Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 16:33

Rappel du premier message :

Économie marocaine - Page 14 573264

Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! Économie marocaine - Page 14 Icon_razz

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeJeu 11 Mar 2010 - 21:03

Citation :

· Boom de l’industrie du fer et de l’acier

L’industrie du fer et de l’acier au Maroc connaît une augmentation de 10% annuellement, a souligné, mardi dernier à Marrakech, le président directeur général de la société «Maghreb Steel», Fadel Sekkat. La consommation du fer au niveau du Royaume a connu également un développement progressif de 10%, passant ainsi de 974.000 tonnes en 2000 à 2,2 millions de tonnes en 2008. Les nouvelles unités de production vont permettre au Royaume de produire 2,5 millions de tonnes durant l’année en cours.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 0:16

Quand la consommation d'acier augmente c'est un signe qui trompe pas ...augmentation de la production industrielle..

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Yakuza
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 16:36

Citation :
· M2M décroche le contrat du tramway de Rabat

M2M Group, en partenariat avec ACS, leader mondial de systèmes et équipements de péage en transport public et parking, a été choisi pour mettre en place le système de billettique du projet du tramway de Rabat-Salé. Ce système Contactless est basé sur des tickets et des cartes à puce sans contact. M2M devrait fournir le système de gestion des cartes et les services d’ingénierie associés.
Le groupe sera, également, en charge des prestations d’installation et de déploiement des équipements hardware (distributeurs automatiques de titres, terminaux points de vente) et software, ainsi que des prestations de support pour le système global.

· Ciments de l’Atlas livre son 1er sac en avril

Selon nos informations, Ciments de l’Atlas, qui appartient à Anas Séfrioui, PDG d’Addoha, est sur le point de produire ses premières «récoltes». De source bien informée, «le premier sachet de ciment sera livrable le 24 avril à Ben Ahmed».
Pour rappel, Ciments de l’Atlas se compose, en plus de la cimenterie de Ben Ahmed, d’une seconde à Beni Mellal. L’investissement de départ se chiffrait à
5 milliards de DH pour une capacité totale à terme de 3,2 millions de tonnes.

· Cooper Maroc investit au Chili

L’industriel pharmaceutique Cooper Maroc est en train de finaliser un partenariat avec un laboratoire chilien pour la création d’une entité conjointe. Celle-ci devrait intervenir sur le marché chilien, notamment dans le segment des médicaments anticancéreux. Montant de l’investissement:10 millions de dollars. Le partenariat prévoit également l’intervention du laboratoire chilien au Maroc. Pour cette opération, le montant total de l’investissement est de 20 millions de dollars. Les deux parties se partagent à parts égales les engagements dans les deux opérations.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 20:15

Citation :
Le Maroc en tête de l'offshore francophone dans les centres d'appels

L'activité des centres d'appels basés au Maroc n'a pas souffert de la crise en
2009. Selon Youssef Chraïbi, le président de l'association marocaine de
la relation cliente, le chiffre d'affaires du secteur a progressé l'an
dernier de 15 % à 400 millions d'euros.

Ce secteur emploie quelque 27 000 salariés. Une activité qui doit
beaucoup aux opérateurs français. La France représente globalement 80 %
de l'activité des centres d'appels marocains, et les opérateurs et FAI
tricolores pèsent pour 40 % du chiffre d'affaires du secteur.

Et quelque 10 000 salariés travailleraient pour les télécoms
françaises. Par ailleurs, Youssef Chraïbi estime que le Maroc
représente près de 50 % de l'off-shore francophone, loin devant la
Tunisie, Maurice et le Sénégal.


http://www.reseaux-telecoms.net/actu...els-21714.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 22:32

L'Antidote a écrit:
Citation :
Le Maroc en tête de l'offshore francophone dans les centres d'appels

L'activité des centres d'appels basés au Maroc n'a pas souffert de la crise en
2009. Selon Youssef Chraïbi, le président de l'association marocaine de
la relation cliente, le chiffre d'affaires du secteur a progressé l'an
dernier de 15 % à 400 millions d'euros.

Ce secteur emploie quelque 27 000 salariés. Une activité qui doit
beaucoup aux opérateurs français. La France représente globalement 80 %
de l'activité des centres d'appels marocains, et les opérateurs et FAI
tricolores pèsent pour 40 % du chiffre d'affaires du secteur.

Et quelque 10 000 salariés travailleraient pour les télécoms
françaises. Par ailleurs, Youssef Chraïbi estime que le Maroc
représente près de 50 % de l'off-shore francophone, loin devant la
Tunisie, Maurice et le Sénégal.


http://www.reseaux-telecoms.net/actu...els-21714.html
Le Maroc s'était promis et a effectivement réussi à devenir l'équivalent de l'Inde pour les pays anglophones dans le domaine de l'Offshoring Économie marocaine - Page 14 187320
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 2:38

Aprés le Phosphate, c'est le tour de l'industrie pharmaceutique de franchir le continent Latino .. :
Citation :
Cooper Maroc investit au Chili

L’industriel pharmaceutique Cooper Maroc est en train de finaliser un partenariat avec un laboratoire chilien pour la création d’une entité conjointe. Celle-ci devrait intervenir sur le marché chilien, notamment dans le segment des médicaments anticancéreux. Montant de l’investissement:10 millions de dollars. Le partenariat prévoit également l’intervention du laboratoire chilien au Maroc. Pour cette opération, le montant total de l’investissement est de 20 millions de dollars. Les deux parties se partagent à parts égales les engagements dans les deux opérations.

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Dernière édition par Fremo le Dim 14 Mar 2010 - 3:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 2:49

et maintenant, le domaine ou le Maroc est Leader, le paiment éléctronique, avec HPS qui est entrain de finaliser un contrat pour l'acquistion de 100% du capital d'un opérateur français opérant dans les domaines du conseil et des services informatiques :
Citation :
HPS décroche un gros contrat au Brésil

Premier pas en Amérique latine pour HPS. La multinationale marocaine, leader des solutions de paiement électronique, a signé un contrat avec la société brésilienne Embratec. Désormais, celle-ci aura recours à la PowerCard, la solution phare de HPS.
La première phase du projet a démarré en début d’année. Le Brésil, qui compte 190 millions d’habitants, table sur une croissance de son PIB de l’ordre de 5,8% en 2010. Rappelons que HPS est déjà présente en Asie, au Japon plus exactement.

