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| | TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... | |
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basbousa Invité
| Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 9 Mar 2009 - 17:50 | |
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Dernière édition par barbaros pacha le Lun 9 Mar 2009 - 19:38, édité 2 fois |
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Samyadams Administrateur
messages : 7140 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 29 Aoû 2010 - 23:28 | |
| Le Mossad qui embête les Turcs par PKK interposé Mais il faut aussi se demander comment est-ce que Oçalan arrive toujours à diriger son parti à partir de sa cellule de prison "haute sécurité" | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 1 Sep 2010 - 23:08 | |
| - Citation :
- Israël a augmenté d'un tiers ses exportations vers la Turquie depuis janvier
[ 19/08/10 - 09H42 ]
Les exportations israéliennes vers la Turquie ont augmenté de près d'un tiers durant les sept premiers mois de 2010 par rapport à l'an dernier en dépit des vives tensions politiques entre les deux pays, a indiqué jeudi le bureau central des statistiques israélien. Les ventes israéliennes se sont élevées à 811,8 millions de dollars de janvier à juillet, soit une hausse de 32% par rapport à la même période l'an dernier. Les importations israéliennes en provenance de Turquie ont, pour leur part, progressé de 3O% à 1,04 milliard de dollars contre 804,5 millions durant les mêmes périodes de référence. Durant le seul mois de juillet, peu après la crise entre les deux pays provoquée par l'abordage sanglant le 31 mai d'une flottille d'aide pour Gaza par un commando israélien, les exportations israéliennes ont augmenté de 8,5% par rapport au mois de juin. Neuf passagers turcs avaient été tués durant cette opération. Pour exprimer son mécontentement, la Turquie a rappelé son ambassadeur, annulé des manoeuvres militaires communes et exigé des excuses qu'Israël s'est refuse à lui présenter.
source:lesechos.fr _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 1 Sep 2010 - 23:12 | |
| - Citation :
- Le numéro 2 d'Al-Qaïda dénonce les "liens" de la Turquie avec Israël
(AFP) – 15 août 2010
DUBAI — Le numéro deux d?Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a dénoncé les "liens" qu'entretient la Turquie avec Israël ainsi que son rôle en Afghanistan, dans un enregistrement audio diffusé sur des sites islamistes.
"Le changement se produira quand le peuple turc aura demandé à son gouvernement de cesser de coopérer avec Israël, de le reconnaître et d'envoyer ses troupes pour tuer des musulmans en Afghanistan", a dit un homme identifié dimanche comme Ayman al-Zawahiri par le centre de surveillance des sites internet islamistes SITE dans cet enregistrement.
L'authenticité de ce message n'a pu être vérifié dans l'immédiat.
Le gouvernement turc "semble sympathiser avec les Palestiniens, faisant des déclarations (dans ce sens) et en (leur) envoyant de l'aide. Mais en réalité, il reconnaît Israël, avec qui il fait du commerce, mène des entraînements militaires et partage des informations", a-t-il affirmé.
Les relations entre la Turquie et Israël, proches alliés notamment sur le plan militaire, se sont détériorées depuis la fin 2008 avec l'offensive meurtrière de l'Etat hébreu à Gaza.
Elles ont connu une nouvelle crise lorsque des commandos israéliens ont donné l'assaut le 31 mai à une flottille humanitaire internationale pour Gaza, tuant neuf passagers turcs.
Mais Zawahiri estime que tout en "faisant des déclarations critiquant les crimes israéliens contre les musulmans de Gaza (...), elle (la Turquie) commet des crimes similaires contre les musulmans en Afghanistan".
La Turquie entretient 1.835 soldats au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan et dirige des unités mixtes de combattants et d'ingénieurs pour la reconstruction dans une province afghane.
En Afghanistan, les forces turques "assument la direction de (...) l'Otan participant au meurtre de musulmans et brûlant leurs villages et maisons", a accusé Zawahiri.
"Votre gouvernement joue un rôle fondamental en coopérant avec les Etats-Unis dans sa guerre contre l'islam. Il a arrêté plusieurs moujahidine (combattants) et les a remis à l'Amérique où ils sont torturés et condamnés à de longues années de prison", a-t-il ajouté.
Le peuple turc doit "s'opposer à ces crimes commis par votre gouvernement et votre armée contre l'islam et les musulmans", a-t-il ajouté, estimant que "la Turquie laïque nous livre aux ennemis de l'islam".
L'agence de presse turque Anatolie a rapporté le 8 août l'arrestation en Turquie de 15 personnes soupçonnées de liens avec Al-Qaïda.
La police turque opère régulièrement des coups de filet dans les milieux des partisans présumés d'Al-Qaïda depuis des attentats meurtriers à Istanbul en novembre 2003 dont la responsabilité avait été imputée à une cellule turque d'Al-Qaïda.
Zawahiri s'en est également pris à l'Iran, l'accusant de collaborer avec les "croisés" en Afghanistan et en Irak.
