Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Jan 2009 - 1:15 | |
| Rappel du premier message :8 milions tbarkallah ou sla 3la n'bi. _________________ الله الوطن الملك | |
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Auteur | Message |
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aymour Adjudant
messages : 325 Inscrit le : 03/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 31 Jan 2009 - 3:12 | |
| je peux vous affirmer comme la plupart des projets arabes, que ce projet ne verra jamais le jour | |
| | | marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 31 Jan 2009 - 13:29 | |
| - aymour a écrit:
- je peux vous affirmer comme la plupart des projets arabes, que ce projet ne verra jamais le jour
ah bon ?? as-tu un exemple ? Merci d'avance | |
| | | aymour Adjudant
messages : 325 Inscrit le : 03/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 31 Jan 2009 - 13:51 | |
| le projet saphira a rabat le projet casa bubai tower a casa le projet touristique de loukaimiden a Marrakech et j'en oublie susurrement | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 2 Fév 2009 - 14:19 | |
| - Citation :
Maroc: hausse de la facture pétrolière en 2008
RABAT - La facture pétrolière du Maroc en 2008 s'est élevée à 30,8 milliards de dirhams (2,80 milliards d'euros), soit une hausse de 17,5% par rapport à l'année précédente, a indiqué lundi l'Office des changes (public).
En terme de volume, le royaume a importé quelque 5,53 millions de tonnes de pétrole brut en 2008 contre 6,25 millions en 2007, soit une baisse de 11,5%, a ajouté la même source.
La facture pétrolière a augmenté en 2008 en raison du renchérissement du coût du baril de pétrole sur le marché international tandis que la baisse en volume est dûe à l'augmentation des stocks de pétrole raffinés par la Samir, cette raffinerie ayant modernisé ses outils de production.
En 2008, les fournisseurs du Maroc en pétrole brut ont été l'Arabie Saoudite (14,8 milliards de dirhams - 1,3 milliard d'euros), l'Iran (8,14 milliards de dirhams - 740 millions d'euros), la Russie (4,24 milliards de dirhams - 390 millions d'euros) et l'Irak (3,63 milliards de dirhams - 330 millions d'euros), selon l'Office des changes.
Démuni de ressources énergétiques, le Maroc importe la quasi totalité de ses besoins pétroliers.
(AFP / 02 février 2009 12h59)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 2 Fév 2009 - 22:03 | |
| ca reste limité comparer à la hausse des cours du brut en 2008. l année 2009 devrait etre interessante par rapport à la baisse des cours du brut |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 2 Fév 2009 - 22:27 | |
| vu les cours actuels je dirai inchallah pas plus de 1B€,et avec la recolte attendue on fera de belles economies.. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Fév 2009 - 1:09 | |
| Exportations : l'Etat renforce sa garantie vers les grands pays émergents - Citation :
- .....
« Signal de confiance » Autrement dit, les entreprises pourront présenter des dossiers à Coface sans qu'on puisse leur répondre que le plafond de garantie déjà accordé sur le pays est atteint pour l'année. « C'est un signal de confiance que nous voulons donner aux entreprises, aux banques, mais aussi aux acheteurs dans ces pays », explique-t-on à Bercy. La Russie, le Nigeria et le Maroc voient, eux, leur plafond maximal d'encours garantis relevé. « Il y a pour ces pays des bons fondamentaux ou des projets porteurs », justifie Bercy. De manière plus anecdotique, l'Irak, « fermé depuis vingt ans », est rouvert « sur des contrats au cas par cas, et à condition qu'il n'y ait pas trop de déplacements physiques ». A l'inverse, l'Etat n'accordera plus, cette année, de garantie sur le Pakistan (instabilité politique) et l'Equateur (refus de l'Etat d'assumer les dettes passées), tandis que des restrictions toucheront l'Ukraine, le Sénégal, le Vietnam, la Turquie ou la Thaïlande. ......
http://www.lesechos.fr/info/france/4826701-exportations-l-etat-renforce-sa-garantie-vers-les-grands-pays-emergents.htm |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Fév 2009 - 6:30 | |
| On dirais que les français on retenu la leçon ..... Par contre voir la Turquie avoir des restricions alors que c'est un pays largement solvable On dirais que les français n'apprécie pas le boycott de leurs produits ! _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Fév 2009 - 10:27 | |
| et dire que certains speculaient sur la non-solvabilité du maroc |
| | | Invité Invité
| | | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Fév 2009 - 16:24 | |
| _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Fév 2009 - 22:30 | |
| - Citation :
- L’ONCF sera transformé en société anonyme en janvier 2010
La nouvelle entité sera appelée Société marocaine des chemins de fer et aura une concession de 50 ans pour l’exploitation des lignes.
Un contrat programme pour la période 2010-2014 sera signé avec l’Etat.
Le chemin de fer s’apprête à entamer sa grande réforme. D’abord, en janvier 2010, c’est l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui ouvrira la voie puisqu’il deviendra officiellement une société anonyme avec un capital détenu à 100% par l’Etat. Mais c’est la deuxième phase qui donnera toute l’ampleur à la réforme. En effet, une fois l’office transformé en SA, cette dernière signera avec l’Etat une convention de concession d’une durée de 50 ans qui portera sur la gestion des infrastructures ferroviaires existantes ou à venir ainsi que l’exploitation du réseau concédé. Mais la nouveauté est que la nouvelle société anonyme aura de la concurrence puisque d’autres opérateurs pourront investir dans des projets de nouvelles extensions du réseau.
Et l’office, qui deviendra en janvier 2010 la Société marocaine des chemins de fer (SMCF), se prépare depuis quelque temps déjà à cette ouverture. Le travail de modernisation est accompli avec l’assistance du grand cabinet international, Eurogroup. Il se fait conformément à la loi datant de 2005 portant l’organisation du transport ferroviaire qui a servi de cadre au contrat-programme 2004-2009 signé avec l’Etat.
Les discussions avec les pouvoirs publics vont bon train et doivent être achevées d’ici à l’été 2009. Dans le cadre de sa stratégie à l’horizon 2015, un autre contrat-programme 2010-2014 sera signé. Selon le DG de l’office, Rabii Lakhlie, ce contrat permettra à l’ONCF de continuer sur sa lancée dans la mesure où, à fin 2008, les objectifs du contrat-programme 2005-2009 ont été largement dépassés.
Les objectifs du contrat-programme 2005-2009 largement dépassés Ainsi, les engagements en termes d’investissement, soit 18 milliards de DH, ont été réalisés au rythme de 4,5 milliards par an à partir de l’exercice 2005. Le taux de réalisation est de 84%, précise le DG de l’ONCF. En d’autres termes, il va falloir anticiper sur le prochain programme d’investissement. Sachant que sa capacité d’autofinancement a tourné à 1,3 milliard de DH par an durant les quatre derniers exercices, l’office n’aura pas de mal, à n’en point douter, à trouver de nouvelles sources de financement pour continuer à investir.
