Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 1 Déc 2009 - 16:33 | |
| Rappel du premier message : Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ... Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! _________________ | |
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Oct 2010 - 12:04 | |
| le concret c´est pour nous - Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Pour Renault, l'avenir se dessine à Tanger Charles Haquet, envoyé spécial au Maroc - 30/09/2010 13:30:00
Renault construit à Tanger un site de production de son modèle low cost, Dacia.
Largement aidé par l'Etat marocain, le constructeur implante une usine à bas coût de l'autre côté de la Méditerranée. Une décision qui suscite des inquiétudes sur l'emploi dans les sites français.
Les fondations sont terminées, les ouvriers marocains montent les murs de l'usine. Le temps presse. Il faut que le toit soit achevé avant les premières pluies, en novembre. Déjà, l'an dernier, le chantier avait pris quatre-vingts jours de retard à cause des intempéries. Pour Renault, qui construit ici, à Tanger, son nouveau site de production de véhicules low cost (marque Dacia), il n'est pas question de retarder le lancement, prévu début 2012. "Notre usine roumaine est saturée, nous avons besoin de capacités supplémentaires. Pour nous, ce projet est stratégique", commente Jacques Chauvet, leader de la région Euromed, au sein du constructeur français.
Les équipementiers suivent en nombre
Rarement, une décision industrielle d'une telle ampleur (l'investissement global atteint le milliard d'euros) aura été prise aussi rapidement. Fin 2007, le Premier ministre marocain, Driss Jetou, rencontre Carlos Ghosn. Objectif : convaincre le PDG de Renault d'implanter une usine au Maroc. Plus précisément, à Tanger, ville portuaire idéalement située pour toucher l'Europe et le pourtour méditerranéen.
L'idée plaît d'emblée à Ghosn, d'autant que la firme au losange possède déjà un site de montage à Casablanca,la Somaca. Plus de 50 000 Logan, Kangoo et Sandero en sont sorties en 2009. En quelques mois, le projet est lancé. A priori, to-talement fou : Renault et Nissan prévoient de construire 400 000 voitures sur cette terre aride, vierge de toute industrie, d'où l'on aperçoit, au loin, les contreforts d'Algésiras.
- Citation :
- "Fiscalité avantageuse, nouvelles infrastructures, subventions... Nous avons taillé un costume sur mesure à Renault." Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie marocain
Mais il y a aussi les avantages - nombreux. D'abord, les coûts salariaux, à peine 5 euros l'heure. Encore moins que la Roumanie, où, après les mouvements sociaux, les salaires risquent de grimper dans les prochaines années. Il y a, ensuite, les faveurs de l'Etat marocain. Pour attirer le constructeur français, les autorités mettent le paquet : l'usine bénéficiera du statut de zone franche. Grâce aux accords de libre-échange que le Maroc a signés avec l'Union européenne, le Groupe Renault ne paiera pas de droits de douane sur les exportations de véhicules. Il ne sera pas soumis non plus à l'impôt sur les bénéfices pendant cinq ans (puis à un taux de 8,75 % sur les vingt années suivantes, soit, en "lissé", 7 % sur vingt-cinq ans). L'Etat s'engage aussi à construire une route et une ligne de chemin de fer pour acheminer les voitures au port de conteneurs, tout proche, où le constructeur disposera d'une zone d'entreposage de 13 hectares. Le Maroc finance également la création d'un institut de formation spécialisé dans les métiers de l'automobile. Enfin, une "subvention pour investissement" est accordée au groupe français. Le montant : plus de 60 millions d'euros. Soit 10 % du coût de l'usine.
"Nous leur avons taillé un costume sur mesure", résume Ahmed Reda Chami, ministre marocain de l'Industrie. La formule est appropriée pour cette région, de tradition textile, qui fait sortir de terre, ex nihilo, un véritable pôle automobile. Derrière Renault, qui va recruter 6 000 ouvriers et techniciens, une kyrielle d'équipementiers s'engagent en effet dans l'aventure. Saint-Gobain, Trèves, Hutchinson, Valeo, Visteon... Eux aussi construisent des usines - une quinzaine, en tout. Soit 30 000 recrutements en perspective. L'objectif du Maroc est, en effet, d'intégrer le plus possible sa production. A terme, deux composants sur trois seront fabriqués sur place. Seuls pneus, boîtes de vitesses et moteurs seront importés.
- Citation :
- SATURATION. L'usine roumaine de Pitesti, qui fabrique la Logan (Dacia), est au maximum de ses capacités. Surtout, les coûts salariaux ont grimpé depuis quelques mois.
Et pourtant, fin 2008, le projet a failli capoter. En pleine crise financière, Nissan s'est retiré, préférant concentrer ses forces sur l'usine indienne de Chennai (Madras), inaugurée en mars dernier. Une nouvelle fois, l'Etat marocain s'est mobilisé, via son bras armé : la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) du Maroc. Une structure a été créée, Renault Tanger Med. La CDG a pris 48 % du capital (220 millions d'euros), Renault en possédant la majorité.
L'usine qui met en alerte les syndicats
Après cet épisode tumultueux, le projet n'a plus jamais été remis en question. Aujourd'hui, les ingénieurs planchent d'arrache-pied sur les deux modèles. A quoi ressembleront-ils ? Le Groupe Renault est très discret sur ce sujet. La première voiture sera une sorte de mono-space, type "Scénic loganisée". Quant au second modèle, ce sera vraisemblablement un petit utilitaire low cost (de type Kangoo). Dès 2012, 200 000 voitures devraient sortir des chaînes marocaines. Le rythme devrait doubler en 2014. Et l'on verra certainement arriver, par la suite, d'autres déclinaisons low cost. Et peut-être, aussi, des voitures Nissan ! Un bâtiment dédié au constructeur japonais est d'ailleurs en construction.
Idéalement située, l'usine servira l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient, "mais aussi l'Europe", précise Jacques Chauvet. Les syndicats voient cette nouvelle implantation d'un mauvais ?il. La CGT Renault parle d'une usine "de tous les dangers". Certaines questions se posent. Parmi elles : le "monospace marocain" ne va-t-il pas cannibaliser la Renault Scénic ? Et donc affaiblir le site de Douai, où elle est construite ? Et les équipementiers ne risquent-ils pas de fermer certains sites français ? "Les sous-traitants qui s'implantent à Tanger pourront livrer leurs pièces dans le nord de la France en moins de deux jours", rappelle le ministre Reda Chami. Même PSA, qui va construire des voitures low cost dans son usine espagnole de Vigo, compte les solliciter. Une ligne de porte-conteneurs Tanger-Vigo est d'ailleurs à l'étude.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/pour-renault-l-avenir-se-dessine-a-tanger_239663.html - Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Renault-Tanger: le défi du recrutement Charles Haquet, envoyé spécial au Maroc - 30/09/2010 12:00:00
Dans le sillage de Renault, une quinzaine d'équipementiers construisent actuellement des usines sur le site de Tanger. Plus de 30 000 personnes y travailleront dans un an et demi. Mais comment les trouver ? Malgré les efforts, certaines fonctions resteront difficiles à pourvoir.
Comment créer une industrie automobile dans une région traditionnellement portée sur le textile ? C'est le défi que relève actuellement le Gouvernement marocain, près du port de Tanger. C'est là, face aux montagnes espagnoles d'Algésiras, que Renault construit son usine "low-cost" : près de 200 000 véhicules y seront produits dès 2012, et le double en 2014. Un défi colossal en termes de recrutement. "Dans une première étape, nous allons embaucher 4 000 opérateurs, techniciens et ingénieurs, explique Jacques Chauvet, leader de la région Euromed chez Renault. Et plus tard, 2 000 de plus." Pour les mettre aux "standards Renault", notamment en termes de qualité, la firme au losange compte investir en formation "plusieurs dizaines de millions d'euros", précise Jacques Chauvet. Les techniciens de maintenance et les instructeurs sont envoyés trois mois à Flins, au centre de formation de Renault, le Global training Center.
Une vingtaine d'écoles de "dextérité technique" ont été également ouvertes au Maroc : elles permettent d'apprendre les bons gestes aux 4 000 opérateurs qui se retrouveront sur les chaînes de montage. Pour certains métiers, très pointus, les cursus sont plus longs. "Il faut 18 mois pour former un outilleur de l'emboutissage", précise-t-il.
Dans le sillage de Renault, une quinzaine d'équipementiers construisent actuellement des usines sur le site de Tanger. Plus de 30 000 personnes y travailleront dans un an et demi. Mais comment les trouver ? "Il y a 2 écoles d'ingénieurs et une école de gestion sur le campus universitaire de Tanger-Tetouan, répond Tajjedine Bennis, directeur du projet Tanger Automotive City, une structure dédiée à la promotion de la zone Tanger Med. Tous les ans, ces écoles forment 1200 techniciens spécialisés et jusqu'à 5000 opérateurs."
Il n'empêche que certaines fonctions resteront difficiles à pourvoir, comme l'explique Laurent Weil, délégué général de BPI Méditerranée, (groupe de conseil en ressources humaines). "On ne forme pas de chef de ligne ou de chef d'équipe en dix jours. Les besoins sont tels que les industriels devront trouver des solutions mixtes : formation de personnel local, recrutement et transfert de compétences qualifiées, provenant d'autres sites industriels, au Maroc et à l'étranger. Les tensions sur le marché de l'emploi sont telles qu'il va falloir repenser complètement le management de la production."
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/renault-tanger-le-defi-du-recrutement_239840.html - Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Renault construit une usine "verte" à Tanger Charles Haquet - 30/09/2010 12:00:00 L'usine marocaine du constructeur français sera "zéro CO2". Surcoût du projet : 30 millions d'euros.
