Drone Kamikaze Israélien, d'une portée de 500Km.. Il vole en territoire ennemie, et cherche constamment les émissions radar une fois un signal reçu le compare a sa base de donnée, et s'en occupe selon l'ordre de priorité..en fonçant vers elle à la vertical et explosant juste au dessus pour faire le plus de dégât possible.
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: .. Mer 27 Mar 2013 - 16:34
Citation :
Les drones envahissent le monde Par Julien Bonnet - Publié le 27 mars 2013
VU SUR LE WEB Le magazine américain National Journal a publié sur son site une carte des pays utilisant actuellement des drones (usage civil et militaire). Plus de 70 Etats disposent actuellement de ces engins, mais seulement une poignée de pays (Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne et Italie) utilisent des drones armés.
Quelle place occupent aujourd'hui les drones dans le monde ? L'hebdomadaire américain National Journal a publié sur son site une carte des pays utilisant actuellement ces aéronefs contrôles à distance.
Plus de 70 Etats disposent actuellement de ces engins, explique l'article, mais seulement une poignée de pays (Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne et Italie) utilisent des drones armés. De nombreux pays développent cependant des projets de drones de combat. C'est le cas de la France avec le démonstrateur NEUROn de Dassault Aviation, qui a réalisé son premier vol en décembre 2012. L'avionneur tricolore compte participer à la préparation de la prochaine génération d'avions de combat sans pilote, attendue dans les années 2030.
Pour le moment, la plupart des drones sont de petites tailles (comme le RQ-7 Shadow utilisé par l'armée américaine en Irak) mais de véritables avions sans pilote existent déjà. Le National Journal cite l'exemple du MQ-9 Reaper, 11 mètres de long et 20 mètres d'envergure. Cet appareil dispose d'une autonomie de 24 heures, ce qui représente un rayon d'action de plus de 1 800 kilomètres, et peut embarquer jusqu'à 16 missiles autoguidés.
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Ven 3 Mai 2013 - 13:28
un documentaires très intéressant diffusé hier sur france 2 la guerre des drones http://www.france2.fr/emissions/envoye-special/la-guerre-des-drones_50796
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Mer 8 Mai 2013 - 21:31
Citation :
Premier appontage du drone de combat X-47B
Le 07/05/2013 à 16:38 | Par François Julian
L’essai s’est certes déroulé au sol, mais cela n’en reste pas moins une première : le 4 mai dernier, le drone X-47B de Northrop Grumman a réalisé un appontage simulé (c'est-à-dire au sol) sur la base de Patuxent River. La crosse d’appontage de l’engin a correctement fonctionné en « accrochant » l’un des brins d’arrêt de la piste, ce qui permis un atterrissage sur une très courte distance.
L’essai s’est déroulé sur l’installation MK-7 de cette base de l’US Navy, qui est représentative du dispositif d’appontage que l’on trouve sur tous les portes avions américains. Satisfaite de ses performances, la marine américaine prévoit maintenant de tester le drone de combat sur le porte-avions USS George HW Bush (CVN 77) dans les prochaines semaines.
Pour l’heure, le drone de combat X-47B n’a été que testé depuis des bases à terre. Il a déjà été embarqué sur un porte-avions, mais seulement pour des essais d’intégration avec les installations de bord. C’est le 29 novembre dernier qu’a été réalisé le premier essai de catapultage, là encore, au sol.
Le X-47B est développé dans le cadre du programme Uclass (Unmanned Carrier Launched Airborne Surveillance and Strike), lancé en mars 2010, et auquel participe également Boeing avec le Phantom Ray, Lockheed Martin avec un baptisé Sea Ghost et General Atomics avec le Sea Avenger.
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Dim 26 Mai 2013 - 0:12
Navy Triton Unmanned Aircraft System Completes First Flight
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Drones / UAV Ven 7 Juin 2013 - 14:51
Citation :
LE BOURGET 2013 : Selex et Piaggio dévoilent leur drone
Le 07/06/2013 à 07:44 | Par Guillaume Steuer
Le Hammerhead (vue d'artiste) pourrait voler dès la fin de cette année.
Voici venu le nouveau Male italien. "A vrai dire, le Hammerhead se situe plutôt dans une catégorie intermédiaire, entre drones Male (moyenne altitude longue endurance) et Hale (haute altitude)", s'empresse de préciser Fabrizio Giulianini, pdg de Selex ES. L'électronicien italio-britannique est en effet partenaire de l'avionneur Piaggio sur ce nouveau projet d'avion sans pilote, le P.1HH Hammerhead. Un appareil dérivé du célèbre turboprop Piaggio Avanti et dont une maquette à l'échelle 1 sera présentée pour la première fois à l'occasion du salon du Bourget.
"Notre avantage principal par rapport à la concurrence est la rapidité à laquelle nous pouvons répondre à la demande du marché", explique le patron de Selex ES. Etant donné que la plateforme de base est déjà largement éprouvée, il est prévu un calendrier d'essais assez agressif. Un premier vol assez court doit être effectué en fin d'année 2013, et de premières livraisons pourraient avoir lieu dès 2015 si des clients se montrent séduits par la formule.
