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 le Sahel zone de non-droit

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reese
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MessageSujet: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeLun 11 Jan 2010 - 19:34

Rappel du premier message :

pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali

Citation :


Trafic d’Etres humains au Nord du Mali


Le voyage de la peur



Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».

Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.

Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.

Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).



Survivre et ne pas craindre l’échec

De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.

Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.

Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.



Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus

Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.

Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.

Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.

Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.

Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.



Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.

Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.





http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Oct 2013 - 18:21

Citation :
Mali: des islamistes tirent à l’arme lourde sur Gao  

  Posté par Nicolas Laffont le 07/10/2013  

Quelques jours après avoir réalisé un attentat suicide dans la ville de Tombouctou, au nord du Mali, des islamistes ont tiré lundi à l’arme lourde sur Gao, signe de la présence persistante de poches islamistes armées actives au Mali.

Selon Idrissa Cissé, un officiel de la ville de Gao, «ce matin, à partir d’environ 06h30, quatre explosions ont retenti dans la ville. Un soldat malien a été blessé et une maison a été endommagée».  Selon lui et plusieurs habitants, ce sont des obus de mortier qui se sont abattus sur la ville.

Un membre du service de communication de Serval à Bamako a confirmé à l’AFP qu’il y a eu «effectivement cinq explosions ce lundi à proximité de Gao. On ne sait pas encore s’il s’agit de tirs d’obus ou de roquettes. On cherche».

«Deux maisons ont été touchées en ville. Côté bilan, pour le moment, on sait qu’un militaire malien a été blessé. Nous avons dépêché sur place des hommes aux côtés des troupes maliennes», a-t-il précisé.

En milieu de matinée, des hélicoptères de l’armée française survolaient la ville, où le calme était revenu.

Ces tirs sur Gao se produisent neuf jours après une attaque suicide d’Al-Qaïda au Maghreb islamique à Tombouctou, l’autre grande ville du nord du Mali. Le bilan officiel fait état de deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger

Ces actions des islamistes armés sont la preuve qu’une partie d’entre eux restent actifs dans le nord du Mali en dépit de l’intervention militaire franco-africaine initiée par la France en janvier pour les chasser de cette région qu’ils ont occupée pendant dix mois en y commettant de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique).

http://www.45enord.ca/2013/10/mali-des-islamistes-tirent-a-larme-lourde-sur-gao/  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Oct 2013 - 21:32

Citation :
Mali : des jihadistes font exploser un pont au sud de Gao  

Des islamistes radicaux ont dynamité mardi un pont dans une localité au sud de Gao, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec le Niger. Deux civils ont été blessés. L'attaque a été revendiquée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) qui promet d'autres actions.

Mis à jour le 8 octobre 2013 à 13 heures 57.

La menace jihadiste est toujours bien présente au Nord-Mali. Au lendemain d'une attaque à l'arme lourde sur Gao, des islamistes radicaux ont fait exploser, mardi 8 octobre, un pont de Bentia, un village situé près de la frontière avec le Niger. Quelques heures plus tard, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) a revendiqué l'attaque, promettant d'autres actions.

"Au nom de tous les moujahidines, nous revendiquons les attaques contre les mécréants à Gao, et [celle] contre le pont qui doit servir à transporter en terre d'islam les ennemis de l'islam", a déclaré dans un message à l'AFP Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, ajoutant que "les attaques contre les ennemis de l'islam vont continuer".

"Tôt ce mardi, les islamistes ont dynamité un des deux petits ponts situés vers la localité de Bentia, à environ 50 kilomètres de la frontière nigérienne, faisant deux blessés civils", a déclaré Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao dont dépend Bentia. L'information a été confirmée par une source policière malienne.

Selon Ibrahim Cissé, les islamistes, "enturbannés", sont arrivés à moto sur l'un des deux ponts qui enjambent un bras du fleuve Niger à Bentia, qu'ils ont ensuite fait sauter à la dynamite.

Renforts militaires

"Dans la localité malienne en question, se trouvent deux petits ponts : l'objectif des islamistes était de faire sauter les deux ponts, mais heureusement, seul l'ancien a été gravement touché", a déclaré une source policière à Gao, ajoutant : "le nouveau pont, le plus utilisé, a été très très légèrement touché".

Cette source a par ailleurs affirmé que des militaires maliens avaient été dépêchés sur les lieux "pour éviter d'autres actes de sabotage" des islamistes.

Le dynamitage de ce pont survient au lendemain de tirs à l'arme lourde sur Gao qui ont blessé un soldat malien. Il y a dix jours, un attentat suicide à Tombouctou a tué deux civils, quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens. L'attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

(Avec AFP)

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131008122659/niger-islamistes-terrorisme-attentatmali-des-jihadistes-font-exploser-un-pont-au-sud-de-gao.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Oct 2013 - 17:41

Citation :
  Ansongo : Echec à la tentative de sabotage d’un pont  

Deux individus circulant à motos ont tenté lundi, aux environs de 18 heures, de détruire le pont Kangala situé sur la route nationale 16 à 50 km de la frontière avec le Niger. Les malfaiteurs qui ont été aperçus dans la zone dès 17 heures, ont fixé des charges explosives aux piliers du pont et tenté de les faire sauter.

Heureusement, l’opération a échoué car seul un pilier du pont a été légèrement endommagé. Les dégâts causés par l’explosion ne sont pas de nature à entraver le trafic sur la route nationale 16 qui relie Gao à la frontière du Niger. La circulation n’a donc jamais été interrompue sur cet axe très fréquenté.

L’action terroriste n’a pas non plus troublé outre mesure les habitants des localités environnantes car la présence massive des forces de défense et de sécurité est rassurante. La zone est, en effet, sous le contrôle de différentes forces armées : le contingent nigérien de la MUNISMA est présent à Tassiga, les forces armées et de sécurité du Mali sont basées à Labezzanga. Durant toute la nuit de lundi à mardi, l’aviation française a patrouillé dans le ciel de la zone.

Tôt mardi matin, le préfet du cercle d’Ansongo, le lieutenant colonel Mamadou Traoré, est allé vérifier l’ampleur des dégâts occasionnés à l’ouvrage. Il a rencontré les autorités coutumières locales et les a invitées à collaborer étroitement avec les forces armées et de sécurité chargées de traquer les terroristes, ennemis de la paix dans notre pays.

Mamadou Traoré a regretté que les populations n’aient pas signalé à temps la présence d’individus suspects. Si l’information avait été donnée rapidement, les malfaiteurs auraient été coincés les forces armées et de sécurité, a assuré le préfet d’Ansongo.

S. K. HAIDARA

AMAP-Ansongo

Aguelhok : TROIS CIVILS ENLEVES PAR DES HOMMES ARMES

La situation sécuritaire dans la partie nord du pays reste très fragile comme en témoignent les derniers événements survenus à Kidal, Tombouctou et Gao. Les actes de grand banditisme, les attaques terroristes et les provocations des groupes armés se succèdent. Trois civils ont ainsi été enlevés le 5 octobre dernier dans la localité d’Aguelhok dans la Région de Kidal. Les trois hommes kidnappés sont de la communauté Imghad. Ils se nomment Ahmed Ag Rhissa, Sarid Ag Bacrène et Eljimit Ag Biga.

Nous avons été contactés par un parent d’une des victimes. Celui-ci assure que le groupe d’hommes armés qui a enlevé les trois personnes, était conduit par un certain « colonel » Lèche Ag Didi du MNLA. Ce « colonel » serait aussi membre de la commission de suivi de l'Accord préliminaire de Ouagadougou.

Les proches de ces trois personnes accusent le MNLA d’être en train de régler ses comptes avec ceux qui n’épousent pas ses vues politiques et qui sont restés attachés à la République. « Ces trois personnes ont toujours refusé de collaborer avec le MNLA », précise notre interlocuteur.

Les familles des disparus disent craindre le pire pour leurs parents. Elles assurent détenir des indices laissant penser que les trois hommes été exécutés le jour même de l’enlèvement.

A. DIARRA

Niono : LE « PALIR » AGIT SUR L’INSECURITE ROUTIERE


La lutte contre l’insécurité routière était le sujet d’un atelier de formation que le centre d’animation pédagogique de Niono a abrité du 29 septembre au 1er octobre. La session était destinée aux membres de l’organe de suivi du Programme d’appui à la lutte contre l’insécurité routière au Mali (Palir) à Niono.

Organisé par l’Association malienne pour la promotion du Sahel (AMAPROS) avec l’appui financier de l’Union européenne, cet atelier visait à renforcer les capacités des membres de l’organe de suivi du Palir à Niono dans le cadre de la mise en œuvre du programme.

Les deux premiers jours de l’atelier ont été consacrés à l’étude des signaux d’interdiction et d’indication, à l’étude des caractéristiques d’une route ordinaire, d’une autoroute et d’une route à accès règlementé. Des exposés suivis de projection d’images sur chaque cas ont permis aux participants d’acquérir des connaissances approfondies sur ces modules.

Des notions leur ont été inculquées sur la distance de sécurité et de freinage par exemple, la distance que le conducteur doit observer avec le véhicule qu’il suit directement. Comment calculer la distance de sécurité ? A quelle distance doit on freiner devant un obstacle, et comment freiner ? Voilà autant de questions sur lesquelles les participants ont été édifiés.

Le dernier jour des travaux était exclusivement axé sur les accidents de la circulation. Dans ce module, divers aspects ont été traités : les précautions nécessaires pour agir en sécurité devant tout accident, comment protéger un accidenté, donner l’alerte aux secours, par quel moyen alerter, qui alerter, quels sont les messages d’alerte.

Les membres de l’organe de suivi du Palir ont étudiés les blessures dont souffrent généralement les accidentés. Il s’agit notamment d’hémorragies, de traumatismes crâniens, de fractures, d’entorses, de luxations. Ils ont aussi été formés à placer un garrot, à la technique de la position latérale de sécurité chez une femme enceinte accidentée, entre autres. A l’issue de la session, les participants se sont estimés capables de jouer efficacement leur rôle de suivi du programme Palir dans le cercle de Niono.

Il faut préciser que cette formation est intervenue quelques jours après l’évaluation des activités du Palir dans le cercle. Cette évaluation a permis de constater avec satisfaction que le nombre des accidents dans recule dans la circonscription depuis l’intervention du Programme.

C. O. DIALLO

AMAP-Niono

Banamba : ASSISTANCE JUSQU’AU BOUT AU DERNIER CERCLE DES DEPLACES


Le Centre sahélien de prestation, d’étude, d’écodéveloppement et de démocratie appliquée (CSPEEDA) en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) vient de faire un nouveau geste envers les déplacés du Nord résidant à Banamba. Il leur a apporté une aide alimentaire dont la distribution officielle a eu lieu dimanche. C’était en présence de l’adjoint au préfet du cercle de Banamba, Mamadou Traoré, du secrétaire général du conseil de cercle, Morou Maïga, du 3ème adjoint du maire de Banamba, Zoumana Kantako, du chef de service local de l’Economie et de l’Action humanitaire, Mahamadou Cissé.

L’assistance alimentaire est composée de 36 sacs de 50 kg de riz ; 9 sacs de 25 kg de farine ; 6 cartons d’huile. Les vivres ont été repartis équitablement entre 152 personnes.

Les autorités locales ont remercié l’ONG prestataire, le CSPEEDA, et son partenaire, le PAM, pour toutes les actions menées en faveur des déplacés. Elles ont souligné que les appuis à ces compatriotes qui avaient dû abandonner leur terroir, sont toujours bienvenus jusqu’au retour définitif de ceux-ci chez eux. Ce mouvement de retour qui s’est enclenché depuis quelques mois s’est d’ailleurs amplifié ces dernières semaines.

