Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 1:15

Rappel du premier message :

8 milions Very Happy tbarkallah ou sla 3la n'bi.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 21:07

Fahed64 a écrit:
C'est bien beau que la classe supérieur marocaine puisse consommer à casa au lieu d'aller à Paris, mais sa creuse de manière affolante le taux de couverture de nos exportations par rapport à nos importations. A continuer comme sa on va mathématiquement se retrouver comme en 82 avec 2 jours d'importation de réserve Économie marocaine - Page 32 Icon_evil
mais le probléme sera trés grave aprés la suppression des tarifs douaniers en 2012 et les premiers victimes sont les petite et moyene entreprises

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 23:08

Fahed,au moins y´aura de plus en plus de belles vitrines a casser..

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 23:14

Yakuza a écrit:
Fahed,au moins y´aura de plus en plus de belles vitrines a casser..
à casser ......... Économie marocaine - Page 32 Icon_lol
j'éspére ne pas étre prés de vous à ce moment Économie marocaine - Page 32 Suspect

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 23:18

dommage pour toi Économie marocaine - Page 32 330185

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 11 Oct 2009 - 0:03

Yakuza a écrit:
Fahed,au moins y´aura de plus en plus de belles vitrines a casser..

A force de laisser s'implanter les grandes marque du Luxe, ils vont finir par frustré toute une frange de la population qui galère ne serait ce pour payer leur facture d'électricité. Si ils continuent avec leur politique méga ultra libérale, ils vont finir par avoir un remake des émeutes de 82 sur les bras. Le peuple aime se défouler de temps en temps

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 11 Oct 2009 - 0:40

81
le peuple doit laisser l´air du ventile de temps en temps,c´est bon pour reveiller certains

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 12 Oct 2009 - 20:57

Citation :
ALE Maroc-USA: Installation de 120 entreprises américaines au Maroc depuis 2006

Les échanges commerciaux Maroc-USA ont augmenté de 147% depuis l’entrée en vigueur de l’ALE

Les échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis ont augmenté de 147% depuis l'entrée en vigueur de l'accord de libre échange (ALE) entre les deux pays en 2006, a indiqué dimanche 11 octobre à Washington, la sous Secrétaire américaine adjointe au Commerce, chargée de l'Afrique et du Moyen Orient, Holly Vineyard.

Ces échanges sont passés de 970 millions de dollars en 2005, à 2,4 milliards en 2008, a précisé la responsable américaine, faisant remarquer que les importations américaines du Maroc ont aussi augmenté de 99% durant cette même période en passant de 442 millions à 879 millions, rapporte la MAP.

Les exportations américaines vers le Royaume, qui étaient de l'ordre de 521 millions en 2005, ont augmenté de leur côté de 188%, atteignant quelque 1,5 milliard de dollars, a indiqué Mme Vineyard à la MAP, en marge de la quatrième convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC).
La responsable américaine a aussi fait savoir que l'accord de libre échange entre les deux pays a favorisé l'installation de 120 entreprises américaines au Maroc, avec un chiffre d'affaire global de plusieurs centaines de millions de dollars, et qui ont permis la création de quelque 90 000 emplois directs et indirects.

Elle a ajouté que cet accord a contribué à renforcer les relations «déjà excellentes» entre le Maroc et les Etats-Unis, affirmant que les USA continueront de soutenir les efforts du Royaume en matière d'ouverture du marché marocain et de consolidation de l'économie marocaine.

Mme Vineyard a, d'autre part, souligné que cet accord de libre échange, le seul signé par les Etats-Unis dans tout le continent africain, est d'une grande importance d'autant plus que le Maroc, de par sa position géographique stratégique, constitue une porte d'accès pour les exportations américaines vers les marchés africain, européen et dans le Moyen Orient.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 12 Oct 2009 - 21:23

Citation :

Le Maroc porte la production d'électricité à partir des E.R. à 18% en 2012


Energies renouvelables Le Maroc porte la production d'électricité à 18% en 2012

Le Maroc s'est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à 18 % à l'horizon 2012 en vue d'atteindre 15% d'économie d'énergie d'ici à 2030, a indiqué, vendredi à Bruxelles, le secrétaire général du ministère de l'Energie et des mines, Mohamed Yahya Zniber.

S'exprimant à l'ouverture d'une conférence sur les énergies renouvelables, réunissant les pays de l'Union européenne, de la Méditerranée et du Golfe, M. Zniber a fait savoir que la production d'électricité actuelle du Royaume se situe à 5% à partir de ces énergies, ajoutant qu'elle devrait être portée à 25% en 2030.

Tenant compte de son potentiel en énergies éolienne, solaire et hydroélectrique, le Maroc a entrepris d'importantes initiatives sur les plans institutionnel, législatif et organisationnel, et ce dans le cadre de la mise en œuvre d'une politique résolue d'efficacité énergétique et de recours volontariste aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué.

Cette démarche repose sur l'adoption de plusieurs projets de loi visant le développement de la production de l'énergie électrique à partir de sources d'énergies renouvelables et l'extension des missions du Centre de développement des énergies renouvelables à travers le renforcement de ses structures et la modernisation de ses méthodes de gestion, a-t-il dit.

M. Zniber a, dans ce sens, souligné la mise en place en cours de mécanismes de financement novateurs à travers le Fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars.

Ce fonds, a-t-il expliqué, a pour objectifs de renforcer et de préserver les capacités de production à partir des sources énergétiques locales, d'apporter un appui financier aux projets d'efficacité énergétique et de soutenir les entreprises en services énergétiques.

Il a, dans ce cadre, souligné que l'action du Maroc devrait bénéficier du nouveau contexte favorable après l'octroi par l'Union européenne du statut avancé au Royaume, à même de permettre une pleine intégration du marché marocain de l'énergie au marché de l'UE et une plus grande ouverture du marché de l'électricité verte des pays européens.

Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de la consolidation et du renforcement des infrastructures existantes à travers le territoire marocain pour l'interconnexion des réseaux électriques et gaziers du Sud et du Nord de la Méditerranée permettant au Maroc de renforcer son rôle en tant que pays de transit pour les produits énergétiques.

De par sa position géographique, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable plaque tournante dans les échanges énergétiques entre les trois grands ensembles régionaux à savoir l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Europe, a-t-il affirmé.

Le responsable marocain a, en outre, proposé de nouvelles pistes de partenariat notamment la mise en place d'un marché euro-méditerranéen de l'électricité et du gaz naturel intégré et interconnecté, la création d'un fonds méditerranéen de développement des énergies propres et d'un réseau de technopôles de formation, de recherche, de développement et de conseil, en plus du soutien du groupe de régulation de l'électricité et du gaz (Medreg).

Et de souligner que le Maroc, qui a opté pour l'ouverture, la libéralisation, l'intégration et la promotion de l'initiative privée et de l'innovation dans plusieurs domaines, ne manque pas d'atouts pour jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale.

M. Zniber a, par la même occasion, plaidé pour la mise en place d'un partenariat énergétique basé sur de nouveaux rapports en vue de mettre en place les conditions d'émergence d'un ensemble économique à croissance soutenue et durable, mettant en avant le projet de Plan solaire méditerranéen qui constitue une initiative-clé allant vers le développement énergétique durable de la région.

Cette rencontre, organisée par la Commission européenne, a connu la participation des représentants de plusieurs organisations arabes et internationales et d'une quarantaine de pays européens, du pourtour de la Méditerranée et du Golfe.

Ils ont débattu de plusieurs thèmes ayant trait aux énergies renouvelables et aux moyens de développer la coopération en matière de production des énergies propres.

Par MAP

2008 ==> 5% de la production de l'électricité provient des Énergies renouvelables.
2012 ==> 18% .........
2030 ==> 25% ........

MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 13 Oct 2009 - 18:01

Citation :
Un milliard de DH de déficit ! Quel avenir pour Royal Air Maroc ?

Baisse du trafic et de la recette unitaire, grève des pilotes, affaire Air Sénégal, surcoût du carburant, l’exercice 2008-2009 verrait, pour la première fois en dix ans, la compagnie plonger dans le rouge.
Les réductions des charges n’apporteront pas d’économies substantielles car l’essentiel a été fait.
L’année 2010 ne sera pas celle de la reprise et les recettes baisseraient davantage.

Driss Benhima en parle

Atterrissage forcé pour le transport aérien mondial, après des années de croissance continue, parfois à deux chiffres, le secteur réduit la voilure en raison d’une contraction d’activité d’une ampleur inattendue. Même la crise de 2001, consécutive aux attentats du 11 Septembre, paraît légère en comparaison du repli concédé depuis janvier dernier. Certes, la période estivale a quelque peu permis de remonter la pente. Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), le trafic passagers n’a baissé en juillet dernier que de 2,9% en comparaison avec la même période de 2008 et au cours du mois suivant c’est à peine une chute de 1,1% qui a été enregistrée, mais le bilan est sans appel : sur l’ensemble des huit premiers mois de 2009, la baisse est de 6% et le mois de septembre est venu plomber les espoirs.
Alors on table sur un rebond à venir avec le redémarrage de l’économie mondiale à compter de mars-avril 2010. Dans une récente étude sur le secteur, Deutsche Bank, qui qualifie la crise que traverse le secteur comme «l’une des plus graves des 20 dernières années», anticipe une reprise «modeste» du trafic de 3% en 2010. Mais reprise pour qui, et au prix de quels sacrifices ?

Une reprise en 2010, mais à quel prix ?
Selon les estimations de l’IATA faites il y a quelques jours, les compagnies aériennes ont dû consentir, en moyenne, 22% de réduction sur le prix des sièges en première classe et classe «Affaires» et 18% en classe éco. «En dessous du seuil de rentabilité», a commenté Giovanni Bisighani, le directeur général.
Des prévisions qui devraient sans doute donner des sueurs froides à la RAM, même si Driss Benhima, son président directeur général -que nous avons rencontré le jeudi 17 septembre dernier-, se montre rassurant. «En 2008, et en dépit d’une forte concurrence des low cost sur la quasi-totalité des destinations marocaines, y compris Casablanca, le trafic global de RAM a crû de 5% et le taux de remplissage s’est élevé à 65%. Un niveau que nous avons maintenu jusqu’à présent», rassure le patron de la compagnie nationale. «Mais il est vrai que les temps sont durs, très durs», grimace-t-il.