De son côté, Piaggio expliquait récemment que le Hammerhead devrait afficher une endurance d'environ 16h avec un plafond pratique de 45.000 pieds, en emmenant un total de 900 kg de charge utile. Selex ES pourrait notamment intégrer un radar issu de la gamme Seaspray, ainsi qu'un capteur optronique. En revanche, selon Selex ES, il n'est pas prévu d'en dériver une version "optionnellement piloté", l'espace gagné par le retrait du cockpit étant occupé par de l'équipement.
Dans le domaine des drones tactiques, Selex ES continue par ailleurs de commercialiser son Falco, qui a déjà été vendu à quatre clients différents. L'électronicien est également le seul à avoir déjà intégré et testé en vol un radar non américain (le Seaspray 7500E) sur un drone MQ-9 Reaper, ce qui le place naturellement en tête des candidats à une future "européanisation" de cet engin, en cas d'achat groupé par plusieurs pays occidentaux.
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Sam 8 Juin 2013 - 15:02
Citation :
Sagem propose le missile Brimstone de MBDA sur son drone Patroller
Le 07/06/2013 à 14:52 | Par Guillaume Steuer
Le Patroller pourrait recevoir deux missiles sous voilure.
Afin de convaincre un peu plus les clients potentiels que son drone Patroller est un système totalement modulaire, Sagem étudie entre autres options l'intégration d'un armement air-sol de précision sous la voilure de son appareil. En l'occurrence, le missile antichar Brimstone, développé par MBDA, fait partie des solutions considérées, comme l'explique une présentation commerciale de l'industriel français à laquelle Air&Cosmos a pu avoir accès.
Doté dans sa version Dual Mode Brimstone de deux voies de guidage (radar millimétrique et capteur semi-actif laser), le petit missile britannique (environ 50 kg) a fait la preuve de sa précision lors de l'opération "Harmattan" en Libye, où il a permis d'engager des cibles situées dans des environnements urbains complexes en produisant bien moins d'effets collatéraux que d'autres armements comme la GBU-12.
L'industriel français Rafaut, déjà concepteurs des adaptateurs tribombes qui équipent le Rafale, a également été consulté pour équiper le Patroller des pylônes qui lui permettraient d'accueillir cet armement sous voilure. Le drone de Sagem, dérivé du motoplaneur allemand Stemme S-15, peut emporter jusqu'à 250 kg de charge utile. D'autres armements tactiques seraient également considérés, comme des roquettes guidées laser.
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Sam 8 Juin 2013 - 16:55
ca deviendrait plus interessant avec Brimstone
_________________
Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Mer 12 Juin 2013 - 19:32
Apparement ce ne serait pas 2 mais 12 Reaper qui vont etre acheté par la France. Drones qui devrait etre Françisé par l'obtention des codes source ,apparemment les USA donnerait leur feu vert. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130611trib000769693/drones-male-la-france-volera-americain.html
pyromane Colonel-Major
messages : 2380 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Dim 16 Juin 2013 - 15:30
Dassault, EADS et Finmeccanica prêts à coopérer sur un drone de surveillance européen
On aura peut être enfin droit à un vrai drone européen
jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Lun 29 Juil 2013 - 21:35
Fox-One General de Division
messages : 8040 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Mar 30 Juil 2013 - 22:06
lemag a écrit:
Le drone, ou comment transformer les soldats en assassins
Wafaa Taha Latik - Lemag - publié le Mardi 30 Juillet 2013 à 18:05
Lemag : Le drone est un pu produit de la technologie de l'armée américaine, qui devient actuellement l'enjeu d'une magnifique "irruption" philosophique. Le philosophe Grégoire Chamayou met au jour, dans "Théorie du drone", les arcanes métaphysiques du drone.
Depuis 2004, quelque 3000 personnes ont été tuées par les attaques de drones américains au Pakistan, un chiffre qui dénonce un véritable souci moral. Aujourd'hui, l'armée américaine forme plus d'opérateurs de drone que de pilotes de combat. «Tuer plutôt que capturer» est la nouvelle doctrine officieuse d'Obama; selon Chamayou.
Chamayou a rassemblé une vaste documentation d'où il ressort que le drone inaugure une nouvelle conception de la guerre où disparaît l'ancestrale situation du combat militaire: le face-à-face. Le pilote d'un drone est à l'abri, il est invulnérable, il tue et rentre le soir chez lui pour jouer avec ses enfants. C'est du télétravail.
C'est devenu un meurtre qui a le nom de devoir ou métier, ces individus ont le droit de tuer des personnes sans devenir des meurtriers. La différence entre ce soldat et le policier, c'est que le policier qui tue un criminel doit expliquer son acte alors que le soldat reçoit une médaille pour son acte.
Toutefois, ce droit de tuer reste limité par ce que le philosophe américain Michael Walzer exprimait lors des bombardements américains sur le Kosovo: «Vous ne pouvez pas tuer si vous n'êtes pas prêts à mourir.»