C’est ce qui explique d’ailleurs la réduction par les donateurs, de la quantité des vivres offerts par rapport aux précédentes opérations.

A. M. TRAORE

AMAP-Banamba

Mopti : GRAT AIDE LES PÊCHEURS ET MARAICHERES DEPLACES DE OUROUBE DOUDE


13.370 habitants de la circonscription et 100 ménages déplacés vulnérables bénéficient d’un soutien à la pêche, au maraîchage et à l’accès aux produits alimentaires


La commune rurale de Ouroubé Doudé (ex arrondissement de Sendégué) dans le cercle de Mopti, n’oubliera pas de si tôt ce 28 septembre qui a vu le lancement du projet de « Renforcement des capacités de résilience des maraîchères et pêcheurs déplacés suite aux conflits armés dans la commune rurale de Ouroubé Doudé ».

Une enveloppe de plus de 29 millions de Fcfa et un mandat de 12 mois permettront à ce projet d’intervenir dans la commune rurale de Ouroubé Doudé. Le projet est initié par l’Ong Groupe de recherche et d’application techniques (GRAT) avec le cofinancement de l’Union européenne, du Danemark, de la Suède, de la Suisse et du Canada à travers le Programme d’appui aux organisations de la société civile (PAOSC II). Il va soutenir les activités de pêche et de maraîchage et l’accès aux produits alimentaires des 13.370 âmes de la circonscription et de 100 ménages déplacés vulnérables.

Le PAOSC II va s’attacher à améliorer la production et la productivité de 200 pêcheurs en les dotant d’équipements et en renforçant leurs compétences, à accroitre les revenus et la diversification alimentaire de 300 femmes maraichères dans la commune rurale de Ouroubé-Doudé, située à environ 45 km au nord-est de Konna. Le programme va également nourrir 500 personnes vulnérables pendant la période de soudure en distribuant gratuitement 10 tonnes de riz décortiqué.

La cérémonie de lancement du projet, présidée par le maire Boubacar Bah, a mobilisé la foule à l’école fondamentale de Sendégué, chef lieu de la commune. C’était en présence du coordinateur régional de l’Ong GRAT-Mopti, Fakassi Fofana, du coordinateur de l’antenne régionale du PAOSC II, Cheicknè Niang, du superviseur du projet, Issoufou Ladji Sanogo, d’Adama Diallo d’ADC-GRAT, des chefs de village et de nombreux bénéficiaires.

Le coordinateur régional et le superviseur de l’Ong GRAT-Mopti ont présenté le projet, discuté avec les bénéficiaires sur une mise en œuvre efficace au bénéfice des communautés. Fakassi Fofana et Issoufi Ladji Sanogo expliquent qu’Ouroubé-Doudé a été choisi pour l’abondance de ses ressources halieutiques, son potentiel agricole, la précarité de vie des producteurs de la zone liée au manque d’équipement et à l’enclavement. Autre facteur déterminant : le recensement d’environ 100 ménages de pêcheurs et maraîchères déplacés suite aux conflits dans la commune.

Le coordinateur de l’antenne régionale du PAOSC II, a rendu hommage aux partenaires financiers pour leur geste caritatif avant de saluer tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet. Cheicknè Niang a ensuite demandé à l’Ong - GRAT le respect des engagements de sa mise en œuvre pour qu’il profite au mieux à la cible.

Le maire de Ouroubé-Doudé a salué l’excellence des relations que l’ONG GRAT et ses partenaires entretiennent avec la collectivité depuis 15 ans, dans tous les domaines du développement : l’accès des pêcheurs au crédit d’équipement, le projet sécurité alimentaire dans le contexte de la décentralisation (PSAD) avec la réalisation de puits, de périmètres maraîchers, de centres d’alphabétisation, de magasins de stockage de céréales et le renforcement de capacités des élus.

Depuis l’éclatement de la crise sécuritaire, le GRAT a marqué sa présence par des distributions gratuites de vivres et non vivres comme celle du projet de réponse d’urgence à la crise alimentaire suite à la sécheresse et à l’impact de la rébellion (RUCASIR) exécuté en 2012 dans 8 communes du cercle de Mopti dont Ouroubé-Doudé, a rappelé Boubacar Bah. Rucasir a ainsi distribué sur 21 tonnes de semences de riz, 128 tonnes de riz et transféré en cash plus de 60 millions de Fcfa. Un bilan qui atteste de la bonne santé des relations de partenariat entre GRAT et Ouroubé-Doudé.

D. COULIBALY

Source:  Essor

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/83709-ansongo-%3A-echec-%C3%A0-la-tentative-de-sabotage-d%E2%80%99un-pont.html
Citation :
Retour des vieux démons au nord du Mali : Des jihadistes tunisiens, soudanais, pakistanais …signalés dans la ville de Kidal  

Depuis les récents incidents survenus au nord du Mali entre l’armée malienne et les groupes armés touareg, la ville de Kidal est sous haute tension. Des jihadistes de plusieurs nationalités notamment des Palestiniens, des Tunisiens, des Soudanais ont fait leur entrée dans la ville.

Certains ont été aperçus au niveau du camp 2 et dans les alentours de la BMS qui, faut-il rappeler, faisait l’objet récemment d’une convoitise des groupes armés. D’autres islamistes seraient descendus dans le quartier Aliou de Kidal. Parmi eux beaucoup de proches du chef d’Ansar Eddine Iyad Ag Ghaly. Ces islamistes ont, semble-t-il, été entrainés à l’intérieur de la ville par le MNLA et le HCUA.

Des renforts devaient quitter Anéfis pour Kidal pour prêter main forte au contingent malien présent dans la ville. Et d’autres unités étaient annoncées à Anefis.   Nous ignorons pourquoi ces renforts ne sont plus remontés vers Kidal. Simple question de stratégie? Nous n’en savons pas plus. La presse avait fait état, il y a de cela quelques semaines, de la présence des lieutenants  d’Iyad Ag Ghaly,  Cheick Haroun et Ag Walen à Kidal.

Le chef d’Ansar Eddine lui-même ne serait pas loin de la localité. D’autres sources indiquent que ce terroriste recherché par les services de renseignement occidentaux n’a jamais quitté la région.

L’arrivée des nouveaux jihadistes à Kidal sous la coupe du MNLA et du HCUA prouve à suffisance qu’ils restent omniprésents dans la région.

A Gao et Tombouctou, des jihadistes qui avaient fui à la faveur de la guerre de libération ont profité de la venue des premières vagues  de réfugiés pour s’installer dans ces localités. Une situation qui explique  la reprise des attaques dont la dernière en date est celle des obus tirés sur la ville de Gao et le dynamitage d’un pont dans la même région. Auparavant, c’est la ville de Tombouctou qui avait été la cible d’un attentat suicide contre le camp de l’armée malienne faisant quatre morts et six militaires blessés. Sans oublier la ville de Kidal qui cristallise toutes les attentions depuis quelques jours.

Abdoulaye  DIARRA

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/83722-retour-des-vieux-d%C3%A9mons-au-nord-du-mali-%3A-des-jihadistes-tunisie.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Oct 2013 - 17:47

Citation :
  Les diplomates algériens capturés à Gao seraient toujours en vie

le Sahel zone de non-droit - Page 8 122

Selon le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ancien commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité les 4 otages algériens enlevés en avril 2012 à Gao sont toujours en vie. Le diplomate algérien qui répondait à la question d’un journaliste sur le sort des otages algériens kidnappés au consulat de Gao par le MUJAO, a indiqué qu’il aurait reçu des informations crédibles qui confirment la vie des otages. Même s’il n’a donné aucun détail sur l’endroit où ils sont détenus, il a affirmé que son pays ne négociera pas avec les terroristes.

Rappelons qu’AQMI détient actuellement 8 otages européens dont 5 Français dans la région du Sahel. Le MUJAO qui est une dissidence de l’organisation, avait enlevé les 7 diplomates algériens au moment où il s’apprêtait à contrôler la ville de Gao. Trois d’entre eux ont déjà été libérés tandis que le mouvement confirmait l’exécution de deux autres.

Massiré DIOP

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/83721-les-diplomates-algeriens-captures-a-gao-seraient-toujours-en-vie.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 17:16

Citation :
  Mali: vers la levée de mandats d'arrêt contre des chefs de groupes armés  

13/10/2013 à 08:17 | AFP


Les autorités maliennes préparent la levée de mandats d'arrêt lancés en février contre certains chefs de groupes armés ayant leurs bases dans le nord du Mali et aujourd'hui engagés dans des discussions de paix avec le gouvernement, a annoncé le ministre malien de la Justice samedi.

Le ministre Mohamed Ali Bathily, qui s'exprimait à l'antenne de la télévision publique malienne ORTM captée à Dakar, n'a cependant pas fourni de calendrier.

Il n'a pas non plus clairement indiqué combien de personnes pourraient être concernées par la levée des mandats d'arrêt qui, a-t-il précisé, vise à redonner leur "liberté de mouvement" à des responsables de certains groupes armés pour leur permettre de négocier avec Bamako en vertu d'un accord de paix signé en juin à Ouagadougou entre leurs entités et les autorités maliennes.

"Lever le mandat, c'est restituer la liberté de mouvement, mais ce n'est pas exonérer ou dédouaner la personne des charges qui peuvent peser sur elle. Donc, l'instruction continue, les enquêtes continuent", a précisé M. Bathily, un avocat.

L'accord de Ouagadougou a été signé le 18 juin par le gouvernement malien de transition, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, touareg), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, touareg) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, arabe).

Un peu plus de quatre mois plus tôt, le 8 février 2013, le parquet de Bamako avait rendu publics une trentaine de mandats d'arrêts notamment pour "sédition" et "terrorisme" contre des chefs du MNLA et d'autres groupes armés dont des jihadistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Tous ces groupes s'étaient emparés des grandes villes du Nord malien, qu'ils ont occupées, après une offensive contre l'armée malienne déclenchée en janvier 2012 par le MNLA.

Les jihadistes, qui s'étaient rendus maîtres du terrain en évinçant leurs ex-alliés rebelles touareg, avaient été chassés à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine, toujours en cours.

"Au début des événements du Nord" en janvier 2012, "certaines personnes ont été identifiées comme étant les chefs politiques, les responsables politiques de ces mouvements, parmi lesquelles six députés, qui ont donc déserté l'Assemblée nationale pour aller se retrouver du côté des mouvements", a déclaré le ministre Bathily, sans citer de noms.

Les mandats d'arrêt ont été lancés contre eux "à bon droit" par les autorités de transition maliennes - remplacées en septembre par un pouvoir élu - mais, "depuis, les choses ont évolué à la fois sur le terrain et politiquement. On est entré dans un cycle de négociations sous l'égide de la communauté internationale", a-t-il expliqué.

"S'il faut négocier avec" certains responsables de groupes armés visés par les mandats d'arrêt, "si ce sont eux qui représentent les éléments politiques susceptibles de faire les démarches pour construire le retour à la paix, il faudrait créer les conditions dans lesquelles ils peuvent assumer ce rôle de négociateurs et ça, ça permet à la communauté internationale de veiller à ce que les négociations soient conduites dans les conditions qu'il faut", a-t-il poursuivi.

