messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Armée Suisse Jeu 25 Déc 2008 - 22:03
Rappel du premier message :
J'ouvre un topique sur les Forces aeriennes helvetique.
Voici une video epoustouflante avec en prime un show des F5 Suisses, quand je pense que nos TigerIII ont la meme agilité
https://www.youtube.com/watch?v=JR5bDfD5XV8
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jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Mer 3 Avr 2019 - 20:07
Citation :
Switzerland ready to buy Cobra 120 mm mortar systems
Christopher F Foss, London - Jane's International Defence Review
02 April 2019
The RUAG Defence Cobra 120 mm smoothbore mortar system integrated into the rear of a GDLS-MOWAG Piranha 3+ 8×8 platform. Source: RUAG Defence
Following extensive trials, the Swiss Army is expected to place a contract for a new 120 mm self-propelled (SP) mortar system in the next 6-12 months, according to Captain Lars Kristian Lehman of the Swiss Armed Forces.
Capt Lehman revealed the forthcoming contract in March at the Omega Conferences & Events' Mortar Systems Conference in Bristol, UK. A contract signing has been expected since the Swiss Army first began firing trials with the system in May 2016.
When fielded, the 120 mm SP mortar system will fill a gap in the army's indirect firepower capability, between its 81 mm mortar systems and its 155 mm/47-calibre upgraded M109L47 series self-propelled artillery systems.
The Swiss Army plans to order 32 RUAG Defence 120 mm Cobra turntable-mounted smoothbore mortar systems that are to be mounted in the rear of new General Dynamics European Land Systems (GDELS)-MOWAG 8×8 Piranha 3+ armoured vehicle (Piranha 4 in Swiss service).
RUAG Defence is to supply the 120 mm mortar systems to GDELS-MOWAG, who will integrate them into the newbuild Piranha 4 8×8s that have a slightly raised roofline to the rear to accommodate the mortar. That work will be undertaken at the main GDELS-MOWAG facility at Kreuzlingen, Switzerland, where the Piranha family of vehicles is manufactured.
The system is to have a crew of four (driver, commander, and two ammunition loaders), a maximum gross vehicle weight of up to 30 tonnes, and a maximum road speed of 90 km/h.
Standard equipment will consist of a remote weapon station armed with a .50 M2 HB machine gun and banks of electrically operated smoke grenade launchers.
In addition to the Cobra systems, the Swiss Army also plans to buy 16 Piranha II 8×8 armoured personnel carriers that will be rerolled into the command post role, 12 armoured ammunition resupply vehicles, and 36 flat rack ammunition containers.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Mer 10 Avr 2019 - 14:46
Citation :
Thales va livrer un centre de renseignement d’origine image aux forces armées suisses
par Laurent Lagneau · 10 avril 2019
Avec des volumes d’informations toujours plus importants en raison d’une « inflation » de capteurs, l’enjeu est de pouvoir repérer les renseignements les plus pertinents afin de les exploiter et de caractériser une menace éventuelle. D’où l’intérêt du Système d’aide à l’interprétation multi capteurs [SAIM/MINDS] développé par Thales.
Et cette solution, a annoncé l’électronicien français, a été retenue par Armasuisse. Un contrat, dont le montant n’a pas été précisé, a été signé en mars dernier.
« Dès début 2020, Thales fournira à Armasuisse des éléments d’un centre de renseignement d’origine image [ROIM] […]. La plate-forme élaborée autour du système du système MINDS/SAIM permettra la collecte, l’analyse et l’exploitation de l’ensemble des données images utilisées par les autorités suisses », a indiqué l’industriel.
Le système SAIM/MINDS peut être utilisé tant au niveau stratégique que tactique. Il permet de traiter numériquement, en temps réel, des flux de données brutes collectées par plusieurs types de capteurs (IR, optroniques, satellites, radar, etc).
Selon les explications données par Thales, cette plate-forme, intégrée au sein des « infrastructures existantes », facilitera la « virtualisation complète du système » et ses capacités, qui reposeront notamment sur l’intelligence artificielle, permettront de « décupler l’exploitation des données images et de diffuser le renseignement le plus pertinent en appui à la prise de décision militaire. »
« La plateforme MINDS/SAIM est apte à équiper l’ensemble des forces armées impliquées dans le renseignement d’origine image : ce nouveau succès à l’export confirme son positionnement comme choix de référence », s’est félicité Gérard Herby, le directeur de la « Business Line Systèmes de Protection » de Thales.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Sam 13 Avr 2019 - 19:02
"Northrop F-5E Tiger II"
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 13 Juin 2019 - 15:52
Citation :
13/06/2019
air2030, Le Gripen E ne participera pas aux essais !
L'Office fédéral de l'armement, armasuisse, a officiellement recommandé à Saab de ne pas soumettre le Gripen E aux prochains tests en vol en Suisse. Raison invoquée: les essais en vol ont été conçus afin d’évaluer uniquement des avions prévus pour être opérationnels en 2019. Or les tests en vol font partie de la procédure d’évaluation d’avions de chasse dont la livraison est attendue pour 2025. Si le Gripen E entrera en service et répondra à tous les critères requis plusieurs années avant les livraisons prévues par la Suisse, le plan de développement du Gripen E ne coïncide cependant pas avec le plan suisse et ne permet pas de procéder à des essais en vol avec des avions opérationnels en 2019. Saab a donc décidé de ne pas participer aux essais en vol suisses prévus du 24 au 28 juin à Payerne.
Il faut comprendre que certains systèmes à bord des Gripen E de préséries (39-8, 39-9, 39-10) sont encore à l’état de tests et non pleinement opérationnels. Il était spécifiquement précisé dans la demande d’armasuisse que l’ensemble des systèmes des avions qui participent aux essais en vol doivent incorporés une maturité opérationnelle.
À l’invitation d’armasuisse, Saab a transmis une offre pour le Gripen E le 25 janvier 2019. Depuis la soumission de cette offre en janvier, les attentes d’armasuisse en termes d’essais en vol ont évolué et l’Office attend désormais la participation d’avions entièrement opérationnels. Le Gripen E étant encore en cours de développement, Saab a présenté des solutions afin d’effectuer malgré tous les essais en vol suisses en 2019. Mais armasuisse a refusé la proposition consistant à compléter les essais en vol du Gripen E en effectuant les tests prévus pour juin.
Saab reste en course pour l’instant :
Pour l’avionneur suédois c’est coup dur, celui-ci a communiqué publiquement sur l’avancement du développement du Gripen E à chaque fois qu’une nouvelle étape était franchie. Au moment de transmettre à Saab son invitation à participer à l’appel d’offres en 2018. Selon le communiqué de l’avionneur, celui-ci maintient pour l’instant son offre et déclare : « Nous sommes convaincus que le Gripen E est le meilleur choix que la Suisse puisse faire, et l’offre présentée en janvier 2019 tient toujours. Saab s’engage à livrer au moins 40 avions de chasse Gripen E en temps voulu ainsi qu’à respecter les critères requis et le budget planifié, y compris un concept d’assistance avec délégation locale qui garantira les coûts d’exploitation les plus abordables et le niveau d’autonomie le plus élevé ».
Analyse :
Si le programme du Gripen E évolue correctement selon le calendrier prévu, on pouvait effectivement craindre que l’avionneur suédois ne soit pas complètement prêt pour les essais. Le cadre fixé par armasuisse est particulièrement strict à tout point de vue et il n’y a pas de passe-droit, les avionneurs doivent cadrés avec les demandes sous peine d’être écartés. Finalement, il aura manqué quelques mois à Saab pour venir présenter un avion ayant atteint assez de maturité. Dommage.
Pour l’instant l’avionneur maintien son offre pour notre pays, mais les choses se compliquent énormément pour Saab. Il n’y aura pas de seconde chance et il est maintenant presque sûr que le choix se portera sur un autre concurrent. Et ceci d'autant plus que du côté du DDPS on se dirige clairement en direction de l'éviction du Gripen E !
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 20 Juin 2019 - 18:34
Citation :
20/06/2019
Air2030 : les essais en vol et au sol des candidats sont terminés !
La mise à l’épreuve des candidats en vue de l'acquisition d’un nouvel avion de combat pour l’Armée suisse s’est achevée avec le départ du F-35A de Lockheed Martin. Quatre des cinq candidats annoncés ont accompli les essais en vol et au sol à Payerne. Le cinquième candidat (Gripen E de Saab) a décidé de ne pas participer aux essais en vol et au sol et s'est retiré de l’évaluation. Les mises à l'épreuve ont été conduites par armasuisse en collaboration avec les Forces aériennes.
Rappel :
Pour armasuisse et l'armée, les travaux préliminaires à l’acquisition d’un nouvel avion de combat en vue de remplacer les F/A-18C/D et F-5 E/F ont débuté il y a environ un an et demi. Le 25 janvier 2019, les cinq candidats ont transmis à armasuisse les offres qu’ils ont élaborées sur la base des exigences publiées le 23 mars 2018 par le DDPS. La Suisse avait demandé des offres pour les avions suivants, qui lui avaient été proposés : Eurofighter (Airbus, Allemagne), F/A-18 Super Hornet (Boeing, États-Unis), Rafale (Dassault, France), F-35A (Lockheed-Martin, États-Unis) et Gripen E (Saab, Suède).
De février à mars 2019, les spécialistes d’armasuisse et des Forces aériennes ont procédé aux essais des avions dans les simulateurs des différents candidats. Ces essais ont été organisés auprès des constructeurs respectifs et se sont déroulés parallèlement aux « audits de support produit ». Au cours de ces audits, les forces aériennes des pays de fabrication ont présenté l’exploitation et la maintenance des avions ainsi que le déroulement de la formation. Ensuite, du mois d’avril à la mi-juin, on a procédé aux essais en vol à Payerne ainsi qu’à l’évaluation des réponses que les constructeurs avaient apportées au catalogue de questions lors de la première offre.