l'eco

_____
Citation :
Finatech, gourou de l’offshoring «captif»

· Plus de 400 millions de DH de chiffre d’affaires consolidé

· Le groupe vise plus d’acquisition de filiales à l’international

· Prochaine étape: acquérir ses propres brevets


Économie marocaine - Page 14 9_99030

Finatech… Retenez bien ce nom! C’est l’acronyme d’un groupe marocain assez atypique: un navire amiral des TI dont le business model repose sur «l’offshoring captif». En clair, une entreprise de l’offshoring de dernière génération qui traite directement avec les donneurs d’ordre finaux à travers ses filiales européennes et américaines. «Nous ne sommes pas un sous-traitant qui vend un jour/homme. Notre valeur ajoutée réside dans la taille critique et l’accompagnement de bout en bout en s’appuyant sur des filiales qui disposent d’un portefeuille clients et un capital sympathie», tient à préciser Rachid Sefrioui, PDG de Finatech, qui refuse qu’on assimile son activité à la sous-traitance basique. Le plus de Finatech réside aussi dans une capacité de production supérieure avec plus de marges et un déploiement de la prod’ au Maroc.
«Construit autour d’une stratégie d’offshoring captif, notre business model nous permet de traiter directement avec les donneurs d’ordre finaux, à travers un réseau de filiales en Europe et aux Etats-Unis», explique le président d’un groupe qui s’inscrit dans des projets avant-gardistes dans le domaine des technologies de l’information. Acteur majeur des technologies de l’information, Finatech est opérationnel sur trois continents (Europe, Etats-Unis, Afrique) autour de plusieurs centres technologiques. L’activité repose sur trois métiers essentiels (infrastructures-réseaux, systèmes de paiement-sécurité et IT Services & offshoring). Des métiers qui couvrent l’ensemble de la matrice stratégique de l’évolution des métiers de la technologie
Le tout relayé et marketé via une seule structure de vente. Mais le client est au centre de la démarche et du business de l’entreprise. Parmi les principaux clients du groupe, figurent les services et industrie (multinationales et PME), les finances et télécoms (banques, assurances locales et internationales…), le secteur public et les énergies.
En si peu d’années (création en 2007), la jeune multinationale made in Maroc a tissé sa toile qui va de Casablanca à Paris, Dubaï ou encore… la côte Ouest aux Etats-Unis (Los Angeles), non loin de la Sillicon Valley. Le groupe aborde 2010 sous le signe de l’intégration de ses métiers et de l’internationalisation. Finatech compte élargir davantage son cercle à travers un programme d’acquisition de filiales à l’international, particulièrement aux Etats-Unis.
D’ailleurs, toute une direction du groupe est dédiée à cette mission stratégique. «Aujourd’hui, et dans le contexte actuel, il y a beaucoup de bonnes opportunités à l’international», déclare le président Sefrioui à l’occasion de la pendaison de la crémaillère du tout nouveau QG de Finatech, basé au Casanearshore Park. Une étape dans la stratégie de consolidation des collaborateurs et d’intégration organisationnelle et physique dans un building flambant neuf. Un bâtiment open space, au design ultra-moderne, d’une superficie de 3.000 mètre carrés répartis en deux plateaux, qui fait désormais office de siège social pour 700 collaborateurs. Moyenne d’âge: 35 ans.
Avec un chiffre d’affaires consolidé (et aux normes IAS/IFRS s’il vous plaît! version Full) de 403 millions de DH en 2009, le groupe Finatech a réalisé un résultat global de 79 millions de DH (soit 20% du chiffre d’affaires) et ce, dans une conjoncture économique difficile. Pour rappel, le début de l’exercice 2009 était catastrophique pour l’ensemble de l’activité, avec des gels de commandes. Mais le groupe a pu tout de même sortir son épingle du jeu durant le dernier semestre de l’an dernier. Le choix des normes IFRS est dicté par la stratégie de
Finatech qui est orientée vers l’international.
Jusqu’en 2007, date de création de Finatech, le marché des NTI était assez fragmenté. D’où l’idée, selon le management, de mettre en place un leader national, qui remonterait dans la chaîne des valeurs des NTI tout en s’appuyant sur la stratégie du plan Emergence. Pour commencer, le groupe a opéré l’entrée dans le capital et la montée en participation à 100% auprès d’une vingtaine de PME complémentaires et à fort potentiel de développement. Un préalable à l’intégration et à la consolidation des métiers maison.
Fort d’un réseau de filiales en Europe et aux Etats-Unis en plus de la prise de contrôle des PME nationales, l’ambition du groupe est de remonter dans la chaîne des valeurs et avoir ses propres brevets: un moyen sûr de pérenniser l’avenir et d’avoir accès à la propriété intellectuelle, martèle le management. D’ailleurs, outre le contact direct avec la clientèle américaine, le choix de filiales en Californie se justifie aussi par l’accès direct aux brevets et inventions.
Doté d’un capital de plus de 650 millions de DH, l’actionnariat de Finatech est composé d’institutionnels et du groupe Financecom.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 21:45

Citation :
Au Maghreb, le marché de la pub est surtout marocain



En 2009, d’après une étude médias et publicité élaborée par le tunisien Sigma Group, l’investissement publicitaire global au Maghreb a été de 830,9 millions de dollars, dont 562,1 millions de dollars rien que pour le Maroc.


Le Maroc est le premier marché publicitaire au Maghreb. Selon un rapport du cabinet d’étude marocain Imperium Media, la croissance de ce marché a été de 10%, ces quatre dernières années. « Le Maroc, qui a l’économie la plus dynamique et diversifiée, a le plus important marché publicitaire. L’Algérie, avec une économie dominée par les hydrocarbures et une logique encore trop souvent monopolistique, ne fait pas le poids malgré sa population et son potentiel », explique Alexandre Beaulieu, directeur général de l’agence conseil TBWA\DJAZ, représentant du réseau international TBWA à Alger.

« Tant que l’économie algérienne restera dépendante des hydrocarbures et des monopoles de l’importation, qui découragent la vraie concurrence et pénalisent les consommateurs, la publicité restera relativement marginale. »

En 2009, d’après une étude médias et publicité élaborée par le tunisien Sigma Group, l’investissement publicitaire global au Maghreb a été de 830,9 millions de dollars. Ces investissements étaient de l’ordre de 691,3 millions de dollars en 2008. Le Maroc caracole en tête avec 562,1 millions de dollars, contre 166,2 millions pour l’Algérie et 102,6 millions de dollars pour la Tunisie. « La Tunisie a une économie diversifiée, mais de plus faible taille ; son marché publicitaire est donc développé, mais handicapé par la taille de sa population », relève Alexandre Beaulieu. La Libye n’apparaît pas encore dans le radar.

Hassen Zargouni, directeur général de Sigma Group, fait une comparaison entre le Maroc et la Libye et estime que la différence entre les deux pays est l’ouverture économique. « La Libye est un pays où la majorité des produits sont à des prix administrés ou auto homologués. Car la publicité, axe principal en marketing, se nourrit du libre choix, de la différenciation et du développement des médias. La Libye a été trop longtemps fermée à ces concepts, le Maroc n’a pratiquement jamais connu une période socialisante dans son histoire récente, c’est pourquoi les multinationales de la grande consommation, réputées publivores, se sont implantées depuis assez longtemps dans ce pays », indique-t-il.

Algérie : un potentiel en jachère

Pour Alexandre Beaulieu, la Libye est à la traîne parce que son marché est peu développé. « Il n’y a pas beaucoup de concurrence loyale, donc peu de besoin pour de la publicité », relève-t-il. D’après l’étude de Sigma, les quatre plus gros annonceurs au Maghreb sont des entreprises marocaines : Maroc Télécom, Méditel, Wana Corporate et Procter and Gamble Maroc. Orascom Algérie intervient à la cinquième position, suivi des Marocains Centrale laitière et Unilever Maghreb, puis d’Orascom Tunisie. Le groupe privé algérien Cevital est également bien placé. « L’Algérie a un formidable potentiel comme marché publicitaire, mais les conditions de son développement sont les mêmes que pour le reste de l’économie. L’un ne va pas sans l’autre. Tant que l’économie algérienne restera dépendante des hydrocarbures et des monopoles de l’importation, qui découragent la vraie concurrence et pénalisent les consommateurs, la publicité restera relativement marginale », analyse Alexandre Beaulieu. Hassen Zargouni abonde dans le même sens. « Les récentes mesures de limitation de l’importation et la nouvelle réglementation, relativement contraignante pour l’implantation d’entreprises étrangères, conjuguées à l’exiguïté des médias audiovisuels, font penser que les perspectives du marché publicitaire en Algérie seraient limitées. Or, ce pays dispose d’une profondeur importante en termes de marché, avec une classe moyenne dominante, désireuse d’adopter le consumérisme régnant comme mode de vie, ceci annonce une évolution certaine du marché publicitaire, certaine mais lente », explique-t-il.