Pour autant, "tout est négociable, sauf l'intégrité territoriale" du Mali, a-t-il précisé, rappelant que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, élu en août et investi en septembre, a exclu toute séparation ou toute autonomie du nord du pays.

http://www.jeuneafrique.com/actu/20131013T081719Z20131013T081702Z/mali-vers-la-levee-de-mandats-d-arret-contre-des-chefs-de-groupes-armes.html  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeLun 14 Oct 2013 - 16:08

Citation :
Le MNLA remet en cause le calendrier gouvernemental pour les régions du nord

Réunis à Ouagadougou au Burkina Faso pendant 72 heures, les organes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont clos leurs travaux, ce dimanche 13 octobre 2013. Cette réunion, prélude à une autre rencontre importante avec les trois mouvements armés (MNLA, HCUA et MAA) le 20 octobre, a permis au MNLA de réaffirmer son attachement à un système d'autogestion de l'Azawad. Les participants rejettent également la tenue des assises du nord, les états généraux de la décentralisation et le calendrier des élections législatives et locales.

Tous les organes exécutifs du Mouvement national de libération de l’Azawad étaient présents à cette concertation de Ouagadougou, au Burkina Faso. Leur objectif était de tracer les grands axes de la prochaine réunion avec le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).

Le MNLA en a profité pour clarifier sa position sur la tenue des prochaines élections législatives et les états généraux de la décentralisation :

« Le MNLA rejette catégoriquement le calendrier fixé par le gouvernement du Mali, pour organiser les élections législatives, les assises sur les régions du nord et les états généraux de la décentralisation, explique Mossa Ag Attaher, chargé de la communication et porte-parole du MNLA. Si on organise ces élections, ce sera une exclusion d’une bonne partie de la population pendant au moins cinq ans. De même que la décentralisation et les assises sur le développement du nord ne peuvent pas être prises sans la présence effective des populations et des décideurs locaux. »

Le MNLA regrette également le non respect du cessez-le-feu, les arrestations arbitraires et la lenteur dans le cantonnement des combattants. Concernant les relations avec les autres mouvements armés du nord, le MNLA a salué la disponibilité du HCUA et du MAA à harmoniser leur point de vue dans la perspective des futures négociations sur le statut juridique et politique de l’Azawad.

Source: RFI

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/84034-mali-le-mnla-remet-en-cause-le-calendrier-gouvernemental-pour-le.html
Citation :
  Troubles dans le Nord Mali : la guerre va-t-elle se rallumer ?

le Sahel zone de non-droit - Page 8 149
Les forces françaises sont confrontées à des groupes islamistes dans un contexte politique où la France et le Président Ibrahim Boubacar Keïta sont soumis à la surenchère verbale des tenants d’une solution de force au Nord Mali.

Les accrochages qui ont lieu au Mali doivent être replacés dans leur contexte géopolitique et stratégique. Aucun responsable militaire français n’a jamais imaginé que l’action militaire française mettrait fin à la violence qui sévit au Nord Mali. En effet, les théoriciens militaires ont toujours distingué 4 phases dans une insurrection : la subversion avec des actions individuelles ou de petits groupes, la constitution de bandes armées (katibas) capables de mener des actions contre les forces armées ou des objectifs choisis et de les tenir quelques temps ; la constitution d’un sanctuaire inviolable dans le pays où la rébellion installe son administration, ses camps d’entrainement, sa logistique ; et enfin le soulèvement général et la prise de la capitale.

La France est intervenue au moment de l’enclenchement de la quatrième phase par AQMI et le MUJAO. L’action militaire française a permis de renvoyer la rébellion islamique au niveau de la phase 1. Mais elle n’a pas éradiquée les causes de la rébellion qui sont de nature culturelle, religieuse et politique.

En effet, au Sahel, l’opposition a existé de tous temps  entre les peuples nomades du Nord qui sont des guerriers et les populations sédentaires du Sud qui n’ont pas ces valeurs militaires dans leur culture. A cela s’est greffée l’islamisation des peuples du Nord avec les dérives extrémistes contemporaines propres à cette religion. La colonisation française a créé, par l’école,  des élites intellectuelles dans les populations noires du Sud mais elle a eu peu de prise sur les peuples nomades qui sont restés, à de rares exceptions[1], repliés sur leur culture traditionnelle. A la décolonisation, le pouvoir politique et administratif est revenu naturellement aux lettrés alors que la force militaire, sur leur terrain, était toujours aux mains des nomades qui n’ont jamais accepté d’être administrés dans leurs régions par d’autres que par eux-mêmes. Toutes les crises au Tchad dans lesquelles la France a été impliquée depuis 1969 ont été fondées sur les mêmes causes. La stabilité du Tchad n’existe que depuis qu’un chef militaire issu du Nord, Idriss Deby, a pris le pouvoir à N’Djamena.

Tant que Bamako n’aura pas accepté que, dans le cadre de l’unité du Mali, les régions quasi désertiques allant de la frontière algérienne jusqu’au fleuve Niger disposent d’une autonomie administrative du même type que celle que Madrid a fini par consentir au peuple Basque, les islamistes disposeront d’un terreau favorable et le Nord Mali ne connaitra pas la Paix.

En effet, l’élection présidentielle n’a pas fait taire les surenchères politiques concernant la mise au pas du Nord[2]. Cela fait penser que cette solution de bon sens aura bien du mal à s’imposer et que le niveau de violence que l’on observe actuellement au Nord se maintiendra quelle que soit la montée en puissance de l’armée malienne.

La présence militaire française réduite permettra de maintenir entre les stades 1 et 2 la rébellion du Nord Mali attisée par les brigades islamiques revendiquant leur appartenance à la mouvance d’Al-Qaïda et de protéger le développement des sites miniers qui fourniront au gouvernement les moyens de financer sa sécurité et un certain développement économique.

Mais il ne faut pas espérer obtenir plus que cela tant qu’une solution politique ne sera pas trouvée avec les leaders du Nord.

Source: atlantico.fr

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/84042-troubles-dans-le-nord-mali-la-guerre-va-t-elle-se-rallumer.html  
Citation :
Insécurité au nord du Mali : Les commerçants détaillants tirent la sonnette d’alarme  

La Coordination nationale des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali est montée au créneau pour dénoncer l’insécurité grandissante dans le septentrion du Mali. Ils ont invité les autorités à doter les brigades d’autodéfense de moyens de communication pour lutter contre cette insécurité qui est en train d’appauvrir les commerçants. Ces informations ont été données à la presse au cours d’un point de presse le jeudi 10 octobre.

Cette conférence était animée par  Hama Aba Cissé le président de la Coordination nationale des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali. La rencontre avait pour cadre l’ancien siège du patronat malien. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de ce point de presse. Il s’agit en premier lieu du problème  d’insécurité dont les commerçants font l’objet lors des foires, le retard dans le paiement des impôts de l’année fiscale de même que les problèmes d’obtention de visa pour la Chine et Dubaï.

Parlant du premier point, Hama Aba Cissé, a fait savoir que  les camions des forains sont dépourvus  de leurs biens en aller comme au retour et parfois avec mort d’homme par les bandits armés.  » Par manque de moyens de communication, les opérateurs économiques et les paisibles citoyens sont les victimes permanentes de ces hors la loi qui sévissent dans la partie nord de notre pays » a déploré  le président. Pour palier  à ce déficit de communication il a proposé que les responsables des sociétés de télécommunication fassent fonctionner les antennes des bourgades comme Bintagoungou, Farach et N’bouna qui ont été endommagés lors de l’occupation. Par ailleurs, il a invité les autorités à renforcer les moyens de communications des groupes d’auto défense qui seront sous le commandement de l’armée malienne.

L’occasion  était aussi bonne pour le conférencier d’inviter les populations du nord en général et les opérateurs économiques en particulier à collaborer de façon loyale et patriotique avec l’ensemble des forces de l’ordre et de sécurité qui ont en charge la défense du territoire malien, l’unité nationale, la paix et la stabilité dans cette partie de notre pays. Il a lancé un appel  aux contribuables qui sont en retard de paiement des impôts de l’année fiscale en cours de tout faire pour honorer leurs engagements en tant que citoyen pour contribuer à l’édification de notre pays.

Pour ce qui est du problème d’obtention du visa pour la Chine, Hama Aba Cissé a rassuré que  dans un délai court les commerçants pourront se rendre en Chine.

Quant au visa pour Dubaï il a rappelé que les négociations sont en cours avec les plus hautes autorités de ce pays pour faciliter son obtention dans les meilleures conditions.

Ramata TEMBELY

Source: L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/84046-ins%C3%A9curit%C3%A9-au-nord-du-mali-%3A-les-commer%C3%A7ants-d%C3%A9taillants-tirent-.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 17 Oct 2013 - 23:12

Citation :
Nord-Mali : "Des cellules terroristes tentent de se réorganiser"  

 le Sahel zone de non-droit - Page 8 162
Bien que l'opération Serval ait démantelé la plupart des unités djihadistes au Mali, le pays doit toujours faire face à un "terrorisme résiduel", d'après Mathieu Pellerin, spécialiste du Sahel et directeur de la société Cisca

Le nord du Mali reste menacé par l'insécurité et l'instabilité politique, analyse Mathieu Pellerin, spécialiste du Sahel, neuf mois après l'opération Serval, lï'intervention militaire franco-africaine.

Neuf mois après le début de l'intervention militaire franco-africaine, le nord du Mali reste menacé par l'insécurité et l'instabilité politique: attentats djihadistes, tensions entre les autorités et les groupes armés touareg, difficultés de retour pour les réfugiés... Spécialiste du Sahel et directeur de la société Cisca (Centre d'intelligence stratégique sur le continent africain), Mathieu Pellerin livre son analyse de la situation.

Des groupes djihadistes ont perpétré plusieurs attaques terroristes au nord du Mali ces dernières semaines. Quel danger représentent-ils?

La menace a considérablement diminué, mais la région doit faire face à un terrorisme résiduel. L'opération Serval a anéanti ou démantelé la plupart des unités djihadistes. D'autres ont fui, notamment vers le sud de la Libye. Cependant, certaines cellules ont réussi à survivre, depuis le mois de janvier, en se terrant dans des zones reculées.  

Par exemple, au nord de Tombouctou, pour des groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ou dans la région de Ménaka, pour des combattants du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Les islamistes armés peuvent y profiter de complicités locales, parfois de liens familiaux ou tribaux, pour se ravitailler et se cacher. Ils tentent de se fondre au sein de la population et de se faire oublier, tout en essayant de se réorganiser. Ils profitent aussi de la présence d'autres groupes armés dans le nord: les djihadistes peuvent arborer le drapeau du Mouvement national de libération de l'Azawad (rebelles touareg) sur leur véhicule pour circuler plus librement dans la région de Kidal.

Du coup, la présence de ces groupes armés complexifie la lutte antiterroriste. Avec les effectifs actuellement déployés, il est impossible de contrôler la totalité de l'immensité désertique du grand nord malien. Or, tout relâchement ou allègement du dispositif militaire français et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) peut donner l'occasion aux djihadistes de frapper pour montrer qu'ils sont toujours présents...  

Dans la région de Kidal, la tension reste vive entre les militaires maliens et les groupes armés touareg et arabe. Les négociations sur le futur statut administratif des régions du nord semblent bloquées...

Au mois de juin, un accord préliminaire a été signé par le gouvernement malien de transition et les groupes armés, touareg et arabe. Cet accord prévoit, entre autres, l'ouverture de négociations sur l'avenir du nord. Mais la donne politique a changé entretemps, en premier lieu parce qu'Ibrahim Boubacar Keïta, le nouveau président élu, ne se sent pas lié à des accords conclus par un président de transition. Il se montre très ferme vis-à-vis des revendications des mouvements touareg: hors de question de toucher à l'intégrité territoriale du Mali, pas d'autonomie régionale, ni de statut particulier. Au mieux, une décentralisation accrue.

