Actualités nationales

Rappel du premier message :

benzenz a écrit:

le dirham n est pas convertible je crois

Le Dirham n'est pas une monnaie convertible, mais on peut tres facilement échanger des Dirhams contre des Euros à Sebta, même par millions.

Citation :

Télévision espagnole :Le Maroc, "le pays le plus ouvert dans le monde arabe"

Réformes politiques et sociales: Le Maroc, "le pays le plus ouvert dans le monde arabe" (Télévision espagnole)

Madrid - Le Maroc "est devenu le pays le plus ouvert dans le monde arabe" à la faveur des réformes audacieuses réalisées dans les domaines politique et social, a souligné la chaîne de télévision économique espagnole "Intereconomia.tv", citant notamment l'adoption du Code de la famille.

Lors d'une émission intitulée "le Maroc en mutation", diffusée récemment, "Intereconomia.tv" a mis en exergue les efforts soutenus de SM le Roi Mohammed VI dans les domaines politique, économique et social, pour éradiquer la pauvreté, dynamiser l'économie et garantir la protection et le respect des droits de l'Homme.

D'autre part, le programme a souligné que les villes marocaines ont connu un développement considérable, notamment les capitales administrative et économique du Royaume, Rabat et Casablanca, outre la ville du détroit, Tanger, qui s'est transformée en un important chantier économique.

"Intereconomia.tv" affirme que grâce aux grands chantiers structurants (construction des autoroutes, généralisation de l'électricité et de l'eau potable et développement du monde rural) réalisés pendant les dix dernières années, le Maroc est devenu un pôle d'attraction des grandes entreprises étrangères.

Cité par la chaîne de télévision espagnole, le ministre de l'Economie et des finances, M. Salaheddine Mezouar, a mis l'accent sur l'ouverture de l'économie nationale et l'adoption d'une stratégie sectorielle en phase avec l'économie mondiale.

Il a, d'autre part, insisté sur la détermination du Royaume à poursuivre ses efforts visant à encourager les investissements et développer l'économie marocaine, de façon à faire du Maroc un acteur agissant dans la région de la Méditerranée.

M. Mezouar a estimé que désormais les relations maroco-espagnoles, ont dépassé le stade de la coopération classique, pour se hisser au niveau d'un partenariat stratégique bénéfique pour les deux pays.

Après avoir fait état de la présence de plus en plus forte d'entreprises espagnoles au Maroc, le ministre a précisé que l'Espagne représente actuellement le deuxième partenaire économique du Royaume.

Dans ce sens, "Intereconomia.tv" a rappelé l'ouverture d'une succursale, en juillet dernier à Casablanca, de la "Caixa", première Caisse d'épargne d'Europe et troisième groupe financier et bancaire d'Espagne, dans le cadre de son plan de développement international.

D'après le directeur de la succursale de la Caixa de Casablanca, M. Ali Kadiri, interrogé par la chaîne de télévision, l'ouverture de cette succursale au Maroc s'explique par la croissance économique du pays, la solidité du système bancaire marocain et les bonnes relations bilatérales, ainsi que par la présence de plus de 500 entreprises espagnoles dans le Royaume.

Par ailleurs, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, M. Ahmed Reda Chami, cité par (Intereconomia.tv), a rappelé que depuis 2005, et pour la première fois dans l'histoire du Maroc, l'industrie commence à jouer un rôle de locomotive de l'économie marocaine, grâce notamment au plan "Emergence" basé, entre autres, sur les secteurs de l'Offshoring, de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électronique et du textile.

MAP

metez cette information entre parentese. Conseil de bon amie.

Leo

merci pour l'explication Léo

L'ironie du sort, Léo, c'est que Naciri est membre d'un parti anciennement communiste Il y a une trentaine d'années, il aurait tenu un discours exactement inverse Ca me rappelle les sophistes de la Grèce antique

Il a fait mention a ca Sammy.

Citation :

Nous pensions définitivement révolues ces pratiques méprisantes et méprisables qui nous avaient valu au cours des années 70 et 80 du XXe siècle, d'être relégués au statut minable de mauvais élèves de la bien-pensance parisienne. C'était l'époque où l'aristocratie de l'esprit, libérale, versait de l'eau au moulin des diverses chapelles de gauche pour contester ex-cathedra les choix doctrinaux, idéologiques, théoriques et politiques des forces démocratiques et progressistes marocaines. On nous reprochait pêle-mêle d'être au mieux, de doux rêveurs, incapables de théoriser le processus historique de changement sociétal et politique, au pire, des opportunistes et des vendus à un régime monarchique, irrémédiablement féodal et réactionnaire. Nous avions alors le courage d'entrer en conflit idéologique et politique ouvert avec eux pour leur dire que leur inconsistance n'avait d'égale que leur suffisance.

