Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC

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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 1 Déc - 15:33

Rappel du premier message :

Économie marocaine - Page 36 573264

Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! Économie marocaine - Page 36 Icon_razz

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 17:59

Il aurait fallu poser la question sur le bon topic Ready Wink

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 18:01

Edit Vpr: Je te demanderais d'utiliser un language moin vulguère Exclamation
Arrow REOUR AU SUJET
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 18:31

attention aus derives ici,on reste sur le theme du topic et rien d´autre Like a Star @ heaven

offset de 50% comme le voulait la loi

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 19:30

Trèèèèèèèèèèès Bonne Nouvelle !!!! Very Happy Économie marocaine - Page 36 187320
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 20:49

C'est quoi "offset" ?
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 6 Jan - 20:53

Un article sur l'introduction des mécanismes de l'offset industriel au Maroc Arrow
http://www.journaux.ma/maroc/actualite-marocaine/le-maroc-se-met-l-offset-industriel

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeDim 9 Jan - 15:40

mirage a écrit:
Citation :
Aprés Renault, Alstom Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

SM le Roi préside à Agadir la cérémonie de signature d'une convention de partenariat industriel stratégique entre le Maroc et le groupe français "Alstom"

Agadir- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé, jeudi au palais royal à Agadir, la cérémonie de signature d'une convention de partenariat industriel stratégique entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le groupe français "Alstom" dans le domaine du transport ferroviaire.

La convention porte sur des engagements financiers de 9,5 milliards DH What a Face sous forme d'investissements dans la filière ferroviaire.

Quelque 5.000 emplois seront générés dans le secteur durant les dix prochaines années.


Cette convention de partenariat, qui consacre l'engagement actif du groupe français aux côtés du Maroc pour développer la filière ferroviaire, a été signée par MM. Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du transport, et Patrick Kron, PDG d'Alstom.

Les engagements pris par Alstom aux termes de cette convention, pour les 10 prochaines années, consistent à acquérir des équipements destinés notamment aux usines d'assemblage de matériels roulants et équipements ferroviaires européens auprès des fournisseurs marocains, pour un montant pouvant atteindre jusqu'à 6 milliards DH (535 millions d'euros).

Le groupe s'engage aussi à investir dans une unité industrielle nouvelle qui réalisera sur la même période 3,5 milliards de DH (310 millions d'euros) d'exportations et à contractualiser avec une société d'offshoring installée au Maroc pour créer 65 postes d'emploi dans l'assistance informatique.

Le groupe veillera à conclure des accords pour soutenir des universités marocaines et participera, avec ses partenaires marocains, à la création et l'animation d'un institut de formation aux métiers du ferroviaire.

Au début de cette cérémonie, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Reda Chami, a exposé devant SM le Roi les grands axes de cette convention de partenariat stratégique qui vise la création de 5.000 emplois sur les dix prochaines années.

"La convention s'inscrit parfaitement dans la Vision formulée par SM le Roi pour le développement économique et humain de toutes les régions du Royaume et la mise en oeuvre optimale des stratégies sectorielles", a souligné le ministre.

Ce partenariat gagnant-gagnant, a ajouté M. Chami, renforce la compétitivité de la filière ferroviaire, en permettant au Maroc de disposer d'une nouvelle filière industrielle de près de 5000 emplois.

Le ministre a indiqué que le groupe Alstom bénéficiera ainsi "d'une plateforme d'activités ferroviaires dans la production mais aussi dans la maintenance dont le rayonnement s'étendra au-delà de nos frontières vers les pays d'Afrique et du Moyen Orient".

Le PDG d'Alstom, M. Patrick Kron, a de son côté souligné l'engagement du groupe français à accompagner l'effort de développement des infrastructures ferroviaires au Maroc et à contribuer à la concrétisation des différents projets mis en Âœuvre dans le secteur.

Les actions prévues par la convention seront engagées dès 2011 afin de devenir pleinement opérationnelles en 2012. Avec ce partenariat équilibré, Alstom contribue au développement de l'économie marocaine dans la perspective de devenir le partenaire ferroviaire industriel de référence au Maroc.

La signature de cette convention permettra à l'avenir de concrétiser d'autres accords similaires particulièrement dans les domaines de l'énergie, du transport, des équipements agricoles et de l'industrie minière.

Le Maroc est engagé dans un programme pluriannuel de développement des infrastructures ferroviaires. L'effort d'investissement se combine avec d'autres initiatives telles que le Pacte National pour l'Emergence Industrielle.

Les contrats nationaux obtenus par le groupe dans le domaine du transport pour un chiffre d'affaires contractuel de 646 millions d'euros, ont montré les ambitions du Maroc dans le domaine ferroviaire et l'opportunité de sceller un partenariat stratégique durable entre le Royaume du Maroc et Alstom.

A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a décoré M. Patrick Kron, PDG d'Alstom, du Ouissam Alaouite de l'ordre de commandeur.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence des conseillers de SM le Roi, Mme Zoulikha Nasri et M. Omar Kabbaj, de plusieurs membres du gouvernement, des directeurs d'établissements publics et d'autres personnalités.

Dernière modification 06/01/2011 15:24.
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Très beau contrat si la création d'emplois et la formation sont avérés.

ALSTOM était un peu en perte de vitesse en Europe surtout en France ou il ont perdu 2 gros contrats dont un face a leur concurrent canadien BOMBARDIER :

- 372 trains FRANCILIEN (nouvelle génération de trains pour le réseau SNCF l'Ile de France) pour un montant de 2,7 milliards d’euros.

et l'autre face à SIEMENS pour l'Eurostar :

- 10 trains à grande vitesse pour 600 millions d'euros.

Ces 2 échecs ont laissé des traces, autant pour eux investir dans des pays amis Économie marocaine - Page 36 187320 et émergents
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeDim 9 Jan - 18:53

Citation :
Roussill’hotel s’implante à Marrakech

Le groupe français Roussill’hotel, étend son activité pour la première fois de son histoire hors de France.

L’établissement hôtelier, basé dans les Pyrénées Orientales, vient de s’associer à Thierry Costanza pour gérer le Domaine des Remparts, un hôtel composé de 32 suites dans la palmeraie de Marrakech.

Entouré d’un parc de 2 hectares, l’hôtel haut de gamme comprend deux restaurants, un spa, une piscine chauffée, des courts de tennis, une salle de fitness etc., avec une vue imprenable sur le Haut Atlas.

Le groupe, créé en 1982 par Guy Lormand, dispose de 12 hôtels et résidences de tourisme de qualité en Languedoc-Roussillon (France).