Le numéro deux d'Al-Qaïda, dont la tête a été mise à prix par Washington pour 25 millions de dollars, avait fait des déclarations similaires contre le gouvernement turc dans un message diffusé sur internet en juillet, appelant le "peuple turc" à "assumer sa responsabilité en forçant son gouvernement à arrêter de reconnaître ceux qui ont occupé la terre de Palestine".
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7140 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:01 | |
| Tiens, ce serait déjà fini la mode des manifs pro-palestinienne avec des fanions turcs et des photos d'Erdogan ? Et c'est Zawahiri qui rappelle aux Arabes que les Turcs sont, et depuis longtemps déjà, des partenaires économiques et militaires de l'État hébreux Le message des Américains adressé ainsi aux Turcs est on ne peut plus claire; prenez clairement position quand à vos alliances régionales, soit partenaires d'Israël et de l'Occident, soit du nouvel axe Ankara, Damas, Téhéran. | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:04 | |
| les Américains ne peuvent se passer des turques tout comme ils ne peuvent se passer des américains... la question est jusqu'où peut aller la Turquie dans son refus de suivre la politique américainne dans la région. _________________ | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:09 | |
| j'ai l'impression que la "nouvelle diplomatie" turc montre ses limites... _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7140 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:14 | |
| Là, les Américains sont entrain de mettre les Turcs au pieds du mur Refus des USA de participer à des exercices aériens conjoints ( https://far-maroc.forumpro.fr/asie-oceanie-f23/armee-turque-t2724-465.htm#121854), puis le message empreint de menaces aux Turcs du nouveau chien enragé qaïdien remplaçant de Ben laden. Les Israéliens sont de plus en plus pressé de bombarder les sites nucléaires iraniens et la meilleure solution est de faire passer leurs escadrilles aux frontières de la Turquie et de la Syrie. Les Turcs n'ont pas beaucoup de temps pour trancher, ils ne peuvent plus souffler le chaud et le froid comme ils l'ont fait jusqu'à présent | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:41 | |
| c'est ce que je me dit aussi ! les Israeliens ont absolument besoin du couloir passant par la Turquie pour atteindre l'Iran. Ce qui explique les pressions indirect par les US, mais si la Turquie tiens bon alors celà va sacrément compliqué la donne pour les israeliens ( c'est déjà compliqué comme sa ). Le problème c'est que la Turquie a bcp à perdre (sur le plan de l'image régionnale) si Israel utilise son espace pour une oppération contre l'Iran. D'où un petit coup de pression du 2ème boss d'Al quaida ... _________________ | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:49 | |
| c'est vrai que le contexte s'y prête. actuellement israel est engager dans de pseudos-négociations avec l'OLP aux USA, (histoire de redoré son image a l'aube d'une probable attaque contre l'Iran, et de faire bonne figure pour calmer la rue arabe). Parallelement le Hamas attaque et tue des colons israeliens (pour torpillé, protesté contre les "négociations"?). l'Iran utiliserait-elle le Hamas pour que tsahal retarde une attaque contre elle? En tous cas la diplomatie iranienne a réussi a draguer Ankara.
Tous les chemins mênent a Rome, la Turquie mênerait-elle Israel en Iran? C'est je crois la question a la quelle Israël voudait une réponse, trés vite je suppose. _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7140 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 0:56 | |
| Je n'aimerai pas être à la place des dirigeants turcs Ils doivent maintenant peser le pour et le contre, prendre en considération l'excellence de leur relation avec les USA et tout ce qu'ils peuvent encore tirer de leurs relations économiques militaires avec Israël, contre un avenir qui s'annonce plus prospère avec leurs voisins arabes. De plus, les militaires continuent de pencher pour les relations avec les USA et Israël et de garder un poids indéniable sur la scène politique turque. Ce ne sera pas de tout repos pour Erdogan et compagnie et quelque soit le choix, le temps des doubles profits semble révolu | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Sep 2010 - 19:51 | |
| Le docteur Zawahiri ferait mieux de s'occuper d'Oussama et éviter de dire que la Turquie tue les afghans.
Est-ce qu'il y a une preuve que la Turquie a participé à une opération en vue de tuer des Talibans, je ne crois pas.
Si la Turquie est un ennemi en Afghanistan, qu'il (Zawahiri) envoie ses kamikazes sur nos convois. S'est-il demandé pourquoi un blindé turc n'a jamais roulé sur un IED qui fait si mal à l'OTAN.
On arrête des terros dans notre pays ? Tant mieux, on souffre assez du PKK, on a déjà vu des attentats suicides à Istanbul en 2003. Il croit qu'on va les laisser faire.
C'est pas que j'accorde de la crédibilité à cet homme, mais les Turcs font plus pour les Palestiniens que les autres pays arabes et Erdogan est populaire dans ces pays.
Dans ce conflit, on est tellement parti pris qu'on est pas invité par les USA pour négocier la paix ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Sep 2010 - 15:53 | |
| - Citation :
- Devenez fort comme un Turc
Par Arnaud Lefebvre, le 30 août 2010
Vous avez un gros appétit d’investisseur ? Concoctez-vous donc un placement à base de CIVETS. Derrière cet acronyme inventé par le directeur général de la HSBC, Mike Geoghegan, se cachent six pays dont on prédit qu’ils afficheront bientôt les taux de croissance les plus élevés et constitueront la meilleure destination pour l’investisseur : Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie et Afrique du Sud. Premier d’entre eux à susciter notre attention : l’ex-Empire ottoman.