Oui, j'ai remarqué, ça m'a fait sourire Seulement maintenant, ce n'est plus l'inteligentsia parisienne qui critique, mais des marocains, loin d'être gauche caviar, puisque c'est largement au dessus de nos maigres moyens Je plains ce pauvre Naciri, un intellectuel fort respectabe au demeurant, mais qui, dans son propre parti s'est vu clairement signifié par la base qu'on ne le voit pas remplacer le SG sortant, du fait de ses prises de position en tant que porte parole du gouvernement.
On lui fait jouer, à son grand désépoir j'imagines, le rôle du pompier, quand d'autres ont foutu le feu. Si on lui avait demandé son avis avant de le faire, je suis sûr qu'il aurait fortement déconseillé cette bêtise. Ils sont tout simplement idiots. Craignent t-ils que ce sondage aille valeur d'antécédent ? D'abord prendre conscience qu'il y a un vide juridique à ce sujet, élaborer ensuite d'urgence un texte de loi taillé sur mesure, le faire voter par le parlement, qui se ferait un plaisir de promulguer rapidement un texte à ce sujet, et voilà la porte fermée définitivement face à d'autres sondages du genre, avec un texte claire à l'appui et le travail aurait été ainsi bien fait. Quand au numéro de Telquel en question, il aurait mieux valu le laisser circuler normalement, de toute manière ils ne vendent pas des masses, personne n'aurait alors fait attention, surtout que le résultat du sondage est flatteur. Et pour prévenir toute récidive, attendre un petit moment puis mettre le fisc sur le dos de Benchemsi, le directeur de Telquel, tarir ses sources publicitaires pendant quelques temps, et enfin lui envoyer un message subtil à travers des "amis".
Dans un précédent post au début de cette affaire, j'avais indiqué que cette gaffe n'allait pas être sans conséquences. D'une toute petite histoire, qui aurait pu être traitée avec tact et intelligence, ils ont réussi à faire une grosse affaire en se comporatant en amateurs dans le domaine de la communication, gâchant légérement au passage une fête du trône qui s'était plutôt trés bien passée.
Maintenant, il faudrait déployer de nouveaux efforts "marketing" à l'étranger pour faire oublier cette gaffe

Cher Samy nous continuons a parler de sujets differents. La question de TelQuel est insignifiante. Je ne crois meme pas aux resultats du sondage:
Allo, Allo, ici le journal "Le Monde". Qu'est ce que vous ponsez du Roi du Maroc? Oh, my God, qu'est ce que j'ai fait pour que le Kaid m'appele disant qu'il est du journal "Le Monde"? tu pije Samy?

Je suis toujours entrain de parler de la transition democratique marocaine. Le Maroc est un example fort important. La reussite de l'experience marocaine peut pousser entre peuples musulmano-arabes de la region a demander les memes droits. Quoi dire des regimes pseudo-republicains et populaires, recevant des lecons de liberte' d'un regime monarchique. Et les amis du polizario, la reussite du Maroc democratique c'est le defaite ideologique de leur mouvement. Avez vous lu les editos de ces memes journaux que crient au scandale au Maroc sur le 10 du regne du monarche marocain? C'est les memes mots et le meme ton.

J'ai deja dit que la reaction du MdI me parait amateur et meme ridicule. Tu crois qu'il ne savaient pas ce qui Le Monde et TelQuel etaient entrain de preparer? pourquoi ils n'ont pas reagis avant? Ridicule.

J'aime pas me laisser manipuler, et c'est pas les Ramonets ou les Fottorinos qui vont me faire croire en leur bonne volonte' envers le Maroc.

Pour finir les Benchemsi, Ammar, Mrabet, et autres ne font que jouer le jeu pour avoir la bonne vie et l'aura du journaliste courageux, c'est aussi tres bien payer en Europe et je ne crois pas que le Maroc ait aucun peur de leurs ecrits, mais c'est ce qui peuvent entrainer derriere eux, tous ces Cheikhs et mouvements religieux de toutes tendances qui attendent le manque de prestige des institutions marocaines pour s'emparer du pouvoir, comme ils ont fait deja avant dans d'autres contre's du monde.

