Armée Taiwanaise / Republic of China Armed Forces(ROCAF)

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L’administration américaine propose de vendre 66 avions F-16V à Taïwan pour 8 milliards de dollars

par Laurent Lagneau · 17 août 2019



Après avoir déployé des troupes à la frontière, les autorités chinoises ont prévenu qu’elles ne resteront pas « les bras croisés » si les manifestations en cours à Hong Kong venaient à « dégénérer ». Ce territoire, qui fut autrefois sous souveraineté britannique, dispose, jusqu’en 2047, d’une large autonomie par rapport à Pékin. Mais l’annonce, en avril, d’un projet de loi visant à permettre des extraditions judiciaires vers la Chine continentale a mis le feu aux poudres. D’où la contestation actuelle, dont les revendications incluent désormais la démission de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif hongkongais.

Outre Hong-Kong, le Tibet ou encore le Xianjiang posent aussi des problèmes à Pékin, dont le dernier Livre blanc sur la Défense insiste sur la nécessité d’intensifier la lutte contre les « séparatistes ». Mais ce document met particulièrement l’accent sur l’île de Taïwan, considérée comme étant une « province rebelle ».

Ainsi, ce Livra blanc affirme que l’Armée populaire de libération [APL] « vaincra résolument quiconque tentera de séparer Taïwan de la Chine et sauvegardera à tout prix l’unité nationale », après avoir dénoncé les efforts de Taipeh en vue de son indépendance ainsi que les « influences étrangères ». Aussi, Pékin s’oppose résolument aux livraisons d’armes américaines aux forces taïwanaises.

En juillet, la Chine a de nouveau « exhorté les États-Unis à annuler immédiatement » la vente à Taïwan de 108 chars de combat M1A2T Abrams et de 250 missiles sol-air Stinger [de type MANPADS, pour Man-portable air-defense systems]. Et elle en fera probablement de même après la dernière décision de l’administration de Donald Trump.

En effet, le 16 août, la Maison Blanche a proposé de vendre à Taipeh 66 avions de combat F-16 Block 70/72 « Viper » [la dernière version de l’appareil de Lockheed-Martin] pour 8 milliards de dollars. Cette information a été confirmée par plusieurs élus républicains du Congrès, dont le sénateur Marco Rubio, qui siège à la commission des Affaires étrangères.

Cette décision, qui sera transmise au Congrès en vue de son approbation, « constitue une étape importante dans le soutien des efforts de Taïwan en matière d’autodéfense », a commenté M. Rubio. « Alors que le gouvernement chinois et le parti communiste cherchent à étendre leur portée autoritaire dans la région, il est essentiel que les États-Unis continuent à renforcer leurs relations stratégiques avec notre partenaire démocratique, Taiwan, par un soutien régulier et constant », a-t-il ajouté.

Deux élus républicains de la Chambre des représentants, Eliot Engel et Michael McCaul ont estimé que cette vente de F-16V « envoie un message fort sur l’engagement des États-Unis envers la sécurité et la démocratie dans la région Indo-Pacifique contre les agressions militaires chinoises ».

« Après notre rencontre avec la présidente Tsai Ing-wen à New York le mois dernier, nous savons que cette vente renforcera notre partenariat profond et durable avec Taïwan. En outre, cela contribuera à dissuader la Chine de menacer notre partenaire stratégique Taiwan et son système de gouvernement démocratique », ont encore fait valoir les deux élus républicains.

« Alors que la Chine renforce ses forces militaires pour nous menacer ainsi que nos alliés – et que l’Armée de libération du peuple pointe des milliers de missiles sur Taïwan et déploie des avions de combat le long du [Détroit de Taiwan], il est plus que jamais essentiel que Taiwan bénéficie du soutien nécessaire pour se défendre », a enchéri le sénateur républicain Ted Cruz.



Cela étant, l’état-major taïwanais voulait se procurer des F-35B, c’est à dire la version STOVL [short take-off and vertical landing / décollage court et atterrissage verticale] de l’avion de 5e génération développé par Lockheed-Martin. Et cela afin de pouvoir continuer à mener des opérations aériennes dans le cas où ses bases seraient endommagées par des bombardements chinois.

Si des élus américains plaidèrent en faveur d’une telle vente, Taipeh changea finalement ses plans en décidant de commander 66 F-16V supplémentaires, avec de remplacer les F-5 Tiger de sa force aérienne [RoCAF]. Ces appareils devraient s’ajouter aux 114 F-16 dont elles disposent déjà et qui seront aussi portés au standard Block 70/72.

Pour rappel, le F-16V dispose d’une connectivité améliorée, de la Liaison 16, d’un radar AESA [antenne active], d’un ordinateur de mission avancé, d’un Center Pedestal Display [affichage de suivi de terrain].

http://www.opex360.com/2019/08/17/ladministration-americaine-propose-de-vendre-66-avions-f-16v-a-taiwan-pour-8-milliards-de-dollars/

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29/09/2019

Taïwan présente son jet formateur !



En fin de semaine dernière, le président de Taiwan, Tsai Ing-wen, a dévoilé le prototype du nouvel avion école de formation avancée Advanced Jet Trainer (AJT) dans les locaux de la Société de développement industriel aérospatiale (AIDC) de Taichung.

Un dérivé du F-CH-1 « Ching Kuo » :

L’appareil qui a été dévoilé est désigné «A1» « Brave Eagle », il s’agit du premier des quatre prototypes qui seront produits pour les essais au sol et en vol. Le développement de cet appareil est issus d’un programme en collaboration entre l’Institut national de la science et de la technologie Chung-Shan (NCSIST), l’État, l’armée de l’air de la République de Chine (ROCAF) et l’avionneur l’AIDC. A terme l’avion devrait être nommé T-5 « Brave Eagle »

A première vue, l’avion est directement dérivé de l’avion de combat indigène F-CK-1 «Ching Kuo » en service au sein de Armée de l'Air taïwanaise. Le design du T-5 « Brave Eagle » est basé sur la version biplace du chasseur de défense autochtone F-CK-1 d’ AIDC, mais incorpore plus de 80% de nouveaux composants. Parmi les changements, l’avionneur précise avoir utilisé plus de matériaux composites pour réduire le poids, l’avion offre une plus grande capacité de carburant, un profil d’aile différent pour un vol à basse altitude plus lent et plus stable. Le canon de bord a été enlevé. L’avion est motorisés par deux réacteurs Honeywell / ITEC F124-200TW sans post-combustion. L’avion est doté de sièges éjectables Martin-Baker.

