Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Jeu 30 Jan 2020 - 15:51
La frégate grecque Spetsai escortant le PA Charles de Gaulle.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Ven 31 Jan 2020 - 17:43
Citation :
Le Parlement grec ratifie un accord visant à renforcer la coopération militaire avec les États-Unis
par Laurent Lagneau · 31 janvier 2020
Parce que sa position géographique permet de contrôler les détroits reliant la Méditerranée à la mer Noire [et donc de surveiller les mouvements des navires militaires russes] et qu’elle accueille des militaires américains sur son sol ainsi que des bombes nucléaires tactiques B-61 et un radar dédié à la défense antimissile, la Turquie est importante pour l’Otan. Ce que ne cesse de rappeler Jens Stoltenberg, son secrétaire général.
Seulement, il s’avère que la Turquie est aussi un allié « difficile », en raison de ses rapports houleux avec la Grèce [autre membre de l’Otan] et la République de Chypre, de son rapprochement avec la Russie, au point de se doter de batteries de défense aérienne S-400 et d’envisager l’achat d’avions Su-35 pour compenser son exclusion du programme F-35, ou encore de son intervention contre les milices kurdes syriennes [YPG], qui combattent l’État islamique [EI ou Daesh] avec l’appui de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.
Cela étant, la Grèce occupe également une position stratégiquement intéressante.
« Si vous regardez la géographie ainsi que les opérations actuelles en Libye et en Syrie tout en considérant les autres opérations potentielles en Méditerranée orientale, la Grèce offre des opportunités importantes », avait expliqué le général Joseph Dunford, l’ex-chef d’état-major interarmées américains, en septembre 2018.
Aussi, en octobre dernier, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s’est rendu à Athènes pour renforcer l’Accord de coopération de défense mutuelle [MDCA], qui lie la Grèce et les États-Unis depuis 1990.
« La Grèce peut jouer un rôle stratégique important dans la région » et « être un pilier de stabilité », avait justifié M. Pompeo à l’époque. Et, histoire de faire d’une pierre deux coups, un tel accord permettrait à Washington de contrer l’influence de Pékin dans le pays, lequel a cédé le contrôle du port du Pirée à des intérêts chinois.
Concrètement, cet accord « renforcé » autorise les forces américaines à utiliser des emprises militaires grecques, comme celles de Larissa [où des MQ-9 Reaper de l’US Air Force ont déjà été déployés, ndlr] et de Stefanovikio, pour le ravitaillement, l’entraînement, le stockage et les interventions d’urgence. Selon le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, le Pentagone envisagerait d’y investir plus de 12 millions d’euros dans les infrastructures de certaines de ces bases.
En outre, l’accord donne la priorité à l’US Navy pour un « accès et une utilisation sans entrave » dans les 48 heures au port d’Alexandroupoli, qui a l’avantage d’être situé à une encablure du détroit des Darnadelles.
« Cet accord est bénéfique aux intérêts nationaux », a plaidé M. Panagiotopoulos, lors des débats au Parlement. Cependant, et alors que ce texte avait été négocié à l’époque où le gouvernement grec était dominé par Syriza [gauche radicale] et conduit par Alexis Tsipras, plusieurs formations politiques situées à la gauche de l’échiquier politique ne partagent pas ce point de vue.
Ainsi, le chef du Parti communiste grec Dimitris Koutsoumbas, a, sans surprise, dénoncé « l’aventurisme » du grec, estimant que « où qu’elles se trouvent, les bases des Etats-Unis et de l’Otan sont des cibles pour des représailles. »
La Grèce va envoyer une batterie de défense aérienne Patriot en Arabie Saoudite
par Laurent Lagneau · 4 février 2020
Lors de ses voeux aux Armées, le 16 janvier dernier, le président Macron avait très brièvement parlé de la task force « Jaguar », envoyée en un « temps record » en Arabie Saoudite, après l’attaque de deux installations pétrolières situées dans l’est du royaume par des drones et des missiles. Jusqu’alors, cette mission n’avait pas été explicitement évoqué par le ministère des Armées.
Plus tard, ce dernier a indiqué, sans livrer de détails, que ce détachement « Jaguar » avait été déployé « sur la côte Est de l’Arabie Saoudite ». Et qu’il mettait en oeuvre un système radar, en l’occurrence un Giraffe AMB de l’armée de l’Air.
Cela étant, ce déploiement s’est fait dans le cadre d’une initiative plus large, impliquant également les États-Unis et le Royaume-Uni. Du moins, c’est ce que l’on comprend des propos qu’a tenus, ce 4 février, Stelios Petsas, le porte-parole du gouvernement grec.
En effet, selon ce dernier, Athènes a décidé d’envoyer 130 militaires pour mettre en oeuvre au moins une batterie de défense aérienne Patriot en Arabie Saoudite, au titre d’une « initiative conjointe avec les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. » Cette mission dont le coût « sera supporté par Riyad », selon M. Petsas, vise à « protéger les infrastructures énergétiques cruciales. » Et d’ajouter que l’Italie s’apprêterait à en faire de même [cependant, Rome n’a encore rien dit à ce sujet].
Cette mission, annoncée alors que le Premier ministre grec est en visite à Riyad, « ne constitue pas une menace pour d’autres pays de la région », a fait valoir M. Petsas.
À noter que la Grèce a quelques intérêts convergents avec ceux de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Égypte, à commencer par celui visant à contrer les menées turques en Libye.
Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, une nouvelle attaque contre le groupe pétrolier saoudien Aramco aurait été récemment mise en échec, la défense aérienne ayant réussi à intercepté des missiles dirigés vers des installations pétrolières « stratégiques ».
La Grèce renforce sa présence en Méditerranée pour contrer la Turquie
Athènes, 8 fév 2020 (AFP) -
La Grèce s'engage depuis peu sur le terrain de la défense aux côtés de ses alliés français et américains en Méditerranée, espérant obtenir leur soutien face à la Turquie voisine et attirer leurs investissements.
Sur fond de tensions en Méditerranée orientale, le gouvernement conservateur a, en un seul mois, renforcé sa coopération stratégique avec Paris, relancé un accord militaire avec Washington et décidé de l'envoi de missiles Patriot en Arabie Saoudite.
En outre, une frégate grecque participe depuis la semaine dernière à la mission du porte-avion français Charles-de-Gaulle dans l'est de la Méditerranée.
L'objectif officiel de cette mission est d'appuyer les opérations antjihadistes en Syrie et en Irak, mais aussi d'assurer la stabilité dans la région.
Lors du vote récent au Parlement d'un accord de défense gréco-américain, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis s'est félicité du "renforcement de l'alliance stratégique avec les Etats-Unis", soulignant par ailleurs que la coopération militaire avec la France "n'a jamais été meilleure".