Essais en vol à Payerne
Dans le cadre des essais en vol, chaque candidat a été soumis à huit missions qui devaient être exécutées avec un ou deux avions de combat. Sept des huit missions comportaient des tâches spécifiques. La dernière mission pouvait être choisie librement, soit pour répéter une des missions prédéfinies, soit pour démontrer des caractéristiques particulières.
L’objectif consistait à vérifier les capteurs dans l’environnement suisse, la compatibilité avec l’infrastructure technique de notre pays ainsi que le degré de maturité de l’avion de combat. L’institut de recherche Empa a en outre procédé à des mesures des émissions de bruit à Payerne et à Meiringen.
Quatre candidats sur cinq se sont présentés aux essais en vol en Suisse et ont accompli l’ensemble des huit missions. Sur recommandation d’armasuisse, le constructeur suédois Saab a décidé de ne pas participer aux essais en vol avec son Gripen E et ne prendra pas part à la suite de la procédure.
Les quatre candidats suivants restent en lice :
- Airbus avec l’Eurofighter (DE) - Boeing avec le F/A-18 Super Hornet (USA) - Dassault avec son Rafale (FRA) - Lockheed Martin avec le F-35A (USA)
Grand intérêt des médias et de la population pour les essais
Avec le soutien de l'armée, armasuisse a organisé pour chaque candidat une manifestation sur l'aérodrome militaire de Payerne, au cours de laquelle le constructeur a pu présenter son avion. Ces manifestations ont suscité un très vif intérêt de la part des médias de Suisse et de l'étranger : entre 50 et 80 professionnels des médias ont en effet participé à chacune des quatre présentations. Qui plus est, près de 2000 citoyennes et citoyens ont eu la possibilité d’assister aux après-midis pour « spotters ». Ils ont ainsi pu contempler et photographier les avions de près. De nombreux autres passionnés d’aviation ont suivi les essais à partir des diverses places prévues pour les spectateurs autour de l’aérodrome militaire.
Étapes suivantes du projet
Il s’agit maintenant pour armasuisse, en coopération avec l’État-major de l’armée, les Forces aériennes, la Base logistique de l’armée et la Base d’aide au commandement, de rassembler dans des rapports spécialisés, les constats et conclusions tirés des phases d’essais en vol et au sol. Ces rapports serviront aussi à déterminer la taille nécessaire de la flotte pour chaque modèle d’avion.
Sur la base des résultats de la phase d'analyse et d'essai, armasuisse préparera ensuite un deuxième appel d’offres qu'elle transmettra aux candidats à la fin 2019. À partir des résultats de la deuxième offre, armasuisse comparera les avantages des candidats entre eux sur la base des rapports spécialisés et déterminera l’utilité globale pour chaque avion. Les résultats, accompagnés d'une analyse complète des risques, seront intégrés au rapport d'évaluation, mettant en parallèle l’utilité globale avec les coûts d’acquisition et d’utilisation pour une période de 30 ans.
Les travaux sur le rapport d'évaluation commenceront au cours du second semestre de 2020. Le rapport ne sera finalisé qu'après un éventuel scrutin référendaire. Le Conseil fédéral décidera ensuite du modèle et du nombre d’avions à acquérir.
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Sujet: Re: Armée Suisse Lun 8 Juil 2019 - 22:46
Citation :
La Patrouille Suisse a fait une démonstration au bon moment… mais pas au bon endroit
par Laurent Lagneau · 8 juillet 2019
Né le 7 juillet 1891 à Langenbruck, Oskar Bider est l’un des pionniers de l’aviation en Suisse. Breveté pilote en France, il fut l’un des premiers à franchir les Pyrénées et les Alpes en avion [en l’occurrence, un Blériot biplace à moteur Gnome de 80 chevaux]. Malheureusement, il perdit la vie dans un accident le 7 juillet 1919.
Pour commémorer le centenaire de la disparition d’Oskar Bider, les six F-5 Tiger II de la Patrouille Suisse étaient attendus à la verticale de Langenbruck, à 11 heures. L’évènement avait évidemment ressemblé des passionnés d’aviation. Seulement, ces derniers ont été déçus.
En effet, la Patrouille Suisse n’a pas survolé Langenbruck comme prévu mais la commune de Mümliswil-Ramiswil [canton de Soleure], où était organisé le 31e festival du yodel [chant folklorique].
Le porte-parole de l’armée suisse, Daniel Reist, a confirmé l’erreur, due, selon lui, à un malheureux concours de circonstances. « La distance entre Mümliswil-Ramiswil et Langenbruck n’est que de quelques kilomètres à vol d’oiseau. En s’approchant de la zone du festival à Mümliswil, le chef de la Patrouille a vu une grande tente, raison pour laquelle ils ont survolé cette zone », a-t-il expliqué à la presse hélvétique.
Et d’ajouter que les pilotes de la Patrouille Suisse disposent d’équipements de plus de 40 ans et que la « navigation se fait avec une carte, un feutre et la vue ».
Cela étant, « Errare humanum est » [l’erreur est humaine]… Et même les formations les plus prestigieuses ne sont pas à l’abri d’en commettre, comme lors du 14-Juillet 2018, quand un Alphajet de la Patrouille de France lâcha un fumigène qui n’était pas de la bonne couleur. Et tant que de telles bévues ne prêtent pas à conséquence, mieux vaut en sourire…
Quoi qu’il en soit, la Patrouille Suisse doit se produire les 26 et 27 juillet à Spiez, vers le lac de Thoune… qui est proche de celui de Brienz.
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Sujet: Re: Armée Suisse Mer 17 Juil 2019 - 20:02
Citation :
Saab
14/06/2019 11:22 | Parehuberdeau
Suisse : Le Gripen E écarté
Ne pouvant présenter aux évaluations une version opérationnelle du Gripen E, Saab est écarté du programme Air 2030 pour l'acquisition d'un nouvel avion de combat.
Le département fédéral de la défense suisse a annoncé, le 13 juin 2019, que le Gripen E de Saab ne participera pas aux essais en vol et au sol organisés par la Suisse dans le cadre de la campagne d'évaluation devant aboutir au choix d'un nouveau chasseur.
Contrairement aux autres participants au programme Air 2030, le Gripen E n'est pas encore opérationnel. Trois prototypes volent actuellement mais aucun n'est totalement représentatif de la version qui entrera en service dans l'armée de l'Air suédoise et au Brésil. Saab ne pouvait donc présenter un appareil répondant aux besoins suisses au moment de l'évaluation. Le département de la défense suisse a estimé qu'il n'aurait pas été équitable vis à vis des autres participants au programme de reporter ces évaluations.
Ce revers constitue une deuxième déconvenue pour Saab en Suisse. Le Gripen E avait en effet été choisi par l'armée de l'air suisse en 2014 suite à un premier processus de sélection. Mais les citoyens suisses avaient voté contre ce choix à l'occasion d'une votation. Le programme d'acquisition d'un nouvel avion de combat avait alors été reporté.
Quatre offres restent donc en lice pour le programme Air 2030: Airbus avec l’Eurofighter, Boeing avec le F/A-18 Super Hornet, Lockheed Martin avec le F-35A et Dassault avec le Rafale. Suite aux évaluations réalisées par la Suisse, une comparaison "systématique et complète" sera réalisée au deuxième semestre 2020 annonce le département de la défense suisse : "Ils serviront aussi à déterminer pour chaque modèle d’avion la taille nécessaire de la flotte". Sur cette base, un second appel d'offre sera publié et un nouveau rapport d'évaluation réalisé : "Le rapport d’évaluation mettant en parallèle l’utilité globale avec les coûts d’acquisition et d’utilisation pour une période de 30 ans sera alors élaboré. Le Conseil fédéral décidera du modèle retenu."
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Sam 24 Aoû 2019 - 15:20
Citation :
22/08/2019
Air2030 : Essais du système sol-air Raytheon Patriot !
Nous voici entré dans la phase des essais concernant les deux systèmes sol-air en compétition. Si l’intérêt est moindre que dans le cas des avions de combat, le nouveau système de missiles sol-air devra pouvoir fonctionner en réseau avec le futur avion de combat, les deux systèmes sont indissociables en vue d’une défense aérienne moderne.
Les essais :
Les essais se déroulant sur l’ancienne place d’exercice « Gubel » à Menzingen ZG comprennent dix missions aux tâches spécifiques. Les essais consisteront à effectuer des mesures au sol et à sonder l’espace aérien à la recherche d’avions des Forces aériennes. L’objectif des missions est de vérifier les capacités des détecteurs des systèmes radars, ainsi que les données des offres reçues. Aucun essais n’aura lieu les jours fériés ou le week-end. Les essais n’incluent pas non plus d’essais de tir.
Les détecteurs des deux systèmes candidats seront testés successivement aux dates suivantes : •Raytheon Patriot (US) Du 19 au 30 août 2019. •Eurosam SAMP/T (FR/IT) Du 16 au 27 septembre 2019.
Pour ces tests, 10 missions de vols sont prévues avec différents aéronefs (avions, hélicoptères, drones) afin de vérifier l’efficacité des radars proposés et des centrales d’engagement des deux systèmes. Tout comme les avions, les essais sont compartimentés, afin que les données restent. Rappelons que la première soumission d’offres a eu lieu en mars dernier.
