Le Premier ministre grec annonce des achats d'armes, alors que la tension monte avec la Turquie
AFP / le 12 septembre 2020 à 19h44
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi un "important" programme d'achats d'armes et une réorganisation des forces armées du pays, alors que la tension monte avec la Turquie en Méditerranée orientale. M. Mitsotakis a précisé que la Grèce allait se procurer 18 chasseurs de fabrication française Rafale ainsi que des frégates et des hélicoptères, recruter 15.000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense. "L'heure est venue de renforcer nos forces armées (...) Il s'agit d'un programme important qui formera un bouclier national", a déclaré le Premier ministre dans un discours à Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Il a ajouté que ce programme devrait permettre la création de milliers d'emplois.
La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l'OTAN, se déchirent à propos de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu'Athènes estime relever de sa souveraineté.
M. Mitostakis a accusé samedi la Turquie de "menacer" les frontières orientales de l'Europe et de "mettre en péril" la sécurité régionale.
La tension entre les deux pays est montée d'un cran quand la Turquie a envoyé, le 10 août, un navire de prospection sismique accompagné de navires de guerre dans des eaux revendiquées par la Grèce, ce qui a poussé Athènes à lancer des manœuvres navales.
Svp messieurs ne soyez pas naïf.... ça fait presque une décennie que la France essaie de fourguer à la Grèce sa camelote !
Avec l'argent qui rentre. la Grèce au lieu de penser à son développement achète français
Questions qui se posent:
- Les rafales .... neuf ou d'occasion ? Parce que ils vont quand même upgrader leur 150 F-16 au format V dans la décennie à venir et je sais pas ce que vaut un rafale F1 ou même F3 face au F-16V ... - Les Frégates.... prise sur les livraison à venir de la royale ? Car si c'est le cas, déjà qu'ils rongent leur os, ça risque pas de beaucoup plaire à l'EM tout ça ....
Sinon même si cela paraît robuste comme acquisition et plan de développement, il va falloir forcement une réponse turque à ce coup de rein car les Grecs vont sérieusement revenir dans la course technologique avec la Turquie !
@PGM, la position de la France est parfaitement logique ... elle combat le séparatisme républicain en s'attaquant à la Turquie
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Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
En complément de ce que je disais plus haut. Ce qui explique ne parti que les turcs ont une fenêtre réduite et si ils doivent tout donner c'est maintenant et pas dans 10 ans ... il sera trop tard !
Citation :
These Acquisitions And Upgrades Could Give Greece’s Air Force A Formidable Edge Over Turkey
Greece’s goals to acquire new fighter jets and upgrade its existing air force could see the Hellenic Air Force (HAF) attain a very formidable qualitative edge over its Turkish rival by the end of the 2020s.
Greece and Turkey are presently locked in an increasingly tense and dangerous standoff in the Aegean Sea and Eastern Mediterranean over hydrocarbon drilling rights and the delineation of their maritime boundaries.
Amid these tensions, Athens is in negotiations with its ally France over future arms deals that might include the procurement of formidable French 4.5-generation Dassault Rafale jets. Greek possession of such jets could pose a significant challenge to Turkish jets over the Aegean and Mediterranean.
“We are in talks with France, and not only with France, in order to increase our country’s defense potential,” a Greek official told Reuters in early September, adding that these talks include “the purchase of aircraft.”
Greek media previously claimed that both countries had already reached a deal for a sale of 18 Rafale jets, although this is unconfirmed and seems quite dubious for now.
The HAL already operates a small fleet of French-built Mirage 2000-5s.
It’s worth noting that this isn’t the first instance this year in which Greece has shown an interest in substantially upgrading its air force with more modern jets.
Greek Defense Minister Nikos Panagiotopoulos said in January, following a visit by the country’s prime minister Kyriakos Mitsotakis to Washington, that Greece plans to procure at least 24 stealthy fifth-generation F-35 Lightning II fighter jets from the United States for $3 billion.
Panagiotopoulos expects that the lengthy acquisition process would begin after 2024.