La société Pyras Technology a été chargée de fournir les antennes de communication et Tron Future Tech le radar AESA à base de nitrure de gallium (GaN). Le NCSIST a dirigé l'élaboration du système de formation au sol (GBTS), qui comprend des dispositifs de formation au pilotage, des simulateurs de mission complets et des systèmes de planification de mission et de compte rendu.

Le contrat de développement du nouveau jet école a été signé pour la première fois entre le gouvernement et le NCSIST le 7 février 2017 pour un coût de 2,2 milliards de dollars américains. Le premier vol est prévu pour juin 2020 et sa production limitée débutera en novembre 2021. Le projet vise à terme à produire 66 avions sur une période de six ans, en remplacement des AIDC AT-3 et Northrop F-5E/F, qui sont utilisés en tant que formateurs avancés.



Photos : le T-5 « A1 » dévoilé @ AIDC

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/09/29/taiwan-presente-son-jet-formateur-868028.html

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Taiwan to Upgrade 142 F-16s for $4.56B by 2023

06:39 AM, October 18, 2019


Taiwan air force's F-16 Jet


Taiwan’s $4.56 billion project to upgrade its fleet of 142 F-16 fighters seems to be back on track with the country’s defense minister announcing completion of the refitting program within four years, previously hit by delays.

“Taiwan’s $4.56 billion refitting program for its 142-aircraft F-16 fleet is now back on schedule. It will be completed within four years. The air force is expected to take delivery of the jets by 2023,” said Yen Teh-fa, Taiwan Defense Minister.

The refitting that began in 2015 is being handled by the state-owned Aerospace Industrial Development Corp. (AIDC), comes amid the country’s efforts to bolster its defenses. It is intended to upgrade Taiwan’s existing fleet of F-16 fighter jets to the same standards as the F-16 Fighting Falcon Viper variant. Taipei in February, signed a $8 billion deal with the US for 66 F-16V jets.

The retrofitting program has been running behind schedule with only 6 of 24 fighters been upgraded so far in this year, SCMP reported Thursday.

Some attribute the slow down to Taiwan’s project to develop its own advanced fighter trainer jet, and its purchase of F-16Vs. But Yen refuted these claims, stating the programs “the programs have separate budgets.”

He reportedly admitted that there was a manpower shortage problem within ADIC but assured to lawmakers on Wednesday that coordination with US planemaker Lockheed Martin and recruitment of more engineers, the retrofitting team now has an additional 200 people. “This will ensure the completion of the project by 2023,” he said.

According to Defense News, the upgrades to bring the older F-16 variants up to Fighting Falcon Viper standards include new mission computers, an upgraded electronic warfare suite and avionics, a new radar system and the integration of precision-guided weapons.

https://www.defenseworld.net/news/25680/Taiwan_to_Upgrade_142_F_16s_for__4_56B_by_2023#.XaoiQqYw_IU

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L’état-major taïwanais décimé dans un accident d’hélicoptère

par Laurent Lagneau · 2 janvier 2020



Ce 2 janvier, le général Shen Yi-ming, le chef d’état-major des forces taïwanaises, devait entamer une tournée d’inspection précédant le Nouvel An lunaire en se rendant à la base de Dong’ao, située dans le district de Yilan [nord-est de l’île]. Malheureusement, son hélicoptère UH-60M Black Hawk, qui transportait 13 officiers de haut rang, n’est pas arrivé à destination.

Ayant décollé peu avant 8 heures de la base de Songshan, près de Taïpeh, l’appareil aurait tenté un atterrissage d’urgence quelques minutes plus tard, alors qu’il survolait une zone montagneuse dans la région de Pinglin.

Les secours arrivés sur les lieux ont réussi à dégager cinq survivants de l’épave du Black Hawk. Mais l’accident a fait 8 tués, dont les généraux Shen Yi-ming, Yu Chin-wen [responsable du Political Warfare Bureau] et Hung Hung-chun [responsable du renseignement militaire].

Le général Shen avait pris ses fonctions de chef d’état-major des forces taïwanaise en juillet 2019, après avoir assuré le commandement de la RoCAF [Republic of China Air Force].

« Aujourd’hui est un jour triste. Plusieurs excellents généraux et militaires de nos forces armées sont morts dans cet accident. […] Le chef d’état-major Shen Yi-ming était un général exceptionnel et compétent, et un chef aimé de tous. Sa disparition nous rend immensément triste », a réagi Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan. « Mes plus sincères condoléances vont aux militaires d’exception disparus aujourd’hui dans ce crash, ainsi qu’à leurs familles », a-t-elle ajouté. Et d’assurer que les autorités taïwanaises « feront tout […] pour aider leurs familles en ce temps de deuil et pour déterminer les causes de l’accident. »

Cet accident est survenu alors que la Chine exerce sur Taïwan, qu’elle considère comme étant une province rebelle, une pression militaire et diplomatique de plus en plus importante.

D’ailleurs, pour son premier déploiement après sa mise en service, le CNS Shandong, le nouveau porte-avions chinois, a ainsi emprunté le détroit de Taiwan du sud vers le nord, avec son escorte, le 26 décembre, soit à quelques jours de l’élection présidentielle taïwanaise.

« Il est de la responsabilité et du devoir des deux rives du détroit de maintenir la paix et la stabilité, et de travailler au bien-être des populations », avait alors réagi Taïpeh. Et un haut responsable de l’île avait estimé qu’il s’agissait d’une « manoeuvre d’intimidation » visant les « électeurs taïwanais encore indécis. »

http://www.opex360.com/2020/01/02/letat-major-taiwanais-decime-dans-un-accident-dhelicoptere/

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Apr 22


New CM-34 8x8 IFV Infantry Fighting Vehicle of Taiwanese Army


According to a tweet released by Kevin McCauley, the Taiwanese armed forces (also called the Republic of China Army or RoCA) have started training with the new CM-34 8x8 IFV (Infantry Fighting Vehicle) at the RoCA's Southern District Joint Test Centre. Read full article at this link ...