Jusqu’à présent, les projets menés à bout sont le doublement des voies sur les axes Casablanca-Fès, Casablanca-El Jadida, et Casablanca-Settat, la mise en service de 18 rames duplex et la rénovation de plusieurs gares ferroviaires dont celle de Marrakech ouverte au public en octobre dernier. Ce sont une quarantaine de gares qui seront concernées par ce programme (rénovations et constructions) doté d’un budget de 800 MDH.
Selon M. Lakhlie, les ports de Tanger Med et de Nador seront connectés au réseau national durant l’année en cours. La construction de la ligne reliant cette dernière ville à Taourirt sera également terminée. De même, il est prévu l’achèvement du raccourci Sidi Yahia-Mechraâ Belksiri. Et l’électrification de la ligne jusqu’à Tanger permettra de gagner une heure trente sur l’itinéraire Rabat-Tanger, affirme le DG. Tous ces chantiers constituent-t-ils le prélude à l’ouverture du capital de l’office aux investisseurs privés ?
Rien ne permet de l’affirmer. Les responsables sont convaincus que le contrôle du réseau ferroviaire doit rester aux mains de l’Etat. Toujours est-il qu’avec la mise en circulation de trains à grande vitesse et du service du RER à Casablanca, on ne sait pas comment les choses vont évoluer. Pour l’instant, l’idée est de travailler à la mise à niveau du réseau et des infrastructures existantes et de leur articulation avec le futur train à grande vitesse.
Notons que pour 2008 l’ONCF a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de DH. Le nombre de voyageurs transportés se monte à 27,7 millions contre 26,1 millions une année auparavant et 21 millions en 2005. Sur la période, la progression moyenne est de 10 % par an. Ce sont 174 trains qui sont mis en circulation chaque jour contre 110 en 2005. Par exemple, 8 trains supplémentaires ont été ajoutés à la ligne Casa-Fès dont le temps de parcours est réduit d’une heure 10 minutes. L’amélioration des prestations de l’activité de transport des voyageurs a été d’ailleurs consacrée par une certification à la norme Iso 9001-2000.
http://www.lavieeco.com/economie/12815-loncf-sera-transforme-en-societe-anonyme-en-janvier-2010.html
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 6 Fév 2009 - 18:01 | |
| - Citation :
- Le Maroc compte sur l'agriculture pour élever le taux de croissance en 2009
Il y a 4 heures
RABAT (AFP) — Les résultats escomptés de l'agriculture marocaine en 2009 devraient contribuer à assurer un taux de croissance de l'économie de 6,7% contre 5,8% en 2008, selon des prévisions du Haut commissariat au plan (HCP, public) diffusées vendredi à Rabat.
"Les performances de la campagne agricole s'annoncent prometteuses", avec un taux de remplissage des barrages de 66% contre 46,3% il y a un an, et une pluviométrie qui en janvier dernier, a dépassé de 104% celle d'une année normale, a ajouté le HCP.
Une bonne récolte de céréales d'environ 70 millions de quintaux, jointe aux autres cultures et à l'élevage, "engendrerait un accroissement considérable de la valeur ajoutée agricole en 2009".
Le secteur primaire (agriculture et pêche) devrait contribuer de 3,2 points à la croissance économique en 2009 contre 1,3% en 2008.
La baisse du prix du pétrole importé et des autres matières premières devraient alléger les tensions inflationnistes en 2009.
Le HCP prévoit également "un ralentissement de la croissance des activités non agricoles qui passerait de 5% en 2008 à 3,9% en 2009, suite à la récession de l'économie mondiale".
La demande mondiale adressée au Maroc devrait elle aussi enregistrer une baisse de 1,2% en 2009 contre une hausse de 2% en 2008.
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 6 Fév 2009 - 20:17 | |
| - Yakuza a écrit:
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- Citation :
- Le Maroc compte sur l'agriculture pour élever le taux de croissance en 2009
Il y a 4 heures
RABAT (AFP) — Les résultats escomptés de l'agriculture marocaine en 2009 devraient contribuer à assurer un taux de croissance de l'économie de 6,7% contre 5,8% en 2008, selon des prévisions du Haut commissariat au plan (HCP, public) diffusées vendredi à Rabat.
"Les performances de la campagne agricole s'annoncent prometteuses", avec un taux de remplissage des barrages de 66% contre 46,3% il y a un an, et une pluviométrie qui en janvier dernier, a dépassé de 104% celle d'une année normale, a ajouté le HCP.
Une bonne récolte de céréales d'environ 70 millions de quintaux, jointe aux autres cultures et à l'élevage, "engendrerait un accroissement considérable de la valeur ajoutée agricole en 2009".
Le secteur primaire (agriculture et pêche) devrait contribuer de 3,2 points à la croissance économique en 2009 contre 1,3% en 2008.
La baisse du prix du pétrole importé et des autres matières premières devraient alléger les tensions inflationnistes en 2009.
Le HCP prévoit également "un ralentissement de la croissance des activités non agricoles qui passerait de 5% en 2008 à 3,9% en 2009, suite à la récession de l'économie mondiale".
La demande mondiale adressée au Maroc devrait elle aussi enregistrer une baisse de 1,2% en 2009 contre une hausse de 2% en 2008.
C'est quand même incroyable d'être sauvé par la demande intérieure quand on a tout misé sur les exportations. C'est encore plus incroyable que cette embellie intervient pendant la primature de abbas, le plus insignifiant des premiers ministres depuis belle lurette. Il avait cédé aux demandes des syndicats pour s'acheter une paix sociale et voilà maintenant que c'est grâce à ce soutien au pouvoir d'achat qu'on tient le coup. Comme disent les chrétiens, les voies du Seigneur sont impénétrables | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 6 Fév 2009 - 22:10 | |
| - Citation :
06/02/09 18:17 CARREFOUR signe un accord de franchise au Maroc avec Label'Vie
(AOF) - Carrefour, deuxième distributeur mondial et numéro un européen, et le groupe Label'Vie, 2ème opérateur de supermarchés au Maroc, ont signé un accord de franchise exclusif sur le territoire marocain. Cet accord prévoit le développement d'hypermarchés sous l'enseigne Carrefour. "Grâce à cet accord, les consommateurs marocains bénéficieront très prochainement du concept de distribution alimentaire Carrefour, un modèle qui a fait ses preuves dans le monde entier", se félicite le groupe dans un communiqué. Le premier hypermarché sous enseigne Carrefour, d'une surface de vente de 5 500 m2, ouvrira ses portes le 19 février prochain à Rabat-Salé. "Avec plus de 30 000 références, 250 employés et 600 places de parking, ce tout nouvel hypermarché permettra de donner la mesure des bénéfices importants apportés au consommateur marocain par la collaboration entre les deux groupes", ajoute Carrefour. (AOF) EN SAVOIR PLUS http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=AOT090206_00018489&numligne=6&date=090206 |
| | | omar Caporal
messages : 140 Inscrit le : 06/04/2007 Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 7 Fév 2009 - 10:58 | |
| Maroc - Le CIC porte à 19,9% sa présence au capital de BMCE vendredi 6 février 2009 20h10 Imprimer cet article [-] Texte [+]
RABAT, 6 février (Reuters) - Le Crédit industriel et commercial (CIC) (CC.PA: Cotation) a porté à 19,9% sa participation dans la deuxième banque privée du Maroc BMCE (BMCE.CS: Cotation), contre 15,05% jusqu'ici, a annoncé vendredi cette dernière.