Du coup, le MNLA, le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (ex-Ansar Dine, mouvement islamiste allié à Aqmi) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) se braquent. Mais leur unité de façade cache de sérieuses divergences. Le MNLA [qui avait déclenché la rébellion en janvier 2012, puis proclamé l'indépendance du nord, avant d'y renoncer] est divisé en plusieurs courants, dont deux principaux.

Le premier campe sur une revendication autonomiste, le second est plus enclin à négocier rapidement avec Bamako. Le MNLA incarne aujourd'hui un label de défense de la "cause touarègue", mais beaucoup de ses dirigeants sont discrédités. De son côté, le HCUA tente de gommer sa coloration islamiste, héritée d'Ansar Dine puis du MIA, pour regagner en respectabilité et se placer dans le cycle des négociations.

Les autorités maliennes ont tout intérêt à tester la cohésion interne de ces groupes, à appuyer sur les fractures existantes en leur sein afin de les fragiliser et de rester en position de force dans le cadre des négociations.  

L'insécurité et la confusion qui règnent au nord du Mali empêchent par ailleurs le retour d'environ 170 000 réfugiés qui ont fui la région dès le début de la crise...

Ces populations hésitent à revenir tant qu'on ne leur offre pas des garanties de sécurité satisfaisantes pour se réinstaller. En attendant, elles vivent de manière très précaire dans des camps de réfugiés ou aux abords des frontières avec les pays voisins (Mauritanie, Algérie, Niger, Burkina Faso). Plus le temps passe et plus elles auront de difficultés pour se réintégrer. La Minusma, qui favorise l'acheminement de l'aide humanitaire, pourrait contribuer à accélérer leur retour. En dehors du drame humain, ces dizaines de milliers de réfugiés vont poser un problème politique. Les élections législatives sont prévues les 24 novembre et 15 décembre prochains. En l'absence d'une part importante des votants, quelle légitimité auront les députés élus au nord du pays?

Source: L'Express

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/84154-nord-mali-des-cellules-terroristes-tentent-de-se-reorganiser.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMar 29 Oct 2013 - 20:43

Citation :
Libération des quatre otages français détenus par Aqmi au Sahel  

NIAMEY/PARIS (Reuters) - Les quatre otages français détenus au Sahel depuis plus de trois ans ont été libérés mardi à l'issue d'une opération menée par les autorités nigériennes et seront de retour à Paris mercredi en fin de matinée, a déclaré à Niamey le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret avaient été enlevés par le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 16 septembre 2010 sur un site d'extraction d'uranium d'Areva à Arlit, au Niger.

François Hollande a annoncé l'information aux familles des otages vers 17h00 avant de s'exprimer une heure plus tard devant les caméras à Bratislava, en Slovaquie.

"Je veux vous annoncer une heureuse nouvelle. Je viens d'apprendre par le président du Niger que nos quatre otages, ceux que l'on appelle les otages d'Arlit, viennent d'être libérés", a déclaré le chef de l'Etat.

"Je veux exprimer toute ma gratitude au président du Niger qui a réussi à obtenir la libération de nos compatriotes", a-t-il ajouté dans une allocution à l'ambassade de France.

L'Elysée s'est refusée à préciser la manière dont les otages avaient été libérés, et notamment s'il y a eu une opération militaire des forces nigériennes.

Le chef de la diplomatie française et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sont arrivés mardi soir à Niamey et les ont pris en charge à l'aéroport de Niamey.

"Demain matin, vers la fin de la matinée, on sera a Paris avec eux", a déclaré Laurent Fabius sur BFMTV.

"Ils sont en bonne forme, c'est ça qui est essentiel", a-t-il ajouté en précisant qu'il n'y avait pas eu de rançon.

UNE OEUVRE DE LONGUE HALEINE

Les quatre hommes faisaient partie d'un groupe de sept personnes -dont cinq Français- enlevées il y a plus de trois ans à Arlit, pour la plupart des collaborateurs des groupes Areva et Satom, une filiale de Vinci.

Trois captifs -une femme, Françoise Larribe, épouse de Daniel Larribe, un ressortissant malgache et un Togolais- avaient été libérés en février 2011.

"C'est avec une joie immense que nous avons appris la libération de nos collaborateurs Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Féret ainsi que de Daniel Larribe, salarié d'Areva", a déclaré à Reuters Xavier Huillard, PDG de Vinci.

Le sort du Néerlandais Sjaak Rijke, du Suédois Johan Gustafsson et de Stephan Malcolm, à la double nationalité britannique et sud-africaine, qui se sont retrouvés avec le groupe de Français après avoir été enlevés dans différents pays d'Afrique au cours des dernières années, est pour l'instant inconnu.

De source diplomatique, on souligne que l'opération en vue de la libération intervenue mardi était menée depuis "longtemps".

"C'est le fruit d'un long travail de contact, pour trouver les bons interlocuteurs, qui dure depuis des mois", a dit un diplomate.

SEPT OTAGES FRANÇAIS TOUJOURS DÉTENUS

Dans l'entourage de François Hollande, on ajoute que "l'espoir de la réalité de cette libération a commencé à se concrétiser aujourd'hui", Laurent Fabius ayant quitté précipitamment Bratislava, où il accompagnait le président français, pour s'envoler vers la capitale nigérienne.

"C'est une opération nigérienne (...) clairement sous la conduite du (président nigérien Mahamadou) Issoufou."

René Robert, le grand-père de Pierre Legrand a dit sur i>TELE n'avoir "jamais douté de la capacité de Pierre de tenir".

"Simplement nous ne savions pas combien de temps les choses dureraient, et c'est vrai qu'au bout d'un moment il aurait pu s'épuiser", a-t-il souligné.

François Hollande a expliqué que les initiatives entreprises pour la libération avaient pu être suspendues pendant l'intervention française au Mali mais qu'elles avaient repris après la défaite des djihadistes.

"Je pense (...) encore à ces sept otages français toujours détenus", trois en Afrique et quatre en Syrie, a-t-il dit. "Je leur dis ce message simple

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/liberation-des-quatre-otages-francais-detenus-par-aqmi-au-sahel-29-10-2013-1749620_240.php
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 31 Oct 2013 - 18:49

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 6 Nov 2013 - 18:52

Citation :
Infographie : otages au Sahel, des rançons toujours plus importantes  

05/11/2013 à 11:41 Par Benjamin Roger  


Les otages français du Niger auraient été récemment libérés contre une rançon de quelque 20 millions d'euros. Avant eux, plusieurs Occidentaux aux mains de groupes jihadistes sahéliens ont retrouvé la liberté grâce au versement d'importantes sommes d'argent. Depuis 2009, les chiffres du "business des otages" sont en constante augmentation.

Marc Féret, Thierry Dol, Daniel Larribe et Pierre Legrand étaient encore dans l'avion les ramenant en France quand les premiers échos d'une rançon payée en échange de leur libération ont eu lieu dans les médias français. Selon le quotidien Le Monde et l'AFP, une vingtaine de millions d'euros auraient été versés aux ravisseurs des quatre salariés d'Areva et de Vinci enlevés le 16 septembre 2010 sur le site minier d'Arlit, dans le nord du Niger.

Avant eux, de nombreux Occidentaux, kidnappés par Aqmi ou leurs alliés de la bande sahélienne, ont été libérés contre monnaie sonnante et trébuchante. À l'image du gouvernement français pour les ex-otages d'Arlit, les pays concernés ont toujours démenti le versement d'argent public pour faire libérer leurs ressortissants, se refusant officiellement au financement de groupes terroristes.

- Avril 2009 : les deux diplomates canadiens Robert Fowler et Louis Guay ont été enlevés en décembre 2008, au Niger, par les hommes de Mokhtar Belmokhtar. Selon un document interne d'Aqmi retrouvé en février 2013 à Tombouctou par des journalistes d'Associated Press (AP), 700 000 euros auraient été versés aux ravisseurs en échange de leur libération, en avril 2009.

- Août 2010 : les trois humanitaires espagnols Alicia Gamez, Roque Pascual et Albert Vilalta, travaillant pour l'ONG Accio Solidaria, sont kidnappés en novembre 2009 par un commando d'Aqmi sur la route reliant Nouadhibou à Nouakchott, en Mauritanie. D'après la chaîne Al-Arabiya, l'organisation terroriste aurait empoché entre cinq et sept millions d'euros pour leur libération (en mars 2010 pour Alicia Gamez et en août de la même année pour ses deux collègues), le quotidien espagnol El Mundo évoquant de son côté une rançon d'environ sept millions euros.

- Février 2011 : la Française Françoise Larribe, le Togolais Alex Kodjo Ahonado et le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao font partie des sept salariés d'Areva et Vinci enlevés en septembre 2010 sur le site minier d'Arlit, au Niger, par des combattants d'Aqmi. Selon l'ancienne ambassadrice des États-Unis au Mali, Vicki Huddleston, environ 17 millions de dollars, soit 13 millions d'euros, ont été payés pour leur remise en liberté, en février 2011. Cette somme est reprise par la journaliste de l'AFP Dorothée Moisan dans son ouvrage Rançons. Enquête sur le business des otages.

- Juillet 2012 : les Espagnols Enric Gonyalons et Ainhoa Fernández Rincón et l'Italienne Rossella Urru ont été kidnappés en octobre 2011 par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) à Tindouf, bastion du Front Polisario dans le sud-est de l'Algérie. Après leur libération, en juillet 2012, un porte-parole du groupe terroriste a affirmé qu'une rançon de quinze millions d'euros avait été versée.

- Octobre 2013 : selon le quotidien Le Monde et l'AFP, une vingtaine de millions d'euros auraient été versés aux ravisseurs des quatre français Marc Féret, Thierry Dol, Daniel Larribe et Pierre Legrand. Enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, dans le nord du Niger, ces salariés d'Areva et de Vinci ont passé plus de trois ans en captivité dans le désert avant d'être récemment libérés, le 29 octobre dernier.
___

Benjamin Roger

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131104175524/niger-mali-enlevement-terrorisme-terrorisme-infographie-otages-au-sahel-des-rancons-toujours-plus-importantes.html  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 6 Nov 2013 - 19:19

Citation :
http://m.yabiladi.com/details/20747/

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 6 Nov 2013 - 19:38

Aqmi vient de revendiquer l'assassinat des 2 journalistes de RFI

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 14 Nov 2013 - 18:52

Citation :
Histoire de l’Azawouad : Une falsification au profit des intérêts personnels

Actuellement beaucoup de citoyens cherchent à connaitre les origines et les fondations de l’Azawouad. Les thèses relatives à sujet sont contradictoires car, chacun se base sur des histoires souvent erronées. Ainsi, nous avons pu compulser certains documents qui relatent des versions particulières. Lire notre analyse.

En 1957 donc avant l’avènement de l’indépendance des colonies françaises d’Afrique, la France voulait créer un Etat sahélo saharien appelé : l’Organisation commune des régions du sahel (OCRS). Celle-ci devrait contenir des pays comme la Mauritanie, le Mali, le Niger, l’Algérie et le Tchad. Autrement dit, l’ensemble des pays qui composent la bande sahélo-saharienne.

Félix Houphouët Boigny, le président de la République de Côte d’Ivoire décédé en 1993 allait présider cette organisation. Mais suite aux divergences d’intérêt entre les autorités françaises de l’époque et les leaders politiques des pays concernés qui étaient dominés par la soif d’indépendance, Houphouët Boigny aurait renoncé à la présidence de l’OCRS.

Avant l’adoption dudit projet, les députés de l’Assemblée nationale française avaient déjà légiféré en faveur de sa mise en application dont René Coti (socialiste). Le conflit qui prévaut aux trois régions du nord Mali en particulier à Kidal n’est qu’une guerre économique et de revendication. Ce problème s’expliquerait par le sous développement desdites zones.