New Taiwanese-made CM-34 perform live firing at the RoCA's Southern District Joint Test Centre. (Picture source mesotw.com)

http://worlddefencenews.blogspot.com/#!/2020/04/new-cm-34-8x8-ifv-infantry-fighting.html

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Taiwan test-fires locally developed Yun Feng LACM

Gavin Phipps, Taipei - Jane's Defence Weekly

28 April 2020


Taiwan’s National Chung-Shan Institute of Science and Technology (NCSIST) test-fired its new Yun Feng (Cloud Peak) long-range land-attack attack cruise missile (LACM) on 15 April.

The latest test of the missile system, which has a reported range of between 1,500 and 2,000 km, were carried out by the NCSIST at the Jiupeng Base in Pingtung, southern Taiwan.

The missile is fitted with a ramjet engine and carries a semi-armour-piercing, high-explosive blast fragmentation warhead. It features a solid rocket booster and can reportedly reach speeds of Mach 3 or about 3,704 km/h.

Local media outlets in Taiwan reported in August 2019 that the NCSIST had begun series-production of the Yun Feng system under the ‘Qilin Project’, which has reportedly been given USD390 million to produce at least 20 of these missiles along with 10 mobile launch platforms.

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Apr 28

Firing tests for new CM-32 120mm mortar carrier armored vehicle of Taiwanese army


According to pictures released on Twitter on April 26, 2020, Taiwan has performed trials and firing tests with the CM-32 8x8 armored vehicle fitted
with a 120mm mortar system mounted at the rear of the vehicle. Read full news at this link ...


Taiwanese CM-32 self-propelled mortar carrier wheeled armored vehicle during firing tests. (Picture source Twiter account @Ninja998998)

http://worlddefencenews.blogspot.com/#!/2020/04/firing-tests-for-new-cm-32-120mm-mortar.html  

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Taiwanese F-16V procurement activated with engine contract

Gareth Jennings, London - Jane's Defence Weekly

28 April 2020


Taiwan’s inclusion in a US FMS contract for General Electric F110-GE-129 increased performance engines appears to activate the
country’s planned procurement of 66 newbuild Lockheed Martin F-16V Fighting Falcon combat aircraft. Source: General Electric


Taiwan's planned procurement of 66 newbuild Lockheed Martin F-16V Fighting Falcon combat aircraft appears to have been activated with an engine contract announced by the US Department of Defense (DoD) on 28 April.

The deal covers an unspecified number of General Electric F110-GE-129 increased performance engines for Foreign Military Sales (FMS) customers, including Taiwan. While the Republic of China Air Force (RoCAF) already fields F-16C/D fighters, including a number that have already been upgraded to F-16V Block 70/72 standard in an ongoing modernisation plan, all are currently powered by Pratt & Whitney P100-PW-220 engines.

In August 2019 the US State Department cleared Taiwan to buy 66 of the latest F-16C/D Block 70 aircraft (the F-16C/D Block 70/72 is more commonly designated F-16V). This was followed in October 2019 by the President of the Republic of China, Tsai Ing-wen, tweeting that the country's Legislative Yuan - one of the five branches of government - had approved funding for the 66 new F-16Vs "in a multi-partisan effort that reflects our collective will to defend our liberty and sovereignty", although no contracts associated with the procurement had been announced to date.

As the most advanced iteration of the F-16 to date, the F-16V features the Northrop Grumman AN/APG-83 active electronically scanned array (AESA) radar (derived from the F-16E/F Block 60 AN/APG-80, and also known as the Scalable Agile Beam Radar [SABR]), a new Raytheon mission computer, the Link 16 datalink, modern cockpit displays, an enhanced electronic-warfare system, and a ground-collision avoidance system.
 

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L'aigle courageux a réalisé son premier vol Taiwan Presidential Office


 11/06/2020 15:23 | Antony Angrand

L'aigle courageux a réalisé son premier vol


Taïwan, soit la République de Chine, a fait voler pour la première fois son biréacteur d'entraînement avancé Yong-ying le 11 juin 2020, dont la conception est dérivée de l'AIDC F-CK-1 Ching-Kuo mais avec quelques différences notables.



AJT ou biréacteur d'entraînement avancé

Le nouvel avion d'entraînement avancé taïwanais Yong-ying (aile courageux) a fait son premier vol le 10 juin 2020, dans le cadre d’une série d’essais préliminaires avant le premier vol "officiel", prévu le 22 juin. Le vol d’essai s'est déroulé depuis la base aérienne Ching Chuan Kang dans la ville de Taichung. Le programme taïwanais Advanced Jet Trainer Program (AJT) a débuté au commencement de la décennie 2000 alors que l’armée de l’air de la République de Chine cherchait à remplacer sa flotte d'AIDC AT-3 et de Northrop F-5. Le marché concernait alors 66 avions. Trois projets ont été proposées, un AT-3 modernisé, une évolution de l’AIDC F-CK-1 Ching-Kuo appelé le XAT-5, ainsi que l’Alenia Aermacchi M-346 Master.

Matériaux composites

En 2017, le XAT-5 remporta l’appel d’offres avec le développement et la production destinés à être réalisés dans le cadre d'un partenariat entre l’AIDC et le National Chung-Shan Institute of Science and Technology. Quatre prototypes doivent être produits, le coût total du programme devrait s’élever à 2,2 milliards €. La conception de l'appareil repose sur celle de l’AIDC F-CK-1 Ching-Kuo, avec la même motorisation. La principale différence repose sur l'emploi à grande échelle de matériaux composites. Par rapport au Ching-Kuo, le Yong-ying aura avionique avancée, une quantité de carburant augmentée et des dimensions légèrement plus grandes. La voilure a fait l'objet de modifications afin d’augmenter la stabilité à basse vitesse et à basse altitude ainsi que de fournir une contenance carburant accrue.