Elle vient s'ajouter aux récentes démarches diplomatiques d'Athènes contre les accords controversés signés entre Ankara et le gouvernement libyen de Tripoli, qui redessinent les frontières maritimes en ignorant la présence des îles grecques.
Dénoncés par l'UE, ces accords ont mis de nouveau à l'épreuve les relations gréco-turques, traditionnellement délicates. Outre la question du flux migratoire depuis les côtes turques vers les îles grecques, les deux voisins se heurtent de longue date sur des questions de souveraineté en mer Egée.
"La participation de la Grèce à la force européenne en Méditerranée est une nécessité sachant les provocations de la Turquie et ses tentatives de s'imposer dans cette zone en dépit du droit international", indique à l'AFP Kostantinos Filis, directeur de recherches à l'Institut grec des relations internationales.
La Grèce cherche à "renforcer sa capacité de dissuasion contre ceux qui ont éventuellement des visées" dans la zone, déclare le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas.
- La France "allié idéal" -
Selon des diplomates, la France a encouragé la Grèce à être "plus autonome" et "à jouer un rôle plus actif dans les initiatives européennes de défense comme au Sahel", où est engagée la force française Barkhane.
"La France est actuellement l'allié idéal pour la Grèce", qui veut tonifier son industrie de défense, observe Panayotis Tsakonas, professeur du droit international à l'Université d'Athènes et chercheur au centre grec de politique européenne, Eliamep.
Cet expert rappelle que "les deux pays partagent la même position sur la situation en Méditerranée orientale". Il évoque les intérêts des sociétés françaises impliquées dans les forages d'hydrocarbures au large de Chypre, allié principal de la Grèce.
La Turquie, qui occupe depuis 1974 la partie nord de l'île et conteste le droit de Nicosie d'exploiter les gisements en Méditerranée, a empêché ces forages à plusieurs reprises, au grand dam des Occidentaux.
En négociation pour l'achat de deux frégates françaises Belh@rra, Athènes espère construire certaines parties de ces bâtiments dans ses chantiers navals.
Les deux pays prévoient de signer un accord "stratégique" fin février.
- "Pression" américaine -
La nouvelle politique de défense d'Athènes provoque toutefois de vives critiques de l'opposition de gauche, qui taxe le gouvernement conservateur d'aventurisme.
"Vous entraînez le pays dans des aventures qui dépassent sa capacité et changent la politique étrangère suivie depuis des décennies", a fustigé l'ex-Premier ministre Alexis Tsipras.
Le déploiement de missiles Patriot en Arabie Saoudite "s'inscrit dans le cadre d'une initiative conjointe avec les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni" pour "assurer la sécurité des sites énergétiques cruciaux", a rétorqué le gouvernement.
Mais l'analyste Konstantinos Filis voit dans cette décision "une pression américaine" et "le risque" d'une implication grecque dans la brûlante question iranienne.
Pour Athènes, qui cherche à doper son économie en souffrance après une décennie de crise économique et de coupes drastiques dans le budget de la défense, il s'agit aussi d'attirer de nouveaux investissements de ses partenaires.
Selon le gouvernement grec, les Etats-Unis vont investir 12 millions d'euros dans la base aérienne à Larissa, dans le centre de la Grèce, et 6 millions d'euros sur la base américaine de Souda, en Crète.
En contrepartie, Athènes va moderniser sa flotte d'avions de chasse américains F-16 et a exprimé son intérêt pour des drones et de F-35.
Frégates FDI : la France va-t-elle enfin faire monter la Grèce à bord ?
Par Michel Cabirol | 23/02/2020, 12:05 | 1186 mots
En cas de succès en Grèce, la première frégate d'intervention et de défense (FDI) grecque pourrait être livrée en 2024, coincée entre les livraisons des deux premières FTI françaises (2023 pour une entrée en service en 2025, puis la deuxième en 2025). (Crédits : Naval Group)
La ministre des Armées Florence Parly sera à Athènes dimanche et lundi pour une visite importante sur le projet de vente par Naval Group de deux frégates d'intervention et de défense à la marine grecque. Tout parait être en bonne voie mais la France doit lever encore des points bloquants.
La visite de Florence Parly à Athènes (dimanche et lundi) est très importante. Elle n'est pas encore à quitte ou double pour la vente de deux frégates de défense et d'intervention (FDI) par Naval Group à la marine grecque. Mais l'enjeu de la visite de la ministre des Armées, qui va rencontrer le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis et son homologue, le ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos, sera de faire monter de façon irréversible les grecs à bord de la FDI.
En tout cas, tout est pratiquement en place pour que Naval Group remporte un nouveau beau succès à l'exportation. "C'est une affaire chaude", a estimé vendredi le PDG de Naval Group Hervé Guillou. Mais au moindre couac majeur, les Italiens, et plus particulièrement Fincantieri, qui officiellement reste neutre sur ce dossier dans le cadre de la société commune Naviris, sont prêts à sauter sur Athènes pour rafler la mise. Tout comme l'américain Lockheed Martin associés... aux Italiens.
Un climat positif entre Athènes et Paris
Le dossier de Naval Group avance bien en raison d'un climat politique très favorable entre Athènes et Paris, qui soutient la Grèce face à son voisin turc sur plusieurs dossiers jugés stratégiques par les Grecs (Chypre, Libye notamment). Sur fond de tensions en Méditerranée orientale, le gouvernement grec conservateur a, en un seul mois, renforcé sa coopération stratégique avec Paris et relancé un accord militaire avec Washington. Début février, une frégate grecque a participé à la mission du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans l'est de la Méditerranée.
"Je veux dire ma préoccupation quant aux agissements en ce moment même de la Turquie en contravention explicite avec ce que le président Erdogan s'était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c'est le non-respect de la parole donnée", avait expliqué fin janvier Emmanuel Macron sur le dossier libyen lors d'une déclaration commune au côté du Premier ministre grec en visite à Paris.
Sur le plan technique, les discussions entre Naval Group et la marine grecque portant sur les spécifications des deux FDI sont très avancées et se déroulent normalement, explique-t-on à La Tribune. En outre, les incertitudes industrielles sur le missile de croisière naval (MdCN) ont pu être levées par MBDA.
Le travail de fond de Naval Group en Grèce
Basé depuis 2008 à Athènes, Naval Group a beaucoup travaillé ces derniers mois pour embarquer l'industrie grecque dans son projet et, au-delà construire un partenariat à long terme. Fin 2019, il a sélectionné huit nouveaux fournisseurs qui vont intégrer sa supply chain mondiale (Akmon, Elfon, Hellenic Cables, IDE Intracom, Metka, Mevaco, Miltech Hellas, et Teletel). Cette sélection était la première démonstration concrète de la volonté du groupe naval de construire ce partenariat sur la durée. Ces groupes seront désormais régulièrement consultés pour des projets à partir de cette année. Naval Group avait déjà depuis des années un partenariat avec Sunlight (fabricant de batteries), qui a déjà été impliqué dans des programmes stratégiques tels que le Barracuda.