Souffrent-elles de la mauvaise répartition des richesses de l’Etat par les précédents régimes? Ces thèses montrent que le Mouvement national de libération de l’Azawouad (MNLA) et les autres groupes luttent pour des intérêts personnels. Les premières phases de recherches concernant les ressources minières dont regorgent les régions nord Mali datent de l’avant indépendance précisément en 1924. La seconde étape a été faite en 1957. Ces recherches avaient décelé la présence du pétrole, du gaz, de l’uranium notamment à Tessalit.

Notons que les gouvernements précédents n’ont pas donné la confirmation au peuple Malien de l’existence de ces richesses dans les trois régions nord. L’ambition des groupes armés vise à créer leur Etat en se coupant de reste du Mali. Ce qui va leur permettre de chercher des partenaires pour l’exploitation de ces minerais. Il s’agira aussi d’effectuer le trafic des drogues sur la bande sahélo saharienne autrement dit sur les chemins du commerce transsaharien.

Le terme ‘’Azawouad’’ ne signifie pas une localité à part entière mais plutôt des zones de pâturage et de points d’eau. C’est ce qui ressort de la carte géographique du Mali à travers l’ouvrage de l’écrivain malgache Sennen Andhriamirado intitulé : «Le Mali d’aujourd’hui». Pour parvenir à leurs idées scissionnistes, le MNLA et consorts bénéficient des appuis de certains pays européen et ceux de nos concitoyens égoïstes.

S’y ajouteraient les apports de la Suisse mais dont la représentation diplomatiques au Mali a nié de telles allégations. Malgré la signature des différents traités de paix à savoir : le Pacte national de 1992 issu de l’Accord de Tamanrasset, l’Accord d’Alger signé en juillet 2002 (pour ne citer que ceux-ci) le gouvernement transitoire n’a pu se soustraire des pressions extérieures

Il n’aurait pas fait attention en signant un Accord intérimaire avec le MNLA qui s’est avéré bidon au vu des revendications formulées par les autres fractions non armées telles le FPA, le MAA etc. Le Général Rwandais de la force de la MINUSMA Pierre Buyoya et Djibril Bassolé ministre burkinabè des affaires étrangères étaient-ils impliqués dans le processus de partition du Soudan? Si oui, le Mali subira-t-il le même sort dans les années à venir?

En tout cas, certaines actions en cours sont de nature à favoriser l’émergence des ambitions autonomistes des groupuscules au détriment de la majorité des communautés du nord. De nouveaux conflits pourraient s’éclater dans ces régions. Le gouvernement Français de l’ancien président Nicolas Sarkozy n’a jamais posé des actes concrets obligeant les représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) de renoncer aux velléités indépendantistes. Pareil avec le président Hollande.

À preuve, Moussa Ag Assarid passe tous ses massages sur les médias français comme TV5 Monde, RFI et France 24. Ces genres d’actes continuent jusqu’à aujourd’hui. Il convient de rappeler que pendant la transition le gouvernement Malien avait émis des mandats d’arrêt contre des responsables du MNLA et levé l’immunité de certains élus du nord.

Malheureusement, cela n’a point eu d’effet car un dernier accord a été signé au Burkina au moment où les responsables du MNLA et d’An sardine comme Iyad Aghali sont en cavale. La séparation du Soudan en deux doit servir de leçon au Malien. Par ailleurs, des exactions caractérisées par des agressions sexuelles et des amputations ont été commises par les groupes armés.

Après la libération de la ville de Kidal, les auteurs de ces crimes ont échappé à la justice nationale et internationale. En quoi le président Hollande peut-il aider le Mali en facilitant la traduction de ces criminels devant une juridiction? Il en sera-t-il de même du côté de la Mauritanie, de l’Algérie ou du Burkina qui accueilleraient des bandits armés en fuite?

Ces derniers ont commis de graves violations du droit de l’homme par des tueries, vols et épuration raciste traduisant par l’expulsion des peaux noires de Kidal vers Gao. Les présumés coupables doivent répondre de leurs actes. Et que dire de la tuerie, le 17 janvier 2012, des militaires Maliens dans le camp de Aguelhok?

Il faut souligner que notre pays souffre des projets de son colonisateur qui ont échoué. De 1960 à nos jours soit 50 ans d’indépendance, qu’est-ce que nous avons pu faire? Le président démocratiquement élu en août 20013, en l’occurrence El Hadji Ibrahim Boubacar Keita, pourra-t-il trouver des solutions à ces problématiques qui font partie des cauchemars des Maliens?

S.DIARRASSOUBA

Source:  Ciwara Info  


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86489-histoire-de-l%E2%80%99azawouad-%3A-une-falsification-au-profit-des-int%C3%A9r%C3%AAt.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 14 Nov 2013 - 19:24

Citation :
Des partisans du MNLA saccagent des batiments publics à Kidal

BAMAKO - Des partisans de la rébellion touareg du MNLA ont saccagé jeudi des bâtiments publics à Kidal, dans le nord-est du Mali, pour protester contre la décision de leurs chefs de quitter certains de ces locaux occupés depuis plusieurs mois, a appris l'AFP de sources concordantes.

D'après des habitants et une source militaire africaine joints sur place, quelques dizaines de femmes et de jeunes partisans du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) tenaient depuis jeudi matin un sit-in devant le gouvernorat pour protester contre l'évacuation promise de ce bâtiment ainsi que celui du siège de la radio-télévision ORTM dans ce chef-lieu de la région.

Pour une raison indéterminée, le sit-in a dégénéré en violences, des jeunes ont saccagé et brûlé une partie du gouvernorat, du Trésor public et d'un bâtiment de l'Education nationale situé à proximité, d'après ces sources.

Aucun bilan n'était immédiatement disponible.

Actuellement, des jeunes de Kidal pro-MNLA sont en train de mettre à sac une partie des locaux du gouvernorat. Ils ont saccagé et brûlé les bâtiments du Trésor public et l'Académie (...), en face du gouvernorat. Ils disent qu'ils ne veulent pas voir le retour du gouvernement malien, a déclaré un des fonctionnaires joints peu avant 12H30 locales (et GMT).

Moi, je vois un mur du gouvernorat qui est tombé. J'ai vu aussi le Trésor brûlé. Ce sont les jeunes qui ont fait tomber ce mur, a dit l'autre fonctionnaire.

Ces informations ont été confirmées par la source militaire africaine, qui a affirmé apercevoir le feu au-dessus d'une pièce du gouvernorat, comme si des papiers avaient été brûlés à l'intérieur.

Des hommes du MNLA demeuraient toutefois jeudi après-midi au gouvernorat et au siège de l'ORTM, qu'ils occupent depuis environ neuf mois, selon des sources concordantes.

La décision du MNLA de quitter ces bâtiments, annoncée le 9 novembre, a divisé les partisans de la rébellion.

Un premier sit-in de protestation avait déjà été organisé mercredi devant le gouvernorat par un groupe de femmes et de jeunes.

Le chef coutumier de Kidal, Intalla Ag Attaher, avait entrepris une médiation entre les deux bords, en exhortant au respect de la promesse faite, selon un proche de sa famille, Moussa Ag Achérif, joint depuis Bamako.  


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86509-des-partisans-du-mnla-saccagent-des-batiments-publics-a-kidal.html
Citation :
Le secrétaire général du MNLA à Kidal pour convaincre ses partisans de libérer les locaux gouvernementaux

BAMAKO - Le secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Bilal Ag Acharif, est arrivée mercredi soir à Kidal dans l'extrême nord-est du Mali, afin de sensibiliser des femmes et de jeunes favorables au Mouvement pour qu'ils quittent les locaux gouvernementaux, a appris à Xinhua jeudi une source locale.

Les groupes armés du nord du Mali composés du MNLA, du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l' Azawad (MAA), ont décidé de libérer ce jeudi 14 novembre les locaux du gouvernorat et de la station régionale de l'office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) de Kidal, en présence de la communauté internationale représentée par la Commission Technique Mixte de Sécurité (CTMS). Cette décision des trois groupes armés a été prise lors d'une rencontre tenue à Ouagadougou le 8 novembre dernier.

La décision d'évacuer les bâtiments gouvernementaux ''n'a pas plu à certains femmes et jeunes proches du MNLA, qui ont occupé'' en un premier temps les locaux dans la matinée de mercredi avant d' ''exiger qu'un de leurs responsables vienne leur expliquer ce qui est à l'origine de celle-ci (décision)'', a précisé cette source.

Selon la même source, c'est l'''exigence de ces femmes et jeunes qui explique en partie l'arrivée hier (mercredi aux environs de 18 H), du secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Acharif, ici (Kidal)''.

''L'intervention de Bilal Ag Acharif a porté ses fruits, car présentement (jeudi matin aux environs de 10H), des femmes et jeunes sont en train de brûler les paperasses, nettoyer les coins et recoins (..), afin de libérer les lieux'', d'après les explications de cette source locale, témoin de la scène de nettoyage.

Ce jeudi en fin de matinée, précise un témoin, les ''bâ timents n'étaient encore libérés par les groupes armés''.

Pour rappel, c'est à la faveur de la libération des régions du nord du Mali, précédemment occupées par les groupes islamistes et terroristes en 2012, que les combattants du MNLA ont pris le contrôle de la ville de Kidal.

Le 18 juin dernier, le gouvernement malien et la coordination du MNLA/HCUA ont signé un accord préliminaire de paix. Cet accord prévoit notamment le retour de l'armée et de l'administration maliennes à Kidal, une des trois régions du nord du Mali, située à l'extrême nord-est du pays.

Le même accord prévoit le cantonnement des combattants des groupes armés, qui ne sont pas encore cantonnés.

Source:  Xinhua  


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86511-le-secretaire-general-du-mnla-a-kidal-pour-convaincre-ses-partis.html  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 21:15

Citation :
  Le drapeau malien hissé de nouveau sur le gouvernorat de Kidal  

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Le drapeau malien (Vert-Jaune-Rouge) vient d'être monté sur le gouvernorat de Kidal gardé par la MINUSMA, a indiqué vendredi à Malijet de sources militaires. Ci-dessous le communiqué du MNLA

Concessions du MNLA et non respect de ses engagements de la partie gouvernementale malienne



Jeudi, 14 Novembre 2013 21:24

Le Mouvement National de Liberation de l'Azawad informe le peuple de l'Azawad et l’opinion internationale qu'il a remis ce jour 14 Novembre les locaux du gouvernorat et de la Radio de Kidal à la  MINUSMA conformement aux engagements pris lors des discussions tenues à Ouagadougou entre le MNLA et les responsables de l'ONU et de la MINUSMA.

Ce geste loin d’etre un renoncement confirme une fois encore notre engagement à continuer à croire à une solution politique negociée au conflit qui oppose l’Azawad au gouvernement du Mali.

Le MNLA demeure le representant legitime du peuple de l’Azawad et c’est avec  le peuple de l’azawad qu’il continuera à se batter pour arracher ses droits legitmes malgré les difficultés et les pressions de tous genres.

Le MNLA tient à préciser à l’opinion nationale azawadienne qu’il s’est battu jusqu’au bout pour que la volonté du peuple de l’Azawad, explicitement exprimée à maintes reprises, soit respectée mais aucune autre alternative n’a été laissé par la communauté internationale en dehors d’un conflit ouvert et frontal avec l’ensemble des forces en présence. Or, au regard des graves et douloureuses épreuves auquel est confronté le vaillant peuple de l’Azawad, le MNLA a estimé qu’il n’était pas dans l’intérêt de la population de subir les affres d’une guerre disproportionnée.