Made in Taiwan

Si quelques sociétés étrangères participeront à la production de l'appareil telles que Meggitt qui fournira les roues du train principal, les freins en carbone et les systèmes de commande de freins comme ils le font sur l’AT-3 et le F-CK-1 ou encore Martin-Baker qui fournira les sièges éjectables, plus de 55% des composants du Yong-ying seront fabriqués à Taiwan.

https://www.air-cosmos.com/article/laigle-courageux-a-ralis-son-premier-vol-23219

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CSBC picture

Taiwan’s CSBC Lays Keel for ROC Navy’s First LPD

Taiwan’s naval shipbuilder China Shipbuilding Corporation (CSBC) held a keel laying ceremony for the country's first ever indigenous landing platform dock (LPD) on June 9, 2020. The 10,000 tons amphibious vessel is set to be delivered to the Republic of China Navy (ROC or Taiwan Navy) in April 2022.

Xavier Vavasseur   11 Jun 2020


Admiral Liu Zhibin, Commander of the ROC Navy, and CSBC’s Chairman Zheng Wenlong co-chaired the keel laying ceremony. CSBC received a contract (valued at 4.6 billion Taiwan Dollars) for the vessel, which has been ordered to fulfil the ROC Navy amphibious assault requirements, in April 2018. Its construction (first steel cut and assembly of first two blocks) apparently started as early as 2019. A total of two units are expected to be produced as part of the “Hongyun Project” for a cost of NT$ 18 billion.


According to CSBC, the new Landing Platform Dock (LPD) is an important naval shipbuilding project, and is part of the government’s policy of “national shipbuilding.” The ship has a total length of 153 meters, an overall beam of 23 meters, a hull draught of 6 meters and a full-load displacement of 10,600 tons. The main task of the vessel will be amphibious operations: Serve as the main unit in an amphibious task force to carry out amphibious combat missions or perform recovery operations on Taiwan’s outer (offshore) islands, and serve as a maritime mobile field hospital. Secondary roles include disaster relief (the vessel can serve as a temporary field hospital) and international humanitarian relief.



CSBC picture


According to Taiwan’s Ministry of National Defense:


the LPD can carry AAV-7 amphibious assault vehicles, landing craft, Hummer vehicles, and 673 soldiers. The ship will also be equipped with seven or six rapid artillery, square array rapid artillery and sea sword two missiles as a self-defense weapon.



LPD project for ROC Navy at TADTE 2019 in Taiwan


As we reported previously, the design of Taiwan’s LPD was unveiled at TADTE 2019. CSBC’s LPD features a modern design, with two enclosed masts which appear similar in concept to the Advanced Enclosed Mast/Sensors (AEM/S) found aboard the San Antonio-class (LPD 17) of the U.S. Navy.

The scale model shows a 76mm main gun at the bow, two PHALANX CIWS (one forward, one aft on top the hangar) and probably the most unique feature for this future class of ship (and likely a first for an amphibious transport dock): 2×4 missile launchers amidship, likely for 2×8 TC-2N SAM and 2×2 Hsiung Feng II or III anti-ship missiles.

The design, based on the sale model, also features a large helicopter deck, two hangar doors, two shaft lines and of course a well deck.

While these four ships will likely be replacing the two outdated Newport-class LST (ROCS Chung Ho and ROCS Chung Ping) and the single Anchore-class LSD (ROCS Hsu Hai), they will represent a huge capability increase.

https://www.navalnews.com/naval-news/2020/06/taiwans-csbc-lays-keel-for-roc-navys-first-lpd/  

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Taïwan: deux soldats morts lors d'un exercice simulant une invasion par la Chine


Taichung (Taïwan), 16 juil 2020 (AFP) -

Deux soldats taïwanais ont trouvé la mort jeudi dans un accident d'hélicoptère, lors des plus grandes manoeuvres annuelles de l'île destinées à simuler une attaque par la Chine communiste.

Ces manoeuvres, qui ont débuté lundi et s'étalent sur cinq jours, visent à tester les capacités des forces armées taïwanaises et à voir comment elles repousseraient une éventuelle invasion.

La Chine continentale et Taïwan sont administrés depuis la fin des années 1940 par deux gouvernements rivaux.

Le régime communiste basé à Pékin considère l'île comme une partie intégrante du territoire chinois. Il menace de la reprendre par la force en cas de déclaration d'indépendance formelle à Taipei.

Jeudi, un hélicoptère Bell 0H-58D s'est écrasé alors qu'il retournait à la base aérienne de Hsinchu après avoir participé à un des exercices, tuant le pilote et le copilote, a annoncé l'armée.

Parmi les manoeuvres qui se déroulent dans toute l'île, le scénario simulait jeudi un déploiement de moyens militaires - avions de chasse, navires de guerre et troupes terrestres - repoussant une tentative de débarquement sur une plage de Taichung (Ouest de Taïwan).

Quelque 8.000 soldats ont pris part à cet exercice auquel la présidente Tsai Ing-wen a assisté.

Il "a démontré au monde entier nos solides capacités de défense et notre forte détermination à défendre Taïwan", a-t-elle tweeté.

Au cours des dernières décennies, le territoire n'a pas cessé d'être surpassé en matière d'armement par la puissante Armée populaire de libération (APL) chinoise.

Pékin a intensifié ses pressions diplomatiques, économiques et militaires pour isoler l'île après l'élection en 2016 de Mme Tsai, qui rejette la vision d'une "Chine unique" -- principe défendu par Pékin et par le précédent gouvernement taïwanais.

"La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté et sa sécurité est indestructible. Elle est solide comme un roc", a réagi jeudi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

"Que la République populaire de Chine réalise la réunification de la mère patrie est quelque chose d'inévitable", a-t-elle affirmé lors d'un point presse.

Ces derniers mois, des avions militaires chinois se sont rapprochés de l'île avec une fréquence sans précédent, violant à plusieurs reprises sa zone de défense aérienne et conduisant Taipei à faire décoller ses appareils.