Dit moi Samy une institution marocaine qui continue a preserver le respect du peuple? Et si tu finit avec la seule qui continue a jouir du respect du peuple, l'histoire est fini. Et sa ne me sert pas les theories comme quoi le peuple marocain est immune a ce tipe de campagne, le marocain est victime des campagnes comme le reste des peuples du monde.

C'est pour cette raison que je persiste a dire que le Maroc et son peuple merite une oportunite' et qu'il faut etre vigilant car c'est si facile de tomber dans l'anarchie et l'ecatombe.

PS: J'ai constate' derierement que tous les articles font reference a "Forbes", "Le Monde" inclu. Est ce que quelqu'un sait a qui appartien ce magazine et qui est dans le conseil d'administration du holding?

Khalid Naciri s'exprime sur la chaîne France-24..

https://www.youtube.com/watch?v=jwy95gBxE2E

Je le trouve éloquent..

A lire avec attention jouissant son cafe' au lait.

Citation :

M6 n'est pas Juan Carlos

En dix ans, le successeur de Hassan II a été à l’origine de ruptures imperceptibles, impalpables, mais essentielles.

Le roi est mort, vive le roi. La continuité consubstantielle à la monarchie n’est pas incompatible avec la démocratie. Au Maroc, elle en est même la condition, voire le fondement. Dès lors que la monarchie s’assimile désormais à l’État et qu’elle est, de ce fait, incontestable, intouchable, sacrée (comme la République en France), le royaume peut sans risques s’engager sérieusement, sincèrement, sur le chemin de la démocratie. Les citoyens peuvent régulièrement débattre de tout et s’affronter sur tout, se livrer à ces guerres civiles pacifiques que sont les élections, sans pour autant remettre en question l’État, garant du vivre ensemble.

Cependant, la même continuité joue de mauvais tours et fausse la perception. D’un roi à l’autre, la permanence du décorum et des rites empêche de voir les changements introduits. Mohammed VI a hérité d’une monarchie apaisée avec des institutions consensuelles, négociées de longue main par Hassan II avec le Mouvement national et la gauche. Trop heureux d’être à la tête d’un royaume réconcilié avec lui-même, il s’est bien gardé de le bouleverser. Mais le même M6 a procédé à une série de réformes majeures, dont on n’a pas pris toute la mesure, et qui sont en train de façonner le nouveau Maroc. En dix ans, il a été à l’origine de ruptures imperceptibles, impalpables, mais essentielles.

Le règne de la liberté

La première rupture a trait à la liberté d’expression. Jamais les Marocains n’ont été aussi libres. Au temps de Hassan II, on avait demandé un jour à Ahmed Sanoussi, dit Bziz, ce qui avait changé sur une période, disons, de dix ans. « Avant, répondit le comique, c’est celui qui parlait qui avait peur. Maintenant, c’est celui qui écoute ! » Sous M6, tout le monde parle et écoute, critique et se défoule, sans que nul n’y trouve à redire. Les chansons des rappeurs bousculent toutes les convenances, et leurs festivals reçoivent une subvention substantielle de M6 (voir p. 69). La presse n’est pas en reste.

Il arrive que la justice ait la main lourde pour sanctionner des dérapages réels ou supposés, mais il serait intéressant de vérifier si les amendes exorbitantes sont vraiment acquittées. En tout cas, les titres en question continuent à paraître et à prospérer (voir p. 67). Plus significatif encore de la nouvelle ère : l’éclosion des radios libres. Elles méritent leur nom, et leurs auditeurs, qui interviennent en direct, s’en donnent à cœur joie.

La deuxième rupture de taille concerne les élections. Elles sont libres, transparentes, partout, dans les grandes villes comme dans les bourgs les plus reculés. Certes, les irrégularités n’ont pas disparu ni, surtout, l’achat des voix. Mais, et c’est essentiel, la fraude n’est pas le fait de l’administration. Le ministère de l’Intérieur s’en tient à son rôle professionnel d’organisateur des scrutins sans se départir de sa neutralité. Du coup, la compétition entre les partis est réelle, avec des enjeux significatifs, et l’on peut disposer à l’issue des consultations de vrais chiffres qui reflètent la carte politique. Ces données sont essentielles. Et si l’on en doutait, il suffirait, pour s’en convaincre, de considérer les conséquences de leur absence dans les pays comparables…