The defense minister went so far as to say that Greece’s acquisition of F-35s would help it achieve “air superiority over Turkey” in the not-too-distant future.
He was echoed by Turkish journalist Haluk Özdalga who went so far as to say that HAL F-35s could enable Greece to turn the Aegean into a “Greek lake.”
Additionally, Özdalga said, Greek F-35s would mean “balances can be turned upside down in the Eastern Mediterranean and the Middle East, including Cyprus.”
Athens is also in the process of upgrading its air force’s existing inventory.
Greece has just over 150 F-16s while Turkey has 245. In December, Panagiotopoulos said that 84 HAL F-16s will be updated to the latest Viper standard by 2027 as part of a $1.5 billion deal with manufacturer Lockheed Martin LMT +2.7%.
Completing that upgrade would undoubtedly give that large portion of Greece’s F-16 fleet a qualitative edge over their quantitatively superior Turkish counterpart, which operates the Block 30, 40, and 50 variants of that iconic fighter jet.
According to Lockheed Martin, upon completion of this upgrade program, “HAF F-16Vs will be the most advanced F-16s in Europe.”
Greece also signed contracts with French aerospace companies to upgrade its smaller Mirage 2000-5 fleet during the same period. The contracts’ value is estimated to amount to €260 million (approximately $300 million).
All of this comes as Turkey is facing problems with procuring new aircraft and upgrading its existing fleet.
The United States suspended Turkey from the F-35 Joint Strike Fighter program for its acquisition of advanced Russian S-400 air defense missile systems in 2019. Turkey likely won’t receive the jet unless it completely removes the S-400s from its territory, which it’s not likely to do.
Furthermore, Turkey is unlikely going to be able to complete its fifth-generation TAI TF-X stealth fighter by the 2030s nor procure fifth-generation fighters from other countries, such as Russia, in the same period.
Turkey may even find it will have difficulty acquiring 4.5-generation fighters to serve as stopgap fighters until it can finally field fifth-generation jets.
And on top of all this, Ankara may well find it will have difficulty upgrading its existing fleet of fighter jets.
It was recently revealed that Congress secretly blocked arms deals to Turkey since 2018, reportedly including a contract for Lockheed Martin to structurally upgrade 35 of Turkey’s older Block 30 F-16 fighters to prolong their operational lifespan.
During this same period, Turkey began stockpiling spare parts for its F-16s out of fear it could face wide-ranging U.S. sanctions for its S-400 purchase.
Consequently, we may see a situation unfold wherein Turkey finds it increasingly difficult to maintain its large fleet of fourth-generation fighters whereas Greece, in stark contrast, successfully upgrades and enhances its fleet and attains more sophisticated fighters.
In that scenario, Turkish airpower would significantly lag behind that of its Greek neighbor and Ankara may find it increasingly difficult to contest its various maritime disputes with Athens militarily.
Les grecs ont jouer le coup finement.........je ne voit pas comment les turc vont réagir leurs options sont très limitée. leurs avion national a encore un très long chemin a faire ou se tourner vers la Russie avec le Su 57. le gap technologique vis à vis l'aviation grecque sera difficile à comblé . F16 V + Rafale F3 + F35 qui fait mieu en europe...
Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Si Erdogan est visionnaire .... ils jettent les S-400 à la mer brosse Trump dans le sens du poil et en 2 mois débloque la situation au congres pour revenir dans le programme F-35
Sinon la Turquie va s’iraniser ! A moins d’acheter l’eurofighter mais la .... c’est se mettre à la merci des européens !
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Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Ah un moment faut être réaliste ! Les pilote grecs c'est pas des érythréens ... ils remportent régulièrement les Tiger Meet, ils sont former au standard otan et arrive à shooter virtuellement à coup de 2000-5 .....
Je conçois une sympathie pour la Turaf mais il faut pas non plus être aveugle ! En l'état des chose, si rien n'est fait fans 10 ans clairement la Turaf sera une génération derrière ....
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les turcs disposent des codes sources de l avion et son en train de faire leur propre F16V, AESA, IFF, armements, Pod, systeme de guerre electronique...