La TV, support préféré

La télévision demeure le support préféré des annonceurs au Maghreb. Les Maghrébins passent en moyenne trois heures devant le petit écran et sont suréquipés en matériel de réception télévisuelle. Au Maroc, l’investissement publicitaire télévisé a connu une hausse de 19% en 2009. Les chaînes publiques El Oula et 2M dominent le marché. Elles sont suivies par la chaîne privée Medi 1 Sat. En Tunisie, la chaîne publique Tunis 7 a capté 45% du marché publicitaire, devant les chaînes privées Hannibal avec 18% et Nessma TV avec 8,6%. « Nessma TV a apparemment fait de bons scores d’audiences avec les CAN de football et de handball, mais reste à voir si c’est une tendance lourde et si elle peut tenir le rythme en dehors des événements exceptionnels. Elle a en tous les cas le potentiel de devenir un nouveau vecteur de publicité à destination des Algériens, et je crois que tous vont l’observer de près au cours des prochains mois », estime Alexandre Beaulieu.

Pour Hassen Zargouni, l’ouverture des médias audiovisuels au secteur privé est primordiale pour faire passer le marché publicitaire maghrébin à des paliers supérieurs. « Le cas de Hannibal TV en Tunisie, deuxième chaîne du pays en termes d’audience après cinq ans d’existence, est éloquent. Cependant, ces chaînes devraient offrir un produit adapté, proche des préoccupations des gens, car le contenu lié aux réalités locales d’un pays est introuvable dans le flot de chaînes internationales que le Maghrébin arrive à capter aisément », souligne-t-il. Le phénomène publicitaire le plus important reste, aux yeux d’Alexandre Beaulieu, l’achat d’espace par des sociétés algériennes sur des chaînes panarabes de plus en plus regardées par les téléspectateurs algériens. « C’est un vrai changement de donne qui est en train de s’opérer, conséquence directe de la fermeture du champ audiovisuel algérien. Cela est facteur handicapant puisque les annonceurs sont en manque de vecteurs de communication pour toucher leurs audiences », relève-t-il.

Les chaînes des groupes MBC et Rotana, Al Jazeera et ART, sont plus regardées en Algérie que les chaînes publiques algériennes ENTV ou A3, connues pour la faiblesse de leurs productions.

Les Afriques

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 22:31

Fremo a écrit:
Aprés le Phosphate, c'est le tour de l'industrie pharmaceutique de franchir le continent Latino .. :
Citation :
Cooper Maroc investit au Chili

L’industriel pharmaceutique Cooper Maroc est en train de finaliser un partenariat avec un laboratoire chilien pour la création d’une entité conjointe. Celle-ci devrait intervenir sur le marché chilien, notamment dans le segment des médicaments anticancéreux. Montant de l’investissement:10 millions de dollars. Le partenariat prévoit également l’intervention du laboratoire chilien au Maroc. Pour cette opération, le montant total de l’investissement est de 20 millions de dollars. Les deux parties se partagent à parts égales les engagements dans les deux opérations.

L'économiste

Je le repete depuis des annees. Le potentiel commercial en Amerique latine pour les entreprises Marocaines (et Arabes d'ailleurs) est gigantesque.
Premierement, il y a un avantage "ethnique": la communaute Arabe en Amerique Latine est tres importante (economiquement et politiquement). Ainsi, la moitie de la chambre de commerce de Sao Paulo sont des Bresiliens d'origine Arabe. De meme, le Chili est l'hote de la plus grande communaute Palestinienne (en dehors du monde Arabe). Quant a l'Argentine, il est inutile de parler de Carlos Menem (qui est d'origine Syrienne). Enfin Slim au Mexique est egalement d'origine Arabe.

A cela s'ajoute le fait que le Maroc est un pays partiellement hispanophone.

Maintenant, parlons de la complementarite economique: Le Bresil et l'Argentine sont des puissance agricoles. Ces gars ont developpes l'agriculture a un niveau que je n'ai vu nul part ailleurs. La recherche scientifique dans le domaine agricole est vraiment impressionante et le Maroc pourrait en profiter (pour la culture en milieu semi desertique, les cultures sucrieres). Car, si il est possible de cultiver le soja au Mato Grosso (dont le sol est plein d'alumine), il doit etre possible de cultiver pres de Gulmim.
Je disais donc que nous avons en Amerique Latine deux puissances agricoles. Hors, l'agriculture industrielle a forte productivite est une grande consomatrice d'engrais... et voila le Maroc qui entre en jeu. A ce titre, mon avis est que l'OCP est bien trop timide dans cette region. Ils devraient mettre en place des JV avec BRASKEM ou carrement acheter des compagnies locales dans le domaine chimique (ou la distribution).
Un autre point qu'il ne faudrait pas negliger: les terres agricoles. Alors que les Saoudiens et les Chinois achetent des terres Agricoles en Afrique (dont quelques anciennes fermes de la SODEA au Maroc), il y a des millions d'hectares extremement fertiles disponiblent en Amerique du Nord. Prenons l'exemple de la COSUMAR et du sucre. Le Maroc importe 50% du sucre qu'il consomme et la production nationale est basee principalement sur la betrave dont le rendement est plus faible que la canne a sucre. La Cosumar pourrait tres facilement acheter un terrain permettant de fournir les 50% que nous importons. Le cout de revient de ce sucre serait une fraction du cout au Maroc.
Les promoteurs immobiliers Marocains pourraient egalement profiter des marchers latino Americains qui souffrent de gros problemes de logement et qui pourraient beneficier de l'experience marocaine dans le domaine des logements economiques.
Enfin, dans le domaine energetique, le Bresil est le premier producteur mondial d'ethanol (toutes les voitures sont "flex" i.e. roulent a l'ethanol ou a l'essence) et Petrobras est le leader mondial dans l'off shore en eaux profondes. On pourraient apprendre une ou deux choses sur l'utilisation de sources d'energie alternatives.

C'est dommage que les autorites publiques et le secteur prives soient en permanence fixes sur Paris alors que le 21eme siecle est celui de Sao Paulo, Shanghai, Abu Dhabi (au lieu de Paris, New York, Londres).
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 23:04

Belle analyse, Alphatango Économie marocaine - Page 14 11
Elle met en exergue l'absence de vision géostratégique de nos dirigeants. Même les relations avec certains pays africains actuellement n'est qu'une relance avec une nouvelle démarche du réseau de contacts établis de son temps par feu Hassan II. Avec une obsession qui semble aveugler nos responsables, le Sahara. Le peu de relations économiques établies avec ces pays, surtout grâce aux initiatives d'opérateurs privés, sont souvent perçues comme un levier aussi du soutien de ces pays à notre cause. A aucun moment, on ne ressent une élévation du niveau de réflexion pour intégrer la dimension géostratégique dans la perception de ses relations.
Quelques fois, j'ai envie d'acheter des map-monde pour leur en faire cadeau et leur demander de prendre le temps de la regarder pour mieux situer les événements et les dynamiques profondes sous-jacentes dont elles ne sont que les manifestations visibles.
Avez-vous entendu ou lu un seul discours politique pertinent sur l'après Stokholm et ses conséquences ?
Le Brésil est non seulement un partenaire commerciale de choix, mais également un futur concurrent sur la façade atlantique de l'Afrique sub-saharienne. Quand cette future puissance économique cherchera à étendre ses horizons, c'est tout naturellement qu'elle va regarder de l'autre côté de l'Atlantique, vers l'Afrique. Comme le fera l'Inde avec l'Afrique de l'est. Il s'agit dès lors d'en faire un partenaire stratégique, aussi bien en vue d'en faire une plate forme vers le reste du sous-continent sud-américain qu'en vue de jouer un rôle de liaison entre ce futur géant régional et le reste de l'Afrique.
intéressante cette idée d'acquérir des terrains au Brésil pour alimenter la production sucrière nationale. Vraiment originale Cool
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 23:20

