Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 7 Jan 2009 - 17:15 | |
| Rappel du premier message :8 milions tbarkallah ou sla 3la n'bi. _________________ الله الوطن الملك | |
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Auteur | Message |
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 4 Oct 2009 - 12:13 | |
| - Citation :
Les jeunes, les seniors et les navetteurs bénéficieront de la nouvelle stratégie tarifaire de l'ONCF
Rabat, 03/10/09- L'Office National des Chemins de Fer (ONCF) a annoncé que les jeunes, les seniors et les navetteurs bénéficieront, à compter du 4 octobre, de sa nouvelle stratégie tarifaire baptisée "Des prix réduits pour tous".
A cet égard, l'ONCF a prévu une carte " Chabab " destinée à toute personne âgée de 12 à 26 ans. La carte offre des voyages sans limitation du nombre et sur toutes les lignes avec des réductions allant jusqu'à 50 pc, indique samedi un communiqué de l'Office.
La carte " Hikma " pour les personnes âgées de 60 ans et plus, permet quant à elle, des voyages sans limitation du nombre et sur toutes les lignes avec des réductions allant jusqu'à 50 pc.
L'ONCF a également prévu une carte " Navette " pour les voyages fréquents entre Casablanca et Rabat. Le prix de l'abonnement variera selon la tranche horaire choisie avec des économies importantes.
Des réductions de l'ordre de 25 pc sont également offertes sur des trains désignés et à la limite des contingents prévus, à condition de réserver au plus tard 48 h avant le départ du train.
Pour la liaison Casablanca-El Jadida, la 1ère classe est désormais accessible à 50 DH seulement, prix variable sur tous les trains desservant la ligne, indique la même source.
Des prix différenciés en fonction des tranches horaires sont aussi prévus sur l'axe Casa-Kénitra dans l'objectif de lisser la demande vers les heures creuses pour améliorer le confort des voyageurs. map _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 4 Oct 2009 - 14:51 | |
| - Yakuza a écrit:
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- Citation :
Les jeunes, les seniors et les navetteurs bénéficieront de la nouvelle stratégie tarifaire de l'ONCF
Rabat, 03/10/09- L'Office National des Chemins de Fer (ONCF) a annoncé que les jeunes, les seniors et les navetteurs bénéficieront, à compter du 4 octobre, de sa nouvelle stratégie tarifaire baptisée "Des prix réduits pour tous".
A cet égard, l'ONCF a prévu une carte " Chabab " destinée à toute personne âgée de 12 à 26 ans. La carte offre des voyages sans limitation du nombre et sur toutes les lignes avec des réductions allant jusqu'à 50 pc, indique samedi un communiqué de l'Office.
La carte " Hikma " pour les personnes âgées de 60 ans et plus, permet quant à elle, des voyages sans limitation du nombre et sur toutes les lignes avec des réductions allant jusqu'à 50 pc.
L'ONCF a également prévu une carte " Navette " pour les voyages fréquents entre Casablanca et Rabat. Le prix de l'abonnement variera selon la tranche horaire choisie avec des économies importantes.
Des réductions de l'ordre de 25 pc sont également offertes sur des trains désignés et à la limite des contingents prévus, à condition de réserver au plus tard 48 h avant le départ du train.
Pour la liaison Casablanca-El Jadida, la 1ère classe est désormais accessible à 50 DH seulement, prix variable sur tous les trains desservant la ligne, indique la même source.
Des prix différenciés en fonction des tranches horaires sont aussi prévus sur l'axe Casa-Kénitra dans l'objectif de lisser la demande vers les heures creuses pour améliorer le confort des voyageurs. map l`oncf est vraiment entrain de changer son image j`ai fais casa fes en 3h c`etait surprenant pour moi le transport publique un un vrai desatre au maroc alors voir l`oncf faire de tel progres ca fais plaisir |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 5 Oct 2009 - 2:42 | |
| il est évident que sur le moint de vu du transport féroviaire, nous allons dans le bon sens !!! Reste a éspérer que le TGV arrivera dans les delais dans lesquelle on l'attend : 2013 !!! |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 5 Oct 2009 - 12:00 | |
| - Citation :
- AWB: Les filiales africaines améliorent leur contribution
· Le groupe réaffirme sa détermination dans le développement à l’international · 6 millions de clients à l’horizon 2012 · Des indicateurs au vert à fin juin dernier
Mohammed El Kettani le clame haut et fort: «Pour les décennies à venir, le Maroc est en train de construire un réseau bancaire panafricain solide, qui est en train d’agir intelligemment avec ses bras armés». Sollicité par des questions sur les appétits à l’international d’Attijariwafa bank, son PDG a clairement réaffirmé l’ambition du groupe bancaire de se positionner solidement sur un marché au potentiel énorme. «Avec des pays dont certains ont un taux de bancarisation entre 3 et 5%, l’Afrique intéresse tout le monde actuellement, notamment en matière de retail banking», souligne El Kettani. Ce dernier s’est notamment félicité du modèle de développement d’AWB, qui consiste à dupliquer l’expérience marocaine sous d’autres cieux, au lieu d’y créer seulement des antennes ou d’y opérer via des prises de participations. Un plan accéléré par l’acquisition en 2008 des cinq banques africaines du groupe Crédit Agricole France. «Tout ceci implique bien sûr une rigoureuse gestion des risques», indique El Kettani.
La politique de développement à l’international du groupe semble fructueuse. Les derniers mois ont été riches en événements dans ce sens, avec la finalisation de l’opération de fusion entre la CBAO et Attijari Bank Sénégal, sans oublier l’ouverture d’un bureau de représentation à Tripoli. Poursuite du rythme d’ouvertures d’agences en Tunisie, au Sénégal et au Mali, portant le nombre total des agences respectivement à 142 à Attijari Bank Tunisie, à 134 à CBAO, et 56 à la BIM (Banque Africaine du Mali). A fin juin 2009, les filiales africaines ont amélioré leur contribution aux résultats du groupe, avec 15% dans le PNB consolidé et 7% dans le RNPG.