"Le changement illustre l'engagement des deux partenaires à poursuivre l'étroite collaboration qu'ils ont entreprise en 2004 et à développer les synergies dans les domaines des technologies, du détail, de la banque d'investissement et de l'international, notamment en Afrique", a indiqué BMCE.
Elle chiffre l'opération du CIC à 2,6 milliards de dirhams (environ 200 millions d'euros). reuters | |
| | | omar Caporal
messages : 140 Inscrit le : 06/04/2007 Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 7 Fév 2009 - 11:00 | |
| beaucoup d'annonce ce vendredi , un bon point pour la bourse marocaine | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 12:08 | |
| au moins Renault restera - Citation :
- 09/02/09
Nissan suspend sa participation dans l'usine de Tanger avec Renault
RABAT, 09/02 - Le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé lundi la suspension de sa participation dans un projet d'usine commune avec son allié français Renault à Tanger, dans le nord du Maroc, dans le cadre d'un plan d'austérité destiné à surmonter la crise économique mondiale. "Nissan suspendra sa participation au projet industriel près de Tanger, que Renault poursuivra seul", a déclaré lors d'une conférence de presse le PDG des deux groupes, Carlos Ghosn. Cette usine devait ouvrir en 2010 et produire jusqu'à 400.000 véhicules par an à partir de 2013. Nissan comptait y fabriquer des fourgonnettes.
Nissan a annoncé le report de ce projet dans le cadre d'un vaste plan d'austérité, qui doit également se traduire par 20.000 suppressions d'emplois dans le monde. Le constructeur japonais a révisé en forte baisse ses prévisions financières, et prévoit de terminer l'exercice 2008-2009 (avril-mars) sur une lourde perte nette de 265 milliards de yens (2,2 milliards d'euros).
http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/africa/Nissan-suspend-participation-dans-usine-Tanger-avec-Renault,08b29eeb-c5cf-4978-b0b9-8a901115c599.html |
| | | gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 15:54 | |
| wyla tb3ouk l9awwassa tu feras rien. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 20:50 | |
| Yallatif t9wissa de l'Algérie et de l'Espagne nous a pas ratez , en plein dans le mile ! Mais bon Renault maintien le projet pour le moment, mais je sais pas que ce que l'avenir vas nous réservez , même la RTM et 2M qui nous ont tuer avec le maroc ne seras pas toucher parce que il est déconnecter du monde, ces derniers jours, il commence a parlez beaucoup de la crise, a l'officialiser, et a montrez les entreprises et en difficulté et les licenciements massives dans le textile . - Citation :
Tanger-Med :Renault reste,Nissan suspend
Le groupe Nippon supprime 20 000 emploie et perd 2,2 milliards d’Euros
Mauvaises nouvelles –attendues– pour le groupe Nissan. Ce dernier, par la voie de Carlos Ghosn, son PDG a annoncé, lundi 9 février un plan de suppression d’emploi sans équivalent dans son histoire. Au titre de l’exercice 2009/2010, commençant le 1er avril, le constructeur prévoit de supprimer 20 000 postes d’emploi et de réduire sa production de 20%, soit 787 000 voiture en moins.
Au titre de l’exercice 2008/2009 en cours, Nissan devrait afficher des pertes de 2,2 milliards d’euros, les premières depuis 1999, année pendant laquelle le groupe avait échappé à la faillite en cédant à Renault, 44% de son capital.
Selon Carlos Ghosn, Nissan va réviser ses investissements, et notamment suspendre sa participation au projet d'usine commune avec le français Renault à Tanger-Med au Maroc.
En revanche, Renault, confirme bien, pour le moment son projet d’usine automobile au Maroc. Contactée par la rédaction de La Vie éco, une source autorisée chez TMSA, l’agence en charge de Tanger-Med, affirme que le projet avance comme prévu.
http://www.lavieeco.com/actualites/324-tanger-med%C2%A0-renault-reste-nissan-suspend.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 21:29 | |
| en l’absence de tout plan de relance : la crise est bien la - Citation :
- La Rédaction
06 Février 2009
En prenant ses désirs pour des réalités, le cabinet El Fassi n’est pas prêt pour affronter une crise profonde qui était prévisible avec du simple bon sens.
« Gouverner c’est prévoir» disait l’adage, ce à quoi le Maréchal Lyautey avait rétorqué «au Maroc gouverner c’est pleuvoir: Heureusement pour nous que c’est une année pluvieuse, parce que le gouvernement s’est emmuré dans une certitude incompréhensible, celle selon laquelle la crise économique qui secoue la planète, épargnera notre croissance et que l’impact sera nul sur notre économie. La pluie sauve la mise, parce qu’elle assure une année agricole exceptionnelle, si tout se passe bien et que donc elle influencera positivement, le seul indicateur fétiche, d’une communication en décalage avec son temps, le fameux taux de croissance. L’on sait pourtant depuis longtemps, qu’il faut raisonner hors agriculture pour avoir une image exacte de l’évolution de l’économie nationale. L’on savait aussi, dès septembre, nous l’avions écrit, et tous les économistes de ce pays l’avaient clairement formulé, que la transformation de la crise financière en crise économique toucherait durement le Maroc, parce que justement de plus en plus intégré dans l’économie Mondiale. Mieux, les secteurs à haut risque ont été identifiés dès cette époque. Pour notre malheur, ils sont utilisateurs de main d’œuvre.
Les lanternes et les vessies Le gouvernement a refusé d’agir en conséquence. Sa loi de finances, celle adoptée par le Parlement et qui devrait donc encadrer son action pour l’année en cours est optimiste, au-delà du raisonnable. Accordant quelques baisses d’impôt, elle table sur une augmentation des recettes de l’Etat, en s’appuyant sur les résultats de 2007, qui ont permis de terminer l’année sur un quasi-équilibre budgétaire. Equilibre qui, soit dit en passant, est critiquable du point du vue de l’effort de développement. Les statistiques nous renseignent sur l’historique. Les projections qu’on en tire sont aléatoires, quelles que soient les précautions prises par les modèles économiques. Un changement de contexte aussi brutal que celui que nous vivons les rend caducs, c’est aussi simple que cela, et il ne s’agit que de méthode, sans qu’aucun positionnement politique n’y intervienne. C’est d’ailleurs ce qui explique, que les gouvernements de tous bords, multiplient les plans de relance, réajustent leurs prévisions en permanence.
