Les vents des déserts de Syrie, de Mésopotamie et d'Egypte on envahient la Turquie...il y a du sable partout...l'hélicoptère du premier ministre a eu du mal a se poser a Antioche....
Le vent de sables continue de s'infiltrer à l'intérieur de l'Anatolie (Turquie)...il a fait nuit a 12h00 (midi) en Turquie...
Aujourd'hui:
Hier a Adana:
Dernière édition par barbaros pacha le Lun 9 Mar 2009 - 19:38, édité 2 fois
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GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
Mais pu*** rien que vous parlez... Si vous étiez si fort ça fait longtemps qu'il n'y aurait plus de Turquie. SI on est encore là c'est que n' êtes en mesure de rien faire du tout. Vous pouvez avoir toutes les armes du mondes... Pourquoi vous nous faites une guerre assymetrique ? Puisque vous êtes si forts venez on se tape ...
Vous nous piquez comme des moustiques piqueraient un lion.. Pourquoi votre grand Israel n' est toujours qu'une utopie dans votre tête puisque vous êtes si forts? Vous attendez quoi pour nous chasser d' Anatolie ?
Vous vous êtes faits humiliées par des bédouins en sandalette en 2006 n' oubliez pas...
Voila ton vrai visage qui te dit qu'israel veut la guerre avec la turquie? erdogan? Dans le hezbollah y'a pas de bedouins et ils sont pas de scandales ils sont mieux armées et entrainé que le pkk,groupe aux demeurant que l'armée turc n'arrive pas a éradiquer.
Israel a participé a la montée en puissance de la turquie,missiles popeyes,chars m60 modernisation des F-4,drones heron et harpy,transfert de technologie entrainement de l'armée turc (nottament en 1998 dans le negev ou L'iaf apprenez a la Tuaf a bombardé les S-300 chypriotes) ventes d'armes légéres,captures de ocalan par le mossad,formations des pilotes de F-16 turcs,pods litening,accés aux photos sattelittes,transfert de renseignements sur la syrie,l'iran,l'irak ,pressions militaire conjointes en 1999 sur damas pour l'extradition d'ocalan,manoeuvres aeronavales,soutien politique israelien,soutien politique des lobby americains etc etc
En 2006 israel c'est tellement fais humiler qu'a la fin de la guerre les troupes israeliennes avaient enfoncé les ligne du hezbollah jusqua plus de 45 km,le tout sans avoir préparé cette guerre,en plus depuis 2006 la frontiére nord connais un calme sans précédent,le hezbollah a trés peur d'attaqué israel,il n'a pas repondu auw appel du hamas en 2009 qui lui demander d'intervenir pour lui evité la defaite. A comparé avec la derniére opération de l'armée turc en irak qui n'a pas empeché le pkk de continuer ces attaques surtout ces derniéres semaines alors encore une fois renseigne toi avant de parlé et de dire des gros mots mais l'emotionelle de coté est reste dans le factuelle.
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"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
WikiLeaks : quand la France exagérait le rôle de la Turquie auprès de l’Iran
LEMONDE pour Le Monde.fr | 29.11.10 | 18h02
Un malentendu ? Le 19 novembre 2009, un télégramme diplomatique américain envoyé de Tel-Aviv relate des propos de Nimrod Barkan, le directeur de la prospective au sein du ministère israélien des affaires étrangères. Celui-ci évoque un "résumé inexact", fait par des représentants français, d'un briefing fourni par des officiels israéliens, dans le cadre d'un séance récente du "dialogue stratégique" franco-israélien, lancé en 2008.
Le Quai d'Orsay, précise ce document obtenu par WikiLeaks et consulté par Le Monde, avait "fait état d'affirmations israéliennes selon lesquelles la Turquie, avec le plein accord du premier ministre Erdogan, avait facilité la fourniture de matériaux d'ordre militaire au programme nucléaire de l'Iran". Nimrod Barkan veut rectifier cette version française, livrée aux Américains. "D'après Barkan, Israël est préoccupé que la Turquie 'se transforme en plate-forme' permettant à l'Iran d'échapper aux sanctions financières qui le visent ", écrit le diplomate américain.
Le télégramme américain ajoute un commentaire : "Barkan a souligné devant nous qu'il ne croyait pas que les Français aient pu mal comprendre son briefing. Affirmer, de manière erronée, qu'Israël considère que la Turquie coopère avec le programme nucléaire militaire de l'Iran est suffisamment grave, estime-t-il, pour qu'il soit nécessaire de rétablir les faits." Natalie Nougayrède
Washington, November 30, 2010 First Published: 00:36 IST(30/11/2010) Last Updated: 00:39 IST(30/11/2010)
Prime Minister Manmohan Singh is reported to have asked Turkey for assistance in dealing with Pakistan, according to a Turkish diplomat quoted in a state department cable published by WikiLeaks. Seeking Turkey's help would be a unusual move by India as it has always balked at a third party involvement in solving its problems with Pakistan, which are hinged on Kashmir.
Turkish president Abdullah Gul was in India for a five-day state visit in February, just a week before the US embassy in Ankara sent this cable home on a series of meetings held by visiting undersecretary of state William Burns.
In one of the meetings on Afghanistan and Pakistan, Turkish foreign ministry official Engin Soysal told Burns of Prime Minister Singh's request to President Gul during the latter's visit.
"Acting on that request, Gul had phoned Pakistani President (Asif) Zardari, who was skeptical of Indian intentions," Soysal is reported to have told Burns according to the leaked cable.
At the same meeting in Ankara, Soysal told Burns that turkey had kept India out of a "neighbours' summit" to keep Pakistan happy. Also adding Pakistan understands it's a mistake to keep India out of any such regional grouping.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Des expressions comme "venez on se tape" mais on parle de quoi là Aslan ??
Je ne comprends pas ta réaction disproportionnée, cette haine viscérale d'Israel d'où te vient-elle ?
Moi aussi je condamne Israel quand il bombarde des civils, tue des femmes et des enfants tout comme je condamne le Hamas quand il fait sauter des bus mais ce n'est pas ainsi qu'on va règler la question.
Voilà ce conflit qui dure depuis plus de 60 ans, il est temps de négocier la paix intelligemment.
Comme je l'ai dit, beaucoup de Turcs pensent comme Aslan car c'est Erdogan qui pousse les gens à ça !!!
Il critique Israel pour les massacres en Palestine mais je n'oublie pas qu'il priait pour que les GI's rentrent chez eux sains et saufs pendant la guerre d'Irak.
Toi tu votes CHP... Ton idole politique c'est Kiliçdaroglu. Ou même encore Baykal peut être... Bahceli je ne pense pas .
Israel nous a tiré dans le dos en tuant à bout portant des citoyens turcs. Et ça apparemment toi tu t'en fiches complétement. Moi j' ai manifesté mon mecontentement dans la rue pour l' attaque du mavi marmara.. Toi t'as du rester bien au chaud chez toi dans ton petit confort personnel de materialistes..
L' AKP est plus patriote que le MHP...
Vu que tu vote pas pour AKP, tu fais partie des 42% de statukocu qui sont enragé de voir la réussite de l' AKP.