Au Maroc, la banque poursuit l’ouverture de ses agences, portant le total réseau Maroc à 1.296, dont 727 agences bancaires à fin juin 2009. En outre, 397 nouvelles recrues ont été embauchées, portant le nombre d’employés de la banque à 5.828 sur le sol marocain. Le groupe s’enorgueillit d’être le premier réseau distributeur de crédits à l’économie avec une hausse de 16% à 167 milliards de DH. « Nous sommes également le premier réseau collecteur de l’épargne avec un encours total de 170 milliards de DH (en hausse de 6 milliards de DH par rapport à fin juin 2008. Les filiales spécialisées en société de financement et assurances affichent également des résultats honorables. Le nombre d’agences des filiales spécialisées a connu une progression soutenue de 18% à 422 agences. Pour sa part, l’assurance a contribué dans les résultats du groupe à hauteur de 10% dans le PNB et 14% dans le RNPG.
Concernant les autres agrégats, le produit bancaire (PNB consolidé) a enregistré une hausse de 11,5% par rapport au 1er semestre 2008, s’établissant de fait à 5,9 milliards de DH. Il a également bénéficié de l’extension de la présence régionale du groupe, ainsi que de l’amélioration de sa marge d’intérêt (+8,6%) et de celle de son résultat d’activités sur le marché (+ 50,5%). Pour ce qui est des charges générales d’exploitation, elles se sont élevées à 2,6 milliards de DH, pour un coefficient d’exploitation en amélioration de 44,1% (contre 44,6% au premier semestre 2008), et ce bien que différents programmes d’investissement, de transformation et de développement soient simultanément amorcés par le Groupe.
Malgré une conjoncture peu favorable, le niveau du risque a pu, quant à lui, être cantonné au taux très modéré de 0,55%. S’agissant du résultat net consolidé, il progresse pour sa part de 13,1%, pour s’établir à 1,9 milliard de DH. Dans la même tendance, le RNPG a augmenté de 10,8% à 1,6 milliard de DH. Tous ces indicateurs ont porté le total bilan du Groupe à 269,4 milliards de DH, contre 241,7 milliards au 30 juin 2008. Les créances sur la clientèle enregistrent à leur tour une hausse de 8,7% par rapport à fin décembre 2008, pour un encours global des crédits par décaissement qui ressort à 143,6 milliards de DH. À la fin du premier semestre, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions de la banque s’est situé à 91%. En revanche, les dépôts de la clientèle n’ont totalisé que 152,5 milliards de DH, soit en toute petite hausse (+ 0,5%) par rapport à fin décembre 2008.
Résultat des courses: AWB est deuxième dans le classement des banques en matière de collecte des dépôts. A ce sujet, El Kettani a indiqué que la réflexion est engagée au sein de la profession pour un toilettage des tableaux de bord, «et ce afin d’avoir une idée très précise sur les différents compartiments et leur évolution» et d’ajouter que ce qui compte pour nous, c’est la structure de l’épargne collectée par les dépôts, et non la part de marché sur ces dépôts. C’est un arbitrage sur le pilotage de la rentabilité des activités de la banque».
La banque a également élaboré un plan stratégique à l’horizon 2012. Celui-ci vise plus de 6 millions de clients, ainsi que plus de 1.200 ouvertures de nouvelles agences, au Maroc comme à l’international (banques et sociétés de financement). Le nombre de salariés devrait atteindre 13.700. Les prévisions de résultats escomptent un PNB en hausse de 16% à l’horizon 2012, un coefficient d’exploitation en progression de 41%, ainsi qu’un ROE (retour sur capitaux propres) en augmentation de 19%.
http://www.leconomiste.com/article.html?a=95860
PS : AWB dans le Monde PS : AWB et et autres Banques marocaines en Afrique - Citation :
- Filiales africaines des banques marocaines
Attijariwafa bank
CBAO (N° 1 au Sénégal) Crédit du Sénégal (N° 4 au Sénégal) Crédit du Congo (N° 1 en République du Congo) BIM SA (N° 2 au Mali) Union Gabonaise de Banque (N° 3 au Gabon) SCB Cameroun (N° 3 au Cameroun) Attijari bank Tunisie (N° 5 en Tunisie) Société Ivoirienne de Banque (N° 6 en Côte d'Ivoire)
BMCE Bank
Bank of Africa (N° 1 au Bénin, N° 1 au Burundi, N° 3 au Mali, N° 3 à Madagascar, N° 3 au Niger, N° 4 au Kenya, N° 6 Burkina Faso, N° 8 en Côte d'Ivoire, N° 14 en Ouganda, présence au Sénégal, Tanzanie) BDM SA (N° 1 au Mali) La Congolaise de Banque (N° 2 en République du Congo)
Banque Populaire du Maroc
BP Maroco-Centrafricaine (N° 3 en République de Centrafrique) BP Maroco-Guinéenne (N° 4 en Guinée)
Source :: Jeune Afrique _________________ | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 5 Oct 2009 - 12:17 | |
| - Citation :
- Le PC Discovery made in Morocco
Le projet vient d’être dévoilé, suite au partenariat signé vendredi dernier à Casablanca entre Difazur et Canon. Il porte sur un investissement de 20 millions de DH pour la construction d’une plateforme logistique et d’usine dans la zone industrielle de Ain Sebaâ. Une usine qui va assembler et monter, pour la première fois au Maroc, le PC Discovery. On annonce la création de 150 emplois dans un premier temps.
leconomiste _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 5 Oct 2009 - 13:53 | |
| - Citation :
- Maroc Telecom désigné meilleure performance de l'indice Ai 40
Rabat- L'opérateur national Maroc Telecom (IAM) a été désigné récemment à New York, "meilleure performance de l'indice Ai 40" par Africa Investor Index Series awards , édition 2009.