550 MDH de charges exceptionnelles
De fait, la compagnie nationale doit faire face, pour cet exercice 2008-2009, qui arrive à échéance à fin octobre, à un double défi. Celui, conjoncturel, d’un renchérissement exceptionnel de ses charges et celui, plus inquiétant, car structurel, de la pérennité même de son business model. Pour l’exceptionnel, et dans l’ordre chronologique, on trouve le désengagement d’Air Sénégal International (ASI), un carburant payé plus cher que la moyenne du marché international et une grève à répétition des pilotes qui a obligé la compagnie à recourir à des affrètements coûteux, particulièrement en pleine saison estivale. Sur l’affaire ASI, il est vrai que le désengagement d’une société dont la RAM avait fini par assumer seule les charges de fonctionnement face à un laisser-aller de l’Etat sénégalais, était la meilleure solution permettant d’«arrêter l’hémorragie de fonds que constituait ce partenariat», selon M. Benhima. Mais cette sortie, bénéfique à moyen terme, aura eu des répercussions sur le très court terme. Ram «va comptabiliser dans ses comptes les cumuls des pertes d’ASI depuis sa création».

Autre facteur de charges impactant l’exercice en cours, celui du carburant. La crise économique ayant pesé sur les cours à la baisse, RAM qui avait pu limiter les dégâts en 2007-2008, en se couvrant contre les risques de hausse (hedging), a enregistré, du fait même de cette couverture, reconduite pour l’exercice 2008-2009, un fort différentiel entre le prix réel du marché et celui qu’elle s’est engagée à payer. En février 2009, la tonne de «Jet» est en effet descendue à seulement 434 dollars, alors qu’en juillet précédent elle s’échangeait à 1 357 $. Si l’effet du hedging a bien joué pour l’exercice précédent avec un carburant «hedgé» payé à 1039 dollars la tonne au lieu de 1357, la situation s’est inversée cette année. Un carburant «hedgé» payé à 805 dollars, plus cher que le cours du marché.
Enfin, troisième facteur de charge exceptionnelle, les grèves des pilotes. Cinq arrêts de travail, menés entre juillet et août derniers, ont obligé la compagnie à recourir à des affrètements d’avions auprès de loueurs ainsi que d’autres compagnies en surcapacité. Fallait-il s’engager sur cette voie ? Le président Benhima est catégorique : «C’était ça ou rater la saison estivale, sans compter qu’il fallait préserver l’image de marque de la compagnie». Dans tous les cas, si l’addition a été moindre que le manque à gagner en terme de revenus, justifiant la poursuite des vols, elle n’en a pas moins été lourde : 150 MDH selon les estimations de la direction de la RAM. Si l’on ajoute à cela les 180 MDH qui devraient être inscrits au chapitre des pertes concernant ASI, la facture des coûts est déjà salée. La direction de la RAM s’abstient de chiffrer la charge supplémentaire due au surcoût de la facture de carburant, mais, selon des calculs faits par La Vie éco, elle varierait dans une fourchette comprise entre 450 et 550 MDH. Au total, la rubrique charges exceptionnelles, donc au titre de l’exercice 2008-2009, devrait se solder par une comptabilisation de 780 à 880 MDH. De quoi engloutir très largement un résultat courant qui sera à peine équilibré cette année, en raison de la baisse de la recette unitaire. Pour la première fois, en dix ans (voir chiffres dans tableau en page 13), Royal Air Maroc risque d’enregistrer, non seulement un déficit net, mais de surcroît très lourd de 500 à 600 MDH.

Le recoupement de notre estimation soumis à l’avis de Driss Benhima reste sans réponse. Pour ce dernier, le problème n’est pas celui des charges non récurrentes -et qui pourraient être amorties sur plusieurs exercices, si besoin était ?- mais plutôt une question d’avenir. «Ce qui est plus grave à long terme c’est qu’au niveau de son environnement, la compagnie a vu s’installer sur l’axe Casablanca une concurrence plus intense que prévu, favorisée par une liberté totale d’accès au marché. Cette nouvelle concurrence très offensive a joué à fond le levier tarifaire et la suroffre, entraînant une forte pression sur les prix et une dilution de la recette unitaire».

Tant que le marché était en croissance...
Pour des raisons de confidentialité, RAM a refusé de nous livrer la part du chiffre d’affaires réalisée au départ de Casablanca, et notamment celle du vol Casa-Paris qui a, pendant longtemps, été un des principaux supports de rentabilité, aux côtés, plus récemment, de l’activité vers l’Afrique subsaharienne -depuis 2005, ce sont 100 fréquences qui sont assurées vers 22 marchés en Afrique chaque semaine. Il est toutefois évident que l’incursion des compagnies low cost sur le créneau des vols au départ ou à destination de Casablanca, dans le cadre d’une libéralisation totale, a sérieusement secoué la compagnie. La baisse de la recette unitaire par passager a certes été contenue, en 2009, à 12%, soit moins que la moyenne mondiale. Pour autant, accompagnée d’une baisse de trafic de 4%, elle se traduit par un manque à gagner de quelque 4 milliards de DH de chiffre d’affaires. Rapporté à celui de 2007-2008, ce dernier baisserait d’un tiers au titre de l’exercice courant. Aux charges exceptionnelles, s’ajouterait donc un très probable déficit d’exploitation qui ramènerait le déficit net de la RAM aux environs du milliard de DH, si ce n’est plus.

Comprimer les charges ? le gros a déjà été fait
Bien entendu, M. Benhima, là encore, se retient de parler chiffres, arguant la nécessité d’en reporter d’abord à un Conseil d’administration. «De toutes les façons, les résultats seront rendus publics», rompt-il, avant d’insister «le problème n’est pas dans le résultat de l’exercice en cours mais celui des années à venir. Il y a un réel problème de marché. La stratégie des années 2000 a bien fonctionné tant que le trafic aérien était en forte croissance. Depuis 2001, en effet, le trafic mondial croît de manière continue. Pour la RAM, par exemple, entre 2004 et 2006, la croissance annuelle a été de 17%. La compagnie s’est développée en diversifiant ses marchés et en cherchant de nouveaux créneaux, notamment pour échapper à la concurrence du point à point. La création du hub de Casablanca et le développement du trafic de continuation ont été nos points forts. Or, tant que la croissance était au rendez-vous, le problème ne se posait pas, mais pour 2010 et 2011 il y a à la fois la concurrence au départ de Casa, la question de l’évolution du trafic et celle quasi certaine de la baisse de la recette unitaire ». Un problème de business-model ? «Oui». Le mot est lâché.

Solutions ? «Il faudra de toute évidence compresser davantage les charges et se délester d’activités annexes», réfléchit à voix haute le président. Mais où trouver ce gras à faire fondre ? C’est bien là la question car, depuis quelques années, RAM s’est engagé dans un important programme d’optimisation des charges, laissant peu à gratter. D’abord au niveau des charges de personnel avant un plan de départs volontaires qui a permis de réduire l’effectif du groupe de 5 700 à 4 500 personnes. Ensuite, et parallèlement, en opérant les recrutements de personnel d’exécution et de maîtrise non pas directement mais à travers Atlas multiservices (AMS), une filiale créée à cet effet. Avantage : hôtesses, stewards, mécaniciens et agents commerciaux ne sont plus intégrés au statut RAM, fort coûteux en termes de masse salariale brute. Aujourd’hui, par exemple, les frais payés à AMS pour une hôtesse équivalent à 41% à peine des charges qu’aurait dû payer la compagnie en recrutant selon le statut de son personnel. Ceux d’un agent commercial atteignent à peine les 35%. Cette stratégie lancée début 2007, a donné ses fruits : aujourd’hui, la moitié du personnel naviguant commercial sur les vols RAM est fourni par AMS et la grille salariale de celui d’ Atlas Blue est la même que celle d’AMS.
Toujours dans le volet des compressions des charges, RAM a procédé depuis quelques mois à la mutualisation de ses achats groupe, à travers la création d’une commission dédiée. Enfin, autre facteur d’économie, une diminution, à périmètre d’activité égal, de la consommation de carburant. «En dépit des tensions sociales, les pilotes ont activement contribué à ce programme», tient à souligner M. Benhima, qui affiche sa «fierté que ces derniers aient l’esprit maison chevillé au corps». Entre économie de carburant et achats regroupés, les charges d’exploitation devraient baisser de 3% en 2009…

On le voit donc, l’optimisation du rapport recettes/ charges ne peut être poussée très loin de même que le délestage d’activité annexes. Car Atlas Hospitality, deuxième groupe hôtelier du pays, est déjà un pôle à part, l’activité maintenance est également filialisée, en joint-venture avec Air France et celle des modules de simulation, avec Boeing (Alteon). L’idée dans ces deux derniers cas est, à la fois, d’assurer les prestations dont la RAM a besoin mais également de trouver des marchés chez d’autres compagnies aériennes. Reste le contre-exemple de l’école des pilotes qui coûte à la compagnie quelque 75 MDH par an. «Est-ce à la RAM de former les pilotes marocains ?», s’interroge M. Benhima. «Demande-t-on aux industries de former leurs propres ingénieurs ?», argumente-t-il en estimant que cette mission de service public devrait plutôt revenir à l’Etat.
En résumé donc, si les secousses de 2009 devraient faire partie du conjoncturel, c’est la suite qui inquiète. «2010 ne sera pas meilleure en raison d’une recette unitaire qui continuera à baisser. Nous allons accélérer notre mutation afin de vérifier, à partir de 2011, si la reprise, forcément lente du trafic, donc des recettes, permettra un fonctionnement soutenable dans la configuration actuelle», s’inquiète le PDG de RAM.

A ces soucis, il faudra sans doute ajouter la contrainte financière que représente l’exploitation de RAM express, la compagnie de vols intérieurs créée il y a quelques mois. Certes, l’Etat a promis une aide financière sous forme d’augmentation de capital, mais après ? Jusqu’à présent l’activité de vols domestiques a toujours été déficitaire pour la RAM qui se voit contrainte, en tant qu’entité publique, d’assurer le maillage aérien du pays. Jours sombres pour la compagnie aérienne.


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 14 Oct 2009 - 0:20

les effets de la crise inffectent le budget de la loi de finances 2010 :
Citation :

Le projet de loi de finances 2010 table sur un taux de croissance économique de 3,5 pc (M. Mezouar)


Rabat - Le projet de loi de finances 2010 table sur un taux de croissance de l'économie nationale de 3,5 pc et une inflation contenue à 2 pc, a indiqué le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, lors de la présentation mardi des grandes lignes de ce projet de loi, devant le Conseil de gouvernement.