pas dans tous les domaines Samy, notre marine a des trés bonnes relations avec l'Armada chilienne, surtout dans le domaine des services hydrographique et océanographique, la Marine a des fotre relations avec le SHOA et la SNAM .. ce n'est pas une manque de vision à mon avis, parceque SM a fait une visite historique pour cette continent, et les resultats était à mon avis trés intéréssante, surtout sur le dossier du sahara .. SM était aussi acompagné d'une importante déléguation eco .. un autre indice, le premier sommet pour les relations eco Latino arabe s'est teu ici au Maeoc, c'est pourquoi d'ailleurs je crois que nous sommes conscient de l'opportunité qu'offre le marché latino, mais ca reste la faute des moyens .. Économie marocaine - Page 14 Icon_rolleyes

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 13:40

Rien à voir avec les moyens Fremo. Et ce ne sont pas un voyage, même de chef d'Etat, et une conférence qui changeront quoi que ce soit. Les opérateurs économiques qui ont fait le déplacement au cours de la visite royale, quels contrats ou opportunités d'affaires ont-ils annoncé au terme de ce voyage ? D'ailleurs, depuis lors, quel suivi de ces relations ?
Mieux encore, tenir un discours à forte consonance libéral à des gens qui ne portent pas les US sur leurs coeurs, ce n'est pas très intelligent. On ne traite pas avec Lula comme on le ferait avec Sarko Evil or Very Mad Chacun d'eux est l'anti-thèse de l'autre.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 13:44

ca date Samy ce complexe maroco-latino,on a jamais eu de bonnes relations avec ces gens,leurs "antecedents revolutionaires" ne facilitent pas les choses,tu sais ce que c´est une monarchie pour eux..

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 14:24

Samyadams a écrit:
Belle analyse, Alphatango Économie marocaine - Page 14 11
Elle met en exergue l'absence de vision géostratégique de nos dirigeants. Même les relations avec certains pays africains actuellement n'est qu'une relance avec une nouvelle démarche du réseau de contacts établis de son temps par feu Hassan II. Avec une obsession qui semble aveugler nos responsables, le Sahara. Le peu de relations économiques établies avec ces pays, surtout grâce aux initiatives d'opérateurs privés, sont souvent perçues comme un levier aussi du soutien de ces pays à notre cause. A aucun moment, on ne ressent une élévation du niveau de réflexion pour intégrer la dimension géostratégique dans la perception de ses relations.
Quelques fois, j'ai envie d'acheter des map-monde pour leur en faire cadeau et leur demander de prendre le temps de la regarder pour mieux situer les événements et les dynamiques profondes sous-jacentes dont elles ne sont que les manifestations visibles.
Avez-vous entendu ou lu un seul discours politique pertinent sur l'après Stokholm et ses conséquences ?
Le Brésil est non seulement un partenaire commerciale de choix, mais également un futur concurrent sur la façade atlantique de l'Afrique sub-saharienne. Quand cette future puissance économique cherchera à étendre ses horizons, c'est tout naturellement qu'elle va regarder de l'autre côté de l'Atlantique, vers l'Afrique. Comme le fera l'Inde avec l'Afrique de l'est. Il s'agit dès lors d'en faire un partenaire stratégique, aussi bien en vue d'en faire une plate forme vers le reste du sous-continent sud-américain qu'en vue de jouer un rôle de liaison entre ce futur géant régional et le reste de l'Afrique.
intéressante cette idée d'acquérir des terrains au Brésil pour alimenter la production sucrière nationale. Vraiment originale Cool

Tu sites un point important: Le fait que le Bresil est une puissance Atlantique montante juste en face de l'Afrique. Il y avait recemment un article dans Jeune Afrique sur ce point et le fait que Petrobras, Rio Doce, et d'autres societes petrolieres et minieres investissaient lourdement en Afrique (pas autant que les Chinois bien entendu). Il est evident que les points d'entree en Afrique pour les Bresiliens sont l'Angola, le Mozambique, Sao Tome, Guinee Equatoriale (i.e. les lusophones). Mais le president Lula a visite de nombreux pays d'Afrique francophone et la societe des phosphates Senegalaise interesse les Bresiliens (alors que l'OCP n'a fait aucun effort pour l'acquisition de ces reserves phosphatieres mais c'est un autre sujet et les gars de l'OCP savent sans doute quelque chose sur les reserves mondiales de phosphate que nous ne savons pas).
Mais il est evident que les banques Marocaines pourraient servir d'intermediaire entre l'Afrique francophone et l'Amerique latine.

Il y a un autre segment dans lequel le Maroc et le Bresil pourraient collaborer: L'aeronautique! Embraer est le leader mondial pour les avions regionaux. Les couts de productions sont devenus trops eleves au Bresil (leur monnaie s'est fortement appreciee). Il ont decider de delocaliser une partie de la production. Leur premier choix s'est porte vers... le Portugal. Ceci dit, ils ne savent rien des capacites du Maroc dans ce domaine. Chami devrait y aller et presenter l'industrie du pays au lieu de passer son temps a Paris.

Aussi, on sait tous que M2M et HCP ont le marche Latino Americain dans la poche: Les banques dans cette region sont encore peux developpees pour ce qui est des cartes banquaires

Juste un autre point: Le Bresil a un systeme educatif completement pourri (sauf pour les riches qui peuvent mettre leurs gosses dans les ecoles du diocese catholique) mais l'universite PUBLIQUE (federale) a un super niveau. Le niveau et la qualite sont maintenus grace a des concours d'entree extremement severe et a la promotion des professeurs sur base des publications scientifiques realisees. Au Maroc, alors que nous avons le meme niveau economique que le Bresil ou l'Argentine (et la meme population que l'Argentine), le nombre de publication scientifiques dans des revues academiques de premier ordre (en anglais donc) ne represente meme pas 1% de ce que fait le Bresil. Pour les brevets, c'est la meme chose.
Il n'y a pas de secret, ils sont devenus des puissances agricoles grace a la R&D: Au Bresil, ils sont capable de produire des mangues 12 mois par an (sur une meme plantation) alors que, naturellement, les mangues ne peuvent etre produites que 3 mois par an... Tout cela grace a la chimie (le procede avait ete developpe par le centre de recherche agronome de l'Universite federale de Salvadore).
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 14:24

Sans oublier cet épisode : http://www.bakchich.info/Boutef-attitude,01242.html (regardez le dernier article)
sur le faux bon fait à Lula.
Le Pb etant les "bonnes" relations que nous avions eu avec des dictatures comme celles du chili sous pinochet ou la Colombie. Forcément, ça laisse des traces.
Mais bon, faut pas se leurrer, géographiquement parlant, il n'y aura pas d'axe maroc-Amsud. La proximité "culturelle" avec ces pays est évidentes, mais ça ne saurait aller au dela de la relation cordiale. C'est aux partis politiques marocains de tisser des relations plus "politique" avec ces pays...marre de compter sur une visite de M6 pourvoir des pistes se déssiner.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 14:35

Yakuza a écrit:
ca date Samy ce complexe maroco-latino,on a jamais eu de bonnes relations avec ces gens,leurs "antecedents revolutionaires" ne facilitent pas les choses,tu sais ce que c´est une monarchie pour eux..