Maroc Telecom figure parmi les trois entreprises primées lors de cette édition, indique un communiqué d'IAM, ajoutant que cet indice regroupe les 40 plus grandes et plus liquides valeurs en Afrique, dont la performance a été calculée entre avril 2008 et avril 2009. La cérémonie de remise des prix qui s'est déroulée au New York Stock Exchange a été marquée par la participation de plus de 200 dirigeants de grandes entreprises en Afrique et dans le monde ainsi que des personnalités du monde politique et économique, ajoute la même source.
map
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| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 6 Oct 2009 - 5:59 | |
| - Citation :
L’OCP invente le small business act marocain | | · Sur chaque appel d’offres, présence de la PME exigée
· Le groupe investira 32 milliards de DH sur les six prochaines années
Les PME peinent à coller à la montée en puissance du marché de la sous-traitance. Pourtant l’opportunité est grande. Les PME locales pâtissent d’un manque crucial de moyens techniques et financiers afin de démarcher des marchés. «Les donneurs d’ordre sont très exigeants; la structure des PME marocaines ne leur permet pas d’être assez compétitives», explique Mohamed El Hak, secrétaire général de la Bourse de sous-traitance et de partenariat (BNSTP). Et, c’est en cela que la politique Business Opportunities PME du groupe OCP, l’un des grands donneurs d’ordre marocain, apporte un plus aux PME marocaines. L’idée est de faire profiter ces entreprises des importants marchés du phosphatier. L’OCP investira près de 32 milliards de DH d’ici 2015. Cela fait en moyenne 5 milliards de DH par an. Pour dévoiler ses projets d’investissements, le groupe avait réuni en juin dernier les cadres du ministère de l’Industrie, la CGEM, l’Agence de la PME, le groupe Banques Populaires, en plus des fournisseurs étrangers et une centaine de PME marocaines. L’occasion pour celles-ci d’enrichir leur carnet d’adresses mais surtout de tisser des liens avec les leaders mondiaux de l’équipement et de l’ingénierie. Il s’agissait aussi pour ces entreprises de bénéficier d’offres d’accompagnement et de financement élaborées par le ministère de l’Industrie, la CGEM, l’ANPME et le groupe Banques Populaires. Objectif : donner les moyens nécessaires aux PME, afin de répondre au mieux aux attentes des fournisseurs étrangers de l’OCP. La stratégie de l’OCP vise en effet une plus grande implication de l’ingénierie marocaine par l’adjudication de projets par lots séparés, afin de permettre aux entreprises locales d’avoir plus de chance aux côtés des firmes étrangères. Et cela pour la réalisation, sur les sites de Khouribga, Youssoufia, Benguérir, Safi et Jorf Lasfar, des infrastructures portuaires, des pipelines de transport des phosphates, des infrastructures de dessalement d’eau de mer, d’unités chimiques de production d’acide sulfurique notamment. Concrètement, le groupe s’engage à réserver aux entreprises marocaines 70% de ses engagements pour ses acquisitions de biens d’équipements et services pour des projets d’investissements inférieurs à 50 millions de DH. Cette part avoisinera les 50% pour les projets d’un coût supérieur à 50 millions de DH. Cette démarche est renforcée par la politique d’achat du phosphatier, du fait qu’il promeut des partenariats entre les entreprises internationales et marocaines. Et ce en intégrant au niveau des appels d’offres destinés aux firmes internationales, l’exigence qu’une part des besoins soit réalisée par une entreprise marocaine. Dans le passé selon l’OCP, le taux de participation de la PME/PMI marocaine dans la réalisation des projets d’investissements est passé de 30 à 70% en 15 ans (1987 à 2002). Une performance que le phosphatier entend reconduire avec toutes les exigences actuelles de ce marché. En effet, le marché de la sous-traitance est en constante évolution et devrait continuer sur le même rythme dans le futur avec l’arrivée espérée de grosses firmes internationales sur le marché, Alstom et Schneider notamment. L’urgence est donc de renforcer les actions autour des PME et permettre à celles-ci de coller au développement du secteur. Aussi le ministère entend-il dupliquer l’initiative de l’OCP à l’ensemble des grands donneurs d’ordre marocains avec pour objectifs d’en faire de véritables acteurs pour la compétitivité des PME. L’enjeu est là. D’autant plus que les PME représentent 95% des entreprises marocaines. Elles prennent activement part à la création de richesse dans le pays avec une contribution de 50% à l’investissement et autant à l’emploi, 40% de la production, 30% des exportations, 20% de la valeur ajoutée. A termes, il s’agira pour les PME d’accéder à des marchés d’envergure. Selon un professionnel, «les entreprises marocaines travaillent en second rang. Les donneurs d’ordre étrangers se déplacent avec leurs équipementiers, ce qui réduit les entreprises marocaines à sous-traiter avec ceux-ci». L’objectif reste donc la première place. Une position qui devrait permettre aux entreprises marocaines d’acquérir l’expérience nécessaire et par conséquent envisager de développer une industrie locale.
F. Fa | Source :: L'economiste 05/10/09 _________________ | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 6 Oct 2009 - 11:06 | |
| - Citation :
- Une usine d’abribus dédiée à l’export
· Début de la production courant 2011
Les groupes marocain Ali Benkirane, présent dans l’immobilier, le tourisme, l’agriculture, et espagnol GMG, premier groupe industriel andalou, ont signé un partenariat commercial et industriel basé sur 3 volets dont deux portent sur des joint-ventures. C’était en marge du salon Andalucia, tenu à Casablanca le 29 septembre dernier. Ces joint-ventures sont des sortes de filiales à participations égales à mettre en place par les deux partenaires. La première, GMG Maroc, portera sur la construction d’une usine de fabrication d’abribus dont la production sera exclusivement destinée à l’export, notamment sur les marchée portugais et espagnol. Le montant de l’investissement initial s’élève à 250 millions de DH. Il sera financé entièrement par fonds propres. GMG Maroc dont le début de production est prévu dans le courant de 2011 va permettre dans un premier temps la création de 400 emplois directs. L’usine devrait voir le jour dans la nouvelle zone industrielle de Nouaceur, à Casablanca. Pour la commercialisation de ses produits, GMG Maroc va s’appuyer sur le réseau GMG Espagne pour pénétrer le marché latino-américain. De même, la maison mère profitera du réseau commercial du groupe présent dans certaines parties de l’Europe de l’Est. La seconde joint-venture, Inforel Maroc, est une grosse plateforme commerciale, spécialisée dans l’importation du sable siliceux et d’appareillages médicaux. Cette unité bénéficiera de l’expérience d’Inforel Espagne, très bien implantée dans la péninsule ibérique et dans le nord de l’Amérique latine. Le troisième volet du partenariat entre les deux groupes espagnol et marocain a trait au protocole d’accord avec «l’une des plus grandes entreprises britanniques spécialisées dans la gestion et l’économie de l’eau potable» dont le nom est encore tenu secret. Le détail du projet devrait être rendu public vers le 20 octobre, date de la signature de l’accord à Londres, entre les trois partenaires. Selon les premières informations, le business model sera une sorte de représentation commerciale au Maroc du britannique pour pénétrer le marché africain.