Économie marocaine - Page 32 Mezouar-M

M. Mezouar a précisé que la croissance de l'économie nationale en 2010 est basée essentiellement sur le renforcement de la demande intérieure et de l'investissement, a indiqué le ministre chargé des relations avec le Parlement, M. Saad Alami, lors d'un point presse tenu à l'issue du conseil.
Elaboré sur la base d'un baril de pétrole à 75 dollars, le projet de loi de finances 2010 prévoit un déficit budgétaire de 4 pc et la stabilité des dépenses de fonctionnement au même niveau de 2009, a indiqué M. Mezouar.
Le ministre de l'Economie et des Finances a également mis l'accent sur "l'aspect volontariste" du projet de loi de Finances 2010, qui repose sur trois fondamentaux essentiels.
Il s'agit de la promotion de la croissance économique pour contenir les effets de la crise internationale, l'accélération du rythme des réformes et de la réalisation des politiques sectorielles, sur la base d'une répartition spatiale plus équilibrée, et le renforcement de la cohésion sociale à travers une meilleure répartition des fruits de la croissance et l'amélioration des indicateurs de développement humain.
Le projet de loi de finances 2010 vise une hausse de 20,4 pc de l'investissement public, qui devrait ainsi progresser de plus 40 pc sur la période 2009-2010, a indiqué M. Mezouar, ajoutant que l'investissement public a été orienté essentiellement pour accompagner les politiques sectorielles, accélérer le rythme de réalisation des grands chantiers et des infrastructures et améliorer l'équilibre régional.
Il vise également à promouvoir le pouvoir d'achat, à travers la poursuite de la baisse de l'Impôt sur le revenu (IR) et le soutien des prix des produits de base, continuer à concrétiser les grands choix visant l'accélération du rythme des réformes et la mise en Âœuvre des politiques sectorielles, par l'allocation des crédits nécessaires pour la réalisation des stratégies dans les domaines de l'agriculture, l'eau, l'énergie, l'industrie, la pêche maritime, le tourisme, l'artisanat et la réforme de la justice.
La loi de finances 2010 se veut également un projet au service du renforcement de la cohésion sociale, à travers le plan d'urgence de l'éducation et de la formation, la généralisation de la couverture médicale, l'accès au logement, un meilleur ciblage des populations nécessiteuses, la conjugaison des efforts en faveur des régions rurales et montagneuses, qui bénéficieront en 2010 d'une enveloppe budgétaire de 20 milliards de dirhams.

MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 14 Oct 2009 - 2:55

Aufait a écrit:

le Koweït prête au Maroc 51 millions de dollars




Kuwait
Fund for Arab Economic Development, a déclaré hier qu'il allait signer
un accord de prêt avec le Maroc à Rabat au cours des prochains jours
d'une valeur de 15 millions de dinars koweitiens (?) (51 millions de dollars US) pour
aider à financer l'Tamilot projet de barrage pour l'irrigation et l'eau
potable.Le FMI a indiqué dans un communiqué diffusé par l'agence
de nouvelles officielles KUNA que le projet vise à contribuer à la
fourniture d'eau d'irrigation pour une superficie d'environ 4000
hectares sur les rives de la rivière Onskmir à Midelt, située dans la
partie orientale du Maroc, à travers la construction d'un barrage.Il
a noté que le projet vise également à garantir les quantités d'eau
potable d'environ 1,3 millions de mètres cubes par année pour les
habitants dans les environs du barrage, et que le projet contribuera à
la protection des basses zones et des risques d'inondation à proximité.Avec
la signature de la Convention, le Fonds devrait garantir 35 prêts au
Royaume du Maroc, à qui le FNUAP a déjà accordé un prêt d'une valeur
totale d'environ 345 millions de dinars koweïtiens (équivalent à 1,17
milliards de dollars US) pour financer des projets dans divers secteurs.
AUFAIT


Source: -- Article Aufait --

Et un de plus ! un !

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 14 Oct 2009 - 19:56

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Citation :

Accord de partenariat en ingénierie entre le groupe OCP et l'américain Jacobs Engineering Group Inc


Casablanca, 14/10/09- Le Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) et l'américain Jacobs Engineering Group Inc ont annoncé, mercredi à Pasadena (Californie), leur intention de concrétiser un accord de partenariat en ingénierie industrielle sous forme de joint-venture.



Selon un communiqué du groupe OCP parvenu mercredi à la MAP, la joint-venture fournira, durant la phase initiale, des prestations de gestion de programmes, de gestion de projets et d'ingénierie pour des projets inscrits dans le programme d'investissement de l'OCP de 5 milliards de dollars au Maroc.
L'accord, une fois finalisé, représentera une puissante combinaison de ressources d'ingénierie et de gestion de programmes afin d'accompagner l'OCP dans la mise en Âœuvre de ses plans de développement stratégiques, notamment les infrastructures nécessaires au développement de la plate-forme de Jorf Lasfar (Jorf Phosphate Hub), souligne le communiqué ajoutant que cela fera également avancer les plans de développement de Jacobs dans l'industrie des engrais et dans la région.
Il est prévu que la joint-venture fournisse des prestations à l'OCP et à d'autres entreprises dans leurs activités d'ingénierie liées au phosphate partout dans le monde. Les deux groupes ont l'intention d'étendre les capacités de la joint-venture pour offrir des prestations d'ingénierie en infrastructures industrielles pour les marchés croissants des pays d'Afrique de l'Ouest, indique le communiqué.
La nouvelle société, ajoute la même source, utilisera les systèmes et outils d'ingénierie Jacobs et sera pourvue en personnel OCP et Jacobs, ainsi qu'en personnel recruté localement. Elle devrait être opérationnelle avant fin 2009 et devrait atteindre un effectif de 200 personnes au bout de 12 mois.
M. Mostafa Terrab, Président Directeur Général du Groupe OCP, s'est félicité de cette collaboration avec Jacobs Engineering déclarant qu'elle représente un jalon important pour l'OCP dans la réalisation de ses objectifs d'investissement à court et à moyen termes. La joint-venture mettra à contribution les forces et l'expertise des deux entreprises pour fournir des prestations d'ingénierie et des services aux projets liés au phosphate à l'extérieur du Maroc et aux projets d'infrastructure dans les pays d'Afrique de l'Ouest.
Pour sa part, le Président de Jacobs, M. Noel Watson, s'est félicité de la consolidation de la relation avec l'OCP, à travers cet accord de joint-venture ajoutant que cet accord est une occasion unique de soutenir les objectifs de développement de l'OCP, de tirer parti des compétences conjointes et de renforcer le développement dans le secteur des engrais.
Le Groupe OCP est leader mondial sur le marché du phosphate et des produits dérivés alors que le groupe Jacobs est l'un des plus grands et plus diversifiés fournisseurs au monde de services techniques, professionnels et de construction.



MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 16:52

Citation :
Maroc Budget 2010: Les mesures fiscales

· Les boissons alcoolisées fortement taxées

· Suppression de plusieurs exonérations


Le Conseil de gouvernement a démarré hier l’examen du projet de budget pour 2010. Il devra continuer demain jeudi. Le texte comprend plusieurs mesures fiscales. Nous en livrons le détail en exclusivité:

· TIC: L’alcool fortement taxé


La TIC sur les bières passe de 550 à 800 DH par hectolitre. La TIC des vins ordinaires monte à 390 DH par hectolitre (260 actuellement), des vins autres que les ordinaires à 450 DH par hectolitre (300 DH). Quant aux vins mousseux, ils voient leur TIC doubler pour atteindre 600 DH par hectolitre. Celle des alcools éthyliques contenus dans les spiritueux atteindra 10.500 DH contre 7.000 actuellement. Les boissons non alcoolisées ne seront pas en reste. Ainsi, le projet de budget prévoit le relèvement de la quotité de la TIC applicable aux boissons dites «énergisantes» de 20 à 150 DH par hectolitre. Ces augmentations nourriront les discussions de salons dans les semaines à venir. Le PJD en tout cas sera satisfait puisque ses amendements de l’année dernière sont finalement retenus.
En outre, le marquage fiscal des boissons alcoolisées ou non des tabacs manufacturés soumis au paiement des droits et taxes sera exclusivement assuré par les services des douanes alors qu’il l’est par plusieurs départements ministériels actuellement. Ainsi, l’estampillage des bouteilles de whisky et le dépôt de vignettes de contrôle sur les paquets de tabacs sont transférés à l’Administration des douanes.

· IS: Cadeau pour le régime des fusions

Un régime fiscal transitoire en faveur des opérations de restructuration et de concentration des sociétés sera institué. Au lieu d’une imposition immédiate, le projet prévoit d’exonérer la prime de fusion (plus-value) réalisée par la société absorbante correspondant à sa participation dans la société absorbée (actions ou parts sociales).
Autre modification: l’étalement sur la durée d’amortissement, les plus-values nettes réalisées sur l’apport des éléments amortissables à la société absorbante. Au lieu de 10 ans, il est proposé un sursis d’imposition chez la société absorbante des plus-values latentes réalisées sur l’apport de la société absorbante des titres de participation détenus par la société absorbée. Sursis d’imposition des plus-values latentes résultant de l’échange des titres de la société absorbante pour les actionnaires personnes morales ou physiques. Il est à rappeler que le bénéfice de ce régime transitoire dépend de plusieurs conditions comme sa limitation à une durée de trois ans pour les opérations de fusions et de scissions réalisées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012.
Toujours pour l’IS, le mode de paiement du minimum de la cotisation fixé à 1.500 DH sera effectué en un seul versement au lieu de quatre acomptes provisionnels de 375 DH chacun.