Enfin, Naval Group a présenté le 13 février son plan de coopération industrielle et académique avec la Grèce : des partenariats avec des entreprises et trois universités (NTUA, l'Université de Patras et l'Université de Crète) dans des domaines variés tels que les matériaux composites, la robotique, Blue ship ou la fabrication additive ainsi que des projets grecs et européens de surveillance maritime. Sur ce dernier point, Naval Group propose de créer, avec des partenaires grecs, une activité industrielle et commerciale qui s'adresserait au marché européen à partir de la Grèce. En outre, le groupe naval prévoit de créer en Grèce un centre d'ingénierie chargé des études de conception et de développement pour les futures standards des frégates FDI, faisant de la Grèce un centre d'excellence européen pour l'innovation en matière de naval de défense.
"Nous voulons construire un partenariat de long terme avec l'industrie grecque et garantir le succès du programme ainsi que la souveraineté de la Grèce grâce à un important transfert de technologie. L'industrie grecque maîtrisera le savoir-faire nécessaire pour soutenir l'ensemble du cycle de vie de ces frégates", avait précisé le 13 février à l'ambassade de France en Grèce, le directeur général du développement de Naval Group, Alain Guillou
Ce qui pourrait encore bloquer
L'accord intergouvernemental (AIG) est en cours de rédaction au sein de la direction générale de l'armement et ne rencontre, semble-t-il, pas de difficultés majeures. Sur ce point, les Grecs, qui souhaitent un accord d'Etat à Etat de type FMS (Foreign military sales) à la française comme celui signé entre la Belgique et la France pour les blindés, veulent que l'Etat français soit responsable du contrat. Des discussions portent sur ce point majeur (responsabilité de la France ou de Naval Group, qui est un groupe public détenu à plus de 62% par l'Etat ?) pour les Grecs.
Enfin, dernier point bloquant, l'attitude de Bercy, qui pourrait freiner l'opération sur son volet financier. Les services du ministère de l'Economie veulent faire payer une prime d'assurance de 13%. Soit un niveau proche de ceux qui sont appliqués pour les pays émergents. Ce qui fait hurler les Grecs...
Ce qui a été déjà fait
La France et la Grèce avaient signé en septembre dernier une lettre d'intention (LoI) pour la vente de deux frégates FDI (programme Belh@rra) de 4.500 tonnes à la marine grecque et armées de MdCN (Scalp Naval). "J'ai signé avec mon homologue grec une lettre d'intention, portant sur le projet d'acquisition par la Grèce de deux frégates de défense et d'intervention (FDI)", avait alors indiqué dans un tweet Florence Parly à l'issue de la visite de son homologue grec. Nikos Panagiotopoulos avait toutefois estimé pour sa part qu'il restait "un long chemin à parcourir" avant qu'un accord soit trouvé sur les "aspects techniques" des navires. C'est en train d'être réalisé La première frégate grecque pourrait être livrée en 2024, coincée entre les livraisons des deux premières FTI françaises (2023 pour une entrée en service en 2025, puis la deuxième en 2025). La seconde pourrait être remise à la marine grecque fin 2025 ou en 2026 tandis que la dernière pour la Marine nationale en 2029. Le programme FDI vise à acquérir cinq frégates (coût unitaire 750 millions d'euros), en complément des deux frégates de défense aérienne Horizon (FDA) et des huit FREMM, pour atteindre le format des 15 frégates de premier rang défini par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. La commande du développement et de la réalisation de la première FTI est intervenue en avril 2017 pour un montant d'environ deux milliards d'euros.
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Sam 14 Mar 2020 - 19:49
Citation :
Transfers of major weapons: Deals with deliveries or orders made for 2019 to 2019 Note: The ‘No. delivered’ and the ‘Year(s) of deliveries’ columns refer to all deliveries since the beginning of the contract. The ‘Comments’ column includes publicly reported information on the value of the deal. Information on the sources and methods used in the collection of the data, and explanations of the conventions, abbreviations and acronyms, can be found at URL
Source: SIPRI Arms Transfers Database Information generated: 14 March 2020
France R: Greece (60) MM-40-3 Exocet Anti-ship MI/SSM (2008) 2010-2019 (55) For Super Vita (Roussen) FAC
Germany R: Greece 8 MTU-595 Diesel engine (2008) 2019 (4) MTU-16V-595 version for 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK (70) RIM-116A RAM SAM (2008) 2019 (35) For Super Vita (Rousen) FAC; supplier could be USA
Italy R: Greece 2 Super Rapid 76mm Naval gun (2008) 2019 (1) For 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK
Netherlands R: Greece 2 MIRADOR EO search/fire control (2008) 2019 (1) For 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK 2 MW-08 Air search radar (2008) 2019 (1) For 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK 2 Scout Sea search radar (2008) 2019 (1) Scout Mk-2 version; for 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK 2 STING Fire control radar (2008) 2019 (1) For 2 Super Vita (Roussen) FAC from UK
United Kingdom R: Greece 2 Super Vita FAC 2008 2019 (1) EUR299 m deal; delivery planned 2019-2020
United States R: Greece RIM-162 ESSM Block-2 SAM (2014) 10 CH-47D Chinook Transport helicopter 2015 2016-2019 (10) Second-hand; $126 m deal; CH-47SD version JDAM Guided bomb (2016) 60 Bell-206/OH-58D(I) Combat helicopter 2017 2019 60 Second-hand (10 more delivered for spare parts only); incl 24 for training; part of $150 m deal; OH-58D version (85) APG-83 SABR Combat ac radar 2018 For modernization of 85 F-16C to F-16V version; delivery planned 2021-2028
jf16 General de Division
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Greek to Lease Israeli ‘Heron’ surveillance UAVs 04:41 AM, April 27, 2020 Heron surveillance UAV
Greece has plans to lease two ‘Heron’ surveillance UAVs from Israel to bolster its intelligence gathering abilities during its current ‘cold’ conflict with Turkey.
Local media, Tanea.gr reported that an agreement to this effect had been concluded in the recent past. It is not known when the drones would arrive in Greece or where they would be deployed. However the reason for entering into a lease deal as opposed to a purchase is to ensure quick deployment besides cost savings.
The Greek armed forces are said to concerned at the use of Turkish drones in urkey has developed such in Evros and the Aegean. Turkey has both surveillance and combat drones such as the Bayratkar and Anka.
Greek armed forces are also looking at buying foreign-made drones and a recent European demonstration of the General Atomics (GA) MQ-9 Sky Guardian drone in Larissa, Greece. However, the high cost of drone is said to be a deterrent.