Enfin bref. Moi je ne tient pas a polemiquer. Si tu veux parler politique turc je suis totalement ouvert. Mais viens avec des propositions ou un projet politique clair . Parce qu'aujourd'hui en Turquie à part l' AKP personne ne présente de projet politique. Votre politique c'est de vivre au jour le jour. Aucune vision stratégique. L' avenir de nos enfants vous vous en foutez totalement.
Maintenant avant que tu commences ton bla bla sur le fait que je vive en France, mon retour au pays est déjà programmé et mes pions sont déjà avancé pour un avenir à Ankara. Je ne compte pas attendre d' être retraité pour rentrer. Si Dieu me le permet bien entendu;
Alors la politique et l' avenir de la Turquie oui je me sens plus que concerné. Je vote moi tu vois. Je profite du fait que la Turquie est démocratrique et que RTE m' ai demander mon avis pour l' exprimer . Toi est ce que tu a été voté au referendum ? Tu as fait ton devoir de citoyen ?
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Voilà une réaction classique, comme on soutient pas Erdogan, on soutient forcément pour CHP.
Moi, je n'ai pas d'opinions politiques du moins je ne soutiens personne.
Je m’intéresse à ce qui se passe en Turquie mais je ne suis pas obnubilé, je vis en France, ce qui se passe ici est pour moi plus important mais j'ai le doit d'avoir un avis sur d'autres sujets.
Tu ne me connais pas alors évite de dire "votre" en m'assimilant à qui que ce soit.
Tu parles comme si c'est RTE qui a amené la démocratie
Je n'ai pas l'intention de polémiquer aussi, tu as tes opinions, je les respecte.
Bien entendu que t'as le droit d' avoir ton avis. Tu a aussi le droit d' avoir un avis diamétralement différent du mien.
Mais les observations que tu fais sur RTE, sont ceux que tu entends à la télé turc . Tu n' as pas besoin de me le dire mais je sais depuis ici que tu regardes les infos sur Euro D ou STAR ou show tv...
corrige moi si je me trompe ...
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Bien entendu que t'as le droit d' avoir ton avis. Tu a aussi le droit d' avoir un avis diamétralement différent du mien.
Mais les observations que tu fais sur RTE, sont ceux que tu entends à la télé turc . Tu n' as pas besoin de me le dire mais je sais depuis ici que tu regardes les infos sur Euro D ou STAR ou show tv...
corrige moi si je me trompe ...
Je peux te jurer sûr ce que j'ai plus de cher que je ne regarde même pas les infos turcs, je ne m'informe qu'avec Internet et rarement les médias turcs !
Pourquoi ?
Parce que le groupe Dogan (Euro D STAR ...) sont 100% subjectif contre AKP et que les Samanyolu et Kanal 7 sont 100% subjectif pour AKP.
Ce que je veux dire c'est que je ne regarde pas de médias subjectifs, l'un dit c'est tout blanc l'autre c'est tout noir alors que la situation est grise
J'ai pas trop eu le temps de lire les docs de Wikileaks, y a-t-il des soupçons de corruption contre RTE ?
Quoi ? Mettre dans la même phrase RTE et corruption ?
Non . Cet homme est intègre. Il ne fait pas ce qu'il fait par appat du gain. Il fait ça par conviction et vocation personnel. Il publie très très régulièrement l' etat de ses comptes personnels et de son patrimoine.
Samanyolu, kanal 7, haber 7 mehtap , Zaman c'est Fethullah Gülen.
Atv et Sabah c'est des proches assez eloigné de Erdogan
Kanal d, Star, show Tv, hurriyet, habertürk,Vatan, Milliyet, Cnn türk c'est Dogan.
Trt c'est l' Etat.
Les infos les plus objectives c'est ATV, sabah, trt, samanyolu, zaman... Habertürk essaie de se demarquer chez Dogan. Leurs infos sont moins partisanes que les autres medias du group.
Samyadams Administrateur
messages : 7140 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 30 Nov 2010 - 8:07
On en apprends des choses sur la politique turque à travers votre débat. Merci, Messieurs Gardez votre calme, néanmoins, les AKPistes, CHPistes et autres simples observateurs
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Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 30 Nov 2010 - 19:54
Citation :
SUBJECT: WHAT LIES BENEATH ANKARA'S NEW FOREIGN POLICY
REF: A. 09 ANKARA 1717 ¶B. 09 ISTANBUL 466 ¶C. 09 ANKARA 1561 (EXDIS)
Classified By: Ambassador James Jeffrey for reasons 1.4 (b,d)
INTRODUCTION/COMMENT --------------------
¶1. (C) There is much talk in chanceries and in the international media these days about Turkey's new, highly activist foreign policy, which unquestionably represents a transition not only from prior governments, but also from the AKP regime before the Gaza/Davos events, and before the ascent of Ahmet Davutoglu as Foreign Minister in April. Some commentaries are upbeat, but others, including many experts and editorial writers in the US, have expressed concern. The ruling AKP foreign policy is driven by both a desire to be more independently activist, and by a more Islamic orientation. Frankly, rational national interest, particularly trade opportunities and stability considerations, also drives Turkey's new slant. Major challenges with us in the coming months include the direction of Turkish-Israeli relations, the fate of the Protocols with Armenia, and the Turkish posture vis--vis Iran.
¶2. (C) Does all this mean that the country is becoming more focused on the Islamist world and its Muslim tradition in its foreign policy? Absolutely. Does it mean that it is "abandoning" or wants to abandon its traditional Western orientation and willingness to cooperate with us? Absolutely not. At the end of the day we will have to live with a Turkey whose population is propelling much of what we see. This calls for a more issue-by-issue approach, and recognition that Turkey will often go its own way. In any case, sooner or later we will no longer have to deal with the current cast of political leaders, with their special yen for destructive drama and - rhetoric. But we see no one better on the horizon, and Turkey will remain a complicated blend of world class "Western" institutions, competencies, and orientation, and Middle Eastern culture and religion. END INTRODUCTION.
COMPONENTS OF POLICY --------------------
"The Traditional Western"
¶3. (C) Turkish policy today is a mix of "traditional Western" orientation, attitudes and interests, and two new elements, linked with new operational philosophies: "zero conflicts" and "neo-Ottomanism." The traditional still represents the core of Turkish foreign policy, and is centered on cooperation and integration with the West. Its core is NATO, the customs union with the EU, and most significantly, the EU accession effort. This all began with the Ottoman effort to emulate the European great powers, and was propelled powerfully forward by Ataturk. Nevertheless the country was on the sidelines in World War II. It was only the threat of the USSR, and the dominance (and outstretched hand) of the US, that led to the "Turkey we know": tough combat partner in Korea, major NATO ally, US anchor in the Middle East. Much of this continues.
¶4. (C) Europe is by far Turkey's most important economic partner in terms of investment and trade. The EU accounts for 42 percent of Turkey,s total trade, while the US accounts for a bit less than 5 percent. While the US is much less important in terms of trade statistics, it remains important in various sectors (e.g.energy, aviation, military), and in various ways. NATO is essential to and much respected by
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Turkey. (Note: The fact that "only" about one-third of the Turkish population in one poll see NATO as important to Turkey's security is actually a plus; on any poll Turks usually are overwhelmingly negative about any foreign engagement or relationship. But we should not be too sanguine here since support for NATO has been halved over the past decade. End Note) The military is armed by the US, and Turkey recognizes that many fires in its back yard -- from Iraq to Afghanistan and Pakistan -- can only be solved by close cooperation with and acceptance of US and NATO leadership. Finally, even AKP leaders know that much of their allure or "wasta" in the Middle East and elsewhere stems from their privileged position in key Western clubs. This traditional orientation may be shaken, or reduced, but as it has both significant buy-in by elites of all philosophies, and many concrete advantages, Turkey will not abandon it.
