Économie marocaine

Rappel du premier message :



Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère !

Maroc en mouvement!

Citation :

Morocco's Ynna opens steel, ceramic plants
Wed Jul 28, 2010 3:19pm GMT

BERRECHID Morocco (Reuters) - Morocco's Ynna Holding has opened a steel plant and ceramic factory at a total cost of 2.0 billion dirhams, reversing a threat to freeze investment in protest at the business environment.

Ynna Chairman Miloud Chaabi had issued the threat early last year, saying the environment for investors in Morocco was giving an unfair advantage to his firm's competitors.

"People take decisions in time of crisis. Now the situation is different and I believe we must develop our country," Chaabi said on Tuesday when asked about his threat on the sidelines of an opening ceremony for the two plants.

The government, which is striving to spur investment by local and foreign investors, had rejected Chaabi's allegations about the business climate.

Ynna's interests have spread beyond the family's small construction operation started by Chaabi 62 years ago, into a diversified business that includes real estate, retailing, energy and tourism.

The newly-opened steel and ceramic plants are located in the town of Berrechid in the Chaouia Ouardigha region outside Casablanca.

The steel plant has a capacity of 400,000 tonnes per year and cost 1.6 billion Moroccan Dirhams to build. The ceramic factory was built at the cost of 400 million dirhams to produce 7 million square metres of tiles annually.

Ynna said it plans to double the output capacity of the steel factory next year and to expand the ceramic factory to 15 million square metres of tiles a year.

Supplying construction materials is a growth sector in Morocco because Morocco has a shortage of about 1 million housing units, which the government is seeking to address by to eradicating slums and rebuilding historic Casbahs.

Citation :

Ratier Figeac projetterait de créer une filiale au Maroc. L’usine de sous-traitance aéronautique spécialisée dans les hélices d’avions emploie actuellement moins de 1 000 salariés sur le site de Figeac avec un chiffre d’affaire de 171 millions d’euros en 2008. Après le Vietnam, la Pologne et la Turquie, c’est le quatrième pays sur lequel le groupe propriété de l’américain Hamilton Sundstrand pourrait s’implanter, voire délocaliser une partie de sa production. Par ailleurs, on apprend que le constructeur chinois Comac projette de construire son C919 avec des leviers de commandes et des tableaux de bord fabriqué par Ratier. Autre grosse commande pour l’Airbus A350, Ratier a été retenu pour fournir des manches et des contrôleurs pour chaque avion. Enfin Ratier-Figeac a été également retenu par le groupe Diehl pour fournir des leviers de commandes de l’A350.
http://www.radio-totem.net/actualite/journal/lot/article-27734-ratier-figeac-pourrait-creer-une-filiale-au-maroc/?page=&filtre=all

Citation :

Avis favorable de la CFDT http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/28/880163-Figeac-Ratier-va-t-il-s-implanter-au-Maroc.html

Cegelec réalisera une centrale thermique « clés en main » au Maroc

Citation :

La filiale du pôle énergies du groupe de BTP Vinci vient de remporter un contrat pour la réalisation d’une centrale thermique à l’Office national de l’Electricité au Maroc. Montant de l’opération : plus de 200 millions d’euros.
Dans le cadre d’un consortium mené par GE Energy, Cegelec va réaliser les équipements auxiliaires électriques et mécaniques, ainsi que le génie civil d’une centrale thermique livrée « clés en main » à destination de l’Office national de l’Electricité (ONE) au Maroc.

Ce projet sera construit sur le site de l’ONE à Kenitra, au nord de la capitale, Rabat. D’un montant de plus de 200 millions d’euros, dont 96 M€ pour Cegelec, il faudra également près de 25 mois avant la livraison finale. Objectif : répondre à la demande croissante en énergie du pays

http://www.batiactu.com/edito/cegelec-realisera-une-centrale-thermique---cles-en-26662.php

Qui dit centrale thermique dit hydrocarbures pour la faire fonctionner. Donc une facture énergétique toujours plus salée. Et leurs fameuses énergies renouvelables, alors ?
Vivement le nucléaire

Le nouveau business du Maroc déjà en danger ?

Citation :

 La France veut relocaliser les centres d’appels téléphoniques

Un centre d'appels au Maroc.
maroceco.ma
Par RFI

Le gouvernement français prépare un plan de lutte contre la délocalisation des centres d'appels téléphoniques, annonce le quotidien Le Parisien dans son édition de dimanche 11 juillet. La relation clientèle est un secteur en plein développement mais les créations d'emplois en France restent limitées.