Il n'y a pas vraiment d'entecedent revolutionaire. L'amerique Latine a suivi les memes etapes que le Maroc. Tous ces pays ont connus des "annees de plomb" entre les 60s et le debut des 80s. Ils ont tous vecu les disparitions, la torture (que ce soit le Chili, l'Argentine ou le Bresil). C'etait des dictatures militaires de droite (voir d'extreme droite).

A ce titre, le Maroc aurait pu et pourrait encore partager son experience de "reconciliation" (l'instance Equite et Reconciliation) avec le Bresil qui cherche comment "purger" son propre passe. Ce genre de geste serait fortement apprecie.

Les liens sont tres forts culturellement et ethniquement, comme je l'ai dit, la communaute Arabe est tres puissante en Amerique Latine mais egalement la communaute juive (d'origine Marocaine). Il y a de nombreux Serfati au Bresil (n'oubliez pas que Hassan II avait expulse Abraham Serfati sous pretexte qu'il etait Bresilien) qui ont de bons contactes au Maroc... Et puis il y a " O clone" la telenovela qui se passe au Maroc et qui a rendu notre pays tres celebre (en bien)aupres de la population locale.

Vraiment, il faut simplement un effort politique... Inviter Lula (avant la fin de son terme) pour une visite officielle ne ferait pas de mal. Une reconciliation avec Chavez ne serait pas une mauvaise chose non plus. Il n'est pas bien informe sur le Sahara mais les gens de l'USFP ont de bons contactes avec lui.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 22:04

Citation :
Centrale à charbon de safi: Les présélectionnés

L’ONE a procédé, vendredi dernier , à l'ouverture des offres techniques des deux soumissionnaires pré-qualifiés pour le projet de la Centrale thermique fonctionnant au charbon propre, d'une puissance totale installée de 1320 MW à Safi.

Il s'agit des offres de "International Power (UK)/NAREVA Holding (Maroc)" et "EDF International (France)/China Datang Corporation". Ce projet, dont la mise en service est prévue pour 2012, porte sur la réalisation de 2 unités de production d'une puissance unitaire brute de 660 MW et d'une infrastructure portuaire à proximité de la centrale afin de permettre la réception du combustible.

L'Economiste - Lundi 15 mars - 14h28
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 11:20

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Citation :

La Bourse de Casa comparée à celles de Tunis, du Caire et d'Amman

Le marché marocain est deuxième en termes de capitalisation mais troisième en termes de volumes et de nombre de sociétés cotées.
Compte d'épargne en actions et marché alternatif à la Bourse de Tunis.
La réglementation, l'organisation et la technologie sont au même niveau de développement dans les quatre places.


Économie marocaine - Page 14 Affiche_image?article=16108
Plus de 15 ans après la réforme du secteur financier marocain, la Bourse de Casablanca affiche un bilan favorable sur plusieurs aspects et un dynamisme qui tranche entièrement avec son atonie des années 1990. Que ce soit sur le plan réglementaire, technologique ou organisationnel, les avancées enregistrées sont plus que visibles et les pratiques boursières marocaines sont aujourd’hui aux standards internationaux. La taille du marché a plus que doublé depuis le début de la dernière décennie, et les opérateurs ont acquis une maturité et une expertise dignes des places européennes. Sans parler de la qualité des sociétés inscrites à la cote et de la performance enregistrée par le marché durant ces dernières années, qui n’ont pas laissé indifférents les investisseurs tant locaux qu’étrangers.
Cela dit, à l’instar du marché boursier marocain, d’autres places de la région, notamment celles de la Tunisie, de l’Egypte et de la Jordanie, ont également fait des avancées notoires et mené des réformes ayant permis de développer leurs marchés respectifs. Les résultats obtenus ne sont pas de la même ampleur mais quelques-unes de ces Bourses ont évolué plus rapidement que Casablanca sur certains aspects.

306 sociétés cotées en Egypte, 272 en Jordanie, 76 au Maroc et 52 en Tunisie

D’abord, les indicateurs visibles de ces marchés. Celui que la majorité des professionnels évoquent en premier est le nombre des sociétés cotées. Au Maroc, la cote s’est élargie de manière significative avant le déclenchement de la crise en 2008 qui a freiné le processus des introductions. Dix opérations ont été réalisées en 2006 et autant en 2007, avant que 2008 ne clotûre cette dynamique avec 5 introductions seulement. Au final, 76 sociétés sont actuellement cotées à la Bourse de Casa. Néanmoins, ce chiffre reste inférieur à celui des places égyptienne et jordanienne. La première comptait 306 entreprises cotées à fin 2009, et la seconde 272. En Tunisie, la cote regroupe 52 sociétés, ce qui place le Maroc en troisième position.
Malgré ce nombre relativement faible de sociétés cotées, le Maroc occupe la deuxième place au niveau de la capitalisation boursière. En effet, la valeur de toutes les sociétés cotées à la Bourse de Casa était de 60,7 milliards de dollars à fin 2009 (509 milliards de DH), contre 32 milliards de dollars à Amman et 9,4 milliards à Tunis. La capitalisation de la place égyptienne étant, elle, de plus de 86 milliards de dollars.
Il faut savoir, cependant, que la capitalisation marocaine est gonflée par la valorisation de quelques sociétés jugée élevée par les analystes. Il s’agit notamment de certaines valeurs bancaires et immobilières dont le cours boursier représente plus de 40 fois leurs bénéfices. En tout cas, avec cette valorisation, la capitalisation de la Bourse de Casa représente 67% du PIB marocain. Un niveau supérieur à celui de l’Egypte (46%) et de la Tunisie (24%) mais largement inférieur au rapport qu’affiche la Jordanie (une fois et demie le PIB).
Sur le plan des volumes, la Bourse de Casa revient à sa troisième position avec des transactions sur le marché central qui ont totalisé 8,6 milliards de dollars en 2009, contre 13,6 milliards à la Bourse d’Amman, 86,3 milliards à la Bourse du Caire et seulement 1,2 milliard à la Bourse de Tunis. Notons que les volumes ont fortement reculé au Maroc, en Jordanie et en Egypte au cours de l’année dernière, avec des baisses respectives de -40%, -52% et -15% dues en partie au retrait des investisseurs étrangers. Ceci alors qu’en Tunisie les transactions ont enregistré une progression de 10% en 2009 qui résulte de l’engouement des investisseurs pour les deux sociétés introduites durant l’année.

La Bourse de Casa toujours chère par rapport aux places de la région

L’évolution est également contrastée au niveau des indices du marché. La Bourse de Tunis a en effet enregistré une progression spectaculaire de 48% en 2009, là aussi en raison du dynamisme des investisseurs suscité par les opérations d’introductions opérées au cours de l’année. De même, malgré la baisse du volume des transactions, la place égyptienne inscrit son indice EGX 100 (indice des 100 valeurs les plus actives) en hausse de 39%, la présence des investisseurs locaux ayant compensé le retrait des étrangers. En revanche, à Amman, le marché a reculé de 9,18% par rapport à 2008, le poids des investisseurs étrangers étant ici plus important (près de 50% de la capitalisation boursière). Et à la Bourse de Casa, le Masi a clôturé l’année 2009 sur une baisse de 4,92% dans un climat d’incertitude qui a poussé les investisseurs à plus de prudence.
Ce recul du marché casablancais en 2009, qui est venu confirmer la tendance baissière entamée en 2008, n’a toutefois pas permis à la place de réduire son niveau de valorisation jugé élevé par rapport aux Bourses de la région. Le PER du marché (capitalisation rapportée au bénéfice global de la cote) est en effet estimé à 18,7 pour l’année 2009, alors qu’il est estimé à 15,9 à Tunis et à 14,4 à Amman (le PER de la Bourse du Caire n’est pas disponible).