· IR: Le gouvernement maintient ses promesses

La réforme de l’impôt sur le revenu avec un réaménagement du barème sera poursuivie. Ainsi, le seuil exonéré passe de 28.000 à 30.000 DH. Le plafond déductible au titre des frais professionnels atteint 30.000 DH contre 28.000 actuellement, avec le maintien du taux de 20%. Ainsi, le nouveau barème modifie les tranches intermédiaires et les taux correspondants tout en réduisant le taux marginal d’imposition de 40% à 38% applicables aux tranches supérieures à 180.000 DH (voir tableau ci-contre).
En outre, le seuil exonéré en matière de profits de capitaux mobiliers sera relevé : 28.000 à 30.000 DH. Toujours sur le chapitre de l’IR, il est proposé d’appliquer le taux de 20% au lieu de 18% aux revenus des administrateurs des banques offshore et des salariés des banques offshore et des sociétés holding offshore. Ce même taux sera également applicable au personnel salarié résidant au Maroc au titre desdits revenus à condition qu’il justifie la contrepartie de sa rémunération en monnaie étrangère convertible et cédée à une banque marocaine.
En outre, l’Administration fiscale exigera des employeurs qui accordent des stock-options ou qui distribuent des actions gratuites à leurs salariés et dirigeants d’annexer à la déclaration des traitements et salaires un état mentionnant les titres acquis et/ou distribués gratuitement, les dates d’attribution, leur prix d’acquisition et le montant de l’abondement pour chacun des bénéficiaires.
Cette déclaration doit être accompagnée également d’un état comportant les indications lorsqu’il s’agit de plans d’option de souscription ou d’achat d’actions ou de distribution d’actions gratuites attribuées à leurs salariés et dirigeants par d’autres sociétés résidentes au Maroc ou non. Le projet introduit également l’uniformisation de l’imposition en cas de taxation d’office en matière de profits de capitaux mobiliers. L’imposition de 20% du prix de cession sera retenue.

· TVA: Hausse pour les produits pétroliers

La réforme de la TVA continue cette année encore. Il sera question d’appliquer le taux de 10% à certains produits pétroliers, avec droit de déduction au lieu de 7% au gaz de pétrole et autres hydrocarbures gazeux ainsi qu’aux huiles de pétrole ou de schistes bruts ou raffinés. Pour le ministère des Finances, la hausse du taux de la TVA de 7 à 10% sera compensée par la révision à la baisse du barème de l’IR. Ce département compte taxer à 10% certaines opérations financières en matière de TVA jusque-là exonérées. Ainsi, à partir du 1er janvier prochain, les avances et les prêts consentis par le FEC aux collectivités locales seront soumis à un taux de 10%.

· Retraite: Fin de l’état de grâce

Fini également les exonérations concernant certaines institutions comme la CNSS, la CMR, la CIMR, les sociétés mutualistes, les sociétés coopératives et de crédit-bail immobilier, les agences de développement économique et social et les actes d’échange d’immeubles agricoles situées à l’extérieur du périmètre urbain. Le but est d’élargir l’assiette fiscale. La suppression d’avantages fiscaux s’étend également aux promoteurs immobiliers qui réalisent des résidences universitaires dans le cadre de conventions conclues avec l’Etat. Et pour cause, personne n’est demandeur.

· Zones franches

Il est à rappeler que certaines dispositions fiscales relatives à la zone franche du port de Tanger seront abrogées. Cette décision vient après la transformation de cette zone en port de plaisance et le transfert des activités au port de Tanger-Med et aux autres zones franches.

· Echéancier fiscal réaménagé

En matière d’IR, l’échéance pour le dépôt de la déclaration de revenu globale sera fixée au 1er mars de chaque année. Elle concernera les titulaires de revenus professionnels déterminés selon le régime forfaitaire et les titulaires de revenus autres que professionnels. Il est proposé de maintenir le délai du 1er avril de chaque année pour les revenus professionnels déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui de résultat net simplifié. En matière de TVA, un échéancier pour les déclarations est fixé. Pour les déclarations électroniques, avant l’expiration de chaque mois ou du premier mois de chaque trimestre. Pour les autres, avant le 20 de chaque mois ou du 1er mois de chaque trimestre.

· Recours fiscal: Aménagement

Les décisions prises par les commissions locales de taxation en matière d’IR au titre du profit foncier et des droits d’enregistrement sont définitives lorsque le montant des droits en principal est inférieur à 100.000 DH. Les contribuables peuvent introduire directement le recours devant les instances judiciaires compétentes sans passer par la commission nationale du recours. C’est pour éviter l’encombrement de cette instance.

· Droits de timbre

Les droits de timbre dus sur les actes notariés sont acquittés au moyen de l’apposition de timbres mobiles. Il est proposé de les remplacer par le visa pour timbre. Le but est de réduire le coût de fabrication et de gestion des timbres mobiles.

· Créances publiques

Un délai d’exigibilité des amendes et condamnations pécuniaires, frais de justice prononcés par les juridictions à l’instar des autres créances publiques sera fixé. Une majoration de 0,5% par mois de retard pour le paiement après la date d’exigibilité sera instituée.
n Veaux moins chers
Il est proposé de ramener la quotité du droit d’importation appliquée aux jeunes veaux de 233,5% à 2,5%. Cette mesure qui répond aux attentes du ministère de l’Agriculture vise à réduire le prix des viandes rouges.



Mohamed CHAOUI

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 17:49

Citation :
· TIC: L’alcool fortement taxé
il etait temps enfin Rolling Eyes

Citation :
Delattre Levivier: Percée dans l’offshoring pétrolier

Delattre Levivier Maroc (DLM) participera à deux événements dans le secteur de la construction pétrolière: The Africa Oil Week 2009, qui aura lieu du 4 au 6 novembre 2009, à Cap Town, en Afrique du Sud, ainsi qu’à la 13e édition du forum Unctad Africa Oil, Gas Mineral Trade et Finance qui se déroulera du 10 au 13 novembre 2009, au Centre international de conférence à Bamako, au Mali. Pour rappel, DLM a commencé l’activité offshore en 1996 avec la fabrication et l’intégration d’équipements d’appuis pour une plate-forme au Congo.

Citation :
Sagem Sécurité: Recruter 200 ingénieurs d’ici 2012

· Un programme de formation mené en partenariat avec l’université Al Akhawayn

· Les promotions 2008 et 2009 déjà opérationnelles

POUR la trentaine d’étudiants présents dans la cour de Sagem Sécurité Maroc, entreprise spécialisée dans le développement de logiciel, sécurité et la reconnaissance biométrique, l’événement du 12 octobre est solennel.
En effet, ceux-ci ont reçu leur diplôme d’ingénieurs des mains des dirigeants de l’entreprise française et des responsables de l’université Al Akhawayn. Cette manifestation marque la concrétisation du partenariat entre la filiale du groupe Safran et l’université Al Akhawayn. «En montant la société Sagem Sécurité Maroc, nous avions un plan de charge qui nous permettait d’embaucher 50 ingénieurs chaque année pour avoir un bureau d’études de 200 ingénieurs à l’horizon 2012», explique Hamid Benbrahim El Andaloussi, président de Sagem Sécurité Maroc. Aussi l’entreprise a t-elle décidé de recruter une partie de ses collaborateurs directement à la sortie des écoles et d’en former la moitié en partenariat avec l’université Al Akhawayn. Ainsi, des étudiants déjà titulaires d’une licence scientifique sont embauchés sur la base d’un dossier. Ils bénéficient en plus d’une formation d’un an à Al Akhawayn. Formation dispensée aussi bien par des professeurs de l’université que des ingénieurs de Sagem Sécurité France. Selon Benbrahim El Andaloussi, le coût de la formation par étudiant est de l’ordre de 85.000 DH. A noter que «l’Etat rembourse près de 50% des frais de formation dans le cadre d’un dispositif mis en place avec le ministère de l’Industrie et des Nouvelles technologies», est-il indiqué. Après l’année de formation, les lauréats deviennent ingénieurs Sagem Sécurité Maroc. Le partenariat avec l’université Al Akhawayn devrait continuer jusqu’à atteindre les 200 ingénieurs», assure le président de Sagem Sécurité Maroc.
Présent au Maroc depuis 2007, Sagem Sécurité revendique près de 50% de parts de marché dans le secteur de la biométrie au niveau international. Selon Jean-Paul Jainsky, président directeur général de Sagem Sécurité, «le Maroc va servir de plate-forme pour développer nos relations avec les pays du continent».
Par ailleurs sur le marché local les opportunités sont grandes, notamment dans le domaine de la santé, de l’identité, du contrôle d’accès ou même le radar.


Citation :
L’OCP se rapproche de l’américain J.E

L’OCP et l’américain Jacobs Engineering Group ont signé hier en Californie un protocole d’accord pour un partenariat en ingénierie industrielle sous forme de joint-venture.

Selon de toutes premières informations, l’accord porte sur le transfert de savoir-faire du 3e groupe mondial d’ingénierie notamment la chimie. L’objectif à terme sera de transférer au Maroc le centre d’expertise de Jacobs Engineering Group dédié pour répondre au double objectif industriel et transfert de savoir-faire de ce rapprochement. En attendant, la nouvelle entité détenue à 50/50 par les deux partenaires fournira des prestations de gestion de programmes, de gestion de projets, et d’ingénierie pour des projets inscrits dans le programme d’investissement de l’OCP au Maroc d’une enveloppe de 5 milliards de dollars. Elle sera fonctionnelle avant la fin de l’année.

Citation :
Budget 2010

De l’investissement, mais du déficit

· 160 milliards de DH dont 110 milliards pour les établissements publics

· Un déficit de 4% et des recrutements à la pelle


L’ETAT maintient le cap des investissements publics. Dans le budget 2010, le ministère des Finances prévoit 160 milliards de DH d’investissements, soit 20% de plus que le niveau de 2009. L’investissement public continuera donc à être un des principaux moteurs de la croissance comme ce fut le cas ces dernières années
Sur ce volume global, 110 milliards de DH seront réalisés par les établissements publics. Autrement dit, le budget de l’Etat contribuera à hauteur de près de 50 milliards, un chiffre qui compte certainement les reports de crédits engagés dans le budget de cette année. Le faible rythme de réalisation des projets par l’Administration est un problème récurrent. Salaheddine Mezouar, ministre des Finances, avait même annoncé la mise en place d’une équipe pour accompagner les autres ministères dans la réalisation des projets budgétisés.
Dans un contexte économique international marqué par de nombreuses incertitudes sur la reprise, le ministère des Finances table sur un taux de croissance de 3,5% et un déficit budgétaire de 4%. Ce qui veut dire aussi que le ministre des Finances laisse courir le déficit au profit de l’investissement. Le budget 2010 est bâti sur un taux d’inflation de 2% et un baril à 75 dollars. Et donc la subvention aux produits pétroliers est revue à la baisse. La Caisse de compensatioon sera dotée de 13 milliards de DH.
Parmi les mesures phares du budget 2010, l’augmentation de la TVA de 7 à 10%. Cette disposition concerne un certain nombre de produits, dont les produits pétroliers. Ce qui permettra d’améliorer les recettes de la TVA et contrebalancer en partie la baisse de celles de l’IR. Le changement de taux de TVA s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la réforme de cette taxe engagée depuis 2005. L’objectif étant la réduction de la grille des taux en la limitant à deux seulement. Pour l’eau et le lait, aucun changement ne sera introduit. En revanche, des modifications sont attendues au niveau de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur l’alcool. L’augmentation sera de 45% pour la TIC sur la bière, 50% pour les vins et près de 100% pour les vins mousseux.
Faute d’être réduites, les dépenses de fonctionnement seront maintenues au même niveau qu’en 2009. La masse salariale explose et passe à près de 80,6 milliards de DH contre 76 milliards en 2009. Un niveau jugé conforme à la réalité puisque le taux de croissance normal de la masse salariale est de 3 à 4 milliards de DH, compte tenu des augmentations annuelles de grades et d’échelons. Et ce, sans oublier les créations d’emploi sur lesquelles table le gouvernement. Au total, 21.570 nouveaux postes seront créés. Ce qui est énorme pour une administration qui, depuis quelques années, a affiché son ambition d’opérer des recrutements au minimum.