"Zero Problems with Turkey's Neighbors"
¶5. (C) But this Turkey is trying to "post-modernize" itself. One major area of AKP effort has been to resolve problems with Turkey's immediate "near abroad." This effort stands in contrast with the "traditional" Turkish policy of letting these frozen conflicts fester, and is much more compatible with US and European interests. The list of Turkish initiatives under the AKP is impressive: accepting the Annan Plan in 2004 to resolve Cyprus, continuing the 1999 rapprochement with Greece, the opening to Armenia culminating in the signing of recognition protocols, warming and productive relations with both Baghdad and Erbil (the latter complemented by significant reforms in Turkey's relations with its own Kurdish population). The signature accomplishment of this policy is the wooing of Syria. While this road to Damascus in fact was paved by Syria's accommodation of prior Turkish governments' demands (relinquishing claims on Turkey's Hatay province, expelling Ocalan), it is touted by the Turks as a game-changer. As noted below, they have leveraged it to tackle a number of regional problems, from Lebanon to Iran.
¶6. (C) While this new approach is to be applauded, there is a fly in its ointment. Little of true practical and final accomplishment has been achieved. Cyprus is still split (albeit the fault, at least in terms of the Annan plan, lies more with the Greek Cypriots and the EU); tensions with Greece in the Aegean continue; the Protocols with Armenia have not been ratified due to Turkish concerns about Nagorno-Karabakh; Iraq's instability and the KRG's unwillingness to do more against the PKK raise questions about the sustainability of Turkey's constructive Iraq policy; the rapprochement with Syria has not really produced any Syrian "flip" away from Iran. Granted, Turkey is dealing with some of the world's most difficult actors, and facing stiff opposition at home to making more concessions, but the proof of this pudding is yet to be seen.
"Neo Ottomanism"
¶7. (C) The idea of Turkey using its cultural and religious links to the Middle East to the advantage of both Turkish interests and regional stability is not new with the AKP, but has been given much more priority by it, in part because of the Islamic orientation of much of the party, including leaders Erdogan, Gul, and Davutoglu. Moreover, the AKP's constant harping on its unique understanding of the region, and outreach to populations over the heads of conservative, pro-US governments, have led to accusations of "neo-Ottomanism." Rather than deny, Davutoglu has embraced this accusation. Himself the grandson of an Ottoman soldier
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who fought in Gaza, Davutoglu summed up the Davutoglu/AKP philosophy in an extraordinary speech in Sarajevo in late 2009 (REF A). His thesis: the Balkans, Caucasus, and Middle East were all better off when under Ottoman control or influence; peace and progress prevailed. Alas the region has been ravaged by division and war ever since. (He was too clever to explicitly blame all that on the imperialist western powers, but came close). However, now Turkey is back, ready to lead -- or even unite. (Davutoglu: "We will re-establish this (Ottoman) Balkan").
¶8. (C) While this speech was given in the Balkans, most of its impact is in the Middle East. Davutoglu's theory is that most of the regimes there are both undemocratic and illegitimate. Turkey, building on the alleged admiration among Middle Eastern populations for its economic success and power, and willing to stand up for the interests of the people, reaches over the regimes to the "Arab street." Turkey's excoriating the Israelis over Gaza, culminating in the insulting treatment of President Peres by Erdogan at Davos in 2009, illustrates this trend. To capitalize on its rapport with the people, and supposed diplomatic expertise and Ottoman experience, Turkey has thrown itself into a half-dozen conflicts as a mediator. This has worked well, as noted above, with Iraq, and was quite successful in the Syrian-Israeli talks before Gaza. Turkey has also achieved some limited success on Lebanon and in bringing Saudi Arabia and Syria together. As noted below, however, this policy brings with it great frictions, not just with us and the Europeans but with many supposed beneficiaries of a return to Ottoman suzerainty. Furthermore, it has not achieved any single success of note.
WHY THE CHANGE? ---------------
¶9. (C) Various factors explain the shifts we see in Turkish foreign policy beyond the personal views of the AKP leadership:
-- Islamization: As reported REF B, religiosity has been increasing in Turkey in past years, just as has been seen in many other Muslim societies. The AKP is both a beneficiary of, and a stimulus for, this phenomenon. However, bitter opposition within Turkey against domestic "pro-Islamic" reforms (e.g., head scarves) has frustrated the AKP, and a more "Islamic" or "Middle Eastern" foreign policy offers an alternative sop for the AKP's devout base.
-- Success: Despite its problems, Turkey over the past 50 years has been a success story, rising to the 16th largest economy and membership in the G-20. This, along with its extraordinary security situation compared to all other regional states, and democratic system, encourage a more active -- and more independent -- leadership role in regional and even global affairs.
-- Economics: one secret of Turkish success has been its trade and technology-led economic growth. This growth is in good part thanks to its customs union with the EU, by far its biggest export market, and resulting investment from the EU, as well as decades of technology transfer and educational assistance from the U.S. Nevertheless, with exports to the EU down due to the 2008-2009 crisis, Turkey is looking for new markets, particularly in the hydrocarbon rich Arab world, Iran, Russia, and Caucasus/Central Asia. They have money, and strong import demand, and Turkey is dependent on them for its oil and gas. These countries, however, (along with China-another Turkish export target) tend much more than the EU and North America to mix politics and trade. To some
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degree the West thus is taken for granted and economic priority is directed towards relations with the Middle East and "Eurasia."
-- Civilians ascendant: Erdogan's political success - together with a number of messy scandals resulting in public investigation - has meant that the Turkish General Staff now plays a much smaller role in defining Turkey's foreign policy. Turkey's support to NATO is still strong, but it now lacks the suspicion of Russia which the cold-war instinct of General Staff brought to the mix.
-- EU disillusionment: Both popular and elite Turkish opinion has recently grown much more pessimistic about eventual EU membership -- or even its value. The reasons for this are complex, but include the shifting mood in Europe towards Islam, the replacement of "pro-Turkey" leaders in France and Germany by Sarkozy and Merkel, both decidedly cool towards Turkey's EU membership, and a sense in Turkey of distance from and lack of sympathy for Europe.
-- Relativization of the Western anchor. An op-ed in the Financial Times by Gideon Rechman on January 4 noted correctly the tendency of the "young giants" -- South Africa, Brazil, India, and Turkey -- to pursue Third Worldish policies and rhetoric even while benefitting enormously from the globalized trade and international security created and maintained by the "West." That certainly characterizes Turkey. With the end of the cold war, relative success in the struggle with the PKK, and the "taming" of Syria, Iraq, and (at least from Turkey's point of view) Iran, Turkey's need for NATO and U.S. security is reduced. Its dependence on Western trade, investment, technology transfer and educational exchange remains critical, but is regarded as a "free good" that Turkey deserves and does not have to expend effort for. Relations with its various new friends in the North-East-South or on the other hand require effort which is facilitated by some downplaying of Turkey's Western anchor.