Crise de déstockage ou déflation ? Aucun économiste n’a l’outrecuidance de vouloir délimiter avec certitude l’ampleur, la profondeur et la durée de la crise. Ce que tous s’accordent à dire c’est que c’est une catastrophe. La crise financière n’a pas fini de livrer ses impacts sur l’économie réelle. Les milliers de milliards de dollars déversés pour sauver les banques et huiler à nouveau le système financier pour lui permettre de jouer son rôle, sa fonction première, celle d’assurer le financement de l’activité, ont évité l’effondrement du capitalisme et rien de plus. Dans ces conditions on ne peut comprendre l’attitude qui consistait à nier tout impact sur le Maroc et à refuser de mettre en place des mécanismes réactifs. Attitude battue en brèche par la réalité, ce qui a imposé au gouvernement de mettre en place une cellule de veille, ce qui annonce des plans de sauvetage à la pelle. Dans une véritable démocratie, cela devrait passer par une loi de finances rectificative, mais ce n’est même plus un objet de discorde, tant les nuages sont chargés de périls. La cellule de veille constituée ne doit pas se limiter aux conséquences sur les secteurs concernés et devenir le réceptacle des doléances, assurément légitimes des professionnels. La difficulté d’une politique publique dans le contexte actuel, c’est qu’elle est totalement dépendante de la crise internationale, des politiques des autres gouvernements, en particulier ceux du G 20. Elle est enfin liée par la nature de cette crise, ses développements et les changements qu’elle ne manquera pas d’induire à tous les niveaux. La crise financière en elle-même, n’a pas d’impact direct sur des pays tels que le Maroc. Sa transformation en crise économique, si. Or, il se trouve, que non seulement les économistes n’ont pas les moyens scientifiques, d’en définir la durée et la profondeur, mais ils hésitent à définir sa nature profonde. Le dernier trimestre de 2008, cette crise était une crise de déstockage. Les difficultés du crédit ont amené les consommateurs à réduire leurs achats, en particulier ceux de produits d’équipements et les entreprises à réduire le niveau de leurs stocks. Le cercle vicieux, ainsi parti, est déjà catastrophique. Il signifie la réduction d’activité de tout l’appareil économique, le chômage, la réduction des ressources des ménages, le ralentissement de l’investissement. Mais depuis la décision de la FED, la réserve fédérale des USA, de baisser son taux directeur à pratiquement zéro, le danger est plus important, c’est celui de la déflation, d’une baisse de prix généralisée, d’un effondrement comparable à celui de 1929. Dans ce cas de figure la crise serait plus sévère et surtout s’étendrait dans le temps. C’est une funeste supposition que les économistes les plus sérieux n’écartent plus totalement. Heureusement que les autres pays, même en baissant leurs taux directeurs, ne sont pas allés aussi loin que Washington et n’ont pas annihilé les revenus des emprunteurs. L’Amérique peut donc se permettre, parce qu’elle est considérée comme le meilleur risque de la planète, mais aussi parce qu’elle a les moyens politiques et économiques de contraindre la Chine et les autres emprunteurs, avec un impact limité sur les circuits mondiaux. C’est aussi le seul pays au Monde qui peut se permettre un déficit budgétaire atteignant les 10 %. Les autres, ceux de l’Union Européenne en particulier, savent qu’à la sortie de la crise, il faudra des années d’effort, et une certaine dose d’inflation, pour éviter que les déficits ne se transforment en point de blocage. Mais le risque de déflation existe aussi, par la volonté de sauver à tout prix l’appareil productif, tout en refusant toute relance par la demande, par injection de pouvoir d’achat, par peur de la rigidité en matière d’acquis sociaux, et donc à l’atteinte à la compétitivité des économies nationales. Fatalement, il faudra de nouveaux plans qui allient les deux : soutien de l’offre et facilitation de la demande. Fatalement les crises sociales, les conflits, les mobilisations politiques impacteront les choix de politiques publiques. Le gouvernement d’un pays comme le Maroc n’a aucune emprise sur ces développements. Il doit cependant les suivre au plus près, les apprécier au plus juste, pour pouvoir atténuer les effets négatifs et profiter des opportunités, car il y en a. Tout en sachant que nous n’avons ni la même nature de périls, ni la même latitude financière et que nous devons trouver nos propres recettes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 21:30 | |
| - Citation :
- L’impact sur le Maroc
L’insignifiante imbrication du marché financier à l’international, en particulier grâce au refus des autorités, Fathallah Oualalou en tête, de céder aux pressions du FMI de la Banque Mondiale de libérer les changes, l’absence de produits complexes, devenus «Toxiques» nous ont préservés. Notre système bancaire tient la route et pourra traverser sans grand risque la crise actuelle. Cependant, croire que tout va continuer comme auparavant est un leurre. Les liquidités s’épuisent et l’Etat va commencer à s’endetter beaucoup plus que ces dernières années, parce que ses ressources vont diminuer, l’activité économique étant déjà atteinte. L’autre choix, celui de différer l’investissement en infrastructures programmé serait attentatoire au développement du pays, socialement ruineux et politiquement irresponsable. Aucun décideur, à juste titre, n’en évoque la perspective. La crise qui s’annonce affecte la solvabilité d’entreprises et de particuliers c’est certain. Dans quelle mesure ? Même les banquiers n’ont pas la réponse, mais l’augmentation de la sinistralité est certaine. Cela signifie que les deux conditions nécessaires à l’augmentation des taux, sinistralité et tarissement des liquidités, sont là. Ce n’est plus qu’une question de temps. Quant à l’accès au crédit, sur le terrain, il est déjà plus difficile, parce que les créditmen, des gens dont le métier est d’évaluer le risque, sont prévenants. C’est un impact dérivé, il n’a aucun lien direct avec la crise des marchés financiers internationaux, mais il est le produit par ricochet de celui de la crise sur l’économie réelle. Les secteurs les plus exposés étaient connus d’avance. D’abord le textile. Il a déjà perdu des dizaines de milliers d’emplois, et les convulsions monétaires sur les pays acheteurs aggravent la situation. Sur certaines niches, c’est encore une crise de déstockage. Les marchés ne sont pas perdus, mais les clients travaillent en «flux tendu». C’est un ralentissement de l’activité, dont le premier impact est le chômage, sur un secteur où la précarité est de mise, le second étant de différer tous les investissements. Sur d’autres, la situation est plus grave, parce que la contraction de l’activité risque de se faire, aux dépens du produit Maroc. Ce secteur, globalement, mérite du respect. Il a résisté aux aléas dans le passé et relevé plusieurs challenges en se structurant. Les dernières petites unités, dans l’informel, vivent leurs jours ultimes. Il vaut mieux se concentrer sur les premières, celles qui sont compétitives sur la qualité et non seulement sur les coûts. Le tourisme n’est pas en meilleure santé. Les réservations baissent alors même qu’il s’agit de séjours programmés avant l’éclatement de la crise actuelle, dans ses dimensions qu’on connaît. Contrairement au début des années 90 les professionnels se battent et plutôt bien. Cependant, les risques sont là : baisse des nuitées et baisse des tarifs pratiqués. Les Tours opérator n’ont qu’une seule stratégie, peser sur les prix, en s’appuyant sur la situation dans les marchés émetteurs. Les hôteliers ne sont pas dans les meilleures conditions pour négocier. Là aussi la généralisation cache des disparités entre catégories, entre genres de tourisme, que professionnels et autorités ne peuvent que tenir en compte pour mieux affiner une politique. Soulignons que ce secteur a été très réactif puisqu’il a mis en place un dispositif, qui risque de se révéler insuffisant, mais qui a le double mérite d’exister et de démontrer que la vigilance est de mise, malgré la communication lénifiante de l’exécutif. D’autres secteurs sont déjà souffreteux. Celui des équipementiers automobiles se prépare à vivre une sale période. Le chiffre d’affaires a baissé de 10 % et ce n’est qu’un début. Il n’y a pas de relance de l’activité prévue. L’artisanat subira de plein fouet la contraction à venir du tourisme, mais aussi un probable repli des exportations, même si, de l’aveu de tous les spécialistes, le produit Marocain n’utilise pas tout son potentiel. L’immobilier enfin connaît déjà un recul sur plusieurs segments. Le logement social n’est pour le moment pas touché, la baisse des coûts de production est une bonne nouvelle. La tendance est au minimum à une contraction de l’activité, au pire à un véritable marasme. Tous ces secteurs sont fort utilisateurs de main d’œuvre. Un chômage a plus de 10 % est déjà une réalité, le retour à des taux plus importants n’est pas exclu, or, c’est ce qu’il faut éviter à tout prix.