L'Economiste _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 6 Oct 2009 - 11:57 | |
| - Citation :
Centrales: Où, quand et combien · Certaines sont déjà opérationnelles · Le parc éolien de Tarfaya nécessitera 4,7 milliards de DH Des centrales à charbon, des parcs éoliens, des centrales fonctionnant au fuel-oil, des ouvrages hydrauliques…, plusieurs projets de centrales sont lancés pour satisfaire la demande en énergie. Une centrale thermique pilote utilisant les schistes bitumineux comme combustible est également envisagée. - Les projets en cours ou finalisés: · Centrale de Aïn Beni Mathar: Elle nécessite un investissement de 5 milliards de DH dont une partie sera assurée par la Banque africaine de développement. La première turbine à gaz de 150 MW est en service depuis août dernier. La deuxième turbine d’une capacité de 150 MW est prévue pour la mi-novembre. Le cycle complet intégrant la partie vapeur et le cycle champ solaire seront mis en service en avril 2010. · Groupe diesel de Tan Tan: Sa puissance totale est de 116 MW et sa mise en service date du premier semestre 2009. · Turbines à gaz de Mohammedia: Cette centrale compte une puissance totale de 300 MW dont 200 MW ont été mis en service. Le reste interviendra avant la fin de l’année. L’investissement total dans cette centrale et dans celle du groupe diesel de Tan Tan est de 3,2 milliards de DH. · Parc éolien de Tanger: D’une capacité de 140 MW, ce parc nécessite 2,6 milliards de DH. Il est financé par la Banque européenne d’investissement, la banque allemande KFW, la coopération financière espagnole et l’ONE. La mise en service effective de 107 MW (Dhar Saadane) est effective depuis avril 2009. Le reste, soit 33 MW, le sera au mois d’avril 2010. · Le complexe hydroélectrique de Tanafnit El Borj: Il totalise une puissance installée de 40 MW et dont le montant de l’investissement est de 935 millions de DH. Ce complexe est financé partiellement par la banque allemande KFW dans le cadre de la coopération financière maroco-allemande. L’achèvement des travaux de construction, les essais et la mise en service des usines Tanafnit et El Borj sont prévus avant fin 2009. Les projets programmés entre 2011 et 2015: · Groupes diesel à Agadir: Quatre groupes diesel totalisant 72 MW sont prévus pour un investissement total de 740 millions de DH. La mise en service est programmée pour mai 2011. Sa réalisation a été confiée à la société franco-allemande Man Diesel. Ce projet permettra, selon le ministère de l’Energie, de renforcer la sécurité d’alimentation du réseau du sud qui enregistre une évolution croissante de la demande et aussi de réduire les investissements en réseaux de transport. · Turbines à gaz de Kénitra: La puissance totale de la centrale est comprise entre 300 et 360 MW et nécessitera un investissement de 2,1 milliards de DH. Le projet a fait l’objet d’un appel d’offres international. Le délai de réalisation du projet est de 21 mois et sa mise en service est prévue pour juillet 2011. · Le projet de réalisation des unités 5 et 6 de la centrale thermique de Jorf Lasfar: Il s’agit de l’extension de la centrale existante par deux unités de 350 MW chacune. Ces deux unités seront réalisées dans le cadre de la production privée de l’électricité et ce via un contrat d’achat et de fourniture d’électricité d’une durée de 30 ans. Le démarrage des travaux est prévu pour janvier 2010 et la mise en service de la première unité durant le premier semestre 2013. Le projet consiste aussi dans l’extension du terminal charbonnier pour subvenir à terme aux besoins des six unités de la centrale de Jorf Lasfar. Le montant de l’investissement est de 10 milliards de DH. · Centrale à charbon de Safi: D’une puissance totale de 1.320 MW, cette centrale produira 10 milliards de Kwh par an. Ce qui représente 27% de la demande globale du pays à l’horizon 2015. Elle utilisera les technologies du charbon propre permettant ainsi de mettre en valeur le contenu énergétique du charbon tout en réduisant son impact sur l’environnement. Cette centrale sera réalisée par une société privée. Le coût global du projet est estimé à 20 milliards de DH dont 3,5 milliards engendrés par l’adoption des technologies «charbon propre». · Parc éolien de Tarfaya: Constitué d’une centrale éolienne de 300 MW, il sera développé par un opérateur privé dans le cadre d’un contrat avec garantie d’achat pour une période de 20 ans. Le montant de l’investissement est estimé à 4,7 milliards de DH et sera entièrement financé par le promoteur retenu. L’adjudicataire de ce marché sera déclaré avant la fin de l’année 2009. Son délai de réalisation est de 18 mois et la mise en service de 200 MW est prévue pour septembre 2011. La capacité restante pour octobre 2012. · Station de transfert d’énergie par pompage de Abdelmoumen: Le site d’aménagement du barrage Abdelmoumen a été retenu pour la réalisation d’une Step. Il permet d’installer une centrale de pompage turbinage d’une puissance de 300 MW. D’un montant de 2 milliards de DH, ce projet sera mis en service en juin 2014. l'economiste |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 6 Oct 2009 - 12:42 | |
| cobrath tu es assez longtemps ici pour savoir ce que c´est "citer" _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 6 Oct 2009 - 13:47 | |
| - Citation :
- Maroc: un nouveau "Tanger-med" au sud de Laayoune.
Dans le cadre de son ambitieux plan de developpement de la pêche, Aziz Akhennouch, le ministre marocain de l'agriculture, a anoncé la création sur la côte Atlantique, au sud de Lâayoune, d'un vaste port de commerce conçu sur le modèle de Tanger-med. Il devrai permettre de dynamiser les relations commerciales avec l'Afrique et de créer de nombreux emplois dans la région. Aucune ville n'a pour l'instant été officiellement désignée, mais Dakhla semble tenir la corde.