DAVUTOGLU DISCONTENTS ---------------------
¶10. (C) The AKP's new approach to international affairs receives mixed reviews inside and outside Turkey. It is not a major factor in the AKP's relative popularity, but several elements of it (unfortunately, those we are least happy with) do appeal to voters. Criticism of Israel post-Gaza is overwhelmingly popular, and the relatively soft Turkish position on Iran -- a country about which many Turks are skeptical -- is presumably helpful with a narrow, but for Erdogan's electoral fate important, group of Islamic voters associated with former PM Erbakan.
¶11. (C) Nevertheless, many in Turkey's large westernized elite see the Islamic Outreach as a complement to the alleged AKP plan to Islamize Turkish society, and complain bitterly about their country's losing its western moorings. The Nationalist segment in Turkey, mobilized most by the Nationalist Action Party (MHP), sees the AKP's compromises on Armenia, the KRG in northern Iraq, Cyprus, etc, as a betrayal of diaspora "Turks" (the Iraqi Turkomen, Azeris, Turkish Cypriots, etc) and charges that the AKP is trying to replace the Republic's organizing principle of "Turkism" with the broader Islamic "Umma." The Republican People's Party (CHP), the lead opposition party, attacks AKP foreign policy relatively ineffectively with a mix of MHP-like nationalist rhetoric and "abandoning the west" criticism.
¶12. (C) But it is in the EU that the Erdogan foreign policy of late has run into the heaviest of sailing. To some degree
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European angst at Turkey's "new direction" is viewed as an excuse to pummel Turkey to score domestic points among anti-foreigner elements. But there is real concern in Europe, made manifest by the Rasmussen NATO SecGen issue last April. Europeans were furious with Turkey's presentng itself as the "Islamic" voice or conscience in NATO, having consulted with Middle Eastern States before talking to its NATO allies. Extrapolating that behavior into the even more diversity-intolerant EU is a nightmare. Erdogan's foreign (and domestic) policy orientation conjures up not just a clash of Christianity and Islam, but the spectre of a "meld" of Europe and the Middle East, and of Europe's secularlism with oriental religiosity. Davutoglu and others argue that Turkey's "success" as a coming Middle East power makes it more attractive to the EU -- giving Europe a new foreign policy "market" through Turkey. While some in Europe appear interested in this idea, ironically including Turkey EU membership skeptic France, this does not seem to carry much weight in most European capitals, let alone populations.
¶13. (C) Finally, not all of the ex-Ottomans look with fondness on their past under the Pashas, or yearn for Turkey's return. Reaction among many in the Balkans to Davutoglu's Sarejevo speech (REF A) was quite strong. In the Middle East itself, the Arab street might applaud Turkey's populistic and essentially cost-free support for more radical elements, but it's not particularly appreciated by rulers (although Turkey seems to have made some progress with Syria, brokered a rapprochement between President Bashir and Saudi King Abdullah, and has had some role in resolving the Lebanon cabinet stalemate). Sooner or later, though, Turkey will have to produce results, take risks, commit real resources, and take hard decisions to augment a policy now consisting mainly of popular slogans, ceaseless trips, and innumerable signatures on MOUs of little importance. The experience with Iran, which despite significant Turkish verbal support and wooing, appears uninterested in granting Turkey any concessions, or agreeing to a Turkish lead in mediation efforts, is telling.
THE PROBLEM FOR THE US ----------------------
¶14. (C) Turkey's new foreign policy is a mixed bag for us. Having regional heavyweights take on burdens, thereby relieving us, has long been a desired goal of US policy, but it comes with a certain loss of control. Nevertheless, on a whole host of key issues of supreme importance to us -- Afghanistan and Pakistan, cooperation in and on Iraq, NATO efforts (although a leading Turkish role in Missile Defense will not be easy) -- Turkey is a crucial ally, and our use of Incirlik, Habur gate, and Turkish airspace for our Iraq and Afghanistan operations is indispensible. Its "zero conflicts" initiatives, which have moved Turkey forward on more of the key bilateral spats -- Cyprus, Greece, Kurds, Northern Iraq, Armenia -- than we have seen with any other Turkish government, also support U.S. interests.
¶15. (C) Nevertheless, these latter issues illustrate two problems. At least in Turkish eyes, on this complex of issues the US , especially the media, interest groups, and Congress, default to a "blame Turkey" posture regardless of whatever it does. Second, Turkey has repeatedly run into trouble actually consummating these various openings -- the Armenian protocols being the best example, but continued overflights of Greek islands and domestic opposition to the Kurdish opening are also relevant. What we fear is that this inability to bring to conclusion foreign policy initiatives will affect not just the above, but most Turkish policy, given the over-extension of Davutoglu and his team, and a
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tendency to substitute rhetoric for long term investment of diplomatic, military, and assistance capital. (Fortunately, Afghanistan/Pakistan and Iraq are the two major exceptions to this tendency.)
¶16. (C) The greatest potential strategic problem for the US, however, and the one that has some of the commentators howling, is the Turks neo-Ottoman posturing around the Middle East and Balkans. This "back to the past" attitude so clear in Davutoglu's Sarajevo speech, combined with the Turks' tendency to execute it through alliances with more Islamic or more worrisome local actors, constantly creates new problems. Part of this is structural. Despite their success and relative power, the Turks really can't compete on equal terms with either the US or regional "leaders" (EU in the Balkans, Russia in the Caucasus/Black Sea, Saudis, Egyptians and even Iranians in the ME). With Rolls Royce ambitions but Rover resources, to cut themselves in on the action the Turks have to "cheat" by finding an underdog (this also plays to Erdogan's own worldview), a Siladjcic, Mish'al, or Ahmadinejad, who will be happy to have the Turks take up his cause. The Turks then attempt to ram through revisions to at least the reigning "Western" position to the favor of their guy. Given, again, the questioning of Western policy and motives by much of the Turkish public and the AKP, such an approach provides a relatively low cost and popular tool to demonstrate influence, power, and the "we're back" slogan.
¶17. (C) This has been, so far, manageable, if at times high maintenance, in the Balkans and Mideast, although the damage to Israeli-Turkish relations remains serious. If the Turks are genuine in their desire to draw Syria away from Iran, and if they begin achieving real success rather than telephone books worth of questionable protocols, then that will be of benefit to us all. But with Iran itself it is a different story. REF C describes the background to the Turkish relationship with Iran, one more complicated than with their ex-Ottoman Arab and other subjects. Trade/hydrocarbon interests, Turkish aversion to sanctions stemming from the first Gulf War, Erdogan's vocal "third worldism" and certain domestic political considerations all push Turkey in the wrong direction. Unlike with many of the other issues, however, Turkey will have to stand and be counted on Iran, in the Security Council, with MD, and in implementation of UN or US sanctions. This will have a profound effect on relations second only to the fate of the Armenian protocols over the next year. Jeffrey
petite analyse de la foreign policy des turcs par l'ambassadeur américain.
Source : cable gate, wikileaks
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 30 Nov 2010 - 21:19
C'est chaud
Citation :
WikiLeaks : Erdogan jugé autoritaire et sans vision
Les diplomates américains mettent sérieusement en doute la fiabilité des dirigeants turcs. C'est le constat peu amène que révèlent les dizaines de milliers de télégrammes échangés, pour l'essentiel, entre le département d'Etat et son ambassade d'Ankara, depuis plus de trois décennies. Les documents les plus récents étant une somme de critiques cinglantes à l'égard du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan – contredisant pratiquement chacune des déclarations officielles des autorités américaines de ces dernières années.
