Sujet: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mer 25 Mar 2009 - 23:30
Rappel du premier message :
Seguleh I a écrit:
Salut La constitution japonaise interdit au japon d'avoir des porte-avions. Lorsque leur porte helico amontré un "signe" qu'il pouvait etre utilisé comme porte-aeronefs, cela a provoqué un tolle au parlement. A titre d'exemple, l'exercice de bombardement aerien n'est pas autorisé au japon, d'ou des F-2 qui se sont entrainait en douce a l'etranger... Cf DSI
il me semble que j'ai déjà posté une vidéo montrant un F-2 faire une démonstration de bombardement en public au japon
Dernière édition par Raptor le Lun 7 Déc 2009 - 15:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Dim 17 Mai 2020 - 23:00
Le réveil de l'empire Japonaise de profile
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mar 19 Mai 2020 - 21:40
Citation :
Japan unveils next generation assault rifle
By Dylan Malyasov | reporter Published May 19, 2020
Japan’s Ministry of Defense publicly unveiled the newest Howa Type 20 assault rifle, designed to replace the 5.56x45mm Type 89 that was adopted 30 years ago.
The first time in over 30 years, Japan’s Ground Self-Defense Force (GSDF) members will get new assault weapons.
The new assault rifles were displayed to the media on May 18 at the Defense Ministry in Tokyo’s Shinjuku Ward.
As The Asahi Shimbun reported, the rifle will be indigenously produced in Japan by Howa. Each rifle is expected to cost around 275,000 yen – the equivalent to $2,600. This is calculated from the 2019-20 military budget.
The Japanese Army currently has around 150,000 active personnel, so the rifle requirement will be substantial.
GSDF is replacing its members’ rifle for the first time in 31 years since fiscal 1989 and the pistol for the first time in 38 years since fiscal 1982.
The new rifles were designed to be more resistant to water and corrosion so they could be used in amphibious operations on the remote island chain, which stretches about 1,200 kilometers from the Osumi islands in Kagoshima Prefecture to Yonagunijima island in Okinawa Prefecture.
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Jeu 21 Mai 2020 - 18:57
Citation :
Japan Ground Self Defense Force orders SFP9 9mm pistols from Heckler & Koch
May 2020 News Defense Global Security army industry Posted On Thursday, 21 May 2020 10:50
On May 18, 2020, the Japanese Ministry of Defense has announced that Japan's Ground Self-Defense Force (GSDF) orders 323 semi-automatic pistols SFP 9 manufactured by the German company Heckler & Koch.
The new H&K SFP9 9mm semi-automatic pistol for Japan's Ground Self-Defense Force. (Picture source Twitter account @realkingluke)
The JGSDF (Japan Ground Self-Defense Force) is replacing its standard pistol for the first time in 38 years since fiscal 1982. Currently, the Japanese soldiers use the Minebea P9 9mm Pistol, a licensed copy of the SIG Sauer P220.
The SFP9 is a polymer-framed semi-automatic striker-fired handgun designed and manufactured by the German company Heckler & Koch. The modern SFP9 Striker Fired Pistol is a fully pre-cocked system with single-action trigger in caliber 9 mm x 19.
The SFP9 H&K pistol’s standard features include unique characteristics and innovative details. Patented charging supports at the rear of the slide simplify and assist charging without injury. The disassembly process requires no tools and guides the user through a mandatory course of action, offering maximum safety to prevent accidents. The weapon cannot be disassembled unless the magazine has been removed. Unlike comparable models of pistols, the weapon automatically de-cocks itself when disassembled. In addition, the trigger need not be pulled before disassembly.
The magazine and ergonomics concept of the P30 were transferred to the new series of pistols. Not only does the SFP9 use P30 magazines, it also features interchangeable back straps and grip shells to provide a total of 27 individual grip shape combinations. Its excellent trigger characteristics promote maximum accuracy during rapid fire sequences. It is based on a well-balanced relationship between hand position, light trigger pull and short trigger travel and reset.
The SPF9 has an extended full-size Picatinny MIL-STD-1913 rail molded into its polymer frame for mounting lights and accessories. It has a weight of approx. 710 gr. with the magazine and can use magazines with 15, 17, or 20 rounds.
Ayant renoncé au système antimissile AEGIS Ashore, le Japon songe de nouveau à une capacité de frappe préventive
par Laurent Lagneau · 4 juillet 2020
En 2017, alors que la Corée du Nord enchaînait les tirs de missiles en mer du Japon et afin de faire face à la montée en puissance de la Chine, Tokyo avait approuvé l’acquisition, auprès des États-Unis, de deux systèmes antimissiles AEGIS Ashore qui, dotés de missiles intercepteurs SM-3 Block IIA, devaient être installés dans la région d’Akita [nord de l’archipel] et dans celle de Yamagushi [ouest].
Il s’agissait alors de compléter la défense antimissile nippone, qui repose actuellement sur des 7 destroyers AEGIS et des batteries de défense aérienne Patriot, ainsi que sur deux radars en bande X installés par les États-Unis à Shariki et à Kiogamisaki. Cela étant, s’agissant des moyens de détection et d’alerte, les chaînes de commandement japonaise et américaine sont distinctes afin de « garantir l’indépendance de la boucle de décision nationale », selon une note de la Fondation pour la recherche stratégique [FRS].