Dans la guerre contre le terrorisme, Chamayou pointe du doigt terroriste qui choisit de mourir en même temps qu'il tue, afin de montrer qu'à ses yeux toutes les vies se valent.
Ainsi, un jour, disait-il, «d'autres hommes viendront après ceux-là qui, animés de la même foi dévorante, jugeront cependant ces méthodes sentimentales et refuseront d'admettre que n'importe quelle voie soit équivalente à n'importe quelle autre». Alors ce sera «le temps des bourreaux philosophes et du terrorisme d'Etat».
L'un des pires effets du drone, c'est de transformer le sodat en assassin. Chamayou rapporte les propos des responsables militaires sur le traumatisme du télé opérateur rongé par la culpabilité. Il est même question de lui décerner à son tour des médailles. «Il faut de la bravoure pour piloter un drone, en particulier quand il vous est demandé d'ôter la vie à quelqu'un, estime un colonel à la retraite. Dans certains cas, vous voyez la chose se dérouler en direct et en couleur.»
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Jeu 22 Aoû 2013 - 16:12
Missiles/AESA/L16 pourraient equiper prochainement les Predator/Reaper
JDW a écrit:
AUVSI 2013: GA-ASI, Raytheon in talks on air-to-air weapons for MQ-9 Caitlin Lee, Washington, DC - IHS Jane's Defence Weekly 14 August 2013
The USAF's MQ-9 currently carries air-to-ground missiles, but GA-ASI is considering the addition of air-to-air missiles in the future. Source: US Department of Defense
Key Points
- GA-ASI is talking to Raytheon about adding air-to-air missiles and HARM capabiliites to the MQ-9 Reaper - An AESA radar is also being built by GA-ASI for the Reaper
General Atomics Aeronautical Systems Inc (GA-ASI) is in discussions with Raytheon to arm the MQ-9 Predator with Raytheon's AIM-9X Sidewinder, AIM-120 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile (AMRAAM), and AGM-88 High-Speed Anti-Radiation Missile (HARM).
"We're not planning any tests yet, but we're doing the initial design review," Chris Pehrson, GA-ASI's director of strategic development, told IHS Jane's on 15 August. "It's exploratory."
He also said that the company is using internal funds to build the MQ-9 its own active electronically scanned array (AESA) radar, a capability currently used on board the world's most sophisticated fighter aircraft.
The main purpose of the MQ-9's new AESA capability is collision avoidance, a major concern for unmanned aerial vehicle (UAV) contractors who are eager to comply with US and international regulations for flying in civilian airspace. However, AESA radars have many applications, to include targeting incoming air-to-air threats, searching for ground targets, and even jamming enemy systems.
Arming the MQ-9 with air-to-air missiles and AESA would create an opportunity to conduct counter-UAV missions, according to Pehrson. An MQ-9 in this configuration could, for example, take out a hostile UAV approaching a US ship in the Persian Gulf.
The MQ-9 can carry 1,500 lbs (680.3 kg) on its wings, which Pehrson said is "more than sufficient" for the air-to-air missiles, as well as for the AGM-88 HARM, which is used to target enemy air defence radar systems.
GA-ASI is also considering the addition of a Link 16 datalink, which would allow the MQ-9 to pass targeting co-ordinates and position information to manned aircraft in the vicinity.
One advantage of this arrangement is that a stealthy manned aircraft like an F-22 Raptor could receive targeting co-ordinates from the MQ-9 without ever having to reveal itself to enemies by turning on its radar.
The US Air Force (USAF) recently demonstrated this same type of capability in July using aerostats rather than a UAV. In a recent test, Raytheon's Joint Land Attack Cruise Missile Defense Elevated Netted Sensor System aerostat system collected targeting data and passed it via Link 16 to an F-15E Strike Eagle. Using those co-ordinates, the fighter then launched an AMRAAM to intercept an anti-ship cruise missile target.
COMMENT
GA-ASI's discussions surrounding the addition of an air-to-air capability on the MQ-9 are the latest in a series of attempts to increase the weapons capability of its UAVs. These discussions date back to the days when the MQ-9's predecessor, the MQ-1 Predator, became a Department of Defense (DoD) weapon system in the mid-1990s.
GA-ASI began arming the MQ-1 with AGM-114 Hellfire air-to-ground missiles more than a decade ago.
Air-to-air capability came later. In December 2002, months before the US-led Operation 'Iraqi Freedom' began, the USAF armed the MQ-1 with Raytheon AIM-92 Stinger missiles and sent it to perform reconnaissance in a no-fly zone. It was shot down by a MiG-25 fighter jet.
The episode demonstrated the obvious: that fighter jets are faster and much more manoeuvrable than today's UAVs. However, Pentagon officials had met their objective: they had shown the Iraqis that the Predator could effectively launch air-to-air missiles. There were no further MiG attacks against UAVs in the days leading up to the invasion.
"The Stinger worked technically; it shot," said Pehrson. "It was just that the MiG it was going against was a little better."
In a counter-UAV mission, however, the Predator - and its successor, the Reaper - would likely have better odds. ...