Source: jeune Afrique
- Citation :
- Nesspresso ouvre sa première boutique au Maroc et en Afrique
première boutique au Maroc et en Afrique
Nespresso a ouvert, le 28 septembre, son premier espace sur le continent africain. Située à l’angle de l’avenue Abdelkrim El Khattabi et de la rue Ali Abderazzak, la boutique offre 165 m2 dédiés à 100% au café et au phénomène international qu’est Nespresso. Plusieurs services sont offerts : un espace dégustation, Le Carpe Diem, pour les membres du Club Nespresso, et un espace conseil pour guider les amateurs de café désireux de découvrir la grande variété de cafés proposée par les 7 coffee specialists que compte la boutique casablancaise. L’occasion pour Nespresso d’amener de nouveaux adhérents à son Club. Elle propose également à la vente directe et à la livraison en 48h l’ensemble des produits issus du concept Nespresso, de la machine à café aux accessoires. Alors qu’une machine à café est vendue entre 1 990 et 3 200 DH, les capsules coûtent un peu moins de 6 DH. Avec cette première présence au Maroc, Nespresso espère renouveler l’expérience à Marrakech et Rabat d’ici la fin 2010. Signalons, pour l’anecdote, que depuis son ouverture, le magasin a dû être réapprovisionné au bout de 24 heures.
05-10-2009
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| | | romh General de Division
messages : 4185 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 6:11 | |
| Article très intéressant - Citation :
- Baisse des IDE : La crise plus visible
Fatima-Zohra Jdily Le : 2009-10-08 L'observateur
Rappelons-nous des sorties médiatiques, au lendemain de la crise, du gouvernement marocain. Au moment où l’économie réelle était menacée, les responsables gouvernementaux ont affirmé en chœur et sur un ton volontariste que le Maroc «pouvait très bien rebondir et tirer bénéfice de la crise!». Depuis nous nous posons la question de savoir pourquoi le Maroc va-t-il résister alors que l’ensemble des économies, même les plus véritablement solides, se trouvent menacées et fragilisées ? «Dire que l’on est à l’abri de la crise internationale est un non-sens…». La phrase lâchée par Habib El Malki donne le ton.
Si la crise devait toucher l’économie marocaine, c’est par quatre volets qu’elle devrait s’infiltrer : tourisme, transferts des MRE, IDE et exportations de produits sous-traités, textile notamment. Si les économies développées étaient les premières à être frappées par la crise, il faut dire que le décalage tient en partie au temps qu’il a fallu pour que le ralentissement économique frappe les pays en développement et, petit à petit, les investissements directs. Telle était l’analyse des conjoncturistes, lorsque la débâcle du système financier international battait son plein. Eh bien, la baisse de régime des quatre grandeurs est une réalité. La crise économique mondiale est aujourd’hui bien installée.
Le Maroc est-il exempt ?
La crise financière et économique mondiale s’est traduite par une baisse importante des flux des investissements directs étrangers (IDE) à travers le monde. D’ailleurs, de nombreux rapports spécialisés le soulignent. Le dernier rapport annuel de la Conférence des Nations-unies pour le commerce et le développement (CNUCED) précise que l'aggravation de la crise économique et financière a assombri les perspectives mondiales en matière d´investissements directs étrangers (IED). L’année 2009 s’annonce difficile en matière d’attractivité des IDE. Pire, depuis le milieu de 2008, les rapatriements d´investissements, de prêts intragroupe filiale-société mère ou de remboursements de prêts à la société mère, ont dépassé les flux bruts d’IED dans un certain nombre de pays.
Ce rapport, rendu public dernièrement, prévoit une chute de 30% des IDE cette année, tout en tablant sur une légère reprise en 2010. En 2009, les flux d'IED devraient atteindre 1200 milliards de dollars (822,20 milliards d’euros), contre 1700 milliards en 2008, ce qui représente une chute de 29,41%. Selon les premières données recueillies en 2009 auprès de 96 pays, les IDE ont même, en comparaison annuelle, dégringolé de 44% au premier trimestre.
La CNUCED signale que la réduction des profits enregistrés par les grandes multinationales a provoqué des coupes dans les IDE. Un sondage réalisé par la CNUCED auprès des dirigeants de multinationales montre que 85% d’entre eux considèrent que «la récession économique mondiale les a amenés à réviser à la baisse leurs projets d´investissements à l´étranger». Cette situation s’est traduite par une baisse des flux des investissements directs étrangers dans le monde. La chute a déjà concerné dix-sept pays de la zone OCDE. Les IDE dans ces pays se sont contractés de presque 50% au premier trimestre 2009 comparativement au trois derniers mois de l’année 2008. Le montant global des IDE dans l’ensemble de la zone pourrait atteindre en 2009 à peine 500 milliards de dollars contre 1 020 milliards un an plus tôt.
Le rapport note qu’en 2008, les sorties d'IED des pays développés ont accusé une baisse moins forte (-17 %) que les entrées. Selon la même source, les flux d'IED vers l’Afrique, après avoir atteint un niveau record de 88 milliards de dollars en 2008, ont reculé au premier trimestre 2009 d´environ 67% par rapport à la même période de l´année précédente. L’économie marocaine n’échappe pas à la règle. Le dernier rapport d’ANIMA Investment Network le confirme. Cette entité, qui est un réseau réunissant une quarantaine d’agences gouvernementales et des réseaux internationaux du pourtour méditerranéen, précise qu’en Afrique du Nord, seuls l’Egypte, la Libye et le Maroc ont connu une diminution remarquable en matière d'IED.
Carrément une baisse
Eh oui ! La crise a réussi à atteindre l’économie marocaine. De par son ampleur et son intensité, la crise économique et financière qui a secoué toutes les économies des pays n'a épargné aucune région du monde. Dans l’ensemble méditerranéen pris en compte par l’étude d’ANIMA Investment Network, le montant global des IDE dont a bénéficié le Maroc représente à peine 4,8% contre 3,5% pour la Tunisie et 5,2% pour l’Algérie alors que la Turquie et l’Egypte se partagent respectivement 32,6% et 21,7%. Dans son rapport intitulé «L’investissement direct étranger vers les pays de la Méditerranée en 2008 face à la crise», ANIMA Investment Network constate qu’après cinq années de vaches grasses, seulement 95 projets d'IED ont été enregistrés dans le Royaume en 2008. Ce qui représente une baisse de 36% par rapport à 2007. Année, au terme de laquelle le Maroc avait attiré 149 projets d'IED. Cet affaiblissement se ressent aussi au niveau des montants investis. L’Observatoire des projets d’investissement en Méditerranée (MIPO) relevant d’ANIMA Investment Network, note que 1,5 milliard d’euros d'IED ont été injectés dans l’économie marocaine en 2008, contre 2,7 milliards une année auparavant. Quant au rapport de la CNUCED, il souligne qu’au Maroc, les flux des IED ont atteint en 2008 quelque 2,34 milliards de dollars contre 2,8 milliards en 2007.
