a, de son côté, fait part de sa "très vive émotion" à l'annonce de ce décès. "Il ne saurait y avoir d'impunité pour ceux qui, à travers les journalistes, s'en prennent à la liberté fondamentale d'informer et d'être informé".



Le Figaro
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMer 14 Mai - 10:20

RIP  Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_sal 

Citation :
Mort de Camille Lepage en Centrafrique : la justice française ouvre une enquête

Publié le 14.05.2014, 11h40 | Mise à jour : 17h08  


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 4464
La photographe française Camille Lepage, qui effectuait un reportage en Centrafrique, a été tuée
dans une embuscade qui a fait au moins dix morts parmi les milices chrétiennes anti-balaka et
d'ex-rebelles Séléka dans l'Ouest, a affirmé ce mercredi une source de la gendarmerie de Bouar.

| FRED DUFOUR / AFP

Après la mort de la jeune photographe Camille Lepage, 26 ans, assassinée mardi en Centrafrique dans une embuscade, le Président François Hollande l'avait annoncé : «Nous devrons avoir toute la vérité sur cette affaire, savoir pourquoi elle était dans cette région, qui l'a capturée, comment elle est morte et faire en sorte que ses assassins ne soient pas impunis».

Ce mercredi, le parquet de Paris a donc décidé d'ouvrir une enquête préliminaire, confiée à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire. Selon une source proche du dossier, les prévôts de la gendarmerie française, déployés en République centrafricaine avec l'armée française, sont intervenus en coopération au début de l'enquête en collaboration avec les forces de sécurité locales et de la force africaine Misca.

Ce genre d'enquête est classique en cas de crime contre des Français à l'étranger.

Son corps rapatrié ce mercredi

Le corps de Camille Lepage, tuée lors d'un reportage en brousse dans la région de Bouar (ouest), près du Cameroun et du Tchad, est arrivé mercredi à Bangui. «Nous avons accueilli le corps de Mlle Lepage ce matin vers 10h30 (9H30 GMT) au camp Mpoko (sur l'aéroport). Nous sommes en contact évidemment avec la famille et les assurances, et faisons le maximum pour rapatrier son corps le plus rapidement possible», a déclaré à l'AFP Romain Vuillaume, Premier conseiller de l'ambassade de France à Bangui.

Selon Paris, c'est une patrouille de la force française Sangaris qui a découvert la dépouille de la jeune Française lors d'un contrôle sur un véhicule conduit par des éléments anti-balaka. Elle «ne portait pas de gilet par-balle» au moment de sa mort, selon une source au ministère de la Communication à Bangui.

«Camille Lepage était déjà venue en décembre lors des événements survenus dans la capitale centrafricaine après l'attaque des anti-balaka. Elle prenait des risques pour son faire son travail. Son attention a même été attirée sur les risques auxquels elle s'exposait», a commenté la source militaire française. De son côté, Virginie Terrasse, cofondatrice de l'agence Hans Lucas dont faisait partie Camille Lepage, ajoutait : «Ce n'était pas du tout une tête brûlée. Elle savait exactement ce qu'elle faisait».

Une vive émotion

Jean-François Copé, président de l'UMP, a déploré ce mercredi sur iTélé «un assassinat absolument bouleversant». Selon lui, «le métier de journaliste est un métier dont on ne doit jamais oublier qu'il comporte parfois bien des dangers quand il est sur des théâtres comme ceux qu'on connaît en Centrafrique (...) Ca fait partie des risques terribles des métiers de reporters de guerre».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-camille-lepage-en-centrafrique-la-justice-francaise-ouvre-une-enquete-14-05-2014-3839851.php  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeVen 16 Mai - 9:46

Citation :
Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai  

Mise à jour : 15/05/2014


Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 7 mai au 15 mai 2014.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 3572

Les 2 000 soldats français de l’opération Sangaris sont aujourd’hui déployés dans 3 zones :  à Bangui, dans l’Ouest le long de l’axe logistique Béloko-Banguy, et à l’Est entre Sibut et Bria. Depuis le 3 mai, des éléments sont par ailleurs déployés au Nord de Bossangoa entre Paoua et Bemal.