_________________
MAATAWI Modérateur
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Sujet: Re: Drones / UAV Jeu 19 Sep 2013 - 13:34
60000 pied
Citation :
Boeing unmanned plane “Phantom Eye” makes fifth flight
An experimental high-altitude unmanned plane developed by Boeing Co completed a fifth flight on Saturday and may soon fly at 60,000 feet, a top Boeing executive said Tuesday.
Boeing designed its “Phantom Eye” drone, which is powered by liquid hydrogen, to meet the U.S. military’s demand for high altitude, persistent surveillance. It is a propeller-driven lightweight structure that Boeing says can fly continuously for four days, but executives say they are exploring larger variants that could stay in the air for up to 10 days.
Daryl Davis, president of Phantom Works, the advanced prototyping and research arm of Boeing’s defense division, said the aircraft completed a fifth flight this past weekend, achieving “almost every one of our objectives.” He gave no further details and did not give the altitude of Saturday’s flight.
He said the company was assessing data from the flight, but would “look forward to potentially going all the way to 60,000 feet here very soon.” Davis spoke to Reuters at the annual Air Force Association Conference.
The aircraft, which has a takeoff weight of 9,800 pounds (4,445 kg) is designed to eventually fly at an even higher altitude of 65,000 feet, according to a Boeing fact sheet.
The plane, which has a maximum speed of 200 knots, completed its first autonomous flight in June 2012.
Boeing and other weapons makers see continued demand for unmanned planes as the U.S. military scrambles to increase its ability to surveil large areas of the earth.
The U.S. Air Force currently operates Global Hawk unmanned planes built by Northrop Grumman Corp, which fly at 60,000 feet for 30 hours.
(Reporting by Andrea Shalal-Esa; Editing by Carol Bishopric)
http://mybroadband.co.za
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Drones / UAV Dim 20 Oct 2013 - 23:21
Citation :
Drones: l'industrie méfiante envers l'initiative de Bruxelles
D'une industrie aéronautique qui réclame un programme européen de drone de surveillance, on aurait pu attendre qu'elle se réjouisse de voir l'Union européenne en faire une priorité, mais elle reste au contraire sceptique.
Le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a identifié quatre secteurs prioritaires, dont les drones de surveillance MALE (moyenne altitude longue endurance), devenus indispensables aux opérations militaires, et la cyber-défense, pour renforcer la défense européenne.
Son rapport, rendu public mardi, vise à permettre aux chefs d'Etat et de gouvernement de "promouvoir une approche européenne pour développer cette capacité clé" à l'horizon 2020, lors du sommet européen de la défense les 19 et 20 décembre. Il a été accueilli avec un silence poli par les industriels.
En privé les avionneurs européens ne cachent pas qu'ils n'attendent pas grand chose de ce sommet à 28, tellement les précédents programmes européens leur ont laissé un goût amer. Les spécifications différentes des armées européennes ont ainsi obligé Eurocopter et ses partenaires à multiplier les versions des hélicoptères de combat Tigre et de transport NH-90, faisant exploser les coûts. L'avion de combat Eurofighter est assemblé parallèlement en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie, sans aucune logique économique. Le nouvel avion de transport militaire A400M, dont le premier exemplaire a été livré cet été, a coûté une fortune à son constructeur Airbus. Les Etats cherchant à revenir sur leurs commandes, il n'est pas près de rentrer dans ses frais. "Entre nous, ils disent +plus jamais ça+", a confié un dirigeant d'un avionneur européen sous le couvert de l'anonymat. La perspective que la Commission européenne se fasse le moteur d'un programme de drones de surveillance donne froid dans le dos à un autre industriel. Il évoque les déboires du programme de satellites de géolocalisation Galileo, géré par l'Union européenne, et qui a accumulé des années de retard. Commande conjointe Ce que veulent les avionneurs, c'est une commande conjointe de trois ou quatre grands pays, comme la France, l'Allemagne et l'Italie. Le français Dassault Aviation, l'européen EADS et l'italien Finmeccanica ont proposé en juillet de s'associer pour développer un drone MALE si les gouvernements le leur commandait. Mais les Etats concernés font la sourde oreille, d'autant que leurs coffres sont vides. Après avoir hésité pendant des années, ils ont fini les uns après les autres par commander des drones américains Reaper. La France doit recevoir ses deux premiers avant la fin de l'année pour ses opérations au Mali. Les avionneurs ne renoncent pas. Pour eux, un programme de drone de surveillance offre la seule perspective d'occuper les bureaux d'étude, de conserver la maîtrise des technologies de transmission de données, et d'enthousiasmer de jeunes ingénieurs. Ils en attendent aussi à terme des retombées pour l'aviation civile. "Nous nous démenons comme de beaux diables pour ça", a déclaré Bernhard Gerwert, le patron de la nouvelle division Défense et Espace du groupe EADS, prochainement groupe Airbus, lors d'un colloque organisé cette semaine à Paris par le magazine The Economist. "Ce dont nous avons besoin, a-t-il martelé, ce sont des réglementations européennes communes, des certifications communes et des spécifications communes". "Si vous voulez faire voler un drone militaire dans l'espace aérien européen, il vous faut des réglementations communes", a-t-il expliqué. Aujourd'hui aucun drone militaire n'est autorisé à voler en Europe et c'est pour cette raison, officiellement, que l'Allemagne a renoncé cette année à un coûteux drone de surveillance à haute altitude, le Euro-Hawk. Autre exemple édifiant, EADS a mis quatre ans, trois de plus que prévu, à adapter et faire certifier un France un drone de fabrication israélienne, a raconté Bernhard Gerwert, "Nous l'avons ensuite proposé à l'Allemagne en disant, +utilisons la certification que nous avons obtenue en France+. L'Allemagne a dit non, +nous avons nos propres règles+, et exigé de reprendre l'exercice à zéro". "On ne peut pas continuer comme ça", a conclu le patron allemand.