Les 3 500 centres d'appels de France emploient environ 260 000 personnes. L'association française de la relation client qui regroupe les entreprises du secteur annonce 10 000 créations d'emplois en 2009 et une croissance annuelle de 4% depuis 2007.

Mais dans le même temps, les emplois dans les centres d'appels délocalisés au Maghreb, au Sénégal ou à l'île Maurice ont été multipliés par 6 pour atteindre 60 000 emplois. Le coût de la main d'œuvre y est inférieur de moitié.

Certaines entreprises toutefois font le choix de rester ou revenir en France, à condition de s'implanter en dehors de la région parisienne pour réduire les coûts. Elles invoquent le turnover plus rapide des personnels à l'étranger, les erreurs liées à la langue et la durée plus importante des appels en raison des incompréhensions.

Il n'en demeure pas moins qu'en France les centres d'appels pâtissent d'une réputation de climat social et de conditions de travail dégradés. Une situation que le gouvernement devra prendre en compte pour inverser la tendance aux délocalisations.

j´aime bien sa reponse,si vous nous penalisez vous perdrez aussi des plumes,et vous aurez encore plus d´immigration..

Citation :

...
Le secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a annoncé pour la rentrée des assises des centres d'appel, à l'occasion desquelles pourraient être évoquées des mesures visant à décourager l'externalisation vers des pays étrangers. Qu'en pensez-vous ?

Il est normal que la France essaie de préserver ses emplois. Mais pourquoi ne le fait-elle pas par le biais de mesures incitatives, comme les exonérations d'impôt ou de charges sociales ? Au surplus, le chiffre d'affaires des centres d'appels installés au Maroc ne représente que 300 millions d'euros. C'est bien peu par rapport à ce que la France, premier fournisseur du Maroc, engrange dans notre pays, notamment dans le domaine d'infrastructures, comme la future ligne à grande vitesse, qui se chiffrera à des milliards d'euros. Nous faisons des efforts très importants pour que notre jeunesse apprenne la langue française. Il ne serait pas juste que nous soyons pénalisés, d'autant plus que le développement de nos centres d'appels constitue un frein à l'émigration de nos jeunes.

http://www.sudouest.fr/2010/07/31/le-maroc-se-defend-150952-4688.php

Hahaha j'adore "7chyane l'hedra" à la marocaine dans la dernière phrase .
Espérons qu'ils y réfléchiront à deux fois avant de réduire l'externalisation des centres d'appel, j'imagine déjà une énorme tranche de jeunes dans le chomage :/

Yakuza a écrit:

j´aime bien sa reponse,si vous nous penalisez vous perdrez aussi des plumes,et vous aurez encore plus d´immigration..

Citation :

...
Le secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a annoncé pour la rentrée des assises des centres d'appel, à l'occasion desquelles pourraient être évoquées des mesures visant à décourager l'externalisation vers des pays étrangers. Qu'en pensez-vous ?

Il est normal que la France essaie de préserver ses emplois. Mais pourquoi ne le fait-elle pas par le biais de mesures incitatives, comme les exonérations d'impôt ou de charges sociales ? Au surplus, le chiffre d'affaires des centres d'appels installés au Maroc ne représente que 300 millions d'euros. C'est bien peu par rapport à ce que la France, premier fournisseur du Maroc, engrange dans notre pays, notamment dans le domaine d'infrastructures, comme la future ligne à grande vitesse, qui se chiffrera à des milliards d'euros. Nous faisons des efforts très importants pour que notre jeunesse apprenne la langue française. Il ne serait pas juste que nous soyons pénalisés, d'autant plus que le développement de nos centres d'appels constitue un frein à l'émigration de nos jeunes.

[url=http://www.sudouest.fr/2010/07/31/le-maroc-se-defend-150952-4688.php

http://www.sudouest.fr/2010/07/31/le-maroc-se-defend-150952-4688.php[/quote[/url]]

Le gouvernement Francais parle beaucoup mais ne reflechit pas assez. La France (et le Maroc) sont membre de l'OMC. Si la France tente une legislation comme celle-la, le Maroc (la Tunisie et le Canada et d'autres) porteront plainte aupres de l'OMC et celle-ci leur donnera droit tres rapidement (les procedures sont rapides) et forcera la France a payer des compensations.

Le fait que Chami ait decider de coordonner la reponse avec la Tunisie montre qu'il est bon dans son domaine.

