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 Économie marocaine-Tome 1-

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kaiidow
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MessageSujet: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 13 Mar - 18:06

Rappel du premier message :

13.03.2007 | 16h42
Le président d'AXA France, François Pierson, a défendu le projet de création de 1.500 emplois au Maroc qui s'inscrit dans le cadre du plan stratégique "Ambition 2012", visant un doublement du chiffre d'affaires et un triplement du résultat du groupe d'assurances français d'ici à 2012.


"Aucun contrat de travail ne sera remis en cause en France. Il ne s'agit pas de délocaliser des emplois, mais d'en créer de nouveaux dans le cadre de notre développement", a-t-il indiqué dans un entretien publié mardi au journal économique "Les Echos", assurant que ce projet ne sera pas mauvais pour l'emploi en France dans la mesure où AXA France comptera en 2012 plus d'emplois qu'aujourd'hui.

Après avoir souligné que son groupe a tout le temps gardé la volonté de ne pas rompre le dialogue avec les syndicats, M. Pierson a affirmé que "personne au sein d'AXA France ne doit avoir honte ou peur du projet de création de 1.500 emplois au Maroc".
"Nous ouvrons maintenant les dossiers de consultation pour quantifier précisément le nombre de personnes qui travailleront pour nous au Maroc", a fait savoir le président d'AXA France, rappelant que son groupe est déjà le deuxième assureur au Maroc.

Il a indiqué d'autre part que le volet ressources humaines d'Ambition 2012 contient également un programme de mobilité "Cap Métiers", des actions en faveur de l'égalité hommes-femmes, le recrutement de minorités visibles grâce au CV anonyme, des évolutions salariales ainsi que la distribution gratuite d'actions.

Présenté le 5 décembre dernier en comité central d'entreprise, le projet Ambition 2012 se veut neutre sur le plan de l'emploi. Il s'agirait ainsi de remplacer les 3.000 départs à la retraire des six prochaines années chez AXA France par 1.500 embauches dans l'Hexagone et autant au Maroc où une nouvelle structure sera créée.
La direction d'AXA avait précisé récemment qu'elle dégagerait 75 millions d'euros de cette opération.


Source: MAP
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 20 Mar - 21:50

Effectivement le Maroc premier producteur mondiale va remporter beaucoup d'argent grâce au prix des phosphates...tant que le pétrole reste chère nous gagnerons beaucoup d'argent avec Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 11
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 1:19

Elmex a écrit:
Citation :
Le phosphate, un engrais trop cher ?

En l’espace de quelques semaines le prix du DAP, l’engrais à base de phosphate le plus courant, a quasiment doublé par rapport à l’année dernière, quadruplé par rapport à 2006. Il faut maintenant compter sur un prix moyen de l’ordre de 800 dollars la tonne au départ du pays producteur contre 200 dollars il y a deux ans. La faute aux autres matières premières, s’excuseraient presque les fournisseurs, selon l’expert Ken Nyiri qui brossait un tableau de la situation lors des journées du phosphate organisées à Paris (1). Avec un baril de pétrole à 100 dollars, l’acide sulfurique et l’ammoniaque nécessaires à la production des engrais à partir du minerai de phosphate ont vu leur prix bondir, d’où le surenchérissement des coûts, ont-ils expliqué en janvier.

En février, la Chine, passée du statut d’importateur à celui d’exportateur au cours des dernières années, a ajouté son grain de sel en relevant ses taxes à l’exportation de 20 à 35% sur les produits phosphatés jusqu’à l’automne prochain pour protéger son marché intérieur. Des évènements qui font bouillir un marché déjà fort tendu par la demande agricole. Les stocks de céréales au plus bas, l’engouement pour les biocarburants donnent des perspectives radieuses au marché du phosphate. Du moins tant que la production est concentrée comme c’est le cas aujourd’hui.

Maroc en tête, une poignée de pays et de compagnies représentent les trois quarts de l’approvisionnement. Au moment où la rareté du minerai de qualité commence à devenir un sujet de préoccupation, ils ont le loisir de fixer les prix. Comme pour toutes les matières premières, les prix élevés attirant de nouveaux joueurs, les maîtres actuels entendent bien profiter tant que possible de leur position dominante. A moins que la demande ne s’effondre plus vite que l’offre ne s’étoffe, car au prix actuel du phosphate, beaucoup d’agriculteurs n’ont plus les moyens de fertiliser leurs terres. Au Pakistan, par exemple, où le prix du sac de 50 kilos de DAP a plus que doublé. Les paysans ont déjà divisé leur consommation par deux. Un coup dur pour un pays dont l'agriculture constitue encore le quart de la richesse nationale.