K. M.

Citation :
Le budget 2010 dans le détail

· La masse salariale progresse de 5,3%

· Les recettes de l’IR baissent de 13,10% et l’IS de 8,43%



A peine dévoilé, le projet de budget pour 2010 fait l’objet de critiques. Son architecture ne comporte pas d’innovation, ni de propositions particulières pour faire face à l’impact de la crise internationale. La masse salariale continue de progresser malgré l’opération des départs volontaires à la retraite censés alléger son poids. En 2010, elle passera à 80,53 milliards de DH contre 76,5 milliards cette année, soit une progression de 5,3%. Seul lot de consolation, les dépenses de fonctionnement diminueront de près de 10% pour s’établir à 135 milliards de DH contre plus de 150 milliards cette année. Par contre, les dépenses de personnel ont augmenté de 5,3%. Autrement dit, ce qui est donné d’une main est repris de l’autre.
Dans le projet de budget, on constate une baisse notable des charges communes-fonctionnement. Ces dépenses ont reculé de 45,55% par rapport à l’année en cours. Elles seront de 25,6 milliards de DH en 2010 contre 47 milliards en 2009. Ces montants sont essentiellement destinés à couvrir les charges de compensation des prix des denrées de base pour 13 milliards de DH et à financer la contribution patronale de l’Etat à la Caisse marocaine de retraite pour près de 13 milliards de DH. Pour les dépenses imprévues et dotations exceptionnelles pouvant paraître en cours d’année, le gouvernement a réservé 2,5 milliards de DH.
Malgré l’impact de la crise, le gouvernement a tenu à augmenter le budget d’investissement pour atteindre 53,38 milliards de DH. Si on prend en compte les autres intervenants, le volume global des investissements publics s’élève à 162,64 milliards de DH. Dans cette enveloppe, les établissements publics, y compris le Fonds Hassan II, interviennent à hauteur de 111 milliards de DH, les comptes spéciaux du Trésor (7,4 milliards), les collectivités locales (6 milliards) et les services de l’Etat gérés de manière autonome (480 millions de DH).
Comme chaque année, la dette pèse sur le budget. En 2010, le service de la dette (remboursement du capital et règlement des intérêts et commissions) s’élève à 38,4 milliards de DH contre 54,7 milliards l’année en cours, soit une baisse de 33,53%. Le recul est plus important pour les charges de la dette intérieure puisqu’il s’établira à 31,4 milliards de DH. Quant à la dette extérieure, elle absorbera près de 7 milliards de DH (-1,43%).
Les recettes du budget reculent de 10,96%. Ainsi, le produit de l’IR s’élèvera à 25,2 milliards contre 28,9 milliards de DH cette année, soit une baisse de 13,10%. Les recettes en provenance de l’IS seront en recul de 8,43% pour s’établir à 39,1 milliards de DH. Même tendance à la baisse pour les droits de douane qui diminuent de 10,85% (10,5 milliards de DH). Idem pour le montant de la redevance du gazoduc (-28,09%) qui se chiffre à 1,4 milliard de DH. Pour la privatisation, le projet a inscrit 4 milliards de DH pour 2010. Déjà en 2009, le ministère des Finances avait fixé comme objectif 3 milliards de DH de recettes sans en réaliser aucune. Les ressources en provenance des Segma atteindront plus de 2,3 milliards de DH.
Sur le chapitre des impôts indirects, le produit de la TVA à l’intérieur prise en charge par la direction des Impôts s’élève à plus de 18 milliards de DH (+0,92%) et celle confiée à l’administration des douanes 448 millions de DH (-39,38%). La TVA à l’importation devra canaliser 21,9 milliards de DH contre 25,6 milliards cette année (-14,44%). Ce n’est pas le cas pour la taxe sur les produits énergétiques dont les recettes s’élèvent à 11,1 milliards de DH (+2,76%) et la TIC sur les bières qui totalisera 718 millions de DH (+41,34%). La taxe sur les tabacs et les succédanés de tabacs manufacturés s’élèvent à 6,8 milliards de DH.
Certains établissements publics mettront la main à la poche au titre de produits de monopoles et exploitations. Ainsi, Bank Al Maghrib participera à hauteur de 2,475 milliards de DH, l’Agence de la conservation foncière 1,8 milliard de DH, l’OCP 1 milliard et la CDG 600 millions de DH. 2,2 milliards de DH proviendront des dividendes des participations financières de l’Etat à Maroc Telecom et 40 millions de DH de la Société nationale du transport et de la logistique. Les prévisions de recettes d’emprunts intérieurs tablent sur 31,9 milliards de DH (-33,78%) et des emprunts extérieurs sur 15,6 milliards de DH (+24,41%).

Plus de 25.000 postes budgétaires

LE gouvernement continue à recruter pour la fonction publique. Pour 2010, il compte créer 21.450 postes budgétaires. C’est le ministère de l’Education nationale qui taille la plus grosse part du lion avec 8.600 postes. Il est suivi par le ministère de l’Intérieur avec 8.000 postes d’emplois. Le ministère de la Santé aura 2.000 postes, la Justice 1.000 et autant pour la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion. Le département des Finances aura 450, les Habous 120 et les Affaires étrangères 100. Les autres départements auront moins. A cela s’ajoutent les 4.000 postes budgétaires destinés à titulariser les occasionnels.

Synthese leconomiste

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 20:58

Citation :

“Le port de Nador tuera économiquement la ville de Melilia ”


Yahia Yahia, président de la commune Bni Nsar, aux portes de Melilia
“Le port de Nador tuera économiquement la ville de Melilia ”

Elu président de la commune de Bni Nsar, province de Nador, Yahia Yahia, membre de la Chambre des conseillers ne verrait pas d’un mauvais œil une coopération décentralisée entre sa commune et des communes espagnoles. Mais pas avec Melilia.

Propos recueillis par N. Jouhari

Maroc Hebdo International: Après votre élection à la présidence de la commune de Bni Nsar, en août 2009, le consul d’Espagne à Nador vous a rendu visite et multiplie les gestes de bienveillance à votre égard. N’est-ce pas là un signe que vous êtes bien vu par les Espagnols ?
Yahia Yahia: Là, vous allez trop vite en besogne. J’ai des problèmes monstres avec les Espagnols, je suis sous le coup de plus d’une plainte et procédures judiciaires… Mais je peux dire que la visite du consul d’Espagne à Nador ne m’a pas étonné. Tout comme les appels du pied qu’il fait depuis…

Pourquoi ?
Yahia Yahia : Je dois d’abord vous dire que dès mon élection au conseil de la commune, les responsables du consulat d’Espagne ont multiplié les tentatives pour me rencontrer. Cela a pris une nouvelle dimension quand j’ai été élu président et après plusieurs coups de téléphone, j’ai finalement accepté de recevoir le consul.

Mais où est l’intérêt des Espagnols pour une petite commune comme Bni Nsar ?
Yahia Yahia: Il vous suffit de savoir que la commune que je préside encercle aux trois quarts la ville occupée de Melilia. Et de ce fait là, les Espagnols sont trop attentifs à ce qui peut se passer au niveau de notre commune, qui n’est pas insignifiante comme vous semblez l’insinuer… La nouvelle commune de Bni Nsar, qui regroupe également l’ancienne commune de Farkhana, est l’une des plus importantes de la région…

Et alors, que veut le consul d’Espagne à Nador ?
Yahia Yahia : C’est simple, il veut savoir sur quelles bases nous allons entamer notre travail à la tête de la commune. Il veut savoir si on va procéder à des actions de nature à nuire à la ville de Melilia. Or, en tant que responsable politique, président de commune, je ne peux rien entreprendre qui puisse nuire aux relations entre le Maroc et l’Espagne.
Ce genre de décisions est pris au niveau de Rabat, pas à Bni Nsar… Ceci étant dit, je suis un partisan du développement décentralisé et si avec l’Espagne, on peut réaliser des projets concrets pour la région, pourquoi pas… Si la région de Nador se développe, notamment avec le port, je peux vous dire que Melilia sera asphyxiée économiquement. Le port de Nador tuera l’économie de Melilia. L’Espagne n’aura d’autre choix que de rétrocéder la ville au Maroc.

