Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine-Tome 1- | |
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kaiidow Invité
| Sujet: Économie marocaine-Tome 1- Mar 13 Mar - 17:06 | |
| Rappel du premier message :
13.03.2007 | 16h42 Le président d'AXA France, François Pierson, a défendu le projet de création de 1.500 emplois au Maroc qui s'inscrit dans le cadre du plan stratégique "Ambition 2012", visant un doublement du chiffre d'affaires et un triplement du résultat du groupe d'assurances français d'ici à 2012.
"Aucun contrat de travail ne sera remis en cause en France. Il ne s'agit pas de délocaliser des emplois, mais d'en créer de nouveaux dans le cadre de notre développement", a-t-il indiqué dans un entretien publié mardi au journal économique "Les Echos", assurant que ce projet ne sera pas mauvais pour l'emploi en France dans la mesure où AXA France comptera en 2012 plus d'emplois qu'aujourd'hui.
Après avoir souligné que son groupe a tout le temps gardé la volonté de ne pas rompre le dialogue avec les syndicats, M. Pierson a affirmé que "personne au sein d'AXA France ne doit avoir honte ou peur du projet de création de 1.500 emplois au Maroc". "Nous ouvrons maintenant les dossiers de consultation pour quantifier précisément le nombre de personnes qui travailleront pour nous au Maroc", a fait savoir le président d'AXA France, rappelant que son groupe est déjà le deuxième assureur au Maroc.
Il a indiqué d'autre part que le volet ressources humaines d'Ambition 2012 contient également un programme de mobilité "Cap Métiers", des actions en faveur de l'égalité hommes-femmes, le recrutement de minorités visibles grâce au CV anonyme, des évolutions salariales ainsi que la distribution gratuite d'actions.
Présenté le 5 décembre dernier en comité central d'entreprise, le projet Ambition 2012 se veut neutre sur le plan de l'emploi. Il s'agirait ainsi de remplacer les 3.000 départs à la retraire des six prochaines années chez AXA France par 1.500 embauches dans l'Hexagone et autant au Maroc où une nouvelle structure sera créée. La direction d'AXA avait précisé récemment qu'elle dégagerait 75 millions d'euros de cette opération.
Source: MAP |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Ven 23 Mai - 20:51 | |
| - Citation :
S.M. le roi reçoit un émissaire du président des Émirats Arabes Unis Cheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyan accorde un soutien financier au Maroc de 300 millions de dollars
Publié le : 23.05.2008 | 18h28 • Création d'un fonds alimenté par des dons saoudiens et émiratis pour atténuer l'impact de la facture énergétique.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a reçu, vendredi au Palais Royal à Casablanca, le ministre émirati de l'Energie, Mohamed ben Zaen Al-Hameli, qui a remis au Souverain un message du Président de l'Etat des Emirats Arabes Unis, S.A. Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyan.
Cette audience s'est déroulée en présence du chargé d'affaires de l'ambassade de l'Etat des Emirats Arabes Unis à Rabat, Salem Saïd Al Mansouri. Son Altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyan, Président de l'Etat des Emirats Arabes Unis, a décidé d'accorder un soutien financier au Royaume du Maroc d'un montant de 300 millions de dollars, comme contribution à l'allègement de l'impact de la hausse exceptionnelle de la facture énergétique du Royaume, annonce vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Cette décision, témoignage des liens solides et de la solidarité agissante permanente entre les deux pays frères, a été portée à la très haute attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, au cours de l'audience que le Souverain a accordée, ce jour, à Mohammed Bin Dhaen Al Hamili, ministre de l'Energie des Emirats Arabes Unis et émissaire auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de son frère Son Altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyan, ajoute le communiqué.
Par MAP |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Sam 24 Mai - 8:05 | |
| - Citation :
L'enveloppe budgétaire consacrée aux produits subventionnés pourrait atteindre les 30 milliards DH en 2008 (Ministre)
Rabat, 23/05/08 - Le ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka, a indiqué vendredi que l'enveloppe budgétaire consacrée aux produits subventionnés pourrait atteindre les 30 milliards DH en 2008.
Dans un exposé devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants sur "le contrôle des prix et la protection du pouvoir d'achat", M. Baraka a souligné que l'augmentation de cette enveloppe est due à la flambée des prix sur le plan international et ses répercussions sur les équilibres macro-économiques nationaux, le coût social et sur le secteur des investissements, ajoutant que les prix des produits subventionnés n'a enregistré, malgré cette flambée, aucune augmentation.
Le gouvernement a élaboré une stratégie pour faire face à la cherté de la vie, a précisé M. Baraka, ajoutant que cette stratégie est basée sur une approche globale visant la protection du pouvoir d'achat des citoyens.
Elle comporte quatre axes à savoir l'amélioration des salaires, la création de postes d'emploi, la lutte contre la pauvreté et la précarité et le contrôle des prix.
S'agissant de l'amélioration des salaires, M. Baraka a indiqué que les mesures prises dans ce sens, concernant le secteur public, portent sur l'augmentation entre 10,4 et 18 pc des salaires, de 33 pc du montant des allocations familiales, de 22 à 25 pc du quota de la promotion interne et de 20 pc du montant minimum des pensions de retraite, outre la création d'indemnités sur le travail dans les zones éloignées et difficiles d'accès.
Concernant le secteur privé, ces mesures concernent la baisse de 42 à 38 pc de l'Impôt sur le revenu en deux ans à partir de janvier 2009, la hausse de 10 pc du SMIG sur deux phases, l'augmentation du montant des allocations familiales de 33 pc, a précisé le ministre, ajoutant que les salariés du secteur agricole vont également bénéficier des allocations familiales, outre la hausse du montant minimum des pensions de retraite.
Dans le même ordre d'idées, M. Baraka a indiqué que le gouvernement prendra des mesures d'ordre structurel, dont la réforme du régime des salaires (traitement du système de la promotion et la réduction des disparités entre les salaires) et le renforcement de la sécurité sociale, à travers la généralisation de l'adhésion à la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS), l'élargissement de l'assiette de couverture médicale, la réforme des régimes de retraite et la promotion de l'habitat social.
Pour ce qui est de la promotion de l'emploi, M. Baraka a affirmé que le gouvernement envisage l'accélération du rythme de réalisation des grands chantiers, à travers l'augmentation de l'enveloppe budgétaire qui leur est consacrée à 285 milliards DH durant la période 2008-2012, en vue de faire du Maroc une plate-forme d'investissements et d'exportation.
Le gouvernement, a-t-il poursuivi, continuera aussi à adopter une politique volontariste en matière d'emploi, à travers les programmes "Idmaj", "Taahil" et "Mouqawalati".
Le ministre a indiqué que les mesures préconisées pour lutter contre la pauvreté et la précarité consistent notamment en la consolidation des chantiers de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), la mise en oeuvre des programmes du Millénaire pour le développement, le renforcement des activités génératrices de revenus et de l'économie de proximité à travers des plans régionaux de développement économique et social et la mise à niveau du cadre législatif des coopératives.
Concernant le dernier volet de cette approche et qui a trait à la maîtrise des prix, M. Baraka a évoqué des mécanismes de maîtrise des cours de certains produits, dont notamment le suivi et le contrôle, la commercialisation (programme Rawaj), l'élaboration de lois comme celle relative à la protection du consommateur, le renforcement du rôle du conseil de la concurrence et l'amendement de certains textes sur la liberté des prix et de la concurrence.
Pour ce qui est de la protection du pouvoir d'achat du consommateur, il a indiqué que le gouvernement a élaboré une stratégie pour la révision du régime actuel de la caisse de compensation visant l'efficacité économique dans le secteur agricole à travers le renforcement des capacités de stockage et la mobilisation d'un stock de réserve de céréales.
Cette stratégie, a-t-il précisé, permettra un contrôle du budget de la caisse à travers l'amélioration de ses services en chargeant des professionnels spécialisés du contrôle de ses dossiers, l'amélioration des opérations d'études des dossiers, l'élaboration d'une charte intégrée et unifiée du budget ainsi que la garantie du respect des prix.
La stratégie vise également l'équité et la protection sociale, a-t-il ajouté, soulignant qu'il sera procédé à la mise à niveau d'un système de suivi relatif à la distribution des produits subventionnés et à la répartition géographique selon les besoins.