Que faire ? Ces vérités sont établies, les prévoir était d’une simplicité enfantine dès lors que la crise s’est déclenchée. Les officiels ont préféré communiquer sur la crise financière et faire comme si la situation qui protège le secteur financier était un paratonnerre dont les bienfaits s’étendent à l’ensemble de l’activité économique. C’est d’abord une faute politique de la plus haute des importances. En effet, le gouvernement fait face aujourd’hui à des tensions sociales qu’il a des difficultés à gérer. La situation aurait été toute autre s’il avait communiqué sur les aléas de la crise, nous serions aujourd’hui dans un contexte où l’enjeu est la préservation de l’emploi. La cellule de crise, appelée de «veille», n’a été instituée que fin janvier, alors qu’on aurait pu, à l’instar du tourisme, faire preuve d’anticipation. Heureusement que l’opposition est atone, quand on voit ce qu’endure Sarkozy qui en est à son troisième plan de relance. Qu’importe, il s’agit aujourd’hui de ne pas se tromper de stratégies, ni d’objectifs, et surtout éviter le piège du court terme qui entrave l’action de développement. Aider les secteurs concernés ? Oui mais comment ? Il y a deux pistes sérieuses, les efforts de l’Etat en matière de fiscalité, en suspendant certaines taxes, en finançant des opérations d’accompagnement sectoriel, mais aussi d’assurer la fluidité du financement. Les milliards n’étant pas disponibles, c’est vers des fonds de garantie qu’il faut se diriger, la caisse centrale de garantie étant un acteur à privilégier, y compris pour la détérioration des changes. Les modalités, les techniciens de l’administration, d’excellente qualité souvent, peuvent en imaginer et des plus novatrices. C’est politiquement que cela risque de grincer. Ces efforts doivent être liés à la restructuration, la poursuite de la modernisation entamée, à une vision prospective. Car quelle que soit la durée de la crise, elle prendra fin un jour. Le plus important est d’être placé au mieux à la relance. C’est en ce sens qu’on dit que la crise offre des opportunités. Celles nées des reclassements qu’elle induit, qui sont en cours et qu’il est impératif de bien lire et de voir comment s’y repositionner. C’est une telle vision qui doit refonder la politique publique. Sans oublier, bien évidemment, la solidarité nationale, la cohésion sociale. Sur ce front, il est urgent d’utiliser la baisse pérenne du coût des matières pour allouer des aides directes aux nécessiteux. Les chantiers sont pharaoniques, de ceux-là même qui revalorisent la fonction des politiques. Encore faut-il en avoir les attitudes, celles du parler vrai, de la force de conviction, de l’anticipation, parce que même quand il pleut, gouverner c’est toujours prévoir.
Mesures gouvernementales. Trois grands axes Cette semaine, les différents acteurs des secteurs touchés par la crise multiplient les réunions avec les représentants du gouvernement afin de présenter le programme national d’émergence pour le secteur industriel. Tourisme, automobile, textile et immobilier sont les secteurs qui bénéficieront d’aide de l’Etat. Le gouvernement s’est attaché à faire du benchmark auprès des pays voisins pour étudier les aides envisageables. Si les dernières précisions concernant ce plan d’aide sont en train d’être affinées, trois grands axes vont être mis en place pour venir en aide aux entreprises nationales. Afin d’aider les entreprises dans leurs difficultés de financements de leur fonds de roulement, l’Etat va créer un fond de garantie pour une période précise. Il pourrait être couplé avec une mesure permettant aux entreprises de faire basculer leur crédit à court terme en crédit à moyen terme. Cette aide sera appliquée aux entreprises au cas par cas selon nos sources et pour une période bien déterminée. Afin de soutenir les entreprises à l’export, il est prévu un budget de promotion des entreprises. Nombre d’entreprises en difficultés dépendent fortement de la demande extérieure, leur activité pâtit fortement de la chute des exportations. Dans ce but, l’Etat a indiqué qu’il serait prêt à allouer un budget de promotion aux entreprises, sans distinction particulière. Il reste ouvert à toute proposition venant des entreprises tant qu’elles lui soumettent un programme de promotion. Enfin, pour maintenir la compétitivité des firmes nationales, l’Etat va s’engager à prendre en charge une partie des charges sociales pendant quelques mois. Les entreprises souhaitent une suppression des charges sociales de 100% sur une période déterminée, mais le gouvernement s’y oppose catégoriquement. Il est néanmoins en train d’effectuer des simulations pour étudier la meilleure solution possible. A quelle hauteur, pour combien de temps et quelles sont les entreprises qui bénéficieront de ces aides, à l’heure où nous mettons sous presse, les conditions exactes de ces mesures sont encore en négociation.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Fév 2009 - 21:31 | |
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- Immobilier. Luxe ou social ?
Rien ne va plus dans l’immobilier au Maroc ? Pas forcément. Seulement entre l’immobilier de luxe et celui du social, les différents standings ne sont pas logés à la même enseigne. Selon Youssef ibn Mansour, président de la fédération nationale des promoteurs immobiliers, «Certes le secteur de l’immobilier connaît un développement important, mais vu que l’Etat a changé de stratégie, le partenariat public-privé se fissure». Après l’expansion des constructions et une surenchère des prix, la bulle spéculatrice est en train d’exploser notamment dans la ville vitrine du Royaume, Marrakech, où les prix auraient baissé de 20 à 30% depuis 2008. De même, l’immobilier de luxe, dépendant de la demande internationale, commence à connaître un tassement. Alors qu’il était en pleine essor, le tout luxe ne parvient plus à séduire comme avant, surtout dans un contexte de crise. Concernant, le haut et moyen standing, les acheteurs potentiels ont bien compris une chose, avec la crise, les prix vont baisser puisque les logements ne trouvent actuellement pas preneurs. Conséquence classique et logique de cette situation, les ménages vont retarder leurs actes d’achats pour profiter de la baisse des prix. Retarder mais jusqu’à quand ? Quant au logement social, si le secteur connaît un fort besoin, ce sont les promoteurs immobiliers qui font grises mines. Le projet de logement social à 140 000 DH afin de combattre l’habitat insalubre ne semble pas attirer les promoteurs. Ils opteraient plus pour des logements à 250 000 voir 300 000 DH afin de réaliser des marges plus confortables. Rajouter à cela l’augmentation du coût des matières premières, vous obtenez un secteur dans la tourmente.