Par ailleurs, comparée aux deux dernières années, la répartition des recettes des IDE par secteurs laisse voir un net recul avec moins de 54%. Les recettes d’investissement ont chuté de plus de 12,4 milliards de DH à un peu plus de 5,6 milliards. Ainsi, l’industrie accuse un recul de 58%, l’énergie et les mines (40,4%) ou encore les transports (94,1%). Cependant, les transferts au titre des bénéfices ont tendance à augmenter d’année en année. Ils passent de 5,32 milliards de DH en 2002 à 7 milliards en 2008. En effet, les deux postes de dépenses (bénéfices et désinvestissements) risquent de compromettre le bilan devises des investissements étrangers au Maroc pour les années à venir. Aujourd’hui, à 86% des dividendes attribués à des investisseurs étrangers, l’on s’interroge sur l’intérêt de ces investissements. De même, les conjoncturistes marocains s’inquiètent de l’état du stock des investissements étrangers au Maroc et des dépenses en devises. A leurs yeux, le stock risque de s’essouffler si les réformes qui s’imposent ne sont pas entreprises à temps. Pis, il ressort de l’analyse des chiffres de la direction marocaine des investissements que la baisse concerne notamment les capitaux arabes. Ces derniers ont régressé de près de 77% à 4,7 milliards de DH à fin août 2008 au lieu de 20 milliards en 2007. Ce ralentissement des IDE touche des secteurs à fort potentiel de création d’emplois comme l’automobile.
Larbi Belarbi, président de l'Association marocaine de l'industrie et du commerce dans l'automobile (Amica), relève pour sa part "des réajustements à la baisse, de l'ordre de 5 %" chez les constructeurs et les équipementiers. La crise retarde ainsi des projets, comme celui de Renault et Nissan. Le premier opérateur industriel automobile honorerait partiellement ses engagements alors que Nissan se désengage. Ce n’est pas tout. Le textile dans la région de Tanger a été fortement frappé par la crise suite à la fermeture de certaines usines dont les propriétaires sont des étrangers. Si des fermetures d’usines et d’importantes suppressions d’emplois ont été annoncées en Occident, au Maroc, plus précisément dans la région industrielle de Tanger cette conjoncture se traduit par «une baisse de la production de 20 à 40%», indique Adil Raiss, président de l’Association de la zone industrielle de Tanger (Azit), lors d’un entretien à l’occasion d’une enquête sur le secteur textile réalisée par L’Observateur du Maroc. Idem pour le secteur aéronautique dans lequel les investissements étrangers sont très importants. Il ne faut pas omettre les PME PMI qui attirent des investissements étrangers sous différentes formules de sous-traitance. Contactée à ce sujet, Latifa Chihabi, DG de l’ANPME, affirme que les entreprises, essentiellement des PME / PMI et TPE, voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil, que la tendance haussière du chômage inquiète… Voilà que le Maroc se réveille. Concernant le secteur touristique, Mohamed Bousaid, ministre du Tourisme et de l’artisanat, a déclaré que le tourisme vient en tête des secteurs qui drainent le plus d’investissements. En effet, l’attractivité de ce secteur remonte de la 2e à la 1re place avec une moyenne de 24%. Face à ce bilan grisâtre, Souad Terrab, conseillère du ministre de l’Industrie, déclare qu’au Maroc, l’attraction des IDE occupe une place centrale dans les politiques de développement du pays. Elle ajoute que le pays dispose aujourd’hui d’atouts suffisants pour renforcer son attractivité en matière d’investissements directs étrangers. Aussi, l’économie marocaine a-t-elle réalisé au cours de ces dernières années des performances non négligeables tant au niveau de la croissance qu’au niveau de l’investissement. Comparés aux autres pays de la Méditerranée, les IDE au Maroc n’ont pas connu une profonde rupture par rapport à 2007. La baisse du montant investi dans le pays n’a pas dépassé 6% alors qu’elle est très marquée en Tunisie (-75,2%) et en Turquie (-25,6%).
