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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 1 Déc 2009 - 16:33
Rappel du premier message :
Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...
Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère !
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Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 19:28
ready a écrit:
[( pour ceux qui connaissent la matrice BCG )
Clarifie, Ready, il s'agit du "Boston Consulting Group" (BCG). C'est vieux de plus de vingt cinq ans Et n'exagères pas, cher ami, un taux de croissance à trois chiffres... 100% et plus... Sachons raison garder...
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klan General de Brigade
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 20:04
Citation :
Gifi : ouvrira au printemps son premier magasin marocain.
Boursier.com) -- Dans son rapport financier du 1er trimestre de son exercice 2010-2011, Gifi revient sur le contrat annoncé le 4 novembre dernier, en l'occurrence l'octroi d'une concession d'enseigne et d'approvisionnement pour le territoire marocain au Groupe Best Financière.
Pour ce groupe déjà franchisé de Carrefour, Virgin Megastores et Kiabi pour le Maroc, Gifi confirme l'ouverture d'une douzaine de points de vente dans les 7 années à venir. La direction indique que les redevances d'enseigne seront les mêmes dans le pays que pour les concessionnaires de l'Hexagone. D'autre part, le contrat d'approvisionnement prévoit un pourcentage d'approvisionnement de 70% auprès de Gifi Diffusion ou son intermédiaire. Best Financière prend en charge l'importation des produits au Maroc.
Le premier magasin à l'enseigne GIFI devrait ouvrir au printemps 2011 à Marrakech.
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 21:07
Samyadams a écrit:
Et n'exagères pas, cher ami, un taux de croissance à trois chiffres... 100% et plus... Sachons raison garder...
il parle du secteur de l'e-commerce ce qui est déjà le cas, E-commerce au Maroc : croissance de 180 % en 2010 !
leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 23:26
Citation :
2.2-E-commerce au Maroc : De 9 000 transactions seulement en 2008, le secteur a réalisé plus de 200 000 transactions en 2010. Le commerce électronique au Maroc connaît un essor considérable. En deux ans son chiffre d’affaires a été multiplié par dix. Il est passé de 31 millions de DH en 2008 à 300 millions de DH en 2010. « Le secteur est porteur et il est appelé à se développer davantage dans les prochaines années », avait souligné, à juste titre, Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, lors de la journée nationale du commerce et de distribution. Le nombre des transactions électroniques traduit lui aussi la croissance prodigieuse que connaît le secteur. De 9000 transactions seulement en 2008, il a réalisé plus de 200 000 transactions en 2010. Autre indicateur qui renseigne sur la vitalité du secteur, le nombre des sites dédiés à l’e-commerce a progressé notablement, passant de 70 en 2009 à 250 en 2010. Cette dynamique a favorisé l’émergence d’opérateurs qui réalisent des chiffres d’affaires significatifs. «Maroc Telecommerce» en est un. Créé en 2001 par des banques marocaines, il se positionne comme le premier opérateur de commerce électronique sur le plan national. Le montant total des transactions effectuées auprès des e-marchands qui y sont affiliés a atteint 69 millions de DH au deuxième trimestre 2010. Une progression de 30% par rapport au premier trimestre 2010. Le premier semestre 2010 ayant enregistré 122 millions de DH. « Nous avons un cadre juridique et réglementaire favorable qui encourage le commerce électronique », a souligné M. Chami, citant à cet égard la loi 08-09 sur la protection des données à caractère personnel, la loi 08-31 édictant des mesures relatives à la protection du consommateur ainsi que la loi n° 53-05 relative à l’échange électronique de données juridiques. Mais, selon beaucoup d’observateurs, le Maroc a certes fait des avancées indéniables, mais le secteur offre encore des potentialités et des niches de développement toujours inexploitées.
Ils estiment ainsi que la défiance décourage de larges pans de la société à recourir aux transactions électroniques. Pour ces observateurs, afin d’installer réellement le commerce électronique dans les habitudes des citoyens et faire des transactions en ligne un acte quotidien banal, il faudra renforcer la « confiance numérique». Derrière ce terme savant qu’on doit à la stratégie Maroc Numeric 2013, se cache la clef, selon eux, qui permettra aux transactions électroniques de se répandre à grande échelle. La stratégie Maroc Numeric insiste en effet sur la relation de cause à effet entre l’essor de l’e-commerce et les garanties qu’offrent aux Marocains les lois relatives à la protection de leurs données personnelles.
La confiance en l’économie numérique passe en outre, selon cette stratégie, par « la mise en place d’organismes supports chargés d’assister les acteurs de la société en matière de sécurité des systèmes d’information (SSI) ». Ces organismes seront chargés, entre autres, de fournir une expertise dans la SSI, de garantir la sécurité des infrastructures critiques et la protection des données personnelles. Certains d’entre eux ont déjà vu le jour (la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel dont le président vient d’être nommé par S.M. le Roi), d’autres sont encore en gestation ou attendent leur activation.
Loi n° 53-05 La loi n° 53-05 relative à l’échange électronique de données juridiques fixe le régime applicable aux données juridiques échangées par voie électronique, à l’équivalence des documents établis sur papier et sur support électronique et à la signature électronique. Elle détermine également le cadre juridique applicable aux opérations effectuées par les prestataires de service de certification électronique, ainsi que les règles à respecter par ces derniers et les titulaires des certificats électroniques délivrés. Dans son article 417-1 elle stipule par exemple que « l’écrit sur support électronique a la même force probante que l’écrit sur support papier » et que « l’écrit sous forme électronique est admis en preuve au même titre que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité ». S’agissant des sanctions, la loi précise par exemple que « sans préjudice de dispositions pénales plus sévères, est puni d’un emprisonnement d’un mois à six mois et d’une amende de 20.000 DH à 50.000 DH quiconque divulgue, incite ou participe à divulguer les informations qui lui sont confiées dans le cadre de l’exercice de ses activités ou fonctions ».
Source : lematin.ma
c'est un article de ma thèse
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ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 23:31
Samyadams a écrit:
ready a écrit:
[( pour ceux qui connaissent la matrice BCG )
Clarifie, Ready, il s'agit du "Boston Consulting Group" (BCG). C'est vieux de plus de vingt cinq ans Et n'exagères pas, cher ami, un taux de croissance à trois chiffres... 100% et plus... Sachons raison garder...
Excuse moi cher Samy effectivement BCG veut dire Boston consulting Group. Je ne pense pas exagéré quand je parle de taux de croissances à Trois chiffres, puisque dans la fin des année 90 et début des années 2000 on à connu en France ce que l'on appellera plus tard la bulle internet et les taux de croissance été à trois chiffres. Alors bien évidement s'était une bulle qui plus ai a exploser et à provoquer la chute de nombreuses PME et par la même occasion une crise de l'opérateur historique Français France Telecom car cette entreprise avait pour stratégie à l'époque de racheter le maximum de PME dans le dommaine de l'internet en générale et du e_business en particulier. Certain de mes amis qui font des études en system d'info te confirmeront que les taux de croissance étaient faramineux.