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Sujet: Re: Drones / UAV Sam 26 Oct 2013 - 12:32
Citation :
Comment les drones modifient notre rapport à la guerre
Deux rapports, l'un de Amnesty International, l'autre de Human rights Watch, publiés mardi 22 octobre, dénoncent le secret qui entoure l'utilisation par les Etats-Unis des drones au Pakistan et au Yémen. Des frappes qui auraient fait entre 2000 et 4700 victimes, dont des centaines de civils, depuis 2004 dans les zones tribales à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan. Dans Théorie du drone (La Fabrique), le philosophe Grégoire Chamayou s’interroge sur cette arme de plus en plus utilisée par les armées occidentales. Un « objet violent non identifié » qui modifie notre rapport à la guerre.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé au drone ? Je travaille sur l’histoire de la violence prédatrice. Le drone, cet « objet violent non identifié », sans humain à bord, met en crise des concepts apparemment aussi évidents que ceux de combattant – qu’est-ce qu’un combattant sans combat ? – ou de zone de conflit – où a lieu une telle violence ? La notion même de « guerre » est en crise. Le drone armé sert aujourd’hui, pour les États-Unis, à mener, à mi-chemin entre guerre et police, des campagnes d’exécutions extrajudiciaires. Les débats sont très vifs outre-Atlantique. En France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonce son intention d’acheter des drones « Reaper » aux Américains. Il est urgent de penser cette réalité. On évoque parfois les drones comme des armes plus « humanitaires », plus « éthiques » que d’autres. Qu’en pensez-vous ? L’éthique s’est classiquement définie comme une doctrine du bien-vivre et du bien-mourir. Aujourd’hui, on voit émerger une « nécro-éthique », qui se présente comme une doctrine du bien-tuer. Le sens des mots est mis sens dessus dessous. Si l’humanitaire se définit par le fait de prendre soin de vies humaines en détresse, en quoi un instrument de mort peut-il l’être ? L’un des principaux arguments, c’est que le drone ferait moins de victimes civiles. Ce discours, qui recycle les vieilles lunes des « frappes chirurgicales », ne résiste pas à l’analyse. Hannah Arendt mettait en garde contre ce type de raisonnement : « Ceux qui optent pour le moindre mal tendent très vite à oublier qu’ils ont choisi le mal. » Vous mettez en parallèle drones et kamikazes, deux « armes » pourtant totalement opposées… Ces deux tactiques sont en effet opposées, diamétralement même : d’un côté, le sacrifice meurtrier, de l’autre, l’homicide sans risque. Cela exprime fondamentalement des écarts économiques : différence entre celui qui n’a que son corps et celui qui possède le capital et la technologie. Mais ce sont aussi deux rapports différents à la vie et à la mort. Éthique du sacrifice d’un côté, éthique de l’autopréservation de l’autre. Dans les nations occidentales, l’attentat-suicide apparaît comme le comble de l’horreur. Tuer depuis le ciel par des bombes, sans risquer sa vie, choque moins. Le rôle de la philosophie est de questionner les fausses évidences. Horreur pour horreur, en quoi mourir avec sa victime représenterait-il un plus grand péché que la tuer de loin, réduite à la taille d’un insecte sur un écran vidéo ? Les « opérateurs » de drones seraient-ils des assassins ? L’un d’entre eux, l’un des rares à avoir témoigné publiquement après sa démission, a livré un témoignage très fort : « J’ai vu mourir des hommes, des femmes et des enfants (…) sur le champ de bataille, il n’y a pas de belligérants, juste du sang, la guerre totale. Je me sens tellement mort. Je voudrais que mes yeux se décomposent. » Si on a le droit de tuer impunément à la guerre, c’est en raison d’une convention tacite : je t’accorde le droit de me tuer parce que je veux avoir le droit de te tuer. C’est la réciprocité qui fonde le droit. Mais que se passe-t-il lorsque celle-ci disparaît, dans sa possibilité même ? Une « guerre sans risque », où, comme le dit un slogan publicitaire pour un drone, « personne ne meurt, sauf l’ennemi », dégénère en assassinat. Il ne s’agit pas d’accabler personnellement les opérateurs de drones, mais de questionner l’État qui met ses propres citoyens dans une telle position. Kant disait qu’un État n’a pas le droit de transformer ceux-ci en assassins. En combattants, peut-être, en assassins, non. Comment les caractéristiques de la guerre à distance changent-elles la notion même de guerre ? Les drones sont réputés être des armes low cost. Le coût politique, celui des éventuelles