L’effectif des deux composantes (militaire et police) de la MISCA s’élève à 5800 hommes. Conformément à sa mission, la force SANGARIS appuie leur déploiement opérationnel.

Le contingent européen de l’opération EUFOR RCA compte actuellement un peu moins de 200 hommes. Sa capacité opérationnelle initiale a été prononcée par l’Union européenne le 30 avril 2014.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 4477

A Bangui, la situation demeure calme. Le GTIA Savoie poursuit son contrôle de zone dans les 3e et 5e arrondissements, ainsi qu’à PK12. Il n’y a pas eu d’incident majeur au cours des 10 derniers jours. La reprise des activités dans la capitale se poursuit : 33 centres de santé sont opérationnels, 75 établissements scolaires ont rouverts, 21 marchés sont actifs. Face à ce début de reprise de la vie, la ville est aujourd’hui confrontée à des questions de banditisme. Cette réalité prouve qu’aujourd’hui le problème n’est plus strictement militaire. Désormais, le rétablissement de la situation nécessite donc le développement des piliers judiciaires et de sécurité intérieure.

Dans l’Ouest, la mission de contrôle de l’axe logistique se poursuit. Cette mission permet d’assurer la continuité de l’approvisionnement de Bangui. Le flux hebdomadaire de trafic sur cet axe routier s’établit autour de 350 à 400 véhicules, dont près de 50 % qui empruntent aujourd’hui cette route sans demander de protection.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 5367

C’est sur cet axe, à hauteur du village de Fembélé à 60 km à l’ouest de Bouar, qu’un détachement de la force SANGARIS a découvert le 13 mai le corps de Camille Lepage à l’occasion d’un contrôle de véhicule. Lors de ce contrôle, dix hommes en armes (ALI et grenades) et cinq corps ont été découverts à bord du véhicule. Le corps de Camille Lepage a été ramené à Bangui. Les dix hommes armés ont été remis à Bangui aux unités de police de la MISCA et sont actuellement interrogés en présence de gendarmes français. Le Procureur de la République de Paris a diligenté une enquête judiciaire afin de déterminer les circonstances de la mort de Mlle Lepage.

Plus au nord de la Centrafrique, le général Soriano a décidé d’engager de la force Sangaris au nord-ouest de Bossangoa où des exactions étaient rapportées. Des éléments du GTIA Dragon sont ainsi partis en reconnaissance vers Paoua, où ils ont retrouvé des troupes de la MISCA avant de poursuivre une progression commune vers Bemal. Le 5 mai, dans le village de Boguila, les troupes françaises ont été violemment prises à partie par une colonne d’individus lourdement armés à bord de pickups et de motos. Après plus de 3 heures de combat de jour, les membres du groupe armé ont été dispersés. Une dizaine d’assaillants ont vraisemblablement perdu la vie et une quinzaine de véhicules ont été détruits. La progression se poursuit actuellement sans encombre.

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Dans l’Est, sur l’axe Sibut-Bria, les troupes françaises sont aujourd’hui principalement installées dans le triangle Sibut/Dekoa/Grimari. Cette zone reste perturbée par des groupes armés résiduels. La situation est globalement calme, mais demeure incertaine.

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 7232
Sources : EMA  Droits : Ministère de la Défense

http://www.defense.gouv.fr/operations/centrafrique/actualites/sangaris-point-de-situation-du-jeudi-15-mai
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 9:52

Citation :
Sangaris : point de situation du 21 mai  

Mise à jour : 21/05/2014 18:38  


Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 21 mai 2014.

Sangaris : point de situation du 21 mai  Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2 000 hommes qui se répartissent dans trois zones :
Bangui avec une extension vers Boda, l’Ouest le long de l’axe reliant le Cameroun à Bangui, et l’Est entre Sibut et Bria.