Bourse. L’arnaque au petit porteur Après les baisses du 16 et 17 septembre dernier, le gouverneur de Bank Al Maghrib Abdellatif Jouahri et le ministre des Finances étaient montés au créneau. Ils ont expliqué tous les deux que la place de Casablanca n’étant pas liée à l’Etranger, les baisses n’étaient que psychologiques et qu’il fallait rester optimiste. Le ministre est allé plus loin en affirmant sa conviction qu’ « à la fin de l’année la bourse gagnera plus de 15 % ». Le rebond qui a suivi a été de courte durée, avant que ne se déclenche un trend baissier irrésistible faisant perdre à l’indice des années de croissance et virtuellement des milliards de DH. Le drame c’est que pour beaucoup d’observateurs, la campagne sur la bourse dans son aspect officiel, mais aussi médiatique, ne visait que ce rebond, ces quelques jours de répit. Les analystes affirment que lors de ces jours d’embellie, ceux qui utilisaient le levier, qui étaient endettés auprès des sociétés de bourse ou des banques, ont pu sortir en empochant leurs gains. Au même moment, les petits porteurs étaient piégés par les propos rassurants, y compris de leur courtier. Aujourd’hui les cours sont au plus bas, certaines valeurs ont perdu plus de 50 %, sans que le bilan de l’entreprise ait enregistré des changements notables. Addoha, valeur vedette, faiseur de marché pendant plus de deux ans, est passée de 204 à 86 DH, soit près de 60 % de baisse. Or rien n’a changé de manière significative dans la marche du mastodonte de l’immobilier et la baisse d’activité du secteur globalement n’est pas aussi importante. En vérité, l’action était surévaluée à 204 DH, par un marché que l’Euphorie, les petites manipulations entre copains et coquins, l’implication d’une presse dont les patrons sont eux-mêmes de gros boursicoteurs, avaient transformé en casino à Jackpot assuré. Le cours est assurément sous-évalué. Une banque de la place avait fixé le cours « raisonnable » entre 112 et 120 DH, cette recherche-là n’avait pas été rendue publique pour ne pas fâcher les concernés. C’est sans doute un cours dans ces zones là qui constituerait la prochaine étape, si le marché retrouve un fonctionnement serein. Car il n’y a effectivement pas de lien entre l’impact de la crise sur le Maroc, qui n’est qu’à ses débuts et qui ne concerne que l’économie réelle et l’effondrement de la bourse, surtout de ses valeurs les plus liquides. C’est du côté de la confiance qu’il faut chercher. Les volumes échangés, montrent que les institutionnels ne cèdent pas à la panique et attendent une stabilisation puis une remontée des cours. Leurs bilans risquent d’en souffrir, puisqu’ils seront obligés de provisionner les baisses, mais ce n’est qu’un jeu comptable qui diffère les résultats sur l’année d’après. Ceci bien évidemment, si la baisse est enrayée et si le marché repart à la hausse pour retrouver des cours conformes au potentiel des valeurs cotées. Les petits porteurs ruinés n’ont pas cette latitude, rares sont ceux qui ont gardé leur portefeuille en attendant des jours meilleurs. Pour retrouver la confiance, il faut nettoyer les écuries d’Augias, moraliser le jeu des intervenants et donner un signal que les petites combines entre coquins c’est fini. Ce n’est pas en gardant les mêmes qu’on y arrivera aussi rapidement que l’exige la situation, car il y a urgence.
Crise Internationale. Des MRE jusqu’au Maroc Bruxelles et le FMI ont annoncé leurs prévisions de croissance pour la zone euro. Sans grande surprise, elles ne sont pas optimistes et vont jusqu’à annoncer la pire crise européenne depuis la seconde guerre mondiale. Faillite des banques, fermeture d’usines, chômage record, nos MRE ne seront pas épargnés par le déclin de l’empire européen. L’ambiance à l’annonce de prévisions de croissance de la zone euro des grandes organisations, tombe comme un véritable coup de massue sur la zone des 27. Pas un des nombreux fonds ou commissions ne publie de chiffres encourageants et tous voient constamment ces prévisions à la baisse à un rythme quasi-mensuel. L’organisation pour la coopération et le développement économique anticipe une contraction de 0,6% de la croissance. La Banque centrale européenne tablait sur un recul du PIB de 0,9%. C’est en publiant ces derniers chiffres que la commission européenne a elle-même revu ses prévisions à la baisse. Après des chiffres annoncés en novembre 2008 de 0,1% de croissance pour la zone euro en 2009 puis, 0,9% en 2010, la dernière annonce fait l’effet d’un uppercut. Croissance négative de 1,9% en 2009, perte de près de 3,5 millions d’emplois, un taux de chômage au delà de 10% et une reprise de l’inflation de 1,8%. Une croissance négative de 1,9% en 2009 ? Si l’on jette un œil sur les quatre dernières années, c’est un véritable retournement de situation. Après avoir rencontrée une croissance de 1,7% en 2005, 2,9% en 2006, 2,7% en 2007 et proche de 1% l’année dernière, l’Europe en 2009 s’apprête à un retour à l’âge de pierre. Elle doit se préparer à « une récession profonde et prolongée » selon Bruxelles. Pour le FMI, c’est la zone euro qui serait le plus durement touchée avec une contraction de 2% (après +1% en 2008).
Nos MRE, quelles conséquences ? D’un point de vue statistique, le nombre de MRE est passé de 1634520 en 1992 à 3 200 000 en 2006 soit plus de 10% de la population selon le dernier recensement. Avec plus de 85 % des MRE vivant en Europe, ils ne vont pas passer entre les gouttes de la crise. D’autant que si l’on considère que les nouvelles vagues de MRE sont des profils qualifiés ou très qualifiés sortant de la main d’œuvre originaire, les secteurs, épargnés pour l’instant, attendent d’être contaminés sous peu, comme si la peste envahissait l’Europe. Le corolaire à cette crise au Maroc ? La grande intégration des 2 700 000 marocains vivant en Europe. Bruxelles annonce pour la France (1 600 000 MRE) un taux de chômage de 9,8% en 2009 et 10,6% en 2010. Pour l’Espagne, avec ses 700 000 MRE, la situation est encore pire avec un taux de chômage de 18% pour 2010. En Belgique, il s’approche des 9,5%. La situation économique de nos MRE va très certainement impacter l’économie marocaine. Le cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group rappelait que les sommes transférées par les MRE s’élevaient à 3,5 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2008. Une hausse de 5% était d’ailleurs constatée alors que la crise ne pointait pas encore son nez. Désormais, le cabinet prévoit une forte contraction de ces envois pourtant les plus importants du monde arabe. On assiste d’ailleurs, d’après les chiffres du Haut-commissariat au plan, à une première contraction des recettes des MRE. Le mois de novembre 2008 a connu une baisse des recettes de 1,2% par rapport au même mois de 2007. En dehors des transferts de fonds, si l’on se félicitait de ne pas avoir de capitaux boursiers liés au reste du monde, rappelons que le CDVM relève que les MRE représentent 58% du nombre total d’étrangers qui ont investi dans la bourse de Casablanca. Sortis du secteur financier et boursier, les MRE jouent aussi un grand rôle dans les secteurs de l’immobilier à travers l’investissement et du tourisme (plus de 3,5 millions de MRE en 2008). Alors quand la population européenne ne voit pas de lendemain, compte chaque jour les chômeurs supplémentaires et n’entend parler que de plans de relance et autres mesures exceptionnelles on peut déjà sentir les effets de la crise par nos marocains résidant à l’étranger.