Exigences de base : 1. La défense sol-air de grande portée doit être en mesure, seule ou en combinaison avec les avions de combat, de protéger des secteurs et, ce faisant, de combattre en premier lieu des objectifs dans l’espace aérien moyen ou supérieur. La surface à couvrir doit être de 15 000 km2 au moins. Le système doit disposer d’une grande portée, c’est-à-dire atteindre une altitude d’engagement de plus de 12’000 m (verticalement) et une portée supérieure à 50 km (horizontalement). 2. Les capteurs de la défense sol-air contribuent à l’établissement de la situation aérienne générale. 3. Données servant de base pour le dimensionnement des paquets logistiques :
engagement continu pour autant que les flux transfrontaliers de matériel soient garantis ;
capacité à tenir au moins six mois si les flux transfrontaliers de matériel ne sont pas garantis.
Le Raytheon Patriot MIM-104 PAC-3+ :
Le Raytheon Patriot assure le rôle de plateforme anti-missile balistique (ABM, anti-ballistic missile) dans l'armée des États-Unis, ce qui est aujourd'hui sa mission principale. Le système SAM et le radar du Patriot ont été développés par l'armée des États-Unis à l'arsenal de Redstone à Huntsville, Alabama. La version la plus moderne qui est proposée à notre pays, le Patriot PAC-3+ est considéré comme très performant. Le système dispose d’une architecture ouverte qui permet une mise à jour et une modernisation facilitée.
Composition du système Patriot PAC-3+ :
Missile GEM-T GaN:
Le missile GEM-T (Guidance Enhanced Missile) de Raytheon est l’un des piliers du système de défense antimissile Patriot de l’armée américaine, utilisé contre les avions et les missiles balistiques et de croisière tactiques. Le missile GEM-T offre une capacité améliorée pour vaincre les missiles balistiques tactiques, également appelés TBM, avions ou missiles de croisière. Il est maintenant devenu le premier missile contenant un émetteur GaN (Nitrure de Gallium). Celui n'a jamais besoin d'être recertifié au cours des 45 années de vie du missile. Les émetteurs connectent le missile au système terrestre, lui permettant de contrôler l’arme pendant le vol. La version GaN du GEM-T utilise l’état solide à la place du tube à ondes progressives conventionnel, qui nécessite un approvisionnement en pièces et une recertification correspondant à la durée de vie du missile. Avec le GaN cette action est devenue inutile. Le nouvel émetteur a la même forme, le même ajustement et le même fonctionnement que l'ancien. Il est également plus robuste, ne nécessite pas de refroidissement supplémentaire et est prêt à fonctionner en quelques secondes après sa mise sous tension. Cela signifie que le GEM-T avec le nouvel émetteur GaN continuera à fonctionner dans les conditions les plus difficiles. Le missile est propulsé par le plus grand moteur mono-étage à propergol solide de sa catégorie.
Le radar Raytheon AN/MPQ-53 Next Generation :
Le radar proposé à notre pays et le Raytheon AN/MPQ-53 soit le radar de base du Patriot, mais dans un standard très amélioré « Next Generation ». Ce radar multi-fonctions multi-éléments en bande C/G/H est chargé de la recherche, de la détection, du suivi et de l'identification des menaces potentielles, ainsi que du guidage des missiles Patriot. Il est équipé des fonctions de contre-mesure électroniques (ECM), d’identification ami/ennemi via l’IFF. Le système est couplé à un interrogateur AN/TPX-46(V)7 qui diffère des autres versions, car son celui-ci régi par l’ordinateur de bord suit une seule cible et utilise l’antenne de son radar principal pour la fonction IFF.L'AN/MPQ-53 amélioré est contrôlé à distance par la station de contrôle MSQ-104, via une liaison par câble. Il est capable de suivre plus de 100 cibles potentielles et d'engager jusqu'à 9 d'entre elles simultanément. Le système radar a une portée supérieure à 170 kilomètres (la portée réelle est confidentielle). Le radar MPQ-53 NG ne compte que peut de pièces mobiles, ce qui limite les pannes et permet de concentrer le rayonnement. Le radar dispose d’une grande antenne que l’ont dirige dans l’axe ou la menace et la considérée la plus probable. Le radar peut cependant tourner sur 360° pour des corrections de suivi ou changements d'axe de surveillance. Le secteur de recherche est de 90° et la capacité de piste de 120°. La version améliorée offerte à notre pays permet de faire face aux menaces émergentes, telles que les missiles balistiques manoeuvrables, les missiles et les avions, drones de croisière furtifs.
Lanceurs :
Le Patriot PAC-3+ est établi autour de 2 camions lanceurs portant chacun huit « tubes » hermétiques M901 contenant les missiles, qui n'exigent aucun entretien extérieur. Le chargement s’effectue à l’aide d’une grue. Le système peut emporter jusqu’à 16 missiles. Chaque lanceur PAC-3+ comprend le système électronique amélioré du lanceur (ELES), une boîte de jonction contenant l'unité de diagnostic de la station de lancement (LSDU), une nouvelle interface et des câbles de lancement du PAC-3+. Le système ELES sert d’interface électrique entre le lanceur et les missiles et l’ECS situé à une distance maximale de 1’000 mètres, en les connectant à l’unité de gestion à l’aide de câbles à fibres optiques ou d’ondes radioélectriques dans la plage VHF (SINCGARS). L’ELES comprend un panneau de commande de démarrage, un panneau de commande de moteur de lanceur, un panneau de commande d’alimentation, un panneau d’interface de connecteur de lanceur et un boîtier de contrôle.
Stations de commande (BMC4I):
Afin de contrôler l’ensemble du système, le Patriot PAC-3+ dispose d’une station de commande de tir AN/MSQ-104 (ECS), montée sur un camion de 5 tonnes et une station de contrôle d’engagement (ICC), un groupe de mâts d'antenne pour les communications et le brouillage antiradar d'une hauteur de 31 mètres, monté sur un camion de 5 tonnes. Des groupes électrogènes alimentent l’ensemble du système. Le système est doté d’une liaison de données LInk16.
Formation :
Raytheon offre plusieurs solutions en vue de la formation :
Hardware : •Dispositif d’entraînement reconfigurable. •Simulation hardware du radar, l’ECS et lanceur. •Simulation virtuelle du radar et des équipements de tests.
Formation basée sur la réalité augmentée (CAVE) :
- Simulation hardware de la communication
Software : •Simulation virtuelle 3D du radar, ECS, lanceurs. •Scénarios de formation Hi-Fi. •Simulateur de l’opérateur. •Leçons interactives sur ordinateurs portables ou tablette.
Annexe technique :
Le système Patriot dispose de deux fournisseurs, soit Raytheon ou Lockheed Martin.
Pour le standard PAC3 :
Raytheon : Radar AN/MPQ/53NG & missile GEM-T GaN (choix Suisse).
Lockheed Martin : Radar AN/MPQ-65 & missile PAC-3 ERINT.
Les deux versions de radars proposées dans le standard le plus récent sont équivalentes en terme de modernité et d'efficacité.
Photos : 1 & 2 radar Raytheon AN/MPQ-53 amélioré 3 Tête de missile GEM-T @P.Kümmerling
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 5 Sep 2019 - 19:24
Citation :
05/09/2019
Police aérienne, les heures de bureaux appartiennent au passé !
Ce mercredi les Forces aériennes ont fait le point sur la mise en place de la police aérienne, lors d’une conférence de presse sur la base aérienne de Payerne, suivi d’une démonstration de décollage de deux appareils armés. Le bilan est positif et l’extension des interventions depuis le début de cette année tous les jours de 06h00 à 22h00 fonctionne bien. D'ici fin 2020, deux avions armés seront complètement disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24
06H00 à 22H00 :
Actuellement, la police aérienne est disponible de 6h à 22h et ceci 365 jours par an. Le développement du service de police aérienne se poursuivra jusqu’à fin 2020 pour atteindre la pleine capacité avec deux avions armés opérationnels 24 heures sur 24, 365 jours par an (PA24/24).
Nous sommes maintenant entrés dans l’avant-dernière étape avant la disponibilité complète. Il faut cependant noter que ces deux dernières années des exercices ponctuels ont été réalisés pour tester la PA24 24/24 avec des mises en piquet ininterrompus de deux avions armés et ceci durant 36 heures. Avec cette mesure, les Forces aériennes poursuivent deux objectifs : il s’agit, d’une part, de pouvoir ordonner de temps à autre une augmentation aléatoire de la disponibilité afin de rester imprévisible en cassant la routine et, d’autre part, d’acquérir des connaissances utiles pour la mise en œuvre des phases ultérieures, où la disponibilité est plus élevée.
Surveillance radar 24/24 depuis 2005 :
La surveillance active de l’espace aérien est déjà une réalité depuis 2005. Sa grande utilité a été démontrée à plusieurs reprises. On oublie souvent, que si nos avions n’ont pu décollés par le passé, ce sont bien les aiguilleurs du ciel de l’armée qui ont coordonné les interventions des Forces aériennes voisines. Coordination par exemple, lors du cas de l’avion d’Ethiopian Airlines détourné sur Genève a été escorté d’abord par les Italiens, puis par les français. Le projet PA24 va permettre de réaliser la disponibilité opérationnelle permanente avec deux avions armés prêts à décoller en l’espace de 15 minutes au maximum QRA15 (Quick Reaction Alert). Cependant, selon l’exigence de la situation, ce temps peut être réduit à QRA8 pilote dans l’avion moteur éteint et QRA3 pilote dans l’avion, moteurs en fonction.
Pourquoi faut-il attendre 2020 ?