Une dette publique à 47% du PIB malgré la crise Les trois premiers mois de l’année 2009 avaient laissé craindre le pire pour la Turquie, avec un PIB accusant un repli de 14,5% par rapport au trimestre précédent et un taux de chômage atteignant un sommet historique, à 16% de la population active. Mais le pays en a vu d’autres. Lors de la crise financière qu’il a traversée en 2001, son économie avait reculé de 9%, avant d’enregistrer une croissance moyenne de 6% entre 2002 et 2006.
Fort d’un endettement limité -40% du PIB fin 2008 –, le gouvernement turc a mis en place un ambitieux programme de soutien à l’économie, incluant prime à la casse, incitations fiscales pour l’achat de produits ménagers et augmentation des pensions de retraite et autres allocations sociales. Ces mesures sont parvenues à freiner la récession, puisque le PIB n’a chuté « que » de 4,7% pour l’ensemble de l’année 2009, un niveau inespéré par rapport aux résultats catastrophiques du premier trimestre. Quid de la dette publique ? Elle ne s’établissait, à la fin de l’année dernière, qu’à 47% du PIB.
Tout cela a fait dire à Dominique Strauss- Kahn, directeur du FMI, que « la crise économique a été très bien gérée par la Turquie dès le début ».
Un rythme de croissance à la chinoise 2010 a démarré sur les chapeaux de roue en Turquie. Au premier trimestre, la croissance s’est envolée de 11,7%, un taux très proche des 11,9% affichés par la Chine. A l’origine de cette embellie : un commerce fleurissant avec ses partenaires. Les exportations turques ont ainsi progressé de 9,6% entre janvier et avril, à 4,7 milliards de dollars, alors que les importations ont décollé de 77%, à 3,8 milliards de dollars.
Le ministre de l’Economie, Mehmet Simsek, a donc révisé sa prévision de croissance annuelle de 3,5% à environ 6%. Seuls deux indicateurs continuent à inquiéter : le chômage et l’inflation. Si le premier reste élevé, il est cependant en recul constant – 12% à fin mai. Surtout, le chômage des moins de 25 ans – près de 50% de la population – a baissé de 20% en un an. S’agissant de l’inflation, elle a plafonné à 9,1% en mai. Aussi alarmant qu’il puisse paraître, ce taux est pourtant très éloigné de ses niveaux des années 2001 et 2002, durant lesquelles il a culminé à plus de 70%. L’OCDE anticipe d’ailleurs un repli à 6,6% l’année prochaine.
L’indice turc en ascension constante La Turquie, un eldorado ? « Depuis deux ou trois ans, la Turquie concentre plus d’investissements directs étrangers que des pays tels que l’Inde, le Brésil ou l’Italie », souligne Raphaël Esposito, directeur de la Chambre de commerce française en Turquie. De plus, le pays disposerait encore « d’immenses réserves de croissance ». Cela explique-t-il les performances de l’indice boursier ?
L’ISE National 100 Index, qui regroupe les cent principales valeurs turques, connaît depuis près de deux ans une dynamique impressionnante. Depuis le 1er janvier 2009, il enregistre une progression de 124%, contre moins de 42% pour son équivalent chinois (Shanghai SE Composite Index) et 25% pour le DAX allemand.
Vous l’aurez donc compris, investir en Turquie est plus que bénéfique. Seulement, deux limites se posent. D’une part, la progression de l’indice a été telle que les perspectives de plus-values s’en trouvent réduites. Si attendre un repli de la Bourse turque semble pertinent, l’ISE National 100 Index continue néanmoins à afficher un potentiel de hausse.
D’autre part, ce marché reste difficile d’accès pour l’investisseur particulier étranger. C’est la raison pour laquelle il vous sera plus aisé d’y accéder via des trackers (ETF). Vous en trouverez qui répliquent soit l’indice des 20 plus importantes valeurs turques (Dow Jones Turkey Titans 20), comme le Lyxor ETF Turkey (FR0010326256) commercialisé par Société générale, soit l’indice MSCI Turkey, tel l’iShares MSCI Turkey (IE00B1FZS574), émis par BlackRock.
Photo : SkinnyGuyWorkoutPlan – Flickr
Première parution le 05 août dans le numéro 094 de MoneyWeek
http://www.moneyweek.fr/20100839343/conseils/marches-etrangers/turquie-simsek-strauss-kahn-etf/ |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 24800 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Sep 2010 - 16:16 | |
| - Citation :
- Turquie: neuf rebelles kurdes et un soldat tués lors de combats
Neuf rebelles kurdes et un soldat turc ont été tués lors de combats dans l'est et le sud-est de la Turquie, ont indiqué mardi des sources locales de sécurité.
Les neuf membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été abattus lors d'opérations des forces de sécurité lancées dimanche dans la province de Hakkari (sud-est) après que des rebelles eurent attaqué un poste de gendarmerie de la zone, ont indiqué ces sources.