Citation :
Turks are also developing AESA radar to be integrated into F-16 by 2020.
@f16.net
il ya une fenetre à jouer entre l arrivé des F16 aesa qui feront l affaire jusqu'à l introduction du chasseur furtif locale TFX, sil voit le jour
les turcs ont peut etre lachés le F35 pour mettre leurs billes dans leur projet locale ?
bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
j'ai lu quelques articles ici et là. pour la Grèce le choix du Rafale est en fait a été motivé par 2 raisons : premièrement une sorte de récompense à la France qui s'est avéré le seul pays de l'OTAN et de l'Europe qui l'a vraiment appuyé lors de sa crise avec al Turquie . en plus le Rafale a fait ses preuves sur le terrain. deuxièmement les F-35 meme si commandé aujourd'hui, il ne seront livrés que dans 4 ou 5 ans or la Grèce a besoin d'avion 4+ ou 5 génération maintenant pour combler le gap avec la Turquie (contrairement au Rafale qui va être livré en quelques mois).
il y a un journaliste qui a dit que les UAE seraient prêt a financer ce contrat (mais ce n'est pas sur)
Pourtant la Grèce a un programme d'armement qui coutent 10 miliards euro,et cela et aux dela de la capaçite economique du pays frapper par plusieurs crises.
_________________ '' celui qui contrôle le champ de bataille contrôle l'histoire''
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
La Grèce voudrait disposer de ses premiers avions de combat Rafale dès 2021
par Laurent Lagneau · 14 septembre 2020
« L’heure est venue de renforcer nos forces armées. […] Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national », a déclaré Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, lors d’un discours prononcé à Thessalonique, le 12 septembre. Ce qui passe donc, a-t-il annoncé, par l’acquisition de 18 avions de combat Rafale auprès de la France ainsi que par celle de quatre frégates et le recrutement de 15.000 soldats supplémentaires.
Ces annonces ont été faites alors que les tensions entre la Grèce et la Turquie sont montées d’un cran, ces dernières semaines, notamment après l’envoi, sous escorte militaire, d’un navire de recherche sismique turc dans la zone économiques exclusive revendiquée par Athènes.
Lors de son discours du 12 septembre, M. Mitsotakis n’a pas donné les détails sur les commandes militaires qu’il venait d’annoncer. Il s’y est employé le lendemain, lors d’une conférence de presse. Ainsi, s’agissant des Rafale, il est question de six appareils neufs et de douze autres d’occasion, prélevés sur la dotation des forces aériennes françaises. Cela étant, il n’a pas précisé la version des avions concernés.
Actuellement, l’armée de l’Air et la Marine nationale disposent de Rafale au standard F3, c’est à dire d’avions dotés du radar Thales RBE2 AESA [à antenne active], d’un nouveau détecteur infrarouge de départ missile [DDM-NG] intégré au système SPECTRA [Système de protection et d’évitement des conduites de tir du Rafale] ainsi que des capacités accrues en matière d’emport d’armements.
La possibilité que la France puisse céder 12 Rafale d’occasion circule depuis plusieurs moins maintenant. Elle avait en effet été évoquée pour la modernisation des forces aériennes colombiennes, en novembre 2019, de même que, plus récemment, pour celle de l’aviation militaire croate.
Quant aux six Rafale neufs évoqués par le Premier ministre, il appartiendront certainement au standard F3R, c’est à dire qu’ils auront notamment la capacité d’emporter des missiles air-air Meteor qui, associés au radar RBE2 AESA, peuvent détruire des cibles à une centaine de kilomètres de distance.
Pour Dassault Aviation, ce mélange de Rafale neufs et d’occasion ne changera rien : l’industriel et ses sous-traitants auront 18 avions à produire pour la bonne raison qu’il faudra remplacer les appareils prélevés sur la flotte française.