Pour ce qui est des Call Center. Il ne faut pas oublier que le risque dans ce domaine est avant tout de ne pas faire le saut qualitatif. Si nos entreprises dans ce domaine ne se developent pas vers des segments de plus grande complexite et de plus forte valeur ajoutee, les Call Centers Marocains seront remplaces par des call centers Senegalais ou Ivoiriens... Le Low cost n'est qu'une etape dans la production de valeur

Le marocain Meditel discuterait avec Orange

Citation :

RABAT (Reuters)

- Orange, la filiale mobile de France Télécom, a engagé des discussions avec les actionnaires de Meditel, deuxième opérateur du Maroc, en vue d'acquérir 40% du capital de celui-ci, a rapporté samedi l'hebdomadaire Actuel.

Le magazine en langue française précise que les discussions entre Orange et les propriétaires de Meditel, CDG et FinanceCom, ont atteint un stade avancé.

Il ajoute que l'entrée du français au capital de Meditel pourrait lui coûter 650 millions d'euros.

Un haut dirigeant de Meditel s'est refusé à tout commentaire. Aucun représentant de CDG ou de FinanceCom n'était disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

"France Télécom confirme son intérêt pour le marché marocain, sans pouvoir en dire plus pour l'instant", a déclaré à Reuters une porte-parole de France Télécom à Paris.

A l'occasion de la présentation de ses résultats semestriels jeudi, l'opérateur a réaffirmé v ouloir mener "une politique d'acquisition sélective visant principalement à doubler le chiffre d'affaires du groupe sur les trois à cinq ans à venir dans les marchés émergents (notamment en Afrique et au Moyen-Orient)".

Meditel, opposé sur le marché marocain à l'ex-monopole Maroc Telecom, dont Vivendi est actionnaire, et à Inwi, propriété du conglomérat ONA, a perdu l'an dernier deux actionnaires de poids: l'espagnol Telefonica et le portugais Portugal Telecom.

Leurs participations, de 32,2% chacune, ont été cédées aux groupes privés marocains FinanceCom et CDG, une holding d'investissement publique, pour un peu moins de 900 millions d'euros.

A l'époque, FinanceCom et CDG n'avaient pas exclu la possibilité de faire entrer un nouvel actionnaire au tour de table si cela permettait d'augmenter la valeur de Meditel. Ils ont aussi envisagé une introduction de Meditel à la Bourse de Casablanca.

Emirates Telecommunications (Etisalat), candidat malheureux à la reprise des parts de Telefonica et Portugal Telecom, s'est déclaré intéressé par le marché marocain.

Cherokee a écrit:

Le marocain Meditel discuterait avec Orange

Citation :

RABAT (Reuters)

- Orange, la filiale mobile de France Télécom, a engagé des discussions avec les actionnaires de Meditel, deuxième opérateur du Maroc, en vue d'acquérir 40% du capital de celui-ci, a rapporté samedi l'hebdomadaire Actuel.

Le magazine en langue française précise que les discussions entre Orange et les propriétaires de Meditel, CDG et FinanceCom, ont atteint un stade avancé.

Il ajoute que l'entrée du français au capital de Meditel pourrait lui coûter 650 millions d'euros.

Un haut dirigeant de Meditel s'est refusé à tout commentaire. Aucun représentant de CDG ou de FinanceCom n'était disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

"France Télécom confirme son intérêt pour le marché marocain, sans pouvoir en dire plus pour l'instant", a déclaré à Reuters une porte-parole de France Télécom à Paris.

A l'occasion de la présentation de ses résultats semestriels jeudi, l'opérateur a réaffirmé v ouloir mener "une politique d'acquisition sélective visant principalement à doubler le chiffre d'affaires du groupe sur les trois à cinq ans à venir dans les marchés émergents (notamment en Afrique et au Moyen-Orient)".

Meditel, opposé sur le marché marocain à l'ex-monopole Maroc Telecom, dont Vivendi est actionnaire, et à Inwi, propriété du conglomérat ONA, a perdu l'an dernier deux actionnaires de poids: l'espagnol Telefonica et le portugais Portugal Telecom.

Leurs participations, de 32,2% chacune, ont été cédées aux groupes privés marocains FinanceCom et CDG, une holding d'investissement publique, pour un peu moins de 900 millions d'euros.

A l'époque, FinanceCom et CDG n'avaient pas exclu la possibilité de faire entrer un nouvel actionnaire au tour de table si cela permettait d'augmenter la valeur de Meditel. Ils ont aussi envisagé une introduction de Meditel à la Bourse de Casablanca.