Haro sur le tourisme Réunis à Marrakech, les responsables du tourisme ont mis en place un plan d’action qui devrait limiter les effets de la crise. Marrakech, 1ère destination du tourisme au Maroc depuis 2005 aura-t-elle à souffrir cette année de la crise internationale ? C’est la question que viennent de se poser les autorités locales, les responsables de l’OMNT et les professionnels du secteur lors d’une réunion organisée par le CRT de la ville ocre sous la présidence du ministre du Tourisme. Les inquiétudes et le pessimisme ambiant n’ont pas atténué la volonté de tous de «mettre les bouchées doubles» pour attirer une bonne partie des quelque 900 millions de personnes qui devraient voyager en 2009 dans le monde. Bien au contraire, pour faire face à la récession qui n’épargne aucun marché, les acteurs du tourisme marrakchi se mobilisent : ils viennent de mettre sur pied un plan d’action musclé pour 2009 qui s’articule autour de 4 axes, avec un dénominateur commun, rehausser la qualité dans tous les secteurs concernés. En premier lieu, donner à la ville une image « qualité » en améliorant l’accueil, en mettant à niveau la formation sur les filières prioritaires et en accentuant la professionnalisation des métiers du tourisme. Priorité est également donnée au respect et à la qualité de l’environnement. Viennent ensuite des mesures qui concernent l’hébergement : nécessité de suivre l’évolution de la capacité d’accueil -évaluée actuellement à 40 980 lits avec une prévision de 80 200 en 2013-, que ce soit en termes de qualité qu’en termes de diversité, tout en veillant sur les tarifs hôteliers pratiqués qui doivent rester adéquats avec les prestations proposées. Dans le secteur hôtelier, une priorité sera faite pour encourager l’investissement. Une douzaine de nouvelles unités hôtelières doivent en principe entrer en service cette année et Marrakech prévoit une large place à l’ouverture de nouvelles enseignes internationales destinées à capter une clientèle haut de gamme. Le 3ème axe concerne le transport aérien avec une volonté d’équilibrer l’offre entre les sièges d’avion et la capacité hôtelière. L’idée étant de maintenir un dialogue permanent avec les différents acteurs du transport aérien, compagnies régulières, charters et low cost. Enfin, le dernier axe s’attaque à la promotion et au marketing, avec l’objectif d’élaborer une véritable politique promotionnelle régionale qui devra s’appuyer sur un marketing moderne : réactualisation des supports de communication, en particulier sur le web, installation de kiosques de communication, programmation d’émissions télévisées ou cérémonies de remise de cadeaux à l’aéroport, entre autres exemples. Avec la participation de la Région Marrakech Tensift Al Haouz et du Conseil de la ville qui s’engagent quant à eux à doubler le budget alloué au CRT : 6 millions de DH prévus pour la promotion et l’animation en 2009. Concrètement L’ONMT s’engage de son côté à revoir son budget promotion, marketing et communication et action du CRT de Marrakech, en l’augmentant de 20%, c’est-à-dire de le faire passer à 140 millions de DH cette année au lieu des 117 millions de 2008. Enfin, si le CRT tient à consolider ses marchés principaux-les touristes français qui représentent 60% de parts de marché, suivis par les Marocains, 12% et les Britanniques, 11%-, il mettra l’accent sur l’Espagne, l’Italie, le Benelux et l’Allemagne qui cumulent ensemble une part de marché de 16%. Sans oublier une politique stratégique vers de nouveaux marchés comme la Russie, les Emirats Arabes Unis et l’Amérique du Nord, qui ne représentent actuellement qu’1% du flux. Autant de mesures qui devraient permettre d’amoindrir l’impact de la crise sur le tourisme de Marrakech. Motivés, mobilisés, faisant fi du pessimisme que peut inspirer l’année qui commence, les responsables du CRT sont bien conscients que le tourisme est au cœur de la croissance de la région et que la région est essentielle au développement du pays. C’est la raison pour laquelle ils ont choisi d’appeler leur plan d’action «Réussir ensemble pour Marrakech».
Textile. Vulnérabilité face aux exportations Fortement tournées à l’export pour les débouchés de leurs produits, les entreprises nationales du textile ont subi de plein fouet la contraction de demande européenne. Le secteur du textile a été logiquement l’un des premiers touchés par la crise internationale. Les professionnels du secteur tablaient sur une baisse des exportations de l’ordre de 10%, les derniers chiffres annoncés ont confirmé cette tendance avec un recul de 9,9% pour 2008. Ce n’est pas fini, si l’ensemble du secteur a une vision floue du lendemain, il n’en connaît pas moins une certitude. Mohamed Tamer, président de l’Amith, annonce «un recul des exportations de l’ordre de 30% sur le premier semestre 2009. L’activité du secteur tourne donc au ralenti. Corollaire à cette crise, les effets directs sur l’emploi. Selon une récente étude du ministère de l’Emploi, pas moins de 50 000 emplois ont disparu sur l’exercice 2008. Pour autant, les membres de l’Amith ne sont pas restés les bras croisés à attendre que le ciel leur tombe sur la tête. Ils avaient déjà relevé une baisse inhabituelle de l’activité et un manque de visibilité. «Nous avons entrepris des concertations avec le gouvernement depuis plus de trois mois» confie Mohamed Tamer. Selon le président de l’Amith, si chaque entreprise est un cas à part, il reconnaît qu’elles connaîtront une baisse d’activité proportionnelle à la baisse des exportations. Sans concessions, la crise touchera les entreprises quelles que soient leur taille, activité ou structure. http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?id_artl=19406&r=2&sr=852 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Fév 2009 - 2:05 | |
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- Maroc-France: Les engagements de Renault restent inchangés (Ministre)
Rabat 09/02/09 - Les engagements du constructeur automobile français Renault, concernant la création d'une usine à Tanger, qui ont été contractés avec le gouvernement marocain, demeurent inchangés, en dépit du désengagement annoncé de son partenaire japonais Nissan, dont la participation ne représente que 20 pc du volume global du projet, a estimé le ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami.
Le désengagement du groupe japonais Nissan ne diminue pas de l'ampleur du projet, prévu à Tanger, avec le constructeur automobile français Renault, a-t-il indiqué, en soulignant que le projet devrait, après son démarrage, monter en puissance, au fur et à mesure du développement de la demande.