pertes de vies nationales, n’a plus à être pris en compte. Le seuil du recours à la violence armée s’abaisse d’autant. C’est ce que prédit la théorie du choix rationnel : si les risques s’externalisent, si vous n’avez plus à endosser vous-mêmes les coûts de votre décision, vous êtes incités à prendre à la légère des décisions lourdes de conséquences pour autrui. Sur le plan politique, c’est le spectre du militarisme : faire de l’usage de la force armée l’option par défaut de votre politique étrangère. Vous écrivez que le drone tend même à modifier le rapport de l’État à ses propres sujets. Comment ? Le drone est la solution technique trouvée à ce que l’historien Edward Luttwak appelle les « contradictions de l’ère post-héroïque », où les États occidentaux entendent faire la guerre sans perdre de soldats dans leur camp. Débarrassé des contraintes liées à la mobilisation de combattants humains, le souverain d’une armée de drones pourrait alors enfin acquérir « le droit de conduire ses sujets (…) à la guerre comme à la chasse et à une bataille rangée comme à une partie de plaisir », pour reprendre l’expression de Kant, c’est-à-dire sans que le risque d’y faire mourir les siens n’ait plus à être pris en compte dans sa décision. Dans une guerre fantôme et téléguidée, le peuple, n’y risquant plus sa vie, n’aurait à la limite plus son mot à dire. Le drone apparaît en ce sens aussi comme un remède aux contestations politiques internes des guerres impériales. Les stratèges qui préconisèrent la généralisation de ces armes après les échecs au Vietnam avaient clairement cet agenda en tête.
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Sujet: Re: Drones / UAV Lun 28 Oct 2013 - 20:01
Citation :
Drones de combat : le Taranis de BAE Systems a volé
Le 28/10/2013 à 11:00 | Par Guillaume Steuer
Moins d'un an après le vol inaugural du démonstrateur de drone de combat européen Neuron, c'est au tour des Britanniques de se frotter aux essais en vol de leur propre poulain : le Taranis, développé par BAE Systems.
Dans un memorandum consacré au sujet des drones et publié le 25 octobre sur le site Internet du Parlement, le MoD britannique a discrètement dévoilé que les essais en vol du Taranis "ont eu lieu en 2013", après des essais statiques qui avaient débuté en 2010. Une communication a minima que BAE Systems et le MoD n'ont pas souhaité développer, précisant que de plus amples informations seraient rendues publiques une fois ces essais en vol terminés. Ceux-ci ont lieu sur le polygone d'essais de Woomera, en Australie.
Globalement, le Taranis a toujours été entouré d'un grand secret. Déjà peu diserte sur la plupart de ses programmes, la commnunication du MoD a entouré celui-ci d'un blackout quasi complet, justifié d'une part par la technologie critique développée au titre de ces travaux (dans le domaine de la furtivité notamment) mais aussi par la polémique grandissante dans les pays occidentaux au sujet de l'usage des drones armés.
Peu de détails techniques ont ainsi filtré sur le prototype de drone de combat britannique. Légèrement plus gros que le Neuron, le Taranis afficherait une masse maximale d'environ 8 tonnes et des dimensions "proches de celles d'un Hawk", selon les éléments de langage du MoD. La définition de l'engin avait été gelée dès 2007.
Le programme Taranis avait été notifié par Londres à BAE Systems en décembre 2006, pour un montant global "d'approximativement 180 millions de livres", selon le MoD, soit 211 millions d'euros. Un coût inférieur de moitié à la démonstration Neuron, financée à hauteur de 400 millions d'euros environ.
La différence s'explique en partie par un niveau d'ambition légèrement inférieur outre-Manche. Le programme vise quasi-exclusivement au développement d'une plateforme aérienne la plus furtive possible, et ne prévoit pas de largage d'armement ou de travaux d'insertion dans le trafic aérien, contrairement au Neuron. Les essais en vol ne devaient durer à l'origine que six mois, soit trois fois moins que ceux du drone de Dassault.
Côté français, la communication autour du Neuron a également été relativement discrète depuis le dernier salon du Bourget, au cours duquel le prototype avait été présenté pour la première fois au public. Deux vols d'essais avaient été réalisés depuis Istres en décembre 2012, dont un en présence de la presse. Entre temps, le Neuron a été mesuré sous toutes ses coutures sur le site de la Direction générale de l'armement de Bruz, dans la chambre anéchoique Solange. Interrogée, la DGA confirme que les vols du Neuron ont désormais repris à Istres.