De même, a poursuivi M. Baraka, une réflexion sera engagée pour l'octroi de subventions directes aux catégories démunies en s'inspirant des expériences pilotes menées au niveau international en matière de compensation et en procédant à l'examen de procédés permettant de définir les catégories qui devront bénéficier du Régime d'assistance médicale (RAMED), ainsi qu'à l'évaluation des capacités nationales de gestion de ce régime et à l'ouverture d'un débat national sur cette opération.
Les interventions des députés ont insisté sur la nécessité de mettre sur pied une stratégie pour faire face à la problématique de la hausse des prix, à réviser le mode de production et de consommation, en particulier dans le domaine agricole, et à revoir les systèmes de contrôle.
Les députés ont de même appelé à la conjugaison des efforts de tous les acteurs concernés pour lutter contre ce fléau.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 25 Mai - 19:04 | |
| - Citation :
- Maroc : Première destination touristique en Méditerranée en 2010
Le Maroc, un pays qui dispose de plusieurs atouts économiques, culturels et humains, deviendra en 2010 la première destination touristique dans la région méditerranéenne, écrit le journal électronique britannique "The Daily Reckoning".
Le journal rappelle l’ambitieux projet "Vision 2010", lancé par le Maroc en 2001 dans l’objectif de drainer plus de 10 millions de touristes à l’horizon 2010, soulignant que le pays devient de plus en plus attrayant pour les acheteurs de logements européens, notamment ceux en provenance du Royaume-Uni, d’Allemagne et de la suisse. Ce plan de développement devra permettre au Maroc de diversifier son marché touristique, note lundi la publication, soulignant que le Maroc a beaucoup à offrir.
Avec son héritage culturel et historique, sa proximité avec l’Europe et son charme unique, le Maroc reste une destination idéale pour le tourisme en famille, ajoute le journal, mettant en exergue l’élan de modernisation économique que connaît le pays tout en restant attaché à sa culture authentique.
La publication souligne, par ailleurs, que SM le Roi Mohammed VI "veut renforcer la réputation et la crédibilité de son pays sur l’échiquier international, en encourageant les flux des investissements étrangers directs, en particulier dans les secteurs du tourisme, des mines et des infrastructures". Dans cet optique, relève le journal, des routes sont en train d’être construites en plus du renforcement du réseau national d’aéroports, en particulier dans la zone nord du pays.
Le journal cite également le projet de créer une grande ville de production cinématographique près de Marrakech, qui abritera des studios, des théâtres, des hôtels et des centres de conférence. Le processus de modernisation du Maroc est bien en marche et ne tardera pas à faire de ce pays une des destinations les plus privilégiées au monde, ajoute la publication.
Revenant sur la croissance continue que connaît le secteur touristique marocain, le journal note que le nombre de visiteurs étrangers au Maroc a enregistré une hausse de 9 pc durant les neuf premiers mois de 2006 par rapport à la même période de l’année 2005.
Les dépenses des touristes étrangers au Maroc ont également augmenté de 26 pc durant la même période, indique la source, citant la conclusion d’un accord Open Sky entre le Maroc et l’Union européen parmi les facteurs ayant joué en faveur du Royaume.
Source : map http://www.dubaifrance.com/spip.php?article2364
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mar 27 Mai - 16:40 | |
| un autre client de plus.. - Citation :
- 27.05.2008 15:46
Belarus to purchase phosphate rock from Morocco, Syria, Kazakhstan
Belarus has signed contracts with Morocco, Syria and Kazakhstan to purchase phosphate feed stock for the Gomel chemicals plant, deputy chairman of the Belneftekhim concern Mikhail Osipenko told reporters on May 27.
According to him, Belarus turned to these countries as the supplies from Russia were not sufficient. The plant was initially designed to use apatite concentrate supplied by the Russian Fosagro company. “They reduced the supplies and we turned to the feed stock from Morocco,” Mikhail Osipenko said.
According to him, the Gomel chemicals plant operates now at full capacity. The demand of the domestic market for phosphate fertilizer will be met in full volume.
“Our exports have been affected but we hope to reach the 2008 projections in terms of the phosphate fertilizer production by the end of the year,” Mikhail Osipenko said. According to him, a positive moment is that the country has found alternative suppliers for the company. http://law.by/work/EnglPortal.nsf/0/080C9F347437D6E4C225745600462651?OpenDocument peut etre qu´ils pairont en T-72 |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mar 27 Mai - 19:53 | |
| - Citation :
- Morocco's Riad Motors plans Chinese vehicle plant
Mon May 19, 2008
RABAT, May 19 (Reuters) - Riad Motors Holding, Morocco's leading family-owned importer and distributor of heavy trucks and utility cars, will open this year the biggest China-made vehicle assembly plant in North Africa, Riad said on Monday.
The Rabat government wants to make Morocco into a hub for the car industry, as it maximises its free trade agreements with the European Union and United States and several Arab countries.
"The company will invest 275 million dirhams ($37.41 million) in the assembly plant. The plant will go on stream by the end of June, 2008," it said in a statement.
The plant aims to produce 5,000 vehicles, mainly small trucks, per year to supply the Moroccan market before expanding output later to export to West Africa, Middle East and Asia.
Riad agreed deals with Chinese vehicle-maker Sinotruk (3808.HK: Quote, Profile, Research), Mudan and Baw, to supply the assembly plant to be located in Settat region, near Casablanca -- Morocco's commercial capital.
"We selected these three Chinese firms because we want to ensure supply security. The three companies are linked to the Chinese army and produce vehicles for the Chinese armed forces. That gives us a guarantee to supply the plant," Riad Chief Executive Officer Abdelaziz Azzam told Reuters.
Azzam and other vehicle industry officials said they believed the plant would be a breakthrough for Chinese vehicle industry in Morocco and North Africa.
"It would be the biggest assembly plant for Chinese vehicles in North Africa," said Azzam. Riad Motors is owned by the Riad Sahyoun family.
"It is part of a well-thought-out strategy by Chinese vehicle industrialists to win a foothold in Morocco and expand in Maghreb and other markets in Africa," said a senior Moroccan vehicle industry official, who did not want to be named.
French carmaker Renault (RENA.PA: Quote, Profile, Research) signed a deal with Morocco last September to build a new factory that would be able to produce up to 200,000 cars a year from 2010, and eventually up to 400,000 a year.
The planned investments in manufacturing capacity were estimated at 600 million euros, with a first phase of 350 million euros. Further specific investment of 200-400 million euros would be made according to the type of vehicles produced.
Renault already has a major presence in Morocco, where it produces the low-cost Logan car.
Its plant in Morocco will manufacture cheaper cars for developing markets under the Renault/Dacia brand and small utility vehicles under the Nissan brand, with 90 percent of the plant output for export. (Reporting by Lamine Ghanmi; Editing by Louise Ireland)
Reuters | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mar 27 Mai - 20:16 | |
| - Citation :
- Lubasa lance une nouvelle cimenterie
Une nouvelle cimenterie sera implantée entre Kénitra et Sidi Kacem. Le projet lancé par Lubasa Maroc, spécialisée dans la construction, la promotion immobilière et la gestion environnementale depuis 50 ans, est d’ores et déjà bouclé. Cette nouvelle unité, qui s’installera dans la localité de Zaggota, va coûter un investissement de 1,9 milliard de DH (170 emplois directs et 300 indirects). La cimenterie, édifiée sur une superficie de 2,5 millions de m2, sera opérationnelle en 2010. Sa capacité de production est estimée à plus d’un million de tonnes par an. mais aussi - Citation :
- Un fabricant espagnol des GSM arrive
I-Mobility, filiale du groupe espagnol Red Enlaza Comunicaciones, s’installe au Maroc à travers une unité de fabrication de téléphones mobiles. Les responsables présenteront aujourd’hui à Casablanca les détails du projet. Selon une source informée, la ville de Tanger aurait été choisie pour abriter le site de production. Economiste | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Sam 31 Mai - 11:19 | |
| l´ONE bat l´EDF au senegal - Citation :
- Appel d'offre pour le choix du concessionnaire : L’Office national d’électricité mieux disant qu’Electricité de France
Cela peut surprendre qu’une entreprise du Sud gagne un marché de cette envergure au nez et à la barbe d’une entreprise comme Edf France, leader mondial dans son domaine. Seulement voilà : l’One a été sélectionné à la suite d’une procédure transparente sous le contrôle de la Banque mondiale. Ayant été mieux disant qu’Edf, il lui a été ainsi attribué la première concession d’électrification rurale du Sénégal.