(1) conférence organisée par British Sulphur Consultants.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/098/article_62919.asp

Le malheur des uns fait le bonheur des autres Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 11

Faut faire attention au fait que le soufre nécéssaire à l'enrichissement du tricalcium de phosphates Ca3(PO4)2 (le nom chimique des phosphates) est aussi chér, sachant que le Maroc ne dispose pas des réserves suffisantes de soufre, tout cela pour dire que les choses ne sont pas tout à fait Nikel pour nous, n'oublier pas que pour chaque Tonne des 30 millions de tonnes du phosphates produite cette année doivent étre convoyer depuis les gisement à khouribga,youssoufia, Boucraa,Benguerir puis laver et sécher, puis Tranporter vers le port de Casa et jorf sefer gràce uniquement à l'énergie électrique, celle-ci étant produite à 90% par la combustion des carburants fossiles qui sont à un prix exhorbitant!!!!
en somme la production des phosphates est plus chére que jamais. donc le bénéfice net n'est pas aussi gros comme prédit cet article. Sad
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 1:38

L'économie marocaine ne doit pas se baser sur les ressources minière ou agricoles (vu nos conditions climatiques) mais surtout sur l'industrie et les services en rattrapant le retard en recherche et développement et en sous traitant au maximum, le temps d'accumuler assez d'expertise pour lancer ses propres marques. Cela passe via une diminution drastique et rapide du taux d'analphabétisme mais en contre partie assure une pérennité des ressources dans le temps ce que ne peuvent prétendre les pays basant leur économies sur les ressources de leur sol.
j'aurais aimé voir plus de sous traitance d'équipement militaire surtout lorsqu'il s'agit de nos contrats.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 2:12

c'est qui compte le plus pour nous, c'est d'avoir un équilibre entre, la main d'oeuvre à coùt bas et le niveau de vie, derniérement cet équilibre c'est vu trop fragilisé avec la montée dramatique des prix de vivres.
car comme vous savez la main d'oeuvre à coùt bas attire les invesstisseurs au maroc. dans les domaines de fort besoin en main d'oeuvre (textile, cablage etc... )

l'économie Marocaine est dans un équilibre assez fragile!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 9:46

dedramatisez un peu,l´OCP a tout son droit de dicter les priux avec la chine et autres...on a tjs vendu bas couts,mais dpeuis que chacun hausse ses prix a cause zâama des prix des matieres premieres,on sera pas une exception,ca nous rapportera klk 5B$ cette année inchallah!
sans compter l´acide sulfurique et ammoniaque produits avec les pakistanais et chinois en JV.
exactement comme l´a dit civil,c´est comme en 74,on a fait le plein a l´epoque,cé st pourquoi on a pu acheter tout l´armement des 70s...mais faut faire vite et frapper fort,car une situation d´inversement de marché comme en 81 pourrait arriver bientot!

pour les energies,d´ici 2012 on terminera les 1000MW d´energie renouvlables,plan 2008/12 de benkhadra!ca reduira la pression sur la caisse de compensation
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 9:58

Citation :
ECONOMIE
L'OCP double ses prix !
Les prix des matières premières explosent leurs records, y compris le phosphate dont le Maroc est l'un des principaux producteurs dans le monde. (...) [ 62 mots ] [ 1,3€ ]

Citation :
SOCIETES NATIONALES
Rabat mise sur le pétrole lourd
Le rapport 2007 de l’ Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) marocain, qui vient d’être rendu public, a chiffré à 50 milliards de barils les réserves de pétrole lourd du royaume. (...) [ 93 mots ] [ 1,3€ ]
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeVen 21 Mar - 16:22

rapport sur l´energie au maroc


http://www.mem.gov.ma/WIREC2008.pdf

on va investire 10B$ dans l´energie d´ici 2015,mais sans le nucleaire!!
y ´a aussi le 50B barel de schistes...
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:21

Sefrou désormais "ville sans bidonvilles"

https://www.dailymotion.com/kholoudd/video/x4to74_sefrou-desormais-ville-sans-bidonvi_news

Vive Sefrou, vive les cerises et enfin vive le Maroc cheers Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 11
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 0:19

Citation :
Le Maroc vend son expertise en énergies renouvelables à l’international

Le Maroc, bientôt un acteur régional majeur dans les énergies renouvelables   ? C’est ce que semblent penser les experts occidentaux réunis en début de semaine à Washington, dans le cadre d’un forum organisé par l’ambassade du Maroc, en marge de la conférence internationale sur les énergies renouvelables (WIREC 2008). Objet de ce conclave inédit : apprécier la pertinence de la stratégie mise en place par le Royaume en vue de promouvoir les énergies renouvelables.


On serait tenté de s’interroger pourquoi de telles rencontres ne sont pas plus fréquentes sur l’agenda des décideurs dans le domaine énergétique au Maroc, mais celle-ci a le mérite de rappeler combien le pays dispose de chances réelles dans la perspective du développement des énergies propres et durables. Alexander Karsner, secrétaire adjoint américain, ne s’y est pas trompé en déclarant, lors de cet événement, que « le Maroc dispose de ressources qui le prédestinent à devenir un grand producteur dans le domaine des nouvelles énergies, notamment éolienne, thermosolaire et hydraulique ».