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A Bangui, la situation reste calme. La reprise de la vie économique se poursuit avec cette semaine 24 marchés actifs (contre 18 la semaine dernière), 33 centres de santé opérationnels et 79 établissements scolaires ouverts. La semaine a été marquée par la visite du Ministre de la Défense dimanche 18 mai, qui a salué l’action de la force Sangaris et témoigné de sa satisfaction de l’engagement des militaires français sur ce théâtre difficile. Le GTIA Savoie a fait effort cette semaine sur le 3èmearrondissement avec des patrouilles quotidiennes menées conjointement avec la MISCA (contingent burundais). Celles-ci n’ont fait l’objet d’aucune réaction hostile de la part de la population. Le détachement de gendarmerie poursuit quant à lui ses patrouilles aux côtés des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

Sangaris : point de situation du 21 mai  Sangaris : point de situation du 21 mai  Dans l’Ouest, la semaine a été marquée par la fin de la mission de reconnaissance et de contrôle de zone dans le Nord-Ouest, qui visait depuis le 3 mai à appuyer la MISCA dans la sécurisation de cette région. Dans ce cadre, le GTIA Dragon s’est déployé de Nana Bakassa à Markounda, qu’il a atteint le 16 mai. Après sécurisation de la zone, le GTIA Dragon a entamé son désengagement du secteur pour rejoindre Bossangoa le 18 mai et se redéployer le long de la MSR, où se poursuivent les actions de sécurisation.

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Sur la Main Supply Road, axe logistique reliant la capitale au Cameroun, le trafic de poids lourds ne diminue pas, témoignant d’une situation sécuritaire stable : près de 350 véhicules ont transité cette semaine sur cet axe, dont la majorité (167 véhicules) sans escorte, les autres étant escortés par la MISCA (130) ou pour une minorité par la force Sangaris (40).

Dans l’Est, en appui de la MISCA, le GTIA Scorpion continue la sécurisation de l’axe Sibut-Bria. La MISCA et le GTIA Scorpion maintiennent un dispositif visible et continuent à faire appliquer les mesures de confiance.

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PHOTOS:

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/centrafrique/actualites/sangaris-point-de-situation-du-21-mai
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 14:13

Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
20 mai

Dans le cadre du soutien apporté à l’opération Sangaris, les éléments français au Sénégal (EFS), ont assuré l’acheminement de sept véhicules
de l’avant blindé (VAB).

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Crédits : EMA / armée de Terre
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeSam 24 Mai - 8:18

Citation :
Echanges de tirs entre soldats français et rebelles de la Séléka à Bambari

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 3606

Un accrochage violent a opposé samedi des soldats français de la force Sangaris et des rebelles musulmans de la Séléka à Bambari, au nord-est de Bangui..

Selon l'état-major des armées,

les soldats français déployés dans ce fief de la Séléka, situé à environ 300 km à l'est de Bangui, ont été pris pour cible vers 10h, par une vingtaine d'hommes. Ils ont répliqué et très probablement fait des blessés parmi les rebelles. "Nous avons été confrontés à des éléments incontrôlés qui ont ouvert le feu sur la force Sangaris et nous avons immédiatement riposté", a dit le colonel Gilles Jaron, porte-parole des armées françaises. Il n'y a pas eu de blessés chez les militaires français.

Une vingtaine de rebelles ont forcé un barrage sur le pont de Bambari à bord de trois camions pick-up et ont ouvert le feu sur les militaires français déployés dans l'ouest de la ville, a précisé le porte-parole. Les soldats de Sangaris, vite appuyés par des hélicoptères, ont d'abord procédé à un tir de sommation puis à un tir de missile anti-char qui a détruit un des véhicules.

Selon un photographe de Reuters,

cinq personnes ont été blessés dont quatre dans les rangs des rebelles. L'armée française n'a pas été en mesure de confirmer ce bilan. Ce journaliste a dit avoir vu les soldats français faire usage de grenades assourdissantes pour tenter de disperser des civils armés de machette qui bloquaient le pont, avant que les rebelles n'ouvrent le feu et leur lancent des grenades.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/05/24/echanges-de-tirs-entre-soldats-francais-et-rebelles-de-la-seleka-a-bambari.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeSam 24 Mai - 10:01

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Car

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Boy-nkife

Spoiler:

http://www.ibtimes.co.uk/central-african-republic-men-children-knives-machetes-clash-french-troops-1449793
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeDim 25 Mai - 9:04