Pour l’attribution de la première concession d’électrification rurale du Sénégal et qui concerne l’axe Saint-Louis - Dagana - Podor, deux opérateurs privés avaient été qualifiés au terme d’un appel d’offres international. A l’arrivée, c’est l’Office national d’électricité (One) du Maroc qui a raflé la mise au détriment d’Electricité de France (Edf). A première vue, cela peut surprendre qu’une entreprise du Sud gagne un marché de cette envergure au nez et à la barbe d’une entreprise comme Edf, leader mondial dans son domaine. Mais, il n’en est rien.
D’après le directeur général de l’Aser, Modibo Diop, c’est au terme d’une procédure transparente que l’One du Maroc a été sélectionné après ‘non-objection de la Banque mondiale sur l’évaluation des offres’. Un avis confirmé par Stéphan Garnier, ingénieur spécialiste des questions énergétiques au bureau de la Banque mondiale à Dakar. ‘Le seul critère objectif particulier qui a évité toute remise en cause, a été que l’Office national d’électricité s’est engagé à couvrir plus d’abonnés (19 574 abonnés) qu’Edf (13 106 abonnés). Donc, c’est l’entreprise qui propose le plus de clients. A partir de ce moment, on ne pouvait plus rejeter cette offre’, explique le fonctionnaire de la Banque mondiale.
Selon un dossier de presse remis aux journalistes, l’Office national d’électricité (One) est le numéro un de l’électricité au Maroc. En fin 2005, il gérait près de 3 millions de clients et un parc de production composé d’usines hydrauliques, thermiques, des centrales thermiques et de gaz naturel, des parcs éoliens pour un total de 5 252 mégawatts. L’One compte 8 787 agents dont 39 % d’agents d’exécution, 43 % d’agents de maîtrise et 17 % de cadres. En l’espace de dix ans, il a fait passer le taux d’électrification rurale au Royaume du Maroc de 10 % à 95 % aujourd’hui. http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=46820 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 1 Juin - 11:11 | |
| a la conquete de l´afrique - Citation :
- Maroc-Sénégal-Electricité
L’ONE du Maroc signe un contrat d’électrification rurale de 25 ans avec le Sénégal
APA-Dakar (Sénégal) L’Office national de l’électricité (ONE-public) du Maroc et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), ont signé vendredi à Dakar, un contrat de concession de 25 ans dans la région de Saint-Louis (nord), rapporte l’agence de presse marocaine Maghreb Arabe Presse (MAP).
Ce contrat a été signé par le directeur général de ONE, M. Younes Maamar, et le directeur général de l’ASER, M. Modibo Diop, en présence des ministres sénégalais de l’Energie, M. Samuel Sarr, et du Budget, M. Ibrahima Sarr, et de l’ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Moha Ouali Tagma.
Cette concession confie à l’office l’équipement et la gestion de l’électrification des zones rurales de Saint-Louis-Dagana-Podor, qui font partie de la région administrative de Saint-Louis, situé à 270 km de Dakar.
La région couvre une superficie de 19.000 km2 et compte 16 communautés rurales pour une population de 362.000 habitants et 41.000 ménages.
La procédure de pré-qualification pour cette concession avait été lancée le 13 juin 2005 et l’ONE a été déclaré, le 19 décembre 2006, adjudicataire de l’appel d’offres, face au groupement EDF-Total-Matforce, après un processus transparent salué par les bailleurs de fonds.
Le projet a bénéficié d’un appui financier de 5 millions de dollars de la Banque mondiale sur le montant global des investissements qui sera utilisé comme subvention de base du gouvernement sénégalais au concessionnaire.
L’investissement total est 14,9 millions de dollars sur 3 ans et il sera accordé à l’ONE pour l’exécution de ce projet, 5,855 millions de dollars et une subvention supplémentaire de 1,1 million de dollars.
L’objectif du gouvernement sénégalais est de porter le taux d’électrification rurale à au moins 62 pc à l’horizon 2022, soit le raccordement de 22.500 nouveaux ménages par an au lieu de 4.150 enregistrés sur la période 1995/2003. http://www.apanews.net/apa.php?page=show_article&id_article=65300 bravo a capitalisme agressif marocain |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 1 Juin - 12:10 | |
| - Citation :
- T-Systems France et Archos Conseil
Écrit par @Michele Martin
T-Systems France et Archos Conseil (Maroc) annoncent la signature d’un accord de coopération - Communiqué -
T-Systems France, filiale de la division Entreprises de Deutsche Telekom, complète son dispositif de développement logiciel par la signature d’un contrat de coopération avec la société marocaine Archos Conseil, filiale du groupe ONA, premier groupe industriel et financier privé marocain. Cette coopération porte sur la conception technique et la réalisation pluri-technologies de tout ou partie d’applications informatiques au Maroc pour le compte des clients francophones de T-Systems.
Pour T-Systems, cette collaboration permet de disposer d’un savoir-faire informatique de qualité à un prix compétitif en France. Archos Conseil, pour sa part, poursuit son développement sur le marché du Offshore francophone. Pour les deux entreprises, c’est la possibilité de travailler ensemble sur des projets d’Intégration de Système informatique, principalement dans le domaine de la finance, de l’industrie et de l’automobile. Avec plus d’une centaine d’ingénieurs à Casablanca, Archos Conseil et T-Systems peuvent répondent à la demande croissante d’externalisation des applications informatiques des clients francophones tout en maintenant une proximité géographique et culturelle. Hervé Sortais, Directeur Général Intégration de Systèmes de T-Systems France précise : « T-Systems dispose déjà de compétences importantes en France et d’une véritable intimité avec ses clients.
Le partenariat avec Cognizant nous apporte de vastes ressources en Inde. Avec Archos Conseil, nous ajoutons une composante essentielle à la fois proche, compétente et fortement concurrentielle. » « Le marché français ne propose pas assez de ressources pour faire face à la croissance de nos activités et cet accord ne remet pas en cause notre plan de recrutement de 500 personnes en France pour l’année 2008 » indique Pierre Joudiou, Président Directeur Général de T-Systems France. Youssef Harouchi, Président Directeur Général d’Archos Conseil, complète : « Cet accord confirme la pertinence de notre stratégie de développement auprès des SSII et éditeurs qui souhaitent, au Maroc, s’appuyer sur un partenaire local et constitue un véritable relais de croissance pour Archos Conseil. Grâce à la collaboration avec T‑Systems, nous pourrons bénéficier de l’expérience d’une des plus grandes entreprises ICT européennes. » A propos de T-Systems T-Systems propose des services à forte valeur ajoutée qui combinent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Cette double expertise fait de cette Division du Groupe Deutsche Telekom le partenaire privilégié des Entreprises. Plus de 160.000 clients à travers le monde bénéficient de la capacité de T-Systems à proposer informatique et télécoms via un guichet unique. T-Systems est la seule entreprise qui dispose d’un portefeuille d’offres informatiques et télécoms complet et puisse combiner ces technologies pour concevoir de nouvelles solutions.
En Mars 2008, T-Systems et Cognizant ont annoncé leur alliance internationale en matière d'Intégration de Systèmes. Cette alliance s’adresse principalement aux grandes sociétés européennes qui recherchent une capacité à délivrer les services d’intégration de systèmes sur le plan mondial. Ce partenariat unique - entre un prestataire de services informatiques dimension mondiale et un géant européen - permettra à leurs clients de bénéficier d’une capacité de production internationale. La nouvelle alliance repose sur plus de 110 000 collaborateurs à travers le monde, dont plus de 40 000 travaillant en offshore. Plus d’information sur l’entreprise et ses services en France : www.t-systems.fr . A l’international : www.t-systems.com . A propos de Archos Conseil Créée en 1994, Archos Conseil est l’une des premières SSII marocaines et a construit son développement sur deux métiers complémentaires : § L’intégration de solutions applicatives et progicielles. § Le conseil en stratégie et en management des systèmes d’information, Archos Conseil est le précurseur du modèle “pure player” nearshore marocain qu’elle a lancé en 2005 et qui en fait un partenaire de premier plan des SSII, éditeurs et clients finaux francophones.