Le MNLA assure le peuple azawadien qu’il continuera à lutter pour arracher la reconnaissance des droits légitimes du peuple de l’Azawad. Le retrait des troupes du MNLA positionnés au Gouvernorat et à la radio azawadienne ne constituent ni un renoncement, ni une trahison à l’idéal de liberté du peuple de l'Azawad. La décision a été mûrement réfléchie et vise à éviter une escalade dans les souffrances que le vaillant peuple de l’Azawad n’a déjà que trop enduré.

Le MNLA en procedant à cette concession rejetée par une partie de la population de l’Azawad en assume toute la portée et exige de la partie gouvernementale malienne à poser dans les meilleurs delais des actes concrets quant à ses nombreux engagements qu’elle refuse de respecter.

Nous attendons egalement de la communauté internationale qu’elle impose à toutes les parties le respects strict des engagements pris et rappelons que la politique unijambiste de “la main tordue” ne menera pas à des solutions durables.

Kidal le 15 Novembre 2013

Mossa Ag Attaher

Chargé de communication

MNLA
 


http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/86626-le-drapeau-malien-hisse-de-nouveau-sur-le-gouvernorat-de-kidal.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 22:11

Citation :
Libération des locaux du gouvernorat et de la radio à Kidal - Vacation of Governorate and Radio premises in Kidal  
le Sahel zone de non-droit - Page 8 2121
Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura (right) and DSRSG Abdoulaye Bathily (left) shake hands at
the tarmac before leaving Kidal on board of a UN plane. le Sahel zone de non-droit - Page 8 2a32
Kidal, 14 November 2013 - The delegation visits the radio station that was handed-over to MINUSMA forces in Kidal. le Sahel zone de non-droit - Page 8 385
Kidal, 14 November 2013 - UN Peacekeepers from Togo patrol the perimeter of the Governor building after taking over the premises in Kidal.
Photo MINUSMA/Marco Dormino
le Sahel zone de non-droit - Page 8 3a11
Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura and one of the representatives of the armed groups leave
the Governor building in Kidal.
le Sahel zone de non-droit - Page 8 3b10
Kidal, 14 November 2013 - The delegation and representatives of the armed groups pose for a picture outside of the Governor building in Kidal.
le Sahel zone de non-droit - Page 8 3c10
Kidal, 14 November 2013 - UN convoy waits outside of the Governor building in Kidal.
le Sahel zone de non-droit - Page 8 3d10
Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura (center) and DSRSG Abdoulaye Bathily (center left) speak
with one of the representatives of the armed groups outside of the Governor building in Kidal.le Sahel zone de non-droit - Page 8 3e10
Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura shakes hands with one of the representatives of
the armed groups outside of the Governor building in Kidal.
le Sahel zone de non-droit - Page 8 473
Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura (left) and the delegation attend a meeting with Kidal
Governor Colonel Adama Kamissoko (left) in Kidal.
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Kidal, 14 November 2013 - Force Commander Major General Jean Bosco Kazura (center) is greeted by MINUSMA Police Officers after landing
in Kidal on board of a UN plane. Photos MINUSMA/Marco Dormino
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeDim 17 Nov 2013 - 20:18

Citation :
Communiqué du MNLA sur la situation de Kidal : Entre mensonges, calomnies, manipulation et…….. faux-fuyants  

Le jeudi, 14 novembre 2013 alors qu’elle s’apprêtait à remettre les clés du gouvernorat et de la station ORTM de Kidal à la Minusma qui à son tour devait les remettre à l’Etat malien, la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) s’est fendue d’un communiqué dont l’intitulé est : « Concessions du MNLA et non respect de ses engagements de la partie gouvernementale malienne ». Constant dans l’art du mensonge et de la manipulation, le MNLA se livre à un baroud d’honneur sur fond de contrevérités.

Dans un communiqué rendu public le jeudi 14 novembre 2013, le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) dit informer le peuple de l'Azawad et l’opinion internationale qu'il a remis ce jour 14 novembre les locaux du gouvernorat et de la radio de Kidal à la  Minusma conformément aux engagements pris lors des discussions tenues à Ouagadougou entre le MNLA et les responsables de l'ONU et de la Minusma.

Certes, ces locaux ont été remis aux autorités maliennes à travers la Minusma, mais le MNLA ne dit pas dans quel état. Maitre dans l’art de la roublardise, la rébellion touareg n’a jamais été claire dans ses intentions. Elle avait pris l’engagement devant la communauté internationale de libérer ces symboles de l’Etat, mais à la veille de l’exécution de cet engagement, les mêmes gens ont manipulé des femmes et des enfants qui y ont fait des sit-in avant de procéder à un sabotage notamment du gouvernorat. Selon des témoins, le mur du gouvernorat a été démoli, le trésor et l’académie incendiés.  

Le MNLA dans sa bonne foi devrait regretter ces actes de vandalisme qui ne grandissent pas ce qu’il appelle les populations de l’Azawad. Parce qu’une chose est de se plaindre du sous-développement de Kidal, mais une autre est de reconnaitre que l’incivisme et l’inconscience de certaines personnes, lesquelles une fois prises par la folie détruisent le peu qui existe, sont aussi à l’origine de ce retard pris par rapport aux autres régions du pays.

Le MNLA souligne que « ce geste loin d’être un renoncement confirme une fois encore notre engagement à continuer à croire à une solution politique négociée au conflit qui oppose l’Azawad au gouvernement du Mali ».

Ce qui est totalement faux. C’est le gouvernement malien qui a exigé la libération de ces deux symboles, avant le début de toute négociation avec les mouvements armés. Et dire que le MNLA croit à une solution politique négociée à cette crise parait inexact. Ce discours aujourd’hui courtois est la marque d’une perte de vitesse du MNLA sur la scène internationale notamment avec la France qui ne croit plus beaucoup à son bébé.

Le MNLA sait que militairement, il est fini comme le fameux M23 de la RDC, mais n’empêche qu’il se livre à un baroud d’honneur éhonté. Sinon la rébellion devrait prôner cette approche politique depuis le 17 janvier 2012, date de la première attaque contre le Mali. Pourquoi y a-t-il eu ces massacres d’Aguel Hoc, Tessalit, si on était vraiment à la recherche d’une solution politique négociée ?

Dans le même communiqué, du reste truffé de fautes et de contrevérités, la même rébellion indique que « Le MNLA demeure le représentant légitime du peuple de l’Azawad et c’est avec le peuple de l’Azawad qu’il continuera à se battre pour arracher ses droits légitimes malgré les difficultés et les pressions de tous genres ».

De quel peuple s’agit-il quand on sait que non seulement à Kidal la majorité de la population est contre ce projet funeste de l’Azawad, a fortiori Tombouctou et Gao, mais aussi au sein de la communauté touareg, le MNLA est aujourd’hui désavoué. De quelle légitimité se prévaut-on ? La légitimité par les armes ?

Sinon les représentants légitimes des touaregs sont connus : ils sont maires ou députés…. comme le député Assarid Ag Imbarcaouane ou le président du Haut conseil des collectivités locales, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara. La légitimité s’acquiert par les urnes et certains gens des mêmes groupes armés l’ont compris comme Ahmada Ag Bibi, Mohamed Ag Intallah lesquels cherchent à venir à l’Assemblée nationale.

« Le MNLA tient à préciser à l’opinion nationale azawadienne qu’il s’est battu jusqu’au bout pour que la volonté du peuple de l’Azawad, explicitement exprimée à maintes reprises, soit respectée mais aucune autre alternative n’a été laissée par la communauté internationale en dehors d’un conflit ouvert et frontal avec l’ensemble des forces en présence. Or, au regard des graves et douloureuses épreuves auquel est confronté le vaillant peuple de l’Azawad, le MNLA a estimé qu’il n’était pas dans l’intérêt de la population de subir les affres d’une guerre disproportionnée.

Le MNLA assure le peuple azawadien qu’il continuera à lutter pour arracher la reconnaissance des droits légitimes du peuple de l’Azawad. Le retrait des troupes du MNLA positionnés au Gouvernorat et à la radio azawadienne ne constituent ni un renoncement, ni une trahison à l’idéal de liberté du peuple de l'Azawad. La décision a été mûrement réfléchie et vise à éviter une escalade dans les souffrances que le vaillant peuple de l’Azawad n’a déjà que trop enduré », peut-on lire dans ledit communiqué.

Voilà un mensonge grotesque et grossier. La souffrance de ce que la rébellion appelle les Azawadiens est l’œuvre du même MNLA. C’est lui qui a déclenché la rébellion en janvier 2012, tuant leurs frères d’armes et contraignant certaines populations à se déplacer vers le Sud ou à se réfugier dans les pays voisins. C’est encore lui qui a amené les mouvements jihadistes (Aqmi, Boko Haram, Mujao, Ançar Eddine) qui ont occupé le Nord pendant des mois avec toutes les souffrances qu’on connait.  

C’est le même MNLA qui, dans sa folie destructive, a tout détruit et tout pillé, même les hôpitaux mettant les populations dans un dénuement imprescriptible. C’est encore le même MNLA qui a soumis les populations noires de Kidal à des exactions infrahumaines à travers des expulsions barbares au mois de juin dernier. C’est ça libérer les populations de l’Azawad ?

Dans le même communiqué, le MNLA écrit : « en procédant à cette concession ( Ndlr : libération des locaux du gouvernorat et de l’ORTM) rejetée par une partie de la population de l’Azawad en assume toute la portée et exige de la partie gouvernementale malienne à poser dans les meilleurs délais des actes concrets quant à ses nombreux engagements qu’elle refuse de respecter. Nous attendons également de la communauté internationale qu’elle impose à toutes les parties le respect strict des engagements pris et rappelons que la politique unijambiste de “la main tordue” ne mènera pas à des solutions durables ».

Ce que le MNLA ne dit pas, c’est que les autorités maliennes ont tellement posé d’actes concrets que finalement elles risquent de mettre une partie de l’opinion nationale sur leur dos. La libération de deux contingents de criminels du MNLA par le président IBK n’a pas fini de susciter colère et indignation au sein des Maliens. La levée des mandats contre certains responsables du même mouvement criminel n’a pas fini d’opposer le régime d’IBK à la famille judiciaire. Voilà des vérités que le MNLA fait semblant d’ignorer dans son baroud d’honneur. Cette rébellion n’a vraiment rien à dire aux Maliens et elle doit la fermer purement et simplement.

Abdoulaye Diakité

Source:  Malijet


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86689-communique-du-mnla-sur-la-situation-de-kidal-entre-mensonges.html  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMar 19 Nov 2013 - 22:47

Citation :
Enquête sur l’assassinat des journalistes de RFI : Les militaires maliens crient leur ras-le-bol  

L’attitude des Français dans l’enquête sur l’assassinat des deux journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, agace les militaires maliens au plus haut point. L’un des porte-paroles de l’armée, le commandant Modibo Naman Traoré, déclare que la mise à l’écart des enquêteurs maliens est vécue « comme une humiliation » au sein de nos forces de sécurité.  


Les militaires maliens sont de plus en plus agacés par l’attitude des autorités  françaises dans  l’enquête sur l’assassinat de nos deux journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon. L’un des porte-paroles de l’armée, le commandant Modibo Naman Traoré, explique que la mise à l’écart des enquêteurs maliens est vécue « comme une humiliation ». « Nous avons été mis à l’écart de cette enquête », a confié le commandant Modibo Naman Traoré, porte-parole des forces armées maliennes à nos confrères français du Point. « Dans cette enquête comme sur le terrain, nous n’avons aucune marge de manœuvre à Kidal »  dénonce notre confrère en poste à la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée. «  Les soldats maliens se sentent impuissants et sont « très mal à l’aise » avec la situation. « Nous vivons cela comme une humiliation », déplore-t-il.