Le consul vous a-t-il proposé quelque chose dans ce sens?
Yahia Yahia : Bien sûr, des projets de développement communal. Des aides techniques… Mais je ne peux accepter de telles initiatives. Je compte sur les ressources de la commune et le savoir-faire de ses techniciens et agents administratifs. Je compte également sur le soutien des immigrés originaires de Bni Nsar et, bien entendu, sur l’administration centrale pour nous aider à lancer des projets de développement de la commune. Cela dit, la rencontre avec le consul d’Espagne ou avec divers responsables ibériques sont généralement cordiales et peuvent permettre, à la longue, de dissiper certains malentendus. Par contre, je ne peux me permettre de recevoir ou d’aller rencontrer les responsables espagnols de Melilia, que je considère comme ville marocaine occupée par l’Espagne…

Certains disent que votre élection n’a pas été du goût de certains cercles du pouvoir espagnol…
Yahia Yahia: Ecoutez, je ne suis pas un élu espagnol, autrement je me serais présenté aux élections locales de Melilia. Certes, j’ai la double nationalité, en plus de la nationalité hollandaise, mais je suis toujours et avant tout Marocain qui a pour seule ambition de servir son pays et son Roi. Le reste ne m’intéresse point.
Que les Espagnols soient mécontents ou furieux, c’est leur affaire. Moi, ce que je veux, c’est contribuer à développer ma commune et à poser avec acuité et détermination et autant que faire se peut, le problème de l’occupation espagnole des deux présides, Sebta et Melilia…

Votre élection à la tête de la commune de Bni Nsar n’a pas été facile, malgré la large majorité dont vous disposez. Pourquoi à votre avis ?
Yahia Yahia : Vous savez, parfois je me dis qu’il va falloir arrêter de faire de la politique. Parce que les problèmes ne sont pas uniquement avec les Espagnols qui ne veulent pas que le Maroc avance. Mais également avec des Marocains…

C’est à dire ?
Yahia Yahia : Je n’ai pas de noms de responsables à vous livrer, mais quand je me rappelle qu’il a fallu un sit-in de protestation contre le Pacha de Bni Nsar et les responsables locaux de l’administration du territoire pour que l’élection du bureau du conseil communal ait lieu… Quand je me rappelle toutes les pressions que nous avons subies, il y a là de quoi se poser des questions… Cela dit, j’espère que les rapports entre le bureau de la commune et les responsables de l’administration locale ne connaissent plus de tensions ni de couacs. Et ceci pour le bien de la région. Il faut dire que, maintenant, nous sommes en train de voir comment développer les ressources de la commune pour pouvoir aller de l’avant. Ce qui n’est pas aisé.



Citation :
Ouverture du secteur marocain de l'énergie «The Financial Times»

Le quotidien britannique des milieux d'affaires, «The Financial Times», a souligné mardi l'ouverture que connaît le secteur marocain de l'énergie renouvelable, une ouverture qui a encouragé les groupes industriels à investir notamment dans le domaine de l'énergie éolienne.


Économie marocaine - Page 32 3

«Nous ouvrions le marché pour favoriser des projets plus importants d'énergie éolienne, les investisseurs viennent pour lancer des projets».

«Le Maroc a allégé le monopôle de l'Office national de l'électricité (ONE) sur le pole de la génération, permettant aux groupes industriels d'investir dans le domaine de l'énergie éolienne pour le fonctionnement de leurs usines et l'alimentation du réseau de l'ONE», a dit le journal, dans un article consacré aux projets d'électrification rurale en Afrique subsaharienne.

«A chaque fois que nous ouvrions le marché (pour favoriser des projets plus importants d'énergie éolienne), les investisseurs viennent pour lancer des projets», a dit Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), cité par le journal.

Le quotidien britannique, qui a relevé l'implication des banques marocaines dans le financement de projets dans ce domaine, a souligné que l'ONE travaille pour l'installation d'unités solaires photovoltaïques au Sénégal en vertu d'un accord visant à soutenir un programme d'électrification solaire dans ce pays.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 21:44

Désolé je n'ai pas je n'ai pas pu faire plus grand Wink

Hors Serie Jeune Afrique

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 21:59

Merci beaucoup pour l'article doc, très intéressant.
Vous avez un équivalent en Algérie ou c'est l'Etat donc le gouvernement qui cible lui même les projets ou investir?

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 23:19

Citation :
Morocco Managem to start gold exploration in Sudan
Written by Reuters
Thursday, 15 October 2009 20:45

KHARTOUM, Sept 15 - A Moroccan mining company has won contracts to search for gold in two mineral-rich areas of Sudan, state media reported on Monday.

Morocco's Managem (MNG.CS) signed exploration agreements covering territory in Wadi-Gigiya in Sudan's Red Sea State and Al-Sharif in River Nile State, said the state Suna news agency.

Gold has been mined in Sudan for thousands of years, since the days of its ancient Nubian civilisation.

But the government says it still has large untapped reserves, left untouched thanks to under development and years of conflict.

Managem's chairman Abdul-Aziz Abaru told Suna the company would spend $3 million setting up the mining operation.

Suna said the agreement with Sudan's Ministry of Energy and Mining covered one area in River Nile state and one in Red Sea State, home of much of Sudan's existing gold mining activity.

Managem is a subsidiary of Moroccan conglomerate ONA
http://www.borglobe.com/index.php?option=com_content&view=article&id=572:morocco-managem-to-start-gold-exploration-in-sudan&catid=1:general-news&Itemid=99

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 23:27

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 13:05

Aux dernières nouvelles issues des coulisses, le sieur Mezouar, actuellement argentier du Royaume, n'a pas le temps de s'occuper de son département et du projet de loi des finances 2010 depuis qu'il est devenu le chef de son parti, le RNI, grâce à Fouad Ali El Himma, qui a mis la pression sur Mustapha Mansouri pour qu'il abandonne son poste à la tête du RNI. Quelqu'un aurait-il entendu parler d'un certain Général Mansouri, en poste au palais? Ce serait le frére de Mustapha Mansouri et c'est à travers lui que la pression a été mise sur l'ancien ministre.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 21:04

Citation :
Maroc Privatisation: Une dizaine d’entreprises sur la liste

Il s’agit notamment de Marsa Maroc et de Maroc Telecom

· Depuis 1993, 107 opérations ont généré 87,6 milliards de DH



Économie marocaine - Page 32 8_96177


4 milliards de dirhams. C’est le montant attendu des privatisations. Le processus sera relancé durant 2010. Crise économique oblige, celles-ci ont été stoppées en 2009, une période durant laquelle aucune entreprise publique n’a été cédée ni en totalité ni en partie.

Selon des responsables au ministère des Finances, l’année 2010 serait propice aux privatisations puisque les opportunités existent toujours et les signes de reprise sont perceptibles. De plus, le marché boursier de Casablanca a été à l’abri des grandes turbulences.

Au total, dix sociétés sont sur la liste des entreprises à privatiser. Certaines comme la Société des sels de Mohammédia (ndlr: des investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt), la Société chérifienne des sels ou encore la Cotef, ont bouclé leur audit et évaluation. D’autres comme Sococharbo et Biopharma ou encore la Sonacos sont toujours en cours d’audit. Sur la liste des privatisables l’on retrouve aussi Maroc Telecom, dans laquelle l’Etat détient encore 30% du capital, et Marsa Maroc. La banque d’affaires sera connue d’ici la fin de l’année.

Généralement, le processus nécessite du temps, car, avant de procéder à toute opération de privatisation certaines procédures sont nécessaires. La première étape à franchir est le pré-transfert durant lequel l’audit et l’évaluation de la société sont menés. Le schéma de transfert et le prix minimum de cession sont fixés à ce moment. Vient par la suite l’étape du transfert proprement dit. Celui-ci s’opère via un appel d’offres ou via le marché financier à travers une offre publique de vente ou par une attribution directe. Tout dépend de l’entreprise. Dans le cas d’activités sensibles, l’Etat peut choisir de garder le contrôle et ouvrir une partie du capital seulement. Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, pencherait pour cette option.

L’opération de privatisation ne s’arrête pas au transfert, un suivi est réalisé sur une durée de 5 à 10 ans. Il permet de contrôler les engagements contractuels de l’acquéreur en matière notamment d’investissements et de sauvegarde de l’emploi.

Sur les 15 dernières années, soit depuis 1993, 47 sociétés et 26 établissements hôteliers ont été transférés au secteur privé et ce, à travers 107 opérations de privatisation. Ce qui a engendré une manne de plus de 87,6 milliards de dirhams. Le pic est enregistré en 2001 avec 23,3 milliards de dirhams. Ce qui correspond à la cession de 35% de Maroc Telecom à Vivendi Universal. Un deuxième pic est également constaté en 2003 avec des recettes qui ont totalisé 14,1 milliards de dirhams. A l’origine, la cession de 80% du capital de la Régie des Tabacs à Altadis.

Khadija MASMOUDI



Citation :
Euromed s'installe à Marrakech

L'école marseillaise s'offre un campus tout neuf, bâti par un promoteur marocain.

Se développer à l'international, oui, mais comment ? Nombre d'institutions ou d'universités françaises sont à la recherche du modèle le plus adapté. Pour s'implanter au Maroc, Euromed Management a adopté une solution originale. L'école de gestion marseillaise est en effet en train de s'installer à Marrakech sur un campus entièrement financé par un homme d'affaires local, Mohamed Kabbadj, ancien enseignant de Sup de co Toulouse. Un site de 32 hectares, avec des locaux flambant neufs, des chambres, des jardins plantés de palmiers et de cactus, des installations sportives… et même des navettes gratuites pour les étudiants.

« Ce que nous proposons ici, ce n'est pas seulement un programme isolé, mais une “business school” complète aux normes internationales et un vrai concept de vie,souligne Bernard Belletante, directeur général d'Euromed. Avec un service stages, des relations avec les entreprises… Les élèves de Marseille ont même fait le voyage de Marrakech pour y créer les associations. Aucune autre “business school” ne propose cela. »

Dès cette année, Euromed duplique à Marrakech l'ensemble de ses programmes : cycle grande école, mais aussi EGC (bac + 3), mastère spécialisé, voire MBA à terme. Les frais de scolarité sont similaires à ceux pratiqués à Marseille : autour de 7.500 euros par an pour la « grande école » et 4.000 euros pour l'EGC. Des conditions accessibles à la nouvelle classe moyenne qui émerge au Maroc. Les diplômés recevront à la fois un diplôme d'Etat marocain et un diplôme de l'école, de grade master. Les étudiants marseillais, de leur côté, pourront venir en échange. « Pour un étudiant qui part en France, il faut compter un budget annuel de 30.000 euros. A Marrakech, le même cursus ne coûtera que 10.000 euros, hébergement compris », observe Mohamed Kabbadj. Pour nombre d'étudiants, accéder à une grande école française sans quitter le Maroc constitue « un rêve ».

Deux autres écoles en projet

Installé à l'écart du centre-ville, le campus héberge déjà l'école hôtelière Vatel, en franchise. Par la suite, son promoteur prévoit d'accueillir aussi une école d'ingénieurs et une autre dédiée aux métiers de la santé. A terme, il devrait compter 3.000 étudiants, dont 1.200 pour Euromed.

