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 le Sahel zone de non-droit

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reese
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MessageSujet: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeLun 11 Jan 2010 - 19:34

Rappel du premier message :

pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali

Citation :


Trafic d’Etres humains au Nord du Mali


Le voyage de la peur



Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».

Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.

Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.

Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).



Survivre et ne pas craindre l’échec

De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.

Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.

Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.



Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus

Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.

Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.

Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.

Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.

Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.



Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.

Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.





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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 19:45

normal mon ami,le DB100 voit aussi +100km,meme le Sniper voit loin

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 20:45

Citation :
Rendez-vous raté pour l’ouverture de nouvelles négociations avec les groupes armés  

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Les autorités algériennes ont réuni, le jeudi 16 janvier 2014, plusieurs groupes armés du nord du Mali, pour essayer de faire avancer le dialogue. Mais Alger n'a pas réussi à mettre tout le monde d'accord. Certains groupes dénoncent le manque de représentativité des délégations qui avaient fait le déplacement. Et le Mouvement national de libération de l'Azawad, le MNLA, a carrément refusé de participer aux débats.   


Ce n'est pas à Alger que les négociations maliennes vont pouvoir être relancées. Jeudi, le casting préparé par Alger n'était pas du goût de tous : les Algériens avaient invité entre autres des personnalités arabes, basées à Bamako. Parmi elles, le nouveau député de Bourem, Ould Matali, présenté par nombre de ses frères arabes comme un des parrains du Mujao. Une présence que n'ont pas appréciée les instances du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) ni même le MNLA qui a ni plus ni moins claqué la porte de cette rencontre informelle d'Alger.

Le MNLA est pourtant le premier, depuis des semaines, à souhaiter une reprise des négociations avec Bamako. Il n'est pas le seul : officiellement, tout le monde s'émeut que ce soit la Minusma, la France, la Cédéao. Ils rappellent à l'unisson la nécessité de réactiver l'engagement de l'accord de Ouagadougou signé par Bamako et par les groupes armés, en juin dernier

Dans les faits, rien ne bouge et Bamako ne semble pas du tout pressé de relancer un processus, rejeté par une large majorité de son opinion publique. La partie malienne assure qu'elle ne discutera désormais qu'avec des groupes désarmés. La médiation lui répond que le désarmement est justement l'enjeu de ces négociations. Un jeu de dupe, très dangereux, qui pourrait faire les affaires de tous les extrémistes.

■ L'ONU s'inquiète du manque d'avancées politique

Le Conseil de sécurité de l’ONU constate l’absence de progrès au Mali. Sur le plan politique, les négociations sont au point mort et sur le plan militaire, la Minusma se déploie trop lentement, malgré l’arrivée du premier contingent chinois à Gao.

Ces 245 soldats chinois sont une addition bienvenue à la force de l’ONU au Mali, car la Minusma est encore loin du compte. Sur les 11 200 casques bleus autorisés par le Conseil de sécurité, seule la moitié est effectivement sur place. Le déploiement des casques bleus accuse de sérieux retards. La Chine, le Salvador, les Pays-Bas ont promis des troupes, suffisamment, dit l’ONU, pour couvrir 90% des besoins, mais les délais s’allongent. Conséquence : les troupes françaises devront sans doute se retirer plus lentement que prévu.

La situation n’est guère plus réjouissante sur le plan politique. Le Conseil de sécurité ne peut que constater l’absence de progrès dans les négociations entre Bamako et les Touaregs du Nord. Les diplomates onusiens pointent les réticences de Bamako à engager le dialogue. Le représentant de l’ONU, Bert Koenders, parle d’un manque de confiance et de la nécessité pour chacun de prendre des mesures de bonne volonté.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Source: RFI

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91299-mali-rendez-vous-rat%C3%A9-pour-l%E2%80%99ouverture-de-nouvelles-n%C3%A9gociations.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 21:09

L'Algérie essaie de se remettre en selle au Mali, suite aux points marqués par le Maroc dans ce pays après la visite du roi et le déploiement de l'hôpital militaire de campagne des FAR
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 21:17

Citation :
 Diplomatie : pourquoi le Qatar ?

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1443
© wikipédia Les gratte ciels de Doha, la capitale Qatari  

  Ce riche émirat gazier et pétrolier, aurait financé les groupes islamistes qui ont occupé le nord du Mali. IBK s’y rendra dès la semaine prochaine. Décryptage.

A la veille du voyage du président au Qatar, le riche émirat gazier suscite l’intérêt de la presse malienne. Mais le Qatar, c’est aussi un passage obligé pour le nouveau locataire de Koulouba, qui s’y rendra dès la semaine prochaine pour discuter sécurité et lutte anti terrorisme et sans doute, accords de coopération économique, si l’on en croit, la forte délégation qui accompagnera le président malien.

Petit état de 2 millions d’habitants, avec Doha pour capitale, cet émirat pétrolier a des vues sur la planète entière. Ayant abrité l’an dernier la conférence des parties (COP 18) sur l’environnement, le Qatar reste l’un des pays les plus pollueurs au monde. Sous la houlette du Cheikh Hamed Ben Khalifa Al-Thani, il cherche à étendre ses investissements mondiaux. Le Qatar aurait des vues sur l’or noir au Sahel ses réserves propres n’étant pas inépuisables, comme celle des Etats-Unis, première puissance planétaire. Le Qatar investit par ailleurs dans le football, courtise de nombreux joueurs africains, s’implique dans l’environnement, les groupes de luxe, met en avant son hôtellerie, ses palaces somptueux et attire chaque année des centaines d’hommes d’affaires et investisseurs de tout bord.

Pour les patrons de la planète et chefs d’Etat comme François Hollande, qui y a effectué une visite récente et signé de nombreux accords, le Qatar est un passage obligé. Au Mali, on se souvient que Dioncounda Traoré, ancien président de transition s’y était rendu, au plus fort de la crise et au moment où l’émirat était soupçonné de financer les groupes jihadistes au nord du Mali.

Activités internationales ?

Selon, les services des renseignements français, l’émirat aurait financé des groupes salafistes au nord du Mali. Mais lors de la visite officielle de l’ancien président de transition, Dioncounda Traoré à Doha, le 24 octobre 2012, l’émir a tenu à démentir le soutien de son pays aux rebelles du Nord.

Au début du mois d’août 2012, durant l’occupation, le Croissant rouge qatari avait aussi lancé une campagne de dons à l’adresse des nécessiteux du Nord-Mali et, en vertu d’un accord avec la Croix-rouge malienne, certains humanitaires qataris ont pu se rendre dans des villes comme Gao et Kidal.

En plus du Croissant rouge qatari, les structures telles que Qatar Charity ou la Mou’assassat Eid ont fait des pays du Sahel (et donc du Nord-Mali) l’un de leurs terrain d’intervention privilégiés. La chaîne de télévision Qatari Al Jazeera a même produit un documentaire, qui montre tout son intérêt pour le Mali.

Que va aller cherche IBK au Qatar ? Des fonds ou convaincre l’émirat de s’impliquer davantage dans la lutte anti-terroriste ? Il est certain que la démarche ne s'applique pas qu'au Qatar seul mais à tous ces pays suspectés d'accointance avec les mouvances terroristes du Sahel. Après la Mauritanie, IBK est ce week-end en Algérie avant le lointain voisin qatari.

Source:  Journal du Mali


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91317-diplomatie-pourquoi-le-qatar.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 21:32

Citation :
Frontière Mali-Algérie : un convoi de véhicules transportant des armes intercepté

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1444

Le ministère de la Défense algérien a annoncé que l’armée algérienne a arrêté 17 personnes la semaine dernière et intercepté un convoi de véhicules transportant des armes, des munitions et des produits alimentaires à Illizi, en route vers le Mali.

Le ministère a également rapporté que les autorités ont tué mercredi trois militants islamistes à proximité de Kadiria, dans la province de Bouira. Trois Kalachnikovs, une grande quantité de munitions, des cartes SIM et des téléphones mobiles ont été saisies.

Cette opération entre dans le cadre d’une série de coups portés par l’armée algérienne, l’année dernière, à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), au cours de laquelle 225 terroristes ont été tués dans différentes provinces du pays.

Vingt-sept terroristes ont par ailleurs fait part de leur repentir et de leur volonté de mettre un terme à l’action armée.

Y. C.

Source: L'Indicateur du Renouveau

http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/actualite_de_la_nation_malienne/91261-frontiere-mali-algerie-un-convoi-de-vehicules-transportant-des-a.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMer 22 Jan 2014 - 16:15

Citation :
Dans un communiqué signé du président du CMES, Mohammed Benhammou, le centre informe, que sous patronage du Roi Mohammed VI, la conférence internationale sous le thème : ‘Vide sécuritaire et extension des zones de fragilités en Afrique du Nord et au Sahel-Sahara’.