Je ne dis pas qu'il faut refaire la même chose au Maroc: il ne faut pas créer de bulle spéculative qui serait voué à l'explosion ! Mais il faut réussir ce qui à familiariser un nombre important de Marocains avec l'e-business
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 23:33
Dejitaiza a écrit:
E-Tourisme : Le Maroc traîne le pas ; Les sites Web des opérateurs du tourisme manquent d'interactivité et d'attractivité« Le tourisme est en phase de devenir le secteur leader inamovible du commerce électronique. Mais le Maroc est encore au niveau des sites Web cartes de visite ». Yassine El Bahlouli, Chef de projet e-tourisme à Excel tours, ne mâche pas ses mots pour décrire la réalité des sites Web des agences de tourisme marocaines. En effet, ces dernières mettent en ligne des sites Internet très limités. La présentation de l'entreprise et les différents packages qu'elles proposent sont généralement sans aucune interactivité. "Les sites sont statiques et ne reposent pas sur une base de données exploitable en ligne", ajoute Yassine El Bahlouli. Dans d'autres pays comme la France, les ventes en ligne représentent 1,3 milliard d'euros pour l'année 2002, grâce à des sites interactifs proposant des offres de réservations et d'achats "on line". Mieux encore, aux Etats-Unis, l'e-tourisme a représenté 22,79 milliards d'euros en 2001 avec une progression de39,2% par rapport à 2000. Les prévisions pour 2002 tablent sur 29,83milliards d'euros, pour atteindre 38,27 en 2004. Pourquoi un tel engouement pour cette forme virtuelle du tourisme ? Dans un rapport effectué par Guy Raffour pour le compte du Conseil national du tourisme français (CNT), le rapporteur explique la grande forme du tourisme virtuel par l'avènement des Nouvelles technologies d'information et de communication (NTIC).
"Le secteur du tourisme au sens large est le leader sur Internet". Et pour cause, les offres de billets et de forfaits vendus sur le web sont bien adaptées à des comportements de clients qui recherchent un effet d'aubaine. Ainsi, les consommateurs deviennent "consommacteurs" d'une offre personnalisée et prennent de plus en plus en charge eux-mêmes le travail dévolu exclusivement aux agences de voyages. "L'enjeu de disposer d'informations pertinentes et ergonomiquement accessibles est donc primordial", explique le rapport.
Le consommateur possède ainsi davantage de moyens d'informations, il devient plus entreprenant, plus comparateur, en un mot plus acteur. Et ceci lui permet de s'informer autant qu'un agent de voyages en ayant notamment accès aux prix pratiqués par différents concurrents et ce, sans perdre de temps à se déplacer. Ainsi, ajoute le rapport, le nouveau consommateur peut à la fois préparer par des multiples visites virtuelles son futur voyage mais aussi décider lors d'une enchère, par exemple, de partir très rapidement. C'est justement ce deuxième choix qui caractérise le grand avantage qu'offre l'e-tourisme : la gestion d'opportunité. En effet, les compagnies "low-cost", qui vendent essentiellement à distance créent des listes de diffusion d'offres à prix cassés de dernière minute et informent les prospects très rapidement (des sites comme, www.degriftour.com).
A titre d'exemple, la compagnie Ryanair a vendu 91% de ses billets via Internet et ce, grâce aux prix de dernière minute. Par ailleurs, le rapport prévoit que dans les cinq prochaines années, les transactions sur le Net représenteront 25% de la totalité des ventes des produits touristiques dans les principaux marchés générateurs. Au regard de tout ce qui précède, il est tout à fait permis de se poser des questions sur la pertinence des différents projets "e-Maroc" dont le "e-tourisme" destinés à accompagner le Royaume dans le monde virtuel.
Il est vrai que les entraves à ce passage sont légion. Le taux d'informatisation (qui ne dépasse pas2%), l'absence d'une mise à jour des sites Web ainsi que l'absence d'une législation sur le paiement en ligne, en constituent la preuve. Quoi qu'il en soit, l'importance de ce secteur au Maroc implique de facto les efforts à déployer afin non seulement de développer un e-tourisme capable de rivaliser avec les autres pays, mais aussi et surtout, de toucher les objectifs fixés (10 millions de touristes à l'horizon 2010). Sur ce point, les opérateurs privés du tourisme sont unanimes, "le développement d'un e-tourisme interactif est indispensable à l'évolution de ce secteur clé de l'économie nationale".
Source : l’économiste .
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leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 23:35
si non j'ai un tat de diagramme et de chiffres que je vais posé sur le sujet plut tard
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messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 4 Fév 2011 - 23:40
leadlord a écrit:
si non j'ai un tat de diagramme et de chiffres que je vais posé sur le sujet plut tard
Perso je suis 100% preneur !!
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 15:55
Citation :
Casablanca Finance City sort le grand jeu
Avantages fiscaux pour les entreprises, zone immobilière dans le quartier d’Anfa… La plateforme financière, dont le statut a enfin été publié, affûte ses armes pour devenir incontournable en Afrique du Nord. Lancé mi-2008 sous la double impulsion du ministre de l’Économie Salaheddine Mezouar et du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri, le projet de renforcement du secteur financier marocain affiche un objectif ambitieux : dépasser à terme l’Egyptian Exchange, la place forte d’Afrique du Nord avec une capitalisation de 60 milliards d’euros (contre 52,9 milliards d’euros à Casa), en attirant les entreprises spécialisées. Les Marocains veulent prendre de vitesse Tunisiens et Algériens, qui ont lancé eux aussi leurs propres projets de place financière régionale. Après la nomination en avril 2010 de l’ancien trésorier du royaume, Saïd Ibrahimi, à la tête de ce projet stratégique, une société spécifique a été constituée : le Moroccan Financial Board (MFB) a pour actionnaires la banque centrale, la Caisse de dépôt et de gestion et la Bourse de Casablanca pour le secteur public, les banques Attijariwafa, BMCE et Banque populaire côté privé. À peine mise en place, la nouvelle structure s’est attelée à concevoir le statut de Casablanca Finance City (CFC) et à le faire valider. Approuvé par le Parlement fin novembre 2010, il a été publié au Bulletin officiel le 31 décembre 2010. Dès cette année, il permettra aux sociétés du secteur financier installées au Maroc de bénéficier d’exonérations fiscales sur leurs revenus dégagés à l’exportation et sur les salaires de leurs spécialistes expatriés. Les premières entreprises à en bénéficier devraient être désignées dans les trois prochains mois. Pour passer à la vitesse supérieure, l’équipe menée par Saïd Ibrahimi s’est par ailleurs étoffée, passant de cinq salariés l’été dernier à une quinzaine aujourd’hui. Elle vient de prendre place dans des locaux flambant neufs au onzième étage des Twin Towers, en plein centre de Casablanca, et travaille dans un environnement hautement sécurisé : filtrage sourcilleux à l’entrée du bâtiment et portes à identification biométrique. L’heure n’est pas à la communication tant que la stratégie n’est pas complètement ficelée : le MFB doit encore définir les catégories d’entreprises à cibler et les nouvelles mesures incitatives qui viendront compléter le statut de CFC, et élaborer un calendrier de prospection à l’international.