Seulement, en juin, le ministre japonais de la Défense, Taro Kono, a annoncé l’abandon du déploiement des deux systèmes AEGIS Ashore. Et cela pour deux raisons. La première est d’ordre financier, l’achat, la maintenance et les mises à jours de ces dispositifs ayant été évalué à plus de 4 milliards de dollars sur trente ans. En outre, en cas d’interception de missiles, il y avait un risque de voir des débris tomber sur les habitations situées dans les environs des deux sites. Ce dont les autorités japonaises pouvaient se douter au moment d’annoncer l’achat de ces systèmes antimissiles.
Cela étant, depuis 2017, la Corée du Nord a fait de nouveaux progrès dans le domaine des missiles, comme le KN-23, à la trajectoire semi-balistique [et donc avec une capacité de manoeuvrer et de déjouer ainsi les défenses adverses en phase finale]. Quant aux relations avec la Chine, elles demeurent tendues, avec des différends concernant les frontières maritimes et l’archipel Senkaku toujours en suspens.
Aussi, « il ne doit pas avoir de failles dans le système de défense de notre pays », a assuré Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, avant d’évoquer des « discussions » pour trouver des alternatives à l’abandon des sites AEGIS Ashore.
Depuis, il été évoqué l’achat du système américain THAAD [Terminal High Altitude Area Defense], susceptible d’intercepter des missiles effectuant des manoeuvres terminales dans les basses couches de l’atmosphère comme le SS26 Iskander russe, grâce à son radar de haute précision, d’une portée de 1.000 km. Les États-Unis avaient d’ailleurs déployé un tel système en Roumanie, au moment où le site Aegis Ashore installé à Deveselu pour le compte de l’Otan devait subir une mise à niveau.
Mais une telle solution n’est pas satisfaisante dans la mesure où elle ne réglerait pas la question de la chute d’éventuels débris d’un missile intercepté sur les zones habitées. En outre, il faudrait au moins six batteries pour protéger l’ensemble de l’archipel.
Un autre option consisterait à acquérir davantage de destroyer AEGIS… Mais encore faudrait-il disposer de suffisamment de marins pour mettre en oeuvre des navires supplémentaires… alors que la composante navale des Forces d’autodéfense japonaises peinent à recruter. Aussi, l’idée d’installer des systèmes anti-missiles sur des bases flottantes a été avancée. « Elle dissiperait les inquiétudes quant à la possibilité que des propulseurs de missiles intercepteurs tombent sur des zones résidentielles », écrit le quotidien Japan Times. Mais elle n’est pas plus satisfaisante que les deux autres, pour des questions de vulnérabilité et de moyens qu’il faudrait déployer pour les protéger.
Aussi, l’abandon des systèmes AEGIS Ashore a remis en lumière un débat qui avait cours au moment de l’annonce de leur acquisition. En effet, en 2017, les responsables japonais se demandaient s’il fallait ou non développer une capacité de frappe préventive limitée contre les sites de missiles susceptibles de viser l’archipel. Mais, à l’époque, le contexte politique n’avait pas permis de creuser davantage la question. En outre, les opposants à cette éventualité mirent en avant la Constitution pacifiste du Japon, laquelle interdit aux forces japonaises de frapper en premier. Et, jusqu’à présent, . les administrations américaines successives se sont toujours opposées à une capacité de frappe japonaise indépendante.
Quoi qu’il en soit, le sujet est de nouveau sur la table. Et, durant cet été, il sera examiné par un conseil composé de hauts responsables du Parti libéral-démocrate au pouvoir, avec quatre anciens ministres de la Défense, dont Itsunori Onodera, qui avait approuvé l’achat des deux systèmes Aegis Ashore.
D’ailleurs, rapporte Reuters, ce dernier a expliqué que viser des sites de missile via une attaque préventive serait équivalent à abattre des bombardiers ennemis… Ce qui serait « conforme » à la Constitution japonaise. Ce qui est un peu tiré par les cheveux… « Toute doctrine de première frappe devrait être soigneusement définie avant même d’être examinée par le Conseil de sécurité nationale », a d’ailleurs prévenu Taro Kono.
L’idée de doter les forces japonaises d’une capacité de frappe préventive risque de se heurter à plusieurs problèmes. Le premier sera de savoir comment frapper « préventivement » des rampes de missiles mobiles, comme en disposent la Corée du Nord et la Chine. Cela suppose des moyens importants en matière de renseignement et de surveillance. Sur ce point, le Japon pourra s’appuyer sur son programme IGS [Information Gathering Satellite], qui repose sur plusieurs satellites radars et optiques.
Une autre question porte sur les missiles qui pourraient être utilisés pour de telles frappes, sachant que, jusqu’à présent, la portée des missiles en dotation au sein de forces japonaises ne doit pas excéder les 300 km. Pour autant, on sait que le Japon s’est lancé dans la course aux armes hypersoniques. En mai, Mitsubishi Electric Corp, qui développe une telle arme, a d’ailleurs été la cible d’une cyberattaque au cours de laquelle des données techniques [portée, propulsion, matériaux] ont été dérobées.
Enfin, et ce n’est sans doute pas ce que freinera Tokyo, une éventuelle capacité de première frappe pour les forces japonaises ne manquera pas de susciter l’hostilité de ses voisins, à commencer par la Chine mais aussi la Russie et… la Corée du Sud, avec laquelle les relations sont toujours compliquées.
Photo : Destoyer AEGIS de la classe Maya (c) Ministère japonais de la Défense
Washington approuve la vente potentielle au Japon de 63 F-35A et de 42 F-35B pour 23 milliards de dollars
par Laurent Lagneau · 10 juillet 2020
En décembre 2018, le gouvernement japonais avait confirmé son intention d’acquérir 105 avions de combat F-35, en plus des 42 exemplaires déjà commandés en 2011 pour remplacer les F-4 Phantom de la composante aérienne de ses forces d’autodéfense.