Dans un incident séparé survenu dans la nuit de lundi à mardi, un soldat turc a été tué lors d'accrochages avec des membres d'un groupe clandestin d'extrême-gauche que les autorités locales avaient d'abord pris pour des membres du PKK.
L'accrochage est survenu alors qu'un groupe d'extrémistes s'apprêtait à mener une opération contre une centrale hydroélectrique sur la rivière Dinar, dans la province de Tunceli.
Ces affrontements interviennent alors que le PKK a décrété unilatéralement une trêve des combats pour la période du mois de jeûne musulman du Ramadan, qui a commencé le 11 août et doit durer jusqu'au 20 septembre.
Le PKK lutte pour l'autonomie de la région kurde. Le conflit, qui dure depuis 1984, a fait au moins 45.000 morts, selon l'armée.
Les rebelles réclament aussi une reconnaissance explicite dans la Constitution des droits des quelque 15 millions de Kurdes de Turquie (sur 73 millions d'habitants).
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/09/07/turquie-neuf-rebelles-kurdes-et-un-soldat-tues-lors-de-combats_3210_60_43329300.html _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Sep 2010 - 16:52 | |
| - Citation :
- Turquie : un référendum « poudre aux yeux »
Par Haldun GÜLALP*
Le 12 septembre, les Turcs se prononceront par référendum sur des amendements à la Constitution que propose le Parti pour la justice et le développement (AKP) qui est au pouvoir depuis huit ans. Comme le scrutin tombe le jour du 30e anniversaire du coup d'État militaire de 1980, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan présente le vote comme l'occasion de se débarrasser de l'héritage du régime militaire. Depuis le coup, la Constitution turque a été amendée à de multiples reprises. Mais son essence antidémocratique reste intacte, et malheureusement, ce ne sont pas ces amendements qui changeront cette situation. La plupart des amendements précédents reposaient sur des accords entre le parti au pouvoir et l'opposition, et n'ont pas été soumis à référendum. Cette fois, l'AKP a agi seul et a difficilement réussi à trouver dans ses propres rangs la majorité voulue pour ce référendum. Loin d'être l'occasion de la condamnation du coup d'État par le peuple, le référendum marque l'échec de l'AKP à rassembler autour de ses projets. Avec les élections générales qui auront lieu l'année prochaine, la société civile aurait préféré que priorité soit donnée à l'abaissement du seuil électoral de 10 % de voix nécessaires pour qu'un parti puisse entrer au Parlement, ce qui élargirait la participation politique. Le nouveau Parlement travaillerait alors sur la réforme constitutionnelle. Mais c'était hors de question car l'AKP a bénéficié de la réglementation mise en place pour les élections générales de 2002 et 2007. Dans les deux cas, cela s'est traduit par la présence exclusive de grands partis largement majoritaires au Parlement, faisant fi de la diversité de l'expression populaire. En 2007, ayant subi les menaces d'un coup d'État militaire juste avant les élections, le gouvernement de l'AKP avait semblé favorable à une réforme constitutionnelle. Un groupe d'universitaires distingués devait proposer un projet. Mais avant qu'un débat public n'ait été entamé, l'AKP a décidé d'amender seulement deux articles de la Constitution pour que les étudiantes aient le droit de porter le foulard islamique sur le campus. Ces amendements ont été adoptés par le Parlement, mais ils ont ensuite été annulés par le Conseil constitutionnel. Le Conseil a par ailleurs jugé que le soutien de l'AKP en faveur de ces amendements violait la Constitution laïque de la Turquie. Il a déclaré l'AKP coupable et l'a condamné à une amende. Pour l'AKP, le Conseil constitutionnel et l'appareil judiciaire dans son ensemble avaient remplacé l'armée en tant que dernier bastion de l'establishment laïque du pays. L'AKP a alors proposé un ensemble d'amendements à la Constitution pour modifier la composition du Conseil constitutionnel, et du Conseil suprême des juges et des procureurs, l'organe qui décide de la nomination et de la promotion de ces derniers. Il a ajouté d'autres changements à titre de façade démocratique. En réalité, l'AKP a voulu soumettre l'ensemble des amendements à un vote unique, malgré les appels réitérés d'éléments de la société civile et des partis d'opposition demandant à ce que chaque amendement donne lieu à un vote séparé. Un nouvel amendement « démocratique » crée la fonction de médiateur - une demande de longue date de l'UE -, mais dont l'autonomie ne serait pas garantie. De la même manière, une clause sur la discrimination positive en faveur des femmes n'apporte pas de grands changements par rapport à ce qui figure déjà dans la Constitution. Les fonctionnaires auraient le droit de s'engager dans des négociations collectives, mais ne disposeraient pas du droit de grève. Par contre, l'autorité des tribunaux militaires serait réduite dans une certaine mesure. Mais le plus important est la proposition d'abrogation de l'article transitoire 15 de la Constitution qui accorde l'immunité à tous les acteurs du régime militaire établi par le coup d'État de 1980. Cette proposition est purement symbolique car des obstacles juridiques rendent difficile toute procédure judiciaire à ce sujet. Les dirigeants de l'AKP ont rejeté les propositions de l'opposition visant à renforcer cet amendement. Voilà pour les apparences. Les seuls amendements