ALM
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 10 Jan - 15:57

Citation :
Can Pack will open its first African Al can plant in Feb
London 10 January 2011 11:07

Can Pack Morocco, owned 50% by Can Pack SA, will start production at its first aluminium beverage can production facility in Casablanca, Morocco, in February, the company told MB. The plant will have a capacity of 650 million cans per year, with the possibility to expand production to 950 million cans per year.

http://www.metalbulletin.com/Article/2745548/NonFerrous/Can-Pack-will-open-its-first-African-Al-can-plant-in-Feb-.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 10 Jan - 18:03

Recherche scientifique : des cerveaux mais des moyens dérisoires

En 2009, le nombre des publications scientifiques marocaines n’a pas dépassé 3 100, très loin derrière l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie, l’Arabie Saoudite et l’Algérie.
Recherche scientifique : des cerveaux mais des moyens dérisoires

Économie marocaine - Page 36 Recher10

La recherche scientifique existe bel et bien au Maroc. Même si nos chercheurs ne disposent pas des moyens nécessaires pour faire de la recherche dans des conditions optimales, ils parviennent tout de même à tirer leur épingle du jeu dans certains secteurs et même à s’imposer, parfois, à l’international. Au vu des moyens alloués à la recherche scientifique, on peut parler de miracle. Le budget alloué à la recherche scientifique et technique ne représente que 0,67% du PIB. Et le secteur souffre de carences structurelles.
Tout d’abord, les laboratoires sont équipés de matériel inadéquat avec une recherche scientifique de pointe. «Il faut impérativement alléger les modalités de gestion des fonds de recherche au sein des sitésuniver et établissements de recherche. Les appels d’offres, l’ouverture des plis..., tout ceci peut prendre plusieurs mois. Pour remplacer un ordinateur, il faut parfois attendre un an. Dans ces conditions, impossible d’être compétitif au niveau international», nous explique ce professeur de sciences physiques à la Faculté des sciences de Casablanca. C’est simple : les chercheurs ne se sentent pas valorisés. Le nombre de bourses de mérite est dérisoire. La bourse du ministère qui est accordée à la moitié des doctorants ne dépasse pas 1400 DH/mois. Quant à la bourse du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) et qui tourne autour de 2 400 DH/mois, peu d’étudiants en bénéficient. «L’un des problèmes majeurs que rencontrent nos chercheurs c’est la faiblesse des infrastructures de recherche. Les chercheurs dans les universités marocaines ont besoin à l’instar de leurs homologues à l’étranger de plus en plus de moyens pour pouvoir rester compétitifs, surtout dans les domaines qui reposent sur les technologies et l’ingénierie», se désole Abdelaziz Benjouad, responsable scientifique du Centre national de coordination et de planification de la recherche scientifique et technique (CNRST).
La recherche scientifique devenant de plus en plus, dépendante de fonds alloués, notre pays ne cesse de dégringoler à l’échelle du continent. Le Maroc est passé de la 3e place en 2003 à la 6e place en 2007 à l’échelle africaine en matière de production scientifique. Selon l'enquête de l'agence Thomson Reuters, résumée dans un rapport global sur la recherche en Afrique, on y apprend par exemple qu'en 2009 le nombre des publications scientifiques marocaines n’a pas dépassé 3 100 publications, très loin derrière l’Afrique du Sud (14 000), l’Egypte (10 100), la Tunisie (4 300), l’Arabie Saoudite (4 200) et l’Algérie (3 200). Rendu public en avril dernier, ce rapport global sur la recherche en Afrique place toutefois le Maroc dans le top 5 dans plusieurs disciplines en termes de nombre de publications. Le Maroc est deuxième- c’est d’ailleurs son meilleur classement- en mathématiques, derrière l’Afrique du Sud. Il est troisième en géologie, quatrième en neurosciences, en pharmacie, en sciences physiques et en sciences de l’espace.
Cela dit, le Maroc a été précurseur à l’échelle continentale dans plusieurs disciplines de recherche et partie prenante dans des projets de pointe. «Depuis 1996, le Maroc est officiellement membre de la collaboration Atlas au CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, qui est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. L’admission du Maroc au sein de cette collaboration est la conséquence du travail de qualité de quelques scientifiques marocains avant 1996», nous explique le professeur Rajaâ Cherkaoui El Moursli, membre correspondant de l’Académie Hassan II des sciences et techniques.

Le Maroc et le nucléaire

La participation marocaine à l'expérience Atlas a connu une première période, de 1993 à 2003, caractérisée par la construction d'un élément du détecteur Atlas en collaboration avec le laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC) de Grenoble et le Royal Institute of technologie de Stockholm. Ces éléments ont été réalisés par des équipes des Facultés des sciences de Casablanca et Rabat et les ingénieurs du Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). Des électrodes ont été soudées et testées au Maroc. Une telle expérience fait appel à des technologies nouvelles. Ce qui favorise un transfert de technologie fondamental pour nos chercheurs. «Plusieurs jeunes Marocains ont été formés au cours de cette période en microélectronique, en automatisation des systèmes de contrôle de qualité ainsi qu'en informatique. Ces jeunes n'ont eu aucune difficulté à intégrer l'industrie marocaine ou les institutions de recherche», ajoute le Pr El Moursli qui est aussi membre de la collaboration Atlas. «Quand, le mercredi 10 septembre 2008 à 10h28, un faisceau de protons venait de boucler l'anneau de 27 kilomètres de ce plus grand accélérateur de particules, le Maroc participait officiellement à cette aventure», insiste le Pr El Moursli qui enseigne également à la Faculté des sciences de Rabat. Pendant très longtemps, le Maroc a été le seul pays africain et arabe à être membre de ce club. Ce n’est que depuis trois ans que l’Afrique du Sud y a fait son entrée, suivie par l’Egypte, tout récemment. Ces deux pays comptent le plus grand nombre de chercheurs à l’échelle africaine et dédient à la recherche des moyens importants.
Il reste que cette belle expérience qui concerne le domaine des physiques des particules a eu d’heureuses conséquences sur la filière. A Rabat, et sur demande de l’Institut national d’oncologie (INO), un master de physiques médical a vu le jour. Des physiciens médicaux ont été formés pour travailler dans les hôpitaux, dans la médecine nucléaire, la radiothérapie, la radiologie. Une première au Maroc. Les lauréats ont de fortes chances d’embauche dans un secteur qui souffre d’un manque flagrant de compétences. Ils représentent aussi une pépinière d’étudiants aptes à faire de la recherche de haut niveau. Malheureusement, cette dynamique n’est pas générale. Les enseignants chercheurs appellent à une plus grande valorisation de la recherche scientifique au Maroc. «Il faut créer un statut des post-doctorants et la possibilité d’avoir des contrats de recherche à durée déterminée. Ceci permet aux jeunes docteurs de continuer leurs travaux de recherche tout en attendant un poste permanent et relancer ainsi la production scientifique. Tous les pays s’appuient sur les post-doctorants», explique ce chercheur de Casablanca. D’autres demandent à ce que la gestion du projet hors recherche soit prise en charge par un staff administratif. «La réforme du système éducatif dans les universités a conduit à la mise en place du système LMD (Licence, Master, Doctorat) depuis l’année 2003. Cette réforme a conduit inéluctablement au développement de filières d’enseignement de licence et de master modernes et diversifiées, ajouté à cela, une augmentation des effectifs d’étudiants. Ceci nécessite beaucoup d’efforts et de moyens pour accueillir dans de bonnes conditions les étudiants dans les salles des travaux pratiques», relativise M. Benjouad. Des efforts supplémentaires sont donc indispensables pour mettre à niveau la recherche scientifique nationale, afin que les chercheurs marocains ne se trouvent pas forcés de partir ailleurs, là où la recherche scientifique est une priorité nationale.