Selon les plans du ministère japonais de la Défense, il était alors question d’un achat de 42 F-35B, c’est à dire la version STOVL [décollage court/atterrissage vertical] de l’appareil développé par le groupe américain Lockheed-Martin, afin de retrouver une capacité aéronavale en modifiant les deux « destroyers porte-hélicoptères » de la classe Izumo, alors récemment entrés en service.
En outre, les 63 autres F-35A [la version classique] devaient donc compléter les 42 appareils en cours de livraison, ces derniers étant par ailleurs assemblés à Nagoya [Japon] par Mitsubishi Heavy Industries [MIH]. Au total, les forces aériennes d’autodéfense japonaise devraient donc disposer de 105 F-35A.
Cependant, il fallait attendre le feu vert de l’administration pour ce contrat potentiel. Une simple formalité… qui vient donc d’être remplie. En effet, le 9 juin, la Defense Cooperation Security Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires, a rendu un avis dans lequel elle recommande au Congrès d’accepter la vente au Japon de 105 F-35, dont 63 F-35A et 42 F-35B, ainsi que celle de 110 moteurs Pratt et Whitney F135 [dont 5 de rechange].
Le montant du contrat, qui prend aussi en compte la livraison de systèmes de guerre électronique, de capteurs, de simulateurs de vol et un soutien logistique, s’élèverait à 23.11 milliards de dollars. Si cette somme est confirmée à l’issue des négociations commerciales, cette vente serait la seconde plus importante de l’histoire récente de l’industrie américaine de l’armement, après celle de 29,4 milliards de dollars signée par l’Arabie Saoudite en 2011 pour, notamment, des avions F-15SA, des hélicoptères AH-64 Apache et UH-60 Black Hawk.
« Il est vital pour l’intérêt national des États-Unis d’aider le Japon à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense solide et efficace », fait valoir la DSCA. « La vente proposée de cet équipement […] ne modifiera pas l’équilibre militaire de base dans la région », ajoute-t-elle. Ce qui, pour un avion généralement présenté comme étant un « game changer » est une affirmation pouvant sembler curieuse. Mais il est vrai que la Chine dispose également d’avions de combat de 5e génération, avec le J-20 et le FC-31 [ce dernier étant pressenti pour être l’appareil embarqué de la marine chinoise, ndlr].
Cela étant, ces 105 F-35 A/B ne seront pas assemblés à Nagoya comme les 42 premiers… mais aux États-Unis. L’avis de la DSCA précise en effet qu' »aucun accord de compensation connu n’est proposé dans le cadre de cette vente potentielle ».
Effectivement, au départ, le gouvernement japonais avait estimé préférable de faire venir ces 105 F-35 des États-Unis, les coûts de production de l’usine de Mitsubishi Heavy Industries ayant été jugés trop élevés.
Cependant, en décembre dernier, le Nikkei Asian Review rapporta que Tokyo était sur le point de reconsidérer cette question, après une révision à la baisse des coûts de production dans le cadre d’un nouveau plan élaboré par MIH. Mais la différence entre les deux options n’était pas flagrante, l’assemblage au Japon d’un F-35A devant alors coûter 9,37 milliards de yens [86,3 millions de dollars] contre 9,42 milliards de yens [86,7 millions de dollars] pour un appareil sorti des chaînes d’assemblage de Lockheed-Martin à Fort Worth, au Texas. En outre, la production des F-35B aurait sans doute exigé des investissements supplémentaires à l’usine de Nagoya.
Japan Begins Refitting First of Two Izumo-class Carriers to Support F-35B Operations
12 Juli 2020
JMSDF helicopter carrier JS Izumo is seen here on 30 June undergoing a refit at the JMU Corporation’s Isogo shipyard in Yokohama City (photo : Jane's)
Tokyo has begun the process of converting the first of two Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF) Izumo-class helicopter carriers into aircraft carriers capable of supporting the operations of the short take-off and vertical landing (STOVL) F-35B Lightning II Joint Strike Fighter (JSF).
As confirmed by Janes on 30 June, the Japan Marine United (JMU) Corporation recently started conducting refit work on JS Izumo at the company’s Isogo shipyard in Yokohama City.
Janes understands that the modifications will be made in two main stages meant to coincide with the vessel’s periodic refit and overhaul programmes, which take place every five years.
Izumo aircraft carrier (image : navypedia)
While initial modifications are taking place during the refit and overhaul planned for this fiscal year, the final changes are only expected to be made during the vessel’s next overhaul in FY 2025, after which a series of tests and sea trials are expected to follow.
The 248 m-long, 24,000-tonne Izumo class has been built with weight considerations for the F-35B in various parts, including the stowage, elevators, and flight deck. However, further modifications are needed such as reinforcing the flight deck to support additional weight, placing additional guidance lights, and fitting the ship with heat-resistant deck spots for vertical landings, among other things.
It is still unclear, however, whether a ski-jump will be added.
Belle opération d'enfumage que ces "destroyers" qui cachaient si mal dès 2009 ce à quoi ils étaient destinés en réalité. Le cadre déterminé, il ne fallait plus que quelques "incidents" forts à propos pour justifier un changement de cap, laisser le temps au temps et "découvrir" que des navires pouvaient devenir, par le plus grand des hasard et par la faute à pas de chance, des porte-avions (tout au moins un pour l'instant).