Pour beaucoup de citoyennes et citoyens, il est incompréhensible que la mise en activité de notre police du ciel, soit aussi lente à mettre en œuvre. A cette question, le commandant de la base aérienne de Payerne, le Colonel EMG Benoît Studemann explique les raisons de la montée en puissance progressive qui a été mise ne place : la mise en activité du projet PA24 demande une réorganisation en ce qui concerne le personnel de la base. En effet, pour assurer le bon déroulement d’une patrouille de F/A-18 « Hornet » de jour comme de nuit et les week-ends, il était impératif d’augmenter le nombre du personnel au sol et ceci afin d’assurer un tournus de celui-ci. Mais ce personnel requiert une formation particulière, dont la moyenne est de trois ans. Par exemple, il faut 9 contrôleurs aériens supplémentaires, Skyguide ne peut former que deux nouvelles recrues par année et il faut trois années pour être qualifié.
Recrutement et formation additionnelles requis (3 années de formation) :
FA = 54 mécaniciens/électroniciens, 5 chefs d’équipe.
Base logistique de l’armée (BLA)= 20 mécaniciens/électriciens.
Base d’aide au commandement (BAC) = 1 électroniciens.
Skyguide : 9 contrôleurs aériens.
Il faut également noter qu’une partie du personnel au sol est également formé en tant que pompier avec un entraînement spécifique pour intervenir et neutraliser le feu sur un avion de combat armé de munitions réelles (missiles, obus). Le temps de réaction est très court, soit 90 secondes.
Le recrutement et la formation de ces personnes sont nécessaires pour renforcer les équipes déjà présentes pour assurer le tournus de la PA24, il faut pouvoir disposer de deux relèves de 11 personnes au sol sur la base et ceci en permanence. A cela s’ajoute 5 pilotes.
Le principe de police du ciel :
Les deux avions sont affectés principalement à des « Hot Missions » et à des « Live Missions ». Dans le premier cas, il s’agit d’engagements déclenchés par la présence d’aéronefs qui violent la souveraineté de l’espace aérien de la Suisse ou qui commettent de graves infractions aux règles du trafic aérien, sans oublier les aéronefs ayant un problème technique (panne radio, problèmes de motorisation et/ou des instruments de navigation). Les « Live Missions », quant à elles, sont des contrôles ponctuels d’avions officiels appartenant à des Etats étrangers qui, pour survoler la Suisse, ont besoin d’une autorisation de vol diplomatique (Diplomatic Clearance). Il peut arriver que l’avion annoncé ne soit pas celui qui traverse notre espace aérien.
Un espace aérien très fréquenté :
Notre pays se trouve au cœur des couloirs aériens européens, plus de 3'000 aéronefs de toutes tailles survolent au quotidien notre pays en moyenne. Les pannes, erreurs de pilotage et autres violations sont malheureusement choses fréquentes. Les avions de ligne, jets privés évoluent à haute altitude et souvent à grande vitesse. Les pilotes de « Hornet » doivent parfois, selon les cas, accélérer jusqu’au passage du mûrs du son, afin de rattraper l’avion sujet à un problème, causant malheureusement quelques désagréments en terme de bruit à la population. Cependant, il faut garder à l’esprit que ceux-ci ne sont rien face aux drames que de telles interventions ont probablement permis d’éviter. Pour l’année 2019, la PA24 enregistre déjà 11 « Hot Missions » et 166 « Live missions ».
La Police du ciel c’est :
Plus de sécurité afin d’éviter une catastrophe dans notre espace aérien.
Une amélioration de la collaboration avec les Forces aériennes voisines. La Suisse est un partenaire incontournable pour la sécurité au centre Europe.
L’application de notre souveraineté aérienne et politique.
La création de 100 emplois sur le site de Payerne avec aujourd’hui 364 emplois sur la base aérienne.
Un meilleur taux de disponibilité des avions. Les mécaniciens de piquets pour la PA24 sont occupés, lorsqu’ils ne sont pas à préparer un décollage en urgence, à la révision d’avions 24/24, ainsi que le week-end. Les cycles de révision G3 (300heures) et G6 (600heures) seront effectués dans les nouvelles halles (H4) actuellement en cours d’achèvement.
En parallèle à la PA24, de nouvelles infrastructures modernes (dortoirs, salles d’eau, bureaux) pour les pilotes et le personnel au sol sont actuellement en phase de finalisation. Une nouvelle centrale écologique de chauffage fonctionnant avec de pellet de bois sera bientôt mise en service, additionnée par des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments.
Photos : 1 Hornet au roulage pour décoller 2 Dans le box @P.Kümmerling
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Sujet: Re: Armée Suisse Mer 18 Sep 2019 - 19:14
Citation :
18/09/2019
Air2030 : l’Eurosam SAMP/T :
Second système sol-air en course pour venir équiper notre futur Défense sol-air (DSA), le SAMP/T (Système Aérien Moyenne Portée/ Terrestre) du fabricant Eurosam. Le système a été présenté officiellement à la presse ce mardi sur l’ancien site de missiles Bloodhound à Menzingen ou se dérouleront les essais jusqu’au 27 septembre. Tout comme son concurrent américain (voir lien) seul le radar est testé opérationnellement dans notre pays. Les données des tirs réelles des missiles sont disponibles pour armasuisse. L’équipe Eurosam a fait le déplacement avec une unité complète de tir, ainsi que l’équipe logistique d’appuis et réparation. Une occasion inédite qui a permis aux personnes présentes de se rendre compte de ce que représente le système SAMP/T au complet. Ce fut également une belle opportunité de pouvoir parler avec le personnel servant.
L’Eurosam SAMP/T :
Le SAMP/T du consortium européen Eurosam est formé par le français Thales et l’Italien Alenia en collaboration avec le missilier MBDA. Il s’agit d’un système antimissile de théâtre, conçu pour protéger le champ de bataille et les sites tactiques sensibles contre toutes les menaces aériennes actuelles et futures. Cela prend en compte les missiles de croisière, les aéronefs avec ou sans pilote et les avions blindés. Le SAMP/T a été conçu pour fonctionner dans des environnements extrêmement encombrés (avions civils) et de contre-mesures électroniques. Le système et interopérable avec les systèmes de l’Otan. Le SAMP/T est déjà optimisé pour les liaisons avec des avions de combat. Le système pourra fonctionner et communiquer avec n’importe lequel des avions que la Suisse choisira. Une prise de position s’effectue en 30 minutes « prêt au tir » selon les critères définis par les pays producteurs. A l’avenir, il sera possible de réduire sensiblement le temps d’installation. Pour chaque véhicule 2 à 3 hommes suffisent pour la mise en place.
Avec le SAMP/T, il n’y a pas besoin de segmenter l’espace aérien, il est conçu pour travailler avec les différents aéronefs amis en même temps.
Radar Thales ARABEL :
Le radar testé par notre pays dans le cadre des essais et l’actuel Thales ARABEL en service dans l’armée de l’Air française. Cependant, le modèle présenté dispose d’un certains nombres d’améliorations en termes de détection et de poursuite. Ces améliorations sont disponibles sur les nouvelles versions de radars produit par Thales. Cette demande particulière d’armasuise prend son sens, car l’ARABEL n’est plus produit par le fabricant. Selon la demande d’armasuisse, notre pays pourra acquérir une version optimisée au moment du choix final. Ceci ouvre la voie à la nouvelle famille des radars Thales.
L’ARABEL est un radar tridimensionnel équipé d’une antenne à balayage électronique AESA passive rotative, tournant au régime de 60 tr/min sur 360°. Son faisceau, de 2° en azimut, peut balayer jusqu’à 70° en élévation. La fréquence d’émission, en bande X, peut varier par paliers supérieurs à 10% de la gamme de fréquences possibles. La puissance, le format du signal et les autres caractéristiques radioélectriques sont contrôlées informatiquement. Le radar peut suivre jusqu’à 50 cibles différentes et dans toutes les directions et permettre l’engagement de chacune par un missile Aster 30. Cela lui permet de contrer les attaques par saturation, y compris dans un environnement de guerre électronique.
Missile MBDA ASTER B1 :
Le missile Aster 30 est lancé verticalement, il est équipé d’un propulseur à propergol solide de premier étage en tandem qui est largué après le lancement et le basculement et avant la phase à mi-parcours. Le missile utilise le guidage par inertie à mi-parcours, les données de mise à jour de correction de guidage étant transmises depuis le centre de contrôle des tirs basé au sol via le canal de données de liaison montante du radar. L’agilité du missile repose sur un mode de pilotage innovant dénommé : PIF-PAF : « pilotage en force - pilotage aérodynamique fort », qui donne une grande manœuvrabilité, soit : 12 g et 30 g à toutes les altitudes et une grande précision de trajectoire. Ceci grâce à des gaz au propergol, qui sont expulsés à l’avant du missile et qui augmentent la précision de celui-ci, notamment face à des cibles de petites tailles. Le missile atteint très rapidement une vitesse élevée : 3,5 secondes suffisent pour atteindre Mach 4,5. L’Aster 30 à une portée estimée à plus de 120km en horizontal et 20km vertical.
Composition d’une unité SAMP/T:
Le lanceur SAMP/T est monté sur un camion 8x8 portant huit conteneurs de missiles (pluieurs lanceurs peuvent être associés à une unité de tir). Chaque missile peut être tiré à partir d'un seul lanceur en moins de dix secondes. Le système SAMP/T comprend une unité de conduite de tir basée sur le radar à balayage électronique multifonction ARABEL ou une version de la famille des radars Thales un module d’engagement comprenant des ordinateurs Mara et des consoles d’opérateur Magics. Un module générateur monté sur un camion, un camion de maintenance et de réparation et un véhicule de rechargement de missiles.
Tous les éléments habitables garantissent une total étanchéité NBC.
Offre pour la Suisse :
Notre pays pourra en cas de choix en faveur du SAMP/T acquérir un radar de dernière génération, dérivé de l’ARABEL en test. Il n’est pas précisé pour l’instant, si nous recevrons la version « Next Generation » actuellement en développement. Eurosam garanti par ailleurs, que notre pays pourra bénéficier en tout temps des améliorations disponibles du système et ceci selon notre volonté.