http://www.lavieeco.com/news/societe/Recherche-scientifique--des-cerveaux-mais-des-moyens-derisoires--18544.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 10 Jan - 19:16

Citation :
Jorf Lasfar : La 1ère partie du parc industriel est prête

La 1ère partie du projet du parc industriel de Jorf Lasfar est achevée. Lancé en 2007 et équipé selon les standards et normes internationaux, il est conçu sur une superficie de 500 hectares qui vont offrir 250 lots, dont 83 pour la grande industrie, 62 pour les PME/PMI et 105 pour les équipements. 1er du genre au Maroc et en Afrique, ce parc industriel a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 1,2 milliard DH et ambitionne de créer 200 unités industrielles, drainer un investissement de 14 milliards DH et créer 50.000 emplois.

http://www.infomediaire.ma/news/maroc/jorf-lasfar-la-1%C3%A8re-partie-du-parc-industriel-est-pr%C3%AAte
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 10 Jan - 21:43

Citation :
Industrie ferroviaire Le Maroc monte en gamme

Entretien avec Patrick Kron, PDG d’Alstom

· Un grand marché pour les fournisseurs de la filière ferroviaire

· La formation, au cœur des priorités


Engagements pour le développement de la filière ferroviaire marocaine, création d’une société dans le domaine électrique et électronique, formation… Alstom monte en puissance au Maroc. Patrick Kron, PDG d’Alstom explique les objectifs de la convention conclue avec le gouvernement marocain jeudi dernier. Entretien exclusif.

- L’Economiste: Quelle est la teneur exacte des accords qui ont été conclus à Agadir?

- Patrick Kron: Ces accords s’inscrivent dans la logique de la participation d’Alstom au développement des infrastructures du Royaume. Un développement dans lequel nous sommes impliqués depuis une quarantaine d’année et d’une manière plus importante récemment dans le domaine ferroviaire. Et ce à travers les marchés de Rabat, Salé et Casablanca et dernièrement encore bien plus à travers la concrétisation du projet de train à grande vitesse lancé par SM le Roi Mohammed VI.

- Lesquels?

- Il est question d’accroître considérablement le recours à des fournisseurs marocains déjà installés ou qui s’installeront pour le développement des achats auprès de sociétés ferroviaires implantées au Maroc. Nous avons aussi pour projet de créer une société dans les domaines électrique et électronique. Alstom va aussi utiliser des sociétés de service au Maroc pour un certain nombre d’opérations relatives à des activités de supports informatiques. Il s’agit également de concentrer nos efforts dans les domaines de la formation, un sujet auquel je suis très sensible.

- Que représente ce nouveau marché pour Alstom?

- Il s’agit d’une part de renforcer nos liens autant avec le Maroc qu’avec nos fournisseurs. L’objectif est de nous positionner en tant qu’entreprise responsable soucieuse de développer l’activité économique dans le Royaume. 50% de ce que nous vendons, nous l’achetons, donc c’est très important pour nous d’avoir un réseau de fournisseurs, qu’ils soient marocains ou internationaux. Nous avons aussi pour souci de proposer des produits aux meilleures conditions et aux meilleurs coûts. Et le Maroc nous permet de renforcer notre politique d’achats et notre compétitivité à travers le monde sur des solutions innovantes.

- En clair, vous allez exporter à partir du Maroc?

- Cela se fait déjà. Partout où nous délivrons des solutions ferroviaires, nous nous fournissons en composants en provenance du Maroc.
C’est notre politique depuis cinq ans. Aujourd’hui nous changeons de dimension en augmentant le volume de nos approvisionnements.

- Désormais, comment placez-vous le Maroc dans votre stratégie à l’international?

- Aujourd’hui avec ce partenariat on s’engage bien au-delà de ce qu’il y avait jusqu’à présent. Et dans des actions mesurables sur des logiques de contrats sur le long terme dans une politique à la fois d’achat mais aussi de partenariat pour le développement économique mais aussi social du Royaume. Et ce à travers notamment, le projet de création d’un institut de formation aux métiers du ferroviaire.

- Où en est le projet du TGV mené en partenariat avec l’ONCF?

- Nous avons signé en décembre dernier un contrat portant sur la construction de 14 rames à très grande vitesse à deux niveaux en tranche ferme. Les trains sont destinés à circuler sur l’axe Tanger-Casablanca.
Nous nous sommes déjà attelés à réaliser ce contrat. La mise en service commerciale est prévue en décembre 2015.

Coopération multiple
Avec la signature de cette nouvelle convention, Alstom élargit son partenariat avec le Maroc. Les actions prévues par la convention seront engagées dès cette année 2011 afin de devenir pleinement opérationnelles en 2012. «Cela peut déboucher sur des engagements dans d’autres domaines», explique Patrick Kron, PDG d’Alstom. Et en fonction des succès commerciaux, dit-il, les engagements du groupe français ne se limiteront pas dans l’avenir aux activités de transport, objet principal de la convention conclue. Ils pourront, en effet, concerner le domaine de l’énergie.
D’ailleurs Alstom a contribué à installer plus de la moitié de la capacité marocaine de génération d’électricité.
http://www.leconomiste.com/
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 11 Jan - 16:35

Citation :