"Un projet exemplaire". Jacques Chauvet, leader de la région Euromed chez Renault, ne mâche pas ses mots. L'usine que la firme au losange construit au Maroc, près du port de Tanger, aura une vraie particularité : elle n'émettra quasiment pas de CO2. Un engagement durable qui permettra d'éviter, chaque année, le rejet dans l'atmosphère de 135 000 tonnes de CO2.
"Nous avons repensé entièrement certains process en amont", précise Patrick le Vaillant, directeur commercial de Veolia Environnement, partenaire de Renault sur ce projet. "Par exemple, nous avons réduit la consommation d'eau de 70%, soit l'équivalent, sur un an, de 175 piscines olympiques. Nous avons également modifié la cabine de peinture, qui représente 70% de la consommation énergétique d'une usine automobile. Comment ? En changeant le mode de cuisson des peintures." "Nous avons mis au point une technologie d'eau sous pression à haute température, ce qui nous permet d'utiliser une source d'énergie "verte", la biomasse, plutôt que du gaz", précise Patrick le Vaillant.
Pour chauffer les fours, deux "carburants" ont été choisis : les noyaux d'olive et le bois d'eucalyptus. Cinq cents d'hectares de terres ont été achetés. Des arbres à courte rotation ont été plantés. La première récolte aura lieu dans trois ans.
Ça, c'est pour l'énergie thermique, qui représente à peu près 98% des besoins énergétiques du site. Pour satisfaire les besoins électriques "classiques", un accord a été signé avec l'Office national de l'électricité du Maroc : l'électricité sera fournie par des éoliennes, et non par des centrales thermiques.
Construire une usine "verte" coûte plus cher : le surcoût est de 30 millions d'euros. La construction d'une chaufferie à biomasse et la mise en place d'un système de traitement des eaux en représente les deux tiers.
http://www.lexpansion.com/afrique/renault-construit-une-usine-verte-a-tanger_239923.html _________________ | |
| | | marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Oct 2010 - 12:31 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Traduction en français obligatoire marques, par respect aux non hispanophone
mille excuses et mille autres pour la traduction googlisée: - Citation :
- Traduction (espagnol > français)
Hamburg Süd délocalise sa flotte de conteneurs de Valence à Tanger Le faible coût de port marocain pourrait faire glisser le principal client des quais de Valence, la société suisse MSC
La menace commerciale a été vu venir et les prévisions sont respectées. La compagnie maritime allemande Hamburg Süd a déplacé son centre de transbordement de conteneurs, c'est à dire, son centre d'opérations dans le port méditerranéen de port de Tanger-Med au détriment de Valence, des sources ont confirmé hier par l'Autorité portuaire de Valence ( APV). Les raisons ne sont autres que le bas prix de manutention et de remorquage du port marocain, qui à l'heure actuelle ne peut rivaliser avec le port de Valence. La décision, selon l'Association des armateurs espagnols (Anave) implique que Hamburg Süd Tanger-Med sera en contact avec deux nouveaux services, Nesma, qui se déplace conteneurs d'Europe du Nord au Sud de la Méditerranée et NENM, Europe du Nord nord de la Méditerranée. Au total, ce sont les services de cinq navires de 2.500 à 2.700 TEU (unité de capacité des conteneurs de fret) dans le nord-sud et cinq autres navires de entre 1.700 et 2.100 TEU, entre le nord l'Europe et le nord de la Méditerranée. l'administration portuaire de Valence a confirmé hier que la marine allemande et des services de traversier détourne les conteneurs du port marocain et a fait observer que cette décision "nous touche, mais nous ne pouvons pas le quantifier pour le moment." Sous les opérations normales de la compagnie maritime allemande, ce serait la perte de 30.000 EVP par an. Hamburg Süd expédition garde service de fret du port de Valence en Amérique du Sud et en 2009, a été classée comme le cinquième client du port de Valence, avec un débit de 85.000 conteneurs. Le port de Tanger-Med est devenu la principale menace concurrentielle du port de Valence. Maroc, avec un niveau de vie que l'Espagne peut offrir des prix beaucoup plus bas pour la manutention et le remorquage de biens. sources APV, a déclaré que "Tanger-Med est une menace et que la demande a longtemps été la réduction des coûts tout au long du processus de transbordement et à l'exportation / importation pour être compétitif au niveau mondial." Si la décision de la compagnie maritime allemande est un coup dur, le pire était à venir si le principal client du port de Valence, les Suisses compagnie maritime Mediterranean Shipping Company (MSC) se réunit l'avertissement Tanger choisir une incapacité à réduire les coûts d'exploitation Valencia. L'APV indique que, bien que le CSM a dit à maintes reprises qu'il faut réduire les coûts de continuer à fonctionner à Valence "le moment nous ne sommes pas conscients du fait qu'ils ont détourné leurs transferts." compagnie MSC intention de rester à Valence depuis de nombreuses années, comme d'ailleurs est son port de concentrateur et a investi massivement en elle. Toutefois, pour éviter ces moments a sollicité la coopération des groupes d'arrimage et d'autres travaillent dans le port de Valence pour mener à bien leur activité dans les marges d'exploitation appropriées. Pour le moment, son site Internet et a annoncé l'augmentation générale des tarifs pour les exportations des ports de la Méditerranée à partir du 15 Octobre, environ 200 euros par conteneur. | |
| | | ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Oct 2010 - 14:46 | |
| - Yakuza a écrit:
- le concret c´est pour nous
- Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Pour Renault, l'avenir se dessine à Tanger Charles Haquet, envoyé spécial au Maroc - 30/09/2010 13:30:00
Renault construit à Tanger un site de production de son modèle low cost, Dacia.
Largement aidé par l'Etat marocain, le constructeur implante une usine à bas coût de l'autre côté de la Méditerranée. Une décision qui suscite des inquiétudes sur l'emploi dans les sites français.
Les fondations sont terminées, les ouvriers marocains montent les murs de l'usine. Le temps presse. Il faut que le toit soit achevé avant les premières pluies, en novembre. Déjà, l'an dernier, le chantier avait pris quatre-vingts jours de retard à cause des intempéries. Pour Renault, qui construit ici, à Tanger, son nouveau site de production de véhicules low cost (marque Dacia), il n'est pas question de retarder le lancement, prévu début 2012. "Notre usine roumaine est saturée, nous avons besoin de capacités supplémentaires. Pour nous, ce projet est stratégique", commente Jacques Chauvet, leader de la région Euromed, au sein du constructeur français.
Les équipementiers suivent en nombre
Rarement, une décision industrielle d'une telle ampleur (l'investissement global atteint le milliard d'euros) aura été prise aussi rapidement. Fin 2007, le Premier ministre marocain, Driss Jetou, rencontre Carlos Ghosn. Objectif : convaincre le PDG de Renault d'implanter une usine au Maroc. Plus précisément, à Tanger, ville portuaire idéalement située pour toucher l'Europe et le pourtour méditerranéen.
L'idée plaît d'emblée à Ghosn, d'autant que la firme au losange possède déjà un site de montage à Casablanca,la Somaca. Plus de 50 000 Logan, Kangoo et Sandero en sont sorties en 2009. En quelques mois, le projet est lancé. A priori, to-talement fou : Renault et Nissan prévoient de construire 400 000 voitures sur cette terre aride, vierge de toute industrie, d'où l'on aperçoit, au loin, les contreforts d'Algésiras.
- Citation :
- "Fiscalité avantageuse, nouvelles infrastructures, subventions... Nous avons taillé un costume sur mesure à Renault." Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie marocain
Mais il y a aussi les avantages - nombreux. D'abord, les coûts salariaux, à peine 5 euros l'heure. Encore moins que la Roumanie, où, après les mouvements sociaux, les salaires risquent de grimper dans les prochaines années. Il y a, ensuite, les faveurs de l'Etat marocain. Pour attirer le constructeur français, les autorités mettent le paquet : l'usine bénéficiera du statut de zone franche. Grâce aux accords de libre-échange que le Maroc a signés avec l'Union européenne, le Groupe Renault ne paiera pas de droits de douane sur les exportations de véhicules. Il ne sera pas soumis non plus à l'impôt sur les bénéfices pendant cinq ans (puis à un taux de 8,75 % sur les vingt années suivantes, soit, en "lissé", 7 % sur vingt-cinq ans). L'Etat s'engage aussi à construire une route et une ligne de chemin de fer pour acheminer les voitures au port de conteneurs, tout proche, où le constructeur disposera d'une zone d'entreposage de 13 hectares. Le Maroc finance également la création d'un institut de formation spécialisé dans les métiers de l'automobile. Enfin, une "subvention pour investissement" est accordée au groupe français. Le montant : plus de 60 millions d'euros. Soit 10 % du coût de l'usine.
"Nous leur avons taillé un costume sur mesure", résume Ahmed Reda Chami, ministre marocain de l'Industrie. La formule est appropriée pour cette région, de tradition textile, qui fait sortir de terre, ex nihilo, un véritable pôle automobile. Derrière Renault, qui va recruter 6 000 ouvriers et techniciens, une kyrielle d'équipementiers s'engagent en effet dans l'aventure. Saint-Gobain, Trèves, Hutchinson, Valeo, Visteon... Eux aussi construisent des usines - une quinzaine, en tout. Soit 30 000 recrutements en perspective. L'objectif du Maroc est, en effet, d'intégrer le plus possible sa production. A terme, deux composants sur trois seront fabriqués sur place. Seuls pneus, boîtes de vitesses et moteurs seront importés.
- Citation :
- SATURATION. L'usine roumaine de Pitesti, qui fabrique la Logan (Dacia), est au maximum de ses capacités. Surtout, les coûts salariaux ont grimpé depuis quelques mois.
Et pourtant, fin 2008, le projet a failli capoter. En pleine crise financière, Nissan s'est retiré, préférant concentrer ses forces sur l'usine indienne de Chennai (Madras), inaugurée en mars dernier. Une nouvelle fois, l'Etat marocain s'est mobilisé, via son bras armé : la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) du Maroc. Une structure a été créée, Renault Tanger Med. La CDG a pris 48 % du capital (220 millions d'euros), Renault en possédant la majorité.