Le 30 juillet 2012, Paris et Londres attribuaient à Dassault Aviation et Snecma d'une part, BAE Systems et Rolls-Royce d'autre part, des contrats d'un montant total de 13 millions d'euros pour "l'analyse détaillée par les industriels du besoin opérationnel de la France et du Royaume-Uni" pour un "système de combat aérien futur" (SCAF, ou FCAS en anglais). De ces travaux, qui doivent s'achever en mai 2014, pourrait aboutir une feuille de route commune pour la préparation de la prochaine génération d'aéronefs de combat, dont les programmes Neuron et Taranis ont précisément servi à poser les premières briques technologiques.
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Sujet: Re: Drones / UAV Sam 2 Nov 2013 - 0:27
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SESAR Announces €4M Funding for 9 RPAS Demonstration Projects
The SESAR Joint Undertaking has just announced the demonstration projects selected for funding as a result of a call launched in February 2013 for proposals in order to select and co-finance a series of projects offering SESAR integrated RPAS demonstration activities. The purpose of this call was to select a number of projects or activities, including integrated pre-operational flight trials activities, which aim to:
Demonstrate how to integrate RPAS into nonsegregated airspace in a multi-aircraft flight environment, with the purpose of exploring the feasibility of integration within the wider aviation community by 2016;
Focus on concrete results filling the operational and technical gaps identified for RPAS integration into non-segregated airspace; and
Capitalise on the SESAR delivery approach by providing synergies, risk and opportunities, with the overall SESAR programme.
As a result of the call, 9 out of 23 RPAS Demonstration Projects were selected, with a co-financing of EUR 4 million. The selected Demonstration Projects represent 38 different partners from 8 different countries: Czech Republic, France, Germany, Italy, Malta, The Netherlands, Spain and United Kingdom. Each project includes an ANSP and Air Operators and will be carried out within the European Union and/or within EUROCONTROL’s member states. The Demonstration Projects will incorporate existing SESAR R&D and will also cover some of SESAR’s focus areas, such as Airborne Spacing and Separation, Integrated Controller Working Position, Surface Planning and Routing, and Business and Mission Trajectory. Both optionally piloted and completely remotely piloted systems will be participating in the demo activities. Various types and sizes of RPAS, such as rotary wing, motor gliders, and light observation aircraft both civil and military, will be involved in the Demonstration Projects, which are expected to take place between the third quarter of 2013 and first quarter of 2015. The full transparent integration of RPAS into nonsegregated airspace will not happen overnight. The SESAR programme, along with its partners, hopes that this new wave of demonstration activities will be a first step towards achieving this pioneering goal. The European Remotely Piloted Air Systems Steering Group (ERSG), established by the European Commission in 2012, has recognised a need to identify, plan, coordinate, and subsequently monitor the activities necessary to achieve the safe integration of RPAS into a non-segregated ATM environment. Given that the full integration of RPAS into the European ATM System is vital and that the mission of SESAR is to create the new generation of ATM systems and operations, RPAS will need to be incorporated into future SESAR solutions. RPAS explained Whether an RPAS is an aeroplane, rotorcraft, airship, ornitopter or glider, or whether it is operated by battery or solar power, an RPAS is, above all, an aircraft. What differentiates an RPAS from another aircraft is that the cockpit is no longer on board the aircraft. An RPAS cockpit can be as simple as a handheld device or as sophisticated as a cockpit simulator. Due to its high capability, performance, flexibility and low cost, RPAS can be used as civil/commercial aircraft, as well as state aircraft (Police or military aircraft), with special attention to:
Civil/Commercial use: Commercial uses/services where RPAS can provide an added value if compared with the existing conventional assets;
Custom/Police aircraft use: Typical operations with the aim to survey, manage and control the National assets, goods, and citizens welfare/security;
Military use: Typical operations for defence purposes, in conflict and non-conflict situations.
RPAS already has applications in both defence and security situations. Deploymentof these aircraft by militaries worldwide has significantly risen in recent years andprospective civilian uses are leading aviation regulators to develop and adapt policies thatwill govern and facilitate the expansion of their uses. The safe integration of RPAS into nonsegregated airspace is being actively studied by the SESAR programme, as well as International Civil Aviation Organization (ICAO), the European Commission and the aviation industry at large.
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Sujet: Re: Drones / UAV Lun 4 Nov 2013 - 16:30
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Nouveau départ pour le drone MALE européen ?
Par Patrick Déniel - Publié le 04 novembre 2013, à 15h54
Selon les Echos, EADS, Dassault et Finmeccanica auraient présenté à la Direction générale de l’Armement un projet autour du drone Talarion développé par EADS.
Y aura-t-il un drone MALE (Moyenne altitude longue endurance) dans le ciel européen en 2020 ? EADS, Dassault et Finmeccanica ont l’intention, selon nos confrères des Echos, de relancer le projet Talarion, abandonné il y a deux ans. Piqués au vif par la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d’acheter douze Reaper américains, les trois industriels, qui avaient lancé au dernier salon du Bourget un appel pour le lancement d’un projet européen, auraient présenté leur projet à la Direction générale l’Armement (DGA) il y a quelques semaines.