Formation :
Le SAMP/T a été conçu initialement à une époque ou l’Armée française disposait encore de conscrits. De fait, tout a été pensé pour simplifier le travail sur le système. Différents simulateurs sont disponibles pour travailler progressivement les différentes phases tactiques, ainsi que l’engagement avec des aéronefs. La France mettra à disposition des formations pour les cadres sur ses sites avec des retours de compétences. Nos soldats pourront participer aux exercices communs avec la France et l’Italie en ce qui concerne les tirs de validation. Les échanges de données seront facilités entre les trois pays.
Offsets :
Eurosam offre une participation au sein du système SAMP/T à notre industrie. Actuellement 40 sociétés suisses ont été identifiées comme partenaires potentiels. Plusieurs sont déjà pré-sélectionnées pour produire différents sous-systèmes.
Le SAMP/T c’est : •Une capacité d’engament contre un large spectre de menaces (aéronefs, drones, missiles balistiques, ICBM). •Souplesse d’emploi avec une couverture à 360° et une grande mobilité. •Empreinte logistique optimisée. •Interopérabilité au standard Otan et une défense aérienne intégrée. •Evolution constante vis-à-vis des menaces.
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Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 19 Sep 2019 - 18:07
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19/09/2019
Air2030, Thales remporte le contrat du système C2Air !
Dans le cadre d’Air2030, nous avons beaucoup parlé d’avions et de systèmes sol-air, mais il fallait aussi moderniser le système de surveillance et de conduite, le choix est fait. L’évaluation des trois candidats au nouveau système de surveillance de l’espace aérien et de conduites des opérations aériennes pour l’Armée suisse s’est conclue avec le choix du type de dispositif. La direction du programme Air2030 a suivi la recommandation de l’équipe d’experts en faveur du candidat français Thales avec le système Skyview. L’acquisition fera l’objet d’une demande au Parlement dans le programme d’armement 2020.
Le projet « C2Air » prévoit le remplacement des sous-systèmes Ralus/Lunas du système actuel de surveillance de l’espace aérien et de conduites des opérations aériennes des Forces aériennes suisses. Au cours des douze derniers mois, des spécialistes d’armasuisse et de l’Armée suisse ont testé en Suisse trois systèmes de remplacement venus de trois pays différents, évalué les offres reçues et formulé une recommandation à la direction du programme Air2030 dans un rapport d’évaluation. Le directeur général de l’armement a maintenant suivi cette recommandation et attribué le marché au candidat français Thales avec le système Skyview. Thales a été retenu en raison de son meilleur rapport qualité-prix. Par ailleurs, Skyview est le système qui s’avère répondre le mieux aux exigences. Il est prévu que le Conseil fédéral soumette l’acquisition de ce système au Parlement dans le message sur l’armée 2020. Les autres candidats étaient Saab (Suède) et Raytheon (États-Unis). Le constructeur et le système retenus ne causent aucun préjudice aux autres projets PAC et Bodluv du programme Air2030.
Système de surveillance de l’espace aérien et de conduite des opérations aériennes Florako Ralus (Radar-Luftlage-System) rassemble les données radar et établit l’image de la situation aérienne. Lunas (Luftlage-Nachrichtensystem) reproduit toutes les données à l’écran afin de soutenir la conduite de l’engagement.
Ces deux sous-systèmes font partie du système de surveillance de l’espace aérien et de conduite des opérations aériennes Florako. Ce dernier est destiné à identifier les objets aériens civils et militaires (p. ex. avions, hélicoptères et drones) et à conduire les engagements des Forces aériennes, y compris la défense sol-air. Depuis 2005, l’espace aérien suisse est surveillé 24 heures sur 24 par Florako.
Lien avec le programme Air2030:
Le projet C2Air (mis pour Command and Control) fait partie du programme Air2030, de même que les projets de prochain avion de combat (PAC), de système de défense sol-air de longue portée (Bodluv) et Radar. Les projets C2Air et Radar sont antérieurs dans le temps et feront l’objet d’une demande au Parlement dans des programmes d’armement distincts.
Soutenir les opérations de la force aérienne :
Thales est l'un des leaders mondiaux des systèmes Air C4I. le système SkyView permet aux pays de conserver une souveraineté aérienne efficace grâce à une image aérienne hautement fiable, unique et intégrée. Il permet également aux opérateurs d’assurer la police aérienne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, la protection d’une zone, d’un territoire ou d’un pays particulier contre toutes les menaces aéroportées.
SkyView est une solution agile, évolutive et ouverte offrant aux utilisateurs un système adapté à leurs missions opérationnelles actuelles et futures. Le système est totalement interopérable pour les missions nationales, conjointes et de coalition. La charge cognitive est optimisée pour aider les utilisateurs, alléger leur stress lors d'opérations intenses et faciliter le processus de formation.
Le support et les évolutions sont mutualisés au sein d'une large communauté d'utilisateurs.
Principales caractéristiques: • Une large communauté d’utilisateurs de la force aérienne de 12 pays représentant au total 43 centres • Suivi multisensoriel et fusion d’identification éprouvés sur le terrain • flexible à toute opération • Evolutif en déploiement • Ouvert aux systèmes hérités et futurs
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Sujet: Re: Armée Suisse Ven 20 Sep 2019 - 18:53
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19/09/2019
Le STAC réceptionne les Challenger 604 !
Ambiance simple mais festive le 11 septembre 2019 sur la base aérienne de Dübendorf : les Forces aériennes ont officiellement reçu deux appareils de type Bombardier Challenger CL 604 qui étaient jusqu’alors des avions-ambulances de la Rega. Dorénavant, ces deux aéronefs seront utilisés pour le service de transport aérien de la Confédération (STAC), en remplacement du Beech 1900D.
Des représentants de l’armée, de la Rega et d’armasuisse ont participé à la cérémonie de remise de deux Challenger CL-604 sur la base aérienne de Dübendorf. Parmi ceux-ci, Ernst Kohler, CEO de la Rega (à g.), le divisionnaire Bernhard Müller, commandant des Forces aériennes (au centre), et le divisionnaire Claude Meier, chef de l’État-major de l’armée (à dr.).
Des représentants de l’armée, de la Rega et d’armasuisse ont participé à la cérémonie de remise de deux aéronefs sur la base aérienne de Dübendorf. Ces deux appareils, des Challenger CL 604, aideront à combler les lacunes de capacités existantes pour le transport aérien de la Confédération, et plus particulièrement de l’armée. Ils permettront aux Forces aériennes de gagner en souplesse, en efficacité et en stabilité lors d’engagements étendus, car leur portée est près de deux fois plus importante que celle des Beech 1900D, qui sont mis hors service.
Une large palette de tâches à accomplir:
Le STAC assure des transports aériens pour le gouvernement suisse et l’administration fédérale. Il assure aussi des engagements militaires, par exemple le transport de personnes et de matériel pour les engagements des troupes suisses à l’étranger. De plus, il effectue des vols de mensuration topographique pour swisstopo. Afin d’être en mesure d’accomplir ces tâches très diverses, il dispose d’une flotte composée de jets d’affaires, d’avions à hélices et d’hélicoptères.
A l’avenir, les deux CL604 permettraient de gagner en autonomie et de remplir diverses missions : rapatriement et évacuation sanitaire (MedEvac) rapides de citoyens suisses, soutien à des actions d’aide humanitaire (HUMRO) et au Corps pour l’aide en cas de catastrophe, transport de détachements, réalisation de modules d’instruction à l’étranger et engagements divers.
Rappel :
Pour l’achat de ces avions, le DDPS avait proposer un crédit de 13 millions de francs dans le message sur l’armée 2018.
Bombardier Challenger 604 :
Le Bombardier Challenger 604 possède une autonomie de vol de 8 heures. Ses 12 passagers sont accueillis dans une cabine spacieuse dotée d’un grand compartiment à bagages accessible en tout temps. Cet avion couvre aussi bien les courtes que les longues distances. Grâce à ses performances techniques, le Challenger 604 peut opérer sur des pistes courtes (1500 m), ce qui permet d’utiliser des aéroports secondaires, considérablement plus proches de votre destination finale. Combinant une résistance, une polyvalence et une fiabilité supérieures, le Challenger 604 est capable et infiniment polyvalent.
Le Challenger 604 est une amélioration majeure de la version 601 incorporant des moteurs plus puissants, de plus grands réservoirs, un tout nouveau train d'atterrissage des améliorations aux ailes et à la queue ainsi que de nouveaux instruments électroniques de vol. L’appareil est motorisé par deux General–Electric CF-34-3B. L’instrumentation est composée du système Rockwell Collins Pro Line 4.
Photos : 1 Challenger 604 aux couleurs de la Confédération2 Cérémonie de réception@ DDPS3 Cockpit @REGA
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Sujet: Re: Armée Suisse Mer 30 Oct 2019 - 21:21
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Swiss Army to buy Elbit’s Radio Communication Systems for Over $200M
08:09 AM, October 30, 2019
Israel’s Elbit Systems will provide the Swiss Armed Forces with an army-wide tactical Software Defined Radio (SDR) solution based on the open architecture E-LynX SDR family
Israel-based Elbit Systems will reportedly supply the Swiss army with radio communication systems worth over $200 million.
Elbit announced on Tuesday that it had been selected by the Swiss army for the contract. Although the company did not disclose the value of the agreement, Hebrew media said that the contract, pending approval by the Swiss parliament, is valued at $200-300 million.
The company will provide Switzerland with a communications platform based on its E-LynX family of tactical software defined radio solutions. Elbit said it was chosen after lengthy testing by Swiss defense authorities, and was selected by the Swiss Federal Department of Defense, Civil Protection and Sport.