Euromed souhaite en outre faire de son école marocaine un hub, susceptible dès 2010 de drainer des étudiants d'Afrique de l'Ouest - Sénégal, Mauritanie, Gabon, Côte d'Ivoire… Pour cela, l'école souhaite accueillir une trentaine de professeurs à l'horizon de quatre ou cinq ans. Une campagne de recrutement est lancée, avec des salaires au niveau européen. « Nous visons des permanents, de calibre international, et pas des profs de passage,précise Chafik Bentaleb, un jeune docteur chargé du corps professoral et de la recherche.Des jeunes Marocains veulent aujourd'hui rentrer au pays. »

« L'essor économique du Maroc passe par la formation de managers de qualité »,souligne Mohamed Kabbadj, qui a investi 30 millions d'euros dans l'opération. « Cette initiative s'inscrit en outre dans le développement de notre enseignement supérieur privé, qui doit représenter 20 % des effectifs à l'horizon de 2015 - contre de 4 à 5 % aujourd'hui. Et, compte tenu des liens qui unissent le Maroc à la France, il était logique que nous nous tournions vers des partenaires français. » L'industriel marocain a donc acquis le droit d'usage de la marque de l'école de gestion marseillaise, moyennant des royalties - de l'ordre de 10 % du chiffre d'affaires.« Les pays émergents souhaitent de plus en plus disposer sur leur territoire de structures de formation aux normes internationales - et pas seulement des programmes offshore,constate pour sa part Bernard Belletante.En nous installant au Maroc, nous sommes dans le droit-fil de notre positionnement euroméditerranéen. Une grande “business school” doit être présente à l'étranger. »



JEAN-CLAUDE LEWANDOWSKI, Les Echos


Citation :
IB Maroc part à la conquête de l’Afrique (Algérie et Côte d’Ivoire )

Le groupe rachète 2 entités en Algérie et en Côte d’Ivoire

· Investissement de 20 millions de DH


IB Maroc poursuit son incursion sur le marché africain. Après le Sénégal et la Libye, le groupe spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication entre en Algérie et en Côte d’Ivoire.

Il vient, à cet effet, de prendre des participations capitalistiques à hauteur de 44% dans Séritelec, entreprise algérienne de plus de 44 millions de DH de chiffre d’affaires.

Et 60% dans Optimum, entreprise ivoirienne de 22 millions de DH de revenus. «Nos récentes acquisitions entrent dans une stratégie de croissance orientée vers le sud», soutient Abdellatif Hadef, président directeur général d’IB Maroc.


Et d’ajouter, «le choix de ces deux pays a été dicté par le potentiel d’opportunités d’affaires, notamment au niveau des technologies de l’information, qui y existent». Mais, de son aveu, il ne compte pas s’arrêter à ce stade. L’entrée en Côte d’Ivoire par exemple lui permettrait d’élargir son expertise à toute la région subsaharienne.


A travers ces nouvelles filiales qui seront baptisées IB Algérie et IB Côte d’Ivoire et dont il aura la charge de gestion exclusive, le groupe envisage de réaliser une croissance en termes de chiffre d’affaires du groupe de l’ordre de 40%. A ce titre, IB Maroc entend profiter du portefeuille clients de ces nouvelles filiales et de leur connaissance du marché.


De l’autre côté, il devra apporter l’expertise et le savoir-faire nécessaires pour les développer.


Côté investissement, IB Maroc a déboursé la bagatelle de 20 millions de DH. «Totalement financés par fonds propres», se réjouit Hadef. Et pour cause, les fondamentaux de la société sont solides: à fin mars, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions de DH pour un bénéfice net de 14,4 millions de DH.


Côté perspectives, la société envisage également d’élargir sa gamme de services pour compléter son offre, au niveau du marché local. Pour ce faire, elle a créé une nouvelle société dont elle détient 60%. Spécialisée dans les pôles d’intégration de développement, notamment, BSI est dotée d’un capital de 8 millions de DH.


Suite à ces annonces, le cours de la valeur en Bourse a bien réagi pour progresser, en quelques séances, de plus de 3%. Toutefois, Hadef estime que son titre est sous-évalué en dépit des bons fondamentaux, du fort potentiel et du développement rapide de son groupe. D’autant plus que la société envisage de rétribuer ses actionnaires au moins à hauteur des dividendes versés en 2008.

©️ LECONOMISTE 16/10/2009


Citation :
Morocco Managem to start gold exploration in Sudan

General News - General News
Written by Reuters
Thursday, 15 October 2009 20:45
KHARTOUM, Sept 15 - A Moroccan mining company has won contracts to search for gold in two mineral-rich areas of Sudan, state media reported on Monday.

Morocco's Managem (MNG.CS) signed exploration agreements covering territory in Wadi-Gigiya in Sudan's Red Sea State and Al-Sharif in River Nile State, said the state Suna news agency.

Gold has been mined in Sudan for thousands of years, since the days of its ancient Nubian civilisation.

But the government says it still has large untapped reserves, left untouched thanks to under development and years of conflict.

Managem's chairman Abdul-Aziz Abaru told Suna the company would spend $3 million setting up the mining operation.

Suna said the agreement with Sudan's Ministry of Energy and Mining covered one area in River Nile state and one in Red Sea State, home of much of Sudan's existing gold mining activity.

Managem is a subsidiary of Moroccan conglomerate ONA (ONA.CS).
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 22:45

Citation :
Les travaux du TGV prévus début 2010

La Ligne à grande vitesse entre Tanger et Casablanca et la poursuite de la modernisation du réseau actuel seront les grands projets du contrat-programme 2010-2015 de l’ONCF. C’est ce qui ressort du conseil d’administration de l’entreprise tenu le 16 octobre. Par ailleurs, l’ONCF a transporté 27,5 millions de voyageurs en 2008.

http://www.leconomiste.com/

Citation :

Maroc : Aller de L'avant

19.10.2009

Epargné par les pires effets de la crise financière, l'économie marocaine montre, selon Fitch Ratings, des signes de croissance. Le Maroc, qui est doté d'une économie diversifiée relativement peu dépendante du système financier mondial, a mis en oeuvre une série de stratégies pour s'assurer une santé économique à long terme.

Fitch Ratings a confirmé que les estimations de défaut émetteur (IDR, Issuer Default Ratings) du Maroc pour les devises et la monnaie locale est de, respectivement, « BBB- » et « BBB» avec perspective stable. L'agence de notation internationale a accordé ces notes en partie à cause de la « relative résistance de l'économie marocaine à la récession mondiale ». En effet, l'économie a crû de 5.6% en 2008 et le gouvernement prévoit un taux similaire pour 2009. Ce chiffre tranche avec l'évolution de l'économie mondiale dont les résultats sont de loin inférieurs; la Banque mondiale prévoit, en effet, 2.9% de décroissance cette année. Selon le Fonds monétaire international (FMI), le Maroc est en 9e position des économies les plus importantes du monde arabe et en 61e position à l'échelle mondiale. Le Royaume jouissait d'un produit intérieur brut (PIB) de 62.01 milliards d'euros en 2008, ce qui est significatif pour un pays aux exportations d'hydrocarbures aussi peu importantes. Au premier trimestre de 2009, le PIB a grimpé de 3.7%, un résultat annoncé par le bureau des statistiques marocain, le Haut Commissariat au Plan (HCP).


La reprise de la production agricole, secteur qui avait souffert de la sécheresse en 2007, ainsi que les efforts continus du gouvernement visant à diversifier l'économie ont joué un rôle important dans cette croissance. Ainsi, la stratégie agricole nationale, le Plan Maroc Vert, lancée en avril 2008, a pour but de favoriser davantage la productivité agricole : 85 milliards de dirhams (7.5 milliards d'euros) devraient être ajoutés au PIB d'ici 2020, grâce à 120 milliards de dirhams (10.6 milliards d'euros) d'investissements dans le secteur primaire. De même, le Plan Emergence, une politique de développement industriel, créera également 440 000 nouveaux postes dans 12 industries d'ici 2015 tout en mettant en œuvre des mesures incitatives financières pour les investisseurs et en accordant des subventions publiques aux industries stratégiques.

Depuis quelques années, le Maroc augmente ses exportations de biens et de services et attire des investissements importants dans l'infrastructure et le logement, même si la demande étrangère a baissé pour l'infrastructure et que, dans le secteur immobilier, plusieurs projets se sont arrêtés et des investisseurs se sont retirés. Selon le HCP, les exportations ont baissé de 19.2% au cours du premier trimestre de 2009, la plus forte baisse étant attribués aux phosphates. Maroc Export Plus, un programme dévoilé en mai dernier et auquel participent 2 000 sociétés, a pour objectif de tripler les exportations d'ici 2018. Un des éléments qui pourraient contribuer au succès de ce programme est le statut avancé que l'Union européenne a accordé au pays en octobre 2008. Cette distinction spéciale renforce les liens bilatéraux avec l'Europe, de loin le plus grand marché pour les exportations marocaines, qui considère désormais le Royaume comme un partenaire commercial privilégié. En 2004, un accord de libre-échange a également fait des Etats-Unis un allié.

En accord avec la tendance mondiale, l'investissement direct étranger (IDE) a chuté de 29% représentant 2.4 milliards d'euros en 2008; la première baisse enregistrée depuis 2004. Tandis que le retour des indicateurs économiques à un niveau équivalent à celui précédent la crise dépend largement de la santé de l'économie mondiale, le Maroc devient une destination de plus en plus attrayante pour les IDE. Selon le rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale,le Maroc est classé deuxième parmi les pays d'Afrique du Nord en terme d'attractivité des IDE. La plus grande partie des IDE provient toujours d'Europe et principalement de France.

Le Maroc compte sur le tourisme et les transfers de fonds des marocains résidents à l'étranger comme sources principales de revenus étrangers, qui constituaient, respectivement, 8.2% et 7.5% du PIB en 2008. Cependant, ces deux éléments ont été affectés par la crise. En effet, malgré un chiffre record de 8 millions de visiteurs en 2008, les recettes découlant du tourisme ont chuté de 3.5% dans l'année, et les fonds envoyés de l'étranger ont baissé de 2.4 points de pourcentage. Dans le cadre de la stratégie nationale du tourisme, le Plan Azur, six nouveaux complexes hôteliers sont en construction représentant un investissement de 4.05 milliards d'euros. A travers ces projets, Le Maroc espère atteindre 10 millions de touristes d'ici 2010.