Reste la question de savoir si cette commande permettrait à Dassault Aviation de combler le ‘trou’ de deux ans et demi sans crédits programmés pour des livraisons françaises, soit entre mi-2024 et 2027. « Nous sommes en train d’étudier le meilleur moment pour lancer ces commandes, pour assurer non seulement la continuité des activités de l’entreprise Dassault mais aussi de tous ses sous-traitants qui sont derrière », avait dit à ce sujet Florence Parly, la ministre des Armées, le 30 août dernier.
Car, en effet, la commande que va négocier la Grèce est pressée, M. Mitsotakis ayant affirmé que les premiers Rafale – très probablement d’occasion – seraient attendus dès 2021, ce qui ne laissera que très peu de temps à la formation des pilotes et des techniciens grecs. Quant aux appareils neufs, il devront être livrés d’ici 2022.
« Notre objectif et notre espoir, et je pense que cela est tout à fait possible, est de voir arriver les premiers avions [Rafale] en Grèce à la mi-2021 et que la commande sera achevée, au plus tard, début 2022 », a en effet déclaré M. Mitsotakis.
« Le choix du Rafale est fait – et je tiens à la souligner – car nous avons déjà des avions français [des Mirage F1 et des Mirage 2000, ndlr] […] La France était prête à céder des Rafale très peu usagés pour en acheter de nouveaux. Nous avons donc eu l’opportunité de renforcer considérablement notre aviation. Il est très facile pour un pilote de Mirage d’être formé au pilotage du Rafale. En d’autres termes, nous ne partons pas de zéro », a expliqué le chef du gouvernement grec. Le Rafale « nous donne des capacités de dissuasion importantes », a-t-il encore insisté.
Quant aux quatre frégates qu’il avait évoquées la veille, elles feront l’objet d’un appel d’offres. Ce qui suggère que le projet visant à acquérir deux frégates de défense et d’intervention [FTI], lancé en octobre 2019, n’est plus d’actualité. Et cela tord le cou à la rumeur selon laquelle la France avait l’intention de prêter deux de ses frégates multimissions à la marine grecque.
Enfin s’agissant de l’accord de partenariat stratégique entre la France et la Grèce, M. Mitsotakis a confirmé que les discussions sont « à un stade avancé. »
Un « tel accord réaffirmera les liens très étroits que la Grèce entretient avec la France », a-t-il souligné. Quant à l’éventuelle clause de défense mutuelle qu’il est supposé définir, le Premier ministre grec a rappelé qu’une « telle clause existe au niveau de européen », avec l’article 42, paragraphe 7, du traité sur l’Union européenne. « J’espère que le pays n’aura jamais besoin de l’activer », a-t-il conclu.
La Grèce voudrait disposer de ses premiers avions de combat Rafale dès 2021
PAR LAURENT LAGNEAU · 14 SEPTEMBRE 2020
« L’heure est venue de renforcer nos forces armées. […] Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national », a déclaré Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, lors d’un discours prononcé à Thessalonique, le 12 septembre. Ce qui passe donc, a-t-il annoncé, par l’acquisition de 18 avions de combat Rafale auprès de la France ainsi que par celle de quatre frégates et le recrutement de 15.000 soldats supplémentaires.
Ces annonces ont été faites alors que les tensions entre la Grèce et la Turquie sont montées d’un cran, ces dernières semaines, notamment après l’envoi, sous escorte militaire, d’un navire de recherche sismique turc dans la zone économiques exclusive revendiquée par Athènes.
Lors de son discours du 12 septembre, M. Mitsotakis n’a pas donné les détails sur les commandes militaires qu’il venait d’annoncer. Il s’y est employé le lendemain, lors d’une conférence de presse. Ainsi, s’agissant des Rafale, il est question de six appareils neufs et de douze autres d’occasion, prélevés sur la dotation des forces aériennes françaises. Cela étant, il n’a pas précisé la version des avions concernés.
Actuellement, l’armée de l’Air et la Marine nationale disposent de Rafale au standard F3, c’est à dire d’avions dotés du radar Thales RBE2 AESA [à antenne active], d’un nouveau détecteur infrarouge de départ missile [DDM-NG] intégré au système SPECTRA [Système de protection et d’évitement des conduites de tir du Rafale] ainsi que des capacités accrues en matière d’emport d’armements.