In November 2019, GA had announced that the Hellenic Air Force (HAF) will conduct a series of demonstration flights of MQ-9 drones to showcase its surveillance and drone countermeasures capabilities to the European countries.
“Flights will base out of the HAF’s site in Larissa and use a MQ-9 Guardian Remotely Piloted Aircraft (RPA) to showcase maritime surveillance capabilities, as well as a Detect and Avoid (DAA) system that enables RPA to fly safely in civil airspace alongside manned aircraft,” General Atomics said in a statement.
In recent weeks, Greece has accused Turkey of ‘shepherding’ thousands of illegal migrants to the greek border. Greece has said it needs surveillance drones to spot migrant convoys early and detain them. In addition the two countries are at each other over maritime jurisdiction and hydrocarbon drilling in the Aegean sea.
L’hélicoptère du ministre grec de la Défense a été « harcelé » par des F-16 turcs
par Laurent Lagneau · 4 mai 2020
Le 25 mars 2019, l’hélicoptère CH-47 Chinook qui transportait le Premier ministre grec, qui était alors Alexis Tsipras, avait été gêné par des avions de chasse turcs [des F-4 Phantom] à l’approche de l’île d’Agathonissi, située au sud-est de la mer Egée.
« En raison du jour, les avions de chasse turque ont apparemment voulu participer à notre fête nationale. […] Ils ont forcé l’hélicoptère dans lequel je me trouvais à manœuvrer à basse altitude jusqu’à ce que nos avions les interceptent dans notre espace aérien national », avait raconté M. Tsipras, non sans ironie.
Cet incident, qui valut à l’ambassadeur turc en poste à Athènes d’être convoqué par le ministère grec des Affaires étrangères, était survenu quelques jours après une affirmation du ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, selon laquelle Chypre et la mer Égée « se trouvaient dans les eaux territoriales turques ».
Les revendications territoriales d’Ankara en mer Égée, notamment celles portant sur l’archipel du Dodécanèse, expliquent les incidents fréquents dans cette région entre les forces grecques et turques. Et certains d’entre-eux ont même provoqué des crises susceptibles de dégénérer en affrontement militaire, comme en 1987 et en 1996.
En outre le climat entre la Grèce et la Turquie, membres de l’Otan depuis 1952, s’est alourdi avec d’autres contentieux ces dernière semaines, notamment au sujet des migrants ou encore de l’accord passé par Ankara et le Gouvernement d’union nationale [GNA] libyen au sujet de ses frontières maritimes, ce qui lui permet d’appuyer ses revendications sur l’exploitation gazière de la République de Chypre.
C’est donc dans ce contexte qu’un nouvel incident s’est produit le 3 mai, dans les environs de l’archipel grecque d’Inousses, situé à 2 km de la côte nord-est de l’île de Chios et à 8 km de l’ouest de la Turquie. En effet, lors d’une tournée d’inspection dans le secteur, l’hélicoptère transportant le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, et le général Konstantinos Floros, le chef d’état-major des forces grecques, a été approché par deux F-16 turcs à au moins deux reprises.
Selon l’agence ANA, des F-16 tucs ont survolé l’archipel d’Inousses à 3.500 pieds d’altitude, avant de récidiver un peu plus tard en passant à 1.700 pieds au-dessus d’Agathonissi, un autre îlot que le ministre grec devait visiter.
Coïncidence ou pas, cet incident s’est produit le jour où la Turquie commémorait la mort de Mehmet II le Conquérant, qui fit la conquête de Constantinople et celle des Balkans, au XVe siècle. Durant cette journée, cinq patrouilles composées chacune de deux F-16 turcs, ont commis « 52 violations » de l’espace aérien grec, selon Athènes.
« Nous condamnons fermement le harcèlement par des appareils turcs de l’hélicoptère qui transportait le ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos et le chef d’état-major de l’armée grecque, le général Konstantinos Floros », a réagi le ministère grec des Affaires étrangères, via un communiqué.
C’est une « autre action turque inacceptable » qui « confirme une fois de plus le rôle négatif que joue la Turquie dans la région par sa persistance sur des approches anachroniques des relations internationales et sur des violations de la légalité internationale qui ne mènent nulle part », a insisté la diplomatie grecque.
Et d’en appeler Ankara à « entrer dans le XXIe siècle et à suivre l’exemple de la Grèce et des autres pays de la région en travaillant de manière constructive dans le cadre des règles de bon voisinage et de respecter, plutôt que de violer systématiquement, le droit international. »
Le ministère grec de la Défense a publié une vidéo sur laquelle on distingue effectivement des F-16.
Pour le moment, le ministère turc des Affaires étrangères n’a pas réagi aux commentaire faits par son homologue grec, pas plus que celui de la Défense.
« Les survols des chasseurs turcs, dont l’incident grave de dimanche [3 mai], ainsi que l’instrumentalisation de l’immigration pour faire pression sur la Grèce et l’UE, ne permettent en aucun cas aux deux parties de réduire les tensions et d’ouvrir des canaux de communication, qui est un objectif clé, du moins pour Athènes », a résumé la radio Athènes 9.84.
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 6 Mai 2020 - 18:30
Citation :
Une vidéo montre un F-16 turc en fâcheuse posture face à un Mirage 2000-5 grec
par Laurent Lagneau · 6 mai 2020
Le 3 mai, Athènes a rapporté que l’hélicoptère NH-90 du ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, avait été « harcelé » par des F-16 turcs lors d’une tournée d’inspection dans les îles d’Inousses et d’Agathonissi, situées en mer Égée, dans une zone faisant l’objet d’un différend territorial avec la Turquie.
Cette journée a d’ailleurs été mouvementée puisque, selon les médias grecs, les avions de chasse turcs auraient commis 52 violations de l’espace aérien grec.
Cependant, le ministère turc des Affaires étrangères a démenti les affirmations de son homologue grec. « Il est hors de question d’harceler l’hélicoptère transportant le ministre grec de la Défense. Dramatiser les vols de routine de manière à créer des tensions n’est pas dans l’intérêt de la Grèce. Au contraire, ces questions devraient être abordées dans le cadre du processus de mesures de confiance, lancé entre les ministères de la Défense des deux pays », a fait valoir Hami Aksoy, un porte-parole.
Cela étant, un tel incident n’était pas inédit : en mars 2019, le Premier ministre grec, qui était alors Alexis Tsipras, avait connu la même mésaventure. Ce qui avait donné lieu à de nouvelles tensions diplomatiques avec Ankara. « En raison du jour [25 mars], les avions de chasse turcs ont apparemment voulu participer à notre fête nationale. […] Ils ont forcé l’hélicoptère dans lequel je me trouvais à manœuvrer à basse altitude jusqu’à ce que nos avions les interceptent dans notre espace aérien national », avait-il raconté.