Facilités de bail Les financiers de Casablanca attendent beaucoup du projet et ont leur idée sur les entreprises qu’il faudrait attirer pour doper le secteur : « Il nous manque de grands fonds d’investissement, que ce soit de capital-risque, pour aider au démarrage d’entreprises, ou de capital-développement, pour en accélérer la croissance. Nous avons également besoin de courtiers, mais aussi d’assureurs spécialisés, sans oublier les sociétés de finance islamique », estimait en mai dernier Khalid Nasr, vice-président de la banque d’affaires BMCE Capital. Pour attirer ces acteurs, une zone immobilière de 100 ha est prévue sur l’ancien aéroport désaffecté d’Anfa, au sud-est de Casablanca, avec pour les futurs locataires des facilités de bail et d’infrastructures. La mise en chantier, pilotée par une entité à part, l’Agence d’urbanisation et de développement d’Anfa, est prévue pour 2012, et la commercialisation des lots pour 2014. Si cette zone prend son envol, la Bourse, actuellement située en plein centre, pourrait à terme y déménager.
Jeune Afrique
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ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 16:09
Fremo a écrit:
Citation :
Casablanca Finance City sort le grand jeu
Avantages fiscaux pour les entreprises, zone immobilière dans le quartier d’Anfa… La plateforme financière, dont le statut a enfin été publié, affûte ses armes pour devenir incontournable en Afrique du Nord. Lancé mi-2008 sous la double impulsion du ministre de l’Économie Salaheddine Mezouar et du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri, le projet de renforcement du secteur financier marocain affiche un objectif ambitieux : dépasser à terme l’Egyptian Exchange, la place forte d’Afrique du Nord avec une capitalisation de 60 milliards d’euros (contre 52,9 milliards d’euros à Casa), en attirant les entreprises spécialisées. Les Marocains veulent prendre de vitesse Tunisiens et Algériens, qui ont lancé eux aussi leurs propres projets de place financière régionale. Après la nomination en avril 2010 de l’ancien trésorier du royaume, Saïd Ibrahimi, à la tête de ce projet stratégique, une société spécifique a été constituée : le Moroccan Financial Board (MFB) a pour actionnaires la banque centrale, la Caisse de dépôt et de gestion et la Bourse de Casablanca pour le secteur public, les banques Attijariwafa, BMCE et Banque populaire côté privé. À peine mise en place, la nouvelle structure s’est attelée à concevoir le statut de Casablanca Finance City (CFC) et à le faire valider. Approuvé par le Parlement fin novembre 2010, il a été publié au Bulletin officiel le 31 décembre 2010. Dès cette année, il permettra aux sociétés du secteur financier installées au Maroc de bénéficier d’exonérations fiscales sur leurs revenus dégagés à l’exportation et sur les salaires de leurs spécialistes expatriés. Les premières entreprises à en bénéficier devraient être désignées dans les trois prochains mois. Pour passer à la vitesse supérieure, l’équipe menée par Saïd Ibrahimi s’est par ailleurs étoffée, passant de cinq salariés l’été dernier à une quinzaine aujourd’hui. Elle vient de prendre place dans des locaux flambant neufs au onzième étage des Twin Towers, en plein centre de Casablanca, et travaille dans un environnement hautement sécurisé : filtrage sourcilleux à l’entrée du bâtiment et portes à identification biométrique. L’heure n’est pas à la communication tant que la stratégie n’est pas complètement ficelée : le MFB doit encore définir les catégories d’entreprises à cibler et les nouvelles mesures incitatives qui viendront compléter le statut de CFC, et élaborer un calendrier de prospection à l’international.
Facilités de bail Les financiers de Casablanca attendent beaucoup du projet et ont leur idée sur les entreprises qu’il faudrait attirer pour doper le secteur : « Il nous manque de grands fonds d’investissement, que ce soit de capital-risque, pour aider au démarrage d’entreprises, ou de capital-développement, pour en accélérer la croissance. Nous avons également besoin de courtiers, mais aussi d’assureurs spécialisés, sans oublier les sociétés de finance islamique », estimait en mai dernier Khalid Nasr, vice-président de la banque d’affaires BMCE Capital. Pour attirer ces acteurs, une zone immobilière de 100 ha est prévue sur l’ancien aéroport désaffecté d’Anfa, au sud-est de Casablanca, avec pour les futurs locataires des facilités de bail et d’infrastructures. La mise en chantier, pilotée par une entité à part, l’Agence d’urbanisation et de développement d’Anfa, est prévue pour 2012, et la commercialisation des lots pour 2014. Si cette zone prend son envol, la Bourse, actuellement située en plein centre, pourrait à terme y déménager.
Jeune Afrique
Concernant ce projet, il été question également d'un important projet immobilier sur la zone de l’aéroport d'anfa avec des building dernière génération afin d'inclure dans l'offre des bâtiments du type de ceux de la city à Londres. Il n'y a aucune information la-dessus sur cet article ... Quelqu'un aurait des infos ?
Merci
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 16:15
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 17:03
ahmedA a écrit:
Samyadams a écrit:
Et n'exagères pas, cher ami, un taux de croissance à trois chiffres... 100% et plus... Sachons raison garder...
il parle du secteur de l'e-commerce ce qui est déjà le cas, E-commerce au Maroc : croissance de 180 % en 2010 !
180% en 2010 Tu m'en apprends des choses, cher ami, merci J'éspère seulement qu'il ne s'agit pas d'une bulle spéculative. J'avoues ne pas en savoir long à ce sujet.
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leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 17:13
Samyadams a écrit:
ahmedA a écrit:
Samyadams a écrit:
Et n'exagères pas, cher ami, un taux de croissance à trois chiffres... 100% et plus... Sachons raison garder...
il parle du secteur de l'e-commerce ce qui est déjà le cas, E-commerce au Maroc : croissance de 180 % en 2010 !
180% en 2010 Tu m'en apprends des choses, cher ami, merci J'éspère seulement qu'il ne s'agit pas d'une bulle spéculative. J'avoues ne pas en savoir long à ce sujet.
on prévoit plus de 200% cette année et plus d'ici 2014 ( apres le plus numérique) normal on est la la fin de la file et on a énormement de chemain a ratrapé sa veux rien dire les quelques millions de dhs que on gagne les autres pays comptes leurs bénéfice avec des dizaine de milliard de $
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 17:21
ready a écrit:
Dejitaiza a écrit:
ready a écrit:
J'avais pas compris comme sa au début, je pensais que tu préconisait de n'adopter que cette solution pour le Maroc. Oui ce serait une bonne idée, mais je pense qu'il serait important d'accompagner ce type d'initiative d'un martèlement publicitaire en ciblant bien ces jeunes à faibles revenues car il faudra faire rentrer ce type d'outil dans leur manière de consommer.
Je pense aussi qu'il est important d'avoir les 2 solution : le e-business classic par VISA ou MASTER pour les personne qui peuvent se le permettre ( ils sont de plus en plus nombreuses au Maroc).