Citation :
  « Ca dégénère » : tension maximale à Bambari, en Centrafrique

Le Monde.fr | 24.05.2014 à 12h00 • Mis à jour le 25.05.2014 à 01h16 |
Par Cyril Bensimon (envoyé spécial)


Il y a quelques rares éclats de rire, de la musique qui surgit la nuit des téléphones portables dans la cour de la paroisse Saint-Joseph de Bambari. Ils sont quelques défis au malheur et à la peur. Plusieurs milliers de personnes sont venues s'abriter sur ce site religieux, transformé en trois jours en camp de réfugiés.

Samedi matin, un vent de panique a envahi la foule. « Ils montent à l'église, ils vont nous attaquer », s'affole au téléphone la sœur Marie-Rosalye. Ils, ce sont les civils musulmans armés d'arcs et de flèches, d'armes blanches en tout genre. Certains voient leur dernière heure arriver. Méprise. Les assaillants étaient en fait d'autres familles venues grossir le lot des réfugiés de la paroisse. A moins d'un kilomètre de là, quelques minutes plus tôt, aux environs de 9 h 30, le colonel Despouys, le chef de corps du groupement tactique inter-armes (GTIA) Scorpion, déployé dans l'est de la Républicaine centrafricaine, perd en un instant le fil de ses explications sur le processus de cantonnement puis de désarmement des combattants de la Séléka, sur la nécessité d'encourager ceux qui veulent la paix. « Ca dégénère pour de bon », s'inquiète l'officier français.

« LA PROCHAINE FOIS, JE LE DÉCOUPE »

Un hélicoptère Gazelle vient de détruire un pick-up des ex-rebelles. Des jets de mortier éclairants sont déclenchés pour intimider l'autre camp, qui réplique au lance-roquette. Un soldat des forces spéciales de retour de mission lâche, excédé, en sautant de son véhicule : « La prochaine fois, je le découpe. » Son équipe vient d'échapper à une rafale non loin de la cour d'appel.

Coup de chaud à la résidence du préfet transformée en base militaire française. Le colonel Despouys craint fortement que le nouvel « état-major » de la Séléka n'ait plus le contrôle de la situation. « C'est un malentendu », minimise le capitaine Ahamat Nedjad Ibrahim, le porte-parole militaire de ceux qui se sont rebaptisés « Forces Républicaines ».

Plusieurs des plus importants officiers, comme le général Zacaria Damane ou Ali Darassa, acquiescent. Ils viennent, disent-ils, de perdre deux soldats suite à une incompréhension avec les soldats français. Les deux parties reconnaissent que deux pick-up des ex-rebelles, dont l'un équipé d'une mitrailleuse lourde et chargé de combattants, se sont avancés à la sortie ouest de la ville de Bambari. Les Séléka prétendent que leurs hommes étaient partis pour relever les leurs à la barrière. Qui a ouvert le feu ? Chaque camp se rejette la responsabilité. Le médecin chef de l'hôpital confirme un décès par balle et six blessés. La Séléka parle de quatre morts dont deux civils.

« NOUS MOURRONS ENSEMBLE »

Dans l'après-midi, le calme est revenu mais il demeure d'une infinie fragilité. Les rues de Bambari sont tenues par des civils, essentiellement de jeunes éleveurs peuls, et des soldats armés. Pierres et bouts de bois servent de barricades sur les chaussées de terre défoncées.

Leur colère est avant tout motivée par la peur de voir les miliciens anti-balaka, leurs ennemis, rentrer dans la ville. Ils ne sont qu'à quelques kilomètres et contre eux les combattants de la Séléka est perçue comme l'unique garantie sécuritaire. Les voir perdre leur statut de maîtres de la ville sous pression internationale et de la présidente

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/24/centrafrique-combats-entre-forces-francaises-et-ex-rebelles-de-la-seleka_4425125_3212.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 27 Mai - 9:09

Citation :
Mai 27, 2014
Les Géorgiens viendront-ils à Bangui ?