300 hauts responsables civils, militaires, sécuritaires, experts et des organisations internationales, y sont conviés, se retrouveront lors de ce forum, qui reste l’unique espace de débat, d’analyse et d’échange d’expérience sur la sécurité en Afrique.

Les axes qui vont être abordé sont :

- Transitions et déséquilibres sécuritaires en Afrique du Nord ;

- Complexité des crises, multiplicité des acteurs et mutation des menaces transnationales et asymétriques au Sahel et en Afrique de l'Est ;

- Fragilités et complexités du nouveau contexte sécuritaire Ouest-Africain ;

- Augmentation du niveau des zones de conflictualités en Afrique centrale et en Golfe de Guinée ;

- Contentieux territoriaux et fragilité sécuritaire ;

- Vide sécuritaire et nouveaux sanctuaires pour le terrorisme international ;

- L'impact de la guerre en Syrie sur l'environnement de sécurité dans la région MENA.
http://www.lemag.ma/Le-Marrakech-Security-Forum-traitera-du-Vide-securitaire-en-Afrique-du-Nord-et-au-Sahel_a79868.html

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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeJeu 23 Jan 2014 - 15:46

Citation :
Comme un vol de Pilatus au-dessus du Sahel

La photo de l'U-28 (ci-dessous), prise samedi dernier à Gao confirme ce que l'on sait depuis de longs mois sur les opérations ISR américaine au Sahel; mais il est vrai que les clichés d'avions-espions américains au Sahel ne sont guère nombreux.

le Sahel zone de non-droit - Page 9 43740901

Parfois, la chance est au rendez-vous. Prenez une immatriculation repérée à Ouagadougou fin 2013 et relevée par un observateur avisé, "googuelisez"-la et ça donne une photo (ci-dessous) très officielle de l'US Army Africa relayée par les Public Affairs dans un article sur le programme ADAPT au Burkina Faso:

le Sahel zone de non-droit - Page 9 2526214592

L'avion au second plan porte l'immatriculation N880A... Une petite recherche et l'on ajoute G. Et ça donne N880AG ou l'immatriculation d'un Pilatus (PC-12) appartenant à Lowcountry Trading ll LLC (société qui posséderait/aurait possédé aussi les Pilatus N186NX, N263NX, N990AG...).

Histoire d'être sûr qu'il s'agit bien de ce Pilatus, une autre recherche dans une base de données photos permet de comparer le cliché ci-dessus et celui ci-dessous:

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Même immatriculation, même livrée: même avion!
Quelques remarques sur les équipements visibles sur l'avion (photo ci-dessous). On aperçoit nettement à gauche sur le dessus de la carlingue l'antenne de type UHF/Satcom/GPS S65-8282-136 et derrière un système d'antenne à gain pour les communications satellitaires. Equipements que l'on aperçoit aussi sur l'U-28 de Gao.
Et que faisait cet appareil civil à Ouagadougou? Mystère. La photo de l'US Army a été prise en pleine séance de nettoyage, dans la zone militaire US de l'aéroport, entre deux vols dont la nature reste indéterminée.
L'avion, au 10 janvier de cette année, appartenait toujours à Lowcountry Trading ll LLC, de Newport. Une société discrète, sans site web, avec des adresses postales en Virginie, dans le Delaware et au Maryland. Elle n'apparaît pas dans la liste des prestataires du Pentagone. Un sous-traitant discret, fournisseur de plateformes aéroportées pour des missions ISR? C'est l'hypothèse la plus probable.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/21/comme-un-vol-de-pilatus-au-dessus-du-sahel-11067.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 24 Jan 2014 - 16:36

Citation :
 Pourquoi Alger veut retrouver son rôle de facilitateur au nord du Mali

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Le président malien (g) reçu à son arrivée à Alger le 18 janvier 2014 par Abdelkader Bensalah, président
du Sénat. REUTERS/Louafi Larbi


Dans Appels sur l’actualité, l’émission de Juan Gomez, Nayté, un auditeur de Koulikoro, au sud-ouest du Mali, pose la question de la médiation algérienne. Alors que les négociations entre Bamako et les groupes armés du nord du Mali sont au point mort, l’Algérie, discrète jusqu’ici, propose sa médiation. La visite officielle du président malien Ibrahim Boubacar Keita à Alger les 18 et 19 janvier, et son entretien, à son retour à Bamako, avec le représentant du médiateur burkinabè sur le processus de paix, relancent la question de l’efficacité de la médiation confiée au Burkina…

Nayté : Quel a été réellement le rôle de l’Algérie dans la crise malienne depuis la chute du président Amadou Toumani Touré ?
Contrairement aux précédentes crises maliennes, l’Algérie n’a jusque-là pas réussi à devenir le médiateur majeur et incontesté entre l’Etat malien et les groupes armés. Ce n’est pas faute d’avoir cherché à tenir ce rôle : dès le départ, avant même le début des combats en janvier 2012, l’Algérie avait proposé ses services aux responsables politiques du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, ndlr). Mais les Touaregs, fort des échecs passés, notamment du fiasco des accords d’Alger de 2006, avaient repoussé cette offre. Le MNLA assure que c’est à compter de ce rejet que Iyad ag Ghali, très proche des Algériens, a pu monter son groupe Ansar Dine, groupe concurrent du MNLA dès le départ. Sur le plan diplomatique, même si l’Algérie n’a pas tenu le premier rôle, elle n’en était pas moins présente. Elle était membre à part entière du comité de suivi des accords de Ouagadougou, c’est-à-dire qu’elle travaillait avec la médiation que la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, ndlr) avait confiée au Burkina Faso. Mais son action, il faut le reconnaître, était discrète, d’autant plus que l’Algérie a dû gérer l’enlèvement de son consul à Gao et de six autres personnes en avril 2012.

Pourquoi ce changement d’attitude de l’Algérie aujourd’hui ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette volonté d’Alger d’occuper une place de leadership. D’une part, la négociation entre Bamako et les groupes armés signataires de l’accord préliminaire de Ouagadougou en juin 2013 est au point mort. Le cantonnement n’est pas effectif, et Bamako dit aujourd’hui ouvertement vouloir reprendre la main sur ce dossier. Le président Ibrahim Boubakar Keïta précise que cette crise est « malo-malienne » et qu’elle doit se régler à Bamako, entre Maliens.
 
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Le roi du Maroc, Mohammed VI, accueilli à Bamako en
septembre 2013 par IBK, le nouveau président du Mali.
REUTERS/Thierry Gouegnon


C’était donc l’occasion pour Alger de retrouver son rôle favori de facilitateur, histoire de préparer le terrain pour des retrouvailles entre les protagonistes. D’autre part, il ne faut pas sous-estimer le rôle du Maroc, de plus en plus impliqué et présent aux côtés du Mali. Le roi Mohammed VI était là en personne à l’investiture du président IBK. Le Maroc fait fonctionner un hôpital militaire à Bamako, qui tient un rôle majeur dans la capitale… Et comme de coutume, la concurrence marocaine aiguise toujours les appétits algériens. Le moment était parfait pour Alger pour revenir sur le devant de la scène, avec l’accord du Mali qui n’a jamais caché être irrité par la médiation burkinabè, accusée de façon à peine voilée de soutenir le MNLA.

Dès lors, est-ce la fin de la médiation burkinabè ?
Le Burkina et la Cédéao disent avoir fait ce qu’ils devaient faire - à savoir aider le pays à revenir à un ordre constitutionnel en permettant le tenue d’élections sur l’ensemble du territoire. La Cédéao dit aussi que grâce à son action, les groupes armés, pour certains indépendantistes, ont renoncé officiellement à la partition ou à l’autodétermination dans l’accord de Ouagadougou.

Pourquoi la médiation du Burkina n’a-t-elle pas eu plus de résultats ?
La médiation burkinabè se dit disponible si les Maliens en veulent. S’ils n’en veulent pas, ce n’est pas grave : « Nous ne voulons pas sacrifier l’essentiel pour le détail », affirme avec peut-être un peu de dépit un acteur de la médiation. Un diplomate ouest-africain explique aussi, hors micro, que la médiation a fait son travail et que c’est au Mali de savoir ce qu’il veut : « C’est aux acteurs maliens de se prendre en charge », dit-il. Il y a désormais un président démocratiquement élu et une Assemblée nationale. La Cédéao, ainsi que la communauté internationale, attendent d’ailleurs du Mali qu'il prenne ses responsabilités. Actuellement, Bamako tient un discours de fermeté face aux groupes armés : pas de négociation avant un désarmement, et les négociations doivent impérativement se tenir à Bamako. Des conditions qui jusque-là ne sont pas du tout acceptées par l’autre partie : les groupes MNLA, HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, ndlr) et MAA (Mouvement arabe de l’Azawad, ndlr).