Enfin je pense que c'est important que ce type d'initiatives accompagne des plan comme celui qui à été entrepris par le ministres chami et qui s'apelle Maroc numérique : on dois fournir au Marocains une solution intégré en fait avec l'acces au pc, à internet, au moyens de payement en ligne, sécuriser ces moyens et amélioré la logistique qui aujourd'hui est proche du 0.
Tout à fait d'accord avec toi, mais avec le taux de pénétration du mobile qui vient récemment de dépasser 100%, je fais confiance au Maroc pour rapidement récupérer la distance qui nous sépare des autres. Je tiens à rappeler que le marché du commerce en ligne n'est pas négligeable, avec un peu plus de 10 millions de personnes ayant accès à Internet ( on peut prétendre sereinement qu'au moins 1 million de personnes a un accès facile, stable et durable )
Lors d'une étude de marché que j'avais fait en 2008 pour un projet que j'avais à l'époque j'avais mis la main sur une étude du e-business au Maroc et qui démontrait que le chiffre d'affaire généré par par le e-business au Maroc été d'environ 170 millions de DH par ans, mais 70% de cette somme été monopoliser pas l'achet de billets d'avions en ligne. C'est a dire qu'il y avait en Gros 50 millions de DH de CA en e-business hors billets d'avion. Donc oui le Marché est là et ton chiffre de 1 millions de Marocain connecté de manière régulière et fiable me semble tout à fait réaliste.
Même si ce marché est encore petit, dans le monde du consulting, on n'apelle ce genre de secteur un dilème ( pour ceux qui connaissent la matrice BCG ) il suffit d'un minimum de bon management et de l'investissement pour transformer ce dilème en star ( étoile ) c'est a dire un secteur en pleine explosion (exemple type d'une secteur "star" celui des reseaux sociaux : facebook ). C'est cela qu'il faut créer au Maroc avec le e-business et si on y arrive, nous aurons des taux de croissance annuelle à 3 chiffres !!!
Reste plus qu'a ... Chami est l'un des ministres en qui j'ai une totale confiance. Je pense qu'il a la capacité de mener ce type chantier pour le pays.
Les acteurs privés sont essentiels dans ce secteur ! Tout ce que peut faire le gouvernement c'est assouplir les mesures, accorder des facilités et libéraliser la loi encore plus .. C'est tout. En ce qui concerne ce marché, de par mon entourage, je connais beaucoup de jeunes de classe moyenne, qu'on pourrait appeler la moelle épinière du marché du e-commerce au Maroc. Une grande partie de ces jeunes aspire à un mode de consommation à l'occidentale, et cherchent un rapport qualité/prix qui tend plus vers la qualité. Ce phénomène semble s'étendre progressivement à des gens moins pourvus financièrement. Une enseigne e-commerce généraliste qui pratiquerait des prix abordables ( pour concurrencer les enseignes ayant pignon sur rue, et attirer de la clientèle ), qui aurait un bon service de livraison avec un service client de qualité engrangerait probablement des profits énormes. Il faudrait créer de la concurrence locale à ces grands sites du genre amazon, ebay ... De la concurrence au niveau ! Prenons l'exemple de Google. Bien que référence mondiale de la recherche sur internet, il est détrôné en russie par Yandex, et en chine par Baidu, qui ont su jouer sur l'aspect local pour mieux s'imposer. Et qui peut mieux comprendre les habitudes marocaines qu'un des leurs ?
ready a écrit:
leadlord a écrit:
si non j'ai un tat de diagramme et de chiffres que je vais posé sur le sujet plut tard
Perso je suis 100% preneur !!
Ca m'intéresse énormément aussi
ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 5 Fév 2011 - 18:19
Dejitaiza a écrit:
ready a écrit:
Dejitaiza a écrit:
Tout à fait d'accord avec toi, mais avec le taux de pénétration du mobile qui vient récemment de dépasser 100%, je fais confiance au Maroc pour rapidement récupérer la distance qui nous sépare des autres. Je tiens à rappeler que le marché du commerce en ligne n'est pas négligeable, avec un peu plus de 10 millions de personnes ayant accès à Internet ( on peut prétendre sereinement qu'au moins 1 million de personnes a un accès facile, stable et durable )
Lors d'une étude de marché que j'avais fait en 2008 pour un projet que j'avais à l'époque j'avais mis la main sur une étude du e-business au Maroc et qui démontrait que le chiffre d'affaire généré par par le e-business au Maroc été d'environ 170 millions de DH par ans, mais 70% de cette somme été monopoliser pas l'achet de billets d'avions en ligne. C'est a dire qu'il y avait en Gros 50 millions de DH de CA en e-business hors billets d'avion. Donc oui le Marché est là et ton chiffre de 1 millions de Marocain connecté de manière régulière et fiable me semble tout à fait réaliste.
Même si ce marché est encore petit, dans le monde du consulting, on n'apelle ce genre de secteur un dilème ( pour ceux qui connaissent la matrice BCG ) il suffit d'un minimum de bon management et de l'investissement pour transformer ce dilème en star ( étoile ) c'est a dire un secteur en pleine explosion (exemple type d'une secteur "star" celui des reseaux sociaux : facebook ). C'est cela qu'il faut créer au Maroc avec le e-business et si on y arrive, nous aurons des taux de croissance annuelle à 3 chiffres !!!
Reste plus qu'a ... Chami est l'un des ministres en qui j'ai une totale confiance. Je pense qu'il a la capacité de mener ce type chantier pour le pays.
Les acteurs privés sont essentiels dans ce secteur ! Tout ce que peut faire le gouvernement c'est assouplir les mesures, accorder des facilités et libéraliser la loi encore plus .. C'est tout. En ce qui concerne ce marché, de par mon entourage, je connais beaucoup de jeunes de classe moyenne, qu'on pourrait appeler la moelle épinière du marché du e-commerce au Maroc. Une grande partie de ces jeunes aspire à un mode de consommation à l'occidentale, et cherchent un rapport qualité/prix qui tend plus vers la qualité. Ce phénomène semble s'étendre progressivement à des gens moins pourvus financièrement. Une enseigne e-commerce généraliste qui pratiquerait des prix abordables ( pour concurrencer les enseignes ayant pignon sur rue, et attirer de la clientèle ), qui aurait un bon service de livraison avec un service client de qualité engrangerait probablement des profits énormes. Il faudrait créer de la concurrence locale à ces grands sites du genre amazon, ebay ... De la concurrence au niveau ! Prenons l'exemple de Google. Bien que référence mondiale de la recherche sur internet, il est détrôné en russie par Yandex, et en chine par Baidu, qui ont su jouer sur l'aspect local pour mieux s'imposer. Et qui peut mieux comprendre les habitudes marocaines qu'un des leurs ?
ready a écrit:
leadlord a écrit:
si non j'ai un tat de diagramme et de chiffres que je vais posé sur le sujet plut tard
Perso je suis 100% preneur !!