La possibilité que la France puisse céder 12 Rafale d’occasion circule depuis plusieurs moins maintenant. Elle avait en effet été évoquée pour la modernisation des forces aériennes colombiennes, en novembre 2019, de même que, plus récemment, pour celle de l’aviation militaire croate.
Quant aux six Rafale neufs évoqués par le Premier ministre, il appartiendront certainement au standard F3R, c’est à dire qu’ils auront notamment la capacité d’emporter des missiles air-air Meteor qui,ui, associés au radar RBE2 AESA, peuvent détruire des cibles à une centaine de kilomètres de distance.
Pour Dassault Aviation, ce mélange de Rafale neufs et d’occasion ne changera rien : l’industriel et ses sous-traitants auront 18 avions à produire pour la bonne raison qu’il faudra remplacer les appareils prelévés sur la flotte française.
Reste la question de savoir si cette commande permettrait à Dassault Aviation de combler le ‘trou’ de deux ans et demi sans crédits programmés pour des livraisons françaises, soit entre mi-2024 et 2027. « Nous sommes en train d’étudier le meilleur moment pour lancer ces commandes, pour assurer non seulement la continuité des activités de l’entreprise Dassault mais aussi de tous ses sous-traitants qui sont derrière », avait dit à ce sujet Florence Parly, la ministre des Armées, le 30 août dernier.
Car, en effet, la commande que va négocier la Grèce est pressée, M. Mitsotakis ayant affirmé que les premiers Rafale – très probablement d’occasion – seraient attendus dès 2021, ce qui ne laissera que très peu de temps à la formation des pilotes et des techniciens grecs. Quant aux appareils neufs, il devront être livrés d’ici 2022.
« Notre objectif et notre espoir, et je pense que cela est tout à fait possible, est de voir arriver les premiers avions [Rafale] en Grèce à la mi-2021 et que la commande sera achevée, au plus tard, début 2022 », a en effet déclaré M. Mitsotakis.
« Le choix du Rafale est fait – et je tiens à la souligner – car nous avons déjà des avions français [des Mirage F1 et des Mirage 2000, ndlr] […] La France était prête à céder des Rafale très peu usagés pour en acheter de nouveaux. Nous avons donc eu l’opportunité de renforcer considérablement notre aviation. Il est très facile pour un pilote de Mirage d’être formé au pilotage du Rafale. En d’autres termes, nous ne partons pas de zéro », a expliqué le chef du gouvernement grec. Le Rafale « nous donne donne des capacités de dissuasion importantes », a-t-il encore insisté.
Quant aux quatre frégates qu’il avait évoquées la veille, elles feront l’objet d’un appel d’offres. Ce qui suggère que le projet visant à acquérir deux frégates de défense et d’intervention [FTI], lancé en octobre 2019, n’est plus d’actualité. Et cela tord le cou à la rumeur selon laquelle la France avait l’intention de prêter deux de ses frégates multimissions à la marine grecque.
Enfin s’agissant de l’accord de parteneriat stratégique entre la France et la Grèce, M. Mitsotakis a confimé que les discussions sont « à un stade avancé. »
Un « tel accord réaffirmera les liens très étroits que la Grèce entretient avec la France », a-t-il souligné. Quant à l’éventuelle clause de défense mutuelle qu’il est supposé définir, le Premier ministre grec a rappelé qu’une « telle clause existe au niveau de européen », avec l’article 42, paragraphe 7, du traité sur l’Union européenne. « J’espère que le pays n’aura jamais besoin de l’activer », a-t-il conclu.
La France a fait la même offre à la Croatie dernièrement ! Ça va faire 24 jets prélevé sur les stock de l’armée de l’air à remettre sur la chaîne pour Dassault aviation.
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jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Si le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a en effet annoncé le 12 septembre à Thessalonique, l'intention de son gouvernement pour procéder à l'acquisition de 18 Rafale, certains détails de ce contrat en gré à gré ne seraient toujours pas tranchés.
10+8 ou 12+6 ?