L'usine qui met en alerte les syndicats
Après cet épisode tumultueux, le projet n'a plus jamais été remis en question. Aujourd'hui, les ingénieurs planchent d'arrache-pied sur les deux modèles. A quoi ressembleront-ils ? Le Groupe Renault est très discret sur ce sujet. La première voiture sera une sorte de mono-space, type "Scénic loganisée". Quant au second modèle, ce sera vraisemblablement un petit utilitaire low cost (de type Kangoo). Dès 2012, 200 000 voitures devraient sortir des chaînes marocaines. Le rythme devrait doubler en 2014. Et l'on verra certainement arriver, par la suite, d'autres déclinaisons low cost. Et peut-être, aussi, des voitures Nissan ! Un bâtiment dédié au constructeur japonais est d'ailleurs en construction.
Idéalement située, l'usine servira l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient, "mais aussi l'Europe", précise Jacques Chauvet. Les syndicats voient cette nouvelle implantation d'un mauvais ?il. La CGT Renault parle d'une usine "de tous les dangers". Certaines questions se posent. Parmi elles : le "monospace marocain" ne va-t-il pas cannibaliser la Renault Scénic ? Et donc affaiblir le site de Douai, où elle est construite ? Et les équipementiers ne risquent-ils pas de fermer certains sites français ? "Les sous-traitants qui s'implantent à Tanger pourront livrer leurs pièces dans le nord de la France en moins de deux jours", rappelle le ministre Reda Chami. Même PSA, qui va construire des voitures low cost dans son usine espagnole de Vigo, compte les solliciter. Une ligne de porte-conteneurs Tanger-Vigo est d'ailleurs à l'étude.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/pour-renault-l-avenir-se-dessine-a-tanger_239663.html
- Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Renault-Tanger: le défi du recrutement Charles Haquet, envoyé spécial au Maroc - 30/09/2010 12:00:00
Dans le sillage de Renault, une quinzaine d'équipementiers construisent actuellement des usines sur le site de Tanger. Plus de 30 000 personnes y travailleront dans un an et demi. Mais comment les trouver ? Malgré les efforts, certaines fonctions resteront difficiles à pourvoir.
Comment créer une industrie automobile dans une région traditionnellement portée sur le textile ? C'est le défi que relève actuellement le Gouvernement marocain, près du port de Tanger. C'est là, face aux montagnes espagnoles d'Algésiras, que Renault construit son usine "low-cost" : près de 200 000 véhicules y seront produits dès 2012, et le double en 2014. Un défi colossal en termes de recrutement. "Dans une première étape, nous allons embaucher 4 000 opérateurs, techniciens et ingénieurs, explique Jacques Chauvet, leader de la région Euromed chez Renault. Et plus tard, 2 000 de plus." Pour les mettre aux "standards Renault", notamment en termes de qualité, la firme au losange compte investir en formation "plusieurs dizaines de millions d'euros", précise Jacques Chauvet. Les techniciens de maintenance et les instructeurs sont envoyés trois mois à Flins, au centre de formation de Renault, le Global training Center.
Une vingtaine d'écoles de "dextérité technique" ont été également ouvertes au Maroc : elles permettent d'apprendre les bons gestes aux 4 000 opérateurs qui se retrouveront sur les chaînes de montage. Pour certains métiers, très pointus, les cursus sont plus longs. "Il faut 18 mois pour former un outilleur de l'emboutissage", précise-t-il.
Dans le sillage de Renault, une quinzaine d'équipementiers construisent actuellement des usines sur le site de Tanger. Plus de 30 000 personnes y travailleront dans un an et demi. Mais comment les trouver ? "Il y a 2 écoles d'ingénieurs et une école de gestion sur le campus universitaire de Tanger-Tetouan, répond Tajjedine Bennis, directeur du projet Tanger Automotive City, une structure dédiée à la promotion de la zone Tanger Med. Tous les ans, ces écoles forment 1200 techniciens spécialisés et jusqu'à 5000 opérateurs."
Il n'empêche que certaines fonctions resteront difficiles à pourvoir, comme l'explique Laurent Weil, délégué général de BPI Méditerranée, (groupe de conseil en ressources humaines). "On ne forme pas de chef de ligne ou de chef d'équipe en dix jours. Les besoins sont tels que les industriels devront trouver des solutions mixtes : formation de personnel local, recrutement et transfert de compétences qualifiées, provenant d'autres sites industriels, au Maroc et à l'étranger. Les tensions sur le marché de l'emploi sont telles qu'il va falloir repenser complètement le management de la production."
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/renault-tanger-le-defi-du-recrutement_239840.html
- Citation :
- Les nouveaux rois de l'auto
Renault construit une usine "verte" à Tanger Charles Haquet - 30/09/2010 12:00:00 L'usine marocaine du constructeur français sera "zéro CO2". Surcoût du projet : 30 millions d'euros.
"Un projet exemplaire". Jacques Chauvet, leader de la région Euromed chez Renault, ne mâche pas ses mots. L'usine que la firme au losange construit au Maroc, près du port de Tanger, aura une vraie particularité : elle n'émettra quasiment pas de CO2. Un engagement durable qui permettra d'éviter, chaque année, le rejet dans l'atmosphère de 135 000 tonnes de CO2.
"Nous avons repensé entièrement certains process en amont", précise Patrick le Vaillant, directeur commercial de Veolia Environnement, partenaire de Renault sur ce projet. "Par exemple, nous avons réduit la consommation d'eau de 70%, soit l'équivalent, sur un an, de 175 piscines olympiques. Nous avons également modifié la cabine de peinture, qui représente 70% de la consommation énergétique d'une usine automobile. Comment ? En changeant le mode de cuisson des peintures." "Nous avons mis au point une technologie d'eau sous pression à haute température, ce qui nous permet d'utiliser une source d'énergie "verte", la biomasse, plutôt que du gaz", précise Patrick le Vaillant.
Pour chauffer les fours, deux "carburants" ont été choisis : les noyaux d'olive et le bois d'eucalyptus. Cinq cents d'hectares de terres ont été achetés. Des arbres à courte rotation ont été plantés. La première récolte aura lieu dans trois ans.
Ça, c'est pour l'énergie thermique, qui représente à peu près 98% des besoins énergétiques du site. Pour satisfaire les besoins électriques "classiques", un accord a été signé avec l'Office national de l'électricité du Maroc : l'électricité sera fournie par des éoliennes, et non par des centrales thermiques.
Construire une usine "verte" coûte plus cher : le surcoût est de 30 millions d'euros. La construction d'une chaufferie à biomasse et la mise en place d'un système de traitement des eaux en représente les deux tiers.
http://www.lexpansion.com/afrique/renault-construit-une-usine-verte-a-tanger_239923.html La principale menace dans ce dossier est la colère sociale qu'elle va faire naître en France. Ce sera comme pour les Centres d'appel: certain Gauchistes Français s'empraisseront d'affirmer que ce sont les emploie Français qui sont volé par le Maroc alors que les voiture produite n'iront même pas sur leur marché. Comme pour les centre d'appel, les sous traitant de pièces qui s'installeront dans la région de Tanger resteront marginale par rapport au tissu de sous traitant qui existe aujourd'hui en France, mais cela leur suffira pour créer des tapages médiatiques et les politiques dans leur logique de réélection chercheront à prendre des mesures nuisible pour notre pays afin de garder une image positive au près de leur opinion publique. | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Oct 2010 - 14:55 | |
| mon ami,la gauche n´est plus credible en europe en general,elle est en pleine crise identitaire,elle crie seulement avec le vent..
en plus ce sont les pays industrialisés qui ont crée la formule magique mondialisation/globalisation,pour mieux penetrer les marchés sous influence de leur industriels,mais ils n´ont pas bien controlé l´appetit grandissant de ces industriels qui ont profité pour maximiser leur profits directement chez ces marchés et faire retrourner le flux d´exports chez leurs pays d´origine...mtn ils doivent assumer,y a pas de mondialisation a geometrie variable,s´ils font des restrictions les autres parties répliqueront sur les importations de ces pays(vivants d´export) et on reviendra tous au nationalisme economique ou personne ne gagne assez.. _________________ | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 5 Oct 2010 - 23:55 | |
| - Citation :
- L’industrie se reprend au 2ème trimestre avec une amélioration de 0,9% de l’indice de production des industries manufacturières. Cet accroissement est dû essentiellement à la reprise de la production de l’habillement, du cuir, de chaussures, des machines d’équipement…
- Citation :
- Campagne Agricole. Le gouvernement adopte une série de mesures pour le bon déroulement de la campagne agricole 2010-2011. Ces mesures concernent le développement des chaînes de production, l'approvisionnement en facteurs de production, la gestion des eaux d'irrigation, la protection des plantes et la santé animale, outre l'encadrement des agriculteurs
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| | | ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 6 Oct 2010 - 0:57 | |
| - Yakuza a écrit:
- mon ami,la gauche n´est plus credible en europe en general,elle est en pleine crise identitaire,elle crie seulement avec le vent..
en plus ce sont les pays industrialisés qui ont crée la formule magique mondialisation/globalisation,pour mieux penetrer les marchés sous influence de leur industriels,mais ils n´ont pas bien controlé l´appetit grandissant de ces industriels qui ont profité pour maximiser leur profits directement chez ces marchés et faire retrourner le flux d´exports chez leurs pays d´origine...mtn ils doivent assumer,y a pas de mondialisation a geometrie variable,s´ils font des restrictions les autres parties répliqueront sur les importations de ces pays(vivants d´export) et on reviendra tous au nationalisme economique ou personne ne gagne assez.. Je partage. Cependant je pense que le risque est la. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 8 Oct 2010 - 14:28 | |
| - Citation :
- Le phosphate marocain a réalisé une revenu de plus de 22 milliards de dirhams
Al-Hayat a publié des extraits du rapport émis par l'Office marocain de change, a été nommé à l'Etat la monnaie du revenu Almstkdmp légalement de l'extérieur du pays, révèle les exportations de phosphates et d'acide phosphorique au Maroc et donc la forte proportion des recettes fiscales de ce produit.