qui intéressent vraiment l'AKP visent à augmenter le nombre de sièges au sein du Conseil constitutionnel et du Conseil suprême, sans guère toucher au mode de désignation des membres de ces organes. Le président (élu directement depuis l'adoption d'un autre amendement à l'initiative de l'AKP approuvé par référendum en 2007) conserve un rôle prédominant, ce qui montre que ce parti pense continuer à contrôler la présidence dans les années à venir. Mais les électeurs turcs s'intéressent moins à ces amendements qu'à leur emploi, à la sécurité sociale et aux victimes de la guerre sans fin contre les rebelles du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. L'AKP a épuisé tout le capital de sympathie qui l'a porté au pouvoir du fait de l'écœurement de la population face à la corruption généralisée de la vieille élite politique. Mais il a maintenant créé sa propre élite et partage la même culture politique. Lors du référendum, les gens se décideront non en fonction du contenu des amendements, mais de leur appréciation de l'AKP après huit ans au pouvoir. La droite nationaliste et les groupes étatistes de centre-gauche font campagne contre les amendements. Les groupes de tendance islamiste les soutiennent, et les Kurdes ne voulant soutenir ni l'establishment laïque ni le gouvernement appellent au boycott du référendum. Enfin, les socialistes et la gauche libérale sont divisés, les uns estimant qu'il vaut mieux des progrès minimes que rien du tout, tandis que les autres pensent qu'une réforme constitutionnelle aussi timide pourrait empêcher une véritable réforme. Avec une campagne qui traîne depuis des mois, le référendum a entièrement polarisé la vie politique de la Turquie. Quel qu'en soit le résultat, cette polarisation n'est sans doute pas prête de disparaître.
* Haldun Gülalp est professeur de sciences politiques et directeur du Center for Global Studies de l'Université technique de Yildiz à Istanbul.
source:lorientlejour.com _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Sep 2010 - 23:09 | |
| - Citation :
- PARIS — Satellite builder Thales Alenia Space on Sept. 7 announced that it had begun work on Turkey’s Gokturk high-resolution optical Earth imaging satellite system, which company Chief Executive Reynald Seznec said is the first time a satellite with such high resolution had been sold for export.
Gokturk, scheduled for launch in 2013, will carry an optical imager that Thales Alenia Space officials said would be similar to the one on board France’s two Pleiades imaging satellites, scheduled for launch in 2011. The Pleiades spacecraft are capable of distinguishing objects 70 centimeters in diameter in black-and-white mode, and 2.8 meters in diameter in color.
The Gokturk contract was originally signed in mid-2009 after a long competitive-bid process managed by the Turkish government. The contract, which was valued at 250 million euros ($325 million), included substantial technology transfer to Turkey as one of its conditions.
Thales Alenia Space officials said they hoped that winning the optical satellite contract would give the company the inside track on an expected Earth observation radar satellite that Turkish authorities originally had wanted to include in the Gokturk program. The radar satellite has yet to be ordered.
The Gokturk contract was signed between the Turkish Defense Ministry and Rome-based Telespazio, the satellite services company that is owned by the same French and Italian companies that own Thales Alenia Space.
In addition to the satellite, the contract includes the creation of a satellite integration and test center in Turkey and the Gokturk ground infrastructure. Telespazio will create a joint venture with Turkish partners to develop Gokturk services.
For Thales Alenia Space, the Gokturk deal is the first contract to export an Earth observation satellite. While it shares responsibility for building French government optical satellites for commercial and government use with its main European rival, Astrium, it is Astrium that has developed a business of selling spacecraft to export customers in Europe, North Africa and Asia. http://www.spacenews.com/earth_observation/100907-thales-work-turkish-imaging-satellite.html _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 12 Sep 2010 - 15:07 | |
| Referendum sur la constitution. Tout le monde vote.. - Citation :
- Vote crucial en Turquie
Les modifications visent principalement la cour constitutionnelle et le conseil supérieur de la magistrature.
Dans une Turquie où le vote est obligatoire, les observateurs du monde entier suivront avec une attention extrême la participation au référendum constitutionnel qui se tient aujourd'hui, exactement huit années après l'arrivée au pouvoir de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, de tendance islamiste de Recep Tayyip Erdoggan, lui-même héritier, même s'il s'en défend, des autres partis islamistes arrivés au pouvoir en 1995, avant d'en être chassés et même dissous. Voilà donc la trame de ce scrutin qui devrait, selon ses initiateurs, fermer de manière définitive la parenthèse de la Constitution de 1982, élaborée par les militaires qui s'étaient emparés du pouvoir deux années auparavant. Une loi aujourd'hui contestée au regard du pouvoir accordé aux militaires, présentés comme des faiseurs de rois, étant considérés comme les garants de la Constitution laïque de la Turquie.