Le même scénario s’est-il reproduit le 3 mai? C’est ce que suggère en effet une vidéo qui, diffusée deux jours plus tard par plusieurs médias grecs, montre un F-16 turc « verrouillé » par un Mirage 2000-5 [et ses missiles air-air Magic 2] de la force aérienne grec.
« Je l’ai », lance le pilote grec alors que l’on voit le F-16 manoeuvrer pour tenter de s’échapper. Sur le HUD du Mirage 2000 grec, les chiffres qui s’affichent suggèrent que les manoeuvres des deux appareils ne sont pas aussi « agressives » qu’il n’y paraît [le facteur de charge n’excède pas 3 G pour l’avion grec, dont la vitesse et de l’ordre de 300 noeuds].
Citation :
Η Τουρκική φρεγάτα στοχοποιημένη από τα Mirage της #HellenicAirForce σε αποστολή ναυτικής κρούσης στο #Αιγαιο Αυτή είναι η γλώσσα που καταλαβαίνει ο Τούρκος. Καμία υποχώρηση στα εθνικά συμφέροντα. Καμία έκπτωση στην εθνική κυριαρχία. Υπέρ βωμών και εστιών σε ξηρά, θάλασσα κ αέρα. pic.twitter.com/H4qynMZrlv
— Ioannis Nikitas (@Ioannis_Nikitas) December 8, 2019
Reste que rien ne permet d’affirmer avec cette certitude que cette vidéo a été prise le 3 mai, de telles images apparaissant assez régulièrement, notamment quand les relations entre Athènes et Ankara se tendent. En décembre dernier, des photographies montrant un Mirage 2000 grec armé d’un missile anti-navire Exocet au-dessus d’une frégate turc avaient été publiées via Twitter [voir ci-dessus], alors qu’elles étaient déjà anciennes… pour avoir été diffusées un an plus tôt [sans que l’on sache à quel moment elles avaient été prises].
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mar 12 Mai 2020 - 2:03
Eh ben
_________________
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 3 Juin 2020 - 21:48
Citation :
Greek army to receive 350 Bradley M2A2 IFVs from U.S.A.
June 2020 News Defense Global Security army industry Posted On Wednesday, 03 June 2020 14:14
According to enikos.gr, the plan elaborated by the General Staff of the Greek Army for the gradual replacement of the old M113 APCs indicates a will to run the procedures very quickly so that it can bring to Greece not only 1,200 M1117 Guardians, also designated Armored Security Vehicles (based on the Cadillac Gage V-100 and V-150 Commandos), but also 350 M2A2 Bradleys at the same time.
M2A2 Bradley IFV in ODS (Operation Desert Storm) version (Picture source: U.S. Army)
The Greek team that will go to the United States for the selection of vehicles from the surplus stock of the U.S. Army and the National Guards has already been selected. The Bradley M2A2s will bring much-desired support to the fleet of Leopard 2HEL (Hellenic, Greek) MBTs. This variant was developed on the basis of experience gained by the U.S. Army from Operation Desert Storm (ODS) in the Gulf, in 1993.
According to information from enikos.gr, the finalization of the departure date of the Greek team to the United States is considered a matter of weeks. The reason for not already set a firm date is linked to reasons of protection against the covid-19.
Let us remind that, un December 2019, the U.S. Government planned to donate almost 60 Bradley M2A2 Infantry Fighting Vehicles in ODS (Operation Desert Storm) configuration to Croatia, according to a statement issued by Croatian Defense Minister Damir Krsticevic, Kamenjar.com reports. The “Greek” Bradleys will obviously come from the same stock. In 2017 and 2018, Lebanon also received M2A2 Bradleys from the same stock.
messages : 12322 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 3 Juin 2020 - 22:05
cool....c'est ca qui faut au Maroc
_________________
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 3 Juin 2020 - 22:33
C'est ce que je dis depuis toujours côté EDA les USA nous donnent que de la ferraille par rapport à ce que nous achetons chez eux, ils nous proposent de vieux m113 et des humve alors les autres ils ont droit au M2A2 et des MRap
Anzarane aime ce message
felipe21 Lieutenant
messages : 704 Inscrit le : 23/08/2014 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mar 9 Juin 2020 - 2:18
Citation :
Greek Parliament Approved Several Programs For The Hellenic Navy
During a Greek parliamentary session on May 2, 2020, the special standing committee on armament programs and contracts validated several programs for the Hellenic Navy.
According to an official Greek parliament document, the committee has approved several armament programms that among others accelerate the strenghtening of its fleet.
Four MH-60R Maritime Helicopters
The approval concerns the acquisition of four MH-60R helicopters with the option for an additional three as it was mentionned last year by the former Minister of Defense Evangelos Apostolakis. The U.S. already approved the sale. The delivery is expected in 2022. Last year, the U.S. State Department approved a similar deal for the Indian Navy. So far, the Romeo has been selected by the navies of the United States, Saudi Arabia, Denmark, Australia, India and Greece.
MEKO 200HN frigates modernization
Another program that received authorization was the long awaited modernisation of the four MEKO 200HN frigates with an allocated budget of 160 million euros. The overall cost of the program will be higher as a series of additional engineering and maintenance works will be funded by a separate account.
The final configuration of the frigates will depend on the cost of each proposal, but the Hellenic Navy is prioritizing the upgrade and integration of a series of systems. According to the Greek magazine Ptisi these include, among others, the combat management system, the radar with a new 3D one, the navigation radar, the intercom system, the integration of a laser warning system, of two RWS with 20 or 30 mm guns and of a Link 16 with the ability to upgrade it at Link 22.
It is not clear yet whether the Hellenic Navy plans to award individual contract for each systems or if a prime contractor will be selected.
Type 214 submarine upgrade
Two additional programs that received authorization were for the certification of UGM-84 Sub-Harpoon missiles and other systems to the Type 214 submarines, as well as the platforms’ maintenance.
A contract to build three boats for the Hellenic Navy was signed 15 February 2000 and a fourth unit was ordered in June 2002. The first boat was built at HDW in Kiel, Germany and the rest at the Hellenic Shipyards Co. in Skaramangas, Greece. The Hellenic Navy named them the Papanikolis-class.
Delivery of last 2 Super Vita / Roussen-class FACMs
inally, the document stipulates that the delivery of the Hellenic Navy’s sixth of seven Super Vita / Roussen-class fast attack craft missile (FACM) should take place on June 1st, 2020, in order to bring it into operational service as soon as possible. If the contract is not fulfilled, construction would be completed by the Hellenic Navy itself. It has already conducted short sea trials last year. As of June 4, the vessel was inducted into service. The seventh and final unit is under the final construction phases and will be delivered in due time.
It is understood from the extremely short delivery times and the number of approved programmes that Greece is under extreme pressure due to the situation with Turkey and is seeking to strengthen its maritime capabilities as soon as possible.