Le contrat avec la Grèce associerait appareils neufs et d'occasion
Contrairement au contrat avec la Croatie qui porte sur la revente de Rafale de seconde main prélevés sur les stocks de l'Armée de l'Air, celui avec la Grèce associerait appareils neufs et d'occasion. Le gouvernement français a proposé dans un premier temps la construction de 8 appareils pour soutenir la chaîne de production de Dassault Aviation. Mais les autorités grecques pencheraient elles plutôt en faveur de 6 Rafale neufs afin de réduire le coût du programme, et pour disposer dés que possible d'un escadron opérationnel. Et ce, d'autant que les avions d'occasion seraient eux extrêmement récents puisque tous au standard F3-O4T. Un standard déployé dans l'Armée de l'Air entre fin 2012 et 2018. Equipés du missile SCALP et du radar AESA RBE-2, ces 18 appareils offriront à la Grèce une supériorité aérienne incontestable face à la Turquie. C’est donc sans doute pour ne pas pénaliser les aviateurs français, mais aussi pour permettre à Dassault et à ses sous-traitants de faire face à la crise du secteur aérien, que le Ministère des Armées anticiperait la livraison de la cinquième tranche des Rafale.
Paris avant Washington
Cette décision du gouvernement Mitsotakis prise en fait à la fin du mois d'août, alors que les tensions avec Ankara culminaient après la collision en Mer Egée des frégates Limnos et Kemal Reis, aurait en fait surpris les industriels français. En effet fin 2019, Athènes s'était engagé auprès de Washington sur l'acquisition de deux contrats majeurs d'un montant total de 4,5 milliards de dollars : la modernisation de 84 F-16 au standard Viper, et l'achat de 24 F-35 à partir de 2024. Mais l'Elysée avait dès janvier 2020 initié un accord gouvernemental pour renforcer son alliance militaire avec la Grèce. Un accord qui prévoit notamment le renforcement de la présence de la Marine Nationale en Mer Egée, une coopération industrielle et des transferts de technologies accrus, mais surtout la mise en place d'opérations navales, aériennes et terrestres conjointes. Les effets de cet accord n'ont pas tardé à se manifester comme l'ont démontré la présence le 13 août dernier d'une frégate Lafayette près du port de Larnaca, suivie par l'arrivée simultanée de 2 Rafale français en Crète puis à Chypre, et enfin le 3 septembre par le déploiement du bâtiment d’écoute de la Marine Nationale, le Dupuy-de-Lôme. Le 8 septembre, la Ministre des Armées Florence Parly, s’entretenait avec son homologue Nikolaos Panayotopoulos pour entériner la décision du gouvernement grec.
Contrats d'armements et alliances de revers face à Ankara
Mais cet accord intergouvernemental est à placer dans une perspective plus globale, à la fois diplomatique et opérationnelle. Entre le mois de juin et de juillet, le parlement grec a approuvé plusieurs programmes militaires destinés à doter le pays d’atouts capacitaires face à Ankara. Comme la modernisation des hélicoptères gunship AH-64 Apache ou naval S-70 et MH-60, des 4 sous-marins type 214 avec de nouvelles torpilles lourdes ainsi que des missiles anti-navires AGM-84 Harpoon, ou encore des 4 frégates allemandes Meko 200. Par ces contrats de modernisation et d’acquisition le gouvernement Mitsotakis a donc non seulement fidélisé la France, les Etats-Unis, et l'Allemagne pour isoler diplomatiquement la Turquie. Mais il se place également en position de se doter à court terme de systèmes et d’équipements communs aux adversaires déclarés du gouvernement Erdogan comme l'Egypte, les EAU, ou encore Israël. Un contexte qui ouvrent la voie à de futures opérations combinées.
je ne sais pas, mais j'ai l'impression que l'histoire se répète, dans les années 50 et 60 quand Jamal Abdenasser a voulu affronter la France et la GB avec la nationalisation du canal de Suez et aussi pour son soutien à l’Algérie. il y a eu la guerre de suez (France , GB et Israel contre l'Egypte). mais la France ne va pas s’arrêter ici. il va non seulement armer Israel ( avions Mystère IV, Mirage,...) il va aller plus loin en l'aidant a développer son programme nucléaire.
c'est la meme chose qui se répète maintenant, cette fois-ci avec la Grèce contre la Turquie. si on rentre dans l'équation Israel, UAE, Egypte, je vois que la Turquie s'est mise dans une situation délicate , et si on regarde les frontières maritimes on sait bien que tot ou tard une guerre va éclater entre les deux pays (parce qu'i y a des îles Grègues a 2 km du littoral Turque).