La troisième rupture, la plus radicale et qui aura sans doute des répercussions profondes sur la société marocaine, concerne, on l’a deviné, le statut et la condition des femmes (voir p. 60). Alors que Hassan II s’arc-boutait à la tradition, pour ne pas dire l’archaïsme, M6 est courageusement, résolument, féministe. Il faut une certaine audace, lorsqu’on est héritier de l’Empire chérifien, pour désaffecter le harem et afficher son épouse. Toute l’autorité d’Amir al-Mouminine (Commandeur des croyants) n’était pas de trop pour faire adopter par l’ensemble du pays, à commencer par les islamistes, la réforme de la Moudawana (Code de la famille), instaurant l’égalité entre les deux sexes. Il convient de mentionner aussi l’introduction aux élections locales du 12 juin d’un quota de 12 % réservé aux femmes. Du jour au lendemain, les élues, qui dépassaient à peine la centaine, sont plus de 3 000 et ne manqueront pas de transformer la gestion des mairies et des municipalités. Enfin, une réforme passée inaperçue va très loin. Adoptée en mars 2007, elle autorise la Marocaine à transmettre sa nationalité à ses enfants. Attendue par les couples mixtes, notamment par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), elle est appelée à révolutionner la société marocaine en sapant l’un des fondements du patriarcat.

PAM contre PJD

La dernière rupture relève de l’attitude du Palais à l’égard des formations politiques et, plus précisément, du Parti authenticité et modernité (PAM). Dans l’opinion marocaine et au-delà, on voit dans le parti fondé par Fouad Ali Al Himma (FAH), l’« ami du roi », un remake des partis confectionnés
sous le règne précédent par le ministère de l’Intérieur. Or, à y regarder de près, les situations sont on ne peut plus dissemblables. Hassan II intervenait, à travers Ahmed Réda Guédira puis Driss Basri, et jusque dans les moindres détails, dans la vie des « partis du roi ». Il lui arrivait même de déclarer élu après la publication des résultats un candidat battu !

Par tempérament autant que par philosophie, on ne voit guère M6 se mêler de la vie du PAM. FAH doit mouiller sa chemise s’il veut conquérir les suffrages des Marocains. Aux élections partielles de septembre 2008, il a mordu la poussière. En juin 2009, il s’était mieux préparé et l’a somme toute loyalement remporté. Tout au long de ces péripéties – et c’est la rupture politique fondamentale –, le ministère de l’Intérieur s’est tenu à l’écart.

L’émergence du PAM a des chances de faire sortir la classe politique de sa torpeur. Désormais, on assiste à une bipolarisation de la vie publique : d’un côté, le PAM, fort de sa victoire du 12 juin ; et, de l’autre, le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), arrivé en tête lors du vote urbain. La confrontation entre les deux formations s’annonce vive. Mais tant que le combat sera à armes égales, c’est-à-dire que le Palais ne s’en mêlera mpas, la démocratie y trouvera son compte.

Alors pourquoi diable ces réformes fortes, qui sont autant de ruptures avec le règne précédent, sont-elles traitées par la bande ou même passées sous silence ? Une seule explication semble s’imposer à la lecture de certains articles publiés récemment en France et en Espagne : c’est la faute à M6. Non seulement il a succédé à son père, mais il persiste, dix ans après, à ne pas être Juan Carlos d’Espagne. Et demeure opiniâtrement roi du Maroc, Amir al-Mouminine.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2533p058-060.xml0/-election-Mohammed-VI-democratie-reforme-M6-n-est-pas-Juan-Carlos.html

Citation :

Demander aux citoyens ce qu'ils pensent du roi est deja en soi une attaque aux principes et au fondement du systeme monarchique , par consequent la question ne concerne pas le resultat du referendum qui deja ne nous surprends pas , mais c'est le fait meme de permettre l'organisation d'un tel sondage
Khalid Naciri

Tout a fait d'accord avec lui !

TooNs a écrit:

Toujours égal à toi même TooNs

Quand meme... c'n'est pas tout le monde qui arrive á poster 23 messages par jour!
Ihtimarati!

Je me suis rendu compte et je l'avais exprime' dans ce meme forum. L'opinion publie' marocaine est tres negative et profondement pessimiste. Si tu ose exprimer quelque chose en faveur du procesus democratique marocain, tu es traite' de tous les mots par les soient disant "intelligent" du group, je l'es suffert dans ma peau dans ce meme forum il y a juste deux jours. Alors si un marocain fait la meme chose il peut etre traite' de quoi, de "confident"? "collaborationiste"? mais ca c'est de la follie... Je comprends ce monsieur, j'ai vu des choses pareils, dans d'autres circonstances. Je lis d'autres forums marocains, est c'est tous semblables, tu n'est respecte' que si tu es contre le sisteme si non tu es traite' de "makhzanien". Depuis mon humble position de forumiste etranger dans un forum marocain, j'aimerais dire qu'il faut etre contient du memont historique que le Maroc vie. Il faut lutter pour y aller de l'avant, sinon comme c'est deja passer ailleurs, un matin vous pouvez ouvrir les yeux et voir que toute votre vie a changer et que votre future et celui de vos enfants est desormais incertain. C'est si facile que ca. Parole d'amie.