Les gouvernements occidentaux se montrent réticents à vendre des armes aux autorités taïwanaises, de peur de susciter la colère de Pékin.

Cela a donc incité Taïwan à mettre au point son propre matériel, notamment des missiles, des bateaux et un nouvel avion pour les entraînements.

Taïwan fut, à la fin de la guerre civile chinoise en 1949, le refuge des nationalistes du Kuomintang défaits par les communistes.

Le régime taïwanais se nomme d'ailleurs toujours "République de Chine" et se veut la continuité légitime de la première république chinoise proclamée en 1912 sur le continent à Nankin (Est).

Au fil des décennies, une identité taïwanaise distincte est toutefois apparue et un certain nombre d'habitants de Taïwan ne souhaitent plus de réunification

https://www.marine-oceans.com/actualites/20584-taiwan-deux-soldats-morts-lors-d-un-exercice-simulant-une-invasion-par-la-chine

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L’administration américaine autorise la vente à Taïwan de missiles pouvant atteindre la Chine

par Laurent Lagneau · 22 octobre 2020



Début octobre, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Robert O’Brien, a estimé que l’effort monumental consenti par la Chine pour renforcer ses capacités militaires navales visait avant tout à « chasser » les forces américaines du Pacifique occidental et de préparer une invasion de Taïwan, île considérée à Pékin comme étant une « province rebelle. »

Mais, en attendant, la Chine ne cesse d’intensifier ses activités militaires dans les environs de Taïwan, ce qui se traduit par des incursions répétées d’avions militaires chinois dans la Zone d’identification de défense aérienne [ADIZ] ainsi que par le franchissement désormais régulier de la ligne médiane du détroit de Formose, qui serait jusqu’alors de « frontière ».

La Chine « utilise des actions militaires unilatérales pour tenter de changer le statu quo dans le détroit de Taiwan, et en même temps, pour tester notre réponse, ce qui augmente la pression sur nos défenses aériennes et réduit notre espace d’activité », a récemment commenté le ministère taïwanais de la Défense.

Faire décoller en alerte des avions de combat n’est pas neutre sur le plan budgétaire. En effet, le ministre taïwanais de la Défense, Yen De-fa, a récemment indiqué que cela avait déjà coûté 886,19 millions de dollars depuis le début de cette année. Qui plus est, le potentiel des aéronefs s’amenuise dans le même temps…

Quoi qu’il en soit, et face aux déclarations martiales maintes fois répétées par les responsables chinois, Taipeh a annoncé une hausse de 10% de ses dépenses militaires pour le prochain exercice fiscal. Ce qui porterait le budget de ses forces armées à environ 15 milliards de dollars. Or, le problème pour Taïwan est d’être en mesure de se procurer des équipements militaires auprès de partenaires étrangers… D’où le lancement de programmes locaux d’armement, souvent difficiles à mener à bien, faute des savoir-faire nécessaire.

Cependant, pour David Helvey, secrétaire américain adjoint à la défense américain pour l’Asie de l’Est, cette hausse des dépenses militaires taïwanaises, si elle « va dans le bon sens », reste « insuffisante pour garantir que Taïwan puisse tirer de sa géographie, de sa technologie de pointe, de sa main-d’oeuvre et du patriotisme de sa population pour disposer d’une défense résiliente. »

« Alors que ses actions sont réelles et dangereuse, l’Armée populaire de libération [APL] n’est pas imbattable. Taïwan peut, grâce à des investissements intelligents, envoyer le signal clair à Pékin que ses forces armées et sa population sont résolument engagées dans sa défense », a fait valoir M. Helvey.

Et d’ajouter que les États-Unis encourageraient Taïwan à « investir dans un grand nombre de petites capacités » susceptibles de faire comprendre à la Chine qu’une « invasion ou une attaque ne se ferait pas sans un coût important ».

D’où les avis publiés le 21 octobre par la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains. Ainsi, cette dernière a recommandé au Congrès d’accepter la vente à Taïwan de 135 AGM-84 SLAM ER [Standoff Land Attack Missile / Expanded Response], soit des missiles de croisière capables de détruire des cibles terrestres et maritimes, immobiles ou en mouvement, situées à 270 km de distance. Pour rappel, la largeur du détroit de Formose est de 160 km. Le montant de vente est évalué à 1 milliard de dollars.



En outre, et pour 436 millions de dollars, la DSCA a également évoqué la vente de 11 M142 HIMARS, soit des systèmes d’artillerie pouvant tirer des roquettes GMLRS-U guidées par GPS et dotées d’une portée de 70 km ainsi que des missiles ATCMS [Army Tactical Missile System] pouvant atteindre une cible à 300 km de distance, quelles que soient les conditions météorologiques.

Enfin, un dernier avis recommande l’autorisation de la vente de six nacelles de reconnaissance MS-110 Recce Pods pour un coût estimé à 367.2 millions de dollars.

Ces ventes potentielles complètent une liste, déjà importante, d’autres équipements militaires que l’administration Trump a autorisé à transferer vers Taïwan, dont 108 chars de combat M1A2T Abrams, de 250 missiles sol-air Stinger [de type MANPADS, pour Man-portable air-defense systems] et, surtout, de 66 avions de combat F-16 Viper. D’autres sont attendues [mais leur sort dépendra sans doute du résultat de l’élection présidentielle américaine]. Ainsi, il est question de drones MQ-9 Reaper, de missiles anti-navire Harpoon et de mines sous-marines.

Sur ce point l’attitude du président Trump tranche avec celle de son prédécesseur, Barack Obama, qui se montrait plus prudent afin de ménager la Chine. D’ailleurs, cette dernière a immédiatement réagi à la publication des trois avis de la DSCA, en assurant qu’elle y apporterait une réponse « légitime et nécessaire. »

Cela étant, cette réponse a peut être déjà été apportée… En effet, le 18 octobre, le quotidien South China Morning Post [SCMP], édité à Hong Kong, a rapporté que l’APL venait de déployer des missiles hypersoniques DF-17 dans le sud est de la Chine, donc face à Taïwan.