Plus d’information sur l’entreprise : www.archos-conseil.com T-Systems http://www.communique-de-presse.com/200805296866/Entreprise,actualites,resultats/T-Systems,France,et,Archos,Conseil.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 1 Juin - 16:42 | |
| - Citation :
L'OCP prévoit un investissement massif pour faire baisser les prix des phosphates (Terrab)
Paris, 01/06/08- L'Office chérifien des phosphates (OCP) prévoit un investissement massif pour faire baisser les prix des phosphates, qui ont connu une envolée depuis janvier dernier, a indiqué son directeur général M. Mostafa Terrab.
"Nous allons investir. Cela fera baisser les prix", a-t-il dit dans un entretien publié dans le dernier numéro de l'hebdomadaire +Jeune Afrique+, estimant qu'à long terme, la tonne de phosphate, qui coûte actuellement 300 dollars, retombera autour de 100 dollars.
"Nous travaillons avec la plupart de nos clients depuis 30 ou 40 ans. Le Maroc dispose de 50 à 70 pc des réserves mondiales de phosphates, soit plus de mille ans de production", a-t-il précisé, faisant remarquer que les vues à court terme ou spéculatives pourraient tuer le marché.
Concernant le programme d'investissement, M. Terrab a fait savoir que dans dix ans, la production de phosphates au Maroc passera de 30 millions à 55 millions de tonnes par an, notant que cette stratégie "très agressive", représentera plus de 4 milliards de dollars d'investissement.
Il a expliqué que la moitié de ce montant sera consacrée à la réduction de près de 50 pc des coûts du transport du phosphate qui se fera désormais par pipeline et non plus par chemin de fer.
"D'ici à deux mois, nous commencerons à déployer une nouvelle approche technologique pour relier les mines au port, soit environ 200 km", a-t-il annoncé, signalant que ceci s'accompagnera de l'ouverture de la plate-forme industrielle de Jorf Lasfar aux investissements directs dans la production d'engrais.
Après avoir indiqué qu'il y a une capacité pour dix unités de production d'engrais à Jorf Lasfar et que la majeure partie d'entre elles sera réalisée dans la décennie, M. Terrab a jugé que ce système répond à la volonté des producteurs d'engrais d'intégrer en amont la matière première pour éviter les risques liés à l'approvisionnement.
Il a rappelé à cet égard la signature, le 18 mai dernier, d'un mémorandum d'entente, entre le Groupe OCP et des partenaires libyens, relatif à l'étude de faisabilité portant sur la construction d'unités de production d'acide phosphorique au Maroc, d'ammoniaque en Libye, et d'engrais, dont les deux pays décideront plus tard du lieu de son implantation.
M. Terrab a plaidé par ailleurs pour l'idée d'un "Maghreb des phosphates et de l'énergie", soulignant que cette organisation doit avoir une dimension africaine et contribuer à une révolution verte.
Et de conclure qu'avec les quantités de phosphates et d'énergie, surtout de gaz, dont dispose le continent, l'Afrique a les moyens de produire les engrais les plus compétitifs du monde.
MAP
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 1 Juin - 17:07 | |
| Vous savez surement que le maroc est le troisieme producteur mondiale de phosphate mais ce qu'est nouveau c'est qu'on peut produire un combustible pour les centrales nucléaire et d'une très haute qualité a partir de l'acide phosphorique donc les marocains peuvent produire le combustible sans avoir besoin de l'uranium et a partir du phosphate l'étude a était faite par des entreprises canadiennes et françaises pour déterminer les meilleurs méthodes pour faire fonctionner les centrales en tunisie pays également producteur de phosphate (5éme mondiale) mais cela est sans doute possible aussi en maroc en un mot :le phosphate aura une importance majeur dans quelques années |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 1 Juin - 17:38 | |
| ffectivement,AREVA a vait signé en octobre avec l´OCP un memorandum ladessus...on attend les resultats une chose est sure:c´est tres prometteur comme sources,surtout avec els centrales qui pousseront lentement comme des champignons et pourra aussi nourire notre centrale..si jamais on se decide enfin la tunisie n´est pas aussi loin que ca en matiere PH a ce que je sache |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Lun 2 Juin - 12:47 | |
| - Citation :
L’électricité pour unir les pays du Maghreb
lundi 2 juin 2008
par M. Mehdi
Dans un entretien à paraître aujourd’hui, le ministre de l’Energie et des Mines, et président en exercice de l’OPEP, Chakib Khelil, a révélé un projet de joint-venture entre la compagnie Sonelgaz et l’Office national de l’Electricité (ONE - Maroc).
Selon une dépêche AFP citant l’entretien, le ministre « a affirmé avoir donné son accord pour la création d’une « joint-venture » entre Sonelgaz et son homologue marocaine ONE pour développer une interconnexion électrique au niveau régional ». « Nous oeuvrons actuellement pour créer une interconnexion électrique maghrébine et nous menons des études pour la création d’un pipeline méditerranéen », a-t-il ajouté. Le ministre considère qu’une interconnexion électrique peut être un début pour la création d’un marché maghrébin, regrettant au passage que les frontières entre les deux pays soient encore fermées depuis 1994. « L’histoire, dit-il, a démontré que la fermeture des frontières n’est bonne pour personne », citant l’exemple de l’Europe avant et après le Traité de Rome.
A propos du marché pétrolier, Khelil prévoit, « logiquement », une « baisse de la demande » de pétrole cette année. Cette baisse serait, selon lui, la conséquence de la « récession, la montée en puissance des énergies alternatives et une augmentation de la production ». « Sachez, par exemple, que les Etats-Unis ont rouvert plusieurs nouveaux gisements pétroliers et gaziers, jugés jadis pas rentables, mais intéressants à un baril de plus de 123 dollars », a ajouté le président de l’Opep. Quant au cours sur le marché international, Khelil considère que les prix actuels du baril devaient être ajustés « à l’inflation mondiale et à la baisse du dollar, vous vous apercevrez que ce prix équivaut à celui de 1985 ». Il maintient, en tout cas, que la hausse des prix n’est pas liée à l’offre de pétrole, « mais un problème de spéculation ». Il considère, par ailleurs, que cette hausse des prix devrait inciter les pays non producteurs, dont ceux d’Afrique, « à consommer mieux ». Il cite, à ce propos, le plan d’efficacité énergétique lancé récemment par le Maroc qu’il juge comme étant « un très bon cas d’école ». Le ministre souhaite l’établissement d’une « interconnexion électrique régionale » en Afrique, non seulement pour faire face à d’éventuelles pénuries d’électricité, mais également éviter des investissements lourds à supporter par certains pays. « Lorsqu’on n’a pas les moyens, pourquoi construire une centrale électrique si on peut utiliser l’excédent du pays voisin », a déclaré le président de l’Opep.
© Le Quotidien d’Oran
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| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Lun 2 Juin - 16:10 | |
| les UK n´arretent pas de rafoller du maroc - Citation :
- Morocco Property Hailed as Recession Proof Property Investment
posted by C Mahida on June 2, 2008
Investors in Morocco look set to avoid the global downturn as the country’s economy continues to steam ahead. The country’s index of leading shares (MASI) has risen by more than 13%* since the start of 2008, compared to a fall of more than 11% in the FTSE 100** over the same period. Buying property in Morocco is being hailed as a recession proof real estate investment.
The Moroccan property market has boomed in recent years, fuelled by massive improvements in new roads and motorways and an increasing number of flights. Tourist numbers are set to double to 10 million by 2010 as visitors take advantage of the comparatively low price of property. The country offers incredible value, with beach front properties costing around one third of similar units located just a few miles across the Mediterranean Sea in southern Spain.
Compass Properties is developing three sites along the Mediterranean coast and early bird investors are sitting on handsome profits, with the expectation of further growth to come. Steve Burns, Marketing Manager for Compass Properties, commented: “At Mirador Golf, which has just been completed, 1 bedroom apart-hotel units released off plan for £19,000 are now re-selling for £27,000. Investors at Playa Vista - our marina development - have fared even better, with property values doubling in 2 years.”
Moroccan specialist Compass Properties believes the country offers a safe haven to any property investor worried by the credit crunch. “Morocco enjoys a very stable economy as most of the leading companies are Morocco-owned and are less-influenced by what is happening in the global markets. Huge inward investment, low cost of living and fabulous weather make Morocco a dream destination – for tourists, property owners and investors alike.”
News submitted by Compass Properties http://www.nubricks.com/archives/758/morocco-property-recession-proof-investment/ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mer 4 Juin - 8:28 | |
| - Citation :
- ....