"Le projet de Renault tient toujours et l'impact du retrait de Nissan reste très limité, pour toutes ces raisons", d'autant plus que les accords conclus à propos de cette plate-forme industrielle de Tanger, engagent le gouvernement marocain et son partenaire, le constructeur français Renault, a souligné le ministre, qui n'exclut pas que Nissan pourrait revenir par la suite, une fois le choc de la crise internationale amorti.
Le constructeur français Renault a réaffirmé, pour sa part, lundi, que ses engagements "sont maintenus" et qu'ils ne sont pas remis en cause, après l'annonce le même jour, par Nissan, de la suspension de sa participation à ce projet.
Le porte-parole de la firme française, Mme Sophie Durant a souligné à Paris que "c'est Renault qui avait signé les accords relatifs à l'usine de construction automobile de Tanger et qu'elle "pilote, de ce fait, ce projet industriel".
Le retrait du constructeur japonais Nissan n'a pas d'impact sur le déroulement du projet, a estimé pour sa part M.Larbi Belarbi, PDG de la Somaca. Le projet se poursuit normalement, a-t-il assuré.
La parole-parole de Renault avait récemment déclaré que l'usine de Tanger demeurait un projet stratégique à long terme pour la production de véhicules à bas prix.
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Fév 2009 - 4:10 | |
| - CIVIL a écrit:
- en l’absence de tout plan de relance : la crise est bien la
En prenant ses désirs pour des réalités, le cabinet El Fassi n’est pas prêt pour affronter une crise profonde qui était prévisible avec du simple bon sens. [/quote] Merci Civil pour cet article de bonne facture, je vais me mettre à lire plus souvent la Gazette En fait, cette crise était prévisible bien avant qu'elle ne se déclenche aux Etats-Unis, mais comme personne n'a envie de remettre en cause le systéme, tout le monde à appliqué la politique de l'autruche, en espérant, de manière irrationnelle, que le pire n'adviendrait pas. Et les décideurs politique des pays occidentaux continuent toujours d'espérer pouvoir sauver le systéme sans avoir à le remettre en cause Ils ménent le monde entier à la catastrophe par refus entêté de voir la vérité en face: soumettre une économie aux seules lois du marché, c'est livrer la population de ce pays à la loi de la jungle. Comme les marchés ont été mondialisés, c'est l'ensemble de la population mondiale qui est livrée à la loi de la jungle. Rien n'a changé, malgres l'écroulement de pans entiers du systéme bancaire, malgrés les effets sur l'économie réelle, malgrés l'extension rapide et socialement tres douloureuse des effets de la crise. L'équipe économique d'Obama et menée par des libéraux purs et durs, ceux là même qui,dans l'équipe Clinton, on fait adopter des lois pour déréglementer le systéme financier. D'ailleurs, il commence déjà décevoir, l'Obama. Je m'y attendais, même si je me suis pris un moment à y croire, dans le sens ou les mauvais choix qu'il a maintenant déjà fait vont nous coûter à tous tres cher. Y at-il eu des poursuites judiciaires contre les requins de la finane qui ont entraîné le monde entier dan ce gouffre ? Nada ! Obama aime se référer à Franklin Roosvelt mais se garde bien de faire comme lui. Roosvelt avait mis sous contrôle judiciaire toutes les grandes banques américaines 3 jours seulement aprés sa prise de fonction. Ceux qui ont cru en Obama sont bien naïfs; comment voulez-vous que les bénéficiaires du systéme financent la campagne d'un homme politique qui va venir mettre le hola dans leurs petites combines ? Roosvelt a déjà roulé une fois leurs parents (puisque ce sont les mêmes 'grandes' familles), ils n'allaient quand même pas commettre la même erreur. Elle bien bonne l'assertion selon laquelle l'économie marocaine serait suffisament déconnéctée des marchés internationaux pour ne pas avoir à supporter au même titre que les autres pays les effets de la crise. Le Maroc ne s'est-il pas évertué depuis pas mal d'années à "accrocher" son économie à l'économie mondiale à travers l'établissement de nombre d'accords de libre échange ? Nos partenaires économiques ne sont-ils pas tous actuellement en crise ? Pour le tourisme comme pour les exportations, l'immobilier de luxe et les transferts des RME, on sait depuis bien longtemps que la situation allait s'aggraver, sans toutefois avoir une idée exacte sur l'ampleur des dégâts. Les petits porteurs qui se sont fait entub..., je n'ai aucune compassion pour eux, car croire que l'on peut s'enrichir sans travailler durement est en soi indécent. Les honnêtes gens qui investissent en bourse et dont ce n'est pas le métier font des placements à long terme, à titre de retraites complémentaires, qui sont toujours rentables. Ceux qui se sont fait avoir sont ceux qui espéraient faire des bénéfices à court terme, comme les professionnels du domaine. Dans leur infinie ignorance et aveuglé par la cupidité, certains ont acheté massivement des titres au moment ou la bourse affichait des resultats exceptionnels, ce qu'il ne fallait justement pas faire puisque en ce moment les cours sont au plus haut et ne pouvaient que chuter par la suite, tellement ils étaient irréalistes. Quand la bourse affiche un taux de crossance qui est 5 à 6 fois celui de l'économie réelle, il faut se poser des questions au lieu de se précipiter pour acheter des titres. Abbas n'a sûrement aucune idée de ce qu'il faut faire. C'est un juriste rodé aux arcanes de la politique politicienne (les sales tours et autres combines partisanes), pas un économiste, ni même un homme qui à l'expérience des affaires comme le fut Jettou. Les économistes istiqlaliens qui l'entourent sont des affairistes qui croient d'abord en leur propre avenir et ne sont pas prêt de conseiller des mesures radicales qui risqueraient de déplaire aux milieux d'affaires, si ce n'est nuire à leurs propres interêts. Mais comme Dieu aime bien ce pays, il n'y a pas d'autre explication plus 'rationnelle', Abbas a été plutôt généreux sur le plan social, par pur calcul politique, ce qui a permis de preserver un tant soi peu le pouvoir d'achat. Et c'est la demande intérieure qui tire acuellement l'économie marocaine. Avec l'année pluvieuse qu'on vient d'avoir, ce qui signifie une bonne récolte, la demande intérieure en sera encore revigorée. Avec les effets positifs des réformes engagées du temps de Jettou, Abbas va avoir un peu de temps devant lui pour voir venir, même s'il est peu probable qu'il sache faire bon usage de ce répit. Je ne suis pas tres rassuré sur ce qui va se passer dans un peu plus d'un an, quand la crise économique aura achevé de mettre les pays d'Europe sur les genoux, surtout que leurs dirigeants politiques ne se sont pas montré plus brillants que les américains. En pareille situation, même les plus rationnels des analystes ne peuvent conseiller qu'une chose aux gens: prier pour que les chose ne prennent pas la même tournure que du temps de la crise de 1929. Cette crise, à laquelle l'actuelle ressemble tellement, s'est terminé par la seconde guerre mondiale | |
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