Et pourtant, interrogé samedi à Bamako par la presse française à propos de l’enquête sur l’assassinat des deux journalistes français, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a simplement répondu qu’elle était désormais placée « sous la responsabilité du procureur de Paris ». Le ministre a ensuite pris soin d’ajouter que la SDAT, sous-direction antiterroriste, et la DCRI s’étaient rendues sur le terrain « dans une coopération de très grande qualité avec nos forces armées et nos amis maliens ».  Une allégation totalement démentie par les militaires maliens qui ne cachent plus leur agacement et leur impatience de voir les Français partir.

Y Coulibaly

Source:  L'Indicateur du Renouveau

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86933-enqu%C3%AAte-sur-l%E2%80%99assassinat-des-journalistes-de-rfi-%3A-les-militaire.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeVen 29 Nov 2013 - 20:58

Citation :
Mali: le MNLA reprend la “guerre”  

 La rébellion touareg a annoncé qu'elle reprenait la guerre contre l'armée malienne, en riposte aux incidents de la veille à l'aéroport de Kidal, dans le nord du Mali.  


"Là où on trouvera l'armée malienne, on lancera l'assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées", a déclaré à l'AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.

"Ce qui s'est passée est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre", a affirmé M. Maïga.

Jeudi, quelques centaines de manifestants avaient pénétré dans l'aéroport de Kidal, poussant le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, qui devait s'y poser, à faire demi-tour.

D'après certains protestataires, les militaires maliens ont ouvert le feu sur eux.

Selon le MNLA, les tirs "à balles réelles", "sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement", ont fait un mort et cinq blessés .

Pour le gouvernement malien, ses troupes, "prises à partie par des éléments incontrôlés", ont procédé à des "tirs de sommation" après avoir essuyé "des jets de pierre et des tirs d'armes".

La MINUSMA appelle à la retenue

La MINUSMA, la force de l’ONU au Mali, a invité vendredi à la retenue et à la reprise des discussions entre Bamako et la rébellion.

Mais le MNLA accuse les autorités maliennes de "violer les accords de Ouagadougou”.

Les mouvements rebelles touareg avaient signé en juin à Ouagadougou un accord de paix avec Bamako visant à permettre l'organisation de la présidentielle de juillet à Kidal, ville sous contrôle des groupes armés touareg.

Les relations entre les deux parties se sont envenimées ces dernières semaines, malgré la tenue le week-end dernier du premier tour des élections législatives, qui se sont convenablement déroulées dans le nord du Mali.


http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/11/131129_mali_mnla_guerre.shtml
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeDim 1 Déc 2013 - 18:40

Citation :
Mali : attentat-suicide près d'une position française, aucune victime sauf le kamikaze -

http://www.lorientlejour.com/article/845069/mali-attentat-suicide-pres-dune-position-francaise-aucune-victime-sauf-le-kamikaze-.html

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeVen 13 Déc 2013 - 12:30

Citation :
L’ONU salue l’action "très importante et très utile" du Maroc dans la région du Sahel

L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, M. Romano Prodi, a salué mercredi au siège des Nations Unies à New York, l'action "très importante et très utile" du Maroc dans la stabilisation de la région du Sahel.

Le Maroc a fait un travail "très utile et très important" car il a aidé à faire la "liaison entre les pays" de la région, a souligné à la MAP, M. Prodi, à l'issue d'un débat du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Sahel. A cet égard, a-t-il poursuivi, le Royaume a su "considérer le Sahel (...) en tant que région entière qui nécessite une stratégie coordonnée".

Un point sur lequel a, insisté la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l'ONU qui a appelé les Etats de la région, notamment le Maghreb à intensifier la coopération et la coordination interrégionales en vue de mener une lutte globale et intégrée contre le terrorisme, la prolifération de toutes les armes et la criminalité transnationale organisée.

La déclaration présidentielle lue par l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil pour le mois de décembre, a également salué à cet égard la "tenue, à Rabat les 13 et 14 novembre 2013, de la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières entre les Etats du Sahel et du Maghreb" et pris "note des conclusions qui en sont issues".

Dans son intervention plus tôt devant les Etats membres de l'Organe exécutif, Gérard Araud, a estimé essentiel la "confiance" entre "tous les Etats de la région" sans laquelle "nous ne pourrons pas apporter une réponse coordonnée aux défis transnationaux. La confiance entre tous les Etats concernés, entre Etats d'Afrique de l'Ouest, entre Etats du Maghreb, entre Etats d'Afrique de l'Ouest et du Maghreb, est cruciale pour s'attaquer collectivement aux défis de la région".

En matière de "sécurité particulièrement, les groupes terroristes et les trafics dans la région ne connaissent pas de frontières, du Nigeria à la Libye en passant par le Mali, le Niger ou l'Algérie ce qui rend d'autant plus nécessaire une approche coordonnée", a ajouté l'ambassadeur de France, lors de ce débat en présence notamment du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, ainsi que des représentants de l'Union Européenne, saluant à cet égard la tenue de deux conférences sur les frontières dont celle de Rabat en 2013.

Dans son intervention devant les Quinze, l'ambassadrice d'Argentine à l'ONU, Maria Cristina Perceval, a apporté, pour sa part, l'appui de son pays, à la "vision du Maroc" en ce qui concerne la gestion intégrée des frontières de la région.

http://www.medi1tv.com/fr/l-onu-salue-l-action--tr%C3%A8s-importante-et-tr%C3%A8s-utile--du-maroc-dans-la-r%C3%A9gion-du-sahel--infos-20750

Citation :
Terrorisme au Sahel : L’ONU plaide pour un Maghreb sécuritaire uni
New York : Le Conseil de sécurité de l’ONU, débattant de la “situation alarmante” dans la région du Sahel, a plaidé mercredi pour un Maghreb de la sécurité intensifiant la coopération et la coordination interrégionales.

Dans une déclaration présidentielle préparée par le Maroc, l’Organe exécutif de l’ONU a demandé “de nouveau aux Etats du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb d’intensifier la coopération et la coordination interrégionales dans l’optique de mettre au point des stratégies non exclusives et efficaces pour mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes, prévenir la prolifération de toutes les armes et lutter contre la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, y compris les activités illicites comme le trafic de drogues, et les liens de plus en plus étroits qu’elle a parfois avec le terrorisme”.

Le Conseil a salué à cet égard la “tenue, à Rabat les 13 et 14 novembre 2013, de la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières entre les Etats du Sahel et du Maghreb et prend note des conclusions qui en sont issues”, souligne la déclaration adoptée à l’issue d’un débat des Quinze sur la situation au Sahel.

Ce débat organisé par la présidence française du Conseil, s’est déroulé avec la participation notamment du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et de l’Envoyé spécial résident de la Banque Mondiale Monsieur Jim Yung Kim et de Monsieur Romano Prodi, Envoyé spécial pour le Sahel ainsi que des représentants de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.

Tout en réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité des pays de la région du Sahel, le Conseil de sécurité déclare de “nouveau qu’il reste préoccupé par la situation alarmante qui règne dans la région du Sahel et réaffirme sa volonté de trouver une solution aux problèmes complexes d’ordre sécuritaire et politique de la région”.

Il a fermement condamné, dans ce sens, les attentats terroristes qui y ont été récemment perpétrés ainsi que les atteintes aux droits de l’homme et les violences sur les civils, notamment les femmes et les enfants, qui sont commises dans la région par des groupes terroristes ou d’autres groupes extrémistes”.

Le Conseil souligne qu’il importe de mener une action cohérente, globale et coordonnée embrassant les questions de gouvernance, de sécurité, de développement et de droits de l’homme, ainsi que les questions humanitaires, en vue de combattre les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité dans la région du Sahel et de s’attaquer à leurs causes profondes”.

A cet égard, la déclaration a salué également “l’appui fourni par certains pays de la région et d’autres donateurs et leur demande de continuer à aider les Etats du Sahel”.

Le Conseil considère également important de “susciter l’appropriation nationale et régionale de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et d’en assurer la mise en oeuvre en étroite consultation avec les Etats du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, et avec les donateurs et partenaires régionaux et multilatéraux, notamment”.

Le Conseil qui considère, par ailleurs, les sanctions comme un outil important de la lutte antiterroriste et insiste sur l’importance de la mise en oeuvre rapide et effective des résolutions pertinentes, a salué, à ce propos l’initiative prise par le Comité des sanctions contre Al-Qaida de “prendre contact avec les Etats du Sahel, du Maghreb et des régions voisines afin de réfléchir aux moyens qui permettraient de mettre le régime des sanctions au service des Etats touchés et renforcer la contribution de ceux-ci, afin d’intégrer ces mesures aux dispositions prises aux niveaux national et régional pour lutter contre la menace d’Al-Qaida dans la région”.

http://www.lemag.ma/Terrorisme-au-Sahel-L-ONU-plaide-pour-un-Maghreb-securitaire-uni_a78318.html

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeMer 15 Jan 2014 - 20:23

Citation :
Nord du Mali : drogue, jihad islamique, recolonisation, autonomie : Le ministre Zahabi dénonce le crime organisé  

Jamais un haut responsable malien n’a autant craché dans la soupe de la rébellion en donnant des informations aussi claires que précises. Diplomate atypique, selon ses propres termes, le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Sidi Mohamed, n’est pas allé avec le dos de la cuillère lors de son intervention remarquée à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye lors d’un séminaire relatif au « Rôle des députés en temps de crise ». Appelé au secours pour faire la présentation sur « La diplomatie et la coopération en matière de sécurité dans l’espace sahélo-saharien », Zahabi est allé droit au but pour dénoncer le narcotrafic au nord de notre pays, les cartels qui y sont installés, l’islam djihadiste qui régnait et l’instrumentalisation de notre pays.  


 Faisant le récit de la rébellion qui sévit au nord de notre pays, Zahabi a indiqué que « le Mali a vécu une situation très particulière ». Il en veut pour preuve « le déferlement de tout l’arsenal libyen dans le septentrion de notre pays ». Conséquences, dit-il, « les bonnes familles ont fui la terre de leurs ancêtres au profit des expéditeurs venus imposer leurs lois et leur diktat » dans un pays qui n’est pas le sien.

« Reformer le secteur de sécurité et faire la cartographie des acteurs », voilà une des propositions du ministre pour contrer à ses yeux toute éventuelle velléité. Pour le ministre des Affaires étrangères, « l’objectif aujourd’hui est d’agir de manière opérationnelle entre les différents corps de l’armée, de la police, de la gendarmerie, de la justice ».

Zahabi est formel : « le domaine de sécurité fragilise l’Etat et le gouvernement » avant de poursuivre : «  il faut éviter d’être instrumentalisé ». Et d’ajouter : « On ne doit pas accepter d’être des marionnettes entre leurs mains… ».

Les rebelles veulent l’indépendance

« Faux » répond sèchement Zahabi lors de sa présentation à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye les 19, 20, 21 décembre derniers. « Le nord est un terrain de passage, un combat pour la drogue. C’est la route de la drogue. Elle change de manière saisonnière » a t-il fulminé. Zahabi, ici, est à l’aise face à un tel sujet ayant été un ancien rebelle.

Quand un cartel est installé, a-t-il enseigné, « il change de relais ». Avant de s’interroger sur la provenance de la drogue. « Il n’est pas en tout cas cultivé au Mali » a-t-il fait savoir. Et de suggérer « d’aller dans une coopération efficace avec les pays producteurs de drogue » (certainement avec leur gouvernement). Zahabi conclut ce chapitre en déclarant que « le problème du nord du Mali est un problème de drogue » et qu’il ne saurait y avoir de reforme de sécurité sans reforme de crime de sécurité.