Ou encore, récupérer certaines prérogatives jusque-là exercées par les juges de la Cour constitutionnelle, celle-là même qui aurait pu remettre en cause jusqu'à la participation de l’AKP aux législatives de 2002, ce qui n'a pas été fait, les grandes villes turques étant envahies de rumeurs, la seule vérité de l'époque était que Erdoggan était interdit par cette même justice de se porter candidat. C'est pour cette raison que ce référendum est loin de faire l'unanimité, même si les partenaires étrangers de la Turquie, l'Union européenne principalement, incitent ce pays à y aller, insérant ce processus dans le cadre des réformes démocratiques. Beaucoup y voient, en effet, une question de simple vengeance, de mise au pas de l'ensemble des institutions, mais aussi et peut-être surtout de visées islamistes.
La révision porte sur pas moins de 26 articles de la Constitution de 1982, avec une forte charge symbolique, puisque le vote intervient 30 ans, jour pour jour, après ce coup d'Etat, le troisième de l'histoire de la Turquie, après ceux de 1960 et 1971. L’AKP a promis d'en finir avec «la tutelle des militaires» sur la vie politique. Ce qui devrait s'exprimer par une limitation des prérogatives de la justice militaire et une modification, au profit du pouvoir, de la structure de deux instances judiciaires, adversaires du gouvernement : la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature (HSYK) qui s'occupe de la nomination des juges et des procureurs. L'opposition laïque ou nationaliste affirme que cette réforme menace l'indépendance de la justice et remet en cause la séparation des pouvoirs.
Pour elle, un vote positif aujourd'hui verra l'arrivée de proches de l'AKP dans ces hautes instances judiciaires à la composition élargie, ce qui permettra de mieux contrôler le judiciaire avant les élections législatives de 2011. La réforme soumet également la dissolution des partis politiques au contrôle du Parlement. En 2008, l'AKP avait échappé de peu à la dissolution pour activités anti-laïques. Les tribunaux ont aussi contribué à bloquer diverses réformes, comme la suppression de l'interdiction du voile islamique dans les universités.
Quelle est donc cette marge de manœuvre sans laquelle l’AKP n'aurait probablement jamais envisagé un tel scrutin ? Pour les analystes, la déferlante d'octobre 2002 s'est tassée, avec cette fois une majorité il est vrai confortable mais relative (46,6% des voix en 2007), mais 39,0% lors des municipales de l'an dernier. Mais une popularité, il est vrai, en recul ces dernières semaines du chef de l'AKP au plan international, avec la brouille avec Israël, mais qui est demeurée en l'état, les fondements de la relation stratégique qui les lient n'étant en aucune manière remis en cause.
http://www.elwatan.com/international...-89716_112.php |
| | | BOUBOU General de Division
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| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 9:34 | |
| - Citation :
- Istanbul: manifestation kurde réprimée
AFP 10/09/2010 | Mise à jour : 15:27 Réactions (4) La police à tiré en l'air et s'est affrontée à plusieurs centaines de manifestants kurdes aujourd'hui sur une place centrale de d'Istanbul, située sur la rive européenne, a rapporté l'agence de presse Anatolie. L'incident s'est produit sur la place de Taksim, centre névralgique de la métropole.
Des représentants de manifestants, rassemblés à l'appel du principal parti pro-kurde de Turquie BDP (Parti de la paix et de la démocratie), ont lu une déclaration dénonçant, selon eux, les pressions de l'Etat turc contre les Kurdes, avant que le groupe ne se heurte à la police anti-émeutes, précise l'agence.
Les manifestants ont saccagé la devanture d'un hôtel et se sont pris à coup de pierres et de bâtons à trois voitures, dont une de la police, provoquant des dégâts. La police a tiré en l'air pour disperser la foule et a procédé à des arrestations.
Cette manifestation intervient à la veille d'un référendum sur des amendements à la Constitution proposés par le gouvernement islamo-conservateur qui visent surtout à limiter le pouvoir de la hiérarchie judiciaire qui lui est hostile. Le BDP appelle la population kurde (12 à 15 millions de personnes sur 73 millions d'habitants) à ne pas aller voter.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 9:39 | |
| - Citation :
- International
Les Turcs approuvent la réforme de leur constitution Les Turcs ont donné dimanche une nette victoire au gouvernement islamo-conservateur, en votant largement oui à une révision constitutionnelle qui limite le pouvoir de la hiérarchie judiciaire et de l'armée, les deux bastions de la laïcité opposés au régime. Quelque 49,5 millions d'électeurs étaient invités à se rendre aux urnes.
«Environ 58% des électeurs» ont approuvé la révision soumise à référendum, a annoncé à Istanbul le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002. Ce vote est un succès pour son parti, l'AKP, issu de la mouvance islamiste. Un bon résultat d'autant plus important que des législatives sont prévues l'été prochain. La participation au scrutin a été «de l'ordre de 77-78%», a-t-il ajouté. Les résultats officiels devaient être publiés lundi.
La «Constitution du peuple» contre celle des «militaires»
«Le vainqueur, aujourd'hui, c'est la démocratie turque», a lancé le Premier ministre dimanche soir. Il a réaffirmé que cette victoire de la «Constitution du peuple» contre celle des «militaires», constituait ainsi un atout dans la candidature de la Turquie à l'Union européenne. La révision limite les prérogatives de la justice militaire et modifie, au profit du pouvoir, la structure de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature (HSYK) qui nomme juges et procureurs.