Le rapport de l'Office de l'échange que les exportations marocaines de phosphates et ses dérivés ont augmenté de façon significative au cours des mois des huit premiers de l'année 2010, avec une hausse du pourcentage à 79% de rendement Le Mali a atteint les 22,3 milliards de dirhams, soit de 2,75 milliards de dollars, pour un total d'environ 1,1 milliards dollars par rapport à la même période de l'année dernière .. La hauteur, qui ont déclaré à ce sujet l'Office des changes du Maroc, du Département des douanes et impôts indirects, qui "a permis de couvrir la totalité des importations du Maroc en pétrole brut, qui s'élevaient à AED 15,5 milliards, soit environ 1,9 milliard de dollars, tandis que les importations d'énergie estimée totale b 44,7 milliards de dirhams.
Le même rapport, le fonctionnaire marocain, il a souligné le prix du phosphate sur les marchés mondiaux avant qu'ils adoraient et décrit comme «accrochés à décliner", comme cela a été la citation à la baisse de 41% par rapport à leurs homologues en 2008, en dépit des attentes Almtenbip hausse des prix dans les prochains mois pour suivre le rythme avec le potentiel élevé des prix du pétrole tient huitième le baril à environ 83 dollars.
Il est à noter que le Maroc est le premier exportateur mondial de phosphate, ainsi que l'acide phosphorique, il offre aux besoins des pays du monde, représentant 30% des métiers sur le marché international, le Maroc est le plus grand réservoir d'un néflier du Japon mondial de phosphate pour 66% des réserves mondiales, tandis que liées au prix de ce produit, les prix élevés du pétrole . http://hespress.com/?browser=view&EgyxpID=24054 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 9 Oct 2010 - 19:35 | |
| - Citation :
- MOROCCO
The automotive industry in Morocco Morocco is already a significant exporting sector with 20 Equipment manufacturers located in the north area (e.g., Yazaki, Sumitomo, Delphi, Polydesign, etc.) and 100 manufacturers in the south area (e.g., Leoni, Sumitomo, Prevent, Faurecia, OMR, etc) exporting 98% and 80% of their production respectively. With the car carrier terminal in Tangier Med Port and easy access to huge container traffic Morocco claims to have a world-class infrastructure in a strategic location – ranked among the Top 15 ports in the world. Renault is developing a huge new production centre in the north area of Morocco with 400,000 cars per year to be produced in 2013 (200,000 in 2010) In addition to the indigenous vehicle production Morocco has ready access within 3 days to the large adjacent automotive production markets in Spain (13 sites 1,950,000 vehicles), Portugal (3 sites 122,000 vehicles) and France (13 sites 2,125,000 vehicles) Other world markets are also accessible benefiting from a number of current trade agreements with EU, EFTA, Agadir, Arab League, Turkey and USA. Morocco has a stable, regular and diversified economy with low inflation, (mean average 2% (2006-). GDP (excluding agriculture) is over 6% (2008) and the national unemployment rate is decreasing (9.5% 2008). Government is focussing on the automotive sector with a number of measures announced to improve Moroccan SME competitiveness, training and the general business environment. A specialized Automotive Institute, created with the participation of international automotive training partners has been initiated providing attractive employment benefits with a very attractive Training incentive scheme specifically adapted to the needs of the automotive sector. The sector with government support is targeting automotive manufacturing development in 4 main groups: exterior, interior, chassis and engine with 22 sub assembly elements: Morocco is focussing on the following targeted specialties: Compression moulding and injection moulding Lay-up / Assembly in plastics / textile Press / Stamping in metallurgy Plastic / metal working and lay-up in the harness industry Weaving / Non-weaving and Assembly in the textile industry (upstream and downstream) Specialising in the following components and assemblies: Interior: interior covering, seat covers and straps, cockpit /dash-panel and HVAC Exterior: Lighting system, exterior complementary parts Cable assemblies in the Chassis and the Engine Exhaust system Suspension system
12 Morocco is seeking new technology partners from the UK for: Exterior o Main Body o Bumper / fender Engine o Engine Unit o Auxiliary Engine o Engine control o Gearbox Interior o Doors o Safety system o Electronics Chassis o Braking system o Direction system
http://lib.smmt.co.uk/articles/monthlyb/InternationalBulletin/Internatiional%20Bulletin%20-%20June%202010%20Issue.pdf |
| | | marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 11 Oct 2010 - 11:53 | |
| - Citation :
- Taoufiq Ibrahimi : Tanger Med fait désormais partie des ports de renommée mondiale
Publié le : 11/10/2010
Le trafic s'intensifie : 30 à 40 navires et 35 000 conteneurs traités chaque semaine. 42 lignes maritimes régulières relient Tanger Med à 110 pays dans le monde. Le terminal vrac et marchandises opérationnel avant fin 2010. Un million de passagers et 300 000 véhicules ont transité par le port depuis l'été.
Le port de Tanger Med qui est en train de transformer la région nord du Maroc prend son rythme de croisière. Nommé, il y a trois mois président du directoire, Taoufiq Ibrahimi dresse le bilan de trois ans d’activité, fait le point sur les grands chantiers en cours ou programmés et sur les terminaux qui entreront bientôt en service et ceux à concéder.
La Vie éco : Trois mois se sont écoulés depuis votre nomination à la tête de TMSA. Quelles sont vos premières impressions sur le projet Tanger Med ? Taoufiq Ibrahimi : Je connaissais déjà bien Tanger Med avant d'en prendre la direction, en tant qu'armateur. Aujourd'hui, j'en mesure toute l'étendue, la profondeur et la complexité. Je mesure aussi l'extraordinaire mobilisation humaine qu'il a fallu pour atteindre un tel résultat en si peu de temps. C'est un projet passionnant, de très grande envergure internationale avec nombre de défis à relever et beaucoup d'opportunités qui restent à concrétiser.
Peut-on s’attendre à des changements organisationnels ou à une réorientation des investissements ou des projets ? On n'imprime pas, en l’espace de trois mois, des changements de ce type à une entreprise comme TMSA, qui travaille sur le long terme, avec des processus de planification stratégique très élaborés. Les changements nécessaires à la vie et à l'évolution du projet viendront en temps utile.
Comment s’est développé le trafic de Tanger Med depuis 2007 ? N’oubliez pas que Tanger Med est un port très jeune, qui a démarré, il y a à peine trois ans, et qui est toujours dans une phase de montée en puissance. Lorsqu'on analyse l'évolution de l'activité depuis 2007, on relève avec satisfaction que cette montée en régime de l'infrastructure portuaire s'est poursuivie à un rythme soutenu et que la dynamique de croissance du port, même si elle a été un peu ralentie, a affiché une bonne résistance durant les pires moments de la crise de l’année dernière. 2009 a été une année noire pour le trafic maritime mondial avec des baisses dramatiques d'activité dans les plus grands ports mondiaux. Aujourd'hui, après trois ans d'activité, Tanger Med est relié à plus de 110 pays dans le monde et ce sont 42 lignes maritimes régulières qui desservent le port. Depuis le début de l'année, les signes d'une reprise de l'activité mondiale sont là : nous traitons en moyenne 30 à 40 navires et environ 35 000 conteneurs chaque semaine. Si ce rythme se maintient, nos objectifs de croissance pour 2010 seront largement atteints.
Si l’on compare Tanger Med à d’autres ports concurrents, est-il plus ou moins cher ? La manutention est-elle plus efficace, plus rapide ? En d’autres termes, qu'est-ce qui inciterait une compagnie maritime à choisir?Tanger?Med?plutôt qu'un autre port ? Il est très difficile de comparer le prix des prestations d'un port avec celui d'un autre car le coût final pour l'armateur intègre une série de facteurs. Les droits perçus par le port ne sont qu'un élément auquel s'ajoutent des facteurs aussi importants que la productivité du terminal portuaire, l'efficacité des services ou la qualité des infrastructures. Tanger Med a réussi, dès sa mise en exploitation, à se hisser au niveau de productivité des grandes plateformes de transbordement mondiales. À titre d'exemple, notre premier terminal à conteneurs a été classé, un an après sa mise en service, parmi les trois meilleurs terminaux à conteneurs du groupe APM Terminals et par deux fois des records de productivité y ont même été battus ! Pour résumer, on peut dire que nos dispositions tarifaires simplifiées, ajoutées à l'efficacité des terminaux, à une qualité de service irréprochable dispensée par des opérateurs mondiaux de premier rang et à la positon stratégique du complexe -qui permet d'éviter aux navires toute déviation sur les grandes routes maritimes- font de Tanger Med un port très compétitif.
Il y a quelques mois, les travaux de Tanger Med 2 démarraient. A quelle échéance ce port sera-t-il opérationnel ? Les travaux de Tanger Med 2 ont effectivement démarré en mai 2010, et ce, conformément au contrat de construction qui a été signé en juin 2009. Le délai de réalisation du port est de 4 ans environ et son entrée en service est prévue pour le second trimestre 2014.
Ne faut-il pas craindre une surcapacité au vu du ralentissement de l'économie mondiale qui perdure ? Auquel cas le calendrier de réalisation de Tanger Med 2 pourrait être décalé… Le calendrier de réalisation de Tanger Med 2 a déjà été revu, justement pour tenir compte de l'évolution du marché. Par rapport à l'agenda initial, connu en avril 2007 lors de l'annonce du projet d'extension, l'entrée en service du port a été décalée de 15 mois. Le montage final a consisté à planifier le projet pour la réalisation d'un premier terminal, le second terminal sera ainsi réalisé en fonction de l'évolution du marché et de la demande en infrastructures portuaires dans la région. Aujourd'hui, l'Etat marocain se trouve conforté dans sa décision courageuse de maintenir la réalisation de Tanger Med 2 car, après la forte crise observée en 2009, les signes d'une reprise de l'activité économique et du trafic maritime sont là : les taux de fret et les volumes transportés par les armateurs sont en nette progression, spécialement dans l'ouest de la Méditerranée.