Citation :

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, réagit

Maintenant parlons entre nous les yeux dans les yeux

L'interpellation concerne les acteurs du champ public marocains

Le Maroc a mal à sa démocratie balbutiante, à cause, non pas d'une volonté velléitaire d'un Etat sans stratégie, mais d'une classe politique, d'une élite civile et d'une communauté médiatique largement immatures et irresponsables.

Tel est le paradoxe du Maroc : Un pays qui structure une démarche de mise à niveau et de modernisation tous azimuts, qui y enregistre des succès remarquables, qui avance, qui se transforme, qui résorbe progressivement ses déficits, mais qui traîne des casseroles en guise de relais. Le Maroc est un Etat qui fonctionne loin de son optimum parce qu'il a trop peu de relais. L'essentiel de l'espace public est squatté par les vociférations du grand orchestre du nihilisme ravageur, dont les membres rivalisent de nuisance, insensibles aux terribles dommages qu'ils font subir à cette nation. Les revues «Tel Quel» et «Nichane» en sont des prototypes avérés. Après avoir traité durant plusieurs semaines d'affilée, les 10 ans de règne, en long, en large et surtout en travers, faisant dans la surenchère et la provocation, ces magazines croient accéder à l'héroïsme suprême, en réalisant et publiant un sondage d'opinion sur la monarchie. Et jouant l'innocence bafouée, croient s'en sortir par une entourloupette puérile, en vertu de laquelle, il n'y a pas de loi sur les sondages, par conséquent, on sonde…sur la monarchie.

Le gouvernement réagit comme le prévoit la Constitution et le Code de la presse : nul n'est autorisé à se jouer de l'institution monarchique, donc le sondage ne peut être autorisé à paraître. Hélas, en face, la classe politique marocaine, l'élite civile et la communauté médiatique, à quelques très rares exceptions près, critiquent dans le pire des cas la réaction du gouvernement, et dans le meilleur des cas, se font porter aux abonnés absents. Le courage politique, la vision stratégique, la mission pédagogique, toutes ces valeurs qui ont fait leur gloire par le passé, ne sont plus que des concepts creux dans le nouveau landerneau politique marocain.Ces trois composantes essentielles de l'espace public national, qui ont vocation à encadrer les citoyens, à les aider à comprendre, à les former à l'école du civisme, qui ont à jouer le rôle de relais de la citoyenneté démocratique, ces trois composantes déclarent forfait. Commençons par la classe politique : force est d'exprimer un sentiment de consternation face à son incurie, à son absence de réactivité, à son déficit d'imagination, à sa propension à la banale gestion des affaires courantes. A cause de son impéritie, le débat, susceptible de vivifier une démocratie naissante, fait défaut. Quelques rares exceptions se retrouvant au sein des partis ou en dehors, vaincues par la lassitude ou le découragement, sont là pour témoigner malgré tout qu'une flamme perdure encore.

Celle-ci nous permet de ne pas désespérer. En attendant, le pays est soumis au matraquage cacophonique du discours unique négativiste. Idem pour l'élite civile qui se déploie dans une démission généralisée, se contentant de «cultiver son jardin». Dans le meilleur des cas, cela advient dans une indifférence totale, allant jusqu'au boycott des élections et de la vie nationale, et dans le pire des cas, jusqu'à verser de l'eau au moulin de toutes les contestations, y compris les plus irrationnelles, réécrivant à sa manière le cogito de Descartes : « Je pense, donc je suis contre». Et pour encadrer tout ce beau monde, une presse largement acquise au sensationnalisme irresponsable, à la recherche des gains faramineux et cultivant le nihilisme sublimé. Quelques plumes courageuses toutefois sortent du lot… hirondelles incapables de faire le printemps en cet automne de la presse à principes.