Le forum abrité par la capitale fédérale américaine aura été une belle opportunité pour les responsables nationaux présents de vendre l’expérience et l’image du Royaume dans ce secteur stratégique. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que la délégation marocaine ait été conduite par Amina Benkhadra elle-même. La ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement s’était d’ailleurs faite accompagner par deux experts en la matière, Amal Haddouche en l’occurrence, directrice générale du CDER (Centre de Développement des Energies Renouvelables), et Mohamed Berdai, directeur de la Coopération internationale au même centre. Benkhadra, ainsi qu’on s’y attendait, est montée au créneau lors de ce forum international pour expliquer en quoi tiennent les ressorts de la stratégie énergétique du Royaume, sur les court, moyen et long termes.

Vers un hub régional énergétique ?

Elle a surtout souligné le formidable potentiel que recèle le pays en matière de ressources tels que les gisements de schistes bitumineux, les parcs éoliens, les infrastructures thermosolaires, précisant que « le Maroc veut mettre à profit ses atouts naturels et les opportunités de partenariat dans le cadre de l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis pour augmenter le flux des investissements vers le Maroc ».

Au-delà des simples constats techniques, ce que les décideurs marocains ont tenté de fixer dans l’esprit de leurs interlocuteurs, c’est une idée forte qui fait office désormais de programme : le Maroc a les moyens de devenir un vrai hub en matière énergétique et entend convaincre ses différents partenaires d’investir non seulement au niveau du marché local mais également dans des marchés que le Royaume peut desservir grâce à sa position géostratégique, en l’occurrence l’Europe, l’Afrique sub-saharienne, voire le Moyen Orient.

D’ailleurs, le secrétaire adjoint américain n’a pas manqué d’insister sur le fait que le pays a le potentiel requis pour devenir un pays exportateur d’énergie, particulièrement vers l’Europe. Sur ce point, Alexander Karsner a été rejoint par Amal Haddouche, qui a fait par ailleurs un exposé très apprécié sur les potentialités du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, expliquant comment la gestion de ces énergies et l’efficience qui en découle peuvent aider le pays à gagner les challenges stratégiques actuels.

Le mandat du CDER

Les énergies renouvelables au Maroc relèvent de la compétence du CDER, chargé par les pouvoirs publics de préparer, de concert avec l’ensemble des partenaires concernés, un Programme National de Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique. Présenté pour la première fois lors d’un débat national sur l’énergie en octobre 2006, ce programme constitue un projet intégré et réaliste de développement des énergies renouvelables. Il tend, entre autres objectifs, à pérenniser les réalisations préconisées en termes d’équipements d’électricité de puissance. Il vise aussi à étayer la composante d’électrification rurale décentralisée devant permettre d’améliorer l’accès aux services de base et de créer les conditions nécessaires de développement socio-économiques.

D’autres objectifs lui sont assignés, comme la mise en œuvre d’actions d’accompagnement et de suivi à même de garantir la réussite de la réalisation de ce programme dans les meilleures conditions. La stratégie du CDER se décline, pour sa réalisation, sur un plan triennal (2007-2009) qui vise notamment la poursuite du programme de l’évaluation de la ressource éolienne, solaire et bio massique ; la garantie de l’efficacité énergétique ; la recherche appliquée et le développement ; et la poursuite de la mise en place des outils de gestion et du renforcement des capacités nécessaires.

Source : Gazette du Maroc - H.E.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:19

les autoroutes vont bon train,joli travail de l´ADM Cool

Citation :

SM le Roi Mohammed VI inaugure l'autoroute de desserte du port Tanger-Med


Mellousa (Tanger), 25/03/08 - SM le Roi Mohammed VI a procédé, mardi, à l'inauguration de l'autoroute de desserte du port Tanger-Med, d'une longueur de 52 km et qui a nécessité une enveloppe de près de 4 milliards de dirhams.

Conçue à la mesure du projet phare de la région nord et indispensable à la réalisation de ses objectifs, l'autoroute Port Tanger-Med réalise l'interconnexion du méga complexe portuaire aux principaux pôles économiques du pays.

Le nouvel axe autoroutier permettra de développer les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Europe, donner à la côte méditerranéenne, zone touristique en pleine expansion, une dimension internationale, désenclaver les régions traversées et améliorer les conditions socio-économiques des populations. Le tronçon permettra également de relier plus rapidement la région de Tétouan au réseau autoroutier national via la RN2.

Cette autoroute s'intègre dans un réseau plus large d'infrastructures de transport routier et ferroviaire à grande capacité et contribuera largement à l'amélioration de la sécurité routière, à la réduction du temps de parcours et à la diminution des coûts du transport.

La nature des zones traversées par cette infrastructure, a occasionné la réalisation de travaux de grande envergure. Le volume des terrassements a atteint 41 millions m3 et le passage par des zones à sols compressibles a généré des travaux de consolidation qui se sont traduits par la mise en oeuvre de 150.000 m3 de tapis drainant, 1.100 km de drains verticaux et 100 km de colonnes ballastées.