Dernière édition par rafi le Dim 12 Juil 2020 - 19:17, édité 1 fois
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Belle opération d'enfumage que ces "destroyers" qui cachaient si mal dès 2009 ce à quoi ils étaient destinés en réalité. Le cadre déterminé, il ne fallait plus que quelques "incidents" forts à propos pour justifier un changement de cap, laisser le temps au temps et "découvrir" que des navires pouvaient devenir, par le plus grand des hasard et par la faute à pas de chance, des porte-avions (tout au moins un pour l'instant).
dès la construction de ces navires la chine en avait parlé , on le savais depuis des années qu'ils allait faire ce coup
je pense qu'ils sont destiné à soutenir es soldat sur les iles senakku/diaoyu
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Belle opération d'enfumage que ces "destroyers" qui cachaient si mal dès 2009 ce à quoi ils étaient destinés en réalité. Le cadre déterminé, il ne fallait plus que quelques "incidents" forts à propos pour justifier un changement de cap, laisser le temps au temps et "découvrir" que des navires pouvaient devenir, par le plus grand des hasard et par la faute à pas de chance, des porte-avions (tout au moins un pour l'instant).
Honnêtement il fallait être aveugle sourd et muet pour ne pas « deviner »
Mais rafi a souligné quelque chose de primordiale à savoir laisser le temps au temps !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Boeing et Mitsubishi ont signé un premier contrat pour faire du F-15J japonais un « super intercepteur »
par Laurent Lagneau · 31 juillet 2020
Les pilotes de chasse des Forces aériennes d’autodéfense japonaises n’ont guère le temps de s’ennuyer. Durant la dernière fiscale [qui se termine au 31 mars au Japon, ndlr], ils ont décollé à 947 reprises pour identifier des avions militaires chinois [pour 675 cas] ou russes s’approchant de l’espace aérien nippon. Cette activité n’est pas inhabituelle : elle a même été moins importante qu’en 2019 [999 interceptions], un record ayant été atteint en 2017, avec 1.168 sorties.
Pour moderniser ses forces aériennes, le Japon mise sur le F-35, l’avion de 5e génération développé par Lockheed-Martin. Un premier lot de 42 appareils entre progressivement en service. Et il est question d’une nouvelle commande de 105 exemplaires, dont 42 de la version STOVL [décollage court/atterrissage vertical].
Seulement, le F-35 n’est pas un avion de supériorité aérienne comme peuvent l’être le F-22 [que Tokyo a vainement tenté d’acquérir] ou le F-15, dont 200 exemplaires sont actuellement mis en oeuvre par la Force aérienne d’autodéfense japonaise.
D’où l’idée d’en moderniser une partie, dans le cadre d’un programme évalué à 4 ,5 milliards de dollars. En octobre 2019, l’administration américaine a donné son feu vert à une tel projet, visant à transformer 98 F-15J/DJ en « Japanese Super Interceptor » [JSI]. À noter que l’US Air Force a des intentions similaires, avec un contrat récemment attribué à Boeing pour la livraison de 144 F-15 EX, une version « musclée » de l’actuel F-15E Strike Eagle.
Dans le détail, le F-15 « Japanese Super Interceptor » sera équipé d’un radar à antenne active [AESA] multimode AN / APG-82(v)1 de Raytheon, du nouvel ordinateur de missions Honeywell Advanced Display Core Processor II, d’un système GPS « anti-spoofing », d’une radio de bord de dernière génération ainsi que d’une suite de guerre électronique AN/ALQ-239.
Le 28 juillet, Boeing a indiqué avoir signé un accord avec le constructeur et Mitsubishi Heavy Industries [MHI] dans le cadre de ce programme. L’industriel américain va ainsi livrer à son partenaire japonaise les plans de modernisation, des équipements pour le soutien au sol ainsi que la documentation technique pour la mise à niveau de deux premiers F-15J vers la configuration « Japan Super Interceptor ».
« Avec cet accord, Boeing est honoré de poursuivre sa longue tradition de soutien au ministère japonais de la Défense, à Force aérienne d’autodéfense japonaise et à MHI », a commenté Will Shaffer, président de Boeing Japon. « Ces mises à niveau fourniront une capacité critique d’autodéfense nationale et collective, pour laquelle le F-15J joue un rôle clé. Dans le même temps, elles offriront à MHI et à nos partenaires de l’industrie aérospatiale japonaise l’opportunité d’améliorer leurs propres capacités d’ingénierie », a-t-il ajouté.
Pour le moment, rien n’a été dit au sujet de l’armement que mettra en oeuvre ce F-15 modernisé.
Par rapport aux versions précédentes, le F-15EX destiné à l’US Air Force aura des capacités accrues dans ce domaine, avec 12 points d’emport certifiés pour de des missiles air-air et de 15 points d’emport certifiés pour des munitions air-sol. En ira-t-il de même pour le F-15JSI?
Un indice a peut-être été donné sur l’image illustrant le communiqué de Boeing. On peut en effet y voir [ou du moins « pouvait », car elle a été retirée depuis] un F-15 aux couleurs japonaises emporter un missile de croisière de type AGM-158 « Joint air-to-surface standoff missile ». Ce qui confirmerait l’intention de Tokyo de se doter d’une capacité de frappe à longue distance pour atteindre les sites de lancement de missiles située sur l’autre rive de la mer du Japon.