Ces missiles « d’une portée plus longue sont capables d’atteindre des cibles avec plus de précision » que les engins DF-11 et DF-15 qu’ils remplacent, a expliqué une source du journal.

Récemment, notant qu’un « nombre énorme de missiles » étaient pointés sur Taïwan par la Chine, Robert O’Brien a estimé que Pékin pourrait « annihiler » l’île. « Mais je ne vois pas ce qu’ils [les Chinois] en retireraient », a-t-il dit, estimant que l’APL serait en mesure de lancer une vaste opération amphibie « dans dix ou quinze ans ». Et d’ajouter : « Je pense que Taïwan doit commencer à réfléchir à des stratégies asymétriques de déni d’accès […] et se fortifier de façon à dissuader la Chine de lancer toute sorte d’invasion amphibie. »

http://www.opex360.com/2020/10/22/ladministration-americaine-autorise-la-vente-a-taiwan-de-missiles-pouvant-atteindre-la-chine/

The Drive a écrit:

Taiwan Can Now Complicate China’s Invasion Plans By Buying Hundreds Of Harpoon Missiles

It’s now official, Washington has detailed the sale of Harpoon Coastal Defense Systems to Taiwan.

Just days after the United States approved three major new arms deals for Taiwan, the U.S. State Department has now sanctioned the sale of up to 400 Boeing-produced Harpoon anti-ship missiles. Should the sale proceed as planned, Taiwan would have a highly survivable counter to any potential naval assault by forces from the People’s Republic of China (PRC), which has in the past threatened to invade.

On October 26, 2020, the U.S. State Department notified Congress of the possible Foreign Military Sale, officially for the Taipei Economic and Cultural Representative Office in the United States (TECRO), since Washington has no formal relations with Taiwan’s government. The deal, valued at around $2.37 billion, still requires Congressional approval, and its exact terms could still be subject to change. The announcement comes around five months after Taiwan publicly declared it was looking to buy ground-launched Harpoons and mobile launchers.

Looking at it in detail, the package includes up to 100 Harpoon Coastal Defense Systems (HCDS) and related equipment, including up to 400 RGM-84L-4 Harpoon Block II surface-launched anti-ship missiles, plus four RTM-84L-4 training rounds, according to the U.S. military’s Defense Security Cooperation Agency (DSCA). Also included are 100 HCDS Launcher Transporter Units and 25 radar trucks. In addition, Taiwan would receive various spare and repair parts, support and test equipment, publications and technical documentation, personnel training, and training equipment, plus U.S. government and contractor representatives’ technical assistance, engineering and logistics support services, and other logistics support elements.

While the Harpoon may lack the extreme speed or low-observable features of the most advanced anti-ship missiles on offer today, in its Block II form it is still a very capable weapon that offers Taiwan a proven and relatively low-cost answer to coastal defense. Borrowing technology from the Boeing Joint Direct Attack Munition (JDAM) and the Standoff Land Attack Missile-Expanded Response (SLAM-ER), the Block II missile includes a GPS receiver and advanced flight-control system to navigate its way to its target more precisely even in complex littoral environments. It also features a two-way data link that allows the missile to be retargeted mid-flight. The 500-pound warhead can be used against both maritime targets and those on land, if required.

Harpoon is radar-guided, which has its advantages and disadvantages. The biggest advantage being it can operate in any weather, but its radar emissions can be detected by the enemy and potentially jammed. Some newer anti-ship missiles are using imaging infrared for terminal guidance, as well as passive RF sensors. This makes the missile more survivable, but also more vulnerable to missing its target due to bad weather and infrared countermeasures.

“The United States maintains an abiding interest in peace and stability in the Taiwan Strait and considers the security of Taiwan central to the security and stability of the broader Indo-Pacific region,” an official from the U.S. State Department told the Voice of America television and radio network.

According to the DSCA, the missiles will “improve [Taiwan’s] capability to meet current and future threats by providing a flexible solution to augment existing surface and air defenses. The recipient will be able to employ a highly reliable and effective system to counter or deter maritime aggressions, coastal blockades, and amphibious assaults.”

Beyond the Harpoon’s specific capabilities, a sale of 400 new anti-ship missiles would represent a huge boost to the Republic of China Navy’s land-based coastal defense forces. The country’s military currently employs the indigenous Hsiung Feng II and Hsiung Feng III anti-ship cruise missiles, the latter of which is supersonic, but it’s thought that the local production capacity for these weapons is insufficient to keep pace with the PRC’s prodigious warship output.

There have also been hints made by Taiwanese officials that the ground-launched Harpoons will be more mobile than the existing Hsiung Feng series, which currently use tractor-trailer-mounted launchers. Although we still don’t know what kinds of trucks the Harpoons will be placed on, the choice of transporters could contribute greatly to their survivability. This would present the PRC’s military planners with a real headache if they attempted to knock out as many as a hundred dispersed Harpoon launchers to protect their own naval assets.

Fielding various anti-ship missiles with differing capabilities and performance would also help create a more sophisticated defensive umbrella around Taiwan and provide additional redundancy in the case of electronic warfare jamming or other factors that might compromise one or more of the weapons. When multiple anti-ship missile types are used in coordination against a single target, it greatly complicates that target’s ability to defend itself, as well.

Harpoon Coastal Defense is a mobile, rapidly deployable solution for ground forces to protect against threats from land and sea, no matter the weather #AUSA2018 pic.twitter.com/piiSKXEgJp

— Boeing Defense (@BoeingDefense) October 9, 2018

As well as seeking significant numbers of land-based Harpoons, Taiwan has also been making other efforts to expand its anti-shipping capabilities, including new minelaying ships and patrol flights by Republic of China Air Force F-16 fighter jets armed with live air-launched Harpoon missiles. Still, adding up to 400 of the latest and most capable Harpoons, along with 100 highly-mobile ground-based launchers to employ them, will give Taiwan an ability to put ships approaching its shores from any direction at risk, and launching multiple missiles at each target could drastically improve their ability to damage or sink enemy vessels. This is especially relevant as China continues to rapidly expand its amphibious capabilities.