La Banque Mondiale satisfaite des réalisations du Maroc liées à l'eau potable et l'assainissement
Écrit par Maroc éco
Le Maroc est désormais en passe de dépasser les cibles des objectifs de développement pour le Millénaire (ODM) relatifs à l'approvisionnement en eau et à l'assainissement, a indiqué la Banque Mondiale. Le taux d'accès à l'eau potable est passé de 50 % en 2004 à 87 % en 2009. Toutefois, environ 2 millions d'habitants n'ont toujours pas accès aux services d'alimentation en eau et d'assainissement
Le Maroc est désormais en passe de dépasser les cibles des objectifs de développement pour le Millénaire (ODM) relatifs à l'approvisionnement en eau et à l'assainissement, a indiqué la Banque Mondiale. Entre 2005 et 2009, l'enveloppe des dépenses publiques allouées aux programmes d'infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement en milieux urbain, périurbain et rural est passée de 5 à 25 % des dépenses publiques totales pour l'eau (qui couvrent aussi la gestion des ressources en eau et l'irrigation). En raison de l'accélération des programmes d'approvisionnement en eau en milieu rural, y compris un projet de 60 millions de dollars financé par la BIRD, le taux d'accès à l'eau potable est passé de 50 % en 2004 à 87 % en 2009, précise l'institution de Bretton Woods dans son dernier rapport d'étape sur le secteur de l'eau au Maroc.
L'institution révèle toutefois que le défi reste encore à relever. "Aujourd'hui, environ 2 millions d'habitants des zones semi-urbaines des grandes villes marocaines n'ont toujours pas accès aux services d'alimentation en eau et d'assainissement. Dans la zone métropolitaine de Casablanca uniquement, on estime à 145 000 le nombre de ménages (soit 900 000 habitants) qui ne bénéficient pas correctement de ces services", précise la Banque Mondiale. Et d'ajouter que ces résidents s'approvisionnent en eau dans des puits peu profonds contaminés, auprès de fournisseurs d'eau qui appliquent un tarif unitaire relativement élevé, ou dans des bornes fontaines où femmes et enfants doivent souvent faire la queue pendant des heures. La Banque estime en général que la Stratégie d'aide-pays de 2006-2009 pour le Maroc a considérablement contribué à l'évolution et à la mise en œuvre de politiques prioritaires pour l'eau et l'infrastructure couvrant les aspects de gouvernance sectorielle, de gestion des ressources en eau, d'irrigation, d'approvisionnement en eau et d'assainissement. "Le Cadre de partenariat stratégique pour les exercices 2010–2013 confirme l'engagement de la Banque dans le secteur de l'eau, notamment avec l'annonce d'un vaste programme d'investissements et d'assistance technique", soulignent les responsables de cet organisme international. Il est à rappeler qu'en 2007, un prêt de 100 millions de dollars accordé au Maroc à l'appui des politiques de développement dans le secteur de l'eau a accompagné une réforme globale du secteur visant à corriger ses faiblesses et à combler les lacunes au niveau législatif, institutionnel, financier et de la planification. Avant ce prêt, la BIRD avait soutenu des activités extensives d'analyse et de renforcement des capacités par des dons financés par des fonds fiduciaire d'un montant de 2,2 et 8,5 millions de dollars.
En 2007, la Banque a également soutenu un vaste projet pilote dont but est de raccorder 11 300 ménages aux réseaux d'eau et d'assainissement. Il est financé par un don de 7 millions de dollars. Selon la Banque mondiale, le projet pilote d'aide basée sur les résultats constitue une innovation car c'est le premier projet d'aide basée sur les résultats au Maroc et dans la région MENA. Il est aussi projet impliquant de nombreux opérateurs expérimentant la même approche dans des conditions adaptées à la situation particulière de chaque ville. Il est en outre le premier projet d'aide basée sur les résultats administré par la Banque mondiale impliquant des raccordements aux réseaux d'assainissement par conduites et visant à procéder à des raccordements simultanés pour maximiser les gains d'efficacité et les impacts sur la santé. De même, c'est le premier projet d'aide basée sur les résultats en monnaie locale administré par la Banque mondiale, afin d'éviter d'ajouter un risque de change aux risques techniques et financiers pris par l'opérateur.
"Au cours de l'exercice 2010, la Banque a approuvé trois nouveaux projets liés à l'eau pour un montant total de 285 millions de dollars – Projet d'assainissement d'Oum Er Rbia, Projet d'irrigation d'Oum Er Rbia et Projet régional d'approvisionnement en eau potable", souligne la même source. Concernant les perspectives d'avenir du partenariat entre le Maroc et cette institution , outre la mise en œuvre des projets nouveaux et en cours, les futures étapes dans le partenariat pour l'eau avec le gouvernement marocain pourraient inclure un dialogue sur les actions à mener et des prêts pour accompagner de futurs réformes et investissements. Ceci " en vue de l'adaptation au changement climatique et la gestion des ressources en eau, ainsi que la reproduction, sur l'ensemble du territoire, des projets pilotes de raccordement des zones périurbaines", résument les responsables de la Banque mondiale.



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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 11 Jan - 19:11

Citation :
Télécoms : Inwi Rattrape Méditel en moins d'une année

Le management de Wana Corporate se prépare à un coup de théâtre. Selon des sources non autorisées auprès de la société filiale de la SNI (le nouveau groupement né de l'absorption de l'ONA), l'opérateur télécoms a enregistré une progression spectaculaire des résultats. Selon les mêmes sources, l'opérateur aurait atteint les 3,8 milliards de DH à fin 2010.

Une performance réalisée sur la base d'un parc client de près de 3,6 millions d'abonnés. Le contraste avec les performances de Méditel est parlant. Ainsi, pour plus de dix millions d'usagers, Méditel réalise à peine un peu plus de 5 milliards de DH, un niveau de performances qui sera maintenu ou légèrement dépassé en 2010. « Le marché ne s'attendait pas à un tel scénario où Inwi se rapproche rapidement des fondamentaux du deuxième opérateur, pourtant en exploitation depuis 1999 », s'étonne un fin connaisseur du secteur.

Auprès des distributeurs télécoms qui sont au fait des performances de Inwi, l'explication est toute simple : le troisième opérateur a mis le paquet sur la politique des recharges. En effet, les acteurs du marché attribuent à la filiale de la SNI le même niveau de recharge que Méditel. Une politique que les trois opérateurs utilisent à outrance. Et contrairement à ce qu'avance Inwi, ce n'est ni l'innovation, ni la facturation à la seconde qui ont drainé autant de chiffre, mais plutôt le forcing sur la recharge et le marketing.