Le ministère japonais de la Défense veut un budget de 51,6 milliards de dollars
par Laurent Lagneau · 23 septembre 2020
Confronté aux revendications chinoises relatives à l’archipel Senkaku ainsi qu’à la menace de la Corée du Nord, qui, selon les derniers rapports des Nations unies, continue ses activités nucléaires ainsi que son programme de missiles balistiques, le Japon a, sous la férule du Premier ministre Shinzo Abe, revu sa Constitution d’essence pacifiste et, surtout, régulièrement augmenté ses dépenses militaires, lesquelles ont légèrement dépassé les 48 milliards de dollars pour l’exercice fiscal 2020 [en hausse de +1,2%].
Cela étant, avec une économie entrée en récession au 1er trimestre 2020 sous l’effet de la pandémie de covid-19 [et cela après une période de 30 années de croissance économique ininterrompue], une dette publique ayant atteint un niveau record [240% du PIB] et une tendance déflationniste, les investissements japonais en matière de défense auraient pu connaître un coup d’arrêt. D’autant plus que Shinzo Abe a été contraint de démissionner pour des raisons personnelles.
Finalement, il n’en sera rien. D’abord, le nouveau Premier ministre nippon, Yoshihide Suga a assuré qu’il continuerait la politique de son prédécesseur. Ensuite, le ministère de la Défense, par ailleurs dirigé par Nobuo Kishi, frère cadet de Shinzo Abe, a réclamé, le 21 septembre, une nouvelle hausse de son budget, lequel atteindrait, si elle est votée par le Parlement, le montant « record » de 44 milliards d’euros [51,6 milliards de dollars].
En réalité, ces dépenses militaires sont modestes par rapport aux autres pays de la région étant donné qu’elles représentent moins de 1% du PIB japonais. En outre, leur progression est limitée par rapport à ce que l’on peut constater en Chine [où le budget de l’Armée populaire de libération a été annoncé en hausse de 6% en mai dernier] ou encore en Corée du Sud [6,1% par an entre 2021 et 2025] et à Taïwan [+10,2%].
C’est d’ailleurs ce qu’a souligné Stephen Nagy, professeur associé à l’Université chrétienne internationale de Tokyo qui, dans les colonnes du quotidien Japan Times, a parlé d’une « hausse insignifiante » par rapport aux autres puissances régionales.
« La demande du ministère [japonais] de la Défense d’une nouvelle augmentation modeste de son budget reflète l’évolution de la compréhension des défis de sécurité auxquels le Japon est confronté et des outils qu’il souhaite acquérir pour faire face à ces défis », a commenté M. Nagy.
Outre le financement de plusieurs programmes en cours [acquisition d’avions F-35A et B, transformation des deux « destroyers porte-hélicoptères » de la classe Izumo en porte-avions, développement d’une arme hypersonique, modernisation des forces terrestres, etc], le ministère japonais de la Défense s’est donné comme priorité de mettre sur pied une unité spécialisée dans la guerre électronique et de renforcer ses capacités dans les « nouvelles sphères », comme le cyberespace et l’espace extra-atmosphérique.
Ces nouveaux domaines sont considérés comme « critiques » à Tokyo. Et y investir doit permettre aux forces d’autodéfense d’être en mesure de répondre à la modernisation des capacités militaires chinoises. En outre, des fonds doivent être alloués au développement du F-X, un nouvel avion de combat appelé à succéder aux F-2 [copie locale du F-16] d’ici 2035. Le constructeur Mitsubishi Heavy Industries Ltd. serait d’ailleurs sur le point de se voir prochainement notifier un contrat à cette fin.
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Ven 2 Oct 2020 - 21:27
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Scramble Magazine
Rollout of first XSH-60L for JMSDF
Mitsubishi Heavy Industries (MHI) rolled out the first XSH-60L, serial 8501, at Nagoya today, 1 October 2020. The new Seahawk is the successor to the SH-60K, which is currently replacing the last of the SH-60Js in service with the Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF).
The exact upgrades for this new version are not known yet. During the first part of its test programme it will be operated by the Acquisition, Technology and Logistics Agency (ATLA), which is part of Japan’s Ministry of Defence (MoD).
Although all new types for the JMSDF are in a red and white colour schemes, we think it is very possible this XSH-60L is, in fact, former XUH-60K 8901. This helicopter was intended to succeed the UH-60J rescue choppers. However, development was halted after it was announced that the JMSDF would gradually stop SAR operations. This, instead, will be performed by both the JASDF and Japan Coast Guard. This mentioned XUH-60K was last seen at Akeno in December 2019, which should have been enough to modify it to XSH-60L configuration.
Mitsubishi Heavy Industries manufactured 102 SH-60Js and 16 UH-60Js for the JMSDF. Furthermore, 69 SH-60Ks were built, with a possible eight still on order.
Photo: @kagakukougyou20 via Twitter
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mar 6 Oct 2020 - 17:52
Citation :
05 October 2020
Tokyo plans to develop new vehicle-borne SAM system from FY 2021
by Kosuke Takahashi
Tokyo plans to develop a new vehicle-mounted surface-to-air missile (SAM) system from fiscal year (FY) 2021 for use by the Japan Air Self-Defense Force (JASDF) and the Japan Ground Self-Defense Force (JGSDF).
Tokyo plans to develop a new vehicle-mounted SAM system from FY 2021 for use by the JASDF (left) and the JGSDF (right). The missile is expected to be an improved variant of the SAM currently used by the JASDF to defend its airbases as well as the successor of the JGSDF’s Type 93 SAM. (MoD)
A spokesperson for the Japan Ministry of Defense’s (MoD’s) Acquisition, Technology & Logistics Agency (ATLA) told Janes on 5 October that the wheeled air-defence system will be armed with “an improved version of the SAM currently used for air defence by the JASDF”.