No decision yet on new frigates
One big program missing however is the potential procurement of two FDI Frigates from France. That program is still under discussions, as the two sides are finalizing the vessels’ configuration and costs, before any final decision is made.
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Dim 14 Juin 2020 - 21:26
Citation :
La Grèce souhaite rejoindre la TF Takuba
Actualités Nathan Gain 14 juin, 2020
Des hélicoptères Bell-206 et CH-47D de la 1ère brigade d’aviation de l’armée hellénique (Crédits: État-major général de l’armée hellénique)
La Grèce souhaite à son tour s’engager au sein de la Task Force Takuba, unité de forces spéciales européennes déployée avant la fin de l’été en appui des forces armées maliennes (FAMa). Une intention confirmée lors de la première réunion, le 12 juin par visioconférence, de la Coalition internationale pour le Sahel officiellement lancée en avril.
Non évoqué jusqu’alors, le projet de participation de la Grèce s’inscrit dans une volonté plus large d’accroître sa présence militaire et diplomatique au Sahel. « J’ai exprimé la volonté de notre pays d’établir une présence politique encore plus active en Afrique de l’Ouest, à la fois en participant à la Task Force Takuba et en ouvrant une ambassade de Grèce au Sénégal », déclarait le ministre des Affaires étrangères grec Nikos Dendias en marge de la visioconférence.
Les militaires grecs sont engagés au Sahel depuis 2013 dans le cadre de la mission européenne de formation européenne EUTM-Mali. Leur implication dans la TF Takuba n’a pas été détaillée, de même que le processus parlementaire préalable éventuellement nécessaire pour avaliser ce nouveau mandat.
Hormis la Grèce, le Canada s’est officiellement joint à la Coalition internationale pour le Sahel, ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense insistant sur « la volonté du Canada de contribuer aux efforts internationaux visant à stabiliser la région, en participant à des opérations, à des exercices et à des initiatives de renforcement des capacités ». Les militaires canadiens sont actifs depuis longtemps au Sahel, notamment au travers de la MINUSMA et de l’opération Frequence activée périodiquement au profit de Barkhane.
Les soutiens se sont multipliés cette semaine en faveur des dispositifs français et européens au Sahel. Après le feu vert parlementaire suédois acquis jeudi, synonyme d’au moins 150 personnels et de quelques hélicoptères pour la TF Takuba, le Royaume-Uni a annoncé vendredi sa volonté de maintenir le détachement héliporté déployé en appui de Barkhane. Depuis leur arrivée en 2018, les trois CH-47 Chinook britanniques ont transporté de plus de 13 000 passagers et 1100 tonnes de fret au cours de 2000 heures de vol.
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 24 Juin 2020 - 16:31
Citation :
La Grèce et Israël vont produire conjointement une nouvelle classe de corvettes, appelée « Themistocles »
par Laurent Lagneau · 24 juin 2020
Ses relations avec la Turquie s’étant détériorées, notamment à partir de 2007, Israël a renforcé sa coopération avec la Grèce, en particulier dans le domaine militaire. Ce qui s’est récemment illustré par l’annonce faite par Athènes au sujet de l’acquisition par crédit-bail de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] auprès du groupe israélien IAI pour des missions de surveillance et de patrouille maritime.
Ce rapprochement s’explique d’autant plus que ces deux pays ont des intérêts communs, à commencer par le projet de gazoduc EastMed, que la Turquie cherche à torpiller. Un sujet qui a été évoqué le 16 juin par le Premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, lors d’un déplacement [son premier à l’étranger depuis la crise liée à la Covid-19] en Israël.
Mais ce voyage aura également été l’occasion de signer un accord portant sur la construction d’une nouvelle classe de corvette, appelée « Themistocles ». Ce projet est porté par le grec ONEX Neorion et l’israélien Israel Shipyards, avec l’appui des États-Unis.
Dans un premier temps, il s’agira de construire un navire. Puis six autres devraient ultérieurement faire l’objet d’une commande séparée pour les besoins de la marine grecque. Les deux industriels concernés ont en outre évoqué un effort commun pour promouvoir ce nouveau navire à l’exportation.
À noter que cette coopération avait été annoncée en février dernier. Quelques semaines auparavant, et évoquant une « renaissance miraculeuse », l’ambassadeur des États-Unis en Grèce, Geoffrey Pyatt, avait salué l’investissement qui, effectué par le groupe américain ONEX, venait de permettre la réouverture du chantier naval Neorion, sur l’île de Syros. « Nous considérons [le secteur maritime grec] comme une priorité pour des raisons stratégiques », avait-il dit à cette occasion.
Dans le détail, cette corvette de type Themistocles affichera un déplacement de 800 tonnes, ce qui fait un peu léger pour un bâtiment de cette catégorie.
D’une longueur de 72 mètres, ce navire pourra naviguer à la vitesse maximale de 30 noeuds et emporter un hélicoptère moyen. Il sera doté de mitrailleuses, de missiles de défense aérienne et anti-surface, ainsi que d’un canon de 76 mm et d’un autre, téléopéré, de 30 mm. Son autonomie devrait être de l’ordre de 5.000 nautiques. Enfin, il sera mis en oeuvre par 45 marins, auxquels s’ajouteront éventuellement 20 membres des forces spéciales.
Quant aux missions que cette corvette Themistocles sera appelée à mener, elles vont de la protection des zone économiques exclusives [ZEE] à la police des pêche, en passant par la lutte contre les activités illégales et les opérations de recherche et de sauvetage.
« La corvette Themistocles est un navire de pointe qui vise à répondre aux besoins en matière de surveillance en Méditerranée orientale. Sa conception combine le savoir-faire des industries grecque, israélienne et américaine », résume le site grec Business Daily.
Un site Internet dédié à cette nouvelle corvette insiste par ailleurs sur la nécessité de protéger le gazoduc EastMed. Le premier exemplaire pourrait être livré dès l’été 2021, ONEX Neorion Shipyards ayant assuré pouvoir construire un bateau en 250 jours.
Hellenic Navy Commissioned New General Support Ship HS Iraklis
The Hellenic Navy named and commissioned its second General Support Ship HS Iraklis. The event took place on July 6, at the Salamis naval base.
Xavier Vavasseur 09 Jul 2020
The vessel is a donation by the family of the President of the Aikaterini Laskaridis Foundation, Panos Laskaridis.