Considering the land-based Harpoon system can be mounted on flatbed trucks, finding and killing the launchers themselves would likely prove extremely challenging for enemy forces. It’s also worth noting, that targeting information for the Harpoons does not have to come from the system’s own shore-based radar, but it can come from many other sources and, in some cases where the possibility of hitting the wrong target is either an acceptable risk or there are no friendly targets in an area where enemy vessels are operating, nowhere at all.

All this increases the potential cost to China of an invasion operation, both in terms of speed of action and in loss of sailors and ships. As such, this large of a land-based Harpoon buy, if it is executed, certainly has deterrent value beyond its tactical value.



Regardless of what new capabilities the ground-based Harpoons will offer Taiwan, the proposed sale is almost certain to draw a rebuke from authorities on the mainland. As The War Zone has discussed previously, the other three recently approved arms deals come amid deteriorating relations between Taiwan, the PRC, and the United States. Those other packages included High Mobility Artillery Rocket Systems (HIMARS) able to fire short-range quasi-ballistic missiles capable of reaching the mainland, AGM-84H Standoff Land Attack Missile-Expanded Response (SLAM-ER) missiles, and MS-110 airborne reconnaissance pods.

Beijing responded to the announcements of the first three arms packages by stating that it intended to place sanctions on Boeing, Lockheed Martin, and Raytheon.

“Beijing’s efforts to retaliate against U.S. and foreign companies for their sales that support Taiwan’s legitimate self-defense requirements are unproductive,” countered U.S. State Department spokeswoman Morgan Ortagus in a statement.

We have already seen notably belligerent messaging from Beijing, in general, and there has been an uptick in military activities on both sides of the Taiwan Strait that separates the island from the mainland. The People’s Liberation Army has also shown itself increasingly willing to challenge Taiwanese forces in the region of late. All told, it’s clear that the island nation is taking the growing threat posed by the PRC’s naval might extremely seriously.

While the wider political impact of the U.S. State Department’s decision to clear the Harpoon Coastal Defense System for sale to Taiwan remains to be seen, the potential fielding of up to 100 mobile anti-ship missile launchers could frustrate any future invasion attempt by the PRC.

Citation :

Washington donne son feu vert à la vente de quatre drones MQ-9B SeaGuardian à Taïwan

par Laurent Lagneau · 4 novembre 2020



Alors que l’Armée populaire de libération [APL] maintient sa pression militaire sur Taïwan, avec encore l’envoi, le 2 novembre, de six chasseurs [2 J-16, 2 J-10 et 2 Su-30], d’un avion de patrouille maritime Y-8 ASW et d’un appareil de renseignement, Washington a autorisé une cinquième vente d’équipements militaires à Taipei en moins d’un mois [et la troisième en deux semaines].

Ainsi, après avoir donné son feu vert à la vente de 400 missiles anti-navire RGM-84L-4 Harpoon Block II, de 135 missiles de croisière AGM-84 SLAM ER [Standoff Land Attack Missile / Expanded Response], de 11 systèmes d’artillerie HIMARS, et de six nacelles de reconnaissance MS-110 RECCE, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains, a recommandé au Congrès d’accepter un contrat de 600 millions de dollars portant sur la livraison à Taïwan de quatre drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B SeaGuardian du constructeur General Atomics.

Cette vente « permettra d’améliorer les capacités de [Taïwan] à répondre aux menaces présentes et futures en lui fournissant des capacités de renseignement, surveillance et reconnaissance, de ciblage et de frappe contre des objectifs terrestres, navals et sous-marins », a justifié la DSCA.

Dernier né de General Atomics [ses essais en vol ont pris fin en septembre, le MQ-9B SeaGuardian peut être équipé d’un radar à ouverture synthétique Lynx ou d’un radar de surveillance maritme SeaVue conçu par Raytheon, d’une boule optronique Wescam MX-20 ainsi que d’une nacelle Sage 750 qui, fournie par Leonardo, permet de rechercher, d’identifier et de suivre les émissions radars provenant de sites terrestres et de navires. En outre, il est en mesure d’emporter des bouées acoustiques.

Pour Taïwan, l’acquisition de quatre MQ-9B SeaGuardian permettra de donner à ses forces navales une capacité de surveillance maritime à longue portée, en complément de leurs 12 avions de patrouille P-3C Orion et de leurs drones tactiques NCSIST Albatross [ou Chung Shyang II] de conception locale.

« C’est la dixième vente d’armes à Taïwan sous le président Trump et la troisième fois en en deux semaines que le gouvernement américain a fourni à notre pays des armes défensives importantes qui permettront à Taïwan de renforcer ses capacités et sa confiance dans la défense de la paix dans le détroit de Taïwan », a commenté le ministère taïwanais de la Défense, peu après la publication de l’avis de la DSCA.

Au cours de ces quatre dernières années, l’administration Trump a également autorisé la vente de 66 avions de combat F-16 Viper, de 250 missiles sol-air Stinger et de 108 chars M1A2 Abrams.

Pour le moment, les autorités chinoises n’ont pas encore réagi officiellement à cette nouvelle vente potentielle d’équipements militaires américains à Taïwan, qu’elles considèrent comme une province rebelle. Et elles reprendront certainement, à la virgule près, les précédents communiqués qu’elles ont diffusés ces dernières semaines. « La Chine exhorte vivement la partie américaine à abandonner immédiatement ses projets de vente d’armes à Taiwan et à cesser ses contacts militaires avec à Taiwan », avaient-elles affirmé, le 27 octobre dernier.

Photo : General Atomics

http://www.opex360.com/2020/11/04/washington-donne-son-feu-vert-a-la-vente-de-quatre-drones-mq-9b-seaguardian-a-taiwan/

Citation :

Une bonne partie de l’aviation de combat taïwanaise est clouée au sol

par Laurent Lagneau · 18 novembre 2020



Le 17 novembre, un F-16 de la force aérienne taïwanaise [RoCAF], piloté par le colonel Chiang Cheng-chih, a disparu des écrans radar seulement deux minutes après avoir décollé de la base aérienne de Hualien [est de Taïwan] pour un vol d’entraînement avec deux autres avions de combat. Et, pour le moment, aucune trace de l’appareil n’a été retrouvée.