Emirates Telecommunications (Etisalat), candidat malheureux à la reprise des parts de Telefonica et Portugal Telecom, s'est déclaré intéressé par le marché marocain.

ils ont vu tous les sous qui rentraient pour vivendi

un rapport de la fondation Bouabid fait actuellement bcp de bruit, cependant, impossible de mettre la main dessus, y compris sur le site de la fondation, est-ce que quelqu'un saurait comment se le procurer ?

Rapport de la Fondation Abderrahim Bouabid : Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique?


Merci de vos bons soins.

PGM

si le site est accessible,sur la page meme que t´as posté PGM!

http://www.fab.ma/

Citation :

Samedi 17 juillet 2010: Présentation du 1er rapport du Cercle d'Analyse Economique de la FAB :

Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique ?

Le rapport est en vente à Casablanca à la librairie AAZ (avenue Abderrahim Bouabid) et à Rabat à la librairie Ibn Yassine (Agdal)

Spoiler:

so thinks Yak ! je pensais trouver le rapport dans son integralité, mais ce n'est pas le cas. Comme le dit l'article, le rapport est en vente à casa. Dommage.

PGM

regarde ici
http://mounirbensalah.org/2010/07/20/le-maroc-a-t-il-une-strategie-de-developpement-economique/

Citation :

Le document entier peut être remis par simple demande à la fondation( info@fab.ma...)

PGM a écrit:

un rapport de la fondation Bouabid fait actuellement bcp de bruit, cependant, impossible de mettre la main dessus, y compris sur le site de la fondation, est-ce que quelqu'un saurait comment se le procurer ?

Rapport de la Fondation Abderrahim Bouabid : Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique?


Merci de vos bons soins.

PGM

Not a big deal. C'est un rapport fait avec une pensee critique socialiste,pas par des gens pragmatiques,c'est surtout academiques et theoriques,ils n'ont pas fait une corolation macro/micro economiques pour en sortir une synergie,c'est plutot macro enomiques.C'est du bla bla et discour de tous les jours.Je critique mais je n'ai pas de solution.

Citation :

Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 46,18 MMDH en hausse de 6,1 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 29,8 MMDH en hausse de 18,3 pc, précise l'Office, qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Les recettes voyages ont atteint à fin juin 2010 quelque 22,7 MMDH, contre 20,6 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 10 pc.

Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 8,8 pc à environ 3,8 MMDH. La balance voyages fait ainsi ressortir un excédent de 18,8 MMDH contre 17,08 MMDH à fin juin 2009.

Les recettes générées par les services de transport, de communication et par les Centres d'appel se sont établies respectivement à 8,9 MMDH, 2,7 MMDH et 1,94 MMDH.

Par ailleurs, les recettes MRE se sont élevées à 25,13 MMDH au terme du 1er semestre 2010, contre 22,55 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 11,5 pc en comparaison avec la moyenne des recettes MRE des années 2005 à 2009, selon la même source.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 18,6 pc, passant de 13,3 MMDH à fin juin 2009 à 10,84 MMDH au terme du premier semestre de l'année en cours.

Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 78,7 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés étrangers ont participé respectivement pour 12,4 pc et 8,9 pc.

Dernière modification 02/08/2010 18:38. MAP

Citation :

Rabat - L'Office des changes a indiqué que les exportations de phosphates et dérivés du Maroc se sont inscrites en hausse de 78,4 pc à fin juin de l'année en cours, pour s'établir à quelque 15,6 milliards de dirhams (MMDH), contre 8,8 MMDH une année auparavant.

Les ventes des phosphates se sont établies ainsi à 3,9 MMDH au terme du 1er semestre 2010, contre 3,14 MMDH à fin juin 2009, en hausse de 25,6 pc, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs pour la période janvier-juin 2010.

Comparativement à fin juin 2008, les ventes de phosphates ont baissé de 47 pc et ont augmenté de 42,6 pc par rapport à fin juin 2007.

Concernant les exportations d'acide phosphorique, elles ont augmenté de 81,9 pc pour atteindre 6,6 MMDH contre 3,63 MMDH à fin juin 2009, pour un volume également en hausse de 77,9 pc, souligne la même source, précisant que le prix moyen à l'exportation a atteint 5.367 DH/T contre 5.251DH/T.