Reste la grande faiblesse de l'opérateur : Inwi souffre de la contreperformance du service clientèle. Frédéric Debord, directeur général de Wana Corporate, semble en prendre conscience. Sa dernière trouvaille : créer une direction « expérience client » rattachée directement à lui.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 6:51

Collaboration entre le Maroc et la Belgique dans le domaine des sciences et du nucléaire

http://www.aufaitmaroc.com/maroc/ue-upm/2011/1/12/convention-de-cooperation-entre-le-maroc-et-la-belgique-dans-le-domaine-des-sciences-et-technologies-nucleaires
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 16:13

les exportations marocaines explosent : + 29% pour l'année 2010..
principaux secteurs qui explosent : l’automobile, l’aéronautique, la pêche, les produits finis de consommation et les équipements

Citation :
Balance commerciale
Exercice exceptionnel pour l’export Croissance de 29% des transactions
Les services compensent le déficit des biens


Le Maroc est-il en passe de développer une offre exportable? Ou c’est le retour de la croissance en Europe ? En tout cas, la reprise des exportations constatée depuis six mois se confirme. Certes, on est encore loin du niveau de 2008, année d’avant la crise économique, qui avait enregistré un chiffre d’affaires export de 155,7 milliards de DH, mais la hausse de 29% atteint au titre de l’année 2010 est inédite.

La valeur globale des exportations est ainsi passée à 145,5 milliards de DH contre 113 milliards à fin 2009. Parallèlement, les importations ont crû de 13% à 298,3 milliards de DH au lieu de 264 milliards en 2009. Cette évolution a permis une amélioration du taux de couverture de 6 points. Ce dernier s’établit à 48,8% contre 42,8. L’exercice s’achève avec un déficit de 152,7 milliards de DH, soit sensiblement le même niveau qu’en 2009. Hors phosphates et dérivés, le taux de croissance des exportations l’emporte aussi sur celui des importations hors pétrole: 16,7% contre 10,7%.
Les données de l’Office des changes ne fournissent pas de détail sur les produits qui participent à l’augmentation des exportations. Mais tout porte à croire qu’il s’agit là de certains secteurs industriels tels l’automobile, l’aéronautique, la pêche, les produits finis de consommation et les équipements. A titre d’exemple, les produits finis de consommation qui représentent 24% des exportations totales ont drainé un chiffre d’affaires de 31,7 milliards de DH. Quant aux produits d’équipement, ils ont enregistré un bond de 28% à 19, 5 milliards de DH. Il y a, à l’évidence, une reprise de la demande adressée au Maroc.

A l’import, les deux groupes de produits ont totalisé une valeur de 110 milliards de DH. Or, si les importations des équipements s’avèrent incompressibles, celles des produits finis de consommation dont la valeur s’élève à 50 milliards de DH ne s’expliquent que par la demande interne insatisfaite par l’offre locale. Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation des transferts des MRE de 7,1 % à 53,8 milliards de DH. Avec les recettes touristiques qui dégagent un solde positif de 46,4 milliards de DH, le déficit global de la balance des biens et services sera sensiblement réduit. Déjà, à fin novembre dernier, le taux de couverture de cet agrégat était établi par l’Office des changes à 75,1%.

A. G.

http://www.leconomiste.com/article.html?a=105108


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 16:17

11,5% des exportations marocaines viennent de l'automobile et ceci avant l'entrée de l'usine Renault Tanger


Citation :
Balance commerciale
Les nouvelles locomotives Automobile, électronique, bonneterie et aéronautique
11,5% des exportations viennent de l’automobile
Une croissance de plus de 16% en 2010

LES exportations, hors phosphates et dérivés, affichent une évolution de 16,7% en 2010, à plus de 110,7 milliards de DH.
On est encore loin des performances des années d’avant-crise, mais tout semble indiquer que l’offre exportable se précise. Tout au moins, pour le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, «elle est en train de se recomposer, dans la mesure où de nouveaux secteurs, à forte valeur ajoutée, viennent renforcer les produits classiques». Ce n’est pas la baisse continue, presque inexorable de la composante sous-traitance textile (vêtements confectionnés), entamée en 2007, qui va faire douter Maâzouz.
Pour le ministre, les nouveaux secteurs dont la constitution de l’offre est encore en cours, viendront renforcer les nouvelles locomotives à l’export. De plus, la recomposition de la carte géographique de l’offre exportable tend à réduire la part de l’Europe qui est passée en 2010 de 70 à 60% au profit de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique latine. Un recadrage stratégique qui semble faire ses effets.
A elle seule, l’offre automobile et composants représente 11,5% du total des exportations en 2010.

Même si «l’offre automobile n’a pas été dopée par la Dacia, exportée en Egypte, mais plutôt par les composantes», en termes de volume s’entend, comme le relativise ce cadre d’une concession de voitures asiatiques, le secteur affiche une santé de fer.

Les câbles et les coiffes et autres composants, destinés aux marchés émergents, ressortent avec des performances intéressantes. Près de 68% pour les câbles, engendrant 5 milliards de DH de revenus et 31,5%, les secondes. Mais au-delà des valeurs relatives, la construction automobile qui ressort de 11,2% a drainé 116,6 milliards de DH. Les composants électroniques (transistors) ont de leur côté performé. Avec plus de 27% de croissance, leur apport a augmenté de 988 millions de DH pour dépasser 4,6 milliards de DH.

Les autres produits des secteurs dits émergents ont enregistré d’importantes hausses, particulièrement l’aéronautique, affichant une croissance de 8,9%.

Seule fausse note, les exportations des vêtements confectionnés, qui achèvent l’année avec un recul de 3,5% à un peu plus de 17 milliards de DH contre 17,7 milliards en 2009. Les deux contrats-programmes du secteur du textile et habillement, et autres mesures pour améliorer la compétitivité de notre économie n’ont pas encore donné les effets escomptés. La structure des exportations reste caractérisée par la prédominance d’un nombre réduit de produits.

D’où vient alors l’embellie des exportations enregistrée en 2010?

La performance des autres produits classiques finis reste trop juste pour expliquer cette situation. En atteste le cas des chaussures qui tire son épingle du jeu. C’est le seul à afficher une évolution positive ces cinq dernières années, avec un pic de croissance de 14,7% en 2007. Ce sous-secteur maintient ses revenus à plus de 2,9 milliards de DH à l’export. A elle seule non plus, la performance retrouvée des articles de bonneterie ayant fortement dévissé de 15,5% en 2008 avant de revenir à -3% l’année suivante, semble également trop juste pour expliquer ce retour de croissance.

Toutefois les produits finis de consommation, près du tiers des exportations (24%) et les demi-produits (28,9%) continuent de jouer les premiers rôles à l’export. Pour les derniers, c’est un mieux de plus de 14 milliards de DH à fin novembre 2010, soit une augmentation de 60%.

A cette date, les exportations de marchandises ont atteint plus de 132 milliards de DH contre 104, une année plus tôt, en progression de 26,7%. Cette progression s’explique principalement par les ventes de dérivés de phosphates notamment l’acide phosphorique (+64,2%) passant de 7,5 milliards de DH à fin novembre 2010 à 12,4 milliards de DH. Pendant ce temps, les engrais naturels et chimiques ont rapporté 11,4 milliards de DH contre 5,3 milliards de DH.