Le groupe EXEL Industries, à travers sa filiale SAMES, n°2 mondial de la pulvérisation électrostatique, vient de remporter deux contrats d'ingénierie avec d'une part le groupe Daimler en Chine, et d'autre part avec le groupe Renault au Maroc. Il fournira également une cinquantaine de pulvérisateurs à General Motors pour ses usines américaines et coréennes. .....
Renforcement de la coopération avec Renault
SAMES installera au Maroc chez SOMACA (groupe Renault) une station robotique équipée également du nouveau pulvérisateur PPH 707-SB.
Située à Casablanca, la ligne peindra la Logan de Dacia, ainsi que les modèles Kangoo, Berlingo et Partner.
Ce nouveau succès renforce la coopération avec Renault puisque les usines de Pitesti en Roumanie (Dacia) ou de Douai en France sont déjà équipées de pulvérisateurs SAMES.
...
PPH 707 : une solution innovante
SAMES a développé le PPH 707-SB, un pulvérisateur de nouvelle génération destiné aux constructeurs automobiles et équipé de la THV (Turbine Haute Vitesse).
Cette dernière permet l'application de hauts débits de peinture (jusqu'à 1000 cc / min), augmentant ainsi la productivité des constructeurs automobiles. La THV peut également permettre de réduire le nombre de robots en permettant à chaque robot de travailler plus vite. ....
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?&symbole=1rPEXE&news=5565693 |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mer 4 Juin - 9:14 | |
| - Citation :
- 111 milliards de DH pour les grands chantiers d’infrastructures
111 milliards de DH ! Le chiffre est impressionnant. Surtout quand on pense qu’il ne s’agit ici que d’investissements provenant de l’Etat ou encore de la coopération internationale. En effet, le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec) pour le développement international, le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, la Banque africaine de développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque islamique de développement ont aussi grandement contribué à la mise en œuvre de tous ces chantiers.
Avec tous ces projets structurants et de grande envergure touchant une dizaine de secteurs, le visage du Maroc risque de véritablement changer d’ici les cinq prochaines années. Cette fois, une importante partie du financement est allée droit aux régions éloignées, avec pour objectif leur désenclavement et leur intégration dynamique dans l’économie nationale.
Il faut l’avouer, le Maroc n’a pas tellement le choix s’il veut réussir à relever le défi des accords de libre-échange qu’il a signés avec l’Union européenne et les Etats-Unis, tenir le coup face à la concurrence asiatique, et faire face aux bouleversements écologiques que risquent d’entraîner les changements climatiques.
Ces changements climatiques, d’ailleurs, sont notamment à l’origine des investissements massifs prévus par le secrétariat d’Etat chargé de l’eau et de l’environnement pour la construction de barrages.
La dégradation des nappes phréatiques liée à l’urbanisation intense, et l’augmentation du volume d’eau utilisé par habitant y sont aussi pour quelque chose. Cette dernière est passée de 542 m3 en décembre 2002 à 565 en mai 2008. Le Maroc consacrera donc 13,6 milliards de DH à la construction de près de 50 barrages d’ici 2013.
Dans un autre domaine, avoir dédié 3,87 milliards de DH aux aéroports des grandes villes, l’Office national des aéroports met le cap sur les régions. Dakhla, Guelmim, Tan Tan, Oujda, Fès et Rabat recevront un peu plus d’un milliard de DH pour construire de nouvelles aérogares et pistes. L’ONDA cible un trafic de 36 millions de passagers en 2012, contre 23 millions l’année dernière.
L’Agence nationale des ports, elle, a décidé de prendre le taureau par les cornes et de désengorger coûte que coûte le port de Casablanca. D’ici la fin 2010, 970 millions serviront à achever le deuxième terminal, à en ajouter un troisième et à dédoubler le viaduc.
Côté sport, le ministère de la jeunesse et du sport cible les régions. Mis à part les projets de méga stades, qui représentent plus de 4 milliards de DH d’investissement, ce sont les régions qui sont visées par les nouveaux chantiers. Une enveloppe de 26 MDH ira à l’aménagement de pistes d’athlétisme, et encore 165 MDH pour la construction de salles omnisports. Pas moins de 21 villes éloignées sont concernées par ces projets.
La santé n’est pas en reste : 5 milliards de DH serviront à la construction de 21 hôpitaux et à la réhabilitation de Centres hospitaliers psychiatriques en régions éloignées.
A l’Office national de l’eau potable, l’objectif est clairement défini : faire passer de 86 à 92% le taux d’accès à l’eau potable en zone rurale avant deux ans.
Outre l’ajout de 432 km de réseau, l’Onep augmentera de 181.200 m3 supplémentaires les capacités de stockage d’eau potable. Le montant d’investissement requis est de 11 milliards de DH, d’ici 2010.
Le réseau routier du continue également de s’étendre. Routes et autoroutes totalisent 28,5 milliards d’investissements à horizon 2012. Autoroutes du Maroc (ADM) vise la construction de 656 km seulement pour les tronçons Marrakech-Agadir et Fès-Oujda, tandis que la direction des routes, du ministère de l’équipement et du transport, veut construire 15500 km de route rurale avant la fin 2012.
Le réseau ferroviaire connaît le même dynamisme. Les investissements de l’Office national des chemins de fer auront dépassé les 17 milliards entre 2004 et 2009. Avec le projet de TGV qui vient s’ajouter, 20,5 milliards de DH sont dédiés au tronçon TGV Kénitra-Tanger.
Coincé par l’augmentation de la demande, l’Office national de l’électricité enchaîne les grands projets. Pas moins de 9,8 milliards seront consacrés à de grands projets de centrales éoliennes et à turbines à gaz notamment, avant la fin de l’année prochaine.
Tanger-Med, de son côté, poursuit son bonhomme de chemin. Un montant de 7 milliards en investissement public a été injecté dans la construction du port, dont le deuxième terminal à conteneurs sera mis en service d’ici la fin de l’été.
Source : La vie éco | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mer 4 Juin - 19:04 | |
| - Citation :
- Aéronautique: Safran croit en l’étoile du Maroc
· Le groupe y étudie l’extension de ses activités
· Le gouvernement soutiendra l’effort de formation du secteur
Dans l’aéronautique, le Maroc caresse le rêve de devenir pour l’Europe, ce que le Mexique est pour les Etats-Unis. Lancé bien plus tard que le pays des Aztèques, mais avec des similitudes dans l’approche, le Maroc réunit toutes les conditions pour créer un véritable pôle dans ce secteur à forte valeur ajoutée, tranche Emeric D’Arcimoles, directeur général adjoint au développement international du groupe Safran. Dans une industrie globalisée, la concurrence directe ne se limite donc pas à la Tunisie, ni à la Roumanie. Le Mexique est un redoutable compétiteur, car à sa proximité des Etats-Unis et sa localisation dans la zone dollar, il greffe une multitude d’incitations. Le groupe Safran dont l’arrivée au Maroc remonte à dix ans à travers la jointe-venture d’entretien des moteurs d’avion avec Royal Air Maroc, se dit très satisfait de son activité (voir encadré) dans le Royaume. Le groupe y étudie d’ailleurs une possibilité d’extension de ses activités confirmant ainsi le potentiel de la destination. A l’instar de tous les fournisseurs du duo Airbus et Boeing, Safran est soumis à une pression constante pour baisser ses coûts. Pression exacerbée par la baisse du dollar vis-à-vis de la devise européenne. Les niveaux atteints par l’euro face au billet vert menacent l’équilibre économique des équipementiers européens. Les couvertures de change et les gains de productivité ne suffisent plus pour compenser l’effondrement du billet vert. Seule solution, désensibiliser les coûts de production du dollar, expression préférée à celle de délocalisation. La baisse d’un centime en dollar par rapport à l’euro impacte de 20 à 22 millions d’euros les comptes des grands équipementiers européens, selon desexperts. Dans ce contexte, le Maroc tient une belle carte, même si la monnaie n’est pas son argument principal. Outre la proximité avec l’Europe, son avantage compétitif tient à la flexibilité de l’organisation du travail et à la motivation du personnel, explique Emeric D’Arcimoles. Et sans doute aussi, le coût de la main-d’œuvre et la langue pour les firmes tricolores (françaises). «Lorsqu’une chaîne de montage d’un client a des besoins urgents, nous sommes capable d’adapter l’outil de production immédiatement». Selon le DGA chargé du développement international, le niveau de productivité des unités de Safran a aussi rattrapé celui des sites européens du groupe. «Notre implantation au Maroc nous permet de maîtriser le développement et d’apporter une réponse optimisée sur le plan économique», justifie Emeric D’Arcimoles. «Si notre croissance n’est concentrée qu’en zone euro, elle deviendrait une vraie pénalité pour le groupe». Après avoir posé les bases de cette industrie, le défi pour le Maroc est de pouvoir préparer la montée sur la chaîne de valeur ajoutée. Cela implique une politique déterminée et durable en matière de qualification, d’éducation et d’habilitation des ressources humaines dans un secteur où les exigences de la globalisation ne tolèrent aucun relâchement. Aujourd’hui, les entreprises du secteur forment elles-mêmes leur personnel mais demain, avec la volonté de relever le niveau de valeur ajoutée car il faudra des compétences et en quantité, dans ces nouveaux métiers. Le système éducatif sera mis à contribution, le gouvernement envisage d’ores et déjà de spécialiser certaines institutions aux métiers de l’aéronautique. Et en attendant que les premiers lauréats arrivent sur le marché, il a décidé de soutenir l’effort de formation du secteur en accordant une subvention aux entreprises. Selon nos informations, la contribution financière de l’Etat oscillerait entre 20.000 et 30.000 dirhams par salarié. Les conventions ont déjà été conclues. L’industrie aéronautique au Maroc emploie environ 6.500 à 7.000 personnes, des techniciens, ingénieurs avec une croissance moyenne annuelle de 25%.