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Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, avec le leader
de la délégation Ansar Dine, Alghabass Ag Intalla, le 8 juin 2013
à Ouagadougou.
AHMED OUOBA / AFP


L’Algérie réussira-t-elle à trouver un terrain d’entente ?
C’est son souhait et celui de Bamako. C’est aussi le souhait de la communauté internationale, qui regarde avec satisfaction toutes les initiatives de bonne volonté mais qui rappelle au passage que Bamako doit reprendre l’initiative pour trouver une solution, et que les Nations unies restent à ses côtés pour l’aider dans cette mission.

Source: RFI

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91762-pourquoi-alger-veut-retrouver-son-role-de-facilitateur-au-nord-d.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeLun 3 Fév 2014 - 21:45

Citation :
Ber: une patrouille mixte pour rassurer les populations

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© DR

Cette patrouille composée des forces de police des Nations unies et des forces de sécurité de la gendarmerie malienne a eu lieu dans la commune de Ber, située a 60 km à l’est de Tombouctou.

La patrouille a sillonné samedi 1er février, la ville avant de rendre une visite de courtoisie au chef coutumier de la commune de Ber, Mohamed Ag Mohamoud. Après avoir salué les forces de sécurité pour l’attention particulière accordée à sa commune, il a sollicité la réouverture du poste de la gendarmerie dans les plus bref délais. Selon le chef coutumier, la réouverture du poste permettra un retour des familles déplacées ainsi que la reprise des activités socio-économiques.

«On est très content de l’arrivée de la Minusma et de la gendarmerie nationale. Les populations de Ber sont satisfaites de la Minusma et veulent également le retour de toutes les forces de défense et de sécurité: gendarmerie, garde nationale et armée malienne» a indiqué le 1er adjoint au maire Habbou Ould Hammadi.

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© DR

Rassurer les populations de Ber

Cette mission a pour objet de rassurer les populations de Ber de la disponibilité des forces de sécurité des Nations unies à soutenir les forces de sécurité du Mali pour que celles-ci puissent jouer pleinement leur rôle, celui de sécuriser et de maintenir la cohésion sociale entre tous les maliens a déclaré en substance, le capitaine Ilboudou Eugène, chef de la patrouille.

Le samedi étant un jour de foire à Ber, la patrouille a fait une escale au marché pour rassurer les commerçants de la disponibilité des forces de la gendarmerie nationale avec l’accompagnement de la Minusma. Cette visite d'après les populations, marque le retour de la sécurité dans la zone et la reprise des activités.

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92486-ber-une-patrouille-mixte-pour-rassurer-les-populations.html
Citation :
Mali: les membres du Conseil de sécurité de l'ONU rencontrent les groupes armés  

BAMAKO - Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU a rencontré lundi à Bamako les représentants des trois groupes armées du nord du Mali qui ont dit vouloir une reprise rapide du dialogue avec le gouvernement malien, a constaté un journaliste de l'AFP.  


Mohamed Maouloud Ould Ramadane, membre du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), Mahamadou Djéri Maïga, vice-président du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), et Mohamed Ag Arib, porte-parole du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, qui regroupe essentiellement des notables et rebelles touareg), ont rencontré la délégation.

C'était très important cette rencontre et tous les groupes armés ont parlé d'une même voix, de la nécessité de la reprise rapide du dialogue, a déclaré à l'AFP à l'issue de la rencontre Mohamed Maouloud Ould Ramadane.

Le MNLA a récemment, à Alger, claqué la porte d'une rencontre exploratoire entre différents groupes armés du nord du Mali.

Nous réclamons pour l'Azawad un statut particulier, une autonomie car la décentralisation a montré ses limites, a déclaré M. Ould Ramadane, qui a cependant affirmé que les groupes armés reconnaissaient l'intégrité territoriale du Mali.

Le vice-président du MNLA a affirmé que la réunion avec les représentants du Conseil de sécurité de l'ONU était capitale pour la paix.

Il faut selon lui appliquer les accords de paix signés à Ouagadougou en juin 2013. Pour nous, jusqu'à preuve du contraire, le médiateur est le Burkina Faso, mais nous voulons aussi que le roi du Maroc joue au facilitateur.

Le MNLA avait annoncé le 1er février que son secrétaire général Bilal Ag Chérif avait été reçu le 31 janvier par le roi Mohamed VI du Maroc qui avait encouragé la rébellion touareg à rester ouverte au dialogue politique.

Mohamed Ag Arib a affirmé à l'AFP que le HCUA, souhaitait que l'Algérie, rivale du Maroc, joue un rôle important dans le règlement de la crise dans le nord du Mali.

Un communiqué officiel publié lundi à Bamako indique que le président Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré lors d'un entretien, le 1er février, avec les émissaires de l'ONU qu'il était temps que le Mali s'approprie le dossier Mali.

Faisons-nous confiance et engageons-nous ensemble, a-t-il dit.

De sources officielles maliennes, on indique qu'une feuille de route pour la reprise du dialogue entre Bamako et les groupes armés du Nord sera prochainement connue.

Avant de quitter Bamako, le Français Gérard Araud, chef de la délégation du Conseil, a dit avoir constaté la volonté d'aller de l'avant des groupes armés.

Nous avons constaté un sentiment d'urgence parce qu'il y a des risques de radicalisation au sein des groupes, a-t-il ajouté.

Selon lui, au début des pourparlers tout le monde pose des demandes maximalistes, mais tous se placent dans le cadre de la souveraineté du Mali et tous veulent négocier. Les négociations doivent se passer sans pré conditions et tout doit se passer dans le cadre des accords de Ouagadougou, a-t-il ajouté.

Les représentants des quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU sont venus apporter leur soutien à la stabilisation de ce pays dont le Nord a été occupé en 2012 par des jihadistes, en partie chassés par une intervention armée internationale en 2013.

Outre ses groupes armés, la délégation a rencontré des membres de la société civile, de la force de l'ONU au Mali, ainsi que le président Keïta.


(©AFP / 03 février 2014 20h59)

Source:  Romandie

http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/92500-mali-les-membres-du-conseil-de-securite-de-l-onu-rencontrent-les.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMar 4 Fév 2014 - 18:25

Citation :
Mohamed Djéri Maïga, vice-président du MNLA : « Nous voulons un Etat fédéral au Mali……..Si IBK refuse la négociation, il va partir par la crise comme ATT…….Soumeylou, ATT, IBK, Alpha, sont des gens qui ont détruit ce pays et doivent être tous pendus »  

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le vice-président du Mouvement national de libération de l'Azawad, Mahamadou Djeri Maïga

Le vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mohamed Djéri Maïga nous a reçus ce lundi 3 février 2014 aux environs de 16 heures dans sa chambre d’hôtel sous protection onusienne dans le quartier de Niarela à Bamako. Un entretien qui a duré plus de 2 heures. Celui qui est le vice-président du MNLA conduit depuis le dimanche une délégation des groupes armés à Bamako où elle a rencontré hier la mission onusienne qui séjournait dans notre pays.

Selon notre interlocuteur, les groupes armés ont réaffirmé à la mission onusienne leur volonté d’aller aux négociations avec Bamako, mais préfèrent qu’elles se tiennent dans un pays neutre où chacun se sentira en sécurité.

« De la même manière que nous ne nous sentons pas en sécurité à Bamako, de cette même manière, les négociateurs de Bamako ne se sentiront pas en sécurité quelque part sur le territoire de l’Azawad. La preuve, c’est que pour qu’on puisse rencontrer la délégation onusienne ici à Bamako, on nous a amenés dans des blindés ».

Mais où aller négocier ? Pour Mohamed Djéri Maïga, il ne faut pas se détourner du Burkina Faso qui reste le médiateur de la Cédéao et que sans cette Cédéao, il n’y aurait pas de pouvoir légitime aujourd’hui à Bamako. Le Burkina s’est impliqué dans la résolution de cette crise au moment où personne ne voulait s’y mêler, dit-il. « Même l’Algérie qui veut revenir dans la médiation aujourd’hui ne voulait pas se mêler en son temps. Il ne faut pas être ingrat envers le Burkina Faso.(malijet.com) Pour nous, le rôle de l’Algérie doit être d’appuyer le processus, de montrer les faiblesses des accords passés pour que la médiation sache à quoi s’en tenir. Il faut dire grand merci à Blaise Compaoré grâce à qui il y a eu l’accord de Ouagadougou et c’est cet accord qui a permis la tenue de la présidentielle pour que IBK devienne président de la République. Mais, aujourd’hui c’est ce même IBK qui fait le pacha et qui, pour des raisons politiciennes, veut aller vers l’Algérie ».