Ca m'intéresse énormément aussi
Nous sommes d'accord. J'aimerais ajouté que le rôle que doit avoir le gouvernement dans cette histoire est de servir d’impulsion pour l'initiative privé.
lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 6 Fév 2011 - 23:52
Citation :
Maroc 06-02-2011
Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et des Pêches maritimes, et Manfred Nussel, président de la Fédération des coopératives allemandes, ont signé, vendredi 21 janvier à Berlin, en marge du salon international « Green Week », organisé à Berlin jusqu'au 30 janvier, une déclaration qui place le secteur des coopératives au cœur de la coopération entre le Maroc et l'Allemagne.
L'Allemagne, qui compte actuellement quelque 2700 coopératives agricoles, a accumulé une grande expérience dans ce domaine.
Dans ce pays, ces dernières réalisent un chiffre d'affaires annuel de 40 milliards d'euros et emploient plus de 100 000 personnes.
Le document signé scelle la volonté des deux parties de développer les échanges pour la réalisation de projets communs en matière d'agriculture et d'élevage du cheptel.
2010 : finalement un taux de croissance de 3,3% seulement selon le Plan
Le PIB agricole a baissé de 7,1% et le secteur du BTP n'a progressé que de 2,1% contre une moyenne de 7,1% entre 2006 et 2009. Le taux de croissance durant le premier trimestre a été plus soutenu que celui du 2e et du 3e trimestre.
En dépit d’une reprise des activités non agricoles, 2010 est l’année où la croissance économique a été la moins vigoureuse depuis 2007. Selon le Haut commissariat au plan (HCP) qui vient de publier son budget économique prévisionnel pour 2011 et dans lequel il donne une nouvelle estimation sur la progression du PIB en 2010, celui-ci n’aurait crû que de 3,3 %, au lieu des 4 % prévus. L’emploi du conditionnel s’impose certes, puisque les comptes nationaux définitifs pour l’année 2010 ne seront publiés que vers le mois d’avril prochain, mais il est plus que probable que l’on sera aux alentours du taux estimé et non pas à 4 %.
Le creux dans les chantiers d’habitat social a lourdement pénalisé l’économie
Cette inflexion de la hausse du PIB global intervient alors même que les activités non agricoles ont réalisé une valeur ajoutée en hausse de 5,2 % contre 0,8 % en 2009. A contrario, la valeur ajoutée du secteur primaire, elle, a baissé de 7,1 %, en liaison avec l’exceptionnelle performance du secteur en 2009 (+ 29 %), en particulier le rendement des cultures céréalières qui a atteint 102 millions de quintaux. Mais dans ce ralentissement de la croissance en 2010, observée d’ailleurs au fil des trimestres (3,6 % au premier et 3 % respectivement au deuxième et troisième, respectivement rapportées aux périodes comparables), il n’ y a pas que le repli du secteur primaire. Le HCP signale aussi une baisse de rythme dans le BTP, en particulier le volet habitat qui a pâti de la baisse de la production du logement social (- 37 %), de sorte que l’ensemble du secteur n’a progressé que de 2,1 % contre une moyenne de 7,1 % sur la période 2006-2009. La modération des crédits immobiliers, avec une croissance de 8,7 % au lieu de pratiquement 34 % en moyenne annuelle sur la période 2006-2009, témoigne en tout cas de l’atonie de l’activité de l’habitat ; les travaux publics restant, eux, sur une tendance dynamique, nourrie par les nombreux chantiers d’infrastructures en cours de réalisation. Les industries de transformation, pour leur part, ont évolué à un rythme modeste : 1,9 %. Il faut dire que c’est particulièrement là que les effets de la crise internationale, européenne pour le coup, ont été le plus ressentis. Malgré la modération de la demande européenne, ce sont surtout le textile et l’agroalimentaire qui ont été les plus touchés ; les phosphaptes et certains autres produits finis d’équipement ainsi que les demi-produits ont plutôt bénéficié d’une meilleure conjoncture. Plus globalement, la valeur ajoutée du secteur secondaire a progressé de 6,6 % contre une baisse de 4,7 % un an auparavant. En liaison avec la baisse du secteur primaire et la morosité de certaines activités du secteur secondaire, le commerce a certes progressé mais à un rythme inférieur de moitié à sa tendance de moyen terme : 1,9 % contre 3,8 % sur la période 2006-2009. Mais avec le bon comportement des activités financières, de télécommunications, du tourisme et du transport, le secteur des services a réalisé une croissance de 4,4 % contre 4 % en 2009.
Les exportations ont rapporté 1,9 point de croissance, mieux que la consommation intérieure
Fait marquant, malgré une hausse du PIB non agricole de 5 %, la décomposition du PIB global montre que la demande extérieure a contribué plus que la demande intérieure à la croissance économique : 1,9 point et 1,4 point respectivement de contribution à la hausse du PIB. Cela apparaît dans les exportations de biens et services qui ont crû de 14,4 % en volume, soit 2,5 fois plus que la croissance des importations (5,7 % toujours en termes réels). Il ne faut pas en déduire, pour autant, que les autres éléments de la demande intérieure ont été tous négatifs, bien au contraire : la consommation des ménages et la formation brute du capital fixe (investissement) ont continué de contribuer à la croissance du PIB quasiment aux mêmes niveaux que précédemment, soit 2,5 points et 1,1 point respectivement. C’est cette croissance tendancielle de la consommation des ménages et plus globalement de la consommation finale (ménages + administrations publiques) qui grignote sur l’épargne intérieure : celle-ci a baissé d’un demi-point en pourcentage du PIB pour se situer à 24,6 % du PIB au lieu de 25,1 % en 2009.
Perspectives : 4,6% de croissance en 2011 Les perspectives que trace le HCP pour 2011 paraissent bien meilleures, avec une croissance prévue de 4,6 %. Cette perspective est fondée sur un scénario moyen : une production céréalière de 70 millions de quintaux, un maintien de la vigueur de la demande intérieure (consommation et investissement) eu égard aux mesures prises dans la Loi de finances 2011 (maintien du soutien des prix, mesures fiscales pour la PME, poursuite de l’investissement…) et une consolidation de la demande extérieure qui croîtrait de 6 % contre 8 % en 2010. Moyennant quoi la croissance non agricole seraient de 5 % et celle du secteur primaire de 2 %. Le gouvernement, lui, prévoit pour 2011 une croissance de 5 %.
ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
2010 : finalement un taux de croissance de 3,3% seulement selon le Plan
Le PIB agricole a baissé de 7,1% et le secteur du BTP n'a progressé que de 2,1% contre une moyenne de 7,1% entre 2006 et 2009. Le taux de croissance durant le premier trimestre a été plus soutenu que celui du 2e et du 3e trimestre.
En dépit d’une reprise des activités non agricoles, 2010 est l’année où la croissance économique a été la moins vigoureuse depuis 2007. Selon le Haut commissariat au plan (HCP) qui vient de publier son budget économique prévisionnel pour 2011 et dans lequel il donne une nouvelle estimation sur la progression du PIB en 2010, celui-ci n’aurait crû que de 3,3 %, au lieu des 4 % prévus. L’emploi du conditionnel s’impose certes, puisque les comptes nationaux définitifs pour l’année 2010 ne seront publiés que vers le mois d’avril prochain, mais il est plus que probable que l’on sera aux alentours du taux estimé et non pas à 4 %.