La traversée des versants instables a nécessité la réalisation de près de 1.400 m3 de masques drainant et de près de 330.000 m3 de bêches d'ancrage.

L'axe autoroutier compte également 45 ouvrages de rétablissement pour permettre la continuité du réseau de communication existant, soit une moyenne d'un ouvrage tous les 1,2 km.

Le chantier de cette infrastructure tient compte de la préservation de l'environnement. Il a été procédé ainsi à l'édification de 5 viaducs d'une longueur totale dépassant les 2 km, de 5 ouvrages de franchissement d'oueds et de 172 ouvrages d'assainissement.

La construction des ouvrages d'art de l'autoroute Tanger-Port Tanger-Med a nécessité au total 152.000 km2 de béton et 11.990 tonnes d'acier.

La confection de la chaussée a nécessité, pour sa part, la mise en oeuvre de 1.025 m3 de GNT et GNF et 542.000 tonnes d'enrobé en deux ou trois couches selon la section.

Dans le souci de garantir la sécurité des usagers empruntant cette voie de communication et afin qu'elle ne constitue en aucun cas un obstacle pour les régions traversées, il a été procédé à la réalisation de voies latérales permettant de relier les ouvrages de rétablissement au réseau des pistes existantes, d'une signalisation adaptée et de 98 km de files de glissières de sécurité.

Le chantier de cette autoroute s'est caractérisé par la multiplicité des défis techniques à relever. Il s'agit en particulier de la consolidation des sols compressibles, la stabilisation des zones de glissements fossiles détectées, la limitation du recours aux matériaux de carrières en traitant les matériaux locaux à la chaux dans la partie supérieure des terrassements et la lutte contre l'érosion du sol et l'atténuation de l'impact du projet sur l'environnement.

Conséquence directe de la nature des sols et du relief du site, le coût au km de cette autoroute a été le plus élevé sur le plan national, à savoir une moyenne de 74 millions DH de km. Ce projet autoroutier, réalisé en quatre sections, a été financé par le Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA), à hauteur de 21 pc du coût global.

Le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FDES) a apporté un financement à hauteur de 60 pc du coût des deux premières sections et de 34 pc du coût des deux dernières sections. Le reste du financement a été assuré par les fonds propres de Autoroutes Du Maroc (ADM).

Mis en chantier en février 2003, situé à la croisée des façades méditerranéenne et atlantique et associé à un territoire de 500 km2 érigé en Zone Spéciale de Développement, le complexe portuaire Tanger-Med dispose des atouts et des caractéristiques requis pour tout projet catalyseur de la promotion socio-économique de la région sur laquelle il se déploie.

Cinq ans après, le complexe connaît de nouvelles phases de développement le destinant, en tant que port de transbordement, à jouer les premiers rôles dans la réalisation des ambitions économiques et sociales de tout le pays.

La longueur du réseau autoroutier national, qui atteint actuellement 850 km, passera en 2010 à près de 1420 km.

A Son arrivée sur le site, SM le Roi Mohammed VI a passé en revue un détachement de la Garde Royale, qui rendait les honneurs, avant d'être salué par le ministre de l'Intérieur M. Chakib Benmoussa et le ministre de l'Equipement et du transport, M. Karim Ghellab.

SM le Roi a été salué également par l'ambassadeur de l'Etat du Koweït au Maroc, le Wali de la région Tanger-Tétouan, le gouverneur de la province de Fahs-Anjra, le directeur de l'Agence de promotion des provinces et préfectures du Nord, le secrétaire général du département de l'équipement, le directeur général de ADM, les chefs d'entreprise ayant contribué à la réalisation du projet, le président du conseil provincial de Fahs-Anjra et par le président de la commune rurale Melloussa.



Citation :
Le port Tanger-Med brise le monopole d'Algesiras (Financial Times)


Londres, 25/03/08- Le quotidien britannique des milieux d'affaires, Financial Times, a souligné mardi l'importance stratégique du complexe portuaire Tanger-Med, soulignant que ce port vient briser le monopole exercé jusqu'à présent par le port espagnol d'Algesiras.

Le monopole d'Algesiras a été brisé en septembre 2007, lorsque des bateaux ont commencé à se diriger vers le port de Tanger où la compagnie APM, qui fait partie du groupe danois AP Moller-Maersk, et un partenaire local ont construit le deuxième plus grand terminal à conteneurs du détroit de Gibraltar, indique le journal dans un article intitulé: "Tanger: le Maroc satisfait les besoins de la Méditerranée".

Un deuxième terminal à conteneurs, qui sera géré par un autre consortium, est en cours de construction, note le quotidien, soulignant que la croissance de la part des deux terminaux dans le trafic via le détroit est garantie en partie à cause des limites du port d'Algesiras.

Construit en 1986 et opéré depuis lors par "APM Terminals", le port espagnol "est devenu victime de son propre succès", ajoute le Financial Times, soulignant que Tanger-Med se présente comme un port attrayant en terme de coût d'exploitation et de capacité d'expansion par rapport à son concurrent espagnol.