Le Maroc comme facilitateur

Une reconnaissance envers son hôte ? Non, répond Djéri Maïga. « Blaise a accepté de nous loger chez lui, mais ce que les Maliens doivent savoir, c’est que si on n’avait pas été logé par le Burkina, on serait venu chasser les militaires maliens de notre territoire parce qu’on ne pouvait pas rester dans la nature et laisser l’armée malienne occuper l’Azawad. L’Azawad c’est chez nous ».

Qu’en est-il du déplacement du chef du MNLA au Maroc ? Selon notre interlocuteur, c’était une visite de courtoisie et inviter le Maroc à s’impliquer dans la facilitation de la médiation, mais pas à se substituer au médiateur. D’ailleurs, dit-il, ces genres de missions seront conduites en Europe prochainement.

Alors que Bamako se penche pour une médiation algérienne, pour quoi le MNLA se montre réticent avec Alger ? Pour Mohamed Djéri Maïga, « l’Algérie ne veut pas de la présence de l’armée française à ses frontières. Elle ne veut pas aussi d’une autonomie pour l’Azawad parce que cela pourrait empêcher le retour de ses terroristes au Mali. Elle veut qu’on revienne à la décentralisation, que le désordre revienne et en complicité avec l’Etat malien, faire revenir ses terroristes sur le territoire de l’Azawad pour combattre le MNLA ».

Qu’en est-il du cantonnement des combattants comme prévu par l’accord de Ouaga ? Pour M. Maiga, « depuis longtemps, nous avons demandé le cantonnement, mais le gouvernement malien veut qu’il se fasse uniquement à Kidal et non à Gao et Tombouctou. C’est pourquoi il y a ce blocage qui fait que les terroristes continuent de circuler sur le territoire de l’Azawad. C’est l’Etat malien lui-même qui ne veut pas que les terroristes finissent dans l’Azawad parce qu’il veut les utiliser contre nous ».

Que négocier ? A en croire notre interlocuteur, la décentralisation est venue dans le sang et n’a rien résolu dans la situation. « La gestion de l’Etat comme on le voit maintenant, nous ne l’acceptons pas. Il faut un statut juridique pour l’Azawad, qui doit être l’autonomie. En ce moment on aura un Etat fédéral au Mali.(malijet.com) Où est le Mali qui ne peut pas aller au fédéralisme pour avoir la paix ? Avec le fédéralisme, le pouvoir sera rotatif entre le Sud et le Nord. Après un sudiste, viendra un nordiste à la présidence de la République. Et vous ne proposerez pas un tel schéma à un Azawadien sans qu’il ne soit d’accord avec vous. Aussi, le territoire est très vaste et sa maîtrise passe par un fédéralisme, l’Etat central seul ne peut pas ».

Ce fédéralisme peut-il conduire un jour à l’indépendance ? Pour Mohamed Djéri Maïga, pourquoi pas. « Nous avions demandé une indépendance, mais les Etats du monde ne nous ont pas compris et nous sommes revenus à la raison en proposant l’autonomie, mais cela ne veut pas dire qu’on renonce à l’indépendance. Je n’ai jamais renoncé à l’indépendance. C’est moi qui ai créé le MNA et c’était dans le but d’obtenir cette indépendance. J’ai même été plusieurs fois en prison à cause de ça. Aujourd’hui, on n’a pas la force de réaliser notre objectif parce qu’on ne peut aller seul, mais on ne renonce pas à l’indépendance ».

Comment aller au fédéralisme sans une nouvelle constitution ? Pour notre interlocuteur, la constitution actuelle du Mali n’engage pas les Azawadiens car, elle constitue un problème. « C’est parce que cette constitution est un problème qu’IBK l’a délibérément ignorée dans sa prestation de serment. La constitution actuelle ne nous engage pas. Dans tous les cas, cette fois-ci, ce n’est pas une rébellion pour les grades. Elle est territoriale et politique ».

Pour Mohamed Djéri Maïga, en disant qu’il ne discutera plus avec les groupes armés, IBK rejette l’accord de Ouagadougou, mais il doit savoir que c’est grâce à cet accord que la présidentielle a été tenue.

« IBK croyait qu’il était plus fort qu’ATT et Moussa, mais il ne l’est pas. Nous sommes en train de lui tendre la main comme on l’a fait avec ATT en 2010. ATT ne nous a pas compris et il est parti par la crise, et si IBK ne fait pas attention, il va aussi partir avec la crise. S’il pense que les forces étrangères vont nous combattre pour lui, il se trompe. Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes sur notre territoire, nous avons des droits et nous n’avons pas refusé de négocier. Les rebelles maliens ne sont des criminels comme ceux du Sud-Soudan ou de la Centrafrique ».

ATT, Alpha, IBK, Soumeylou à la pendaison

Pour notre interlocuteur, IBK a déçu. « On croyait que devenu président, IBK allait donner un autre sens à l’Etat et comme ça, on allait même adhérer. Mais quand c’est pour faire élire son fils comme député, faire du beau-père de ce dernier le président de l’Assemblée nationale, ou encore nommé des fils au gouvernement, on est loin du changement espéré. Or, moi je prenais même IBK pour un père, mais c’est la déception. Vous avez vu qu’il n’a même pas été reconnaissant envers Sanogo grâce à qui il est devenu président. Je ne suis pas pour Sanogo et je n’admets pas la manière par laquelle il a tué des soldats, mais je désapprouve le fait qu’il ait été humilié de la sorte. Si Sanogo n’avait pas fait son coup d’Etat, IBK sait bien qu’il n’allait jamais devenir président.(malijet.com) En tout cas pas avec ATT. Mieux, Sanogo s’est investi lors de la campagne en faveur d’IBK. Ce n’est pas comme ça que des gens comme Soumeylou Boubèye Maïga devraient l’humilier. Lui Soumeylou que Sanogo a traité avec tolérance par rapport aux autres prisonniers comme les Modibo Sidibé, les Sadio Gassama, ne devrait pas agir de la sorte contre lui. Il faut être humain et reconnaissant. C’est ce que Dieu même recommande ».

A en croire le vice-président du MNLA, un pays est fondé sur un contrat social et les Azawadiens veulent plus de l’actuel contrat du Mali. Ils veulent un nouveau contrat social pour le Mali.

M. Maïga n’a pas manqué de citer nommément les coupables de la déchéance que le Mali a connue. Ils s’appellent ATT, Alpha, IBK, Soumeylou.

« ATT, Alpha, IBK, Soumeylou sont des gens qui doivent être tous pendus. Ce sont des gens qui ont détruit ce pays et tant qu’ils seront en vie, le problème ne sera jamais résolu. Quand ATT distribuait des grades de complaisance, ethnicisait l’armée, confiait le commandement à des gens comme Gamou ou Ould Meydou au détriment des valeureux officiers sortis de l’EMIA, IBK était là, mais n’a rien dit. Quand les terroristes s’installaient au Mali en 2003, IBK était président de l’Assemblée nationale, mais n’a rien dit. S’agissant d’Alpha Oumar Konaré, il a par exemple détruit notre école et joué au népotisme en faisant de son fils un officier alors qu’il ne valait rien. Soumeylou a quant à lui trahi la révolution. Il a oublié ce qu’on disait à Moussa Traoré ».

Notre interlocuteur de faire cette révélation de taille : « Dire qu’ATT n’avait pas l’armement nécessaire, c’est faux. ATT avait les armes, mais il n’avait pas d’hommes. Les militaires maliens ont tous fui. Il n’y a pas une partie de Kidal que Sanogo ne connait pas, mais ils ont fui comme l’a dit le chanteur qui a été censuré dans le temps (Ndlr : Roberto Magic Sapeur) ».

Entretien réalisé par Abdoulaye Diakité

Source:  Malijet

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92554-mohamed-dj%C3%A9ri-ma%C3%AFga%2C-vice-pr%C3%A9sident-du-mnla-%C2%AB-nous-voulons-un-et.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMer 5 Fév 2014 - 15:39

Citation :
Sahel : 142 millions d’aide humanitaire européenne pour 2014

Leonor Hubaut / Brèves /

(BRUXELLES2) La Commission européenne a annoncé le déblocage, pour l’année 2014, de 142 millions d’euros d’aide humanitaire en faveur de la région africaine du Sahel. 57 millions d’euros seront consacrés à l’aide d’urgence aux victimes de la crise alimentaire et nutritionnelle qui frappe l’ensemble du Sahel. L’aide aux victimes de la crise malienne s’élèvera à 28 millions d’euros. Une enveloppe supplémentaire de 18 millions d’euros, au titre du financement de l’UE en faveur du développement,  sera consacrée à des secours et à une aide à la réhabilitation pour renforcer la résilience au Nord-Mali. La Commission prévoit, par ailleurs, l’envoi de 7,5 millions d’euros pour lutter contre la crise alimentaire au Nigeria, et 29,5 millions d’euros iront au Tchad, qui traverse une crise complexe et fait face à un afflux de réfugiés. Finalement, 2 millions d’euros iront au Nord-Cameroun.
 


http://www.bruxelles2.eu/?s=en
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMer 5 Fév 2014 - 15:56

Citation :
Le Niger veut une intervention militaire internationale dans le sud de la Libye

5 février 2014 – 14:39

La chute du colonel Kadhafi a dû réjouir les autorités nigériennes, dans la mesure où l’ex-homme fort de Tripoli avait soutenu, dit-on, les rébellions touareg de 1991-1995 et de 2007-2009. Avant la révolution libyenne, il était intervenu pour obtenir un cessez-le-feu entre Niamey et les rebelles, lesquels réclamaient leur part sur l’exploitation d’uranium dans le nord du pays.