Nicolas Gros-Verheyde / Opérations "Maintien de la paix", Tchad Soudan RCA /

(BRUXELLES2 – exclusif) La compagnie géorgienne viendra-t-elle bien à Bangui ? La question peut se poser. Effectivement, la Géorgie avait mis une condition à l’envoi d’une compagnie pour l’opération européenne de stabilisation en Centrafrique (EUFOR RCA). Que les Etats membres européens assurent le transport des troupes, le gîte et le couvert. Une demande qui n’est pas anormale puisque ce sont les Européens qui ont sollicité l’aide de la Géorgie pour mener à bien cette opération que eux-mêmes sont, incapables d’assumer. La solution est cependant simple : il faut qu’un ou plusieurs Etats se décident à sortir le carnet de chèques et contribuer un peu à l’accueil des Géorgiens. Ce ne serait pas illogique que les Etats qui contribuent assez peu à cette force fassent ce geste. Mais, il semble bien que les Européens rechignent à sortir leur porte-monnaie. Et tous les arguments sont bons… Du côté du mécanisme Athena, qui doit prendre en charge les coûts communs, on rétorque que ce mécanisme n’est pas fait pour prendre en charge les forces sur place ; ceci ne peut être pris en charge par les coûts communs. La France, qui assume le rôle de nation-cadre, et a déjà complété les « trous » existants, estime qu’elle a déjà fait beaucoup. Les autres Etats membres se taisent, argument de campagne électorale pour les uns, de difficulté budgétaire pour les autres, de crise à l’est pour les troisièmes. La Grèce accueille le QG. L’Allemagne a déjà sorti son carnet de chèques à travers le transport stratégique Salis. Les pays baltes ont contribué de façon notable. L’Espagne et l’Italie – au départ réticentes à l’envoi de militaires – ont annoncé finalement une contribution. etc. Bref, une fois de plus c’est la politique de l’autruche. Et toutes les bonnes raisons de sortie. Il y a cependant urgence. Les Géorgiens devaient arriver d’ici la mi-juin sur place. Et leur arrivée conditionne en quelque sorte grandement la pleine capacité opérationnelle de la mission. Si les Européens persistent dans leur mauvaise foi collective, Tbilissi pourrait revenir à sa proposition initiale : n’envoyer qu’une section au lieu d’une compagnie ! A vot’ bon coeur, m’sieurs dames …

http://www.bruxelles2.eu/?s=en
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeJeu 29 Mai - 12:46

Citation :
RCA: Bangui paralysée après l'attaque d'une église

La situation est très tendue à Bangui ce jeudi 29 mai. Des barricades dressées, des rues désertées, c’est l’image de la capitale centrafricaine. La tension est montée, depuis l'attaque d'hier soir qui a visé une église du centre, Notre-Dame de Fatima, et qui a coûté la vie à quinze personnes.


La capitale centrafricaine est paralysée, figée ce jeudi 29 mai. Dans le centre-ville, des tirs assez nourris ont retenti. Il s’agit de tirs de sommation des soldats de la Misca au lendemain de l’attaque meurtrière dans l’église Notre-Dame de Fatima qui a coûté la vie à une quinzaine de personnes.

Plus aucun véhicule ne circule

On compte un peu plus d’une quinzaine de barricades érigées depuis ce matin par la population civile. Plus aucun véhicule ne circule, à quelques rares exceptions. Et alors que traditionnellement les fêtes de l’Ascension drainent des milliers de fidèles à la cathédrale, seules quelques centaines étaient présents à l’office ce matin, repartant à pied, faute de transports en commun.

Des pneus en feu, des pierres et des rondins de bois bloquent en effet les grands axes. Les Banguissois expriment leur indignation et leur colère. « Quelle paix est possible dans un pays où on rentre dans les églises pour égorger les gens », confiait ce matin Eric, un habitant, croisé près d’une de ces barricades d’où s’échappait une énorme colonne de fumée noire dans le quartier Bea-Rex.

Des « couteaux et des grenades »

Dans ce même quartier, le pasteur Romaric Padou tenait aussi à manifester sa colère. Il était présent dans l’édifice religieux quand les assaillants ont fait feu. « Ils avaient des armes, des couteaux et des grenades », a-t-il précisé, indiquant les avoir vus arriver et repartir à bord de deux 4x4 blancs et des motos.