“We are proud to have been selected to provide such an important capability to the Swiss Armed Forces,” said Elbit’s president and CEO, Bezhalel Machlis.
The Swiss military plans on buying the equipment sometime next year. The order will replace its mobile radio devices and vehicle intercom systems, which are scheduled to end their service lives between 2018 and 2022. Switzerland started looking at replacements for its communications equipment in 2015, initially inviting 15 companies to submit tenders.
Elbit eventually beat out the Swiss communications company Roschi Rohde & Schwarz AG, Ittigen, a subsidiary of Germany’s Rohde & Schwarz, to win the contract.
In 2015, Elbit sold surveillance drones to Switzerland at an estimated cost of $256 million.
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Sujet: Re: Armée Suisse Lun 25 Nov 2019 - 21:43
Citation :
25/11/2019
Une personne retrouvée grâce au Super Puma !
Mission accomplie pour le service de piquet «Search and Rescue» (SAR) des Forces aériennes. Grâce à leur intervention, un homme âgé ayant disparu a pu être retrouvé samedi dernier dans la région d'Ursy (FR). Six minutes seulement après avoir décollé de Payerne, un Super Puma équipé d'un système de détection thermique (FLIR) a localisé l'homme en question qui a pu être rapidement secouru.
On l’oublie souvent, mais les conditions de recherche de nuit d’une personne en hiver en montagne s’avèrent particulièrement difficiles. Si les moyens civils sont particulièrement efficaces, il n’en reste pas moins, que lorsque ces conditions sont à l’extrême, seul les moyens à dispositions de l’armée permettent une recherche efficace en profondeur.
Super Puma FLIR:
Les Forces aériennes engagent l’hélicoptère de transport Super Puma (TH06) et son équipement moderne pour le service de recherche et de sauvetage (SAR). Les hélicoptères disposent d’un équipement électronique moderne dans le cockpit. En plus de la caméra thermique qui a fait ses preuves, les appareils possèdent un projecteur performant, ce qui renforce les chances de réussite lors des vols de recherche.
Appuis aux autorités civiles :
Chaque année, les autorités civiles font appel aux Forces aériennes entre trente et quarante fois environ pour les appuyer dans la recherche de personnes portées disparue. La console FLIR et la sphère FLIR ne sont intégrées que sur le Super Puma. Le « Super Puma » est un véritable « spécialiste SAR ». Un grand projecteur de recherche est directement relié au FLIR, si bien qu’un « hot spot », identifié par l’opérateur FLIR, par exemple une personne disparue, peut être éclairé et rendu visible de loin pour l’équipage de la cabine et, par conséquent, identifié plus rapidement. Ce système rend la recherche de personnes plus efficace. En outre, il est possible de projeter l’image de la caméra FLIR sur un écran central de la cabine. Un goniomètre de la dernière génération fait également partie de l’équipement. Il peut être relié à un système de localisation de personnes. Il permet de repérer directement un émetteur de secours, par exemple d’un avion disparu, et d’enregistrer les données transmises par l’émetteur de secours dans le FMS et dans le nouvel appareil numérique de représentation des cartes. Le trajet direct vers l’émetteur de secours est ainsi visible au premier regard. Dans l’engagement de police aérienne, le FMS est aussi en mesure de calculer un point de rendez-vous avec un avion si la centrale d’engagement fournit les données correspondantes sur la position, la direction et la vitesse.
Photos : Super Puma « SAR » @ Forces aériennes suisses
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Sujet: Re: Armée Suisse Dim 8 Déc 2019 - 15:54
Citation :
L’armée suisse a commandé 100 véhicules blindés Eagle V 6×6 pour ses unités de reconnaissance
par Laurent Lagneau · 8 décembre 2019
Dans le cadre du programme TASYS [Système de reconnaissance tactique], la Suisse a confirmé l’achat de 100 véhicules tactiques blindés Eagle V 6×6 auprès du constructeur Mowag, filiale de la division européenne du groupe américain General Dynamics Land Systems [GDLS]. L’annonce de la signature du contrat, dont la valeur n’a pas été précisée, a été faite par l’industriel, le 5 décembre.
« L’Eagle 6×6 a été sélectionné à l’issue d’un appel d’offres international organisé par Armasuisse, l’office fédéral suisse des achats pour la défense », a ainsi rappelé GDLS, dans un communiqué.
« Nous sommes très fiers que l’armée suisse soit le premier client de l’EAGLE V 6×6 », a déclaré Oliver Dürr, directeur général de General Dynamics European Land Systems-Mowag.
La production des Eagle V 6×6 démarrera en 2020, pour une mise en service entre 2023 et 2025. En outre, assure GDELS, ce « véhicule offre des réserves de charge utile suffisantes pour permettre de futures améliorations, telles que l’intégration de capteurs supplémentaires. »
Déclinaison de l’Eagle V 4×4 avec lequel il partage les mêmes composants, ce véhicule tactique léger affiche une masse à vide de 7,7 tonnes et peut transporter jusqu’à 6 tonnes de charges utiles. Doté d’un moteur turbo-diesel Cummins ISB6.7 E3 245 Common Rail à 6 cylindres, couplé à une boîte de transmission automatique Allison 2500 SP à 5 vitesses, il est en mesure de rouler à la vitesse maximale de 110 km/h, pour une autonome de 700 km. Niveau mobilité, il peut négocier une pente de 60% et un obstacle vertical de 0,5 mètre.
Offrant un haut degré de protection contre les mines et les engins explosifs improvisés, l’Eagle V 6×6 est équipé du système d’arme télécommandé Protector M151 proposé par Kongsberg et Thales.
Les véhicules destinés aux unités de reconnaissance de l’armée suisse seront doté d’un « mât télescopique extensible de huit mètres de haut avec un système de capteurs de haute qualité », indique le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports [DDPS].
« Le véhicule offre de la place pour quatre personnes. Il est protégé contre les balles, les mines et les explosions, et son rayon de braquage n’est que de 15 mètres, ce qui lui permet de traverser le terrain de manière agile. Le petit rayon de braquage peut être atteint grâce au 3ème essieu qui est également dirigé. Cet essieu arrière est dirigé de manière adaptative au moyen d’un système électronique », précise le DDPS.
Enfin, dans le détail, sur les 100 véhicules Eagle V 6×6, 89 équiperont les unités d’éclaireurs de l’armée suisse et 11 seront utilisés pour la formation.
Le programme TASYS, pour lequel 380 millions de francs suisses ont été prévus, vise à remplacer l’ensemble des capteurs utilisés par l’armée suisse, dont certains sont en service depuis près de 30 ans, comme ceux dédiés à l’imagerie thermique. Or, « si l’armée veut protéger la population et l’infrastructure dans ces régions, elle a besoin d’informations précises et fiables sur la situation », fait valoir le DDPS.
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Sujet: Re: Armée Suisse Lun 9 Déc 2019 - 19:11
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09/12/2019
Livraison du premier drone Hermes 900 pour la Suisse !
Ce matin sur la base aérienne d’Emmen près de Lucerne, le premier drone de nouvelle génération de l’israélien Elbit Systems Hermes 900 HFE « StarLiner » (ADS15) a été présenté. Le drone est arrivé d’Israël dans un conteneur. Au total, l’armée disposera de 6 drones Hermes 900. Les cinq autres appareils arriveront progressivement durant l’année prochaine.
Patience avant les premiers vols :
Si le nouveau drone est en parfait état de vol, il faudra attendre un peu, avant de pouvoir le croiser dans le ciel Helvétique. En effet, il lui faut attendre sa certification, afin de pouvoir emprunter les couloirs aériens encombrés de notre espace aérien. Il s’agit d’obtenir la certification du système anti-collision révolutionnaire qui l’équipe. En attendant, il servira pour la formation des pilotes et des équipes au sol.
Rappel :
C’est en juin 2014, que notre pays a choisi le drone Elbit Systems Hermes 900 pour remplacer le système de drones de reconnaissance ADS 95 Ranger (système israélo-suisse) engagé au sein de l’Armée suisse. Les deux modèles de drones, Héron 1 et Hermes 900 répondaient parfaitement au cahier des charges du DDPS, le choix s’est finalement porté sur l’Hermes 900, en effet, celui-ci est technologiquement doté de systèmes plus récents offrants de meilleures possibilités d’évolution.
L’Hermes 900 a été conçu comme un dérivé de la famille Hermès d’Elbit Systems, il a effectué son premier vol en décembre 2009. Il est un dérivé de la famille « Hermes » 450. Le « 900 » hérite de blocs de construction fiable, de l'équipement de soutien au sol, des charges utiles et des contrôles de mission au sol, tout en élargissant l'enveloppe de vol et de l'endurance à des niveaux supérieurs. Le décollage et l’atterrissage sont entièrement automatiques. L'UAS a été spécialement conçu pour le renseignement, la surveillance, l'acquisition et la reconnaissance d'objectifs (ISTAR), la sécurité intérieure, la patrouille maritime, la sécurité aux frontières et les enquêtes post-catastrophe. L’Hermes 900 « StarLiner » choisi par notre pays est également connu sous le nom de Hermes 900 (HFE) utilisant du carburant lourd. Il s’agit de la plus grande variante de la gamme « 900 » du système d'avion sans pilote (MALE) moyenne altitude et longue endurance développée par Elbit Systems.