L'homme qui dirige depuis 2003 le plus important pays musulman allié des Etats-Unis y est décrit comme un islamiste assoiffé de pouvoir, certes pragmatique mais sans vision. Ses ministres sont dépeints comme des individus souvent incapables, manquants de formation et parfois même corrompus. Ses conseillers comme obséquieux et dédaigneux.
Parmi les documents obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde, un mémo du 30 décembre 2004 souligne le style très autoritaire de M. Erdogan et sa profonde méfiance envers les autres. Un ancien conseiller turc aurait même dit de lui que "Tayyip Bey croit en Dieu… mais il ne lui fait pas confiance". Cinq mois plus tard, un autre télégramme indique que le premier ministre n'a toujours pas su se forger une vision réaliste du monde, qu'il aime se présenter comme "le tribun populaire d'Anatolie" et qu'il est persuadé que Dieu l'a appelé pour diriger le pays.
FORTS SOUPÇONS DE CORRUPTION
Dès 2004, les mémos américains évoquent de forts soupçons de corruption à quasiment tous les niveaux du pouvoir. La famille du premier ministre est mentionnée, sans toutefois que la moindre preuve soit apportée. Les télégrammes font état des confidences d'un haut conseiller gouvernemental recueillies par une journaliste turque selon lesquelles Recep Tayyip Erdogan se serait enrichi en privatisant une usine de raffinerie appartenant à l'Etat. En 2009, toujours selon les mémos américains, il aurait également fait pression pour qu'un de ses amis d'enfance, le patron d'une entreprise turque de construction portuaire, décroche un contrat avec l'Iran pour l'acheminement de produits gaziers.
Rappelant que l'AKP, le Parti de la justice et du développement, créé et dirigé par l'actuel premier ministre, avait lancé sa campagne en promettant d'éradiquer la corruption, plusieurs notes évoquent des rumeurs de nombreux conflits d'intérêts, autant au niveau national que local. L'une d'elles indique, en 2004 que "nous avons entendu de deux contacts que Erdogan avait huit comptes dans des banques suisses ; ses justifications selon lesquelles sa fortune proviendrait de dons reçus lors du mariage de son fils et qu'un homme d'affaire turc paierait les frais de scolarité de ses quatre enfants aux Etats-Unis, sont peu crédibles."
NOUVELLES "AMBITIONS NÉO-OTTOMANES"
Les télégrammes diplomatiques attestent également des divisions qui règnent au sein de l'AKP et du gouvernement. Dès les premiers mois de 2005, ils pointent la tension et la rivalité grandissante entre le président Abdullah Gül et Recep Tayyip Erdogan.
Dans plusieurs mémos dévastateurs, certains ministres et proches conseillers du gouvernement auraient, selon les diplomates américains, une vision totalement étriquée de la politique, confinée à l'intérieur des frontières du pays. Ils citent la ministre Nimet Cubukçu - sa proximité avec Emine, la femme d'Erdogan, lui aurait permis d'obtenir son siège au sein du gouvernement – mais surtout Ahmet Davutoglu, chef de la diplomatie turque, évoqué dans quelque 539 mémos.
Ce manque de discernement de l'actuel ministre des affaires étrangères se traduirait par de nouvelles "ambitions néo-ottomanes", croient déceler les sources américaines. Un haut conseiller turc aurait même affirmé qu'Ahmet Davutoglu exercerait une "influence islamiste" sur le premier ministre : "Il est exceptionnellement dangereux", aurait-il conclu.
Dans un autre mémo, un proche du gouvernement et ancien membre d'un think-tank de l'AKP aurait parodié, en 2004, l'ancrage européen du gouvernement en ces termes : "Nous voulons récupérer l'Andalousie et prendre la revanche de la défaite de 1683 devant Vienne."
"ERDOGAN EST UN FONDAMENTALISTE"
En bref, résume un diplomate américain dans un télégramme datant du 20 janvier 2010, la Turquie aurait "les ambitions d'une Rolls-Royce, mais avec les moyens d'une Rover". Une vision du monde jugée pour le moins risquée. Pour preuve, la sérieuse dégradation des relations avec Israël.
Les deux gouvernements s'étaient violemment opposé sur la guerre contre le Hamas (27 décembre 2008-17 janvier 2009) et l'arraisonnement par Israël de la flottille en route pour Gaza, le 31 mai 2010 à Gaza. La situation ne s'est pas améliorée depuis. Selon les mémos, les Américains semblent soutenir la thèse de l'ambassadeur israélien à Ankara, Gabby Levy. Celui-ci aurait affirmé, selon un télégramme du 27 octobre 2009, que "Erdogan est un fondamentaliste et qu'il nous déteste pour des raisons religieuses". Le document précise que "cette haine se répand" partout ailleurs dans le pays. Un dernier mémo datant de février 2010 met en garde : "Personne ne peut prédire où tout cela finira"…
La Turquie nie considérer Israël comme une menace Par Diane Fink - Mercredi 1 décembre 2010 à 11:35
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a démenti les informations selon lesquelles son pays aurait étiquetté Israël comme une "menace". Il s'est également défendu d'avoir déclaré que l'Etat juif ne resterait pas indépendant à long terme.
"Ces informations n'ont pas été vérifiées et n'ont aucune validité - ce sont de simples spéculations" a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Celui ci faisait référence à un rapport publié dans les médias affirmant que le Conseil de sécurité national turc aurait désigné Israël comme une "menace majeure", sans mentionner la Syrie ou l'Iran.
M. Davutoglu a par ailleurs réfuté les rapports affirmant qu'il aurait déclaré " (qu') Israël ne resterait pas un pays indépendant à long terme." Il a également nié avoir appelé à la création d'un Etat israélo-palestinien.
Le chef de la diplomatie turque effectue actuellement une visite de quelques jours aux Etats-Unis. Cette visite intervient deux jours après les révélations de WikiLeaks selon lesquelles M. Davutoglu serait considéré comme "extrêmement dangereux" par les Américains.
Le ministre turc s'est amusé de ce qualificatif à Washington et a minimisé l'impact des fuites de WikiLeaks. Lors d'une conférence de presse il a ainsi déclaré: "Je me regarde dans la glace et je ne vois aucun visage dangereux". Il a ensuite précisé que ces fuites n'affecteraient en rien la politique d'Ankara.
Ces documents affirmaient d'autre part que le Premier ministre turc, Recep Tayyep Erdogan "hait tout simplement Israël". En guise de réponse, M. Erdogan a déclaré qu'il entretenait de "bonnes relations avec Israël, lorsque le pays travaillait pour la paix."
M. Davutoglu a de son côté précisé que les tensions provenaient de vifs désaccords politiques. "Ce n'est pas un problème d'antisémitisme", a-t-il dit, ajoutant que les problèmes tenaient non à Israël, mais à son gouvernement actuel.