Les exportations d'acide phosphorique se sont inscrites en baisse de 43,2 pc par rapport à fin juin 2008 et ont progressé de 71 pc par rapport à fin juin 2007.

Dernière modification 02/08/2010 19:02. MAP

Citation :

nouvelle stratégie du secteur halieutique
...
Elle vise ainsi à porter le nombre des emplois directs à 115.000 contre 61.650 actuellement et à augmenter la valeur des exportations des produits de la mer à plus de 3,1 milliards de dollars contre 1,2 milliard en 2007,

l'état marocain mauvais payeur?
je pose la question car des proches ayant travaillé pour la OMCF(les chemins de fer)
seraient en difficultés financières suite au non payement des factures due par les chemins de fer pour les travaux effectués
es-ce une astuce ou regulier que des entreprises d'état ne payent pas les factures?

thierrytigerfan a écrit:

l'état marocain mauvais payeur?
je pose la question car des proches ayant travaillé pour la OMCF(les chemins de fer)
seraient en difficultés financières suite au non payement des factures due par les chemins de fer pour les travaux effectués
es-ce une astuce ou regulier que des entreprises d'état ne payent pas les factures?

non, généralement l'état s'acquitte normalement de ses dettes, sans quoi il ne pourrait pas aujourd'hui souscrire à de nouveau emprunts. De plus sa note (standard and poors, fitch, moodys) a été réévalué positivement, ce qui ne serait pas possible si l'état avait des ardoises.
Il serait interessant de savoir si le travail fournis par le prestataire de l'ONCF a été mené à bien ! car le paiemant n'est dû que quand le travail est conforme au cahier des charges.
Coutumièrement, au maroc comme ailleurs, les grandes régies nationales mettent du temps a régler les factures (X controles de gestion, chambre régionale des comptes....bref un processus long et fastidieux).

PGM

Je confirme les propos de PGM, il arrive à l'Etat marocain de tarder à payer mais il règle toujours ses factures. Il faudrait d'abord savoir, comme l'a dit PGM, si les responsables de l'ONCF ont réceptionné ou pas les travaux effectués par tes amis, Thierry, ce qui ne se fait que lorsque ces travaux sont conformes au cahier de charge.
Est-ce que ça bloque au niveau de l'ONCF, ce qui voudrait dire que cet organisme n'est pas satisfait des travaux, ou de la Trésorerie générale, qui tarde quelques fois à débourser les sommes dues.

merci pour les explications

j'avais lu quelque part qu'il pouvait passer 6 mois avant que l'etat regle ses factures, ce qui pour des entreprises privées qui ont engagées des frais lors des contrats, et qui ne disposent pas nécessairement d'une trésorerie r assez garnie pour leur permettre de faire marcher la boutique en attendant les paiements, peut causer de grands problèmes!

C'est partout dans le monde,les gouvernements ne payent pas a temps. meme ici aux USA,et en Europe aussi ,Cela prend 3 a 6 mois.

thierrytigerfan a écrit:

...
es-ce une astuce ou regulier que des entreprises d'état ne payent pas les factures?

Bureaucratie et lourdeur administrative pas plus, les montant engagés correspondent toujours à des postes budgétaires déjà créé à l'avance donc ce n'est pas une question de disponibilité de l'argent, mais c'est la lourdeur administrative qui est derrière ces retards.

metkow a écrit:

j'avais lu quelque part qu'il pouvait passer 6 mois avant que l'etat regle ses factures, ce qui pour des entreprises privées qui ont engagées des frais lors des contrats, et qui ne disposent pas nécessairement d'une trésorerie r assez garnie pour leur permettre de faire marcher la boutique en attendant les paiements, peut causer de grands problèmes!

CE dont tu parle en therme Financier s'apelle le financement en besoins en Fond de roulement. Lorsque une entreprise passe un deal avec un particulier, ou une autre entreprise ou un état bref avec un autre agent économique les délais de payement sont inclus dans ce contrat. C'est ce delais de payement qui va générer une partie du besoins en fond de roulement et comme je l'ai dis précédement ce besoins doit etre financer par l'entreprise ( c'est comme une sorte d'investissement ).

Enfin quand l'entreprise vendeuse détient une créance elle peu la présenter a sa banque qui va lui accorder de la dette a cour terme (autrement dit di du découvert) si le créancier est solvable : hors ( et c'est la que je veux en venir ) le maroc est un pays "investement grade" c'est donc un créancier solvable.