Système anti-collision :
L'Hermes 900 « StarLiner » est conforme à l'exigence 4671 de l'Accord de normalisation de l'OTAN (STANAG) d'opérer dans l'espace aérien civil aux côtés des aéronefs pilotés. Il a effectué une série de vols certifiés par l'autorité israélienne de l'aviation civile au cours de la période 2017-2018 et a été déployé en juillet 2018. Il est le premier drone doté d’un système unique au monde de type anticollision « Sens & Avoid ». Le drone doit en effet pouvoir être engagé dans tous les espaces aériens sans être escorté par un aéronef avec pilote. Si certains systèmes existent déjà en termes de protection d’abordage, ce nouveau système permet une totale identification des éventuelles menaces volantes. Le nouveau système qui équipe le drone Hermes 900 « StarLiner » permet grâce à des capteurs radars et électro-optique de repérer à 360° tous les aéronefs en rapprochement.
Hermes 900 « StarLiner » design et caractéristiques :
L'avion sans pilote Hermes 900 « StarLiner » a une envergure de 17 mètres et une masse maximale au décollage de 1’600 kg. La capacité de décollage et d'atterrissage automatiques (ATOL) de l'avion lui permet de décoller et d'atterrir dans des environnements de visibilité proche de zéro. Un système de dégivrage actif est installé pour éliminer la glace sur les surfaces afin d'assurer un fonctionnement sûr dans des conditions de givrage. Le drone a une capacité d'éclairage directe et indirecte de cible et peut effectuer des missions, selon les règles de vol aux instruments (IFR) dans toutes les conditions météorologiques. Le drone Hermes 900 « StarLiner » peut transporter une gamme de charges utiles multi-capteurs pesant jusqu'à 450 kg pour de multiples applications. Il est compatible avec les charges utiles électro-optiques multispectrales (EO) telles que SPECTRO XR, Wescam MX15/20, la vidéosurveillance aéroportée persistante à grande échelle SkEye (WAPS), le système d'imagerie aéroportée MIST-G et le marqueur laser.
Le système SPECTRO XR (ISTAR) est installé sous le cône de nez pour fournir des capacités de surveillance, de contrôle des tirs et de ciblage. Le SkEye WAPS monté sur le ventre est utilisé à des fins de collecte de renseignements, d'observation et de surveillance.
Les capteurs d'imagerie embarqués capturent des images / vidéos en temps réel et assurent une surveillance persistante sur une large zone de jour comme de nuit.
Il dispose d’un plafond pratique de 30’000 pieds et offre une autonomie de vol allant jusqu'à 36 heures. Le véhicule aérien Hermes 900 « StarLiner » est équipé d'un système d'avertissement et d'évitement de terrain (TAWS) pour la prédiction et l'évitement des obstacles. Un système coopératif et non coopératif de détection et d'évitement (D&A) avec des capteurs radar air-air est installé pour détecter les aéronefs coopératifs et non coopératifs.
Une liaison de données redondante avec une large bande passante est installée sur le cône avant de l’avion pour fournir des communications en visibilité directe (LOS) et au-delà des communications en visibilité directe (BLOS).
Il peut être doté d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR), d'un radar à indicateur de déplacement du sol (GMTI) et d'un radar de patrouille maritime pour détecter, localiser et acquérir des cibles. Il peut également transporter des charges utiles de guerre électronique pour fournir une capacité d'attaque électronique aéroportée.
Station de contrôle au sol :
Le véhicule aérien est exploité par deux membres d'équipage, dont un pilote et un opérateur de charge utile au sein du poste de commande au sol (GCS), qui comprend un cockpit avec écrans EFIS couleurs, deux consoles informatiques identiques, un écran de caméra vidéo et un affichage de carte mobile. L'opérateur contrôle et communique vers l'aéronef via une liaison de données sécurisée. Le drone peut être contrôlé depuis une station fixe à Emmen ou depuis une station mobile dans le terrain.
L’avionique est innovante, ainsi que ses systèmes électroniques, il dispose d’un moteur ROTAX à faible bruit. Le modèle HFE offre une plus une grande vitesse ainsi qu’un taux de montée amélioré. Le train d’atterrissage est escamotable. L’Hermes 900 « StarLiner » bénéficie de la logistique et de la réduction des coûts opérationnels acquis avec les modèles précédents. En outre, il peut décoller de terrains peu aménagés à proximité du théâtre d’opération. L’Hermes 900 n’emporte pas d’armement.
Utilisateurs de la famille Hermes 900 :
Israël, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Mexique et la Suisse.
Photos : Présentation de l’Hermes 900 « Starliner » à Emmen @ P.Kümmerling
Presentation of the combat training centres Walenstadt East and Bure .The clip also presents the Wicheln and Hinterrhein firing ranges and military training areas, and shows the work being carried out in the Tests & Development sector.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Suisse Lun 20 Jan 2020 - 17:00
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20/01/2020
Fin du contrôle des fissures sur la flotte de F/A-18 !
Grâce aux mesures mises en œuvre, la disponibilité opérationnelle des Forces aériennes dans le cadre du prochain World Economic Forum (WEF) est assurée au terme des travaux de contrôle.
Le 9 octobre 2019, à l'occasion de contrôles, des fissures sur les charnières des volets d’atterrissage des F/A-18 C/D « Hornet » des Forces Aériennes suisses ont été découvertes. Sur la base de ce constat, les Forces Aériennes ont ordonné, parmi autres mesures, l'inspection des 30 F/A-18 C/D « Hornet ».
Réalisés par RUAG MRO Suisse, les travaux d’inspection se sont achevés mardi 13 janvier 2020. Des fissures dues à la fatigue du matériau ont été constatées sur près des deux tiers des charnières contrôlées, chaque appareil en disposant de deux.
Dans l’intervalle, une grande partie des volets d’atterrissage concernés ont été réparés et installés sur les F/A-18 C/D « Hornet ». Les restrictions de vol ordonnées en lien avec les fissures ont été levées pour tous les appareils.
Des travaux de réparation sont en cours sur les volets d’atterrissage restants. La date de clôture de l’ensemble des travaux n’est pas connue pour le moment.
Rappel :
Une charnière fissurée a été découverte sur un volet d’atterrissage d’un F/A-18C lors d’un contrôle intermédiaire le 29 janvier 2018. Il a été décidé, à titre préventif, de soumettre tous les F/A-18C/D des Forces aériennes à un contrôle des charnières, au moyen d’un appareil spécial permettant de détecter les fissures même minimes. Il s’agit là d’une analyse dite non destructive des microstructures. Un travail de deux à trois heures est requis par appareil en moyenne, préparatifs compris. La procédure a commencé ce mercredi. Pour ce faire, on utilise un appareil spécial permettant de détecter les fissures même les plus minimes.
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Sujet: Re: Armée Suisse Mar 18 Fév 2020 - 18:03
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Le groupe français Parrot va fournir des micro-drones à l’armée suisse
par Laurent Lagneau · 18 février 2020
Un récent rapport sur les perspectives de développement des capacités des forces terrestres suisses [.pdf] soulignait que des « capteurs basés dans les airs comme des petits drones ou des mini-drones » leur faisaient « encore défaut ». D’où le lancement, l’an passé, et dans le cadre du programme d’armement 2019, de l’appel d’offres Suisse MUAS [Mini UAV].
Le lauréat de cette procédure n’a pas encore été officiellement annoncé par Armasuisse, l’agence de la Confédération chargée des acquisitions des forces armées suisse. Mais, le 17 février, le groupe français Parrot a indiqué qu’il venait de remporter ce marché, dont la valeur n’a pas été précisée.
« L’expertise de Parrot dans les drones professionnels, la performance de ses solutions dédiées à la Défense et à la Sécurité, et le niveau de cyber-sécurité élevé requis par les forces armées suisses ont été des atouts déterminants dans le choix final », a expliqué l’industriel, via un communiqué. Et d’assurer que les appareils qu’il fournira à l’armée suisse constitueront une « solution efficiente et compétitive pour accompagner les troupes [suisses] dans le déploiement des micro-drones dans les opérations militaires. »
Le type, les capacités et la quantité de micro-drones commandés par Armasuisse n’ont pas été précisés. Si ce n’est que, pour Parrot, ce marché constitue un « projet structurant » qui marque une « nouvelle avancée » dans le domaine de défense et de la sécurité, même si « son impact financier sera « modeste sur les résultats du groupe. »
En outre, Parrot a indiqué que sa filiale senseFly, dont le siège est située près de Lausanne, sera chargée de « l’accompagnement opérationnel en Suisse. »
« Ce nouveau contrat souligne la qualité des innovations technologiques développées par Parrot et sa position de premier plan sur le marché du drone civil » et « s’ajoute au contrat de développement signé avec l’Armée américaine en mai 2019 pour la nouvelle génération de drones compacts, dédiée à la surveillance du programme SRR [Short Range Reconnaissance] », fait encore valoir l’industriel.
Pour rappel, le projet SRR, conduit par l’US Army avec un budget de 11 millions de dollars pour sa phase de développement, consiste à mettre au point un drone de type VTOL [décollage et atterrissage vertical] de moins de 1,3 kg, destiné à donner une capacité de renseignement, de surveillance et de reconnaissance [ISR] à un peloton en moins de deux minutes.
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Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 20 Fév 2020 - 19:19
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20/02/2020
Modernisation des PC-21 & FLORAKO !
Dans le cadre du programme d’équipement militaire 2020, deux sujets concernent notre aviation, la mise à jour des avions écoles Pilatus PC-21 et celle du programme C2Air pour le système FLORAKO.
Mise à jour des Pilatus PC-21 :
Suite aux programmes d’armement 2006 et 2010, huit avions PC-21 ont été acquis auprès de l’entreprise Pilatus, à des fins d’instruction. Cet avion turbopropulsé est destiné à l’instruction des pilotes sans expérience préalable sur jet, pour qu’ils puissent à terme directement passer à un avion de combat tel que le F/A-18 E/F « Hornet ». L’instruction sur PC-21 est sensiblement moins coûteuse et plus écologique que sur jet d’entraînement.