Le creux dans les chantiers d’habitat social a lourdement pénalisé l’économie
Cette inflexion de la hausse du PIB global intervient alors même que les activités non agricoles ont réalisé une valeur ajoutée en hausse de 5,2 % contre 0,8 % en 2009. A contrario, la valeur ajoutée du secteur primaire, elle, a baissé de 7,1 %, en liaison avec l’exceptionnelle performance du secteur en 2009 (+ 29 %), en particulier le rendement des cultures céréalières qui a atteint 102 millions de quintaux. Mais dans ce ralentissement de la croissance en 2010, observée d’ailleurs au fil des trimestres (3,6 % au premier et 3 % respectivement au deuxième et troisième, respectivement rapportées aux périodes comparables), il n’ y a pas que le repli du secteur primaire. Le HCP signale aussi une baisse de rythme dans le BTP, en particulier le volet habitat qui a pâti de la baisse de la production du logement social (- 37 %), de sorte que l’ensemble du secteur n’a progressé que de 2,1 % contre une moyenne de 7,1 % sur la période 2006-2009. La modération des crédits immobiliers, avec une croissance de 8,7 % au lieu de pratiquement 34 % en moyenne annuelle sur la période 2006-2009, témoigne en tout cas de l’atonie de l’activité de l’habitat ; les travaux publics restant, eux, sur une tendance dynamique, nourrie par les nombreux chantiers d’infrastructures en cours de réalisation. Les industries de transformation, pour leur part, ont évolué à un rythme modeste : 1,9 %. Il faut dire que c’est particulièrement là que les effets de la crise internationale, européenne pour le coup, ont été le plus ressentis. Malgré la modération de la demande européenne, ce sont surtout le textile et l’agroalimentaire qui ont été les plus touchés ; les phosphaptes et certains autres produits finis d’équipement ainsi que les demi-produits ont plutôt bénéficié d’une meilleure conjoncture. Plus globalement, la valeur ajoutée du secteur secondaire a progressé de 6,6 % contre une baisse de 4,7 % un an auparavant. En liaison avec la baisse du secteur primaire et la morosité de certaines activités du secteur secondaire, le commerce a certes progressé mais à un rythme inférieur de moitié à sa tendance de moyen terme : 1,9 % contre 3,8 % sur la période 2006-2009. Mais avec le bon comportement des activités financières, de télécommunications, du tourisme et du transport, le secteur des services a réalisé une croissance de 4,4 % contre 4 % en 2009.
Les exportations ont rapporté 1,9 point de croissance, mieux que la consommation intérieure
Fait marquant, malgré une hausse du PIB non agricole de 5 %, la décomposition du PIB global montre que la demande extérieure a contribué plus que la demande intérieure à la croissance économique : 1,9 point et 1,4 point respectivement de contribution à la hausse du PIB. Cela apparaît dans les exportations de biens et services qui ont crû de 14,4 % en volume, soit 2,5 fois plus que la croissance des importations (5,7 % toujours en termes réels). Il ne faut pas en déduire, pour autant, que les autres éléments de la demande intérieure ont été tous négatifs, bien au contraire : la consommation des ménages et la formation brute du capital fixe (investissement) ont continué de contribuer à la croissance du PIB quasiment aux mêmes niveaux que précédemment, soit 2,5 points et 1,1 point respectivement. C’est cette croissance tendancielle de la consommation des ménages et plus globalement de la consommation finale (ménages + administrations publiques) qui grignote sur l’épargne intérieure : celle-ci a baissé d’un demi-point en pourcentage du PIB pour se situer à 24,6 % du PIB au lieu de 25,1 % en 2009.
Perspectives : 4,6% de croissance en 2011 Les perspectives que trace le HCP pour 2011 paraissent bien meilleures, avec une croissance prévue de 4,6 %. Cette perspective est fondée sur un scénario moyen : une production céréalière de 70 millions de quintaux, un maintien de la vigueur de la demande intérieure (consommation et investissement) eu égard aux mesures prises dans la Loi de finances 2011 (maintien du soutien des prix, mesures fiscales pour la PME, poursuite de l’investissement…) et une consolidation de la demande extérieure qui croîtrait de 6 % contre 8 % en 2010. Moyennant quoi la croissance non agricole seraient de 5 % et celle du secteur primaire de 2 %. Le gouvernement, lui, prévoit pour 2011 une croissance de 5 %.
C'est selon moi un effet bombe à retardement de la crise internationale.
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 8 Fév 2011 - 18:56
Citation :
Economie 1,4 milliard de DH de redressements en douane : textile et agroalimentaire passent à la caisse
Les contrôles à priori ont rapporté 1,2 milliard de DH et les contrôles à posteriori 200 millions. Deux sociétés contraintes à payer de lourdes amendes : 11 et 12 MDH.
La lutte contre la sous-facturation et la fraude en douane (espèce et origine des produits importés) des importations bat son plein. En 2010, les services de contrôle de l’administration des douanes et impôts indirects ont intensifié leur lutte aiguillés notamment - et c’est une première - par la collaboration avec la CGEM dont les membres souffrent de concurrence déloyale. Résultat : plusieurs centaines d’opérations qui ont abouti à des redressement de valeur des marchandises importées, générant 1,4 milliard de DH de recettes additionnelles, soit une hausse de 23% par rapport à l’année 2009. Il faut rappeler que c’est à partir de 2005 que cette administration a décidé de faire sérieusement la guerre aux pratiques illicites. En fait, le changement opéré auparavant au niveau de la procédure de dédouanement des marchandises a été à l’origine du développement du phénomène de la sous-facturation. Se conformant aux accords de l’OMC, la douane avait supprimé le système des prix de référence pour adopter celui de la valeur transactionnelle (déclaré). Conséquence : le pays avait connu un accroissement massif des importations de produits de bas de gamme de certains pays asiatiques, la Chine en particulier. Bien évidemment, une partie importante de ces importations était déclarée à une valeur transactionnelle largement inférieure à son prix réel. Parfois, seulement 10 % de la valeur étaient déclarés et certains opérateurs annonçaient même «des prix inférieurs à ceux de la matière première», se souvient un douanier. «Après une analyse fine du commerce extérieur, il a été constaté que le phénomène de sous-facturation affectait le textile et l’agroalimentaire», explique Fathallah Hajar, directeur de la prévention et du contentieux à la douane. Les efforts de contrôle se sont donc focalisés sur ces deux secteurs. Le résultat est sans appel. Depuis 2006, les recettes additionnelles ne cessent d’augmenter. De 727MDH, elles sont passées à 1,13 milliard de DH en 2009 puis à 1,35 milliard de DH en 2010.