Tanger Med ce n'est pas seulement un port de transport de marchandises et de passagers,?c'est?aussi?des zones d'activité logistiques et tertiaires. Où en est-on dans ces projets ? Effectivement, dans ce projet existe une composante importante de zones d'activité. Le 7 janvier 2009, la convention relative à la grande plateforme industrielle Tanger Med a été signée devant le Souverain. Cette plateforme comprend 5 000 ha de zones industrielles et de services. Le développement de cette plateforme industrielle est déterminant à terme pour consolider l'activité de la plateforme portuaire et transformer le port de transbordement en un grand port marchand d'import-export. Le déploiement des zones d'activité se fera de manière progressive sur un horizon de 20 ans, comme cela a été annoncé. D'ici 2012, nous prévoyons le lancement de quatre nouvelles zones d'activité. Tétouan shore sera dédiée aux activités tertiaires. La zone de Chrafate, à proximité de l'usine de Renault à Melloussa, se spécialisera dans les métiers de l'automobile. En 2011, nous avons programmé le lancement de deux zones d'activité à Tétouan et Fès, et de nouvelles extensions pour Tanger Free Zone. Et en 2012, sera programmée la zone commerciale de Fnideq. Par ailleurs, dans le prolongement du lancement de l'usine de Renault, nous avons accueilli cette année au sein de TFZ les premiers équipementiers qui accompagneront le constructeur français. Ceci est un tournant majeur dans le développement et la consolidation d'un tissu industriel automobile marocain. Et à cet effet, TMSA a mis en place une structure dédiée à l'automobile, Tanger Med Automotive, qui permet d'accompagner le développement de l'ensemble des acteurs du secteur automobile, notamment en matière de formation professionnelle et de développement de services dédiés à la filière automobile.
Tanger Med comporte aussi une composante logistique importante. Est-elle opérationnelle aujourd’hui ? L'activité logistique est en connexion directe avec l'activité portuaire puisque la zone franche logistique est située dans l'enceinte portuaire, elle inscrit donc son développement dans le prolongement de l'activité de transbordement en permettant le déploiement d'une plateforme logistique monde-monde. La première tranche d'une superficie d'environ 45 ha est en cours de commercialisation, et a déjà accueilli de grands opérateurs mondiaux comme Geodis et Makita.
Quels sont les prochains terminaux qui seront concédés et à quelle échéance ? Pour Tanger Med 1, les deux terminaux à conteneurs ont, comme vous le savez, été concédés à de grands opérateurs mondiaux, et une partie du terminal automobile a été concédée à Renault pour l'exportation de la production de son usine de Melloussa. Enfin, le terminal hydrocarbures, d’une capacité de 500 000 mètres cubes, a été concédé à un consortium composé de Horizon Terminal, IPM et Akwa. Pour ce qui est du terminal vrac et marchandises diverses, qui entrera en exploitation à la fin de l'année, et du terminal ferroviaire, opérationnel depuis juin 2009, ils sont confiés à des opérateurs sous un régime de sous-traitance. En fonction de la montée en puissance de leur activité, nous jugerons du moment opportun pour leur mise en concession. Pour Tanger Med 2, le premier terminal à conteneurs a été concédé à Marsa Maroc. La concession du second terminal sera lancée en fonction de l'évolution du marché.
Mohamed Moujahid http://www.lavieeco.com/economie/17708-taoufiq-ibrahimi-tanger-med-fait-desormais-partie-des-ports-de-renommee-mondiale.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 11 Oct 2010 - 20:54 | |
| - Citation :
- Equipements automobiles : le made in Morocco se vend bien à l'étranger
En 2010, la reprise se confirme. Les exportations du secteur atteignent 9,4 milliards DH à fin août. Les câbles sont le produit phare, 6,8 milliards d'exportations, 46% de plus que l'année dernière. La main-d'œuvre et les facilités d'investissement à l'origine de l'engouement.
Les professionnels du secteur des équipementiers automobile peuvent souffler. La crise de l’année 2009 est bel et bien derrière eux. Mohamed Laraqui, PDG de Floquet Monopole, a bien du mal à cacher son euphorie. L’année 2010 se présente sous de bons auspices pour son entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles et dont l’activité est destinée exclusivement à l’export. Cette entreprise basée à Fès n’est cependant pas le seul à tirer profit de cette conjoncture. La plupart des professionnels du secteur de l’automobile se frottent les mains. Leur chiffre d’affaires à l’export est en pleine expansion en cette année 2010. A fin août, il est de 9,4 milliards de DH, en hausse de 38%. Autrement dit, ce pôle industriel a pu rapporter 2,6 milliards de DH de plus dans les huit premiers mois de 2010. Grosse performance pour ce secteur qui commence à figurer dans le haut du tableau des exportations marocaines. Il dépasse ainsi pour la première fois des produits qui y figuraient en pôle position, à l’instar des produits de la mer dont les ventes chutent à 8,3 milliards de DH. La fabrication de pièces automobiles offre une bouffée d’oxygène à la balance commerciale au moment où d’autres secteurs clés à l’export sont en constante baisse. A l’image du textile et habillement. Les exportations des vêtements confectionnés reculent ainsi de 10% à fin août. Elles n’ont rapporté que près de 12 milliards de DH, soit une perte de 1,3 milliard de DH par rapport à la même période de l’année dernière. Les articles de bonneterie n’ont pas été mieux lotis puisqu’ils ont perdu 84 MDH. Autant dire que les exportations des produits industriels de l’automobile ont permis de couvrir largement le manque à gagner de ce secteur.
Avec 6,8 milliards de DH, les câblages tirent les exportations vers le haut
Cette performance est due essentiellement à la filière des câblages qui a tiré vers le haut les exportations générales du secteur. A elle seule, elle a réalisé 6,8 milliards de DH à l’export, soit 46% de mieux par rapport à la même période de l’année dernière. Parmi les entreprises qui ont contribué à ce succès, on cite, entre autres, Delphi, Yazaki, Somitomo. Autre filière qui a réalisé une belle progression cette année : la construction automobile. Cette dernière, qui englobe principalement les voitures industrielles, a réalisé 857 MDH à l’export soit 57% de plus que l’année dernière à la même période. Quant à la filière des coiffes, elle a amélioré ses exportations passant à 666 MDH, soit 15% de mieux. Mais qu’est-ce qui explique en fait la performance de ce secteur notamment en ces moments de crise qui touche en particulier les activités industrielles? Les raisons sont à chercher au niveau des conditions avantageuses accordées par le Maroc aux investissements dans ce domaine. Il faut savoir que la production des articles de câblages est fortement utilisatrice de main-d’œuvre. Les usines de fabrication de câblages emploient chacune en moyenne 3 000 à 4 000 personnes qui ne nécessitent pas forcément une haute qualification et dont la majorité est payée au Smig. Autant dire que les grands groupes européens de l’industrie automobile en quête de sites intéressants pour implanter des usines ne pouvaient rester insensibles aux salaires bon marché offerts au Maroc. Surtout que «la main d’œuvre y est également de qualité», ajoute Jamal Mikou, directeur général de Tanger Free zone (TFZ).
Les avantages fiscaux sont décisifs
Mais ce n’est pas le seul facteur qui explique l’engouement des investisseurs étrangers pour le Maroc. La proximité du Maroc avec l’Europe est aussi un atout déterminant dans le mouvement des opérations de redéploiement effectuées dernièrement par ces opérateurs. «On est à 14 km de l’Europe où se concentrent les plus grands marchés de la planète et on peut livrer les produits à partir de Tanger en 36 heures, ce qui est un grand avantage en faveur de la compétitivité de notre pays», enchaîne M. Mikou. Il faut dire que l’engouement pour le Maroc trouve également son origine dans les avantages substantiels offerts par les pouvoirs publics. Ces derniers ont mis à la disposition des investisseurs deux plates-formes industrielles intégrées, à Tanger et à Kénitra, réservées exclusivement à l’activité automobile avec un cadre incitatif en l’occurrence une exonération totale de l’IS pendant les cinq premières année et des aides d’installation à hauteur de 10% du montant total de l’investissement. Dotés de statut de zone franche, ces sites présentent une offre complète allant de l’immobilier à la formation en passant par la logistique et les services. Résultat ? Le secteur automobile a connu un développement remarquable durant les cinq dernières années aussi bien chez les équipementiers que chez les constructeurs. Sur les 22 sociétés qui opèrent dans le domaine de câblages, dix ont leur siège à Tanger. De même, quatre des onze entreprises spécialisées dans la fabrication de coiffes y ont élu domicile. Et l’avenir s’annonce plus prometteur. L’entrée en vigueur en 2011 du projet Renault à Tanger qui y installe un site d’assemblage de 400 000 véhicules par an, va certainement doper l’activité des opérateurs de l’automobile. Car, plusieurs entreprises s’apprêtent à accompagner ce gigantesque investissement de 1 milliard d’euros.
Hakim Challot - Citation :
- Maroc : Attijariwafa Bank remporte, à Washington, le prix de la banque africaine de l'année
Le groupe Attijariwafa Bank a remporté le Prix de la banque africaine de l'année lors des "African Banker Awards", en marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), tenues au cours du weekend à Washington.