This means that the new missile, which will also replace the Type 93 SAM used by the JGSDF, will enable both services to intercept not only enemy aircraft but also low-flying cruise missiles. The ATLA official did not specify which JASDF SAM would be improved but it is likely to be the Type 11.
While the JASDF is set to deploy the system to defend its airbases, the JGSDF is expected to use it to protect key facilities, most likely ministries or power plants, as well as other locations, including on Japan’s remote islands.
To reduce costs, the spokesperson said the ATLA aims to develop both the missile and launcher as a joint JGSDF/JASDF project. MoD images of the system’s design show that the variant used by the JGSDF will feature two launchers while that operated by the JASDF will be equipped with four.
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mar 6 Oct 2020 - 20:26
Citation :
06/10/2020
Le Japon réceptionne son premier Kawasaki RC-2 ELINT !
La Japan Air Self-Defense (JASDF) reçu son premier exemplaire du Kawasaki RC-2 ELINT (electronic intelligence) lors d’une cérémonie sur la base aérienne d’Iruma. L’avion doit venir remplacer les anciens YS-11EB.
Basé sur une cellule de Kawasaki C-2, le RC-2 ELINT va reprendre les opérations de soutien à la guerre électronique au sein d’un escadron spécialisé de la JASDF, le Denshi Hiko Sokuteitai. L'intelligence électromagnétique (ELINT) fait référence à la collecte de renseignements au moyen de capteurs électroniques. Son objectif principal réside dans le renseignement électromagnétique non lié aux communications. L'identification du signal est effectuée en analysant les paramètres collectés d'un signal spécifique et en le faisant correspondre à des critères connus, ou en l'enregistrant en tant que nouvel émetteur possible. Les données ELINT sont généralement hautement classifiées et protégées en tant que telles.
Les données recueillies sont généralement pertinentes pour l'électronique du réseau de défense d'un adversaire, en particulier les pièces électroniques telles que les radars, les systèmes de missiles sol-air, les aéronefs, etc. radiation ; les commandants doivent faire des choix entre ne pas utiliser le radar (EMCON), l'utiliser par intermittence ou l'utiliser et s'attendre à éviter les défenses.
La variante Kawasaki RC-2 ELINT est équipée de capteurs et d'antennes nécessaires pour collecter des signaux à distance, traiter les données pour les classer et les géolocaliser, puis stocker ou partager les informations avec d'autres ressources aériennes, navales ou terrestres. Aucune précision n’a été donnée concernant les systèmes de bord.
Le Kawasaki C-2 :
Le Kawasaki C-2 est un avion de transport bimoteur à longue portée, qui peut transporter des charges utiles lourdes, telles que des hélicoptères Mitsubishi H-600, des blindés lourds et des batteries de missiles Patriot. Selon l’avionneur japonais, le C-2 peut transport des charges de 126 tonnes métriques. L’avion peut aisément voler des routes aériennes internationales. Le C-2 est alimenté par une paire de moteurs de turboréacteur General-Electric CF6-80C2K. Il dispose d'un système automatisé de chargement et déchargement pour réduire les charges de travail. Les pilotes disposent d’une avionique dotée d’un système tactique de gestion de vol, d'un système de navigation de haute précision et de système d’autoprotection.
Photos : 1 le Kawasaki RC-2 ELINT 2 Cérémonie de remise @ JASDF
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Jeu 15 Oct 2020 - 19:14
Citation :
Le Japon lance le « Taigei », qui inaugure une nouvelle classe de sous-marins
par Laurent Lagneau · 15 octobre 2020
La Force maritime d’autodéfense japonaise doit, à terme, disposer de 22 sous-marins à propulsion diesel-électrique afin d’être en mesure de surveiller, voire de contrer le cas échéant, les activités de la marine chinoise, le Japon ayant des désaccords avec la République populaire de Chine sur le tracé de leurs frontières maritimes respectives ainsi que sur l’archipel Senkaku, actuellement administré par Tokyo mais revendiqué par Pékin. En outre, la Corée du Nord a affiché des ambitions en matière de capacités sous-marines, notamment en développant des missiles balistiques mer-sol.
Pour le moment, la marine nippone compte 11 sous-marins appartenant à la classe Oyashio. Les deux premiers de la série, à savoir les JDS Oyashio et JDS Michishio, mis en service à la fin des années 1990, sont utilisées pour la formation et l’entraînement des équipages.
Ces navires ont ensuite été rejoints, à partir de 2009, par ceux de la classe Sōryū, plus imposants que les premiers [2.900 tonnes de déplacement en surface contre 2.750 tonnes]. Bénéficiant d’améliorations technologiques constantes, avec l’ajout du sonar ZQQ-7B, de nouvelles liaisons satellitaires et de contre-mesures anti-torpilles, ces sous-marins sont actuellement au nombre de 11. Un douzième – le JDS Tōryū – devrait être opérationnel en mars 2021.
À noter que les deux dernières unités de la classe Sōryū seront dotées de batteries lithium-ion, lesquelles donnent deux fois plus d’énergie disponible que les batteries plomb-acide, tout en étant rechargeables beaucoup plus rapidement. Ce qui, en termes opérationnels, se traduit par une capacité d’immersion accrue et un temps passé à l’immersion périscopique réduit. Ce qui limite évidemment la vulnérabilité d’un sous-marin qui en est équipé.
Cette technologie, que Naval Group possède par ailleurs [avec le système LIB(RT), présenté en novembre 2018, ndlr], sera utilisée pour la nouvelle classe de sous-marin que la marine japonaise vient d’inaugurer avec le lancement du JDS Taigei [qui signifie « grosse baleine »], au chantier naval de Mitshubishi Heavy Industries, à Kobe.