Erdogan est complètement stupide, c'est une erreur de débutant de s'isoler à ce point au niveau international. Meme la Chine ne peut pas se permettre de s'isoler autant, car elle à besoin du reste du monde pour maintenir son énorme excédent sinon ils auraient été bcp plus pauvres. Bref la Turquie à besoin du reste du monde et surtout de l'Europe, plus grand et plus proche marché.
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Dim 25 Oct 2020 - 18:25
Citation :
Greece Preparing to Test S-300 Air Defence System in Response to Turkey’s S-400 Test 09:17 AM, October 24, 2020 Turkish F-16 jet
Greece is preparing to test its Russian-made S-300 air defence systems (ADS) installed on the island of Crete in response to Turkey’s test of its S-400 ADS last week.
Satellite images by the Turkish military show that Athens has put into combat readiness S-300 missile systems and that the tests could happen next week, Greek news agency Pentapostagma reported Friday.
According to the agency report and information from the Greek and Turkish media, the Greek military is expected to perform a test of the S-300 this month which has been upgraded in recent past with more powerful radars and improved missiles.
A section of the Turkish media reported that the upgraded Greek S-300s could be used against Turkish F-16s. Turkey had sent its F-16s during a showdown in July prompting Greece to turn to France for Rafale fighters and hold exercises with the UAE with its F-16s. Both countries are opposed to Turkish’s muscle-flexing in the Eastern Mediterranean.
S-300 air defense system
Athens had purchased Russian S-300 air defense systems in 1996 for deployment on Greek Cypriot soil. These missiles could not be deployed in southern Cyprus as a result of Turkish pressure, but in 1998 they were deployed on the Greek island of Crete, whose strategic importance has been steadily rising.
Greece signed new agreements with Russia in 1999 and 2004 to purchase TOR-M1 and OSA AKM (SA-8B) medium- and low-altitude air defense systems. These Russian-made air defense systems are currently an integrated part of the air defense system of Greece -- a NATO nation-- and have also been deployed in Greek Cyprus, Turkish pro-government newspaper, Daily Sabah reported adding, “both missile systems have radar systems that would pose a danger to NATO air forces.”
Greek S-300s were initially developed for use against aircraft, but later it became capable of defending against ballistic missiles after an upgrade, the newspaper reported. The system is capable of simultaneously tracking 100 targets on radar, locking on to up to six targets at a time and can launch up to 12 rockets.
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mar 27 Oct 2020 - 19:42
Citation :
Un cargo est entré en collision avec un dragueur de mines de la marine grecque au large du Pirée
par Laurent Lagneau · 27 octobre 2020
Les collisions entre des navires militaires et des bateaux civils tendent à devenir plus fréquentes ces dernières années. Certaines ont même eu des conséquences lourdes, comme cela s’est vu avec la frégate norvégienne KNM Helge Ingstad, qui a dû être renflouée après un incident avec le pétrolier Sola TS, en novembre 2018, ou encore avec le Liman, navire de renseignement russe coulé un an plus tôt en mer Noire pour avoir été percuté par un cargo.
Le dernier incident en date s’est produit ce 27 octobre, au large du port du Pirée, entre le dragueur de mines Kallisto, de la marine grecque, et le cargo Maersk Launceston, jaugeant 50.000 tonnes.
A priori, le navire militaire était en train de s’éloigner du port du Pirée quand le cargo l’a heurté au niveau de sa poupe, entraînant une voie d’eau.