Complot «planifié»

André Nzapayéké est catégorique. Il existe un complot planifié pour perturber la transition, affirme le Premier ministre qui pointe un doigt accusateur vers certains hommes politiques mais aussi dans l'entourage de l'exécutif.


"Nous sommes dans une situation évidente de complot planifié où un certain nombre d’actions sont planifiées, programmées pour perturber la transition. il y a des hommes politiques connus qui sillonnent les rues, font des annonces, demandent la démission du gouvernement, de la présidente…"


André Nzapayéké
Premier ministre de Centrafrique


29/05/2014 - par Olivier Rogez

http://www.rfi.fr/afrique/20140529-rca-bangui-paralysee-apres-attaque-une-eglise/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeVen 30 Mai - 11:54

Citation :
Violences en Centrafrique : Samba-Panza appelle au calme et décrète un deuil national de trois jours  

30/05/2014 à 13:48 Par Vincent Duhem


 Au moins deux personnes sont mortes vendredi lors d'une manifestation organisée à Bangui. La présidente de la transition Catherine Samba-Panza a appelé les Centrafricains au calme et décrété un deuil national de trois jours après l'attaque contre une église, mercredi.

 La Centrafrique traverse une nouvelle crise aigüe. Depuis le début de la matinée, vendredi 30 mai, des rafales sont entendues dans plusieurs quartiers de Bangui. Des barricades ont été érigées dans les rues de la capitale paralysée. Des marches rassemblant des milliers de personnes ont également été organisées lors desquelles deux personnes ont été tuées par balles, selon des témoignages de manifestants, confirmés par une source militaire. Au moins trois autres personnes ont été blessées par balle, dont deux grièvement, et ont été conduites à l'hôpital communautaire de Bangui.

La majorité de ces manifestants sont à l'heure actuelle rassemblés dans le quartier de Lakouanga, où une mosquée a été incendiée jeudi. Ils réclament le départ du contingent burundais et la démission de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

Selon une source sécuritaire française, la force Sangaris a été visée par des tirs. "Des groupes armés refusent de désarmer et s'en prennent à la Misca et à Sangaris", a indiqué cette source. "Nous essuyons des tirs sporadiques quand des véhicules de la force passent mais ces groupes armés ne tiennent pas de position", a-t-elle poursuivi.

Confrontée à une nouvelle crise majeure, Samba-Panza, qui a regagné Bangui jeudi après un tête à tête avec le chef de l'État congolais, Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, s'est exprimée au palais de la Renaissance appelant ses concitoyens au calme. Elle a également décrété un deuil de trois jours pour rendre hommage aux victimes de l'attaque de l'église Notre-Dame de Fatima, point d'orgue d'une semaine de violences.

Pressions

Dimanche, trois jeunes musulmans du quartier Pk5 à Bangui sont enlevés puis mutilés. Les habitants du dernier bastion musulman de la capitale centrafricaine décident alors de répliquer. Lorsque, mercredi, un groupe d'anti-balaka infiltrés dans le camp de déplacés de l'église Notre-Dame de Fatima attaquent le PK5, des hommes en armes les attendent et les pourchassent jusque dans la cour de l'église. Le lourd bilan fait état d'au moins 15 morts dont un prêtre italien.

Certaines sources imputent ce regain de tensions à l'incertitude qui entoure le remaniement ministériel. Annoncé il y a plus d'un mois, le gouvernement tarde a être formé. "Certains pourrissent la situation pour mettre la pression en espérant obtenir un poste en retour", estime un conseiller de la présidente. À la demande de la communauté internationale, Catherine Samba-Panza a consulté ses pairs de la sous-région. Ces derniers ont demandé des ajustements, ce qui expliquerait en partie ce retard, poursuit le conseiller.