Les demi-produits se hissent ainsi au premier rang des groupes de produits à l’exportation avec une croissance de 28,9% à fin novembre 2010, contre 22,9% une année plus tôt. Les produits finis de consommation arrivent au deuxième rang, avec 24% contre 29,5% un an auparavant.

Bachir THIAM

http://www.leconomiste.com/article.html?a=105108
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 17:45

Citation :
Maroc : Vers la construction d'une usine à Tanger de transformation de verre

Le groupe verrier français Lasry, déjà implanté au Maroc via une filiale, va construire une usine de transformation de verre à Tanger pour un coût estimé à 8 millions d'euros, rapporte jeudi «La Tribune».
Selon le quotidien économique français, la nouvelle usine sera opérationnelle au début de l'année 2012 et le choix de Tanger a été pris pour des raisons pratiques.

«Tanger est le plus grand port en eau profonde d'Afrique et il est idéalement situé avec une porte sur la Méditerranée et une autre sur l'Atlantique», affirme au journal Claudio Ali, administrateur de Lasry Holding dont le siège est basé à Bayonne (sud-ouest de la France).

La nouvelle usine permettra au groupe verrier d'accélérer les réorientations industrielles qu'il a commencé à mettre en œuvre ces derniers mois.

Elle sera financée grâce à une levée de fonds réalisée il y a quelques semaines dont 4,5 millions ont été placés sous forme d'obligations convertibles à échéance de 5 ans auprès de CDC Entreprises, la filiale de la Caisse des Dépôts en charge de ses investissements au capital des PME.

Fondé par Sydney Lasry en 1984, le groupe verrier français a deux métiers historiques. D'une part, l'intermédiation dans le secteur du verre plat entre les quelques fabricants mondiaux et les industriels du bâtiment principalement, et, d'autre part, la revente aux transformateurs de produits verriers divers et variés, à travers plus de 2.000 produits qu'il compte en référence.

Ces deux activités représentent encore respectivement 10% et 75% de son chiffre d'affaires qui s'est élevé à quelque 50 millions d'euros sur l'exercice 2010.

Mais la rentabilité de ces branches aurait tendance à baisser, d'où la décision de la société de développer d'autres activités encore marginales chez elle mais dont les marges sont nettement plus confortables que les précédentes.

Lasry investit donc dans la transformation du verre et la vente de solutions clés en main pour les grands projets architecturaux. Mais faute de disposer des infrastructures nécessaires pour le faire lui-même, le groupe sous-traite encore actuellement à d'autres transformateurs la fourniture du verre sur les «projets» qu'il remporte.

L'usine de Tanger sera adaptée à cette nouvelle activité et permettra au groupe de rééquilibrer, en termes de résultats, l'ensemble de ses marchés mais aussi d'améliorer la valeur ajoutée du département «projets», de le sécuriser et enfin d'augmenter sa force de négociation auprès des producteurs de verres plats, conclut «La Tribune».

MAP

Citation :
TransAtlantic Petroleum entame la commercialisation du pétrole extrait au Maroc

Coup de bluff ou scoop ? Le moins que l’on puisse dire c’est que si cette information se confirme, les autorités marocains seront dans de beaux draps. En effet, Oil & Gas Journal a annoncé, mardi 11 janvier 2011, le début de la commercialisation de pétrole émanant d’un gisement marocain. Selon les termes de l’information relayée par l’éditeur américain, la société TransAtlantic Petroleum Ltd a entamé la commercialisation de pétrole émanant du puit HR-33bis couvert par la licence d’exploitation de Teslfat dans le bassin du Gharb du Maroc (la région nord ouest du Royaume). Pas besoin de rappeler que les autorités marocaines n’ont pas annoncé cette vente de pétrole pourtant entamée, selon le journal spécialisé, début janvier 2011.

Rappelons que la société TransAtlantic Petroleum est détentrice des permis d’exploitation du champ pétrolifère de Tselfat. Elle avait conclu en 2007, un accord avec la compagnie Qatari Sphere Petroleum pour poursuivre la prospection dans la région du Gharb. Le permis de TransAtlantic porte sur une superficie de 900 km englobant les gisements de Haricha, Tselfat et Boo Draa, découverts respectivement en 1919, 1934 et au début des années 50.

Mercredi, 12 Janvier 2011 MarocEco.

Citation :
MANAGEM : Des investissements de MAD 5 Milliards Dhs sur les 3 prochaines années

Fait : Entretien avec le Top Management de MANAGEM dans la presse économique.
Analyse : Dans une optique de développement de son activité, MANAGEM a annoncé récemment son intention de procéder à une augmentation de capital en numéraire, pour un montant maximum de M MAD 900. Cette opération devrait permettre à la société selon son Top Management de renforcer ses fonds propres afin d’accompagner son programme d’investissement, qui devrait mobiliser un montant de MAD 5 Md sur les trois prochaines années. Signalons, par ailleurs, que la société table sur un doublement de son chiffre d’affaires à horizon 2015, devant capitaliser principalement sur le renforcement significatif de ses capacités de production d’argent et d’or. Sur la même période, la filiale minière du Groupe SNI ambitionne de réaliser au moins un tiers de ses revenus à l’international, notamment au Gabon et en République Démocratique du Congo. Rappelons, enfin, que l’augmentation de capital devrait être réservée aux actionnaires actuels ainsi qu’aux salariés du Groupe MANAGEM dans le cadre de sa politique d’intéressement.
Conclusion : La recapitalisation de MANAGEM devrait lui permettre notamment d’améliorer sa structure financière (gearing à fin 2009 de 94,2%) dans le sillage de son important plan de développement tant au niveau local qu’à l’international.

BMCE Capital Bourse


Citation :
Relats s’implante à Tanger Free Zone

Relats, le géant espagnol spécialisé dans la conception et la fabrication de tuyaux isolants électriques et les gaines de protection mécanique, inaugurera bientôt son usine à Tanger Free Zone (TFZ).

Le groupe espagnol investira 35 millions de dirhams pour développer une gamme de produits destinée aux opérateurs marocains des secteurs aéronautique, ferroviaire et automobile, ainsi qu’aux fabricants d’équipements électro-industriels.

Après les États-Unis, l’Angleterre et la Chine, c’est la première implantation de Relats au Maroc et en Afrique.

MAP

Citation :
Alfa Romeo ouvre une école de pilotage à Marrakech

La constructeur automobile italien, Alfa Romeo, a ouvert sa première école de pilotage au Maroc. Le groupe a misé sur Marrakech pour l’ouverture de l’Alfa Masterdrive.