En septembre 2011, le patron du bi-hebdomadaire L’Evènement, Aksar Moussa, avait estimé que Kadhafi avait “toujours utilisé les Touareg pour déstabiliser ses voisins”. Sauf que, désormais, la menace pour Niamey vient des groupes jihadistes qui ont trouvé refuge dans le sud de la Libye, en profitant des difficultés des nouvelles institutions libyennes à imposer leur autorité.

Sur les ondes de Radio France Internationale, le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a affirmé, ce 5 février,  que son pays souhaite “une intervention des puissances étrangères dans le sud de la Libye, qui constitue un incubateur des groupes terroristes”.

“Les puissances qui sont intervenues en Libye pour renverser le colonel Kadhafi, à la suite de quoi la Libye est devenue aujourd’hui le principal sanctuaire terroriste, doivent faire le service après-vente”, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il “est tout à fait légitime que la France, les Etats-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste dans le sud de la Libye”.

Lors de son audition devant un comité du Congrès, la semaine passée, le directeur national du renseignement américain, James Clapper, avait indiqué que les pays sahéliens, en particulier le Tchad, la Mauritanie et le Niger, risquaient des représailles de la part des groupes jihadistes implantés dans la région en raison du soutien à l’opération française Serval, lancée au Mali le 13 janvier 2013. Et d’estimer que l’Afrique sud-saharienne “était devenue un incubateur pour les groupes qui lancent des attaques de plus en plus meurtrières dans la région”.

Or, pour M. Hassoumi, le patron du renseignement américain aurait “dû de manière plus précise dire que le sud libyen est un incubateur de groupes terroristes”. “Je pense que la prise de conscience de la menace que constitue le sud libyen est aujourd’hui assez forte, et une intervention entre dans l’ordre du possible”, a-t-il encore insisté.

Plus que le Mali, le Niger est directement concerné par cette menace jihadiste étant donné qu’il partage une frontière commune avec la Libye (appelée “morsure de serpent”). Par ailleurs, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a, à plusieurs reprises lors de sa tournée africaine en début d’année, brièvement parlé de la situation dans le sud libyen.

L’idée d’une telle intervention a été évoquée par l’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major des armées (CEMA), qui doit prochainement quitter ses fonctions. “L’idéal serait de pouvoir monter une opération internationale avec l’accord des autorités libyennes”, a-t-il affirmé, le 27 janvier dernier, en parlant, au sujet du sud libyen, de “trou noir” susceptible de devenir le “nouveau centre de gravité du terrorisme”.

Quoi qu’il en soit, il reste à voir si l’opinion de Massoudou Hassoumi est partagée par le gouvernement auquel il fait partie. Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a évoqué ce dossier avec Laurent Fabius, son homologue français, lors d’une visite à Paris le 4 février. Selon le bref communiqué du Quai d’Orsay, cet entretien “a permis de faire le point sur les principaux enjeux régionaux, et notamment sur la situation dans les pays du Sahel et en Libye’ et “confirmé la proximité de nos approches et la confiance qui prévaut dans nos relations bilatérales”.

Pour rappel, la France dispose de facilités militaires à Niamey, où sont notamment basés les drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) de l’escadron 1/33 Belfort. En outre, le groupe Areva y exploite des mines d’uranium. A plusieurs reprises, au cours de ces dernières années, des intérêts et des ressortissants français ont été visés par des groupes terroristes.  


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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMer 5 Fév 2014 - 19:01

Citation :
Rencontre entre la délégation du Conseil de Sécurité : Le leader de la CMFPR, Me Harouna Toureh accuse les Nations Unies de diviser pour régner au Mali

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1565

Le président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CM-FPR), Me Harouna Toureh est très remonté contre les occidentaux pour leur double-jeu dans le dossier du septentrion malien. Il l’a clairement exprimé devant les membres de la délégation du Conseil de sécurité le lundi dernier.  


D’abord le leader du Mouvement Ganda Koy d’autodéfense et de résistance s’insurge contre la volonté des occidentaux de faire perdurer la situation de ni paix ni guerre dans la région de Kidal.

Il indexe le fait que la délégation du Conseil de sécurité n’a pas voulu rassembler tous les protagonistes du dossier autour de la même table. De cette façon, explique-t-il, tous les acteurs allaient s’exprimer les uns devant les autres et la communauté internationale allait comprendre facilement ce qui se passe. Mais, « comme ces occidentaux n’ont pas abandonné leur projet d’aller à la partition, ils ne veulent pas voir la vérité en face ».

Ensuite, Me Touré désapprouve la marginalisation des mouvements de résistance et des mouvements arabes taxés d’être proches du Gouvernement. La preuve, tout est mis en œuvre pour qualifier certains groupes de signataires (MNLA et HCUA) avec voix au chapitre et les autres (CM-FPR et MAA) comme adhérents à l’Accord de Ouagadougou. Alors que l’article 24 de l’Accord de Ouaga prévoit que la convention est ouverte à l’adhésion d’autres groupes armés maliens existants non signataires, qui s’engagent à en respecter toutes les dispositions. De ce fait, ils deviennent des signataires.

En outre, certains diplomates intervenant dans le protocole lors de ces rencontres du Conseil de sécurité à Bamako ont suscité et entretenu même des dissidences au sein du Mouvement arabe (MAA).

Le président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CM-FPR), Me Harouna Toureh a été reçu lundi à l’Hôtel de l’Amitié par la délégation du Conseil de sécurité.

Il a, à cette occasion, craché ses quatre vérités au chef de la délégation, l’ambassadeur de France aux Nations Unies, Gérard Araud : « les Nations unies à travers la MINUSMA cherchent à affaiblir les Maliens notamment les mouvements de résistance et les forces patriotiques au détriment des groupes armés « .

Pour Me Toureh, depuis que les éléments du MNLA ont été chassés et leur mouvement sérieusement affaibli, les forces de la MINUSMA n’ ont entrepris aucune mesure majeure en faveur des populations en détresse. «Ce qui nous amène à dire que la MINUSMA de par sa non-assistance aux populations en péril à Kidal pratique de la discrimination, d’où un sentiment de frustration et de désespoir chez les communautés du Nord quant à l’avènement d’une paix juste et durable». Nous y reviendrons.

Bruno D SEGBEDJI

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92688-rencontre-entre-la-delegation-du-conseil-de-securite-le-leader-d.html
Citation :
Lutte contre la prolifération des armes légères : Le point focal du bureau de Tombouctou installé

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1566

La Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a mis en place son point focal de la région de Tombouctou le lundi 27 janvier dernier. Le Gouverneur de la région, le Colonel-major Mamadou Mangara, les autorités locales, les chefs de quartiers, la société civile, le Réseau des femmes ; le Commandant d’arme de la région de Tombouctou, Kéba Sangaré ; le Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Artisanat, le Colonel Mahamane Abidine Maïga, aussi membre de ladite Commission, ont été les témoins privilégiés de cette cérémonie sobre, mais cruciale pour l’initiative qui consiste à lutter contre la prolifération des armes légères.  


Courant 2013, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, créée à la faveur du décret n° 96-034 et rattachée à la Présidence de la République, a mené d’importantes activités de sensibilisation dans les différentes régions et certaines de ses communes. Elles ont couvert les Communes de Niono, Diabaly, Markala, San, Konna, Hombori, Boni, Douentza, Boré, Nioro, Diéma, Banamba, Dioïla, la Commune de Tombouctou et le District de Bamako. Dans un souci légitime de répondre aux propositions formulées et attentes émises des différents acteurs au cours de ces activités et matérialiser en action concrète l’engagement de notre pays dans la convention de la Cédéao sur les armes légères et de petits calibres, leurs munitions et autres matériels connexes, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a lancé un projet d’actions dites de proximité avec l’installation au niveau régional des points focaux.

L’installation du point focal de la région de Tombouctou a eu lieu le 27 janvier 2014.  Le  Conseiller juridique du Gouverneur, Boukary Koïta, qui assure aussi l’intérim du Directeur de cabinet, a été désigné comme point focal de la Commission nationale de la région de Tombouctou. Il a été outillé d’un matériel de bureau, d’outils informatiques, d’un engin de déplacement, en plus de la dotation en carburant et d’autres avantages pour mieux assurer la mission.