Cependant, les différentes actions mises en œuvre ont été différemment appréciées. Ces efforts, favorablement jugés par les pouvoirs publics, sont en revanche peu appréciés par les opérateurs économiques. En effet, le dernier sondage d'opinion effectué par le CMC (Centre marocain de conjoncture) révèle que presque 84% des interrogés ne sont pas satisfaits des mesures prises pour aider les entreprises à mieux supporter les effets de la crise. En confortant les prévisions des opérateurs non seulement à travers leurs comportements mais aussi à travers leurs anticipations sur l'année prochaine, la Lettre mensuelle qui est un «Spécial Post-Crise», l'Observatoire s'attend ainsi à un taux de croissance pour 2010 de l'ordre de 3,2% contre 5,8% pour 2009. _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 7:21 | |
| - romh a écrit:
- je ne suis pas dacord avec l'idee de construire une centrale de charbon avec 20milliard de dh pourquoi pas une centrale nuclierre
C'est vrai que cela ressemble a un pas en arriere. La ministre de l'energie avait dit que le nucleaire etait la seule solution pour notre independence energetique. Maintenant, je vois que les Emirats ont ete forces par les Americains a promulguer une loi leur interdisant de produire de l'uranium enrichi (a 5% pour le civil). Si on (les Americains, les Occidentaux, les Israeliens, vous choisissez votre ennemi pour remplacer le "on") nous interdit d'avoir une capacite d'enrichissement sur notre sol, alors le nucleaire perd tout son attrait. En effet, on devra toujours acheter du combustible a l'etranger (ce ne sera plus du petrole mais cela reste le meme probleme) et nous dependrons du prix que decidera de nous faire payer AREVA ou les Russes. C'est le meme probleme qui c'etait pose aux Iraniens. La premiere solution avait ete de participer dans l'actionariat d'une usine d'enrichissement en FRance... (en 1978) mais les Francais n'ont jamais honores leur contrat et on refuser de livrer du combustible a l'Iran (pourtant actionnaire). Donc, a moins que nous controlions toute la chaine de valeur, le nucleaire ne resout pas le probleme de notre dependence energetique alors que le charbon fournit une bonne solution (nous avons du charbon a Jerada). |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 7:30 | |
| Le Maroc n'étant pas moins que les autres inféodé aux politiques américaines, j'en profiterais pour développer l'énergie nucléaire dans le pays sous leur égide, ou celle des vassaux européens. Il faut savoir profiter des opportunités qui se présentent. | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 7:46 | |
| surtout si le projet avec AREVA se concretise,pour exploiter l´uranium de l´acide phosphorique(les estimations sont a 6MT d´uranium),une grande opportunité pour des centrales nationales et pour l´export...mais l´ambition manque,ainsi que la crainte de se faire remarquer,peut etre meme qu´il y´a des pressions sur tous les pays qui ont annoncé leur choix nucleaire _________________ | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 13/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 8:37 | |
| Je suis d'avis, à l'instar de Rafi, de développer le nucléaire avec l'aide des Américains et des Français, déjà partenaires de notre modeste programme nucléaire, même sous les conditions citées par Alphatango. Ce sera déjà un pas en avant de franchi, quitte à développer un programme d'enrichissement d'uranium à usage civil par la suite. C'est une question de disponibilité. Du pétrole, nous n'en avons pas ou pas assez le long de nos côtes atlantiques. L'enrichissement de l'uranium, c'est une technologie que nous pouvons par contre toujours développer. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 13:42 | |
| - Citation :
- Démantèlement tarifaire: Ce qui va changer d’ici 2012
Entretien avec Abdellatif Maâzouz,ministre du Commerce extérieur
· Les exportations devront doubler en 2015 et tripler en 2018
· Réforme tarifaire: des droits de douane de 25% maximum en 2012
Quelle incidence aura le démantèlement tarifaire sur l’économie nationale, le tissu industriel et le commerce extérieur? Quel impact sur les recettes douanières et comment compenser le gap sur les droits d’importation… A ces questions et à tant d’autres, le ministre du Commerce extérieur livre des pistes et explique les enjeux de ce qui va se produire entre 2010 et 2012, voire au-delà.
Pour évaluer l’impact de toute décision de politique économique, le département de Maâzouz a développé, avec le concours de la Banque mondiale, un modèle calculable d’équilibre général, baptisé «Impale».
- L’Economiste: Quelles seront les principales implications du démantèlement tarifaire sur le commerce extérieur?
-Abdellatif Maâzouz: Pour évaluer l’impact de toute décision de politique économique, il est nécessaire de disposer d’outils appropriés et d’indicateurs économiquement fondés. A cet effet, le ministère du Commerce extérieur a développé, avec le concours de la Banque mondiale, un modèle calculable d’équilibre général, baptisé «Impale». Bien qu’il ne soit pas parfait, ce modèle nous a permis d’étudier l’incidence du démantèlement tarifaire prévu par les accords de libre-échange conclus par le Maroc, notamment avec l’UE, les pays arabes, les Etats-Unis et la Turquie sur l’économie nationale et sur les échanges extérieurs en particulier.
- Justement, quelle est la portée de cette incidence?
- A priori, ce démantèlement tarifaire aura un impact assez important sur notre économie. Si les importations en provenance de nos principaux partenaires vont connaître des augmentations significatives, les exportations profiteront aussi de cette ouverture. D’abord, parce que l’offre exportable gagnera en compétitivité en utilisant des intrants moins chers. Ensuite, au regard des opportunités qu’offrent les pays partenaires, qui sont amenés aussi à ouvrir leurs marchés aux produits fabriqués au Maroc et surtout à l’attrait des investissements que constituent ces ouvertures. D’où la dynamique de développement, qui se manifeste aujourd’hui par la mise en œuvre de plans sectoriels à même d’accroître l’offre exportable basée sur les métiers mondiaux du Maroc (industrie, services, agriculture, commerce, tourisme, logistique…).
- Concrètement, qu’est-ce qui va se produire entre 2010 et 2012?
- Vous faites certainement référence à l’achèvement du démantèlement tarifaire sur les produits industriels avec l’UE, notre principal partenaire, et avec l’AELE (Association européenne de libre-échange qui regroupe la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein). Quant à nos échanges aves les pays arabes, ils sont déjà en total démantèlement eu égard aux accords de libre-échange bilatéraux avec les Emirats arabes unis, l’accord d’Agadir (Tunisie, Jordanie, Egypte) et l’accord relatif à la grande zone de libre-échange arabe (ZLE). Avec les Etats-Unis et la Turquie, nous serons en libre-échange à partir de 2015 pour tous les produits industriels.
- Globalement, quels sont les principaux produits et secteurs directement concernés? - Eu égard aux différentes études réalisées qui ont permis d’élaborer Maroc Export Plus (MEP), le démantèlement tarifaire devrait contribuer au développement des secteurs disposant de potentiels avérés à l’export, notamment ceux faisant l’objet de plans sectoriels, dont le poids et les performances connaîtraient des améliorations significatives. Il s’agit plus particulièrement de produits relevant des secteurs de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, y compris les produits de la mer, du textile et cuir, de l’électronique-électricité, de l’industrie automobile, des phosphates et dérivés, de l’offshoring, l’aéronautique, biens et services de construction ou encore l’industrie pharmaceutique.
- Mais quel impact aura le démantèlement sur les industries orientées à l’export?
- Ce sont les secteurs pour lesquels nous disposons d’une vision sur le moyen et long termes qui profiteront le plus du libre-échange. Leurs exportations connaîtront des taux de croissance très importants.
- Quelles perspectives pour les recettes douanières à l’horizon 2012?