Suite à une correction du montant du PIB par le Conseil des Ministres, la Turquie est devenue, d’après les chiffres du FMI, la 15e économie mondiale avec 1,1 billions de dollars. Elle occupait jusque-là la 15e place. Elle se situe à présent entre le Canada et l’Indonésie. En terme de parité pouvoir d’achat, la Turquie a gagné 9 places. L’étude produite par l’OCDE sur l’économie turque en 2010 affirme qu’elle devrait avoir une des croissances économiques parmi les plus fortes des pays de l’OCDE. Le gouvernement a su agir de façon adéquate pour soutenir la stabilité financière et préserver la confiance des investisseurs étrangers. La Turquie semble avoir réussi à sortir de la crise par un choc positif renforçant son économie. Elle avait vu ses exportations diminuer en 2009 et son économie perdre 5 points mais elle a échappé à la crise financière et y a même rebondi avec un grand dynamisme en 2010. Toutefois, pour garantir la pérennisation de cette tendance positive, il faut que le pays corrige ses faiblesses notamment en modernisant la gestion des finances publiques par le renforcement de la transparence et du contrôle. En effet, l’endettement des entreprises en capitaux étrangers est encore assez conséquent. L’OCDE soutient ainsi que l’économie turque doit s’affranchir des activités non-déclarées et informelles qui la nourrissent quoiqu’elles aient permis aux entreprises turques de faire face à une concurrence internationale. L’assainissement définitif des finances publiques ainsi que la mise en place d’une répartition fiscale plus équitable sont les nouveaux défis que doit relever la Turquie.
La Turquie a été portée à bout de bras par le Fonds Monétaire International (FMI), elle a bénéficié de 24 plans d’aide expliquent Les Echos qui soulignent le fort dynamisme turc actuel dans un article intitulé : « la Turquie : un émergent près de chez vous ». La Turquie s’est remise beaucoup plus rapidement des conséquences du choc de 2008-2009 que de celui de 2001. Le grand succès turc repose sur la bonne santé du secteur bancaire peu exposé à la crise des subprimes. Les banques ont préservé la croissance, soutenue, du crédit aux particuliers et aux entreprises. La Turquie a pu ainsi se concentrer sur la relance des exportations après la contraction du commerce international sans mettre en danger la stabilité économique intérieure qui la caractérise. Cette résistance à la crise a mis en lumière la solidité des bases de la croissance turque qui n’a été que brièvement étourdie par l’ébranlement général. De plus, la stabilité politique de la Turquie et les mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’intégration au système européen ont été très appréciées par les investisseurs étrangers. Aux environs de 2040, d’après les prévisionnistes de Goldman Sachs, la Turquie devrait dépasser la France en termes de PIB et se hisser ainsi au 9e rang mondial. Toutefois, Ankara doit prendre garde à ne pas laisser la vive inflation emporter les prixCeux de la consommation ont subi une augmentation de 6.53% en 2009 et l’Institut turc de la Statistique a annoncé en mai dernier que l’inflation en glissement annuel s’est chiffrée à 10.2% en avril. Toutefois, le gouvernement a déjà réagi à ce risque en se fixant pour objectif une inflation limitée à 6.5% en 2010 et 5% en 2011.
La Turquie a opéré un virage dans sa politique extérieure en se rapprochant de ses voisins. Le président Abdullah Gül s’en explique dans une interview à euronews. Il répond aussi à nos questions sur le bouclier anti-missile de l’OTAN, les relations avec Israël, et l’Union européenne.
Ali Ihsan Aydin, euronews : “Un débat a émergé en Occident à une période où la Turquie développe des relations plus étroites dans son voisinage. Quelle direction prend la Turquie ? Est-elle en train de tourner le dos à l’Occident ? De changer d’axe ?”
Abdullah Gül : “Il y a eu de nombreuses discussions sur cette question récemment, et je les suis attentivement. Ma position est, comme je l’ai toujours dit, que tout cela est faux. Certains de ces commentaires sont faits de manière intentionnelle et d’autres résultent d’un manque de connaissances. La direction que prend la Turquie est très claire. La Turquie travaille pour atteindre les normes démocratriques et économiques les plus avancées et pour réhausser ses valeurs. Elle a d’ailleurs réformé sa constitution. Mais en même temps, elle profite des opportunités de sa situation géopolitique. Elle profite aussi des avantages découlant de son histoire, et elle suit une politique multi-directionnelle.”
euronews : “Vous avez parlé de commentaires intentionnels. Que vouliez-vous dire ?”
Abdullah Gül : “L’ancienne politique extérieure de la Turquie était placée sur un mauvais axe. Imaginez un pays qui a en permanence des problèmes avec ses voisins. Son commerce et ses relations économiques avec eux sont au minimum. Cela ne devrait pas être le cas. La Turquie était comme une impasse. Maintenant, elle est devenue un carrefour. Regardez le niveau d‘échanges commerciaux entre la France et l’Allemagne, entre le Canada et les Etats-Unis, entre d’autres pays voisins. Ce sont des partenaires privilégiés, tandis que le commerce de la Turquie avec ses voisins était très faible. C‘était un mauvais axe. La Turquie a désormais établi le bon axe.”
euronews : “Au cours du dernier sommet de l’OTAN, sur votre insistance, aucun pays spécifique n’a été mentionné pour justifier le nouveau bouclier de défense anti-missile, qu’il s’agisse de l’Iran ou d’un autre. Mais le Président français Nicolas Sarkozy a dit appeler un chat un chat et déclaré que la menace venait de l’Iran. Qu’en pensez-vous ?”
Abdullah Gül : “Tout d’abord, au-delà de la déclaration officielle, notre initiative était fondée sur des principaux moraux. L’OTAN, comme vous le savez, est un réseau de défense. Ce n’est pas une organisation d’assaut, et elle ne vise aucun pays en particulier. Ce système de défense anti-missile vise tout pays qui possède ou qui développe des missiles. Peut-être qu‘à l’avenir de nouveaux pays développerons des missiles balistiques. Et ils seront aussi pris en considération par ce système. C’est pourquoi notre action était d’ordre moral. Une évaluation générale de la menace a été faite. Et il ne serait pas souhaitable de désigner des pays un à un. Que ferions-nous si l’assaut venait d’un tout autre Etat ?”
euronews : “Que pensez-vous alors de l’idée d’inclure sous ce parapluie des pays qui ne sont pas membres de l’OTAN, en particulier Israël ?”
Abdullah Gül : “C’est hors de question. Cela ne pourra jamais se faire car cela concerne seulement les membres de l’OTAN. Israël n’est pas un membre de l’OTAN. Il ne coopère même pas avec l’OTAN. Donc, c’est impossible. Je dis clairement qu’Israël ne peut pas utiliser les équipements de l’OTAN.”
euronews : “Après l’incident de la flotille à Gaza, la Turquie est-elle toujours un pays ami et allié d’Israël au Proche-Orient ?”
Abdullah Gül : “Franchement, l’incident de la flotille a radicalement changé beaucoup de choses, parce que l’armée israélienne a attaqué une flotille qui transportait de l’aide humanitaire et se trouvait dans les eaux internationales, au milieu de la Méditerranée. Et malheureusement, plusieurs personnes ont été tuées. Pour nous, il n’est pas possible d’oublier cela.”
euronews : “Est-ce qu’Israël a perdu l’amitié de la Turquie ?”
Abdullah Gül : “Absolument. Le pays a perdu l’amitié de la Turquie et des citoyens turques.”
euronews : “Monsieur le Président, il y a apparemment eu des divergences entre la Turquie et l’Occident concernant le programme nucléaire de l’Iran. Les Occidentaux mettent en avant leurs inquiétudes tandis que la Turquie insiste sur le dialogue diplomatique. Y a-t-il une différence de perception sécuritaire entre les Occidentaux et la Turquie ?”