Or, concède la publication, le port de Tanger risque d'être vulnérable à la concurrence d'autres complexes portuaires dans la région notamment celui de Jabal Ali, aux Emirats Arabes Unis.

Toutefois, les experts internationaux, à l'instar de Neil Davidson, analyste au sein du cabinet de conseil londonien "Drewry", ne manquent pas de souligner les vastes opportunités qui s'offrent au port marocain.

Ce dernier devra renforcer l'attractivité du Maroc et consolidera la connectivité du pays, indique l'expert, relevant que les exportations et les importations du Maroc peuvent transiter par le port de Tanger, qui commencera à concurrencer prochainement avec l'autre grand port de Casablanca.

Par ailleurs, le quotidien londonien indique qu'une zone de libre échange est en train d'être construite près du port par la même compagnie basée à Dubaï qui gère le port de Jabal Ali.

Martin Poulsen, directeur pour l'Europe et l'Afrique du nord au sein d'APM Terminals, a relevé que les ports d'Algésiras et celui de Tanger-Med ont chacun ses propres avantages, précisant que le port marocain devra recevoir 500.000 unités de conteneurs cette année avant de tourner à plein régime en 2009 avec une capacité de 1,5 million d'unités.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:31

A la TV le patron de Dacia concidere le Maroc comme une menace pour son Usine en Roumanie suite aux greves pour l'augmentation des salaires
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:42

Effectivement une grande menace meme, car nous sommes plus compétitif que les Roumains Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 11 c'est possible qu'une partie de la production roumaine ou voir la totalité soit transféré au Maroc Rolling Eyes


Citation :
Les seize chantiers d’Hercule au Maroc


Le Maroc peut être un atout important pour l’Europe et pour la France, écrit lundi le journal français "Le Figaro" dans son cahier économique, soulignant que le Royaume cherche à attirer par tous les moyens de nouveaux investisseurs high-tech.


Dans un article intitulé "Les seize chantiers d’Hercule au Maroc", en référence à la création de seize comités d’investissement, un par région, le quotidien note que le Plan Emergence, mis en place en 2005, a fixé trois priorités : l’accroissement du PIB de 1,6 point par an pendant dix ans, la création de 440.000 emplois et la réduction du déficit commercial du pays.

Ce plan qui mise sur sept métiers, l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’agroalimentaire, les produits de la mer et le textile, a été complété en 2008 par le Plan "Envol", qui ajoute à la liste des secteurs prioritaires la biotechnologie, la microélectronique et les nanotechnologies.
Après avoir signalé que la ville de Casablanca, qui représente 45 pc du PIB industriel du Maroc et attire 48 pc des investissements, le journal indique qu’avec des coûts de revient de 70 pc moins élevés qu’en Europe, "Casaneashore" a entièrement loué les 34.000 m2 disponibles jusqu’en juin 2008, alors que les 48.000 m2 suivants sont réservés à plus de 80 pc.

Casanearshore, véritable temple de l’informatique délocalisée, contribuera à la création, d’ici deux ans, de plus de 30.000 postes d’emploi.
Demain, Rabat, Fès, Marrakech vont suivre, relève le journal, soulignant que la ville de Tanger, où Renault va construire 400.000 véhicules en 2010, n’entend pas se contenter de l’industrie lourde, mais a l’ambition de créer un pôle entièrement consacré aux nanotechnologies.

Pour mener à bien ces projets, le Maroc est en train de former 15.000 ingénieurs par an. Certains d’entre eux regagnent le pays après avoir fait leurs études à l’étranger. L’accélération du phénomène du retour au pays des diplômés marocains, s’explique par le fait que le salaire au Maroc d’un ingénieur hautement spécialisé n’est pas loin de celui d’un Français.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:43

il a raison,en plus ils veulent 65% de hausse Laughing

je crois que Gosn la fermera et augementera la part de tanger Laughing

comme ca ils verront ca veut dire quoi d´etre en europe!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:56

Oui c'est du n'importe quoi leurs truc en demandant 65% d'augmentation il signe leur propre arrêt de mort Razz
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. cheers
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 17:03

la cause c´est que depuis leur integration l´année derniere tous les salaires ont augementé de 35% Shocked
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 17:49

il faut payer les gens a leur juste valeur,le smig marocain est parmi les plus bas du monde,la koutla reclamait en janvier 1992 une augmentation de 300 pc ,le smig etait de 1200 dh,actuelement il n'est que de 2200 dh,il manque encore les 1400 dh de difference demandée 16 ans avant...sans parler du cout de la vie qui a doubler voire tripler depuis.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 18:08

Tout comme les téléopérateur, il touche bien plus que le smig marocain ne t'inquiète pas.