Et voilà que grâce à cette alchimie incongrue, le Maroc passe insensiblement, des dérapages des années de plomb, aux dérapages contemporains des médias, c'est-à-dire d'une dictature ampoulée de l'Etat à une dictature nouvelle, celle de la presse nihiliste, qui rase tout sur son passage. Celle-ci qui réclame le droit de bousculer toutes les sacralités, s'auto-propulse elle-même en néo-sacralité, inaccessible et intouchable. Et gare à qui oserait élever la voix pour s'indigner de ses outrances, de ses mensonges, de ses injures, de ses diffamations. Il sera voué aux gémonies. Le terrorisme intellectuel a tué le débat et fait le lit de la médiocrité Le résultat est un incommensurable gâchis. Le Maroc donne l'impression d'être une bizarrerie que la science politique serait bien en peine de décrypter. Le pays se reconstruit mais, bizarrement, avec des acteurs qui paraissent quasiment tous, opposés à tout ce qui se fait ! C'est cette image schizophrénique qui caractérise le Maroc d'aujourd'hui. La raison est d'une extrême simplicité : seule la confrérie des refuzniks s'exprime parce qu'en face, une nouvelle terreur s'est installée, qui empêche les esprits les plus lucides, les plus équilibrés, les plus objectifs de leur apporter la contradiction.

Ils se feraient malmener comme des malpropres. Si ce pays a encore du ressort, il est temps que chacun assume ses responsabilités. Le Maroc est un pays en transition, mais paradoxalement sans débat ! Cela ne peut continuer de la sorte. C'est ce terrorisme intellectuel, qui a remplacé le débat par l'invective, l'injure et la diffamation. Le plus gros des titres de la presse dite «indépendante» ne fait pas d'analyse, ne s'adresse pas à l'intelligence. Cela est remplacé par des poncifs mal fagotés sur les « néo-makhzéniens »…Par le terrorisme intellectuel, cette déferlante de la médiocrité a fait le vide autour d'elle. Le Maroc mérite mieux que cela. Oui le Maroc a toutes les raisons d'avoir mal, très mal, à sa démocratie balbutiante. Il est normal, les choses étant ce qu'elles sont, que l'espace public marocain soit si pollué, que la société civile et politique soit tellement en déshérence. Disons-le en toute franchise et brutalité : nous n'irons pas loin si nous ne prenons pas à bras-le-corps cette problématique essentielle. Un aggiornamento est requis, d'urgence. Pour un sursaut national salvateur, qui réhabiliterait les valeurs de patriotisme et de civisme et qui réduirait à leur dimension de nains politiques tous ces médiocres qui peuplent les instances d'intermédiation.

Ce sursaut national devrait ériger au rang de valeur cardinale la critique démocratique pour que les médias, dans leur pluralité et leur liberté consolidée, ne se mettent qu'au service d'un seul agenda, l'agenda national. La liberté de la presse, option stratégique s'il en fut, ne se conçoit que dans et grâce à son respect de l'indépendance nationale. Nulle circonstance atténuante, nulle transaction honteuse ne saurait être tolérée en la matière. Il est évident que cela exige de grands hommes (et femmes) d'Etat. Les petits politiciens à la petite semaine, les petits manœuvriers à la petite carrure, les petits calculs aux petits intérêts… tout cela ne pèse pas lourd. Un rayon d'espoir, dans ce tableau grisâtre cependant : le Maroc recèle un potentiel fabuleux, c'est le moment de le mettre en œuvre. Un bon débat franc, loyal, honnête, courageux, sans complaisance ni démagogie est l'instrument idoine de cette indispensable mise à plat.

En ce qui nous concerne, nous invitons les hommes et femmes des médias, y compris les nihilistes sincères, à s'y joindre. Osons le mot, c'est d'une véritable refondation qu'il s'agit, pour ouvrir une nouvelle page dans le cursus historique de ce pays. Le Maroc vaut bien ça.

Par Khalid NACIRI | LE MATIN

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=117875

Je suis désole Leo, mais Le Matin est au Maroc ce que Pravda etait en URSS, á savoir un instrument de propagande dont les articles ne valent pas plus que l'encre avec lesquels ils sont écrits...

Pour revenir aux faits, ils sont lá: Les deux journaux ont été saisis et détruits de maniere illégale. Pourquoi? Parce que seul un tribunal peut décider de cela, or ici c'est le ministre de l'intérieur qui l'a fait, ce qui n'est pas de ses prérogatives.

Pour l'indépendance de la justice, faudra revenir toquer á la porte dans une vingtaine d'annees (et encore)...