Dans le même temps, la présidente a d'ores et déjà annoncé à certains ministres, comme ceux de la Défense et de la Sécurité, qu'ils ne feraient pas partie de la nouvelle équipe.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140530124348/bangui-crise-centrafricaine-misca-operation-sangaris-crise-centrafricaine-violences-en-centrafrique-samba-panza-appelle-au-calme-et-decrete-un-deuil-national-de-trois-jours.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeLun 2 Juin - 10:09

Citation :
Centrafrique : la Séléka fait le ménage dans ses rangs et tente de rassurer    

02/06/2014 à 12:38 Par Jeune Afrique


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 337
 Le général Mohamed Moussa Dhaffane, ancien ministre des
Eaux et forêts en 2013. © Vincent Fournier pour J.A.


Selon une enquête interne à la Séléka, le général Mohamed Moussa Dhaffane serait à l'origine de l'affrontement qui, le 24 mai à Bambari (Centre), a opposé des éléments de la rébellion centrafricaine à la force française Sangaris. Soucieuse d'apaiser les inquiétudes de la communauté internationale concernant la création à Ndélé d'un nouvel état-major, l'ancienne rebellion devrait prochainement dépêcher une délégation auprès des chefs d'État de la sous-région.


Une enquête interne à la Séléka a conclu à la responsabilité du général Mohamed Moussa Dhaffane dans l'affrontement qui, le 24 mai à Bambari (Centre), a opposé des éléments de la rébellion centrafricaine à la force française Sangaris. Il est reproché à l'ancien ministre d'État chargé des Eaux et Forêts dans le gouvernement de Nicolas Tiangaye d'avoir ordonné le mouvement des pick-up lourdement armés qui ont échangé des tirs avec des soldats français. Sur la base de ces éléments, la coalition rebelle pourrait envisager de procéder dans les prochains jours à l'arrestation du général Dhaffane. L'incident meurtrier a été directement géré par SMS par le général Didier Castres, sous-chef d'état-major des opérations à l'état-major des armées françaises, et Éric Neris Massi, médiateur de la Séléka pour les relations avec les ONG et les organisations internationales.

Une délégation de la branche politique de la Séléka devrait prochainement se rendre à Brazzaville par vol spécial au départ de Bangui. Objectif : rendre compte au président Sassou Nguesso, médiateur de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) en Centrafrique, des résultats du congrès du mouvement qui s'est tenu le 11 mai à Ndélé (Nord). La délégation se rendra ensuite au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale et au Tchad. Les anciens rebelles cherchent à apaiser les inquiétudes de la communauté internationale concernant la création à Ndélé d'un état-major dirigé par le général Joseph Zindeko.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2786p008.xml0/seleka-crise-centrafricaine-mohamed-moussa-dhaffane-ric-neris-massi-crise-centrafricaine-centrafrique-la-seleka-fait-le-menage-dans-ses-rangs-et-tente-de-rassurer.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 3 Juin - 12:00

Citation :
RCA: journée calme relatif à Bangui malgré quelques incidents au PK5

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 434
Un soldat de la Misca dans le quartier Pk5, à Bangui, le 23 mars 2014.

REUTERS/Siegfried Modola


En République centrafricaine, la capitale Bangui a connu une activité presque normale, ce lundi. Mais dans la matinée, plusieurs habitants du PK5, le dernier quartier musulman de la ville, ont été blessés dans une nouvelle attaque.

L’appel à la reprise du travail pour le Premier ministre centrafricain, André Nzapayeke, dimanche, a visiblement porté ses fruits. Lundi, les commerces étaient de nouveau ouverts, les taxis circulaient en nombre et les habitants de Bangui ont repris leurs activités.

Une journée de reprise placée toutefois sous haute protection puisque la force militaire internationale était massivement déployée jusque dans le centre-ville afin de rassurer la population. Il était aussi question d’éviter toute nouvelle flambée de violences après plusieurs jours de tension.