Fitch a signalé que le revenu par habitant était la principale faiblesse du pays en comparaison à d'autres pays ayant obtenu les mêmes résultats. En effet, avec un PIB par habitant de 2 748 dollars en 2008, le Maroc occupe le 112e rang sur un total de 179. Cependant, le PIB par habitant a plus que doublé au cours des six dernières années après la mise en œuvre de programmes visant à réduire la pauvreté, notamment l'Initiative nationale pour le développement humain de la Banque mondiale, un projet de 1.36 milliard d'euros. De plus, le taux de chômage s'est maintenu à seulement 8% ces 10 dernières années. Ainsi, la croissance économique dynamique et l'importance actuellement accordée à la création d'emplois sont des éléments essentiels pour sortir encore davantage la population de la pauvreté.

http://www.oxfordbusinessgroup.com/weekly01.asp?id=4644
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 20 Oct 2009 - 15:31

Citation :
Maroc : les immatriculations en hausse de 2,1% en septembre Exclusif


En baisse depuis le début de l’année, le marché marocain affiche enfin une légère progression en septembre. Les immatriculations de véhicules particuliers neufs ont augmenté de 2,1% à 6 332 unités, notamment grâce à Renault et Dacia.


Le marché marocain renoue enfin avec la croissance en septembre. Les immatriculations de VP neufs ont progressé de 2,1% par rapport à septembre 2008 pour atteindre 6 332 unités.
Cette croissance est nettement tirée par les marques Renault et Dacia, qui représentent à elles deux 37,1% du marché marocain. En effet, Renault, leader du marché en septembre, progresse ce mois-ci de 57,7% avec 1 241 véhicules immatriculés. Renault est toutefois talonné par Dacia qui, grâce à la Logan et au lancement de sa Sandero en juin, réalise une belle performance : +197,3% à 1 112 unités (17,5% de parts de marché)
Dacia représente ainsi deux fois plus de volumes que Peugeot, troisième du marché dont les immatriculations sont en baisse de 17% (552 unités).
Dans la suite du classement des 10 premières marques du marché, seuls Hyundai (4ème) et Volkswagen (7ème) affichent des immatriculations en hausse : +85% pour Hyundai (470 unités) qui confirme au Maroc sa montée en puissance observée sur les marchés européens, et +1,1% pour VW (370 unités).
La plus forte baisse en volume est enregistrée par Kia : - 45,9% à 467 unités.
Au cumul 9 mois, le marché recule de 8,7% à 70 801 unités.

Emilie Binois et Farida Sacha


Source : Autoactu

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Citation :
Classement WEF: Le Maroc recule encore

Le Forum économique mondial (WEF) vient de publier son rapport relatif aux technologies de l’information et de la communication (TIC): «The Global Information Technology Report 2008-2009». Il en ressort que le Maroc se positionne au 86e rang parmi les 134 pays retenus, reculant de 12 places par rapport à l’année dernière. Il est devancé par de nombreux pays de la région comme la Tunisie (38e), l’Arabie saoudite (40e), la Jordanie (44e), Oman (50e) et l’Egypte (76e).
A cet effet, la direction des études et des prévisions financières vient de publier une étude qui explique la méthodologie adoptée par le WEF pour classer les pays selon leur niveau de compétitivité en matière de TIC. Elle expose aussi les principaux résultats au niveau mondial et le positionnement du Maroc.


Source : L'Economiste/Rubrique "De bonnes sources"

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 22 Oct 2009 - 0:55

Citation :
Hausse de 10,6% du trafic autoroutier durant les 9 premiers mois de 2009


Cette évolution est due principalement à la croissance du trafic des véhicules légers


Le réseau autoroutier au Maroc a enregistré un trafic journalier de près de 11,11 millions de km parcourus à fin septembre 2009, contre 10,045 millions de kms au cours de la même période de l'année précédente, soit une augmentation de 10,6%.
Cette évolution est le résultat conjugué de la croissance du trafic des véhicules légers (11,1 %) et celle du trafic des poids-lourds (9,2%), indique ce mercredi un communiqué de la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), précisant que cette augmentation confirme l'évolution des trafics enregistrée en 2008 par rapport à 2007 (+12,7%).
Il ressort de la ventilation des chiffres fournis par ADM, selon l'importance des axes autoroutiers empruntés par les usagers, une prédominance de l'axe Casablanca-Rabat avec 43 059 V.km/jour, suivi de Casablanca-Berrechid Nord (30 343), contournement de Casablanca (18 673) et Rabat-Kénitra (17 070).
D'autre part, l'axe autoroutier Tétouan-M'diq vient en tête des progression en termes de circulations autoroutières avec 26%, talonné par les axes de contournement de Casablanca (+21,5%), Tanger Est-Port Tanger Med (+18,9%), Casablanca-El Jadida (+15,5%) et Rabat-Fès (+10,4%).



Source : La Vie Eco



le graphique est trés parlant là :
Citation :
Conjoncture

La demande intérieure toujours là… heureusement!



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  • Elle devra compenser la baisse de la demande étrangère

  • La croissance économique se situera aux alentours de 5,3% en 2009

  • BTP, tourisme, phosphates… recommencent à respirer


Dans un contexte de baisse de la demande étrangère, la croissance économique en 2009 serait de plus en plus soutenue par la demande finale intérieure, malgré une conjoncture marquée par l’inflation (1,6% à fin août 2009). Ainsi, selon le tout dernier rapport du ministère des Finances, la demande intérieure bénéficierait des retombées positives de la campagne agricole, du recul du taux de chômage (8% au deuxième trimestre 2009) et enfin de la progression continue des crédits à la consommation (+21,7% à fin août 2009). En outre, l’activité économique nationale devra aussi amplement profiter du fameux «plan de soutien aux petites et moyennes entreprises et de la mise en place du comité de veille stratégique public-privé». Il faut dire que si les finances restent aussi optimistes (tablant même sur une croissance de l’ordre de 5,3% pour 2009!) c’est en grande partie grâce à l’évolution récente des indicateurs conjoncturels. Ceux-ci semblent en effet révéler une atténuation du rythme baissier de certains secteurs directement concernés par la crise (industrie, tourisme et phosphates), ainsi que la relative bonne tenue d’autres activités comme le BTP et l’énergie.
Ainsi, au niveau du bâtiment, les ventes de ciment ont enregistré, à fin août 2009, une hausse de 1,1% par rapport à fin juillet 2008. De même, la production d’électricité a clôturé les huit premiers mois de l’année sur une progression de 2,7% (glissement annuel). Concernant l’activité manufacturière, le rythme de baisse de l’indice de la production industrielle a toutefois ralenti, passant à -1% au deuxième trimestre 2009 après -1,6% au premier trimestre 2009 et -4,4% au 4e trimestre 2008.
Du côté du secteur touristique, les arrivées de touristes ont augmenté de 8,3% par rapport à fin juillet 2008. En revanche, les nuitées réalisées dans les hôtels classés restent toujours autant en baisse, mais à un rythme moins prononcé toutefois, en comparaison avec les mois précédents de l’année 2009, passant ainsi à -1,8% à fin juillet 2009 après -3% en juin dernier.
Cependant, pour le seul mois de juillet, les nuitées se sont accrues de 3,7% par rapport à la même période de l’année dernière. Compte tenu de ces évolutions, les recettes voyages générées demeurent en baisse (-9,9% à fin août 2009 par rapport à leur niveau de la même période de l’année précédente), mais à un rythme de recul en ralentissement d’un mois à l’autre (-11,1% à fin juillet 2009 et -13,6% à fin juin 2009). Du côté de l’investissement, des signes de dynamisme persistent toujours. En témoigne d’ailleurs la hausse, à fin août 2009, de 26,6% des crédits accordés à l’équipement et de 22,2% des dépenses d’investissement du budget général de l’Etat. Rappelons que les échanges extérieurs du Maroc demeurent rudement affectés par la baisse de la demande étrangère adressée aux produits nationaux. Ainsi, les exportations et les importations de biens et services (FOB/FOB) ont clôturé les huit premiers mois de l’année 2009 sur un recul en valeur respectivement de 23,4% et 18,3% par rapport à la même période de l’année précédente, portant ainsi le taux de couverture à 71,8%, en repli de 4,8 points par rapport à fin août 2008. De quoi laisser sceptique face aux ambitieuses prévisions annoncées.

Retour de la manne des phosphates ?


L’activité à l’export du groupe OCP semble peu à peu retrouver un regain de forme. Ainsi, au terme du 1er semestre 2009, les productions de phosphates, d’acide phosphorique et d’engrais naturels et chimiques se sont repliées respectivement de 52,3%, 33,5% et 35,4% par rapport à fin juin 2008 et de 52,6%, 35,6% et 33,3% par rapport à fin juin 2007.
Toutefois, le deuxième trimestre 2009 a été marqué par une progression de la production de ces produits respectivement de 123,9%, 158,3% et 70,1% par rapport au 1er trimestre de l’année en cours, en liaison avec la stratégie anticipative de l’Office. Celle-ci vise à constituer un stock commercialisable en prévision de la reprise de la demande sur le marché international. Quant à l’activité à l’export du groupe OCP, elle a généré, à fin juillet 2009, un chiffre d’affaires avoisinant les 11,2 milliards de DH (cf. L’Economiste du 6 août 2009). Soit une hausse de 12,4% par rapport à fin juillet 2006. En gros, une année plutôt «normale» selon les Finances, surtout si on la compare avec les années 2007 et 2008 où le secteur des phosphates avait connu une conjoncture exceptionnelle caractérisée par l’envolée des cours des phosphates et dérivés.

Mohamed MOUNADI (21/10/2009)


Source : L'Economiste

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 23 Oct 2009 - 15:43

Fahed64 a écrit:
C'est bien beau que la classe supérieur marocaine puisse consommer à casa au lieu d'aller à Paris, mais sa creuse de manière affolante le taux de couverture de nos exportations par rapport à nos importations. A continuer comme sa on va mathématiquement se retrouver comme en 82 avec 2 jours d'importation de réserve Économie marocaine - Page 32 Icon_evil

Et encore c'est que l'arbre qui cache la foret, le Maroc d'aujourd'hui délaisse sa population pauvre pour les classes supérieurs, comme dans le passé! Les erreurs du passé ne servent pas d'exemple pour nos politiques Économie marocaine - Page 32 360796 ..
La puissance vient d'en bas pourtant, a l'image des géants asiatique

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