D’un coût de 620 millions d’euros environ, le JDS Taigei affiche un déplacement de 3.000 tonnes en surface. D’une longueur de 84 mètres pour 9,1 mètres de large, il sera mis en oeuvre par un équipage de 70 marins. L’accent ayant évidemment été mis sur sa discrétion acoustique, avec de nouveaux matériaux, ce navire mettre en oeuvre un radar de surface ZPS-6H, un sonar Oki ZQQ-8 ainsi que des contre-mesures de torpilles [leurres] et de six tubes lance-torpilles HU-606 de 533 mm. Il sera armé de torpilles filoguidées de type 89 et de missiles anti-navires Harpoon.
Selon les prévisions de la marine japonaise, le JDS Taigei doit être mis en service en mars 2022. Deux autres sous-marins de ce type, actuellement en cours de construction, suivront en 2023 et en 2024.
Japanese F-35As Train With USS America As Tokyo Looks Toward Its Aircraft Carrier Future
Japan Air Self-Defense Force F-35As worked alongside the U.S. Navy amphibious assault ship during maneuvers in the western Pacific.
Land-based Japanese F-35As trained alongside the U.S. Navy’s first-in-class amphibious assault ship USS America (LHA-6) in the western Pacific during “advanced combined operations” earlier this week. The integrated air defense training involving Japanese and American forces comes as Japan works toward its own future carrier capability using the Joint Strike Fighter.
According to a press release issued by the public affairs division on the USS America, the maneuvers “were designed to increase the tactical proficiency, lethality and interoperability of the amphibious forces of the America Expeditionary Strike Group and the Japan Air Self-Defense Force (JASDF) in the maritime domain.” The ship is homeported in Japan and is presently conducting operations in the Western Pacific region.
“The U.S.-Japan alliance has been the cornerstone of stability and security in the Indo-Pacific for more than sixty years,” said Navy Captain Luke Frost, the commanding officer of USS America. “We have no more capable partner in the world than the Japan Self-Defense Force. Every opportunity we have to continue to train and exercise together improves our interoperability and strengthens our joint integrated capabilities.”
“The training proved to be a very significant opportunity for us,” said Japanese Colonel Shinichi Nomura, a flight group commander with the JASDF’s 3rd Wing. “Training with assets of other services is essential to improve interoperability and joint operations capability.”
The U.S.-Japan exercise in the western Pacific saw the participants run through tactics, techniques, and procedures for operating the F-35A in air defense and sea control missions. Operating over water is a routine occurrence for Japan’s fighter jets and one JASDF F-35A was lost in a fatal accident over the Pacific during a sortie from Misawa Air Base in April 2019.
To date, the JASDF has received only conventional take-off and landing (CTOL) F-35A variants of the Joint Strike Fighter. Based on the available imagery, at least two of these jets were involved in this recent training event, which took place on October 20, 2020.
In the future, however, Japan will receive the short take-off and vertical landing (STOVL) F-35B model, which it intends to take to sea aboard adapted Izumo-class warships. Japan initially referred to these vessels as helicopter destroyers but they’re actually far closer in concept to light carriers.
In fact, officials from the Japanese Ministry of Defense later admitted that the Izumo-class helicopter destroyers were always designed with accommodating fixed-wing STOVL jets in mind, as The War Zone outlined in this previous article.
Earlier this year the U.S. State Department approved the possible sale of 42 F-35Bs to Japan. These are just part of a much bigger proposed deal that would see Japan acquire a total of 147 Lightning IIs, making it the second-biggest operator of the F-35 after the United States.
With these plans in mind, there is a strong likelihood we will see Japanese F-35Bs increase their cooperation with big-deck U.S. Navy assault ships and the Marine F-35Bs they carry, in the future. This kind of combined training could help the Japanese work up their own deck proficiency before going aboard the two modified Izumo-class warships.
In Europe right now, U.S. Marine Corps F-35Bs are assisting the British Royal Navy aircraft carrier HMS Queen Elizabeth as the warship works toward a first operational cruise next year. In the British case, as The War Zone examined in detail here, the Marines are helping boost the numbers of fixed-wing aircraft on deck, while crews exchange experiences of shipborne STOVL operations with their U.K. counterparts.
A similar arrangement with Tokyo might involve Japanese F-35Bs first going to sea aboard U.S. Navy amphibious assault ships and working alongside U.S. Marine Corps F-35Bs before these same jets go aboard the Izumo-class vessels.
The Japanese may be particularly eager to engage with the U.S. Marine Corps. The Marines are presently examining the potential of the “Lightning carrier” concept, which involves amphibious assault ships operating more as light aircraft carriers with large numbers of Joint Strike Fighters, which we previously discussed in depth here. Japan’s pilots may have their own lessons learned and best practices to share based on the experience they are developing now using the F-35A in the naval air defense and sea control roles.
The F-35, in particular, also has plenty to offer as a force-multiplier for a warship equipped to deal with the type, thanks to its significant electronic intelligence gathering capabilities, advanced sensors, data fusion, and networking capabilities. In this way, the jet could increase the ability of Japanese and U.S. forces to work together cooperatively during a crisis.
The latest maneuvers also reflect the deepening U.S.-Japanese naval cooperation in the Pacific, where China’s military forces are increasingly flexing their muscles. Last summer, U.S. and Japanese armed forces teamed up with those of Australia for a huge trilateral exercise in the Indo-Pacific region.