Je parle de contenue de l'article. Le media ou l'auteur c'est tout a fait secondaire, meme si ce monsieur est ministre de la communication. Je ne sais pas comment vous faites vos jugements concernant ce que ce passe au Maroc, mais pour quelqu'un comme moi qui a comme sujet d'interet les pays de contour de la mediterrane', specialement l'Afrique du Nord. Je n'arrive pas a comprendre qu'elle est l'equation que vous utiliser pour analiser la realite' de votre pays. Le comparez vous a quel autres pays? a quels autres transitions democratiques? Avez vous des donne's pour comprendre ce qui c'est passe' ou ce passe en Amerique Latine? Dans les pays de l'ex URSS? dans le reste des pays arabo-musulmans? quoi dire de la rescente experience algerienne, si positive dans ses premiers jours, mais a cause des derapages des uns et des autres est fini en guerre civile? Croyez vous serieusement que le Maroc est different du reste du monde?

En Espagne le General Franco est mort dans son lit. SM Juan Carlos n'etait pas la tete de la Maison Bourbon mais son pere Don Juan qui devait prendre la couronne quand Franco mourrai. Franco designa Don Juan Carlos comme succeseur a titre de Roi, la plus grande ilegalite' en ce qui concerne la succesion royale, incroyable mais vrai. Don Juan du accepter la situation. Les crimes commient par le regime du General Franco n'ont jamais ete enqueter. L'anne'e derniere le parlement espagnol a aprouve' la "Loi de la Memoire Historique" pour pouvoir rendre hommage a toutes ces victimes des anne'es de plomb espagnol, mais c'est impossible car la droite pense qu'il n y a eu pas de crimes. Hier l'Audience Provinciel de Valence a decrete' le forfait de cas contre le President de la region Autonome de Valence, le President de l'Audience est un Juge connu pour son intime relation avec le politicien... et je peux continuer a ecrire une nouvelle aenciclopedia sur la transition democratique espagnole qu'apres 30 ans d'exercice continue a soufrir des maux de passe'. Mais l'Espagne est considere' et l'Espagne est un pays democratique, l'Espagne est un pays fort, l'Espagne est une puissance economique, culturel, militaire... vous savez pourquoi, parce que les espagnols, nous avons compris que le future etait entre nos mains et nous avons accepte' de dialoguer, de pardonner, de respecter et de metre la main dans la main pour construire une nouvelle societe'... le reste etait vraiment facile.

En ce qui se passe aujourd'hui au Maroc, je crois qu'il a beaucoup a voir avec le sisteme educatif du pays, et c'est 10 dernieres anne'es rien n'a ete fait pour l'assainir. C'est le moment de commencer, je crois.

Alors Toon, je connait tres bien "Le Matin du Sahara" apres "Le Matin du Sahara et du Magreb" ou a t-il change' de nom avec le nouveau staff, surtout apres la mort de feu Moulay Ahmed Alaoui, cousin du defunt Souverain et premier ministre de la communication apres l'Independance du pays, si je me souviens bien.

Je viens de perdre un long post que j'ai mis du temps à rédiger pour interruption de la connexion au site
Je n'est pas envie de tout réecrire, mais en résumé, je veux dire que l'article de Naciri, de belle facture au passage, met le doigt sur la tare originelle du systéme, la stérilité intelectuelle. Combien ont-ils investis pour la production des idées, ce qui ne se fait pas gratuitement ? Vive le libéralisme débridé, tout le monde court aprés le fric et les idées ne rapportent pas un sou. L'élite n'a donc pas à se plaindre puisqu'elle a atteint le seul objectif qu'elle s'est fixé, s'enrichir. En consentant le moins de financement possible pour entretenir idéologiquement le systéme

Oh Samy, je comprend comment tu te sent, j'ai eu le meme probleme, tu sais ce que je fait maintenant, quand je finis d'ecrire un post, je "copy" le contenue et s'il y a un probleme je "paste".

Je le sais mais j'ai oublié de le faire j'étais tellement pressé de poster

TooNs a écrit:

Je suis désole Leo, mais Le Matin est au Maroc ce que Pravda etait en URSS, á savoir un instrument de propagande dont les articles ne valent pas plus que l'encre avec lesquels ils sont écrits...

Pour revenir aux faits, ils sont lá: Les deux journaux ont été saisis et détruits de maniere illégale. Pourquoi? Parce que seul un tribunal peut décider de cela, or ici c'est le ministre de l'intérieur qui l'a fait, ce qui n'est pas de ses prérogatives.