Des prix d'alerte pour traquer la fraude
Deux approches ont été retenues pour lutter contre la sous-facturation. D’abord, la douane effectue des contrôles en amont, au niveau des frontières en s’appuyant sur des prix d’alerte mis en place il y a 5 ans établis sur la base d’importations précédentes et permettant d’attirer l’attention sur une éventuelle fraude -la valeur transactionnelle est cependant toujours en vigueur. En cas de difficultés à évaluer certaines marchandises, faute d’importation au préalable, «nous confrontons leur valeur avec celle d’une marchandise identique», explique un responsable de la douane. Si tout cela ne donne pas de résultat, les agents recourent à la coopération internationale, via l’Organisation mondiale de la douane.
En 2010, ces contrôles en amont ou «préventifs» ont permis de «corriger» la valeur transactionnelle de marchandises pour un montant de 3,62 milliards de DH. Le redressement a engendré des recettes de 1,2 milliard de DH, sans compter les dossiers qui font l’objet de poursuites judiciaires. En parallèle, les services de la douane ont procédé à des contrôles à posteriori qui ont ciblé exclusivement le textile et l’agroalimentaire et ceci grâce à la collaboration avec le patronat. Il s’agit de «descentes simultanées effectuées dans plusieurs sociétés, 5 à 10 sociétés par jour de manière à ce que l’information ne soit pas relayée», souligne M. Hajar. La première étape du contrôle consiste à recourir au droit de communication qui oblige les sociétés faisant l’objet de contrôle à présenter les documents afférents à l’acte d’import et d’export. En cas de doute, la douane peut opter pour des perquisitions dans tous les locaux de la société, et qui peuvent aller jusqu’au domicile du responsable.
164 sociétés épinglées lors des contrôles à posteriori
En 2010, deux campagnes de contrôle à posteriori ont été initiées. La première l’a été conjointement avec l’Office des changes, et ce, du 23 février à fin juin. Elle a concerné 60 sociétés dont 44 opérant dans le textile et 16 dans l’agroalimentaire. 24 sociétés ont été épinglées dont 12 dans le textile et autant dans l’agroalimentaire. Le montant perçu à l’issue du redressement s’est élevé à 47 MDH. A côté de cela, 10 opérations portant sur de gros volumes de produits de textile ont été réalisées par autant d’importateurs informels. «Nous étions confrontés à des sociétés fantômes ou presque, car elles n’avaient ni adresses, ni documentation et le fisc n’avait aucune traçabilité sur leurs opérations», confie M. Hajar. Ces importateurs étaient domiciliés auprès de transitaires, d’agences de conseil ou de cabinets fiduciaires (voir encadré). Ces dossiers sont toujours en instance. Une deuxième campagne, qui s’inscrit dans le cadre des opérations de contrôle régulier de la douane, a ciblé plusieurs sociétés dont 140 sanctionnées pour fraude. Ce sont 64 sociétés de textile et 76 de l’agroalimentaire (confiserie, chocolaterie et de biscuiterie) qui ont versé à l’Etat 150 MDH de droits et taxes additionnels. Les entreprises de chocolaterie et de confiserie ont été le plus durement frappées. Un opérateur qui a pignon sur rue a dû débourser, pour une seule opération d’importation, 12 MDH au titre des droits de douane additionnels et des pénalités. Un autre a payé 11 MDH. Dans le textile, la fraude a concerné particulièrement les fils de différentes catégories, les tissus, les couvertures et les vêtements (pantalons, chemises, chaussettes et pyjamas). Pour l’agroalimentaire, elle porte notamment sur la biscuiterie, la chocolaterie, la confiserie, les fruits secs, les conserves de fruits et légumes et les boissons énergisantes.
Traçabilité : A compter du 7 février, le titre d'importateur obligatoire A partir du 7 février, tous les opérateurs devront postuler pour obtenir des titres pour toute opération d’importation ou d’exportation. Un arrêté du ministère du Commerce extérieur relatif aux modalités de souscription et de domiciliation des titres d’importation et d’exportation -ainsi que les spécimen des formulaires y afférents- forme la base légale d’un dispositif qui vise à contrôler et à assurer la traçabilité des activités des intervenants dans les opérations de commerce extérieur. Il s’agit de documents qui contient des données relatives à la transaction comme le siège social, le registre de commerce, l’identifiant fiscal... L’objectif est d’identifier cette activité et de localiser son auteur pour en informer tous les intervenants comme la douane, l’Office des changes et la direction générale des impôts.
Hakim Challot. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-08
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 8 Fév 2011 - 19:02
Citation :
Bourse La Bourse de Casa accuse le coup du retrait des étrangers
La chute du marché égyptien a poussé les investisseurs étrangers à se désengager de la région Mena. Les particuliers ont cédé à la panique, mais les institutionnels locaux restent acheteurs nets
Personne ne l’a vu venir. La chute du marché boursier casablancais de cette fin janvier a de fait pris de court analystes, traders et investisseurs professionnels. En deux séances de cotation seulement, le 28 et le 31 du mois dernier, le Masi, indice de toutes les valeurs cotées, a perdu 4,66%, annulant ainsi les gains qu’il a accumulé depuis le début de l’année (performance ramenée à -0,5% fin janvier). La baisse a été générale et quasiment tous les titres de la cote se sont repliés.
L’élément déclencheur de cette chute est, comme plusieurs observateurs ont tendance à le penser de manière un peu intuitive, relatif aux événéments survenus en Egypte durant la semaine du 24 janvier. La Bourse du Caire, plaque tournante de la finance dans la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient), s’est inscrite dans une tendance fortement baissière suite à la phase d’instabilité dans laquelle est entré le pays, et qui a poussé les fonds d’investissement et institutionnels étrangers, très présents en Egypte, à se désengager de la place.
L’onde de choc n’a pas tardé à atteindre la Bourse de Casablanca. Vendredi 28 janvier, le marché a perdu 2,6% avec un volume de plus de 560 MDH. Certes, un institutionnel marocain aurait fortement contribué à cette baisse. «Une caisse de retraite de la place a racheté ses parts dans des OPCVM actions où elle plaçait ses liquidités, et ces derniers n’avaient autre choix que de se positionner à la vente, entre autres sur des valeurs bancaires comme BMCE Bank», affirme un trader. D’ailleurs, cette valeur a reculé de 4,26% durant la séance du 28, et a drainé à elle seule un volume de 245 MDH, soit 44% du volume global de la séance. Mais ce n’est pas le seul élément qui a conduit à la baisse du marché. Selon l’affirmation de plusieurs sociétés de Bourse, les investisseurs étrangers se sont retirés également de plusieurs valeurs de la cote. «Les grands investisseurs étrangers raisonnent en termes de région, et les événements survenus en Egypte les ont poussés a revoir à la baisse leurs ratios d’exposition à tous les marchés de la région Mena, y compris la Bourse de Casablanca», estime un analyste.