Cependant, comme ses pièces de rechange ne sont plus commercialisées (version initiale de l’avion) et que les autres forces aériennes n’utilisent pas la même configuration que celle employée actuellement, des adaptations s’imposent sur ces avions comme sur leurs simulateurs. Aujourd’hui, les PC-21 des Forces aériennes suisses comportent des composants qui ne sont plus utilisés dans les autres flottes de ce modèle. À terme, il ne sera plus possible d’assurer l’entretien et la maintenance de ces composants. La maintenance des aéronefs devient de plus en plus complexe et onéreuse. Il n’est d’ailleurs pas exclu que d’autres fabricants cessent de fournir leurs prestations, d’autant plus qu’une petite flotte représente peu d’intérêts économiques pour ces entreprises. Le système d’instruction PC-21 de Pilatus a fait l’objet de développements constants au cours des dix dernières années. Dans le cadre des mesures planifiées, les Forces aériennes suisses appliqueront des processus d’amélioration du système développés pour les forces aériennes australiennes et pourront bénéficier d’un stock de pièces de rechange partagé. L’Armée de l’air française reprend la même configuration pour son PC-21.
Cet ensemble de mesures comprend également l’adaptation aux spécificités de la Suisse telles que sa topographie et la densité élevée de son trafic aérien. Grâce à l’intégration d’un système de détection des obstacles (G-CAS) et d’un système de signalisation du trafic aérien (T-CAS), la sécurité de vol sur le PC-21 sera considérablement accrue. Indispensable dans un environnement d’entraînement moderne, ces deux systèmes de sécurité préviennent les crashes et les collisions avec d’autres aéronefs. Une grande partie des frais de développement et d’autorisation pour chacun des systèmes de la nouvelle configuration ont déjà été couverts et ne sont pas compris dans le crédit. Les mesures assureront l’adaptation aux exigences militaires et civiles actuelles et maintiendront ces avions en état de navigabilité jusqu’à fin 2035.
Environ les trois quarts des PC-21 utilisés actuellement à travers le monde possèdent la même configuration que celle préconisée dans la solution proposée. Ainsi, les Forces aériennes suisses pourront profiter de conditions plus favorables lors des travaux de maintenance. De même, elles rempliront les exigences actuelles en matière d’aéronautique et s’adapteront aux normes de sécurité en vigueur.
C’est l’avionneur suisse Pilatus Aircraft qui aura la charge de mettre à jour la flotte de PC-21.
Modernisation C2Air pour le système FLORAKO :
Dans le cadre d’Air2030, nous avons beaucoup parlé d’avions et de systèmes sol-air, mais il fallait aussi moderniser le système de surveillance et de conduite, le choix est fait. L’évaluation des trois candidats au nouveau système de surveillance de l’espace aérien et de conduites des opérations aériennes pour l’Armée suisse s’est conclue avec le choix du type de dispositif. La direction du programme Air2030 a suivi la recommandation de l’équipe d’experts en faveur du candidat français Thales avec le système Skyview.
Le remplacement du système de conduite et de communication de Florako (projet Radar) fait partie du paquet de projets pour le renouvellement des moyens de protection de l’espace aérien, comme le renouvellement des systèmes de capteurs de Florako, l’acquisition de nouveaux avions de combat (projet PAC) ainsi que celle d’un système de défense sol-air de longue portée (projet DSA). Le projet Radar a déjà été décidé dans le cadre des programmes d’armement 2016 et 2018. Le remplacement des capteurs est en cours.
Introduit en 2004, le système de surveillance de l’espace aérien et de conduite des opérations aériennes Florako assure 24 heures sur 24 et sept jours sur sept la reconnaissance des aéronefs civils et militaires (avions, hélicoptères, drones) et permet aux Forces aériennes de mener leurs engagements en situation ordinaire comme en cas de tensions accrues, voire de conflit. Sans lui, les avions de combat et autres moyens de défense sol-air ne pourraient être engagés, ou seulement de manière très limitée. Il en va de même pour les appareils à acquérir en vue du renouvellement des moyens de protection de l’espace aérien.
Le projet « C2Air » prévoit le remplacement des sous-systèmes Ralus/Lunas du système actuel de surveillance de l’espace aérien et de conduites des opérations aériennes des Forces aériennes suisses. Au cours des douze derniers mois, des spécialistes d’armasuisse et de l’Armée suisse ont testé en Suisse trois systèmes de remplacement venus de trois pays différents, évalué les offres reçues et formulé une recommandation à la direction du programme Air2030 dans un rapport d’évaluation. Le directeur général de l’armement a maintenant suivi cette recommandation et attribué le marché au candidat français Thales avec le système Skyview. Thales a été retenu en raison de son meilleur rapport qualité-prix. Par ailleurs, Skyview est le système qui s’avère répondre le mieux aux exigences. Il est prévu que le Conseil fédéral soumette l’acquisition de ce système au Parlement dans le message sur l’armée 2020. Les autres candidats étaient Saab (Suède) et Raytheon (États-Unis). Le constructeur et le système retenus ne causent aucun préjudice aux autres projets PAC et Bodluv du programme Air2030.
Système de surveillance de l’espace aérien et de conduite des opérations aériennes Florako Ralus (Radar-Luftlage-System) rassemble les données radar et établit l’image de la situation aérienne. Lunas (Luftlage-Nachrichtensystem) reproduit toutes les données à l’écran afin de soutenir la conduite de l’engagement.
Ces deux sous-systèmes font partie du système de surveillance de l’espace aérien et de conduite des opérations aériennes Florako. Ce dernier est destiné à identifier les objets aériens civils et militaires (p. ex. avions, hélicoptères et drones) et à conduire les engagements des Forces aériennes, y compris la défense sol-air. Depuis 2005, l’espace aérien suisse est surveillé 24 heures sur 24 par Florako.
Principales caractéristiques: •Une large communauté d’utilisateurs de la force aérienne de 12 pays représentant au total 43 centres •Suivi multisensoriel et fusion d’identification éprouvés sur le terrain •flexible à toute opération •Evolutif en déploiement •Ouvert aux systèmes hérités et futurs
Photos : 1 Pilatus PC-21 des FA en vol 2 cockpit PC-21@ Pilatus Aircraft 3 Radar FLORAKO@ DDPS 3 système d’engagement @ DDPS 4 Système Skyview @ Thales
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Sujet: Re: Armée Suisse Sam 14 Mar 2020 - 21:21
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Transfers of major weapons: Deals with deliveries or orders made for 2019 to 2019 Note: The ‘No. delivered’ and the ‘Year(s) of deliveries’ columns refer to all deliveries since the beginning of the contract. The ‘Comments’ column includes publicly reported information on the value of the deal. Information on the sources and methods used in the collection of the data, and explanations of the conventions, abbreviations and acronyms, can be found at URL .
Source: SIPRI Arms Transfers Database Information generated: 14 March 2020
Israel R: Switzerland 6 Hermes-900 UAV 2015 2019 (1) CHF250 m ($260-280 m) 'ADS-15' ('UAS-15') programme; delivery planned 2019-2021
Sweden R: Switzerland (4000) NLAW Anti-tank missile 2017 2018-2019 (2000) SEK1 b deal; delivery planned 2018-2021
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Suisse Jeu 2 Avr 2020 - 14:44
Citation :
02/04/2020
COVID-19, des EC635 de l’armée modifiés pour le transport !
Pour transporter des patients atteint du COVID-19, des hélicoptères de l’armée suisse ont été modifiés pour répondre aux exigences de sécurité en matière de transmission du virus.
L’Armée suisse utilise l’hélicoptère de type Airbus EC 635 généralement à des fins de formation et d’entraînement, de surveillance et de transport léger. Grâce à ses généreux volumes intérieurs, il est également idéal pour les missions opérationnelles et reste l’hélicoptère le plus utilisé au monde pour les missions de sauvetage. Au sein de l’Armée suisse, il est aussi mis en œuvre pour des missions spécifiques comme le transport de personnes et de patients et est à ce titre doté d’un équipement médical de base.
Au vu de la situation actuelle en lien avec le coronavirus (COVID-19), les Forces aériennes suisses ont chargé RUAG MRO Suisse de modifier spécifiquement l’infrastructure de ce type d’appareil pour transporter des patients atteints de COVID-19. Il s’agissait, d’une part d’installer une séparation entre le poste de pilotage et la cabine afin de protéger du mieux possible les pilotes de tout risque de contagion et ainsi de préserver leur capacité opérationnelle. D’autre part, une méthode adaptée de désinfection intégrale de l’appareil devait être mise au point. En outre, il a été indispensable de contrôler les différents appareils médicaux accompagnant les patients COVID-19 afin de détecter les éventuels signaux parasites et d’en tenir compte.
Deux hélicoptères ont été convertis en seulement quelques jours et sont déjà opérationnels au sein des Forces aériennes. RUAG MROSuisse a d’ores et déjà veillé à la fabrication d’équipements supplémentaires et est ainsi en mesure de convertir rapidement d’autres hélicoptères de type EC 635.
L’étroite collaboration entre RUAG MRO Suisse et ses partenaires armasuisse et les Forces aériennes a permis de mettre à disposition des solutions adaptées dans des délais extrêmement courts. «Ce rapprochement n’est pas uniquement lié à la dissociation de l’entreprise. Cette situation hors du commun a démontré toute l’étendue de la confiance mutuelle et de l’excellente collaboration qui nous unissent. Nous sommes ainsi capables de développer ensemble des solutions adaptées pour venir en aide à ceux et celles qui ont besoin de nous», explique Andreas Baumann, General Manager Helicopters, RUAG MRO Suisse.
Photos: EC635 des Forces aériennes suisses, un appareil multi-missions @ DDPS