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2.500 salariés, 500 millions de dollars en 2012
Le groupe est présent au Maroc à travers cinq centres de compétence : les systèmes électriques aéronautiques produits par la société Labinal ; la maintenance réacteurs avions par Snecma Services dont il détient 51% du capital; les composites pièces de nacelle à travers Aircelle Maroc, filiale à 100%. Safran dispose également d’une filiale d’ingénierie aéronautique, Teuchos et d’un bureau d’études et de développement de logiciels biométriques, Sagem Sécurité Maroc qui emploie actuellement 200 personnes avec un objectif de passer à 600 dans quatre ans. A en croire les responsables du groupe, cette entité sera le deuxième plus gros bureau d’études à l’étranger après celui de Bengalore en Inde. D’ici la fin de l’année, les différentes entités marocaines de Safran emploieront 1.600 techniciens et ingénieurs et 2.500 en 2012. Depuis cinq ans, le groupe a investi 100 millions de dollars au Maroc, pour un chiffre d’affaires consolidé de 250 millions de dollars à l’export. Il prévoit de doubler cette performance en 2012, soit 500 millions de dollars.
Abashi SHAMAMBA |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mer 4 Juin - 20:59 | |
| nouvelle raffinerie emiratie - Citation :
- Abu Dhabi okays Morocco refinery
by Simon Webb on Wednesday, 04 June 2008
The board of Abu-Dhabi government-owned energy investment firm International Petroleum Investment Company (IPIC) has approved a plan for a new refinery in Morocco, UAE state new agency Wam said on Wednesday.
IPIC invests in international oil-related projects for Abu Dhabi. IPIC is one of several state-owned investment vehicles Abu Dhabi is using to spend oil export windfalls on diversify assets.
Work is under way to set up a company to administer the project at the port of Jorf Lasfar in cooperation with Moroccan partners, Wam said. It gave no further details on the size of the plant or investment.
Morocco said last year it was planning to build a $3 billion refinery at Jorf Lasfar and was in talks with Spanish, UAE and Kuwait companies to build the plant.
IPIC's board also gave the nod to a plan to build a new $5 billion refinery with capacity of 250,000 barrels per day (bpd) in Pakistan. IPIC signed a deal with Pakistan to build that plant last November.
IPIC made profits of $1.2 billion in 2007, up 28% from 2006, and the highest since the company was set up in 1984, WAM said. (Reuters) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Mer 4 Juin - 22:27 | |
| - Citation :
- Casablanca est devenue la deuxième place financière en Afrique
Soumis par toma le mer, 2008-06-04 15:19.
L'hebdomadaire français +Le Point+ souligne, dans sa dernière livraison, que la ville de Casablanca est devenue la deuxième place financière du continent africain et qu'elle draine, à elle seule, 48 pc des investissements et assure 60 pc du PNB du Maroc.
Européens et Américains se sont installés dans la banlieue de la ville de Casablanca pour créer Casa Aeorocity, relève le magazine dans un spécial consacré au Royaume, intitulé "la ruée vers le Maroc", précisant, qu'en 2008, les seules réparations de moteurs d'avions vont engendrer une activité de 100 millions de dollars.
"C'est à Casablanca que les investissements étrangers sont les plus visibles", note le magazine, citant la rédactrice en chef et éditorialiste de l'+Economiste+, Nadia Salah pour qui "à moins de deux milliards de dirhams, on n'annonce plus les projets à la une".
Faisant état des efforts entrepris par le Maroc en matière de formation des ressources humaines, la publication indique que le pays qui a formé 5.000 ingénieurs en 2006, espère en former le double en 2010.
"Ce sera le plus difficile, car il faut beaucoup de temps pour former les hommes que pour attirer l'investissement à grands renforts d'incitations fiscales et de faibles coûts de main d'oeuvre", souligne l'hebdomadaire, ajoutant que le Maroc n'a pas dit son dernier mot à ce sujet, puisqu'il dispose d'une réserve de matière grise à l'étranger et espère la faire rentrer au pays.
Il fait remarquer que plusieurs jeunes, qui ont fait leurs études à Paris, Montréal, New York ou Londres, préfèrent rentrer au Maroc après une expérience acquise à l'étranger, afin de contribuer au développement économique et social de leur pays d'origine.
Evoquant l'engouement des étrangers pour le Royaume et le boom du secteur de l'immobilier, l'hebdomadaire relève, qu'en 2008, 35.000 français résident officiellement au Maroc et se sont fait immatriculer au consulat de France. "Il y a ceux, retraités ou non, qui achètent des appartements et des riads dans les médinas de Fès, de Rabat ou de Tanger, pour la beauté des lieux, le plaisir du dépaysement ou avec l'envie d'ouvrir des maisons d'hôtes", relève la publication, signalant que les Français sont suivis des Anglais, qui achètent des propriétés à Fès, et des Espagnols, qui investissent dans l'immobilier à Tanger et ses environs.
Pour la publication, les sociétés européennes et américaines se pressent pour investir au Maroc, aux côtés d'entreprises qui déversent des centaines de millions de dollars dans l'immobilier à Tanger ou à Rabat.
Faisant état par ailleurs des projets structurants réalisés au Maroc, l'hebdomadaire cite entre autres le port Tanger Med , dont la construction avait été décidée en 2002 par SM le Roi Mohammed VI "désireux d'assurer le développement du nord du Royaume". "La réussite de Tanger Med 1 est spectaculaire. A tel point que, à quelques centaines de mètres du premier port et de ses 90 hectares de terres pleins, des dizaines de gros camions, dans une chaîne incessante, apportent déjà la terre et les roches nécessaires à la construction de Tanger Med 2", note la publication.
Et de souligner que la zone franche liée à Tanger Med est un des éléments clés du dispositif permettant au Maroc d'envisager d'atteindre son objectif de 150.00 emplois nouveaux dans la région de Tanger. http://www.biladi.ma/44581-casablanca-est-devenue-la-deuxieme-place-financiere-en-afrique.htm |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Jeu 5 Juin - 12:51 | |
| A lire !!!!!!!!! - Citation :
- Publié le 05/06/2008 N°1864 Le Point
La ruée vers le Maroc
L'engouement des étrangers pour le Maroc, les grands projets de Mohammed VI, les investissements et le boom immobilier modifient le visage du royaume. Sa mue est spectaculaire. Et les Marocains diplômés rentrent au pays.