Le choix des conseillers de Gouverneurs n’est pas fortuit. La Commission nationale estime qu’avec leur statut, ils seront en mesure de coordonner, de rassembler la population, les responsables locaux et régionaux autour de toutes les questions d’intérêt régional, voire national. L’installation des points focaux de la région est, selon le Haut fonctionnaire de la défense auprès du ministère de l’Artisanat, le Colonel Mahamane Abidine Maïga, un prélude aux actions futures à entreprendre avec l’appui des partenaires qui ont promis lors de la table ronde du 5 mai 2013 à Bruxelles, d’aider notre pays dans la mise en place de son Plan de relance économique et du développement durable. Une Nation ne saurait se prospérer avec une économie solide, que dans la sécurité. La circulation illégale et la détention illicite des armes ne favorisent pas la culture de la paix. C’est pourquoi, dira Mahamane Abidine Maiga, la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres a été retenue lors de la table ronde du 5 mai 2013 de Bruxelles sur le Mali comme un volet important pour accompagner notre pays à la restauration de la paix et du développement durable.

Il a en outre insisté sur le caractère nuisible de ces armes et a attiré l’attention sur cette autre forme d’armes que sont les kamikazes. Pour lui, il n’est pas à exclure, qu’après trois kamikazes sur le camp militaire Sidi Békaye de Tombouctou et un sur le village de Kabara (situé à l’entrée de Tombouctou avant la traversée du bac), que les mosquées et les places publiques ne soient ciblées dans le futur. «La sensibilisation et la collaboration  sont les seuls gages de la lutte contre le fléau», ajoutera-t-il.

Le Gouverneur de la région de Tombouctou, Mamadou Mangara, a abondé dans le même sens en appelant la population à la vigilance et à l’entière collaboration. Pour l’autorité régionale, la crise actuelle que traverse notre pays s’explique aussi par la libre circulation des armes légères et l’implication efficiente de tous les acteurs est vivement souhaitée.

Le Réseau des femmes de la région de Tombouctou, à travers sa Directrice, Mme Ben Barka Fatouma Albadia, a fait des propositions pertinentes et souligné des acquis et défis sécuritaires en dégageant des pistes de solutions. Elle a aussi formulé des attentes. Dans son intervention, elle a demandé de faire le bilan des activités des anciens bureaux qu’elle juge d’ores et déjà négatif.

Elle a aussi suggéré, qu’en lieu et place d’un Conseiller du Gouverneur, soit désigné une personne ressource ayant un emploi du temps qui lui permettra de se consacrer uniquement aux activités de la Commission dans la lutte contre la prolifération des armes. Pour éviter les dépenses liées à la location et à l’entretien d’un bureau, elle propose que le point focal soit installé dans les locaux du Gouvernorat.

La crise a causé un traumatisme sur les populations des villes occupées. Les femmes et les enfants ont été les premières victimes. Dans la ville de Tombouctou, ce traumatisme a été le facteur déclencheur de certaines fausses couches, selon un témoignage.

En termes d’acquis, Mme Ben Barka Fatouma Albadia a salué la sensibilisation menée dans les écoles et à l’endroit d’autres couches. Une mesure qui aura permis de démanteler certains réseaux de trafiquants d’armes et permettre à l’armée de saisir certaines armes et munitions destructives.

Le Réseau des femmes de la région de Tombouctou rassure la Commission de lutte contre la prolifération des armes légères de sa disponibilité et de son entière collaboration. Les femmes de ladite région s’opposent cependant à toute opération pécuniaire consistant à récompenser les personnes qui rendront volontairement leurs armes. Le Réseau des femmes compte sur des projets de développement durable pour leur région permettant à tous ceux qui rendent les armes, de leur propre initiative, d’être réinsérés dans la vie active. Un projet qui, selon elle, contribuera au développement de la région et à la lutte contre le chômage.

Sinaly KEÏTA
Envoyé spécial à Tombouctou


Source:  Le Reporter

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92670-lutte-contre-la-proliferation-des-armes-legeres-le-point-focal-d.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeJeu 6 Fév 2014 - 18:41

Citation :
Négociation avec les groupes armes : Le coup de force de l’Algérie

Des tractations se déroulent actuellement entre Bamako et l’Algérie en vue de dessaisir le Burkina Faso et son président Blaise Compaoré du dossier du nord. Ainsi, l’Algérie est en passe de réussir un véritable coup de force en vue de se positionner dans le dossier.  


 Ce pays voisin compte sur l’appui de puissants réseaux qu’il a toujours entretenu à Bamako.

Aussi, une opération de charme a été déroulée en direction du palais à l’occasion de la visite à Alger de IBK, il y a de cela quelques semaines.

A rappeler qu’en décembre 2012, l’Algérie avait tenté de se saisir du dossier. A l’occasion, des leaders de la rébellion avaient publié un communiqué à Alger, invitant ce pays à être médiateur. Mais la Cedeao avait mal apprécié cette démarche algérienne. Aussi, l’Algérie avait tout tenté pour empêcher une intervention militaire étrangère au Mali. En vain.

Nord du Mali :
Vers une rivalité Algéro-marocaine

Une délégation du Mnla a été reçue, la semaine dernière, à Rabat par le Roi du Maroc. A l’issue de l’audience, le chef de la délégation a indiqué à la presse que le Maroc pouvait jouer un rôle dans la médiation entre Bamako et les groupes armés de Kidal. Cette visite des membres du Mnla à Rabat intervient quelques semaines après une rencontre en Algérie des représentants des groupes armés de Kidal. Aussi, l’on est tenté de poser cette question :  y-a-t-il un lien entre la réunion d’Alger et la visite du Mnla à rabat ?

En attendant d’y voir clair dans cette situation confuse, un constat s’impose : l’on s’achemine vers le positionnement des groupes armés entre l’Algérie et le Maroc. D’un côté, il y a le HCUA, le MAA et une partie du Mnla (du côté de l’Algérie) et une partie du Mnla (pour le Maroc). En clair, la rivalité algéro-marocaine est entrain de se transporter dans le désert malien. Le risque est grand et pourrait compliquer davantage une situation déjà confuse.

La Rédaction

Source: L'Aube

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92747-n%C3%A9gociation-avec-les-groupes-armes-le-coup-de-force-de-l%E2%80%99alg%C3%A9rie.html
Citation :
A la faveur de la résolution de la crise malienne : Vivement la réconciliation entre l’Algérie et le Maroc  

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1574

La résolution de la crise malienne offrira-t-elle l’occasion aux frères ennemis Algériens et Marocains d’enterrer définitivement la hache de guerre pour, enfin, fumer le narguilé de la paix ?  


A prime abord, la question peut paraître surréaliste. Mais à y voir de près, elle n’est pas aussi saugrenue que cela. Cette crise a révélé une situation géopolitique inédite avec à la clé un engagement sans précédent de la communauté internationale aux côtés du Mali. Comme on l’a vu au plan militaire avec la force Serval, les forces tchadiennes, la MISMA, qui sera transformée plus tard en MINUSMA. Sur le plan diplomatique, l’investiture du président IBK, plébiscité avec plus de 77% des suffrages exprimés, a donné lieu à une grande mobilisation planétaire avec  la présence effective d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements. Y compris naturellement le président de République française, François Hollande. Et, fait notable, le Roi Mohamed VI du Maroc, dont c’était la première fois d’assister à l’investiture  d’un chef d’Etat en Afrique au sud du Sahara. Et la toute première fois pour le souverain chérifien de fouler le sol malien. Faut-il évoquer encore la Conférence pour le développement du Mali qui s’est déroulée à Bruxelles, le 15 mai 2013 ? Elle fut sanctionnée par des annonces totalisant 3,25 milliards d’euros destinés au financement du plan de relance durable de l’économie malienne.

Le séjour du Roi Mohamed VI au Mali avait été précédé par l’envoi par le Maroc dans notre pays d’une équipe médicale comprenant 106 personnes dont des médecins spécialistes, des infirmiers et une équipe d’accompagnement et de soutien qui a réalisé plus de 52 600 prestations médicales dans différentes spécialités au profit des populations maliennes.