La plateforme serait fournie par EADS sur la base du Talarion, un bimoteur de 28 mètres. Les équipements viendraient de Finmeccanica et le système global serait opéré par Dassault. Si le groupe de Charles Edelstenne et celui de Tom Enders semblent avoir enterré la hache de guerre, il reste deux inconnues à lever : qui financera le milliard d’euros que coûte le développement de l’appareil et surtout comment mettre au point un avion qui corresponde aux attentes de plusieurs acheteurs ? C’est sur cet écueil que le projet Talarion avait échoué : France, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne n’avaient alors pu se mettre d’accord sur l’architecture du drone.
Le Talarion avait été développé depuis 2007 sur fonds propres par EADS pour répondre aux besoins européens de reconnaissance, de renseignement et de surveillance. Le groupe prévoyait initialement d’en vendre 45 exemplaires (18 pour la France, 18 pour l’Allemagne et 9 pour l’Espagne) soit près de 3 milliards d’euros de commandes. En 2010, la France et le Royaume-Uni avaient lancé une coopération autour de Dassault et de BAE Systems sur un programme concurrent baptisé Télémos.
En juillet 2012, sans aucune commande ferme, EADS avait annoncé l’abandon du programme après avoir échoué à obtenir le soutien des Etats européens.
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Sujet: Re: Drones / UAV Mar 5 Nov 2013 - 23:05
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Drones ou forces spéciales, frappes tactiques ou avantage stratégique...
Alors que les drones US continuent de frapper dans le nord-est du Pakistan (deux missiles se seraient invités ce vendredi lors d'une réunion de chefs de Tehrik-i-Taliban Pakistan dans la région de Dande Darpakhel, faisant cinq morts dont le chef du mouvement des taliban pakistanais, Hakimullah Mehsud), la chercheuse Linda Robinson de la Rand Corporation et auteur d'un livre qui vient de paraître: One Hundred Victories: Special Ops and the Future of American Warfare, s'invite dans le débat actuel et met en garde contre le recours systématique aux frappes.
Elle le fait non pas pour des raisons éthiques (on lira ici un article sur le "drone drama" paru sur le site Long War Journal) mais parce que la destruction d'objectifs par des raids de drones armés s'effectue, selon elle, trop souvent au détriment du renseignement.
Pour la chercheuse de la Rand Corp., même si les frappes tactiques sont des succès (c'est le fameux 3F: find, fix, finish), elles ne peuvent pas donner un avantage stratégique, à la différence d'un raid lancé par des forces spéciales qui, s'il réussit, va permettre de faire des prisonniers, de saisir du matériel et de collecter du renseignement.
Robinson développe ses vues dans un récent article ("The downside of drones") paru sur le site USNews (cliquer ici pour y accéder). Elle est en phase avec son livre qui met l'accent sur la contribution des forces spéciales dans la cruciale collecte du renseignement et dans la guerre contre le terrorisme. Et elle affirme que même si les opérations des FS peuvent avoir un coût humain, le risque de pertes ne doit pas légitimer un recours systématique aux drones: "Simply minimizing risk to U.S. lives is not a sufficient calculus" ("Réduire le risque de pertes en vies américaines n'est pas un bon calcul"), écrit-elle.
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Sujet: Re: Drones / UAV Mer 6 Nov 2013 - 16:00
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Le Triton teste la résistance de ses ailes
Le 05/11/2013 à 16:51 | Par Léo Barnier
La voilure du Triton vient de prouver sa solidité. Northrop Grumman a annoncé le 4 novembre, qu'il venait d'achever avec succès les essais de résistance structurelle des ailes de son drone MQ-4C Triton. Réalisée en partenariat avec son fournisseur Triumph Aerostructures – Vought Aircraft Division dans ses installations de Dallas (Etats-Unis), cette étape est décrite comme "clef". Elle autorise l'appareil, conçu pour opérer à haute altitude, à descendre à des niveaux de vol inférieurs pour identifier des cibles et procéder à des levées de doute.
Northrop Grumman a indiqué n'avoir trouvé "aucune fissure ou déformation inacceptable" lors de ses tests. Le constructeur américain a précisé avoir pourtant soumis la voilure du Triton à une charge 22 % supérieure à celle exigée par l'US Navy, cliente de l'appareil. Des étapes additionnelles sont prévues avant de certifier la voilure, notamment des tests en vol et de fatigue avec différentes charges. Elles doivent débuter en 2017.
Le MQ-4C est la version "marinisée" du drone HALE (haute altitude, longue endurance) RQ-4 Global Hawk, de Northrop Grumman. Il est actuellement développé pour l'US Navy, qui a exprimé un besoin pour 68 appareils, et doit recevoir sa capacité opérationnelle initiale en 2017.
Un démonstrateur a volé pour la première fois le 22 mai dernier. Un second appareil prend part à cette phase de développement et de démonstration (SSD). L'US Navy a également commandé la réalisation de trois autres appareils d'essais plus avancés, désignés SDTA (pour Systems Demonstration and Test Articles - appareils de démonstration et d'essais systèmes). Enfin Northrop Grumman finance lui-même la construction d'un sixième avion.