Dans l’attente de connaître les circonstances de la disparition du colonel Chiang, Taipei a décidé de clouer au sol la totalité des 140 F-16 mis en oeuvre par sa force aérienne. Étant donné que cette dernière aligne environ 300 avions de combat, cette décision est loin d’être anodine au regard de la pression militaire exercée sur l’île par la Chine.

« La mission de sauvetage [du colonel Chiang] est maintenant absolue. Notre force aérienne a cloué au sol tous les F-16 pour [effectuer] des contrôle. Et j’ai ordonné une enquête sur la cause de cet incident », a ainsi fait savoir Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan.

Pour le moment, la défense aérienne de l’île repose donc exclusivement sur une quarantaine de Mirage 2000-5EI ainsi que sur 103 F-CK-1 Ching-kuo, un avion de combat de conception locale.

Par ailleurs Taïwan dispose aussi d’une vingtaine de F-5E Tiger II. Seulement, après un accident survenu fin octobre, cette flotte a été interdite de vol jusqu’au 17 novembre… Ce qui a donné lieu à des critiques sur le maintien en service de ces avions, acquis au début des années 1970. Pour les faire taire, le chef d’état-major de la force RoCAF, le général Hsiung Hou-chi, a payé de sa personne en prenant part à un vol d’essai à bord de l’un de ces avions, il y a trois jours. Il s’agissait de « montrer que les F-5 sont fiables » et que « nos aviateurs ont la volonté de défendre notre espace aérien », a-t-il dit.

Depuis le début de cette année, l’aviation militaire chinoise a multiplié les incursions dans la zone d’identification et de défense aérienne [ADIZ] taïwanaise. Ce qui n’est pas conséquence sur les dépenses militaires de Taipei : les décollages en alerte de ses avions de combat ont coûté 886,19 millions de dollars entre janvier et septembre. Et, évidemment, le potentiel la flotte vieillissante de chasseurs taïwanais s’amenuise.

En août 2019, l’administration américaine a donné son feu vert à la vente de 66 F-16 blocj 72 « Viper », la dernière version de l’avion produit par Lockheed-Martin. En outre, il est question de porter à ce standard 114 exemplaires en dotation au sein de la RoCAF

http://www.opex360.com/2020/11/18/une-bonne-partie-de-laviation-de-combat-taiwanaise-est-clouee-au-sol/

Proud to launch our #MadeInTaiwan submarine program. Thanks to everyone who helped us overcome all obstacles, erase all doubts, & begin domestic production. We’re more determined than ever to continue developing our self-defense industries & safeguard our sovereignty & democracy. pic.twitter.com/AMeihG0g4b

— 蔡英文 Tsai Ing-wen (@iingwen) November 24, 2020

https://defence-blog.com/news/army/taiwan-develops-new-wheeled-tank-killing-vehicle.html a écrit:

Taiwan is planning to develop a new combat vehicle with 105-mm rifled cannon to increase the mobility and firepower of troops.

As Taiwan News previously reported, the Ministry of Defense’s (MND) Armament Bureau launched the development of a new variant of the Yunpao infantry support vehicle.

The new combat vehicle, commonly known as a tank hunter, will be armed with three different weapons; the main gun a 105-mm rifled cannon, a 12,7-caliber heavy machine gun and a 7.62mm machine gun as secondary weapons.

According to the 2021 MND budget, the Armament Bureau has set aside $27 million to made prototypes of future fire support combat vehicle.

According to military sources, although the 105-mm gun barrels were purchased from abroad, future mass production of the weapons will be developed in Taiwan through technology transfer. Furthermore, it is expected the recoil force of the armored vehicle can be effectively reduced by more than 70 percent.

The new variant will be suited for rapid strikes and introduced in MND’s newly established joint arms battalion. At the same time, the Armament Bureau is updating the gun system to be remotely controlled. The Bureau is working with the National Chung Shang Institute of Science and Technology to come up with the vehicle design.

The Taiwanese military currently has a variety of Yunpao (Clouded) Leopard armored vehicles, including the CM-32 and CM-33 models, which are both equipped with grenade launchers, and the CM-34 variant, which is armed with a 30-mm MK44 chain gun.

Citation :

Taiwan completes first tranche of F-16V upgrades

2 - 3 minutes

18 March 2021

by Gareth Jennings

Taiwan has completed the first tranche of its F-16V Block 70/72 modernisation effort, upgrading the first 42 of its 142 Lockheed Martin F-16A/B/C/D Fighting Falcon combat aircraft to the latest standard under the Phoenix Rising programme.

Taiwan is upgrading its older F-16s to the F-16V standard, as well as buying newbuild F-16s, to prevent a ‘fighter gap’ as older types are retired. (Janes/James Hardy)

Taiwan is upgrading its older F-16s to the F-16V standard, as well as buying newbuild F-16s, to prevent a ‘fighter gap’ as older types are retired. (Janes/James Hardy)

Announced by national media on 17 March, this milestone paves the way for the configuration to enter service with the Republic of China Air Force (RoCAF), which plans to allocate these first aircraft to the 4th Tactical Fighter Wing at Chiayi in southwest Taiwan.

RoCAF chief, Major General Huang Chih-wei, was quoted as saying that a formal handover and acceptance ceremony for the newly upgraded aircraft will be held towards the end of March.

First unveiled at the Singapore Airshow in 2012, the F-16V features the Northrop Grumman AN/APG-83 active electronically scanned array (AESA) radar (derived from the F-16E/F Block 60 AN/APG-80 and also known as the Scalable Agile Beam Radar: SABR), a new Raytheon mission computer, the Link 16 datalink, modern cockpit displays, an enhanced electronic warfare system, and a ground collision avoidance system.

News of the completion of the first tranche of F-16V upgrades comes two-and-a-half years after the first aircraft was delivered back to the RoCAF by Lockheed Martin’s Aerospace Industrial Development Corp (AIDC) partners in October 2018. Work on the project began in January 2017, with the first four aircraft being inducted into the upgrade programme at AIDC’s Taichung facility in the northwest of Taiwan.