Devant cette offensive de charme du royaume chérifien, l’Algérie a saisi l’occasion de la célébration à Bamako du 50ème anniversaire de son accession à l’indépendance pour accréditer l’idée qu’elle fait beaucoup pour notre pays, mais dans la discrétion, un principe  agité, pour la circonstance, comme la marque de fabrique de la diplomatie algérienne. L’Ambassadeur algérien, S.E. Nourredine Ayadi, de citer, pêle-mêle, les bourses d’études que son pays octroie au Mali, la coopération militaire avec la formation, l’aide humanitaire…

Qu’à cela ne tienne ! La réplique marocaine ne se fera pas attendre. A l’occasion du périple du président Ibrahim Boubacar Kéïta en Europe (France, Belgique, Allemagne) le Roi Mohamed V lui envoie un avion pour assurer le transport de la délégation présidentielle. Comme aux jeux d’échec, l’Algérie place une pièce décisive-peut-être le cheval-en réactivant sa médiation dans la crise malienne, jusque-là  mise en veilleuse pour ne pas dire en hibernation, à partir du constat que la sécurité est, par les temps qui courent, le point névralgique de toute coopération avec le Mali.

Si tel est le cas allons-y, se dit le Maroc : le Roi M6 reçoit à Rabat une délégation du MNLA, comme pour dire que l’Algérie, en dépit de sa proximité géographique avec le Mali, n’a pas le monopole de la médiation dans la crise malienne. Le président IBK s’était auparavant rendu en Algérie où il a réussi le tour de force de s’entretenir avec le président Abdel Aziz Bouteflika qui avait disparu des écrans depuis son AVC.

Comme on le voit, il y a comme une véritable surenchère entre les frères ennemis Algériens et Marocains pour voler au secours des « frères Maliens »  en les aidant à surmonter une crise sans précédent dans leur histoire millénaire. A ce petit jeu, l’on est  enclin à penser que  tout le bénéfice est pour le Mali. Mais à y voir de près, les choses ne sont pas aussi simple que cela. Il y a, d’abord, le risque de télescopage entre les différentes initiatives s’agissant des négociations avec nos frères égarés du Nord, avec des conséquences dommageables pour la suite des événements. Sans compter le fait que le manque de coordination peut être hautement contre-productif pour le processus de paix et de réconciliation.

Dans l’intérêt de toutes les parties, IBK ne devrait-il pas saisir l’occasion pour tenter d’arrondir les angles entre les frères ennemis Arabes qui ont en commun d’être des descendants d’Ismaël et d’Adjara, la Noire qui venait d’Abyssinie (nom de l’Ethiopie d’alors) ? Il pourrait inviter les deux parties à mettre tout sur la table : les intérêts géopolitiques, les enjeux miniers et pétroliers, la volonté de puissance et les égos artificiellement hypertrophiés. Dans un monde mû par la défense acharnée d’intérêts égoïstes entre les nations et au sein d’un même Etat, Marocains et Algériens devraient mettre en avant les valeurs qui fondent l’Islam, une religion qui les unit : le sens du partage, la générosité, la tolérance, l’amour du prochain…Cela ne devrait pas être au-dessus des capacités du président Ibrahim Boubacar Kéïta, l’homonyme du père de l’ancêtre des Arabes. D’autant que le Mali partage beaucoup de choses avec les deux pays. Avec l’Algérie, le Mali partage l’histoire avec l’épisode du Pacha Djouder, entre autres péripéties, et même le sang. La mère du Roi Hassan II n’est-elle pas originaire de Tombouctou ?

Avec l’Algérie, outre la géographie-1376 km de frontière-le Mali partage l’histoire via les soutiens précieux en termes de logistique, d’hospitalité et d’assistance multiple offertes aux combattants du FLN lors la guerre d’indépendance. L’actuel président Bouteflika  sait quelque chose de l’hospitalité dont il a pu bénéficier à Gao quand il était dans la clandestinité. Même si, regrettent certains de la génération de Modibo Kéïta, l’Algérie n’a pas été suffisamment reconnaissante envers le Mali.

En définitive, toutes ces données sont autant d’atouts entre les mains du torero de Sébénicoro pour réussir une éventuelle médiation entre l’Algérie et le Mali. D’autant aussi que, sous la première République, Modibo Kéïta est parvenu à faire éviter une guerre fratricide entre les deux pays. Et que la guéguerre entre les deux pays, en somme une guerre froide à la maghrébine,  constitue un facteur de blocage, non seulement pour le développement des deux pays, qui gagneraient à mutualiser leurs potentialités économiques, leur savoir, leur savoir-faire et leur génie créateur, mais aussi elle impacte négativement nombre de dossiers concernant la coopération entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.

Le Mali, un pays logé au cœur de l’Afrique de l’ouest, dont la capitale, Bamako, est à une heure et demie de vol de la plupart  capitales ouest-africaines, qui est prêt à s’aliéner toute ou partie de sa souveraineté, au nom de l’idéal panafricain, et héritier de grands empires et d’une riche civilisation, a pour vocation naturelle de rassembler et non de diviser, de stabiliser et non de semer le chaos.  La perspective d’une réconciliation entre l’Algérie et le Maroc peut paraître, dans un monde où les intérêts égoïstes ont pris le pars sur l’intérêt général, comme une simple vue de l’esprit, un rêve d’idéaliste. Cependant, tourner le dos à cette voie serait emprunter celle de Satan qui mène tout droit à l’autodestruction. Dans tous les cas, il ne coûterait rien à IBK d’essayer.

La Rédaction

Source:  22 Septembre

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92763-a-la-faveur-de-la-resolution-de-la-crise-malienne-vivement-la-re.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 7 Fév 2014 - 20:40

Citation :
  Affaire des bérets rouges disparus : le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a donné son accord pour l’audition de trois généraux de l’armée malienne par le juge Karembé

le Sahel zone de non-droit - Page 9 3237

 Le juge d’instruction chargé de l’affaire des bérets rouges disparus, Yaya Karembé, avait adressé au ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, une demande de mise à disposition de 4 généraux de l’armée malienne. Il s’agit de Yamoussa Camara, chef d’état-major particulier du président de la République ; Abdoulaye Koumaré, ministre de l’Equipement et des Transports ; Ibrahim Dahirou Dembélé, ancien chef d’état-major général des armées et Sidi Alhassane Touré, ex-directeur général de la Sécurité d’Etat.


Soumeylou Boubèye Maïga vient de donner son feu vert pour l’audition de 3 des 4 visés en l’occurrence Yamoussa Camara, Ibrahim Dahirou Dembélé et Sidi Alhassane Touré.

Le général Abdoulaye Koumaré attendra certainement après le remaniement ministériel incessamment attendu.

Le juge Karembé entend les auditionner dans la sulfureuse affaire des bérets rouges pour laquelle le chef de l’ex-junte le général Amadou Haya Sanogo a été mis sous mandat de dépôt par le même juge depuis un certain 27 novembre 2013. Ces trois généraux s’expliqueront dans les heures à venir devant le juge Yaya Karembé.

En tout cas, tous ceux qui ont une part de responsabilité dans cette affaire n’ont qu’à se tenir prêts. Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga a été très clair au cours d’un entretien avec les journalistes au Centre Djoliba. « Pour le moment, il n’y a pas eu d’obstacles à la justice de la part de l’exécutif.(malijet.com) C’est un principe du président de la République. Notre rôle a consisté et consistera à faire en sorte que ceux qui sont appelés à s’expliquer devant la justice, que le juge puisse le faire, avec bien sûr la présomption d’innocence », soulignait le ministre.

Abdoulaye Diakité

http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/92885-affaire-des-b%C3%A9rets-rouges-disparus-le-ministre-de-la-d%C3%A9fense%2C-so.html
Citation :
 Kidal : Le vieux Ag Intalla très souffrant évacué d’urgence en Algérie

le Sahel zone de non-droit - Page 9 4196

Le vieux sage de la famille des Ifoghas Ag Intallah a été évacué en début de semaine vers l’Algérie pour y recevoir des soins. Son état de santé s’est, semble-t-il, détérioré au point de nécessiter son évacuation vers ce pays voisin avec lequel, le patriarche de Kidal entretien d’excellents rapports, nous-a-t-on-dit. Depuis qu’il a hérité de son père, Attaher Ag Illi, le titre d’amenokal de Kidal en 1962, il est à la fois le chef suprême des Ifoghas et, à ce titre, l’autorité morale de la même ville et le patriarche de toutes les tribus vivant dans l’Adrar des Ifoghas.  


Les Ifoghas sont à l’origine de toutes les insurrections touarègues depuis 1963. Discret et chétif, l’octogénaire, a vu signer tous les accords paraphés par le Mali avec les groupes armés.

De nombreux témoignages font savoir que les Ifoghas constituent en même temps une menace pour le Mali et une porte pour la recherche de la paix. C’est la raison pour laquelle tous les régimes qui se sont succédé ont ménagé cette famille souvent même au détriment de certaines communautés de Kidal.

Intalla Ag Attaher et  Alghabas Ag Intalla tous deux des fils du vieux Intalla ont fait partie des mouvements armés du  nord du Mali not

amment d’Ansar Eddine avant démissionner de ce mouvement aux idéologies extrémistes.