De notre envoyée spéciale Mireille Duteil
Le Maroc aurait-il une botte secrète pour susciter un tel engouement ? Depuis une douzaine d'années, le royaume chérifien est à la mode. Et la ruée vers ce pays d'ombre et de lumière, de grande richesse et d'extrême pauvreté, où le modernisme côtoie la tradition, n'est visiblement pas près de se calmer. Une vague de fond qui, après avoir embarqué les people dans son flot, touche aujourd'hui beaucoup de Français, les riches et les moins riches, comme l'Espagne dans les années 70, lorsque Madrid pariait sur le tourisme et les investisseurs étrangers. Quand Michelle et Robert B. achetèrent, avec deux couples d'amis, des terrains dans la palmeraie de Marrakech au milieu des années 80, ils n'imaginaient pas qu'ils étaient parmi les précurseurs d'un phénomène qui n'a fait que s'accentuer. Pour arriver à leur propriété, une étendue sèche, de couleur crayeuse, plantée de palmiers clairsemés, il fallait jadis parcourir un bon kilomètre d'une piste cahotante et étroite, dont l'entrée était barrée par une fondrière à la première pluie. Puis ils ont vu d'autres Français et des Marocains aisés acheter les terrains alentour, les promoteurs immobiliers sont arrivés et le bitume a recouvert les trous de la piste. La palmeraie est sortie de son oubli, elle est redevenue verdoyante en changeant de vie. Mais nombre de ses anciens habitants sont partis. Ils ne s'y retrouvaient plus.
Explosion des prix « En 2008, 35 000 Français résident officiellement au Maroc et se sont fait immatriculer au consulat de France. Ils sont en fait deux fois plus nombreux à y vivre », affirme un diplomate. Il y a certes les people qui accourent à Marrakech pour un week-end, viennent s'y marier-tel l'humoriste Jamel Debbouze et la journaliste Mélissa Theuriau. Il y a ceux, retraités ou non, qui achètent des appartements ou des riads dans les médinas de Fès, de Rabat ou de Tanger, pour la beauté des lieux, le plaisir du dépaysement ou avec l'envie d'ouvrir des maisons d'hôtes. Les Anglais leur emboîtent le pas et les tea rooms se multiplient dans les ruelles pentues du vieux Fès. Les Espagnols suivent de près, en particulier dans le Rif, à Tanger et ses environs, où une grande partie de la population, Histoire oblige, parle encore le castillan. Mieux, les sociétés européennes et américaines se pressent pour investir. Sans compter les émirs du Golfe, qui déversent des centaines de millions de dollars dans l'immobilier à Tanger ou Rabat (sur le littoral et le long du fleuve Bou Regreg), bouleversant les paysages urbains du royaume millénaire. Une folie. La spéculation immobilière est effrénée. Elle a commencé dans le Rif, là où les gros trafiquants de haschisch ont construit et acheté des immeubles entiers pour blanchir l'argent de la drogue. Puis il y a la nécessité de se loger pour les jeunes Marocains, qui n'entendent plus vivre comme autrefois, avec plusieurs générations sous le même toit ; l'arrivée des nouveaux résidents, amateurs d'un art de vivre que le Maroc moderne ne veut surtout pas abandonner, et celle des touristes (5 millions en 2007, 10 millions espérés en 2010) ont fait exploser les prix. Les Marocains aisés ne sont pas en reste. Heureux propriétaire d'une grande villa à l'architecture d'avant-garde dans un quartier chic de Rabat, Ali, industriel, est ravi : en cinq ans, le prix de son terrain a été multiplié par sept. La proportion est pratiquement la même aux quatre coins du pays. Accumulant terrains et maisons qu'ils revendent souvent après quelques mois, les riches Marocains (de 5 à 10 % des 32 millions d'habitants) entretiennent la spéculation et font craindre des lendemains qui déchantent si la bulle immobilière éclate. « Les prix peuvent baisser, pas s'effondrer, car il manque trop de logements pour les citadins les moins aisés », rassure un haut fonctionnaire. Un optimisme qui n'est toutefois pas partagé par tous. Quoi qu'il en soit, la moindre bourgade est un chantier. Tanger, si longtemps oubliée, va transformer son port ( voir le reportage de Jean Guisnel ) en une marina branchée ; Rabat a abandonné son caractère provincial sans perdre son charme ; Marrakech la rouge explose et revendique, grâce au tourisme, le taux de chômage le plus faible du royaume (moins de 6 %, mais les salaires sont très faibles). Même Fès la religieuse s'est mise au goût du jour. Mais à son rythme et à sa façon, élégante et précieuse. Chaque début du mois de juin (le 6, cette année), le Festival des musiques sacrées est devenu un must. Le concert d'ouverture, sous les remparts ocre illuminés du Mechouar, la place qui précède le grand portail de bois du palais royal, est une des soirées les plus chics et les plus courues de l'année. Les plus grands de l'art lyrique s'y donnent rendez-vous et font accourir le tout-Rabat et le tout-Casablanca, mais aussi nombre d'amateurs européens. Parallèlement, les mêmes orchestres se produisent dans la ville pour des concerts gratuits. La mue la plus spectaculaire touche Casablanca, la métropole blanche où la spectaculaire mosquée Hassan-II (le deuxième minaret du monde après celui de La Mecque) rivalise avec les tours de verre et d'acier. Un symbole du Maroc de Mohammed VI. C'est là que les investissements étrangers sont le plus visibles. « En ce domaine, le pays a changé d'échelle » , explique Nadia Salah, rédactrice en chef et éditorialiste de L'Economiste, un quotidien épluché par le gotha des affaires et du gouvernement. Elle poursuit : « Maintenant, à moins de 2 milliards de dirhams [180 millions d'euros] , on n'annonce plus les projets à la une. »
Le retour au bercail Casablanca est devenue la deuxième place financière du continent. Elle draine 48 % des investissements et assure 60 % du PNB du pays. Européens et Américains (la Snecma, EADS, Boeing...) se sont installés dans sa banlieue pour créer Casa Aerocity. En 2008, les seules réparations de moteurs d'avion vont engendrer une activité de 100 millions de dollars. La recherche y commence timidement. Le Maroc a formé 5 000 ingénieurs en 2006 mais en espère 10 000 en 2010. Ce sera le plus difficile. Car il faut plus de temps pour former les hommes que pour attirer les investissements à grands renforts d'incitations fiscales et de faibles coûts de main-d'oeuvre. Là encore, le Maroc n'a pas dit son dernier mot. Il dispose d'une réserve de matière grise à l'étranger et espère la faire rentrer au pays. Les jeunes des milieux aisés vont faire leurs études à Paris, Montréal, New York, Londres. Autrefois, ils restaient y vivre. Ce n'est plus le cas. Après quelques années, une expérience acquise, ils rentrent au bercail. Ce n'est pas encore un processus de masse, mais plus qu'un frémissement. « Les occasions sont multiples ici, ce serait stupide de ne pas en profiter », explique Brahim Sedrati. Avec son cousin, Reda, ils ont à peine 60 ans à eux deux et ont lancé un quotidien gratuit, le premier du Maroc. « C'est vrai, c'est difficile. Au Canada, on crée une entreprise en trente minutes et personne ne vous dit que vous êtes trop jeune. Mais la concurrence y est rude. Ici, l'administration est tatillonne, tout est lent, mais quand le succès vient la vie est plus facile. » Surtout pour les couples avec enfants. Une évidence qui leur fait sauter le pas. « Ce n'est pas parce que le pays n'est pas encore au niveau européen que j'allais attendre pour rentrer. Je voulais au contraire faire l'expérience d'une société où tout est à construire », s'enthousiasme Khadija Mekouar. Elle a ouvert un cabinet de conseil aux entreprises étrangères qui veulent installer des franchises. « Je suis arrivée au bon endroit au bon moment, explique-t-elle en secouant ses longues mèches brunes. Les sociétés étrangères voulaient s'installer au Maroc et ne savaient pas comment s'y prendre. Au départ, elles estimaient pouvoir réussir seules, puis elles ont vu qu'il valait mieux me rémunérer et que leur dossier avance plutôt que de faire quatre séjours pour rien. » L'arrivée des Américains et des Anglais, beaucoup moins à l'aise avec ce marché francophone que les entreprises françaises, est une incontestable opportunité pour Khadija, parfaitement bilingue. Elle n'est plus un oiseau rare. Le ministre de l'Economie et des Finances est venu à Paris en mars pour rencontrer des anciens des grandes écoles et les inciter à rentrer. Nommés à la tête de sociétés d'Etat ou d'administrations, on espère qu'ils vont secouer la machine. La lourdeur administrative, surtout des échelons intermédiaires, dont les mentalités n'ont pas évolué, reste un grave handicap. Ainsi va le Maroc de Mohammed VI, qui fêtera ses 9 ans de pouvoir en juillet-et ses 45 ans en août. Le royaume a un pied dans la modernité, l'autre dans la pauvreté. Le bled, 45 % de la population, n'évolue guère. Les bidonvilles sont toujours une réalité et l'islam radical n'a pas disparu. « Ce n'est pas encore un pays à revenus moyens, mais les pièces du puzzle pour y parvenir sont en train de se mettre en place », affirme un économiste. En cinq ans, c'est la première fois qu'il semble optimiste. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-ruee-vers-le-maroc/924/0/250493
Dernière édition par big boss le Jeu 19 Juin - 15:24, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Ven 6 Juin - 11:49 | |
| - Citation :
- Une nouvelle raffinerie de pétrole au Maroc
Publié le 06.06.2008 | 11h59
La compagnie publique émiratie IPIC vient d'obtenir l'aval du gouvernement de l'Etat d'Abu Dhabi pour la réalisation de ce projet.