Citation :
3.000 emplois pour Delphi Tanger

Ce sont quelque 3.000 nouveaux emplois que l’entreprise de câblage Delphi compte créer à Tanger.
Les travaux pour la construction d’une nouvelle usine ont démarré à Tanger Free Zone.
Elle sera opérationnelle en août 2008 pour un financement global de 300 millions de DH.
Une convention pour le recrutement des futurs employés a été signée, hier lundi, en présence du ministre de l’emploi, Jamal Rhmari à Tanger.

l'économiste du 24/03/2008
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 18:53

Civil :faut savoir ce qu´on veut dans la vie:un Smig descent
(faut voir encore dans la region..) et avoir un travail stable,ou un Smig plus haut mais pas de travail(exemple roumain+delocalisation en europe etc..)

c´est pas pour rien que la chine et l´inde sont devenus des puissances regionales,leurs habitants mangent ce que kassam allah et vont travailler a 1$ la journée....mais nous,non!!!!nous on s´habitue vite au confort et on veut plus!

la cherete de vie ya hmida ne touche pas que le maroc mais tout le monde,meme ici en allemagne,ce que j´achetai par exemple en 2007 pour 1,99€ coute mtn 2,69€,et el smig en allemagne est de 400€ ,et tout de meme les allemands(connus avant pour leur demonstrations dans les rues)comprennent la conjoncture et la ferment,car ils voient chaque jour sur TV comment Siemans,Nokia,BMW ferment des fabriques ici pour aller en chine pou roumanie(dernier cas de nokia)

tout le monde zayar samta cette année,a cause dela chereté du pain,huile,lait etc etc....c´est MONDIAL!!

mais non les marocains croient que Mezouar peut resoudre un probleme internationale par magie marocaine!!


alors me parler de l´etat ou koutla ou je ne sais quoi...

FAUT SAVOIR CE QU´ON VEUT!!!!!

Citation :

Automobile :Signature d'une convention entre l'ANAPEC et le groupe américain Delphi pour la création de 3.441 emplois

Tanger, 25 mars (MAP)- L'Agence nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC) a signé lundi à Tanger une convention de partenariat avec le groupe américain Delphi spécialisé dans la fabrication de systèmes électriques/électroniques pour l'industrie automobile, portant sur la création de près de 3.441 postes d'emploi par le groupe Delphi durant l'année en cours.

Cette convention a été signée par le directeur général de l'ANAPEC, Kamal Hafid, et le directeur général de Delphi Automotive Systems Maroc, M. Jose Carlos Jimenez, en présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani.

Aux termes de cet accord, le groupe Delphi procédera à une sélection initiale de personnes issues de régions ayant bénéficié de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

De son côté, l'ANAPEC accompagnera le développement des ressources humaines de Delphi Automotive Systems Maroc et Delphi Packard Tanger à travers la présélection des candidats répondant aux profils demandés par Delphi, l'information permanente sur toutes les mesures de promotion de l'emploi, le financement de la formation contractualisée pour l'emploi et l'organisation de tournées-recrutement à travers le Royaume au profit de la direction des ressources humaines de Delphi.

Cette main d'£uvre sera répartie entre l'usine de Delphi Automotive Systems Maroc à Tanger, qui emploiera 2.289 personnes, et la nouvelle usine Delphi Packard Tanger, en cours de réalisation dans la zone Franche de Tanger, qui emploiera 1.152 personnes.

S'exprimant à cette occasion, M. Jimenez a souligné que la politique de Delphi en matière d'emploi répond aux objectifs de l'INDH, se félicitant du soutien apporté par l'ANAPEC en faveur de son groupe depuis 1999.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle a considéré que cette convention constitue une valeur ajoutée pour la coopération entre l'ANAPEC et le secteur privé en vue de promouvoir le marché du travail au Maroc.

Le groupe Delphi, dont le siège est basé à Troy (Michigan-USA), emploie près de 186.000 personnes à travers le monde et compte 171 sites de production, dont deux au Maroc, spécialisés dans la fabrication de systèmes électriques/électroniques pour l'industrie automobile.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mar - 21:11

3.441 emplois Shocked
Très bonne nouvelle, +1 Yak.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeMer 26 Mar - 18:59

un bon moyen marocain pour rationaliser l´utilisation de l´eau dans les douars et ailleurs Cool