Tout ce blabla pour te dire que tu est dans l'erreur si tu crois que l'état marocain crée des problèmes de solvabilité à ses fournisseurs, mieux généralement les marché que prenne les entreprises d'état son généralement colossaux et générateur de valeur ajouté colossale.

Il ne faut pas dire que sous pretexte que le Maroc aurait mis 6 mois pour payer cela à poser des problème de solvabilité à tel ou tel entreprise.

Citation :

Six entreprises marocaines parmi les 40 qui décollent en Afrique
Et si l'Afrique était comparable aux BRIC, ce groupe de pays émergents gagnants constitué par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ? C'est la question que pose le Boston Consulting Group (BCG) dans son dernier rapport, publié mercredi 2 juin, consacré pour la première fois aux pays africains et à leurs entreprises les plus performantes. Pour le BCG, on sous-estime l'Afrique, en oubliant de voir ses avancées en matière économique, celles-ci étant éclipsées par les performances des pays asiatiques et sud-américains.


Le continent s'éveille depuis une dizaine d'années, et les clichés misérabilistes qu'on entretient à son propos - en n'évoquant que les conflits, maladies et famines - sont en bonne partie dépassés. "On a tendance à ne voir que l'Afrique subsaharienne, en oubliant l'Afrique du nord et l'Afrique australe. Or les locomotives de l'Afrique se trouvent à ses extrémités nord et sud", souligne Patrick Dupoux, directeur associé au BCG à Casablanca et coauteur du rapport.

Pour illustrer le décollage de l'Afrique, le BCG a retenu quarante groupes africains structurés, les "African challengers", à la croissance rapide et aux ambitions mondiales. Hétéroclite, notamment par la taille, ce "top 40" des gagnants africains concurrence déjà les sociétés occidentales.

Quelque 30 % de ces entreprises sont étatiques ; 25 % d'entre elles sont spécialisées dans les services financiers ; 20 % dans l'énergie et les matières premières (mais elles raflent à elles seules plus de la moitié des revenus de ces 40 "African challengers"), 15 % sont dans les télécommunications, la technologie et les médias. Le reste dans la logistique, les services et les biens de consommation.

Dans leur quasi-totalité, ces fleurons du dynamisme africain ont vu le jour chez les "Lions africains", appellation donnée par le BCG à huit pays qui tirent la croissance du continent : l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Botswana, l'Egypte, l'île Maurice, la Libye, le Maroc et la Tunisie. En 2008, le revenu par habitant de ces "Lions africains" s'est élevé à 10 000 dollars (8 200 euros), dépassant par conséquent celui des BRIC (8 800 dollars).

C'est l'Afrique du Sud qui remporte la palme. Elle abrite 18 "African challengers", dont trois sont des acteurs mondiaux : Anglo American, SAB Miller et Old Mutual. Suivent Aspen Pharmacare, Sappi, Shoprite, ou encore MTN Group, notamment.

L'Egypte arrive en deuxième position, avec sept sociétés considérées comme championnes : Orascom Telecom, présent sur plusieurs continents, mais aussi Al Ezz Group, CIB, Elsewedy Cables.... Le Maroc peut se targuer d'avoir six "challengers" (l'Office chérifien des phosphates, la holding ONA, Attijariwafa Bank...) L'Algérie s'illustre avec la Sonatrach et Cévital, et la Tunisie avec Poulina et Elloumi.

En Afrique, l'augmentation de la productivité peut contrebalancer celle des salaires, souligne le rapport du BCG. Ainsi, entre 2000 et 2008, ce taux a crû de 2,8 % par an sur le continent, contre 1,5 % aux Etats-Unis et 1 % en Europe occidentale. L'un des principaux défis de ces 40 "challengers" est de trouver et de garder du personnel qualifié sur un continent où le niveau d'éducation reste faible. L'autre défi, pour ces entreprises gagnantes, est d'obtenir le soutien des politiques publiques.

Accéder au statut d'"African challenger" n'est pas une garantie pour l'avenir, loin de là. "Nous sommes en concurrence avec des mastodontes comme l'américain Mosaic et le norvégien Yara", rappelle Mostafa Terrab, directeur général de l'Office chérifien des phosphates (OCP). La force de l'OCP ? Précisément, le "syndrome du challenger", autrement dit la nécessité de se battre pour gagner. Sa stratégie ? Mostafa Terrab affirme qu'il n'en a pas, sinon de "maintenir en permanence l'OCP dans la meilleure condition physique pour l'épreuve, comme le font tous les sportifs de haut niveau."

Florence Beaugé