As well as pointing toward the potential for Japanese F-35s and U.S. Navy amphibious assault ships to work together in the future, this week’s exercise also demonstrates that U.S.-Japan maneuvers in the Pacific are increasing in complexity and potency, especially in view of China’s growing military presence in the region.
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mar 3 Nov 2020 - 20:20
Citation :
02/11/2020
Des KC-46A supplémentaires pour le Japon !
Boeing a reçu de la part du Japon une commande additionnel portant sur l'exercice d'une option pour une quantité supplémentaire de deux avions KC-46A produits dans le cadre du contrat de base. Les travaux seront exécutés sur les installations d’Everett près de Washington et devraient s'achever le 30 juin 2023.
« Les nouveaux ravitailleurs japonais joueront un rôle inestimable dans l’alliance de sécurité entre nos deux pays », a déclaré le colonel Jason Lindsey, directeur du programme du système KC-46 de l’US Air Force. Le KC-46 de Boeing sera un multiplicateur de force dans l'alliance de défense américano-japonaise. Il peut ravitailler en carburant tous les avions militaires américains, alliés et de la coalition compatibles avec les procédures internationales de ravitaillement en vol, à tout moment, pour n'importe quelle mission, et peut transporter des passagers, des marchandises et des patients à tout moment et en tout lieu.
Rappel :
Boeing a remporté le contrat initial pour le premier avion de type KC-46 pour le Japon et les services logistiques en décembre 2017 à la suite du concours de ravitaillement en vol KC-X du ministère japonais de la Défense. Un contrat pour un deuxième KC-46 a été attribué à Boeing en décembre 2018. Boeing assemble des avions KC-46A pour l'US Air Force et le JASDF sur sa ligne de production de B767 à Everett. Le premier KC-46 du Japon devrait être livré en 2021.
Le KC-46A « New Generation Tanker » :
Le KC-46A Pegasus « New Gen Tanker » est un gros porteur multi-mission, basé sur la cellule du B767 commercial. Pour ce faire, l’avion reprend les dernières innovations en matière d’écrans multifonctions en test actuellement sur le B787 « Dreamliner ». Un nouveau système de ravitaillement permettra une augmentation du rythme de transfert de carburant, de plus, les charges et les opérations en sont simplifiées. Selon Boeing les risques d’industrialisations sont faibles, car l’avion s’appuie sur des moyens existants. Le « New Gen Tanker » se caractérise par une conception du contrôle de vol qui place l‘équipage aux commandes de l’ensemble de l’appareil, au lieu de permettre aux logiciels de limiter la manœuvrabilité au combat. Le « New Gen Tanker » met à la disposition des pilotes de l’USAF un poste de pilotage numérique avancé équipé des affichages électroniques du Boeing B787 « Dreamliner ». Le « New Gen Tanker » dispose d’une technologie de ravitaillement en vol éprouvée et d’une perche KC-10 « NewGen » modernisée avec des capacités de ravitaillement étendues, un débit accru pour le transfert du carburant et un système à commandes de vol électrique (Fly by Wire).
Photos : 1 Image de synthèse du futur KC-46A japonais 2 KC-46A @ Boeing
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Jeu 19 Nov 2020 - 23:39
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Sam 21 Nov 2020 - 11:26
Defense News a écrit:
Japan launches first ship of new frigate class
Japan has launched the first of a new class of multimission frigates, which will incorporate increased use of new technologies such as unmanned systems and reduced radar cross-section.
The 30FFM ship, which has been named the Kumano, was launched in a ceremony at shipbuilder Mitsui’s facilities at Okayama, Japan, on Nov. 19. It is expected to be commissioned into the Japan Maritime Self-Defense Force in 2022.
Notably, Kumano is the second ship of the class; the first ship is still under construction at Mitsubishi Heavy Industries’ Nagasaki shipyard. MHI’s frigate design was selected as the winner by Japan’s Acquisition, Technology and Logistics Agency in 2017 during a competition.
The Japanese government previously ordered six frigates, and it has requested a further $951 million for two more ships in its latest defense budget request. The Japan Maritime Self-Defense Force has an eventual requirement for 22 frigates, which will be built by both MHI and Mitsui.
The 30FFM, which was previously classed as a destroyer and given the designation 30DX, is a 435-foot-long design that displaces 3,900 tons, but 5,500 tons when fully loaded. It features a stealthy design for reduced radar cross-section and the ability to launch, operate and recover unmanned surface and underwater vessels.
Other features include an integrated mast fitted with a Mitsubishi Electric OPY-2 multifuction radar and other sensors, an integrated combat information center, and increased use of automation to reduce the crew requirement onboard to 90 sailors.
The frigate will also be equipped with anti-mine and anti-submarine sonars, and have a hangar for operating license-produced Seahawk helicopters. Other shipboard weapon systems include the Raytheon RIM-116 Rolling Airframe Missile and MHI Type 17 anti-ship missile.
Propulsion for the 30FFM class will be supplied by a Rolls-Royce MT30 gas turbine and a pair of MAN 12V28/33D STC diesel engines in a combined diesel and gas arrangement, with the ships capable of reaching 30 knots.
Earlier this week, Singapore’s Business Times newspaper reported that Indonesia intends to purchase four 30FFM frigates as part of its plan to modernize the country’s military, adding that the agreement comes after a meeting between Japanese Prime Minister Yoshihide Suga and Indonesian President Joko Widodo last month.
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Sujet: Re: Armée Japonaise/Japan Self-Defense Forces Mar 24 Nov 2020 - 20:45