The ceremony was attended by many officials including the President of the Republic Mrs. Aikaterini Sakellaropoulou, the President of the Hellenic Parliament Mr. Konstantinos Tasoulas, the former President of the Republic Mr. Prokopios Pavlopoulos, the Minister of National Defense Mr. Nikos Panagiotopoulos, the Chief of the Hellenic Defense General Staff General Konstantinos Floros, the Chief of the Navy General Staff Rear Admiral Stylianos Petrakis, the Chief of the Hellenic Fleet, Vice-Admiral Panayiotis Limberis…
HS Iraklis has a length of 85 meters and a displacement of 4,500 tons. It has two 9,600 horsepower propulsion engines, 2 main axle generators, 4 thrusters, (2 forward and 2 aft) in addition to the 2 main propulsion propellers. Its maximum speed is 15 knots, and it has a large carrying capacity of over 2,600 tons on its open deck and 4,000 tons in oil tanks. It is the sister ship of HS Atlas I, a General Support Ship donated by the family of Mr. Panos Laskaridis to the Hellenic Navy, that joined the Fleet officially last December.
New General Support Ship HS Iraklis. Hellenic Navy photo.
The Minister of National Defense, Mr. Panagiotopoulos, welcomed the incorporation of HS Iraklis to the Fleet, saying that it is of particular importance for the Navy, as it comes to complete the recent incorporation of HS Atlas I, thus modernizing, but also by substantially increasing the possibilities of the on-board support of the operational functions of our fleet.
He went on to say that
“the Navy, as a key factor in the strength of the country’s Armed Forces and one of the strongest in the Mediterranean, guarantees sovereignty in both the Aegean and the wider region. And it makes the country a strong ally for friends, but also a threat to potential opponents, giving credibility and weight to the country’s role in the region’s international developments. ”
General Support Ships HS Iraklis and HS Atla I. Hellenic Navy photo.
HS Atlas I and HS Iraklis both are new ships, built to carry out support missions to oil rigs on the high seas. Their building specifications are excellent and their design has been done with operational flexibility in mind. These ships can carry heavy tanks and combat and support vehicles, cranes, heavy constructions and containers with configuration and capabilities depending on the needs of each mission, while having the ability of DP2 (Dynamic Positioning), ie exact keeping of position and heading under any weather conditions. These ships will be used in refueling missions of the Fleet’s units, as well as for transporting cargo, towing, rescuing shipwrecks, diving and lifting objects from the sea with exceptional precision and firefighting. In addition, they are able to operate as a submarine rescue platform, something the Navy has not had until today
Greece Signs LOA to Purchase 4 MH-60R, Modernize S-70B6 Choppers 12:16 PM, July 31, 2020
Sikorsky MH-60R Seahawk
The Greek government has signed letters of acceptances (LOA) to purchase four MH-60R helicopters and modernize old S-70B6 rotorcraft.
Value of the contract is not known. A small sum will be paid first after which remaining payments will be made in big instalments, A Greek publication, Ptsidiastima reported.
The upgrade program will replace the old electronics and sensors onboard S-70B6 aircraft. Follow-on support will be undertaken by Greek companies. The report added that Greek Navy will soon sign contracts for modernization of Hydra-class MEKO 200 frigate and procurement of heavy-duty torpedoes for Type 214 submarines.
Israel has reportedly agreed to upgrade Greek AH-64 Apache gunships recently.
Commenting on the LOA, the publication wrote, "it is probably the lowest price for MH-60R to an export customer. A corresponding LOA was signed for the targeted modernization program of S-70B6 helicopters. The helicopters serving in the Navy will be modernized, receiving a "decent" package of upgrades for electronics and sensors, in order to continue to remain combative in the coming decades. The important thing is that the helicopters will again become 100% combatable thanks to the FOS program that accompanies the modernization,"
L’hypothèse d’un achat d’avions Rafale par la Grèce refait surface
par Laurent Lagneau · 30 août 2020
En 2008, le groupement d’intérêt économique [GIE] composé de Dassault Aviation, Safran Aircraft Engines [ex-SNECMA] et Thales, avait ouvert un bureau à Athènes afin de promouvoir l’avion de combat Rafale auprès des forces aériennes grecques. Dans le même temps, il était aussi question d’un achat de frégates multimissions [FREMM] auprès de la France.
Mais le crise de l’euro passa par là… ce qui s’était traduit, pour la Grèce, par d’énormes difficultés budgétaires et économiques. L’affaire n’alla donc pas plus loin, même si le pays avait maintenu ses dépenses militaires à un niveau relativement important.
En 2018, le ministère grec de la Défense lança deux chantiers majeurs : la mise à niveau de 85 F-16 au standard « Block V » [ou Viper] pour environ 1,3 milliard de dollars et la modernisation de ses Mirage 2000. Il n’était donc pas question d’acquérir de nouveaux avions de combat.
Quant aux FREMM, le sujet n’est plus d’actualité. Cependant, en octobre 2019, la Grèce signa une lettre d’intention pour se procurer, auprès de Naval Group, deux Frégates de défense et d’intervention [FDI, Belh@ra] ayant la capacité d’emporter des missiles de croisière navals [MdCN], ce qui n’était initialement pas prévu pour les navires de ce type destinés à la marine française.
Depuis, ce dossier n’a pas avancé, si ce n’est que l’américain Lockheed-Martin a fait une contre-offre en proposant quatre frégates de type MMSC [multi-mission surface combatants] à des prix défiant toute concurrence. Et Londres aurait proposé de céder à Athènes des frégate de Type 23 d’occasion.
A priori, et selon les rumeurs relayées par la presse grecque, l’achat de deux FDI ne serait plus privilégié par Athènes, en raison du délai de livraison de ces navires [il question de 2025, ndlr], alors que la situation en Méditerranée orientale exigerait un renforcement rapide de la marine de guerre hellénique.
Cela étant, lors de la visite, à Paris, du ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, le 10 octobre 2019, son homologue française, Florence Parly, lui aurait glissé quelques mots sur une éventuelle vente de Rafale. C’est, du moins, ce qu’avait avancé le quotidien Hellas Journal.
Mais depuis quelques jours, l’hypothèse d’un achat de Rafale par Athènes revient en force. Et elle fait même la « une » de l’hebdomadaire Parapolitika, ce 30 août. Ce dernier affirme que la France aurait proposé à la Grèce de lui céder « gratuitement » 8 appareils d’occasion [au standard F1 et F2] prélevés sur la dotation de l’armée de l’Air, et de lui en vendre 10 autres, au standard F3R.
Et d’ajouter qu’un accord de principe aurait même été conclu lors d’un échange entre le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président Macron, en juillet dernier. Mais c’est aller vite en besogne… d’autant plus que, sauf erreur, l’armée de l’Air et la Marine nationale n’ont plus de Rafale aux standards F1 et F2, étant donné que tous ont été portés au standard F3 ou F3R.
Citation :
According to NedosVassilis of Kathimerini_gr, #Athens is in talks with #Paris for the procurement of 12 #Rafale fighter aircraft while #Spain and the #UK are interested in supplying frigates to #Greece.