Ce Prix a été décerné à Attijariwafa Bank par l'African Banker magazine, en reconnaissance des performances confirmées du groupe, basées sur une croissance remarquable de son Produit net bancaire, en progression de 16,2 pc (6,9 milliards de dirhams), ses résultats nets, et ses fonds propres en hausse de 13,9 pc (25,7 MMDH), ainsi que de son total bilan, en progression de 10,5 pc (297,7 MMDH).
Cette distinction récompense la banque marocaine également pour sa capacité à développer les marchés où elle opère, notamment pour ce qui est de la croissance du nombre de ses clients et des zones géographiques de ses opérations, en plus de la contribution du groupe à l'amélioration de la perception des marchés financiers internationaux à l'égard du continent africain.
Le Prix de la banque africaine de l'année constitue aussi une reconnaissance pour l'engagement d'Attijariwafa Bank dans le financement de projets structurants majeurs, du niveau de son transfert de savoir-faire et des meilleures pratiques internationales à l'échelle africaine, en plus de la diversification des secteurs d'activité où le groupe opère.
Le groupe Attijariwafa Bank, qui compte quelque 4,3 millions de clients, opère dans 22 pays et dispose d'implantations bancaires et financières au Maroc, au Congo, en Côte d'Ivoire, au Gabon, en Guinée Bissau, au Mali, en Mauritanie (en cours de finalisation), au Sénégal, en Tunisie, en Allemagne, en Belgique, en France, en Italie et aux Pays-Bas.
Le groupe compte également des bureaux de représentations à Abu Dhabi, en Arabie Saoudite, à Dubai, en Libye, en Espagne et au Royaume-Uni, et est en en cours d'implantation au Burkina Faso, au Cameroun et en Chine.
Outre Attijariwafa Bank, quatre institutions bancaires étaient en lice pour le prix de banque africaine de l'année, à savoir la Standard Bank Group (Afrique du Sud), Bank of Africa (Mali), Equity Bank Ltd (Kenya) et la Barclays Africa.
MAP |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 12 Oct 2010 - 18:09 | |
| - Citation :
- Le projet de loi de Finances 2011 table sur un taux de croissance de 5 pc (Mezouar)
Rabat - Le projet de loi de Finances 2011 table sur un taux de croissance de 5 pc, un taux d'inflation de moins de 2 pc et un déficit budgétaire de 3,5 pc, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre de l'Economie et des finances, M. Salaheddine Mezouar.
"Nous prévoyons un taux de croissance de 5 pc soit une amélioration de 1 point par rapport à 2010 dans le cadre d'une maîtrise totale du niveau d'inflation à moins de 2 pc et du déficit budgétaire qui va être ramené à 3,5 pc", a souligné M. Mezouar dans une déclaration à la presse peu avant la réunion du conseil de gouvernement.
Le ministre a précisé que le projet de loi de Finances 2011 est un projet "volontariste", préparé "loin de la logique d'austérité", puisqu'il ne prévoit "ni de baisse de salaires ni de révision des orientations sociales", relevant que la principale mesure prévue est la réduction de certaines dépenses de l'administration.
En dépit du contexte économique mondial, le projet de loi de Finances 2011 vise à consacrer le modèle de développement initié par SM le Roi Mohammed VI à travers le soutien du taux de croissance, le maintien du soutien à l'investissement, aux réformes et aux stratégies sectorielles et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens et des équilibres macro-économiques, a poursuivi le ministre.
Ce projet intègre également une multitude de dispositions orientées vers la concrétisation des stratégies nationales en relation avec la place financière de Casablanca, mais également en matière d'IS pour les toutes petites entreprises, ainsi qu'en matière d'encouragement des entreprises qui opèrent dans l'informel pour aller vers le formel, a-t-il dit.
Le ministre a également cité "certaines dispositions relatives à la flexibilité des entreprises pour qu'elles puissent agir en matière d'investissement et de prospection des marchés à l'international".
Ce projet, a-t-il dit, confirme l'orientation stratégique vers le marché africain, à travers des mesures de soutien à l'export et à l'investissement en vue de consacrer l'orientation stratégique du positionnement du Maroc au niveau de la région.
M. Mezouar a, par ailleurs, souligné que le projet a été élaboré conformément à une approche équilibrée basée sur le soutien du taux de croissance, tout en veillant sur l'aspect social à travers la promotion de certains secteurs sociaux notamment l'enseignement et la santé.
Il prévoit aussi des mesures en faveur du monde rural, de la promotion des activités génératrices de revenus et de soutien à l'épargne, a-t-il ajouté.
M. Mezouar, qui a annoncé que le volume des investissements publics connaîtra une hausse dans le cadre de ce projet de loi, a mis l'accent sur l'importance du soutien de l'épargne, eu égard à son rôle dans l'accès des citoyens au logement ainsi que dans la promotion de certains secteurs sociaux notamment l'éducation et la formation.
Le Conseil de gouvernement se réunira ce mardi et mercredi prochain, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, pour examiner le projet de loi de Finances 2011 et les textes y afférents, à la suite de l'exposé qui sera présenté à cette occasion par le ministre de l'Economie et des finances.
MAP _________________ | |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 17:45 | |
| - Citation :
- Le secteur de l'offshoring au Maroc a réalisé un chiffre d'affaire de près de 1,2 MMDH en 4 ans (Pdt APEBI)Rabat, 14/10/10- Le secteur de l'offshoring au Maroc a réalisé un chiffre d'affaires de près de 1,2 milliard de dirhams et plus de 3.500 emplois en 4 ans, a affirmé le président de l'Association des professionnels des technologies de l'information (APEBI), Abdallah Deguig.
"En l'espace de 4 années, nous avons réussi à atteindre un chiffre d'affaires de près de 1,2 milliard de DH et un bassin d'emploi de plus de 3.500 personnes, et la tendance est à la hausse", a dit M. Deguig dans une interview parue jeudi dans le quotidien +Le Matin du Sahara et du Maghreb+. "Le secteur a connu un fort développement ces dernières années dans notre pays, et j'en veux pour preuve l'installation de plusieurs grandes entreprises leaders sur le segment de l'ITO (Information Technology Outsourcing) au Maroc", a-t-il souligné, ajoutant que les réalisations restent, cependant en-deçà du potentiel. Selon M. Deguig, l'externalisation des processus de gestion (BPO) sera amenée à se développer grâce notamment à un cadre juridique favorable avec la publication de la loi de protection des données personnelles et la création de la Commission nationale de protection des données qui sont un "gage de sécurité" et de "garantie" à faire-valoir auprès des donneurs d'ordre européens. Le pdt de la l'APEBI a souligné par ailleurs que la stratégie Maroc Numeric 2013 lancée par les pouvoirs publics est un formidable gisement de projets et de chantiers qui pourront se traduire par autant d'opportunités pour les entreprises du secteur. Et de rappeler que l'APEBI qui regroupe plus de 160 entreprises membres actifs, ainsi que des membres associés tels que l'ASTEC (Association des sociétés du Technopark regroupant plus de 170 TPE), représente un chiffre d'affaires de 7 milliards de DH pour un effectif global de 32.000 personnes dont 9.000 reparties entre les SSII locales et les sociétés offshore.
MAP | |
| | | Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 17:48 | |
| Excellent chiffres à l'export ! le phosphate est à 80 milliards de DH ! la fin d'année s'annonce explosive - Citation :
- Exportations: Bond de près de 23% à fin septembre
Le redressement des exportations se confirme. Au terme des 9 premiers mois de 2010, les ventes à l’extérieur ont enregistré un bond de 22,9% . La valeur globale s’est établie à 104,7 milliards de DH contre 85,2 milliards à fin septembre 2009. C’est l’effet phosphate et dérivés, dont le chiffre d’affaires à l’export a atteint 79 milliards de DH, qui explique cette croissance, mais d’autres secteurs comme l’automobile, l’électronique et les produits de la mer améliorent aussi leurs performances. A l’opposé, le textile et cuir sont toujours à la peine.
L'économiste
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| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 18:09 | |
| l´année finira avec 100MM dh inchallah _________________ | |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 18:26 | |
| - Citation :
> AFRIQUE jeudi 14 octobre 2010 Le tunnel Maroc-Europe pourrait voir le jour en 2025
Après 34 ans d’hésitations, le projet de liaison fixe entre les deux rives du Détroit de Gibraltar sera relancé, à l’initiative de l’Union européenne (UE). Le projet a été présenté mercredi à Luxembourg lors d’une réunion du Conseil d’association Maroc-Union européenne. Long de 38 kilomètres, le tunnel ferroviaire, qui va relier le Maroc à l’Espagne, pourrait voir le jour en 2025. Le coût estimatif initial du projet de construction de la liaison fixe varie entre 4 et 5 milliards d’euros, à apporter par les deux pays concernés, l’Union européenne et des organismes de financement privés. La campagne de forage offshore pour l’étude géologique du sous- sol marin au niveau du tracé initial de la liaison fixe Afrique- Europe par un tunnel ferroviaire s’est déroulée conformément au programme établi par la Société d’études du détroit de Gibraltar ( SNED-Maroc) et la Société d’études de la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (SECEG-Espagne). Les travaux menés par ces deux sociétés publiques ont conclu à la faisabilité d’un tunnel d’une quarantaine de kilomètres reliant Tarifa en Espagne à la région de Malabata près de Tanger (310 km au nord de Rabat). Un tronçon de 28 km sera construit sous la mer à une profondeur de 300 m. Un appel d’offres international émis par le Maroc et l’Espagne. En effet, la SNED et son homologue espagnol viennent de commanditer une étude ciblant la préparation de la 5e campagne de forages profonds en mer. L’étude vise à fournir aux commanditaires une expertise sur les meilleurs moyens de reconnaissance géologiques de la zone profonde du tracé du tunnel. Les projections de ce projet titanesque prévoient une construction du tunnel ferroviaire en trois phases. Il s’agit en premier lieu du creusement du tronçon sous-marin du tunnel de service comme galerie de reconnaissance et la construction et la mise en service de la première galerie ferroviaire. La troisième phase, prévue à long terme, correspond à la construction de la seconde galerie ferroviaire en fonction de l’évolution du trafic du premier tunnel. Les deux galeries ferroviaires à voie unique seront conçues dans une forme circulaire avec un diamètre de 7,5m. Centrée entre les deux galeries principales, la galerie de service de sécurité pressurisée est d’une circonférence de 4,8m. Cette dernière communique entre les deux galeries principales tous les 340 m. La capacité de trafic annuel du tunnel monotube est de 1,6 million de voitures, 500.000 poids lourds, 5 millions de passagers automobilistes et 11 millions de passagers ferroviaires. En phase finale, la capacité du tunnel serait de 50 millions de passagers et 6 millions de véhicules. Le Comité mixte maroco-espagnol pour la Liaison Fixe à travers le détroit de Gibraltar, organe intergouvernemental chargé de la direction du projet, a tenu plusieurs réunions à Madrid et à Rabat. Au cours de ces réunions, le Comité mixte a examiné le rapport sur l’état d’avancement des d’activités en cours, préparé conjointement par la SNED et la SECEG, et a approuvé les actions à entreprendre. Par Ayyoub Cherhbouni et Lin Feng afriscoop | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 22:10 | |
| - Nano a écrit:
- Excellent chiffres à l'export ! le phosphate est à 80 milliards de DH ! la fin d'année s'annonce explosive
- Citation :
- Exportations: Bond de près de 23% à fin septembre
Le redressement des exportations se confirme. Au terme des 9 premiers mois de 2010, les ventes à l’extérieur ont enregistré un bond de 22,9% . La valeur globale s’est établie à 104,7 milliards de DH contre 85,2 milliards à fin septembre 2009. C’est l’effet phosphate et dérivés, dont le chiffre d’affaires à l’export a atteint 79 milliards de DH, qui explique cette croissance, mais d’autres secteurs comme l’automobile, l’électronique et les produits de la mer améliorent aussi leurs performances. A l’opposé, le textile et cuir sont toujours à la peine.