Abdullah Gül : “Non. Evidemment, la Turquie est sensible à une affaire qui concerne son voisin. Ce n’est pas à prendre à la légère. S’il n’y a pas de diplomatie, l’alternative est la guerre. La même chose ne s’est-elle pas produite en Irak ? La diplomatie a échoué et la guerre a commencé. Qui a payé pour la guerre ? Le peuple irakien et ses voisins bien sûr.”
euronews : “Ma question suivante concerne l’Union européenne. Plus de la moitié des chapitres de négociations sont bloqués, et en Turquie, le soutien à une adhésion à l’Union européenne est passé de 70% à 30-38%. Alors croyez-vous encore à une adhésion de la Turquie ?”
Abdullah Gül : “L’Union européenne est pour nous une raison d’Etat. Cela transcende les partis politiques et notre engagement est fort. Ce que je veux dire, c’est que c’est d’une importance stratégique pour nous. Les négociations ont débuté en 2005. La plupart des dirigeants qui ont signé l’accord sont encore en fonctions, et presque tous sont encore en vie. Alors personne n’a oublié sa promesse.”
euronews : “Au cas où la Turquie n’intègrerait pas l’Union européenne, dispose-t-elle d’un plan B ou d’un projet alternatif ?”
Abdullah Gül : “La Turquie n’a pas de plan B. Mais même si la Turquie conclut le processus d’harmonisation et que la Commission dit : “la Turquie est prête pour l’adhésion”, le processus ne sera pas conclu pour autant, comme vous le savez. Certains Etats membres de l’Union organiseront des référendums. Nous ne savons rien de leur issue, et nous ne savons pas non plus ce que les citoyens turcs diront. Peut-être réagiront-ils comme les Norvégiens. Mais ce qui est mauvais, c’est de bloquer les négociations. C’est le signe d’un manque de vision, et malheureusement, certains agissent sans cette vision stratégique. Ils se concentrent davantage sur des problèmes quotidiens et triviaux.”
euronews : “La Turquie a pris des initiatives importantes en matière de démocratisation ces dernières années, y compris le récent référendum constitutionnel. Mais il n’en va pas de même pour la liberté de la presse, qui est considérée comme une composante indispensable de la démocratie. La situation est très mauvaise. N’y a-t-il pas là une contradiction ?”
Abdullah Gül : “Evidemment que la liberté de la presse est l’un des piliers d’une démocratie. Elle rend un pays plus transparent et contrôle en quelque sorte le gouvernement. De ce point de vue, la liberté de la presse est réellement importante pour nous, et de nombreux amendements ont été apportés. Mais, malheureusement, de nombreux journalistes ont été poursuivis en justice pour diverses raisons. Cela me préoccupe aussi. C’est pourquoi j’ai immédiatement demandé au ministre concerné de prendre des précautions. La situation est en cours d’analyse et, d’après ce que je sais, la loi sera modifiée.”
Diplomatie et relation internationale La Turquie unanime à accuser Israël dans la publication de documents
04/12/2010
La Turquie unanime à accuser Israël dans la publication de documents
Le Premier ministre turc Recep Tayyib Erdogan a annoncé qu’il allait porter plainte devant les tribunaux internationaux contre les diplomates américains cités par le site Wikileaks et qui sont responsables de porter atteinte à sa propre personne et à sa réputation.
Erdogan a dit : « Je ne me contenterai pas de voir les Etats-Unis punir ses diplomates, mes amis aussi font tout ce qui est nécessaire pour traduire ces derniers à la justice locale et internationale, et nous allons poursuivre le processus jusqu’à la fin ».
La presse turque a indiqué qu’Erdogan réfléchit sérieusement de porter plainte contre l’ancien ambassadeur américain à Ankara Erik Edelman, mais selon certains hommes de droit, il est difficile de le faire, vu que la convention d’Helsinki octroie une grande immunité aux diplomates.
De retour du Kazakhstan, le président turc Abdallah Gul a appelé les Turcs à ne pas tomber dans le piège. « Tout est écrit et tout le monde lit, mais nous ne devons pas épuiser nos efforts dans notre politique interne en nous attardant sur ces documents », a-t-il affirmé.
A la suite des propos de Gul accusant Israël de fabriquer ces mensonges, le ministre de l’intérieur turc Bachir Atalay a estimé que la première partie qui tire profit de la publication des documents est « Israël ».
« Quand nous lisons ces documents, nous constatons que la diplomatie se base sur des rumeurs. Nous sommes face à une situation non sérieuse. Ce n’est pas une bonne impression de montrer au public des rapports basés sur des rumeurs. Washington en est le responsable », a-t-il souligné.
Et d’ajouter que la Turquie a formé une commission chargée d’étudier les documents. « Les documents sont en faveur d’Israël, nous n’avons pas vu assez de documents parlant d’Israël et ce qui est publié sert ses intérêts ».
De son côté, le chef du Parlement turc Mohammad Ali Chahine a vu un objectif politique derrière la publication des documents, doutant que ces documents soient publiés à l’insu des Etats-Unis.
La Turquie et l’Egypte vont signer un accord pour renforcer leurs relations
La Turquie et l’Egypte vont mettre en place un "conseil de coopération stratégique de haut niveau" pour renforcer leur relations politiques et économiques, a affirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
"Nous espérons signer l’accord et organiser la première réunion de ce conseil quand notre Premier ministre (Recep Tayyip Erdogan) effectuera une visite en Egypte au cours des prochains mois", a déclaré M. Davutoglu après un entretien à Ankara avec son homologue égyptien Ahmed Abul Gheit.
Le conseil sera composé des Premiers ministres et de ministres importants des deux pays.
Désireuse d’accroître son influence régionale, la Turquie a déjà signé des accords similaires avec la Grèce, la Syrie et l’Irak.
M. Gheit a qualifié l’accord d’"avancée très constructive" pour "amener les relations bilatérales à un niveau supérieur".
M. Gheit devait achever lundi une visite de deux jours en Turquie par des rencontres avec M. Erdogan et le président Abdullah Gül.
Texte Réunion israélo-turque à Genève pour améliorer les relations bilatérales
ANKARA - Des responsables turc et israélien se sont réunis dimanche à Genève pour tenter de surmonter la crise qui a éclaté fin mai entre les deux pays avec l'épisode tragique de la flottille humanitaire vers Gaza, a déclaré à l'AFP un responsable du ministère turc des affaires étrangères.
"Je suis en mesure de confirmer qu'une réunion a eu lieu aujourd'hui à Genève", a déclaré ce responsable qui a requis l'anonymat.
Il a précisé que le représentant turc est Feridun Sinirlioglu, sous-secrétaire du ministère des affaires étrangères, soit le plus haut fonctionnaire du ministère. Il n'a pas été en mesure de donner l'identité du responsable israélien.
Les relations entre la Turquie et Israël, jadis alliés stratégiques, sont entrées dans une grave crise le 31 mai lorsqu'un commando israélien a effectué un raid sur une flottille humanitaire se dirigeant vers Gaza, tuant neuf ressortissants turcs, dont un Turco-américain.
Le journal israélien Haaretz a annoncé dimanche que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait envoyé à Genève le représentant israélien à la commission d'enquête de l'Onu sur cet incident meurtrier, Yosef Ciechanover, pour y rencontrer un diplomate turc.