En effet, des valeurs comme Attijariwafa bank et Addoha, qui font partie d’indices répliqués par les fonds étrangers, tel que l’indice Morgan Stanley des pays émergents, ont fortemement chuté le 28 janvier (-4,2% pour la première et -3,6% pour la seconde). D’autres grosses capitalisations dans lesquels les étrangers sont présents ont suivi la tendance, comme par exemple la BCP (-3,2%), Holcim (-3,6%), Lafarge (-5,1%) et Maroc Telecom (-1,2%). Lundi 31 janvier, plusieurs investisseurs particuliers, qui sont plutôt dans une logique spéculative, ont suivi le mouvement vendeur des étrangers après avoir cédé à la panique. «Ces derniers voulaient par la même occasion prendre leurs bénéfices qu’ils ont accumulé suite à l’envolée du cours de plusieurs valeurs au début de l’année», précise un trader. Résultat : le Masi a perdu 2,11% durant la séance, et le volume enregistré a atteint 440 MDH. La baisse a concerné quasiment l’ensemble des valeurs bancaires, les sociétés immobilières (Addoha et CGI principalement), les trois cimenteries de la cote, Maroc Telecom ainsi que les valeurs minières.
Pendant cette chute, les institutionnels marocains étaient plutôt positionnés à l’achat, ce qui constitue un élément rassurant qui prouve que la Bourse de Casablanca reste bien orientée à moyen terme. «Ils ont profité de l’occasion pour faire des acquisitions à des prix intéressants», affirme-t-on auprès d’une société de Bourse. Les analystes estiment également que le marché reprendra rapidement son trend haussier une fois que le mouvement de vente des étrangers aurait pris fin. «Nous pensons même que les événements survenus en Egypte seraient profitables plus tard à la Bourse de Casablanca, quand les étrangers commenceront à revenir à la région», pense l’un d’entre eux. En tout cas, les sociétés de Bourse maintiennent leurs prévisions de croissance pour la Bourse au titre de 2011, et parlent toujours d’une hausse qui serait au moins de l’ordre de 10%.
Souhaïl Nhaïli. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-08
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 9 Fév 2011 - 19:08
Citation :
Investissements Ecisa, géant espagnol du BTP, s'installe au Maroc
C'est au Qatar où il construit une académie militaire que le groupe a fait ses premiers pas hors de l'Europe. Au Maroc, le recrutement d'ingénieurs en génie civil a commencé.
La crise immobilière en Espagne n’en finit pas de pousser les principaux acteurs ibériques du secteur en dehors des frontières. Et le Maroc, où les chantiers de BTP et les projets immobiliers se maintiennent, s’érige en relais naturel de croissance. Par conséquent après les groupes Marina d’Or, Lubasa, Edonia (voir La Vie éco du 14 janvier 2011) et autres, un nouvel opérateur espagnol de ce secteur vient de s’installer au Maroc. Il s’agit du groupe Ecisa (Empresa consultora de ingenieria y saneamiento ambiental) qui, après avoir fait ses premiers pas hors d’Europe, précisément au Qatar en 2009 où il parachève la construction d’une académie militaire, a récemment créé à Casablanca sa première filiale en Afrique. Ecisa Maroc a déjà entamé le recrutement d’ingénieurs en génie civil, d’ouvriers et du personnel administratif. Pour l’instant rien ne filtre sur la nature des premiers projets au Maroc, mais l’effectif devrait rapidement dépasser le cap de 50 personnes.
Le chiffre d’affaires 2009 s’élève à 172 millions d’euro
Le groupe Ecisa, basé à Alicante, est présent dans la maîtrise d’œuvre, la promotion immobilière et les services où il opère aussi bien dans la concession de parkings que celle des autoroutes, mais également dans le domaine environnemental, puisque ses filiales proposent des prestations dans des spécialités aussi variées que la conformité aux exigences légales, la gestion de la qualité et de la sécurité, la gestion des produits chimiques, l’approvisionnement en eau, le traitement des eaux usées et des déchets solides et semi-solides ou encore le traitement des émissions dans l’atmosphère.
En 2009, son chiffre d’affaires consolidé a atteint 172 millions d’euros (1,9 milliard de DH) dont 80% sur son marché domestique. Avec un carnet de commandes de près de 300 millions d’euros (3,3 milliards de DH) soit près de 1,7 fois son chiffre d’affaires, Ecisa fait partie des sociétés espagnoles du bâtiment qui ont le moins souffert de la crise immobilière. Voilà qui devrait rassurer les maîtres d’ouvrage marocains dont certains deviennent méfiants à l’égard des entreprises ibériques du BTP, notamment après le désengagement du Groupe Bruesa de sa filiale marocaine pour cause de mise en redressement judiciaire de la maison mère espagnole.
J.B. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-09
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 12 Fév 2011 - 22:08
Bonne nouvelle,
Citation :
12 février 2011
La route nationale qui relie les villes d’El Jadida et Safi, est l’un des axes routiers les plus fréquentés du Royaume. La mise en place d’une autoroute dès 2015 devrait décongestionner la région connue pour son fort potentiel agricole et industriel.
Le chantier, évalué à 4,2 milliards de dirhams, sera lancé dès début 2012 et constituera le prolongement naturel du tronçon nord-sud, qui relie El Jadida à Casablanca depuis 2006.
Longue de 141 km, cette autoroute desservira pratiquement toute la région de Doukkala-Abda, dont le port de Jorf Lasfar et les localités de Sidi Smaïl et Sidi Bennour, pour déboucher vers la côte au niveau de Oualidia, région réputée pour son important potentiel agricole et touristique, et finalement la ville de Safi, grâce à un axe parallèle à la côte.
Équipée d’une barrière pleine voie à l’extrémité, avec raccordement à la voirie locale, de deux aires de service et de 52 ouvrages de rétablissements, la future autoroute comprendra en plus de la bifurcation Casablanca-El Jadida, cinq échangeurs, à savoir ceux d’El Jadida Sud, Jorf Lasfar, Sidi Smaïl, Oualidia et Safi Nord.
Bladi.net
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 12 Fév 2011 - 22:12
Edite ton texte et met le en citation ( le bouton de 2 bulles )
_________________
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 12 Fév 2011 - 22:19
Citation :
La route nationale qui relie les villes d’El Jadida et Safi, est l’un des axes routiers les plus fréquentés du Royaume. La mise en place d’une autoroute dès 2015 devrait décongestionner la région connue pour son fort potentiel agricole et industriel.
Le chantier, évalué à 4,2 milliards de dirhams, sera lancé dès début 2012 et constituera le prolongement naturel du tronçon nord-sud, qui relie El Jadida à Casablanca depuis 2006.
Longue de 141 km, cette autoroute desservira pratiquement toute la région de Doukkala-Abda, dont le port de Jorf Lasfar et les localités de Sidi Smaïl et Sidi Bennour, pour déboucher vers la côte au niveau de Oualidia, région réputée pour son important potentiel agricole et touristique, et finalement la ville de Safi, grâce à un axe parallèle à la côte.
Équipée d’une barrière pleine voie à l’extrémité, avec raccordement à la voirie locale, de deux aires de service et de 52 ouvrages de rétablissements, la future autoroute comprendra en plus de la bifurcation Casablanca-El Jadida, cinq échangeurs, à savoir ceux d’El Jadida Sud, Jorf Lasfar, Sidi Smaïl, Oualidia et Safi Nord.
bladi.net 12/02/2011
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 13 Fév 2011 - 0:47