L’islam jihadiste

Le ministre redoute la résurgence de l’islam djihadiste. Islam jihadiste ? C’est raté, selon lui, car « le Mali est le cœur des grands empires islamiques ». C’est un Islam pacifique que le Mali a connu a-t-il dit avant de susciter le débat sur la nouvelle politique d’islamisation des djihadistes. Ces djihadistes se fondent-ils sur quel Islam ? Et qu’est-ce qu’un Abou Zeid peut apprendre à l’Imam de Tombouctou, des saints parmi les saints, imbibés dans la religion presque par héritage ?

Le piège de Kidal

Citant IBK, le ministre Zahabi a fait savoir qu’il n’y aura pas deux autorités compétentes à Kidal. Pour lui, au nom du Djihad, on ne peut pas agresser jusque dans un autre pays au nom de l’islam.

« Il faut éviter le piège de Kidal » a-t-il indiqué. Avant de préciser : « Si on calcule le nombre en hommes de l’armée, de la MINUSMA, la force SERVAL, ça dépasse le nombre de la population ». Et dire que dans cette même ville, le chef du gouvernement n’a pu atterrir au vu et au su des forces étrangères installées à Kidal, il y a lieu de se dire certaines vérités afin que Kidal ne soit pas un enjeu pour relancer les questions d’autodétermination, relais vers l’autonomie.

« C’est pourquoi nous avons demandé un dialogue inclusif. Pas question de négocier avec une fraction, un groupe ou une communauté qui parlera au nom des autres » a t-il conclu. C’est cette proposition du gouvernement qui a calmé l’ardeur du MNLA, qui, de plus en plus, est réduit au silence.

Rassemblés par Issiaka Sidibé

Source: Le Matinal


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91066-nord-du-mali-drogue-jihad-islamique-recolonisation-autonomie-le-.html  
Citation :
  Première célébration de l'anniversaire du prophète Mohamed à Tombouctou depuis le départ des djihadistes  

BAMAKO - Pour la première fois depuis le retrait des djihadistes, la communauté musulmane de la région de Tombouctou du Mali a célébré dans la nuit de lundi à mardi l'anniversaire de la naissance du prophète Mohamed, a constaté la presse locale.  


Les djihadistes avait interdit l'année dernière la célébration de cet anniversaire et avaient détruit des mausolées érigés en l'honneur des chefs religieux de Tombouctou.

Cette année, dans la sixième région administrative du Mali (Tombouctou), la célébration a été marquée par des prières pour le retour de la paix et de la concorde au Mali, a-t-on appris de source informée.

Cette fête qui s'est déroulée dans une grande ferveur et sous une haute surveillance sécuritaire, a offert l'occasion à plusieurs ressortissants de Tombouctou, établis à l'étranger, de revenir dans leur région.

L'un d'eux, Baba El Hadj Touré, résidant en Autriche, s'est déclaré persuadé, devant la presse, que cet événement aidera à oublier les crimes odieux perpétrés "sous le règne des forces du mal" (djihadistes).

Source: Xinhua

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91062-premiere-celebration-de-l-anniversaire-du-prophete-mohamed-a-tom.html  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 16 Jan 2014 - 0:27

Citation :
Nord-Mali : Un chef touareg enlevé à Tessalit

Le président avait été prudent lors des voeux qu’il a adressés aux forces armées, la semaine passée. Evoquant l’opération Serval, au Mali, il avait en effet affirmé que “l’essentiel de la mission (était) accomplie”. Et d’annoncer un calendrier de retrait fixant les effectifs à 1.000 hommes d’ici à la “fin” du printemps prochain, soit le “le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord-Mali”.
Lors de la conférence de presse qu’il a donnée le 14 janvier, le président Hollande s’est montré volubile lorsqu’il s’est agi d’aborder le dossier malien. “Les jihadistes ont été repoussés, vaincus, le Mali a retrouvé son intégrité territoriale, des élections ont eu lieu, présidentielles, législatives. (…) Oui, il y a des moments où il faut saluer les victoires! C’en est une. Victoire contre le terrorisme, victoire pour la démocratie, victoire pour le développement”, a-t-il lancé.
Certes, plusieurs objectifs ont été atteints au Mali grâce à l’action, à l’abnégation et au courage des militaires français engagés dans l’opération Serval. Et le président les a rappelés. Quant à dire que les groupes jihadistes ont été vaincus, là, c’est une autre question. Bien sûr, ils ont été contraints de céder le terrain qu’ils avaient conquis en 2012, en subissant des pertes conséquentes, dont un chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) de premier plan, Abou Zeïd. Mais il n’est pas du tout acquis que la menace qu’ils représentent soit totalement éradiquée…
Ainsi, la veille du jour où le président Hollande donnait sa conférence de presse, un responsable de la rébellion touareg appartenant au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), dont l’alliance avec les groupes jihadiste eut pour conséquence l’occupation du Nord-Mali par ces derniers, a été enlevé par des hommes armés.
Selon le MNLA, il s’agit d’Abounehiya Ag Attayoub, qui est l’un de ses hauts responsables politiques. Le rapt s’est produit à son domicile, situé dans le quartier Amboubar, à l’ouest de Tessalit. Selon une source militaire tchadienne de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ce dirigeant était “depuis un moment menacé par AQMI, qui le considérait comme un traître”.
Toujours d’après la même source, Abounehiya Ag Attayoub aurait ponctuellement collaboré avec AQMI par le passé, ce qui expliquerait les motivations de ses ravisseurs, dans le cas où ils appartiendraient à cette organisation.
De son côté,  tout en condamnant “cet acte criminel”, le MNLA a assuré, sur son site Internet, qu’il “mettra tout en oeuvre pour la liberation de Mr Abounehiya” et qu’il prendra “toutes les dispositions nécessaires pour mettre la lumière sur cet enlèvement”.

http://www.opex360.com/2014/01/15/nord-mali-un-chef-touareg-enleve-a-tessalit/
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeJeu 16 Jan 2014 - 18:48

Citation :
DIALOGUE INCLUSIF SUR LE NORD : LE DESARÇONNEMENT DES REBELLES  

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Ni la création d’un ministère de la Réconciliation et du développement des régions du Nord ; ni les États généraux de la décentralisation ; ni les Assises nationales sur le Nord ; ni les concertations régionales et locales de Gao n’a suffi à convaincre les rebelles du MNLA de la volonté de paix de dialogue et de paix du Gouvernement.  


Depuis quelques jours, l’on assiste à une nouvelle campagne internationale de déstabilisation du Gouvernement de la part des rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui crient à la violation de l’Accord de Ouaga en son point portant sur le dialogue inclusif. L’article 21 dudit Accord préliminaire dispose en effet : « A l’issue de l’élection présidentielle et soixante (60) jours après sa mise en place, le nouveau Gouvernement du Mali, en collaboration avec la Commission dialogue et réconciliation, entamera, avec l’accompagnement de la communauté internationale, des pourparlers de paix avec toutes les communautés du Nord, les signataires ainsi que les groupes armés ayant adhéré au présent Accord en vue d’aboutir à l’établissement d’une paix globale et définitive. Ce dialogue inclusif portera, entre autres, sur les questions suivantes : l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier les régions du Nord du Mali désignées par certains sous le terme Azawad ; la stratégie de développement intégrée des collectivités territoriales du Mali ; la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique (DDR) des groupes armés du Nord du Mali ; l’amélioration de la gouvernance administrative, économique et politique ; le retour des réfugiés et des personnes déplacées et leur réinsertion ; la protection et la promotion des droits de l’Homme au Mali ; la justice et la réconciliation ».

Cette dénonciation calomnieuse amène à poser la question de la compréhension partagée des termes de l’Accord qui semble servir d’exutoire à un groupe armé plus en odeur de sainteté avec sa base ainsi qu’avec la communauté internationale et passablement laminé au plan militaire. En effet dans l’Accord de Ouaga est clair que le dialogue est inclusif, qu’il porte sur les questions clairement définies et concerne toutes les communautés du Nord. Les États généraux de la décentralisation ; les Assises nationales sur le Nord qui ont fait l’objet d’un boycott de la part des groupes armés ; les concertations régionales et locales de Gao s’inscrivent parfaitement dans le cadre de ce dialogue inclusif. Les recommandations de ces instances sont suffisamment parlantes quant à la prise en compte des préoccupations pour la résolution définitive de la crise au nord de notre pays.

Mais, contrairement au règlement des précédentes rébellions, nulle part il n’est question de pourparlers de paix avec les seules communautés de Kidal. L’on ne saurait par conséquent s’en prévaloir pour soutenir une absence de dialogue. Un dialogue accepté par les nouvelles autorités, avec à leur tête le Chef de l’État qui a toujours soutenu que sa main reste tendue. Autant dire que ce n’est pas la disposition au dialogue qui du reste est légitime qui devrait être en véritablement en cause dans cette désinformation des rebelles qui ont trouvé comme alternative à leur problème la surenchère.

A contrario, les récentes sorties du Président IBK semblent plutôt être à l’origine de la levée de boucliers des rebelles. « Je ne négocierai pas d’égal à égal avec des groupes armés », est manifestement la déclaration qui remet en cause tous les plans des rebelles habitués à imposer et en imposer à l’État. IBK qui refuse de négocier avec des rebelles, pour eux égal IBK refuse le dialogue. Mais faut-il être un foudre d’intelligence pour comprendre qu’un Président démocratiquement élu ne se rabaisse pas au niveau de rebelles (antidémocratiques) ? Assurément non ; même si un certain Général défait à Koulouba comme au Nord avait pris cette fâcheuse habitude, adulé en cela par ceux qui, aujourd’hui, trouvent long le temps de règlement de la question de Kidal ; ces mêmes qui ne juraient que par le dialogue aujourd’hui métamorphosés en va-t’en guerre. Autre temps, autres mœurs.

Ce qui est certain, c’est que le Président IBK a son agenda par rapport à la fin du cycle répétitif de crise au nord de notre pays. Il l’a affirmé lors de l’ouverture des Assises nationales sur le Nord. Ce qui est aussi certain, c’est que l’intégrité du territoire ; l’unité nationale ; la forme républicaine et laïque de l’État n’est pas négociable. Tout le reste l’est soutient le Chef de l’État qui a fait de la réconciliation nationale la priorité de son mandat après la grave crise qui a secoué le pays.

Par Bertin DAKOUO

Source:  Info-Matin

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91208-dialogue-inclusif-sur-le-nord-le-desarconnement-des-rebelles.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 8 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 18:54

Citation :
Libye : les jihadistes sous surveillance française

17/01/2014 à 16:39 Par Jeune Afrique  


L'armée de l'air française survole les frontières Tchad-Libye et Niger-Libye depuis octobre 2013 afin de repérer tout véhicule suspect dans le sud libyen.

Depuis octobre 2013, deux avions Rafale de l'armée de l'air française habituellement stationnés à N'Djamena se posent épisodiquement sur la piste de Faya, la grande palmeraie du nord du Tchad. Leur mission ? Survoler les frontières Tchad-Libye et Niger-Libye afin de repérer tout véhicule suspect dans le sud de ce dernier pays. Sous le ventre de ces avions de chasse est fixée une nacelle Areos Reco NG (pour "nouvelle génération") fabriquée par la société française Thales. Avec ses deux caméras infrarouges, ce nouveau kit de reconnaissance - l'un des meilleurs au monde - peut, de jour comme de nuit, prendre des images à une centaine de kilomètres de distance.  Shocked 


http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2765p008.xml1/terrorisme-sahel-surveillance-jihadistes-terrorisme-libye-les-jihadistes-sous-surveillance-francaise.html
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