L'économiste
on est à 80 milliards de DH pour le phosphate avant 3 mois de la fin de l'année, ca fait presque 10 milliards de dollars américains, vous etes sur qu'il n y a pas un zero de plus??! c'est énorme tbarkallah |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Oct 2010 - 22:53 | |
| Et encore, on a du potentiel qu'on exploite mal, mais quand on améliorera nos moyens de production, couplé à la production de l'usine de Tanger les exportations vont là bondir comme jamais |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 15 Oct 2010 - 1:41 | |
| n'importe quoi consulter le site de l'office des changes |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 15 Oct 2010 - 2:31 | |
| - amine222 a écrit:
- n'importe quoi consulter le site de l'office des changes
http://www.oc.gov.ma/Publications/IMEE/IMEE082010.pdf phosphates et dérivés: 22.31 Md DH (fin aout) |
| | | Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 15 Oct 2010 - 12:27 | |
| Effectivement Amine, tu n'a pas tord... | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 15 Oct 2010 - 18:40 | |
| - Citation :
- Maroc-Investissements: La locomotive publique
Projet de loi de Finances
Investissements: La locomotive publique
· 107,67 milliards de dirhams prévus en 2011
· Immobilier, transport, autoroutes…
VÉRITABLE moteur de l’investissement, les entreprises publiques poursuivront la dynamique enclenchée depuis quelques années. Malgré un léger fléchissement (-2,7%), les investissements prévus en 2011 s’élèvent à 107,7 milliards de DH contre 110,671 milliards de dirhams en 2010.
OCP: Pour 2011, les investissements prévus par l’OCP s’élèvent à 15,2 milliards de DH. Parmi les principaux projets programmés l’on retrouve la construction du pipeline, pour assurer le transport de la production de phosphate de Khouribga vers le site de Jorf Lasfar (200 km) ainsi que l’augmentation de la capacité d’extraction de 23 millions de tonnes. S’y ajoute la mise à niveau du port de Jorf Phosphate Hub. Le programme à réaliser par le groupe OCP durant la période 2008-2012 s’élève à 37 milliards de dirhams hors investissements directs étrangers. En 2009, les réalisations ont atteint 3,8 milliards de dirhams, en augmentation de 5,5%.
Caisse de dépôt et de gestion: Les prévisions du groupe CDG s’élèvent à 13 milliards de dirhams pour 2011. Les détails du plan d’investissement seront dévoilés d’ici la fin de l’année à la présentation de la vision stratégique du groupe.
Holding Al Omrane: Pour 2011, Al Omrane prévoit 10,3 milliards de dirhams d’investissements. Le programme «villes sans bidonvilles» qui concerne plus de 83 villes mobilisera 25 milliards de DH dont 10 milliards de financement public. L’objectif est d’achever le programme de résorption des bidonvilles en 2012.
ONE: Pour 2010 et 2011, le programme d’investissement prévisionnel s’élève respectivement à 9,7 et 7,4 milliards de DH. Des montants qui englobent également la composante Perg. Les indicateurs de l’électricien public se redressent tout doucement après une perte de 5,1 milliards de DH en 2008. L’ONE est engagé dans plusieurs projets. Ils visent le renforcement des capacités de production, le réseau de transport et des interconnexions, l’achèvement du Perg ainsi que le développement des énergies renouvelables. C’est le cas par exemple de la Step de Abdelmoumen, le projet hydroélectrique de M’dez et El Menzel, la centrale de Safi, le Parc éolien de Tarfaya et l’extension des infrastructures du port pour Jorf 5 et 6.
Onep: Un nouveau contrat-programme Etat-Onep couvrant la période 2011-2015 est en cours de préparation. Il prévoit un ambitieux programme d’investissement de plus de 26 milliards de dirhams. Cette enveloppe sera répartie à raison de 13,6 milliards de DH pour le milieu urbain, 6,1 milliards de DH pour le milieu rural et 6,8 milliards pour l’assainissement. A eux seuls, les investissements prévus l’année prochaine s’élèvent à 4,5 milliards de DH.
ONCF: Le transporteur ferroviaire prévoit d’investir 7,1 milliards de dirhams en 2011. A côté de la ligne à grande vitesse (TGV), les principaux projets de l’Office portent notamment sur l’augmentation de la capacité de la ligne Casablanca-Kénitra, qui nécessitera 590 millions de DH en 2011 sachant que le coût global du projet est estimé à 4,5 milliards de DH. S’y ajoutent la réhabilitation du matériel roulant (280 millions de DH), la mise à niveau des gares (112 millions de DH), la réhabilitation de la ligne Fès-Oujda (274 millions de DH), celle de Settat-Marrakech (164 millions de DH) et l’axe Sidi Kacem-Tanger (181 millions de DH).
ADM: Criblée de dettes, Autoroutes du Maroc suscite quelques inquiétudes au ministère des Finances. Pour autant, l’entreprise va investir 3,2 milliards de DH l’année prochaine. L’étude lancée en juin 2009 visant la réforme du secteur autoroutier prévoit la création d’une entité appelée à porter le financement du secteur avec pour objectif d’assurer son développement et son ouverture éventuelle à des partenaires privés. A fin juillet 2010, le réseau exploité par ADM a atteint un linéaire de 1.830 km. Les nouveaux tronçons autoroutiers en cours de réalisation totalisent 383,5 km.
Poste Maroc: Un nouveau contrat-programme entre l’Etat et Barid Al-Maghrib pour la période 2010-2012 est en cours de finalisation. Et ce, pour l’accompagner dans le développement de ses activités postales, le développement du pôle bancaire, le développement de la poste numérique, de la logistique ainsi que la régulation sectorielle. Pour cette période, le programme d’investissement prévisionnel s’élève à 2,5 milliards de DH. Il porte sur l’extension et le réaménagement du réseau Poste Maroc, la modernisation de l’infrastructure matérielle des agences, la réalisation du Centre national du courrier à Casablanca, la construction et le réaménagement des centres de traitement et de distribution, etc. pour 2011, l’investissement prévisionnel est de 806 millions de DH.
Khadija MASMOUDI _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Oct 2010 - 0:27 | |
| - Citation :
- MARRAKESH, Morocco, Oct 18 (Reuters) - Morocco's Office Cherifien des Phosphates (OCP), the world's biggest phosphates exporter, is eyeing possible acquisitions of fertiliser producers abroad, its chief executive told Reuters.
The company also expects turnover this year to exceed $3 billion, or about double the figure for last year, and is preparing to raise capital through bond issues on the local and international markets, said Chief Executive Mostafa Terrab.
He said the company was looking carefully at merger and acquisition moves in the international fertiliser industry that could affect companies with which OCP has relationships, and may step in with offers of its own. He would not identify the companies.
"It could make sense to acquire fertiliser capacities ... outside Morocco," he said late on Sunday on the sidelines of the World Policy Conference in the Moroccan city of Marrakesh. "We are taking a very close look at it." http://af.reuters.com/article/moroccoNews/idAFLDE69H13C20101018 _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Oct 2010 - 1:06 | |
| une toute petite bonne nouvelle pour les habitants de Casablanca : - Citation :
- 8 000 petits taxis à renouveler pour Casablanca contre une aide de l'Etat
Une prime de 35 000 DH pour l'acquisition d'un véhicule neuf et 15 000 DH pour la casse de l'ancien. Les exploitants de taxis ne sont plus obligés de démolir l'ancien véhicule et sont libres de choisir le modèle qui leur convient.
C’est parti (enfin) pour l’opération de renouvellement du parc des petits taxis (dits de 2e catégorie). Cette opération d’envergure nationale sera d’abord lancée à Casablanca où le parc des taxis «rouges» dépasse les 8 000 véhicules, quasiment tous dans un état lamentable. Le coup de pouce de l’Etat prend la forme d’une prime de 35 000 DH pour l’acquisition d’une voiture neuve, à laquelle s’ajoute une prime à la casse de 15 000 DH. Le fonds créé à cet effet est alimenté par le budget de l’Etat à hauteur de 50 MDH par an. Ce fonds devrait par la suite servir à renouveler, selon un schéma similaire, le parc des grands taxis.