L'opposition laïque et nationaliste affirme que cette réforme menace l'indépendance de la justice et remet en cause la séparation des pouvoirs.
Bruxelles : «D'autres réformes nécessaires»
La Commission européenne a salué l'issue du référendum qui «constitue un pas dans la bonne direction», «dans les efforts de la Turquie pour remplir les critères nécessaires pour son adhésion» à l'UE. En revanche, «son impact sur le terrain dépendra de sa mise en oeuvre. Toute une série de lois d'application seront nécessaires et nous suivrons leur préparation très attentivement», a averti Bruxelles. La commission dit partager «le point de vue de beaucoup en Turcs pour qui le vote d'aujourd'hui a besoin d'être suivi d'autres réformes nécessaires pour s'attaquer aux priorités qui subsistent dans le domaine des droits fondamentaux, comme la liberté d'expression et la liberté de religion.»
Le boycott des Kurdes
Un ancien juge à la Cour européenne des droits de l'homme, Riza Türmen, estime que le fait que plus de 40% des électeurs ont rejeté une nouvelle Constitution est un «gros problème». «Une Constitution doit être le fruit d'un contrat social et il est évident que le nouveau texte n'en est pas un», a-t-il estimé sur CNN-Türk.
Pendant le vote, des incidents ont éclaté dans le Sud-Est anatolien, majoritairement kurde, où des militants ont empêché certaines personnes de se rendre aux urnes. La police a arrêté environ 90 personnes. Le principal parti pro-kurde de Turquie avait appelé au boycott, estimant que cette réforme ne renforce pas les droits des 15 millions de Kurdes.
leparisien _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 20:40 | |
| bonne nouvelle pour la Turquie ça sera injuste de réduire l'histoire de ce grand pays à un certain Atatürk.... les temps de la laicité en sont révolues _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 20:53 | |
| - FAMAS a écrit:
- bonne nouvelle pour la Turquie ça sera injuste de réduire l'histoire de ce grand pays à un certain Atatürk....
les temps de la laicité en sont révolues Personne ne réduit l'histoire de la Turquie. C'est seulement que le but c'est d'avancer et non de reculer Ce gourvernement a clairement compris comment duper la population et les autres pays, le mot magique "démocratie". Comment peut-on dire que aux syndicalistes (texto) : "Si vous ne dites pas OUI au référendum, le jour où vous aurez des exigences, nous aussi on dira NON" et être démocrate. Après ce référendum, le projet d'Erdogan, c'est d'amener la Turquie au système américain. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 21:57 | |
| Il faut que les turcs remercient Erdogan et ils l'ont fait en votant par oui lors de ce referendum, il a sauvé l'économie turque qui a été ruinée, il a remis les relations avec les syriens, arabes, musulmans, russes, iraniens, même grecques et arméniens a un degré moindre au beau fixe. Le pays est prospère et bien gouverné, qu'est ce que les turcs voudront plus? Même l'armée est plus forte lorsqu'elle a laissé la politique aux politiciens et s'est chargé de ses oignons. La Turquie est un grand pays et je trouve très décevante cette laïcité et ces laïques qui font rien mais toujours ils font obstacle à ceux qui veulent que le pays prospère et devient plus démocratique, pour au moins essayer d'intégrer l'UE même si ça parait difficile mais bon, et même ce Atatürk, il y'a plus grand que lui dans l'histoire turque "Souleymane le magnifique, Mehmet Alfatih.......etc........" |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 13 Sep 2010 - 23:16 | |
| - delyaakoubi1 a écrit:
- Il faut que les turcs remercient Erdogan et ils l'ont fait en votant par oui lors de ce referendum, il a sauvé l'économie turque qui a été ruinée, il a remis les relations avec les syriens, arabes, musulmans, russes, iraniens, même grecques et arméniens a un degré moindre au beau fixe.
Le pays est prospère et bien gouverné, qu'est ce que les turcs voudront plus? Même l'armée est plus forte lorsqu'elle a laissé la politique aux politiciens et s'est chargé de ses oignons. La Turquie est un grand pays et je trouve très décevante cette laïcité et ces laïques qui font rien mais toujours ils font obstacle à ceux qui veulent que le pays prospère et devient plus démocratique, pour au moins essayer d'intégrer l'UE même si ça parait difficile mais bon, et même ce Atatürk, il y'a plus grand que lui dans l'histoire turque "Souleymane le magnifique, Mehmet Alfatih.......etc........" T'as le droit de penser ce que tu veux mais tu compares l'incomparable. Personne n'a dit qu'Ataturk était le plus grand, les époques étaient différentes donc les situations ne sont pas comparables. Il faut savoir être pragmatique. Dis-moi, en 2010, il reste combien de théocratie ? Est-ce que les Iraniens sont content de leur mode de vie, de leurs libertés ? La Turquie, par son histoire, a eu de grands hommes et c'est une fierté. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 14 Sep 2010 - 1:52 | |
| - inanc a écrit:
- delyaakoubi1 a écrit:
- Il faut que les turcs remercient Erdogan et ils l'ont fait en votant par oui lors de ce referendum, il a sauvé l'économie turque qui a été ruinée, il a remis les relations avec les syriens, arabes, musulmans, russes, iraniens, même grecques et arméniens a un degré moindre au beau fixe.