Une fiscalité boursière plus attractive en Tunisie

Malgré toutes ces différences en termes de taille et d’indicateurs d’activité, les quatre places étudiées restent au même niveau de développement sur le plan de l’organisation, de la réglementation et des technologies utilisées. En effet, elles disposent toutes de sociétés gestionnaires autonomes dont la principale mission est d’assurer la liquidité et la transparence de leurs marchés. Sur les quatre places, l’activité de courtage est l’exclusivité d’intermédiaires agréés qui doivent être indépendants par rapport aux intérêts des investisseurs et disposer des moyens nécessaires pour exercer leur métier. L’organisation et le contrôle de ces marchés sont quant à eux assurés par des entités comparables au Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) marocain, sur la base d’une réglementation conforme aux directives de l’organisation internationale des commissions de valeurs.
Cependant, certaines différences de taille existent et elles concernent la promotion de la culture boursière au sein de la communauté des émetteurs et des investisseurs. La place tunisienne est notamment très avancée en la matière malgré la petite taille de son marché.
En effet, la Bourse de Tunis compte parmi ses compartiments de cotation un marché dit «alternatif». Il est destiné au financement et à la restructuration des PME en vue de les préparer à intégrer le marché principal de la Bourse. Pour cela, les conditions pour y accéder sont très souples : l’entreprise doit disposer d’un business plan sur 5 ans et un système d’information sécurisé. Elle doit aussi s’engager à publier périodiquement ses résultats et à ouvrir au moins 10% du capital. De plus, aucun seuil minimal n’est exigé pour le capital ou l’âge de l’entreprise. Cette dernière n’est pas non plus tenue d’avoir réalisé des bénéfices ou distribué de dividendes par le passé. Ce compartiment est encore à ses débuts, mais, selon certains professionnels, c’est un atout efficace pour encourager les entreprises à s’introduire en Bourse.
En parallèle, et dans le but de drainer de l’épargne populaire, les plus-values et les dividendes que perçoivent les investisseurs particuliers à la Bourse de Tunis sont totalement exonérés d’impôt. En plus de cela, des comptes d’épargne en actions (CEA) ont été mis en place pour les personnes physiques afin de les encourager à investir en Bourse. Ces produits leur permettent de déduire les montants investis de leurs revenus imposables, à hauteur de 20 000 dinars tunisiens par an (près de 120000 DH) dans la limite d’une réduction d’impôt maximale de 40%, à condition de garder les titres acquis pendant 5 ans.
Avec cette formule, la Bourse de Tunis s’est garantie une épargne importante et durable qui lui permet de faire face aux chocs du marché. «Il n’existe actuellement pas de statistiques officielles sur les montants placés dans les CEA, mais l’on estime que la plus grande partie de l’épargne investie dans la Bourse de Tunis aujourd’hui provient de ces produits», affirme Ghassen Belhadj, directeur général d’Integra Bourse.
La mise en place de ces deux instruments au Maroc pourrait permettre à la place casablancaise de doubler sa taille et de devenir plus attractive aux yeux des émetteurs et des investisseurs. D’autant plus que le management de la Bourse de Casa s’est fixé l’objectif d’atteindre 500 000 investisseurs particuliers et 150 entreprises cotées à l’horizon 2015. Le lancement des plans d’épargne en actions au Maroc est certes sur les rails, mais pour attirer les entreprises à la cote, seules la communication et la gratuité des frais de cotation sont prévues, ce qui risque d’être insuffisant.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 15:39

Citation :
Le site de iXMeca à Tanger parmi les quatre sites repris par SIRA

Avec un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, Ixmeca fournit des pièces exclusives pour les trains d’atterrissage du Rafale, les moteurs d’Ariane ainsi que des composants des radars de Thales. iXMeca a cumulé près de 12 millions d’euros de pertes ces deux dernières années.
La société en liquidation judiciaire depuis décembre sera finalement reprise par SIRA selon le magazine Français en ligne
Usine Nouvelle. L'offre de SIRA prévoit la reprise de 112 salariés d’iXMeca et de trois des cinq sites de production en France : Bois-d’Arcy, Chanteloup-les-Vignes et Besançon. Le site marocain se trouvant à la zone franche de Tanger avec ses 35 salariés est également repris.
« Les garanties de pérennité a été le point fort de notre offre. Nous avons la confiance de nos grands clients donneurs d’ordres», estime Alain Blévin le président de Sira. Il ajoute qu'« Au total nous allons représenter un groupe de 400 personnes en France pour un chiffre d’affaires de 55 à 60 millions d’euros».
SIRA a enregistrée l’an dernier une rentabilité nette de 4 %. Avec le rachat d’iXMeca, elle compte se diversifier et développer son expertise de la mécanique de précision aux secteurs pétrolier et médical.
« La priorité de cette année sera l’intégration d’iXMeca. A plus long terme, nous envisageons aussi de nous développer en Amérique du Nord » explique Alain Blévin
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 9:33

Citation :
Le Maroc veut sortir de la crise par la promotion du logement social
(Econostrum 16/03/2010)

De passage à Marseille à l'occasion de la première édition du salon SMAP Expo Midi, Ahmed Taoufiq Hejira, ministre marocain de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, fait le point sur la situation du logement au Maroc, où la demande est toujours largement supérieure à l'offre. Il lance un appel aux entreprises françaises du BTP pour qu'elles soient plus présentes dans le pays.

econostrum.info : Quelle est la situation du logement au Maroc?

Ahmed Taoufiq Hejira : L’immobilier au Maroc n’a pratiquement pas été affecté par la crise- à l’exception de programmes de très haut standing (autour de 3.500 € le m²) à Marrakech ou à Tanger dont les prix ont baissé de 30% – car la demande est très importante. Nous devons répondre à une demande annuelle de 123 000 nouveaux ménages, dont 70.000 pour le logement social. Au total, on estime qu'un million de ménages sont mal logés.

Cette situation nous a conduit à mettre en place une nouvelle stratégie en 2010 avec la volonté de sortir de la crise par la promotion du logement social qui représente 70% de la demande globale. Cela bénéficiera à toute l’économie du pays alors que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) emploie 906 000 personnes, soit la deuxième place derrière les services.

Outre les aides que nous avons déjà mises en place pour garantir 70% des prêts pour les ménages pauvres ou à revenus irréguliers (le programme FOGARI), nous instaurons désormais une aide frontale. Les promoteurs qui construisent au moins 500 logements sur cinq ans vont bénéficier d’une exonération fiscale totale. Cela concerne aussi bien les entreprises marocaines qu’étrangères auxquelles nous proposons de signer une convention avec l’Etat qui pourra les accompagner et faciliter toutes leurs démarches.


Les Français très absents
econostrum.info :
Les promoteurs étrangers sont-ils très présents au Maroc ?

Ahmed Taoufiq Hejira : Il y a une très forte présence de promoteurs Espagnols, surtout au nord du pays, mais aussi des Italiens et même des Anglais et des Asiatiques. En revanche, étonnamment, les Français sont très absents malgré nos liens historiques. Je pense qu’ils considèrent que ce n’est pas financièrement intéressant, mais c’est faux ! Il y a chez nous de vraies opportunités et on peut gagner de l’argent.