The UK has offered for sale a number of Type 23 FFGs to the #HellenicNavy pic.twitter.com/UKKzEsCXio
— Andreas Mountzouroulias (@andreasmoun) August 24, 2020
Quoi qu’il en soit, d’autres sources grecques ont avancé des éléments plus cohérents, comme le journaliste Nedos Vassilis du quotidien Kathimerini, qui a évoqué un achat de 12 Rafale F3 par la Grèce. Ce qui a été partiellement confirmé par le site grec spécialisé DefenceReview.gr.
Ainsi, selon ce dernier, qui dit avoir recoupé les informations de diverses sources, la Direction générale de l’armement [DGA] préparerait une offre portant sur 10 avions Rafale de « dernière génération » [donc, on comprend qu’il s’agit de Rafale F3R], complétée par un « petit nombre » d’appareils prélevés sur la dotation de l’armée de l’Air.
Un tel scénario paraît plausible. Dans leur rapport sur l’avenir de la Base industrielle et technologique de Défense [BITD], publié en juin, les députés Benjamin Griveaux et Jean-Louis Thiériot ont rapporté que la DGA avait proposé des Rafale de seconde main à la Croatie ainsi qu’à d’autres « prospects ».
Ces appareils, ont-ils indiqué, seraient « prélevés au sein de la flotte française », ce qui nécessiterait « par ricochet des commandes de remplacement », l’enjeu étant de pouvoir assurer un plan de charge suffisant aux chaînes d’assemblage de Rafale.
« L’enjeu d’une commande supplémentaire de Rafale revêt davantage d’enjeux industriels qu’opérationnels. En effet, comme celle de 2013, la LPM [Loi de programmation militaire] de 2018 fait le ‘pari de l’export’, misant sur des commandes étrangères pour combler un ‘trou’ de deux ans et demi sans crédits programmés pour des livraisons françaises, entre mi-2024 et 2027. Pour livrer un avion à l’export mi-2024, il faut que la commande afférente soit passée avant fin 2020. Or une prise de commande avant cette échéance est loin d’être certaine », ont en effet expliqué les deux députés.
Pour DefenceReview.gr, l’achat de Rafale par Athènes irait dans la « bonne direction » et satisferai « les exigences opérationnelles constantes » de l’état-major grec pour un « chasseur moderne, avec une longue portée d’action, emportant des armes, des capteurs et des composants électroniques de pointe qui en font un véritable ‘game changer’ dans le conflit gréco-turc. »
Un responsable du gouvernement grec confirme l’intention d’Athènes de se procurer des Rafale
par Laurent Lagneau · 1 septembre 2020
« Rumor publicus non omnino frustra est’, dit le proverbe latin, qui se traduit par la formule « un bruit public n’est pas tout à fait sans fondement. » En effet, ces derniers jours, la presse grecque s’est fait l’écho d’un éventuel achat, par Athènes, d’avions de combat Rafale auprès de la France. Et d’avancer que cette question pourrait être réglée à l’occasion du sommet EuroMed, qui doit réunir les sept pays méditerranéen membres de l’Union européenne à Ajaccio, le 10 septembre prochain.
Les médias grecs ne s’accordent pas sur les modalités de cette possible acquisition. Certains ont évoqué 18 Rafale, dont 8 seraient prélevés sur la dotation des forces françaises quand d’autres, plus prudents, ont parlé d’un achat de 10 à 12 avions de « dernière génération » [donc appartenant au standard F3R], avec quelques exemplaires d’occasion en plus [il est question d’au moins deux unités]. Ce qui paraît être la solution la plus cohérente.
Quoi qu’il en soit, ce 1er septembre, un responsable du gouvernement grec a confirmé, auprès de l’agence Reuters, des discussions entre Athènes et Paris au sujet du Rafale, un avion qui aurait déjà pu équiper les forces aériennes grecques s’il n’y avait pas eu la crise de l’euro en 2010, la Grèce ayant fait partie des clients potentiels à la fin des années 2000.
« Nous sommes en pourparlers avec la France, et pas seulement avec elle, afin d’augmenter le potentiel de défense de notre pays », a en effet déclaré ce responsable grec. « Dans ce cadre, il y a une discussion qui inclut l’achat d’avions », a-t-il ajouté, avant de préciser qu’aucune « décision finale » n’avait été encore prise.
Une source gouvernementale française a également évoqué ces discussions. « Il n’y a pas d’accord comme cela a pu être écrit dans certains médias. Cependant, il y a des discussions sur un certain nombre de sujets », a-t-elle confié à Reuters, sans donner plus de détails.
La veille, le ministre grec des Finances, Christos Staikouras, avait affirmé à la chaîne de télévision Alpha TV, que la Grèce était prête à puiser dans ses réserves de liquidités pour renforcer ses forces armées, alors que les tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale ne cessent de s’amplifier.
Pour rappel, Ankara a envoyé, sous escorte militaire, des navires de recheche sismique prospecter des gisements d’hydocarbures dans des domaines maritimes revendiqués par la Grèce et la République de Chypre. Dans cette affaire, ces deux pays, membres de l’UE, ont reçu le soutien appuyé de la France.
« Au ministère des Finances, nous ferons tout notre possible pour soutenir les décisions du gouvernement dans ce domaine », a insisté M. Staikouras.
La Grèce disposerait actuellement d’un « coussin de trésorerie » de 34 milliards d’euros, constitué de fonds non utilisé du Mécanisme européen de stabilité [MES] dont elle a bénéficié et d’argent levé sur les marchés financiers. Seulement, la pandémie de covid-19 a affecté, comme ailleurs, son activité économique, ce qui fait que son Produit intérieur brut [PIB] pourrait se contracter de 10% cette année. Mais « nécessité fait loi », dit-on.
Par ailleurs, lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe1, CNEWS et les Échos, le 30 août, la ministre française des Armées, Florence Parly, a évoqué le plan de charge des chaînes d’assemblage du Rafale chez Dassault Aviation, lesquelles doivent impérativement « sortir » 11 avions par an. Et cela alors que le secteur de l’aéronautique est particulièrement éprouvé par la crise économique provoquée par la pandémie de covid-19.
Ainsi, Mme Parly a parlé d’un possible « ajustement de calendrier » pour la commande de 30 Rafale, initialement prévue en 2023. « Nous allons voir comment nous pouvons adapter le mieux possible le calendrier de ces commandes afin que les chaînes de production de Dassault Aviation soient préservées », a-t-elle dit.
Pour le moment, a-t-elle continué, ces « chaînes tournent pour l’exportation » [sans nouveau contrat, le dernier appareil à l’export sera livré en 2024, ndlr]. « En lien avec l’entreprise Dassault, nous sommes en train d’étudier le meilleur moment pour lancer ces commandes, pour assurer non seulement la continuité de ses activités mais aussi celle de tous ses sous-traitants », a expliqué la ministre. À moins qu’un contrat grec ne vienne changer la donne.