Citation :
Veolia lance les bornes-fontaines prépayées


· Innovation 100% marocaine que le groupe pourra développer dans le monde

· Objectif: Rationaliser la consommation d’eau

· Généralisation le 10 avril à Rabat-Salé, Tanger et Tétouan



Veolia est en campagne pour rationaliser la consommation d’eau. C’est à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau du 22 mars, que le groupe a décidé de généraliser le système de bornes-fontaines automatiques à forfait prépayé «Saqayti». Suite au succès du site pilote de Témara, le groupe inaugurera à partir du 10 avril prochain plusieurs bornes au sein des communes du périmètre d’activité du groupe (régions de Rabat-Salé, Tanger et Tétouan). La 1re borne, inaugurée à Témara, a révélé un potentiel de diminution de la consommation de 50 à 75%. «Saqayti» permet une distribution individualisée et rationalisée de l’eau potable dans les localités dépourvues de branchements individuels. Ce nouveau procédé permettra d’éviter les inconvénients du libre accès aux fontaines publiques d’eau. Parmi lesquels: l’usage abusif de l’eau, son écoulement permanent du fait de la détérioration des installations, et enfin la difficulté pour les communes de budgétiser le montant des consommations d’eau.
L’objectif ultime de l’opération est donc de limiter les gaspillages. «L’innovation est exclusivement marocaine», indique Adiba Khamlichi-Lahbabi, directrice de la communication de Veolia environnement au Maroc. Elle pourra même être développée au sein d’autres structures du groupe Veolia dans le monde.
La borne-fontaine se présente sous forme d’un appareil faisant office de distributeur, réalisé en tôle d’acier. Elle fonctionne à l’aide de clés à puce qui conditionnent l’accès à l’eau potable. Ce dispositif est équipé d’un automate de distribution composé d’un coffret qui comporte les équipements électroniques, électriques et hydrauliques ainsi que d’un lecteur de clé à puce similaire à celui des guichets automatiques bancaires. La borne sera alimentée en électricité grâce à des panneaux photovoltaïques. Le pro-
cédé a été développé en collaboration avec 2 entreprises marocaines spécialisées en électronique, pour adapter le procédé déjà existant de clé à puce.

Comment pourra-t-on en bénéficier? Pour chaque douar, bidonville ou quartier ciblé, une liste des ménages bénéficiaires est dressée par la commune. Cette liste devra comporter toutes les informations nécessaires pour identifier le responsable de chaque foyer bénéficiaire ainsi que la dotation mensuelle qui lui est accordée. Chaque clé est alors créditée mensuellement auprès des agences commerciales Veolia d’un volume d’eau qui correspond au forfait gratuit accordé par la commune, soit 6 m3, et éventuellement d’un forfait complémentaire facultatif et payant. Le coût de la borne est compris entre 25.000 et 40.000 DH, à la charge de la Commune. Le prix dépend du nombre de robinets et l’utilisation ou non de l’énergie photovoltaïque.
L’opération connaît un franc succès puisqu’elle vise, selon le management, la rationalisation par les communes de leurs consommations en eau potable tout en optimisant leurs budgets.
D’ailleurs, la commune urbaine de Tanger a déjà pu réaliser en 2007 une économie de 116.000 m3, soit près d’un million de DH grâce aux actions mises en place par Véolia pour maîtriser les consommations d’eau. L’opération a consisté d’abord en un ciblage des fontaines les plus consommatrices, puis la vérification d’existence de fuites ainsi que leur réparation, et enfin une analyse mensuelle des consommations avec un traitement continu des anomalies. Le groupe compte élargir cette opération pour toucher les 100 plus grandes fontaines de la commune.

Jihane Kabbaj



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la clé Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 P1228_clef




Citation :
Centrale Aïn Beni Mathar: Premiers coups de pioche


· 4,3 milliards de DH pour une puissance de 472 MW


ON a presque envie de croire que l’ONE, à ce rythme, tient le bon tempo pour faire face à la demande exponentielle en énergie électrique. La pose de la première pierre de la centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar dans la région de l’Oriental, prévue demain jeudi 27 mars par le Roi, conforte cet espoir et répond à la volonté de l’Office de relever ce défi. L’inquiétude de Younes Maamar, directeur général de l’ONE, est facile à comprendre. D’autant plus que l’essor du développement économique exige «une électricité de qualité, au meilleur coût, et en mobilisant pour cela de nouveaux investissements et les technologies les plus performantes».
En tout cas, le contexte de forte croissance de cette demande exige la mise en service de nouveaux moyens de production dont la puissance doit être comprise entre 500 et 600 MW par an, jusqu’en 2016, à raison d’un investissement de 10 milliards de DH chaque année. Ce qui laisse croire que la future centrale de Aïn Beni Mathar, cycle combiné thermo-solaire, est loin de répondre aux exigences de l’Office en termes de puissance. Elle ne développera que 472 MW dont la part du solaire va représenter 20 MW. Ce cycle fonctionnera au gaz naturel de redevance, acheminé par le gazoduc Maghreb Europe au moyen d’une bretelle directe de 12 kilomètres environ, et de l’énergie thermique en provenance du champ solaire.
Une technologie qui, pour Maamar, «permettra de contribuer à la satisfaction de la demande nationale en matière d’énergie électrique tout en respectant les normes environnementales les plus strictes».
Le coût de réalisation de cette centrale s’élève à près de 378 millions d’euros, soit environ 4,3 milliards de DH. Voilà qui bouche un trou au programme d’investissement annuel prévisionnel de 10 milliards de DH de l’Office. Les travaux de réalisation sont confiés, après appel d’offres, au consortium Abengoa-Alstom. Le financement de l’opération est assuré par la Banque africaine de développement et le GEF (Fonds mondial de l’environnement). Sa mise en service est prévue pour 2009.
Rappelons, par ailleurs, que les projets de l’ONE engagés dans le cadre d’un programme visant la satisfaction de la demande en énergie électrique sur le quinquennat 2007-2011 concernent des installations de tout ordre. Ceux-ci intègrent des parcs éoliens (Amogdoul de 60 MW, inauguré le 13 avril 2007 à Essaouira, celui de Tanger de 140 MW), le complexe hydroélectrique de Tanafnit - El Borj de 40 MW, ainsi que la centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar. Des turbines à gaz et des groupes diesel de 400 MW complètent ce programme. De même, l’initiative 1.000 MW éolien, dont le but est de renforcer la capacité de production de l’ONE, répond au même objectif.