Les deux responsables devaient tenter d'élaborer un projet d'accord mettant fin à la crise, selon Haaretz.
Il n'a pas été possible d'obtenir confirmation officielle de cette rencontre, côté israélien.
La réunion de Genève a eu lieu alors que la Turquie vient d'envoyer deux hélicoptères pour aider Israël à combattre un gigantesque incendie meurtrier, dans le nord du pays. M. Netanyahu a téléphoné au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, pour le remercier de ce geste.
"Nous apprécions beaucoup cette mobilisation et je suis sûr que cela constituera l'amorce d'une amélioration des relations entre nos deux pays", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.
Mais M. Erdogan a répété dimanche que les relations bilatérales ne s'amélioreront pas tant qu'Israël refusera de présenter des excuses et de payer des compensations, après le raid meurtrier.
"Un jour nous tournerons la page... Mais d'abord, des excuses doivent être présentées, et des compensations doivent être payées", a déclaré M. Erdogan dans un discours à Sivas (centre), a rapporté l'agence de presse Anatolie.
"Si une main est tendue, nous ne l'ignorerons pas... mais nous devons vérifier que cette main est tendue de manière sincère", a-t-il ajouté. "Personne ne peut s'attendre à ce que nous restions silencieux, que nous renoncions à la loi et à la justice tant que le sang qui a coulé en Méditerranée n'aura pas été nettoyé", a-t-il dit.
M. Erdogan, qui est à la tête d'un gouvernement issu de la mouvance islamiste, a déclaré que l'aide apportée par son pays à Israël dans la lutte contre l'incendie était dictée par un "devoir humanitaire et islamique".
Dans une précédente tentative de réconciliation, le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu et le ministre israélien du commerce Benjamin Ben Eliezer s'étaient rencontrés en secret à Bruxelles le 30 juin. La réunion avait provoqué des tensions au sein de la coalition au pouvoir en Israël.
En réponse au raid meurtrier, Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, et annulé des manoeuvres militaires conjointes. La Turquie a aussi refusé à deux reprises le survol de son territoire par des avions militaires israéliens.
Avant l'incident meurtrier du 31 mai, les relations bilatérales s'étaient déjà nettement dégradées, avec les critiques violentes de M. Erdogan contre l'offensive militaire israélienne sur Gaza, en 2008/2009.
Israel offers compensation deal to mend ties with Turkey, report says
Thursday, December 9, 2010 ISTANBUL — Daily News with wires
Eight Turks and one American of Turkish descent died aboard the Gaza-bound Mavi Marmara during a raid by Israeli commandos. DHA photo
Israel has proposed to express "regret" and pay compensation for the deaths of nine activists aboard a Gaza-bound aid ship if Turkey assures Tel Aviv that the Israeli navy will not be held legally liable, Reuters news agency reported citing unnamed sources Thursday.
Israeli commandos raided a Gaza-bound aid ship on May 31, killing eight Turks and one American of Turkish descent. The incident led Turkish-Israeli relations to an all-time low, and Turkey withdrew its ambassador to Israel.
"We made a compensation offer, and asked the Turks to do what needs to be done to address our legal concerns. We also want to see them return their ambassador and allow us to appoint a new ambassador to Ankara," Reuters cited an unidentified Israeli official as saying. "For now, however, there are still big obstacles."
According to the Reuters report, the Israeli draft fell short of Ankara's expectations that Tel Aviv formally apologize. Delegates from both countries met in Geneva over the weekend to discuss repairing their strained ties.
The draft offers $100,000 each to families of the men shot dead by Israeli forces and an Israeli expression of "regret," Reuters cited Israeli diplomatic sources as saying.
hurriyet dailynews
GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
Turkish FM: Reports of 'Marmara' deal are 'speculative' By JPOST.COM STAFF 12/09/2010 17:57
Davutoglu says Turkey's demand for an apology has not changed; according to reports, Israel offered to express "regret" over the incident and pay each family of those killed in raid $100,000.
Turkish Foreign Minister Ahmed Davutoglu on Thursday rejected reports of a deal between Turkey and Jerusalem over the Mavi Marmara incident as "speculative," and insisted that his government's demand for an apology from Israel had not changed.
"We don't think it is right to cite figures, or discussions of apology or regret, Davutoglu said. "The citing of figures or the matter of regret did not come onto the agenda," he added
On Thursday, Reuters reported an Israeli official as saying that Jerusalem had offered Turkey a deal in which the relatives of the Turks killed by naval commandos in the raid of the Mavi Marmara would be paid compensation in exchange for the Turkish government's assistance in indemnifying the Israeli Navy against lawsuits,
"We made a compensation offer, and asked the Turks to do what needs to be done to address our legal concerns. We also want to see them return their ambassador and allow us to appoint a new ambassador in Ankara," the official said.
"For now, however, there are still big obstacles," he added.
According to the report, Israel would express "regret" over the incident and each of the nine families who had a son killed in the incident would receive
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"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Y' a pas longtemps on parlait d'opération samson...
Je suis pour le rétablissement des relations avec Israel. Je suis contre Netanyahou et sa clique. Si la gouvernance actuel est prête à faire des pas dans le bon sens, je ne sanctionnerai pas RTE si la paix est faite. Nous ce que nous voulons au fond c'est la paix et la tranquilité pour tout le monde.
On ne peut pas parler de zero problèmes avec les voisins et ne pas avoir de relations avec Israel qui fait partie des voisins de la Turquie.
Une excuse pour l'attaque ,dans les eaux internationales, d'un bateau rempli de citoyens d' un pays allié c'est pas trop demander soyons sincère. Les dédommagements aux victimes c'est tout à fait normal aussi. Il ne reste pas grand chose pour tourner cette page et reprendre les affaires... Les relation ne seront certes plus jamais pareil, mais au moins on ne se considerera plus comme ennemi.
Chacun pourra se mefier de l'autre mais pas au point de se tirer dessus. Et pis... Un petit missile par erreur pour couler un bateau Israélien pendant des manoeuvres nous fera definitivement tourner la page... On présentera des excuses et on payera pour le bateau no soucis..
CM 2018: Poutine et Erdogan évoquent la participation de la Turquie au chantier 09/12/2010 Vladimir Poutine Le premier ministre russe Vladimir Poutine a discuté mercredi par téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan d'une éventuelle participation de la Turquie aux chantiers de la Coupe du monde de football 2018 en Russie, a annoncé Dmitri Peskov, porte-parole de M.Poutine.
"L'entretien a porté sur les relations économiques bilatérales, notamment sur l'intérêt éventuel des compagnies de BTP turques à construire des installations sportives pour le Mondial 2018 en Russie", a précisé M.Peskov devant les journalistes.
Le 2 décembre dernier, la Fifa a choisi la Russie pour accueillir la Coupe du monde de football 2018. Les 22 membres du comité exécutif de la FIFA ont préféré la Russie à ses concurrents: la Grande-Bretagne, les Pays-Bas/la Belgique et l'Espagne/le Portugal.
M. Poutine a auparavant évoqué le chiffre de 300 milliards de roubles (soit environ 7 milliards d'euros) pour construire ou reconstruire les stades et les infrastructures dans les 13 villes de la partie occidentale du pays choisies pour la compétition.