Ce stage, proposé à 7900 dirhams selon l’Economiste, est encadré par des moniteurs français brevetés par l’État et s’articule autour de la sécurité et du pilotage sur circuit.

Pour les fans de bolides, un tour de circuit est proposé avec l’Alfa Romeo 8c Competizione, la Ferrari 458 Italia ou encore la Maseratti, option d’un coût de 5900 dirhams.

La marque Alfa Romeo, commercialisée en exclusivité par Fiat Group Automobile Maroc, a été fondée en 1910 à Milan et est restée la propriété de l’État Italien jusqu’en 1986 avant d’être reprise par le Groupe Fiat.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 21:30

Citation :
TransAtlantic Petroleum entame la commercialisation du pétrole extrait au Maroc

Coup de bluff ou scoop ? Le moins que l’on puisse dire c’est que si cette information se confirme, les autorités marocains seront dans de beaux draps. En effet, Oil & Gas Journal a annoncé, mardi 11 janvier 2011, le début de la commercialisation de pétrole émanant d’un gisement marocain. Selon les termes de l’information relayée par l’éditeur américain, la société TransAtlantic Petroleum Ltd a entamé la commercialisation de pétrole émanant du puit HR-33bis couvert par la licence d’exploitation de Teslfat dans le bassin du Gharb du Maroc (la région nord ouest du Royaume). Pas besoin de rappeler que les autorités marocaines n’ont pas annoncé cette vente de pétrole pourtant entamée, selon le journal spécialisé, début janvier 2011.
Shocked Si l'information est vérifiée, il va y avoir un gros scandale Exclamation Le secret est le meilleur ingrédient pour donner libre cours aux rumeurs les plus fantaisistes.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 21:44

C'est bien si on commence a exploiter le petrole,mais j'espère qu'on ne deviendra pas fainéant ...Pour un pays, le Gaz/Pétrole est le noyau du fenéantisme Rolling Eyes
J'ai entendu parlé aussi d'un gisement de Gaz entre kenitra et laarach au JT et a la radio il y a tres peu de temps, est-ce encore du bluff ou juste la vérité Question
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 13 Jan - 23:24

il y a des articles sur ceci dans le topic " Maroc: exploitation du Gaz et pétrole " Wink
le problème c'est qu'ils ont pas annoncé les chiffres pour le dernier exploit dans la région du Gharb

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 14 Jan - 11:46

Elias a écrit:
C'est bien si on commence a exploiter le petrole,mais j'espère qu'on ne deviendra pas fainéant ...Pour un pays, le Gaz/Pétrole est le noyau du fenéantisme Rolling Eyes
J'ai entendu parlé aussi d'un gisement de Gaz entre kenitra et laarach au JT et a la radio il y a tres peu de temps, est-ce encore du bluff ou juste la vérité Question
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c´est le gisement Anchois1 offshor laarach,fait par Dana
pour la revision Wink
https://far-maroc.forumpro.fr/t1340p120-maroc-exploitation-du-gaz-petrole-lourd

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 14 Jan - 17:55

Citation :
Engrais : L’OCP décroche un nouveau gros marché

L’OCP vient de remporter un beau contrat avec le Bangladesh pour l’exportation de 150.000 tonnes d'engrais (TSP et DAP).

L'accord pour cet achat, qui a été signé par le ministre des finances du Bangladesh Ama Muhith, va permettre à l’OCP de s’ouvrir les portes d’un nouveau marché, les clients historiques du groupe dans la région ayant toujours été l’Inde et le Pakistan.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 17 Jan - 17:28

Citation :

Compensation : le gouvernement doit-il augmenter les prix à la pompe ?

Si le cours du brut se maintenait à son niveau actuel, les charges de compensation pour l'année 2011 tourneraient autour de 30 milliards de DH, sans compter la hausse du cours du sucre et du blé.

A quel prix le Maroc achètera-t-il son pétrole cette année ? Depuis plusieurs semaines, le cours du brent de la mer du Nord, prix de référence des achats marocains de pétrole, tourne autour de 94 dollars et il les dépassait même, mardi 11 janvier. Selon des sites spécialisés, il atteindrait même les 103 dollars comme prix moyen pour l’année 2011. Ceci en liaison avec la reprise économique attendue et des taux de croissance élevés prévus en Chine, en Inde mais également au Brésil. Certes, la remontée du dollar ces jours-ci risque d’atténuer quelque peu cette ascension du prix de l’or noir, mais il est douteux que la baisse soit aussi ample que celle sur laquelle table le Maroc !
Le Royaume a, en effet, construit son Budget sur l’hypothèse d’un baril à 75 dollars, comme il l’avait fait en 2010. Mais il n’est pas le seul à sous-estimer cette variable. La France a retenu dans son Budget un prix de 80 dollars le baril, et la Banque centrale européenne (BCE) table, elle, sur un prix moyen qui tournerait à un peu plus de 84 dollars. Mais à la décharge des gouvernements, l’exercice de la prévision est extrêmement ardu, notamment sur cette matière première dont le prix dépend de facteurs sur lesquels la logique économique n’a d’emprise, et notamment le risque de guerre pour un pays producteur ou encore les aléas climatiques.
Cependant, à la différence de la France, le Maroc subventionne fortement les produits pétroliers et, à ce titre, l’enveloppe dédiée à la compensation dépend justement de la prévision établie. Sur la base de 75 dollars le baril, le gouvernement a donc prévu pour les charges de compensation un budget de 17 milliards de DH, sachant qu’il a réservé 7 autres milliards au remboursement des arriérés dus au secteur pétrolier local, au titre de l’année 2010. Si toutefois cette tendance des prix se maintient, il faudra bien entendu soit augmenter ce budget, soit...demander aux consommateurs de mettre la main à la poche. Il n’y a pas d’autres solutions, c’est l’évidence même. Selon les calculs mêmes du département des affaires générales, rapportés dans ces colonnes (voir La Vie éco du 7 janvier 2011), si le niveau actuel du prix du baril de brent venait à se maintenir à 94 dollars, les charges de compensation frôleraient les 30 milliards de DH, sans compter la hausse du cours des autres produits subventionnés que sont le sucre et le blé et qui, eux aussi, flambent. Car, à raison de 30 MDH supplémentaires par dollar de différence et par mois, ce sont 6,84 milliards de DH de surplus qui viendront s’ajouter aux 24 milliards prévus par le Budget. Le gap, on le voit, est énorme et il faudra le combler d’une manière ou d’une autre.