Pour l'indépendance de la justice, faudra revenir toquer á la porte dans une vingtaine d'annees (et encore)...

détrompe toi Toons, le code de la presse donne, au premier ministre, le droit de suspendre l'apparition d'un numéro d'une publication s'il juge que cela est necessaire.
Ce qui est soumis aux juge, c'est l'interdiction permanente ou provisoire de l'apparition d'une publication, en gros tout est fait dans les règles de l'art.

la presse au Maroc ne se limite pas qu'à Tel qel ou nichane ..

tel quel , magazine écrit en Français qui n'est pas la langue des Marocains , vaut 25 dirhams si je me trompes pas, c'est à dire l'équivalent de 30 litres de lait ... un pére de famille a vite fait le calcul ...

c'est comme en France on donne de l'importance à un quotidien parisien bobo qui écrit en anglais par des Francais .... pour moi c'est un magazine écrit pour les parisiens ...

la presse arabophone est la presse dominante au Maroc , hamdoulah , et un journal arabophone indépendant comme Al Massae est leader de la presse ..

pour l'ancedote, il faut savoir que tel quel est acheté en abonnement dans plusieurs administrations marocaines et donc qui le financent ...et quand on discute avec les cadres qui le recoivent gratuitement, çà les fait sourrire car ils savent qu'il est bourré de fausses informations ..

c'est comme ici quand on relit les articles débiles de Tel Quel sur l'armement marocain ou sur les FAR; çà nous fait rire car c'est bourré de débilités

marques a écrit:

la presse au Maroc ne se limite pas qu'à Tel qel ou nichane ..

tel quel , magazine écrit en Français qui n'est pas la langue des Marocains , vaut 25 dirhams si je me trompes pas, c'est à dire l'équivalent de 30 litres de lait ... un pére de famille a vite fait le calcul ...

c'est comme en France on donne de l'importance à un quotidien parisien bobo qui écrit en anglais par des Francais .... pour moi c'est un magazine écrit pour les parisiens ...

la presse arabophone est la presse dominante au Maroc , hamdoulah , et un journal arabophone indépendant comme Al Massae est leader de la presse ..

pour l'ancedote, il faut savoir que tel quel est acheté en abonnement dans plusieurs administrations marocaines et donc qui le financent ...et quand on discute avec les cadres qui le recoivent gratuitement, çà les fait sourrire car ils savent qu'il est bourré de fausses informations ..

c'est comme ici quand on relit les articles débiles de Tel Quel sur l'armement marocain ou sur les FAR; çà nous fait rire car c'est bourré de débilités

ça vaut 15 dirhams . Tu dis que les informations delivrés sont fausses et que les cadres recevants ces magazines le savent .. t'as des preuves , ou c'est juste façon de parler ?

marques a écrit:

la presse au Maroc ne se limite pas qu'à Tel qel ou nichane ..

Moui, y'a 4 "types":
1- TelQuel, Nichane, Le Journal Hebdo... (+ Demain RIP): La presse indépendante
2- Le Matin du Sahara (point final!): La presse du pouvoir
3- Al Massae, Aujourd'hui Le Maroc... : La presse pseudo-indépendante
4- Al Alam, L'Opinion, Al Ittihad Al Ichtiraki... : La presse partisane
-> Donc oui, y'a d'autres journaux et d'autres magazines, c'est juste le "type" qui change!

Citation :

tel quel , magazine écrit en Français qui n'est pas la langue des Marocains ,

Je suis marocain et je parle mieux français qu'autre chose...

Citation :

vaut 25 dirhams si je me trompes pas

Si, tu te trompes

Citation :

c'est à dire l'équivalent de 30 litres de lait ... un pére de famille a vite fait le calcul ...

Quand on se demandait pourquoi le marocain lambda est illettré... voila la reponse!

Citation :

c'est comme en France on donne de l'importance à un quotidien parisien bobo qui écrit en anglais par des Francais .... pour moi c'est un magazine écrit pour les parisiens ...

LoL !

Citation :

la presse arabophone est la presse dominante au Maroc ,

Revoir la réponse I

Citation :

hamdoulah

Ca, c'est toi qui le dis

Citation :

et un journal arabophone indépendant comme Al Massae est leader de la presse ..

Revoir la réponse I

Citation :

pour l'ancedote, il faut savoir que tel quel est acheté en abonnement dans plusieurs administrations marocaines et donc qui le financent ...et quand on discute avec les cadres qui le recoivent gratuitement, çà les fait sourrire car ils savent qu'il est bourré de fausses informations ..

Tkherbiq!

Citation :

c'est comme ici quand on relit les articles débiles de Tel Quel sur l'armement marocain ou sur les FAR; çà nous fait rire car c'est bourré de débilités

Pourtant, y'a moins de conneries chez eux que chez Al Massae

Toons edite tes depassements avant que je supprime tout simplement ton message,je veux pas de depassements