- Toutes choses étant égales par ailleurs, le processus du démantèlement tarifaire, démarré à la fin des années 90 et surtout au début des années 2000 avec l’UE, a un impact direct sur les recettes douanières. Toutefois, la dynamique de croissance liée à l’attraction d’investissements dans les secteurs productifs et à la conjoncture internationale, caractérisé ces dernières années par le renchérissement des produits importés, ont permis de redresser la situation.
Nous enregistrons, à cet effet, une augmentation des recettes des droits d’importation, laquelle a été en moyenne de 6% entre 2003 et 2007. A l’horizon 2012, il est fort probable que le démantèlement tarifaire continuerait à insuffler plus de dynamisme à notre économie et partant permettre une tendance haussière des recettes, notamment à travers la TVA sur les importations.
- Où en est la réforme tarifaire engagée début 2009?
- Effectivement, la réforme tarifaire a été amorcée depuis le 1er janvier 2009, avec une mise en œuvre étalée sur 4 ans, 2009-2012. L’objectif étant de ramener le taux maximum des droits de douane à 25% avec une structure tarifaire à quatre taux au lieu de six actuellement.
- Quid des nouveaux tarifs pour le lait en poudre, le blé tendre, le sucre…?
- Le gouvernement a prévu des mesures tarifaires pour la filière agro-industrielle dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle. Ainsi, dans la limite des quotas réservés aux industriels de la biscuiterie, de la confiserie et de la chocolaterie, l’Etat s’est engagé à réduire au taux minimal de 2,5% les droits d’importation appliqués sur les intrants tels que le sucre raffiné, le lait en poudre écrémé ou entier, le blé tendre biscuitier. En outre, les droits d’importation, appliqués aux produits finis utilisant ces intrants, devraient baisser de 49 à 25% pour la confiserie/biscuiterie et de 27,5 à 20% pour la chocolaterie.
- Où en est le programme de baisse des droits de douane pour les produits finis importés prévu en 2010?
- Selon le calendrier de la loi de Finances 2009, les taux actuels s’élevant à 27,5 et 35% seront maintenus au cours de l’année 2010. Mais ils seraient réduits par la suite de manière à ce que le taux de 27,5% passe à 25% en 2011 et à 17,5% en 2012.
Tandis que le taux de 35%, sera abaissé à 30% en 2011 et à 25% en 2012. Pour leur part, les droits d’importation préférentiels, prévus dans le cadre des accords des ALE, poursuivront leurs baisses selon les schémas de démantèlement fixés au niveau de ces accords.
Hausse des exportations attendue Pour le ministre du Commerce et de l’Industrie, la crise mondiale n’a pas été sans conséquence sur l’économie nationale, dans la mesure où elle a eu un effet direct sur la baisse des échanges commerciaux avec l’extérieur au titre du dernier trimestre 2008 et des 7 premiers mois de 2009.
«Dans un tel contexte, il s’avère difficile de faire des pronostics sur ce qui va se produire entre 2010 et 2012. Néanmoins, les prémices d’une reprise de l’économie mondiale sont tangibles. Elles devraient avoir une incidence directe sur la demande étrangère adressée au Maroc», souligne Maâzouz.
De ce fait, poursuit le ministre, et avec les premiers résultats des plans sectoriels attendus pour la période 2010-2012, «nous prévoyons une accélération de la croissance de notre économie tirée en partie par la hausse attendue de nos exportations à destination des marchés partenaires».
Plus encore, le département du Commerce extérieur compte, à travers sa stratégie de développement et de promotion des exportations, doubler ses exportations en 2015 et les tripler en 2018.
Propos recueillis par Amin RBOUB & Hassan El ARIF
L'Economiste
|
| | | H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 14:42 | |
| - big boss a écrit:
-
- Citation :
· Réforme tarifaire: des droits de douane de 25% maximum en 2012
C'est quoi ? Un suicide économique ? _________________ | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 16:29 | |
| non on euthanasie l´economie.. _________________ | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 13/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Oct 2009 - 18:13 | |
| - Yakuza a écrit:
- non on euthanasie l´economie..
Vive le libéralisme, vive le libéralisme | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 10 Oct 2009 - 12:44 | |
| - Citation :
- Le japonais Sharp s'installe à Casablanca
· Le japonais Sharp arrive
Le mythique groupe japonais Sharp effectue une entrée en force sur le marché marocain. L’enseigne de l’électronique grand public investit en effet 50 millions de DH dans un nouveau show-room à Casablanca. Le fabricant japonais fera son entrée sur le territoire national avec les téléviseurs, réfrigérateurs, micro-ondes, et puri-ficateurs d’air, qui seront disponibles dans les hyper-marchés, chez les grossistes et les détaillants. La gamme de produits sera progressivement complétée.
L'économiste 09/10/09
|
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 10 Oct 2009 - 12:53 | |
| Géniale, encore plus d'importation et des devises qui partent en fumé Le ration import/export devient de plus en plus critique pour le Maroc _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 10 Oct 2009 - 12:55 | |
| - L'Antidote a écrit:
-
- Citation :
- Le japonais Sharp s'installe à Casablanca
· Le japonais Sharp arrive
Le mythique groupe japonais Sharp effectue une entrée en force sur le marché marocain. L’enseigne de l’électronique grand public investit en effet 50 millions de DH dans un nouveau show-room à Casablanca. Le fabricant japonais fera son entrée sur le territoire national avec les téléviseurs, réfrigérateurs, micro-ondes, et puri-ficateurs d’air, qui seront disponibles dans les hyper-marchés, chez les grossistes et les détaillants. La gamme de produits sera progressivement complétée.
L'économiste 09/10/09
le secteur des Franshise connait une forte croissance depuis l'annonce de la réalisation du Morroco Mall et d'autre projets à caractére commercial, plusieurs marques ont annoncé leur intéré de s'instalé au Maroc comme Gucci, Nespresso, Décathlon, LVMH, PPR, Rotana Café, les Galeries Lafayette, Dior, Fendi.... _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 10 Oct 2009 - 13:02 | |
| C'est bien beau que la classe supérieur marocaine puisse consommer à casa au lieu d'aller à Paris, mais sa creuse de manière affolante le taux de couverture de nos exportations par rapport à nos importations. A continuer comme sa on va mathématiquement se retrouver comme en 82 avec 2 jours d'importation de réserve _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
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