Le PK5, où sont retranchés les derniers musulmans de Bangui, était particulièrement surveillé par crainte d’une nouvelle attaque. Ce qui n’a pas empêché, lundi matin, que plusieurs personnes provenant de ce quartier soient blessées par balle près d’une boulangerie à la lisière de ce quartier de Bangui.

http://www.rfi.fr/afrique/20140603-rca-blesses-lors-une-attaque-pk5-bangui/  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 3 Juin - 18:13

Il semblerai que les soldats marocains aient été déployés du coté des chretiens et animistes assassins je suis décu.
https://www.youtube.com/watch?v=8HVL_CmmfV0

Et c'est les burundais qui sont chargés du PK5.
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 3 Juin - 19:35

Au contraire c'est un signe de confiance. Les marocains obéiront aux ordres et n'auront pas peur de tirer sur ces chacals d'anti bakala  Twisted Evil la preuve dans la vidéo  Cool 

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMar 3 Juin - 20:08

Fahed64 a écrit:
Au contraire c'est un signe de confiance. Les marocains obéiront aux ordres et n'auront pas peur de tirer sur ces chacals d'anti bakala  Twisted Evil la preuve dans la vidéo  Cool 
En fait j'ai plus l'impression que nos soldats sont la pour proteger le batiment de la Minusca, mea culpa.

https://www.youtube.com/watch?v=-mSJ98j0R4M

https://www.youtube.com/watch?v=-0HImY-7gSM
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMer 4 Juin - 11:04

C'est surtout la communauté international qui ne ce sent pas concernée par ce qui ce passe en RCA, plus préoccuper par le capital que de la vie de certains êtres humains.

Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)

Sangaris: opération de sécurisation à Bambari
(7 photos)

24 mai 2014, à Bambari, dans l’est de la République centrafricaine, les soldats du GTIA Scorpion de la force Sangaris ont été attaqués par une vingtaine d’individus armés, équipés de pick-up. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de semonce à l’obus éclairant à l’aide de mortiers 120 mm.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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PHOTOS:
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitimeMer 4 Juin - 14:35

Citation :
Ouaka : affrontements meurtriers entre Antibalaka et ex-Séléka

 mercredi 4 juin 2014 13:22  

Alors qu’un calme relatif semble régner à Bangui, la capitale centrafricaine, après l’attaque de la semaine dernière contre une église catholique, la préfecture de la Ouaka, dans le centre du pays, a été lundi le théâtre d’affrontements meurtriers entre Antibalaka et ex-Séléka.

Toutes les sources jointes sur place font état de plusieurs morts, mais sans préciser le nombre.

Les affrontements ont eu lieu à Bakala, à 70 kilomètres de Bambari, le chef-lieu de la Ouaka.

Selon un habitant de Bambari, qui cite des villageois fuyant Bakala, « des civils ont été pris à partie par des ex-Séléka ». Plusieurs personnes soupçonnées « d’appartenir à la milice Antibalaka ont été systématiquement exécutées par les ex-Séléka partis de Bambari où se trouve leur état-major », a poursuivi cet habitant soulignant que les mouvements de personnes en provenance de Bakala ont provoqué une panique généralisée à Bambari.

Mais le porte-parole des ex-Séléka à Bambari, Ahmat Nedjad, a démenti, affirmant que les hommes de son mouvement avaient tout simplement repoussé une attaque d’Antibalaka. « La ville de Bakala a été attaquée. On reconnaît avoir fait subir de lourdes pertes aux insurgés Antibalaka. Pour l’instant, nous contrôlons la ville, ils ont tendu des embuscades partout, mais nous sommes en train de les nettoyer », a-t-il déclaré.

Pendant ce temps, à Kaga-Bandoro, un peu plus au nord, la sous-délégation du Comité international de la Croix Rouge (CICR), a été victime d’un vol à main armée dans la nuit de lundi à mardi. Des hommes armés non encore identifiés ont emporté, sans faire de dégât humain, une importante somme d’argent, selon Germain Mwehu, porte-parole du CICR.

Dans la nuit de dimanche à lundi, c’est la base de Médecins sans Frontières (MSF), à Ndélé, dans le Baminigui Bangoran, dans le nord de la Centrafrique, qui avait été attaquée par quatre hommes armés.

http://www.radiondekeluka.org/securite/item/19499-ouaka-affrontements-meurtriers-entre-antibalaka-et-ex-s%C3%A9l%C3%A9ka.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 10 Icon_minitime

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