Politiquement difficile à un an des élections

Il faut rappeler ici que les produits pétroliers, outre qu’ils sont subventionnés, ont bénéficié d’une baisse à la pompe en février 2009, à la faveur de la mise en place d’une nouvelle structure tarifaire et du repli des cours internationaux du brut : -2,63 DH/l pour le gasoil 50 PPM, -l DH/l pour l’essence super sans plomb et -300 DH/t pour le fioul. Pour être complet, précisons quand même qu’en juillet 2008, c’est-à-dire huit mois auparavant, les prix des produits pétroliers avaient été augmentés, en raison de l’exceptionnelle envolée du prix du pétrole (il avait atteint un pic de 148 dollars en juillet 2008 justement). La hausse, de 1 DH le litre, avait concerné les essences super (qui n’existe plus aujourd’hui) et super sans plomb et le gasoil 350 PPM (le 50 PPM n’étant pas encore commercialisé). Le fioul industriel avait, lui, subi une augmentation de 500 DH la tonne. Le gasoil ordinaire (10 000 PPM) a été épargné par la hausse, sans doute pour ne pas susciter la colère des transporteurs et renchérir les prix des marchandises transportées. Le fioul consommé par l’ONE ainsi que le butane n’ont pas non plus été augmentés.
Mais malgré ces ajustements liés à la conjoncture, l’Etat continuait et continue de subventionner fortement les produits pétroliers. Le fioul industriel bénéficie d’une subvention de quelque 1 200 DH la tonne ; celui utilisé par l’ONE pour la production d’électricité, de plus de 2 000 DH ; la bouteille de butane de 12 kg est allégée à la vente de 70 DH et celle de 3 kg de 17 DH. Tout semble donc indiquer que si les cours du pétrole continuent de progresser ou même seulement de se maintenir à leur niveau actuel, le gouvernement devra faire des choix. Le butane étant un produit social, il n’y touchera certainement pas et l’augmentation du prix du fuel vendu à l’One pose le problème de la répercussion du prix de ce facteur de production sur la facture finale d’électricité pour les foyers.
L’alternative ? Augmenter quelque peu les prix à la pompe pour soulager le poids de la compensation. On ne le dit pas souvent, mais en février 2009, pressé par une conjoncture où les prix de plusieurs produits, notamment alimentaires, avaient connu une hausse, voulant éviter une surchauffe sociale et tablant -à tort- sur un retour durable à l’accalmie dans le marché du pétrole, le gouvernement avait, peut-être, trop baissé le prix du carburant. Osera-t-il l’augmenter à 20 mois des élections ? Dans tous les cas, il ne s’agirait que d’une décompensation et non pas du retour au système d’indexation des prix, suspendu depuis 1999. A moins que l’on ne décide de couper dans les dépenses d’investissement programmées. Là encore, le risque de ralentir le dynamisme de la croissance se pose...


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Safi mérite plus que ca ...
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Etat des lieux de tissu industriel de SAFI
Une étude inédite de la CCIS dresse un état des lieux

· Morosité du secteur industriel depuis deux décennies

· Promouvoir une culture d’évolution et de mise à niveau des PME

Une modernisation urgente du tissu industriel! C’est le constat établi par une étude menée en juin dernier par la Chambre de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de Safi. Cette étude inédite, qui sera présentée officiellement lors des «Rencontres de l’industrie», dresse un état des lieux du secteur industriel et définit des perspectives de développement pour les PME locales.
L’enquête commence par mettre l’accent sur le potentiel de la ville. Ainsi, Safi représente 11% des exportations nationales, 4% de la production industrielle globale, 4% de la valeur ajoutée, 2% des établissements productifs et 3% des investissements industriels. «La ville a beaucoup d’atouts pour se positionner en tant que site industriel par excellence. Elle abrite des unités industrielles de renommées internationales et participe au rapatriement de devises à travers les exportations», indique Mohammed Azouaou, directeur de la CCIS. De plus, le rapport souligne que «l’industrie à Safi est le catalyseur de création de PME et de TPE dans le cadre de la sous-traitance, l’externalisation, la valorisation des ressources naturelles, la transformation des produits de la mer et des minerais (phosphate, gypse et barytine)». Outre ces secteurs clés, le rapport souligne que la conserve végétale (câpres, olives…) connaît un essor marqué et qu’une évolution est constatée dans la création des minoteries.
Mais un autre constat de l’enquête indique que le tissu industriel de Safi tarde à se moderniser. «Au cours des deux dernières décennies, le secteur industriel a connu une morosité caractérisée par la fermeture de plusieurs unités dans les secteurs de la conserve de poisson, du textile et des chantiers navals. D’autre part, un ralentissement des investissements et des nouvelles créations est enregistré», poursuit le rapport. Pour relancer l’industrie, l’étude incite globalement les pouvoirs publics à faire adhérer les opérateurs économiques à une culture d’évolution et de mise à niveau, à travers l’usage des programmes de modernisation. Il s’agit aussi de promouvoir une meilleure organisation des secteurs d’activité: regroupement au sein d’organisations professionnelles, adoption de pratiques de bonne gouvernance, création de consortiums….
D’autres propositions sont formulées, tel le lancement d’une campagne de sensibilisation sur les axes de développement industriels ou encore l’actualisation des informations sur la réalité industrielle de la région. «Il faut orienter les actions autour de deux axes prioritaires, à savoir la modernisation des PME et la promotion des investissements», précise l’étude. Enfin, il s’agit de promouvoir les différents programmes d’accompagnement et de développement compétitif de la PME (Moussanada, Imtiaz), ainsi que de renforcer la structure et le rôle du réseau régional pour la modernisation des entreprises au niveau de la région (RRME).

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Grands projets structurants

Safi se prépare à accueillir, dans les années à venir, de grands projets structurants: la création d’une plateforme industrielle en partenariat avec l’Office chérifien des phosphates (OCP), la création d’un technoparc régional, la construction de l’autoroute Safi-El Jadida et la construction de la station thermique par l’Office national de l’électricité (ONE). De plus, il est prévu de déplacer le port minier de Safi vers le sud, à côté de la nouvelle plateforme industrielle et de reconvertir le port actuel en un port de pêche et de loisirs.
«Ces projets auront pour effet de stimuler l’investissement, d’améliorer et d’accroître l’attractivité des villes et des sites, de dégager des opportunités d’emploi, d’accroître l’investissement», précise le directeur de la CCIS. Les travaux de l’autoroute, qui devrait être opérationnelle en 2015, démarreront en 2011. Celle-ci permettra de désenclaver la région. Quant au projet de transfert du port actuel vers le sud de Safi, il devrait avoir un impact décisif sur le tourisme. «L’emplacement actuel du port et de la voie ferré, qui le lie au complexe chimique OCP, constituent un mur entre la ville et la mer. Déplacer ce port, c’est un moyen d’attraction pour le tourisme intérieur et étranger», souligne Azou

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