Fini les doutes qui planaient autour de la création d'une deuxième raffinerie de pétrole au Maroc. La compagnie publique émiratie IPIC (International Petroleum Investment Company) vient d'obtenir l'aval du gouvernement de l'Etat d ' Abu Dhabi, membre de la fédération des Emirats arabes unis, pour la réalisation de ce projet au Maroc. La société a choisi la zone industrielle de Jorf Lasfar, conformément au souhait exprimé par le gouvernement Jettou, l'année dernière. IPIC ne sera pas seule pour mener ce projet. Elle déclare officiellement qu'elle cherchera à s'allier à des partenaires locaux. Néanmoins, la société émiratie ne précise pas encore l'identité de ses partenaires. Mais des sources proches du dossier parlent du holding royal, ONA et du groupe Afriquia SMDC, dont le propriétaire n'est autre que le ministre de l'Agriculture et des pêches, Abdelaziz Akhannouch. Des sources proches du marché indiquent que l'ONA aurait approché le groupe saoudien Corral pour prendre des parts de Samir. Mais suite au refus de ce dernier, les responsables du holding se sont alliés à un autre opérateur pour la création d'une nouvelle unité de raffinage. L'information n'a pu être vérifiée auprès des responsables de l'ONA. Au-delà des objectifs de rentabilité, cet éventuel partenariat entre IPIC et l'ONA revêt un caractère stratégique. Les opérateurs économiques marocains, aussi bien privés que publics, cherchent depuis longtemps à mettre fin au monopole du groupe Corral sur l'industrie locale de raffinage du pétrole. Ils ne veulent plus que le secteur, et le consommateur, soient à la merci d'un seul opérateur étranger. De plus, avec une seule raffinerie, les risques de diminution ou de rupture d'approvisionnement sont trop élevés dès que le moindre incident technique se déclare au niveau de l'outil de production. L'information officielle de la société émiratie ne comporte ni montant d'investissement ni capacité de production. Mais les discussions engagées l'année dernière avec le gouvernement marocain concernaient une unité qui produirait 10 millions de tonnes de dérivés pétroliers, tous produits confondus. Elle coûtera à priori trois milliards de dollars, soit environ 25 milliards de DH. A l'époque des négociations, il n'y avait pas qu'IPIC en lice. Le gouvernement précédent discutait également avec l'Espagnol Repsol, le premier holding privé libyen et un opérateur pétrolier koweïtien. Mais ce sont finalement les Emiratis qui ont été retenus.
Si le projet se réalise, sa production d'hydrocarbures sera largement supérieure à celle de Samir qui écoule actuellement 5 millions de tonnes de dérivés de pétrole sur le marché marocain. L'outil de production de la raffinerie historique de Mohammedia se limite à 7,75 millions de tonnes, même après la mise en service du nouveau procédé de raffinage basé sur l'hydrocracking. Un outil qui permettra à la compagnie d'écouler sur le marché des combustibles conformes aux standards européens (50 et 25 ppm).
Nouaim Sqalli Source: Le Soir Echos |
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| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 15 Juin - 19:03 | |
| - Citation :
Création d'une unité industrielle américaine capable de produire 10 pc de la demande mondiale de caméras de téléphone mobile
Ifrane, 15/06/08 - Le président directeur général de la compagnie américaine Tessera Technologies, M. Bruce Mcwilliams, a annoncé, samedi soir à Ifrane, la création prochaine au Maroc d'une unité industrielle d'une capacité de production de 100 millions de caméras de téléphone mobile.
" Nous travaillons actuellement à créer une nouvelle entreprise au Maroc, Nemotek Technology, qui sera capable de produire 100 millions de caméras de téléphone mobile, soit 10 pc de la demande mondiale ", a précisé M.Mcwilliams qui était l'invité d'honneur de la 11ème cérémonie de remise de diplômes de l'université Al Akhawayne.
Le PDG de Tessera Technologies, un des principaux fournisseurs des technologies de miniaturisation pour l'industrie électronique mondiale, s'est déclaré " optimiste " de voir les ingénieurs marocains engagés par la société américaine " prouver qu'ils sont mieux qualifiés que beaucoup parmi ceux avec qui on a travaillé en Asie ".
" Le Maroc est extrêmement bien positionné pour accroître son économie rapidement ", s'est-il réjoui, mettant l'accent sur la position stratégique du Maroc par rapport à l'Europe et l'Amérique du Nord.
Après avoir rappelé les accords de libre-échange conclus avec plusieurs pays, il s'est félicité des atouts dont dispose le Royaume notamment un coût de vie compétitif par rapport à d'autres économies émergeantes.
Il a, par ailleurs, souligné l'importance de la formation dans le développement économique, rappelant que les pays qui ont réalisé une croissance économique rapide tels le Japon, la Corée du sud et Singapour ont "bâti leurs économies en créant des projets créateurs d'emploi".
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| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Dim 15 Juin - 19:28 | |
| Voici un site avec toutes les nouvelles economique des pays d'afrique
Ici pour le Maroc
http://www.lesafriques.com/maroc/maroc-arrivee-de-banco-sabadell.html?Itemid=67?articleid=7135 |
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| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Lun 16 Juin - 11:52 | |
| - Citation :
Des canettes Crown au Maroc
Le groupe américain construit une nouvelle usine à Casablanca.
L'américain Crown annonce la construction d'une nouvelle usine de boîtes-boissons sur le site de son unité de boîtes alimentaires, à Casablanca, au Maroc. Elle entrera en service fin 2009 et pourra produire 700 millions de canettes en aluminium par an. Elle sera aménagée de manière à autoriser l'installation de nouvelles lignes si le marché l'exige. Crown est déjà présent au Maroc à travers sa filiale Carnaud Maroc, qui fabrique des boîtes de conserve pour le poisson et les légumes, des pots de peinture et des capsules couronnes, et qui va ouvrir une seconde usine à Agadir en août prochain. http://www.emballagesmagazine.com/article/page_article.cfm?nrub=272&idoc=140898&navartrech=1 |
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| Sujet: Re: Économie marocaine-Tome 1- Jeu 19 Juin - 15:22 | |
| - Citation :
- Maroc : la croissance économique nationale entre 6,2% et 6,5%
RABAT, 19 juin (Xinhua) -- L'économie nationale du Maroc est en mesure de réaliser un taux de croissance entre 6,2 et 6,5% dans les prochaines années, en dépit de la conjoncture économique internationale instable, a indiqué le ministre marocain de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, cité jeudi par la presse marocaine. Grâce à sa capacité de maîtriser les équilibres financiers, le Maroc ambitionne de réaliser un taux de croissance de 6,8% en 2008, a précisé le ministre marocain.
Etant donné la dynamique que connaît l'économie nationale, 1,2 million de postes d'emploi ont été créés dans une période de 5 ans jusqu'en avril 2008, a indiqué le ministre, soulignant que le gouvernement marocain s'est engagé à chercher les moyens susceptibles d'accélérer le développement et la croissance en vue de résoudre les problèmes sociaux. Après avoir relevé que le taux d'inflation s'établit actuellement à 2,8%, M. Mezouar a relevé que le Maroc est parvenu à contrôler l'ensemble des mécanismes de son économie sans pour autant réduire le budget de l'investissement. L'année 2008 sera soldée par un déficit qui ne dépasse pas 3%, a-t-il ajouté. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-06/19/content_654788.htm |
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