Citation :
Είναι απίστευτη η καταστροφή στην πρύμνη του #Καλλιστώ….. pic.twitter.com/2xEIxjazl2
— Leonidas ToEat (@AnAthenianToLDN) October 27, 2020
Deux marins des 27 membres d’équipage du Kallisto ont été dû être évacués vers un hôpital de la marine grecque, à Athènes. Deux marins du cargo ont également été blessés dans le choc.
Les circonstances de l’accident sont pour le moment inconnues. Le Maersk Launceston, battant pavillon portugais a été immobilisé par les autorités grecques pour les besoins de l’enquête.
Les dégâts du dragueur de mines sont visiblement très importants. Selon les images diffusées par les médias grecs, on le voit prendre de la gîte.
Citation :
AlertΘρίλερ με πλοίο του Πολεμικού Ναυτικού: Συγκρούστηκε και έχει πάρει κλίση έξω από το λιμάνι του Πειραιά – Δείτε φωτογραφίες https://t.co/ebQk7TC8nb pic.twitter.com/LbgfiQH7OV
— protothema.gr (@protothema) October 27, 2020
« La Marine a pris toutes les mesures nécessaires pour faire face la collision d’un navire marchand avec le chasseur de mines » Kallisto « survenu vers 07h30 ce matin dans le golfe Saronique », a fait savoir le ministère grec de la Défense. Les efforts visent à empêcher ce bâtiment de couler.
Affichant un déplacement de 750 tonnes, le Kallisto est un dragueur de mine qui, appartenant à la classe « Hunt », avait été mis service en 1986 au sein de la Royal Navy sous le nom de HMS « Berkeley ». Il fut cédé à la Grèce en 2000, en même temps que le HMS « Bicester » [devenu le HS Europa].
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 28 Oct 2020 - 19:05
Citation :
28 October 2020
LM contracted to build MH-60R helos for Greece
by Gareth Jennings
Lockheed Martin has been contracted to build four MH-60R Seahawk maritime multimission helicopters for Greece, the US Department of Defense (DoD) announced on 26 October.
Greece is to receive four of the seven MH-60R Seahawk helicopters it has been approved to buy, with a USD193.98 million contract announced on 26 October. (US Navy)
The USD193.98 million award covers production and delivery of the four helicopters for the Hellenic Navy, as well as exercising an option to procure three Airborne Low Frequency Systems (ALFS).
Work is expected to be completed in February 2025.
News of the award comes some 16 months after the US State Department approved the sale of seven MH-60R helicopters to Greece, as well as spares, systems, weapons, training, and support, for an estimated USD600 million.
“The MH-60R helicopters will bolster the Hellenic Navy’s ability to support NATO and remain interoperable with the US and the NATO alliance. The proposed sale will improve Greece’s capability to meet current and future threats. The MH-60R multimission helicopter will provide the capability to perform anti-surface and anti-submarine warfare missions along with the ability to perform secondary missions including vertical replenishment, search and rescue, and communications relay,” the Defense Security Cooperation Agency (DSCA) said in its July 2019 approval notification.
Specifically, the systems to be provided comprise the ALFS; AN/AAS-44C(V) Multi-Spectral Targeting Systems; Embedded Global Positioning System/Inertial Navigation Systems with Selective Availability/Anti-Spoofing Module (SAASM); AN/AVS-9 night-vision goggles; and 1,000 AN/SSQ-36/53/62 sonobuoys. Weapons include 100 BAE Systems Advanced Precision Kill Weapons System (APKWS) guided-rockets; 30 Mk 54 torpedoes; as well as M240 and GAU-21 crew-served guns. Lockheed Martin AGM-114 M36-E9 Hellfire captive air-training missiles and AGM-114Q Hellfire training missiles have been requested, but the live-fire missiles have not.
Mar 20 Jan 2009 - 3:41
(@AnAthenianToLDN) October 27, 2020
Θρίλερ με πλοίο του Πολεμικού Ναυτικού: Συγκρούστηκε και έχει πάρει κλίση έξω από το λιμάνι του Πειραιά – Δείτε φωτογραφίες 
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Marine grecque