Pas dans le logement social vraisemblablement, mais surtout dans les produits pour les classes moyennes, très demandeuses, qui faute d’offre ont souvent été obligées de se loger dans ce qui était initialement prévu pour du logement social. Il faut aussi développer des partenariats autour des nouvelles technologies de construction - nous sommes en retard sur ce point – les matériels, l’ingénierie... Les entrepreneurs français devraient monter des partenariats privé-privé, venir en touristes pour découvrir le marché, l’étudier. Le potentiel est énorme !


110 000 lits nouveaux dans le Plan Azur
econostrum.info : Depuis l’étranger, l’immobilier au Maroc est souvent synonyme de loisirs, de logements pour les retraités européens. Quelle part représente ce secteur ?

Ahmed Taoufiq Hejira : Il est difficile de l’évaluer. On estime par exemple que 6 à 7 000 retraités français vivent à Marrakech. Une étude récente réalisée en France montre que 30% des retraités voudraient vivre à l’étranger et parmi eux, 25% choisiraient le Maroc. Certainement grâce à la convention fiscale signée entre nos deux pays qui permet un abattement de 80% de l’impôt sur le revenu pour les retraités résidant au Maroc qui font un transfert intégral de leur pension. Mais la demande en matière de logements est avant tout nationale et explique tous les programmes que nous avons lancé ces dernières années : construction de cinq villes nouvelles, résorption des bidonvilles, renouvellement urbain, logement en milieu rural.

Sur le plan touristique, le Plan Azur prévoit la réalisation de six stations balnéaires avec un total de 110 000 lits dont 80 000 hôteliers, le développement de résidences touristiques et de villages de vacances familiaux pour le tourisme interne, ou encore la création de nouvelles marinas. Nous réfléchissons ainsi à transformer l’actuel port de commerce de Casablanca en une immense marina et déménager les activités commerciales sur un autre site. Économie marocaine - Page 14 Icon_evil

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 16:22

Citation :
Phosphates: création d'une société d'ingéniérie américano-marocaine

AFP le 16 Mars 2010

Rabat - L'Office chérifien (marocain) des phosphates (OCP/public), premier exportateur de phosphates et de ses dérivés dans le monde, et la société américaine Jacobs Engineering ont renforcé mardi leur partenariat en créant une société mixte d'ingénierie.

Celle-ci est chargée notamment d'accompagner la mise en oeuvre d'un programme d'investissements de 5 milliards de dollars que l'OCP compte réaliser d'ici 2015, a indiqué l'entreprise marocaine dans un communiqué.

Un document officialisant la création de cette société a été signé par le président directeur général de l'OCP Mostafa Terrab et le président de Jacobs Engineering Noël Watson, a-t-on ajouté de même source.

La nouvelle joint-venture contribuera notamment à "l'accompagnement de la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de la plate-forme chimique de Jorf Lasfar (ndlr: cô te sud du Maroc) et au développement des activités de l'industrie du phosphate en général", a déclaré Mostafa Terrab.

Jacobs Engineering a en outre décidé de "transférer la majeure partie de son centre d'expertise basé à Lakeland (Floride) vers le Maroc", a confié à l'AFP un responsable de l'OCP.

Le Maroc, troisième producteur mondial de phosphates après les Etats-Unis et la Chine, en détient 75% des ressources exploitables. En 2008, quelque 12 millions de tonnes de phosphates ont été exportées et environ 2,8 millions de tonnes d'acide phosphorique produites, dont 1,7 million de tonnes vendues à l'étranger.

L'OCP a en outre manufacturé 2,2 millions de tonnes d'engrais phosphatés en 2008, dont 1,5 million ont été exportées, selon la même source.
http://www.emarrakech.info/Phosphates-creation-d-une-societe-d-ingenierie-americano-marocaine_a34240.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 17:37

M.Toungui : la visite de M.Bongo au Maroc insuffle une nouvelle dynamique aux relations bilatérales
M. Paul Toungui : le ministre gabonais des Affaires étrangères
Citation :

La visite officielle qu'effectue au Maroc le président de la République du Gabon, Haj Ali Bongo Ondimba, permet d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, a affirmé lundi à Tanger le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la francophonie, M. Paul Toungui.

L'accent est mis, lors de cette visite, sur le renforcement du volet économique de la coopération maroco-gabonaise et des échanges entre les acteurs économiques des deux pays, a affirmé M. Toungui dans une déclaration à la presse en marge des entretiens tenus entre le chef d'Etat gabonais et plusieurs responsables marocains.

M. Toungui a également souligné l'excellence des relations qu'entretiennent les deux pays depuis plusieurs décennies, ainsi que la volonté de SM le Roi Mohammed VI et du président Ali Bongo Ondimba de renforcer davantage la coopération dans tous les domaines.

Il a, à cet égard, noté que les travaux de la commission mixte maroco-gabonaise devraient se tenir avant la fin de cette année à Libreville, avec pour objectif de booster les échanges économiques et la coopération entre les deux pays.

Le président gabonais a eu lundi des entretiens avec le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, le président de la Chambre des représentants, M. Mustapha Mansouri, le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah et le président du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes, M. Khalihenna Ould Errachid.


Source : MAP & la VieEco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 23:33

Citation :
Bricoma renforce sa présence à Casablanca

Économie marocaine - Page 14 10_99234

· Un investissement de l’ordre de 30 millions de Dh

· Une superficie de 2.000 m² et plus de 25.000 références

L’enseigne 100% marocaine spécialisée dans le bricolage ouvre son deuxième magasin à Casablanca et son quatrième au niveau national. Situé en plein cœur de la zone d’affaire de Sidi Maarouf et s’adossant à l’enseigne Metro, ce nouveau magasin va satisfaire la demande des casablancais du centre ville et de la partie sud de l’agglomération.
Fruit d’un investissement de 30 millions de DH, Bricoma Californie offre 50 emplois directs et 20 indirects. Le magasin, qui s’étale sur une superficie de 2.000 m², met à la disposition de sa clientèle une large gamme de produits. Plus de 25.000 références couvrant six familles de produits y sont disponibles, à savoir: quincaillerie, outillage de rangement, électricité et luminaire, jardinage plein air, droguerie peinture et sanitaire étanchéité.
Bricoma holding vise tant les professionnels que les particuliers avec un choix d’assortiment adapté à une clientèle exigeante. Sans oublier sa valeur ajoutée en terme de conseil, avec la présence de conseillers dans chaque famille de produits. «Notre personnel est formé pour conseiller. Car, contrairement à l’alimentaire, nos ventes sont beaucoup plus des ventes assistées, surtout pour le client particulier», affirme Mohamed Chahad, président de Bricoma Holding. Et d’ajouter, «aujourd’hui, le marocain n’est pas prêt à effectuer lui-même ses travaux, contrairement à ce qui se fait dans d’autres pays. Nous sommes dans une phase d’éducation et de préparation. En lui donnant conseil et en lui offrant des prix compétitifs, nous encourageons le marocain à devenir bricoleur».
Bricoma dépasse désormais les 12.000 m², ce qui fait d’elle la plus grande superficie de bricolage au Maroc. «Le marché, encore jeune, est dans une phase de développement. Si l’on considère le nombre de concurrents directs, on constate que le secteur est encore prometteur», poursuit Chahad.
A noter que le holding ne compte pas en rester là. Deux autres magasins ouvriront leurs portes vers la fin de l’année. Le premier, sis à Tanger et occupant une superficie de 10.000 m² a nécessité plus de 65 millions de Dh. Le deuxième situé à Marrakech, s’étendra sur une surface de 5.000 m² pour le même montant d’investissement.
Toutefois, le problème du foncier se pose avec acuité. «C’est l’ensemble des activités qui en souffre. Avec Metro, nous avons saisi cette opportunité sous forme de location. En revanche, c’est le premier projet dans la chaîne Bricoma qui est en location», annonce Chahad. Ce partenariat «win-win» répond aux besoins respectifs des deux enseignes et crée une sorte de complémentarité.

l'eco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 15:22

Coopération en formation professionnelle

Citation :

Le Maroc et la France ont signé, mercredi à Paris, leur programme annuel de coopération technique dans les domaines de l'emploi, du travail et de la formation professionnelle au titre de l'année en cours.