Le décret conjoint du ministre de l’intérieur et de celui de l’économie et des finances fixant les conductions et les modalités d’octroi de cette prime a été assoupli, suite aux discussions avec les syndicats.
En effet, ce texte prévoyait que le choix du véhicule neuf (choix du concessionnaire) devait être agréé par l’administration et que le propriétaire du taxi devait, pour bénéficier de la prime à la casse, mettre l’ancien véhicule à la disposition de l’administration en vue de sa démolition. Or, la plupart des exploitants de taxis sont attachés à certains modèles qu’ils ne changeraient pas, même contre un véhicule neuf. C’est le cas par exemple de la Peugeot 205 qui est résistante, facile à entretenir et dont les pièces détachées sont disponibles à volonté sur le marché du neuf et de l’occasion. Selon un chauffeur de taxi, «avec un budget de 45000 DH, un tel véhicule peut être remis entièrement à neuf, moteur, carrosserie, sièges et accessoires compris».
Les autorités semblent avoir compris ce dilemme. Par conséquent, le propriétaire candidat à la prime de renouvellement est aujourd’hui libre d’acquérir le véhicule auprès du concessionnaire de son choix. En outre, la mise à la casse n’est plus obligatoire.
L’exploitant est juste tenu de retirer le véhicule du parc de taxis. Il peut soit le vendre en l’état, soit le transformer en véhicule personnel. Mais, dans ce cas, il n’aura pas droit aux 15 000 DH supplémentaires. Les autres conditions sont inchangées. Les véhicules concernés doivent être âgés de cinq ans au moins et avoir été exploités comme taxis durant les trois dernières années. La vie éco |
| | | ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Oct 2010 - 3:07 | |
| - Boomer a écrit:
- une toute petite bonne nouvelle pour les habitants de Casablanca :
- Citation :
- 8 000 petits taxis à renouveler pour Casablanca contre une aide de l'Etat
Une prime de 35 000 DH pour l'acquisition d'un véhicule neuf et 15 000 DH pour la casse de l'ancien. Les exploitants de taxis ne sont plus obligés de démolir l'ancien véhicule et sont libres de choisir le modèle qui leur convient.
C’est parti (enfin) pour l’opération de renouvellement du parc des petits taxis (dits de 2e catégorie). Cette opération d’envergure nationale sera d’abord lancée à Casablanca où le parc des taxis «rouges» dépasse les 8 000 véhicules, quasiment tous dans un état lamentable. Le coup de pouce de l’Etat prend la forme d’une prime de 35 000 DH pour l’acquisition d’une voiture neuve, à laquelle s’ajoute une prime à la casse de 15 000 DH. Le fonds créé à cet effet est alimenté par le budget de l’Etat à hauteur de 50 MDH par an. Ce fonds devrait par la suite servir à renouveler, selon un schéma similaire, le parc des grands taxis.
Le décret conjoint du ministre de l’intérieur et de celui de l’économie et des finances fixant les conductions et les modalités d’octroi de cette prime a été assoupli, suite aux discussions avec les syndicats.
En effet, ce texte prévoyait que le choix du véhicule neuf (choix du concessionnaire) devait être agréé par l’administration et que le propriétaire du taxi devait, pour bénéficier de la prime à la casse, mettre l’ancien véhicule à la disposition de l’administration en vue de sa démolition. Or, la plupart des exploitants de taxis sont attachés à certains modèles qu’ils ne changeraient pas, même contre un véhicule neuf. C’est le cas par exemple de la Peugeot 205 qui est résistante, facile à entretenir et dont les pièces détachées sont disponibles à volonté sur le marché du neuf et de l’occasion. Selon un chauffeur de taxi, «avec un budget de 45000 DH, un tel véhicule peut être remis entièrement à neuf, moteur, carrosserie, sièges et accessoires compris».
Les autorités semblent avoir compris ce dilemme. Par conséquent, le propriétaire candidat à la prime de renouvellement est aujourd’hui libre d’acquérir le véhicule auprès du concessionnaire de son choix. En outre, la mise à la casse n’est plus obligatoire.
L’exploitant est juste tenu de retirer le véhicule du parc de taxis. Il peut soit le vendre en l’état, soit le transformer en véhicule personnel. Mais, dans ce cas, il n’aura pas droit aux 15 000 DH supplémentaires. Les autres conditions sont inchangées. Les véhicules concernés doivent être âgés de cinq ans au moins et avoir été exploités comme taxis durant les trois dernières années. La vie éco Dans une ville comme Casa, et dans d'autre aussi d'ailleurs, il faut augmenter le prix de la course. Ces prix sont fixes depuis de nombreuses années, elle ne permettent pas aux chauffeurs de et proprio de taxi de gagner leur vie dignement surtout dans une aglomération ou la moindre course prend une demi heure. Cette initiative est bonne espéront que les autorité ne s'arrétent pas en si bonne voie. | |
| | | marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Oct 2010 - 16:48 | |
| - Citation :
- Automobile
Le Maroc, bientôt 1er exportateur régional · Objectif: produire 500.000 voitures/an à partir de 2015 avec 90% à l’export
· Automotive Meetings vend les atouts d’un «most competitive country»
L’usine Renault de Tanger suscite des convoitises dans un environnement mondial caractérisé par des prémices de relance du secteur de l’automobile. C’est dans ce contexte international favorable que Tanger s’apprête à accueillir Automotive Meetings Tangier-Med (AMT 2010). L’événement devra accueillir, du 21 au 22 octobre, 120 participants, dont près de 50% d’étrangers. Ce sont principalement des donneurs d’ordre, des constructeurs, des équipementiers, des sous-traitants… Des opérateurs majeurs de l’automobile pour initier de nouveaux flux d’affaires et éventuellement lancer des projets industriels au Maroc. A une semaine du rendez-vous, pas moins de 723 rendez-vous ont été programmés. «L’objectif est d’enclencher un mouvement d’industriels et accueillir des équipementiers avec de nouveaux métiers, une expertise et de nouvelles technologies au Maroc», résume Larbi Belarbi, président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (Amica). En fait, selon Belarbi, les enjeux d’AMT se veulent multiples cette année. En plus de l’attractivité du site Maroc avec des investissements lourds dans l’écosystème du complexe industriel de Renault, l’ambition est de développer les achats et le sourcing à partir de la plateforme de Tanger. «Il est temps de commencer à réfléchir à la place du Maroc au soleil !», schématise le président de l’Amica. Autrement dit, le site Maroc est appelé à devenir un centre régional de production de l’automobile. La vocation est de se positionner en tant que fournisseur «most competitive country» (MCC) à fort potentiel de développement dans la région sud de la Méditerranée. Tous les ingrédients semblent réunis pour promouvoir ce site. A elle seule, la zone de Tanger Free Zone (TFZ) emploie aujourd’hui plus de 30.000 personnes dans l’automobile. Une ville dans la ville… du Détroit! Le plan de formation sectoriel dédié aux besoins de cette industrie parle de 70.000 nouveaux lauréats prévus sur la période 2009-2015. Dès 2015, le Maroc devra produire quelque 500.000 voitures dont 90% seront orientées à l’export et ce, vers plus de 50 pays. Ce qui érigera le Maroc en tant que premier pays exportateur régional de l’automobile. Avec la Logan, les exportations de voitures ont commencé depuis 2007 vers l’Allemagne, l’Espagne, la France et, depuis plus d’un an, vers l’Egypte, qui a été suivie de la Tunisie… Mais les volumes restent encore faibles à l’export. En fait, le développement des investissements dans l’industrie automobile a commencé à être perceptible à partir de 2003-2004. L’engouement pour TFZ (Tanger Free Zone), l’effet d’entraînement que suscite déjà l’usine de Renault et la dynamique enclenchée par le port de TangerMed ainsi que la visibilité qu’offre le plan Emergence… sont autant de facteurs qui expliquent les multiples investissements dans les équipements automobiles à Tanger, Kénitra, Casablanca.
Aujourd’hui, selon l’Amica, le Maroc suscite l’intérêt d’autres constructeurs et donneurs d’ordre internationaux. Des majors soucieux d’optimiser leurs coûts de production. Parmi ces derniers, l’on cite notamment PSA (Peugeot/Citroën), Volkswagen, BMW…
C’est dire que le nouvel écosystème donne plus de crédibilité à la vocation industrielle du Maroc. Il devient un levier important qui positionne la plateforme sur le plan régional. La preuve, le Maroc exporte l’équivalent de 55% de sa production. Avec l’entrée en production de l’usine de Renault Tanger, l’on s’acheminera facilement vers 80% de la production à l’export. En termes d’exportations, l’industrie automobile est donc appelée à devenir plus importante que les agrumes. A terme, l’objectif est de se positionner dans un marché de 5 millions de voitures à portée logistique immédiate.
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Biennale
Automotive Meetings Tangier-Med se veut un rendez-vous professionnel biennal dédié aux acteurs de la filière automobile de première monte. Constructeurs, équipementiers, fournisseurs et prestataires participent à cet événement via des rencontres BtoB avec des agendas entre donneurs d’ordre et fournisseurs. Les rencontres de Tanger seront aussi marquées par le volet conférences et tables rondes ainsi que des visites des sites et installations industrielles (Tanger Free Zone, Port de TangerMed, Automotive city…). L’événement sera aussi l’occasion de présenter la stratégie globale du gouvernement sur le plan industriel (plan Emergence…), le projet d’usine de Renault tel que perçu par le tout nouveau patron de Renault Maroc, la stratégie du constructeur au losange, la politique des achats du constructeur au Maroc et à l’international.
Amin RBOUB L'Economiste. | |
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