Le pays est prospère et bien gouverné, qu'est ce que les turcs voudront plus? Même l'armée est plus forte lorsqu'elle a laissé la politique aux politiciens et s'est chargé de ses oignons. La Turquie est un grand pays et je trouve très décevante cette laïcité et ces laïques qui font rien mais toujours ils font obstacle à ceux qui veulent que le pays prospère et devient plus démocratique, pour au moins essayer d'intégrer l'UE même si ça parait difficile mais bon, et même ce Atatürk, il y'a plus grand que lui dans l'histoire turque "Souleymane le magnifique, Mehmet Alfatih.......etc........" T'as le droit de penser ce que tu veux mais tu compares l'incomparable.
Personne n'a dit qu'Ataturk était le plus grand, les époques étaient différentes donc les situations ne sont pas comparables.
Il faut savoir être pragmatique. Dis-moi, en 2010, il reste combien de théocratie ? Est-ce que les Iraniens sont content de leur mode de vie, de leurs libertés ?
La Turquie, par son histoire, a eu de grands hommes et c'est une fierté. Je ne pense pas que l'AKP veuille remettre en question le principe de la laïcité, qui vient pour moi juste après la justice et le développement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 14 Sep 2010 - 13:31 | |
| Après les 11.7% de croissance au première trimestre, l'économie turque explose la croissance, la croissance est au dessus des prévisions.. au trimestre, la croissance à était de 10.3%.. - Citation :
La croissance turque a atteint 10,3% l'an au deuxième trimestre
ISTANBUL (Reuters) - L'économie turque a affiché un taux de croissance de 10,3% sur un an au deuxième trimestre, un rythme en léger ralentissement par rapport aux trois premiers mois de l'année mais qui dépasse les attentes et place la Turquie parmi les pays émergents les plus dynamiques.
Les 19 économistes interrogés par Reuters anticipaient un taux de 9,0%.
D'un trimestre sur l'autre, la croissance affiche un rythme de 3,7%, selon les chiffres publiés mardi par l'institut turc de la statistique.
La livre turque est montée à 1,4945 livre pour un dollar après la publication des chiffres de la croissance, contre 1,4965 livres avant. La Bourse a hésité, se retournant à la hausse avant de perdre à nouveau du terrain.
La croissance du premier trimestre 2010 reste inchangée à 11,7%. L'an dernier, le PIB turc avait reculé de près de 5%.
"Cela suggère que l'économie turque affichera une croissance deux fois supérieure à celle des favoris du marché que sont la Pologne et la Russie", estime l'analyste de RBS Tim Ash dans le résumé adressé à ses clients.
Selon les économistes interrogés par Reuters, la Turquie affichera un taux de croissance de 6% cette année avant de ralentir à 4,2% l'an prochain.
Pour le ministre du Commerce Zafer Caglayan, l'économie va sans doute ralentir aux troisième et quatrième trimestres mais elle atteindra facilement un taux de 6% cette année.
Selon le ministre de l'Industrie Nihat Ergun, la croissance pourrait même atteindre 7%. Un avis partagé par l'économiste de Fortis Haluk Burumcekci.
Malgré le net rebond de l'activité économique, la banque centrale a fait connaître son intention de laisser les taux d'intérêt inchangés jusqu'en 2011. Elle fait valoir que la Turquie reste vulnérable aux choc économiques externes et aux aléas de la conjoncture aux Etats-Unis et dans la zone euro.
Alexandra Hudson, Danielle Rouquié pour le service français, édité par Marc Angrand
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100914.REU9112/la-croissance-turque-a-atteint-10-3-l-an-au-deuxieme-trimestre.html |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 14 Sep 2010 - 15:12 | |
| - Citation :
- AOF / Funds) - La reprise économique semble plus importante que prévu en Turquie. Même si elle est partiellement due à un effet de base, la production industrielle a ainsi progressé de 17 % au premier trimestre. Le taux d'utilisation des capacités de production a rejoint ses niveaux d'avant crise (73,4 %). Les crédits de consommation sont en hausse de +20 % en mai. La confiance des ménages continue de s'améliorer depuis le début de l'année. Celle des entreprises est également orientée à la hausse.
L'accélération de l'activité économique pourrait néanmoins être freinée par le faible niveau de la demande dans la zone euro, la situation toujours inquiétante du marché du travail et le durcissement de la politique monétaire. Par ailleurs, le déficit courant se creuse et les pressions inflationnistes s'intensifient. L'inflation est ainsi passée de 5,1 % en octobre 2009 à 10,2 % en avril 2010. ® La trajectoire de l'économie turque en est fragilisée, surtout avec la crise grecque en toile de fond régionale et la montée des tensions entre l'AKP et l'establishment la‹c en toile de fond politique, ¯ expliquent les économistes du Crédit Agricole
fr.finance.com _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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