Doté d'un budget de 500.000 euros, le programme de cette année, dont la cérémonie de signature a été présidée par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, est articulé autour de trois axes prioritaires.

Il s'agit de l'appui à la préparation du projet de loi-cadre relatif à la santé et à la sécurité au travail dans les entreprises, de l'accompagnement de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) dans sa politique de gestion de ses ressources humaines et d'amélioration de ses prestations aux offreurs et demandeurs d'emploi, et du soutien au développement de la formation professionnelle dans le cadre du Plan d'urgence arrêté pour ce secteur.

L'accord a été signé, côté marocain, par El Hassan Benmoussa, secrétaire général du département de la Formation professionnelle, Mimoun Bentaleb, inspecteur général du département de l'Emploi, et côté français par Michel Thierry, président du Groupement d'intérêt public «GIP International».

Dans une déclaration à l'agence MAP à l'issue de la cérémonie de signature, qui s'est déroulée en présence de Redouane Adghoughi, ministre conseiller à l'ambassade du Maroc à Paris, et de représentants d'institutions françaises partenaires, le président du GIP International a souligné «l'importance de la coopération entre le Maroc et la France qui comporte plusieurs actions et mobilise de nombreux experts et diverses institutions intervenant dans les domaines du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle».

Il a indiqué que le programme de coopération 2010 s'inscrit dans un cadre stratégique destiné à accompagner «les grandes mutations que connaît le Maroc sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI».

Pour sa part, M. Rhmani a mis l'accent sur l'importance des différents volets de l'accord, en particulier celui relatif à la santé et la sécurité au travail, un domaine prioritaire dans le plan d'action du gouvernement marocain qui se penche actuellement sur l'élaboration d'une loi cadre en la matière.

Il a, également, rappelé la mise en place de l'Institut national des conditions de vie au travail (INCVT), en phase de lancement, faisant part de la volonté du Maroc de s'inspirer notamment de l'expérience française en matière de prévention des risques professionnels.

M. Rhmani s'était rendu mardi à Nancy (nord-est de la France), à la tête d'une délégation de l'INCVT, pour examiner les perspectives de coopération avec l'Institut national français de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), l'un des plus avancés de l'Europe.

Lors de sa visite à Paris, le ministre devra également rencontrer la déléguée aux Affaires européennes et internationales pour faire le point sur la mise en oeuvre, l'exécution et le suivi des recommandations de la rencontre Euromed sur l'emploi et le travail décent, tenue en 2008 à Marrakech.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 14 Icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 15:43

Citation :
Les ambitions de l’américain Lear au Maroc

· Un investissement de 140 millions de DH
· L’usine de câblage sera installée à Rabat Technopolis
· Le protocole d’accord signé ce mercredi à Casablanca


Économie marocaine - Page 14 2_99230

Après les caméras miniatures fabriquées par Nemotek, destinées aux téléphones portables, c’est autour du câblage de haute précision d’investir le parc offshore de Rabat Technopolis. Ce nouveau projet d’usine, dont le protocole d’investissement sera signé aujourd’hui à Casanearshore, est porté par l’équipementier automobile américain: Lear Corporation, le deuxième fabricant mondial de sièges automobiles.
Dans le même modèle du japonais Sumitomo, via ses 7 relais installés à travers les régions du Royaume, la future production de la filiale marocaine de l’américain est entièrement dédiée à l’exportation. Parmi les principaux clients du groupe américain, figurent en bonne place General Motors, Ford, Chrysler, BMW et Nissan…
Le montant de l’investissement initial pour la réalisation de l’usine s’élève à 140 millions de DH. L’administrateur directeur général du pôle offshore et technologies de MedZ, Mohamed Lasry, s’engage pour la réalisation du projet dans les 10 prochains mois. En clair, Lear Maroc devrait démarrer ses activités en janvier 2011.
On est bien loin du temps où l’équipementier américain était considéré parmi les entreprises menacées de faillite, au point que le fabricant de sièges automobiles s’était placé sous le chapitre de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. Dans une récente déclaration à la presse, le patron du groupe, Bob Rossiter, avait même évoqué un plan global de restructuration de la dette, «dans le but, disait-il, de sortir de la faillite annoncée avant la fin de l’année». C’était en juin 2009. Plombés par l’effondrement du marché automobile mondial et les déboires des trois constructeurs de Detroit, plusieurs équipementiers ont déclaré faillite.
Aujourd’hui, le staff du groupe, conduit au Maroc par son vice-président, Mariono De Torres, et Alexandre E Brue, le PDG de la future usine de Rabat Technopolis (Lear Maroc), est confiant. Tout ce beau monde sera reçu cet après-midi à Casablanca par Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, Fathallah Sijilmassi, DG de l’agence d’investissement (AMDI), et Anas Alami, DG de la Caisse de dépôt et de gestion.
Fort de ses références mondiales dans le secteur de l’équipement automobile, Lear Corporation s’est révélé être une valeur sûre malgré les énormes difficultés conjoncturelles. Ainsi, il y a quatre ans, lors de la 59e édition du salon de l’automobile de Francfort, le groupe dévoilait sa génération de produits axés sur la technologie Intertronics. Une technologie unique à l’équipementier américain, consistant à intégrer les produits électroniques et les systèmes de distribution aux modules d’intérieur des véhicules. Ou encore la fameuse plateforme d’architecture de véhicule commune évoluée (CAVA, pour Common advanced vehicle architecture), qui prend en charge les modules Intertronics.
Les développements technologiques présentés alors par Lear Corporation touchaient les six segments de produits de l’entreprise: électricité et électronique, sièges, tableaux de bord/habitacles, planchers de carrosserie et acoustique, plafonds et portières, aménagement intérieur.
Si l’on en croit une source bien informée dans le secteur équipementier automobile au Maroc, «l’usine de câblage de Lear Maroc n’est qu’une première étape d’un gros programme d’investissement» du groupe dans la sous-région, prévu dans les prochaines années. En résumé, le plan de développement de l’équipementier américain dépendra de ses premiers résultats opérationnels. A ce titre, l’expérience réussie du japonais Sumitomo à travers ses filiales marocaines suffit pour référence.

Carte de visite


LEAR Corporation possède son siège social à Southfield, dans l’Etat américain du Michigan. C’est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution d’équipements intérieurs automobiles. À fin 2009, celle-ci était le deuxième fabricant de sièges automobiles au monde. Ses produits sont conçus, mis au point et fabriqués par plus de 100.000 salariés, travaillant dans plus de 300 installations réparties dans 33 pays. Le groupe a pris de l’expansion dans les années 1980 et 1990 grâce à une série d’acquisitions. Son objectif, devenir un distributeur complet d’équipements intérieurs automobiles en fournissant sièges, circuits électriques, produits du plancher, garnitures intérieures,... aux constructeurs.
L'Economiste

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