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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 11:56

Citation :
Maroc : les investissements étrangers dépassent 4,5 milliards de dollars en 2007
2008-03-27 11:56:43

RABAT, 26 mars (Xinhua) -- Les Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc ont franchi le seuil des 4,5 milliards de dollars en 2007, a indiqué mercredi le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Chami.

Durant la période 2000-2006, le Maroc a drainé plus de 13 milliards de dollars, soit l'équivalent de deux milliards de dollars par année, a rappelé M. Chami, lors d'une réunion de la Commission des Finances et du développement économique à la Chambre des représentants du parlement marocain, consacrée à l'examen de la stratégie globale des investissements au Maroc.

Cette performance réalisée en 2007, a-t-il expliqué, est le fruit essentiellement des politiques sectorielles du gouvernement basées sur la promotion de l'investissement à travers des incitations fiscales au profit des investisseurs.

Ces politiques sont fondées sur des stratégies à moyen et long termes pour les secteurs porteurs qui présentent des avantages comparatifs en terme de compétitivité, en vue d'assurer une exploitation optimale des ressources nationales, a ajouté le ministre.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:00

et hop,on est plus premier producteur de hachich

la production a chuté de moitié en 3 ans


Citation :
Morocco losing position as top cannabis grower - UN
Thu 27 Mar 2008, 14:17 GMT


By Tom Pfeiffer

RABAT (Reuters) - Morocco appears to be losing its position as the world's top cannabis grower to Afghanistan after a drive to eradicate the crop in the African country's impoverished north, the head of the U.N. anti-drugs agency said.

Morocco's multi-billion dollar cannabis harvest almost halved from 2003 to 2006 after officials ordered the destruction of crops, farmers were encouraged to seek other sources of income and drought depleted yields.

Some 70,000 hectares of the dark green, fern-like plant were grown in Morocco in 2006, said Antonia Maria Costa, executive director of the U.N. Office on Drugs and Crime (UNODC).

"I think we are around 60,000 hectares at the moment, although the survey is still ongoing," he told Reuters by telephone.

In lawless Afghanistan, however, the opposite is happening.

"What we've seen for sure is a gigantic increase in cultivation of cannabis in Afghanistan," said Costa. "It may very well have overtaken Morocco."

A scientific study of drug cultivation in Afghanistan last year showed a cannabis crop of about 70,000 hectares, he said.

Cannabis cultivation also seemed to be on the rise in the Middle East in Sinai, eastern Lebanon and even parts of Iraq, he said.

Rabat was accused for years of failing to develop Morocco's rugged and isolated Rif mountains where families grow cannabis to stave off grinding poverty.

To draw investment and help lift the region out of poverty, it opened the kingdom's largest container terminal near Tangier last year and is setting up a chain of free trade zones nearby.

Four years ago Morocco's hashish trade netted an estimated $12 billion for dealers and for drug barons who benefited from the complicity of local officials.

Around a quarter of that sum filtered back into the Moroccan economy.

Spurred on by suspicions that sales from hashish helped pay for terrorist activities, Moroccan authorities have tightened drug controls at ports and installed scanners able to detect cannabis within large trucks and containers.

While Morocco remains the world's biggest exporter of processed cannabis, a record 35 tonnes of hashish were seized in Tangier port last year, up 25 percent from 2006.

Costa said that had prompted a shift in tactics by trafficking networks.

"We now see more cannabis being shifted east across north Africa and reaching the shores of Europe in Italy and Greece," he said. "There are reports that some of the money is funding terrorist cells, including groups in Algeria."

Cannabis is the most widely consumed illicit drug globally. Cannabis herb production slipped 6 percent to 42,000 tonnes in 2005, according to U.N. estimates.
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rafi
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:25

C'est une excellente nouvelle que tu nous donnes là, Yakusa. Il faut que le Maroc continue dans cette voie. La culture de la drogue sera vaincue, lorsque la pauvreté sera vaincue, et lorsque la pauvreté sera vaincue, le Maroc sera plus grand que jamais.

Rafi
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:33

hashish soit il ....
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 23:29

Il vaut mieux ainsi, en l'absence de structures offcielles pour gerer cette production. Les recettes en devises sont beaucoup trop importantes pour les laisser aux mains de criminels.
La pauvreté peut etre vaincue mais la drogue ne le sera jamais.
L'etre humain s'est toujours defoncé la tete d'une maniere ou d'une autre et cela ne changera pas.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 8 Icon_minitime

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