La présence du vieux Intalla à Alger n’est guère surprenante pour qui connait les rapports cordiaux que l’Algérie a su toujours entretenir avec ce vieux souvent au détriment même de la paix au Mali.
                     
Abdoulaye DIARRA

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92876-kidal-le-vieux-ag-intalla-tr%C3%A8s-souffrant-%C3%A9vacu%C3%A9-d%E2%80%99urgence-en-alg.html
Citation :
 Négociations gouvernement groupes armés : IBK doit revoir sa position tranchée au profit d’une paix durable  

le Sahel zone de non-droit - Page 9 4197

Fidèle à la ligne de conduite qu’il s’est toujours imposé, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a jamais fait de mystère sur ses intentions de ne point prendre langue avec des bandes armées sur le territoire national. Une position quasi tranchée qui l’honore non seulement en tant que patriote malien tout court, mais surtout en sa qualité d’homme d’Etat. Mais une analyse froide et stratégique de cette volonté de refondation de la République à partir des principes de séparation des pouvoirs, de justice sociale, d’une gouvernance sobre, efficace et vertueuse et de l’état de droit, démontre qu’il y a lieu de remplacer les ingrédients qui sont en place pour que la crise au Nord ne s’étale pas sur la durée.  


Que l’on commence les pourparlers avec les groupes armés ou pas, importe peu. L’essentiel est que l’on aille à la table de négociation pour discuter sans préalable, sans a priori inutile avec le seul souci constant qui est celui de préserver le Mali des soubresauts qui ailleurs ont déconstruit des nations et hypothéqué dangereusement ou durablement leur devenir.

Certes, tout dépendra dans une large mesure de la manière dont le processus de négociations va se dérouler. Il devra être exempt de perversions de nature à vicier le retour durable de la sécurité, la stabilité et la paix.

Dans ce cadre, il est primordial que les médiateurs jouent leur rôle en se postant à équidistance de toutes les coteries, n’ayant à cœur que le souci de l’intégrité, la sécurité et le développement de  la République du Mali et elle seule. Il faudra y apporter le traitement qu’elle nécessitera. Avec un seul impératif : les intérêts du Mali. Dans le secret des négociations et dans l’intimité de notre conscience, il ne devrait y avoir qu’un seul vainqueur : le Mali, un  patrimoine à tous les Maliens. Par conséquent, il serait souhaitable que l’on commence le processus par son milieu, en effectuant le cantonnement, puis ensuite procéder au désarmement et à la réinsertion.

L’aboutissement des différents accords de paix a démontré que même si l’on impose à ces groupes le désarmement, ils n’apporteront lors de la collecte que des armes usées, après avoir enfoui dans des caches des armes de pointe.

Pour les partenaires et amis du Mali, qui sont venus lui prêter main forte, en guise de soutien au retour de la paix, il est important qu’ils restent démocratiques. Il est important qu’ils restent stables ; il est aussi important que tous ses dirigeants soient à la hauteur de l’esprit et de la lettre de la constitution et travaillent sous et au nom du peuple du Mali. Il faudrait surtout qu’ils aident leur peuple à conserver ce capital précieux dans la paix et la stabilité.

Il reste à construire une culture de paix fondée sur le discours de la solidarité, également sur la vérité et la justice, l’éthique et la morale.

Drissa  Tiéné

Source:  Le Débat

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92855-n%C3%A9gociations-gouvernement-groupes-arm%C3%A9s-ibk-doit-revoir-sa-posit.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 7 Fév 2014 - 21:13

Citation :
Nord du Mali: au moins 30 Touareg tués dans des violences intercommunautaires  

BAMAKO - Au moins trente Touareg ont été tués jeudi lors d'une expédition punitive lancée près de Gao (nord du Mali) par des hommes armés de la communauté peule, a appris vendredi l'AFP auprès d'un élu de la région et d'un ancien député touareg.  


Jeudi à Tamkoutat (80 km au nord de Gao), des Peuls armés, dont certains circulaient à moto, ont tué au moins 30 civils touareg pour se venger de l'enlèvement d'un des leurs, a affirmé Oumar Maïga, un élu de la région de Gao.

L'information a été confirmée par Assarid Ag Imbarcaouane, ancien député de cette même région. Nos parents ont été tués froidement, au moins 30 sont morts, a-t-il déclaré.

Selon une source des services maliens de sécurité jointe dans le Nord depuis Bamako, les Touareg tués revenaient d'un marché à bord de deux véhicules qui ont été arrêtés par des Peuls armés, en représailles à l'enlèvement d'un Peul par des Touareg 24 heures plus tôt. Un des véhicules a été brûlé.

Une femme et un enfant figurent parmi les personnes tuées, et quelques blessés ont survécu, a ajouté cette source.

Outre des vols de bétail, les membres des communautés touareg et peule s'accusent mutuellement d'organiser des braquages dans les communes reculées du Nord.

Vendredi, un détachement de l'armée malienne est arrivé sur place pour renforcer la sécurité des populations, selon le ministère malien de la Défense.

Déjà tendues, les relations entre les Touareg minoritaires du nord du Mali et d'autres communautés de la région comme les Peuls et les Songhaïs, se sont encore dégradées depuis le lancement début 2012 d'une rébellion touareg, en alliance avec des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Cette rébellion a abouti à l'occupation du Nord pendant neuf mois par les groupes jihadistes: ils y ont commis de nombreuses exactions au nom d'une application stricte de la charia (loi islamique), marquée notamment par des lapidations et des amputations en public, ainsi que par la destruction de mausolées de saints musulmans et de milliers de manuscrits à Tombouctou (nord-ouest).

Une intervention armée internationale initiée par la France en janvier 2013 a mis fin à cette occupation, mais des éléments jihadistes continuent néanmoins d'y sévir à intervalles réguliers.

Touareg et Arabes du nord du Mali sont souvent assimilés par les autres communautés aux rebelles et aux islamistes armés, exacerbant ainsi les tensions.

Source:  Romandie.com

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92879-nord-du-mali-au-moins-30-touareg-tues-dans-des-violences-interco.html
Citation :
Nord-Mali : IBK se défie de Compaoré et mise sur Alger  

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta n'a pas confiance dans le médiateur burkinabè, Blaise Compaoré, pour régler la crise au nord de son pays. Il compte sur l'Algérie, mais la France doute de ce choix.  


Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ne fait pas confiance à Blaise Compaoré, pourtant mandaté par la Cedeao, pour régler la question du Nord-Mali. "Cela ne date pas d'hier, mais désormais, c'est clair. Entre les deux hommes, le courant ne passe pas. Et puis à Bamako, ils sont extrêmement remontés contre Blaise. Pour eux, il y a trop de connivence entre Ouaga et le MNLA [Mouvement national de libération de l'Azawad]", indique une source diplomatique occidentale.

Tous les espoirs d'IBK sont tournés aujourd'hui vers Alger, où doivent se rencontrer dans les prochains jours des délégations des groupes irrédentistes, lesquels, bien que très divisés, avaient déjà signé un accord mi-janvier dans la capitale algérienne (à l'exception du MNLA). Mais les services algériens ne connaissent pas bien les chefs du MNLA - ils sont plus proches du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) - et s'en méfient comme de la peste. "Pour Alger, indique un médiateur du Sahel, le MNLA est instrumentalisé par la France." Laquelle doute de la capacité de l'Algérie à faire la paix dans le Nord-Mali...

Source:  Jeune Afrique

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92882-nord-mali-ibk-se-defie-de-compaore-et-mise-sur-alger.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeSam 8 Fév 2014 - 19:58

Citation :
Mohammed VI reçoit le MNLA et débarque au Mali  

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  Mohammed VI et Bilal Ag Cherif

Après avoir reçu le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azaawad le 31 janvier dernier, le Roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu au Mali où il se rendra pour une visite de deux jours. C’est ce qu’a annoncé la présidence de la République malienne  


Mohammed VI sera en visite au Mali, du 12 au 14 février. C’est ce qu’a annoncé Lemag.ma, qui aurait repris un tweet de la Présidence malienne.

Si cette information se confirme, cette visite du Roi Mohammed VI intervient donc moins de deux semaines après la réception du secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Cherif, au palais royal de Marrakech, par le souverain, le vendredi 31 janvier dernier. Visite qui s’inscrivait dans le cadre du règlement du conflit qui embrase le Mali et qui oppose les autorités régulières au Mouvement national pour la libération de l’Azawad. En effet, un communiqué du cabinet royal indiquait que « cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne ».

Mohammed VI avait réitéré « le souci constant du Royaume du Maroc de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la République du Mali, ainsi que la nécessité de contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara ».

Sans aucun doute, cette visite prochaine du Roi, qui avait effectué le déplacement à Bamako à l’occasion de l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita, augure d’une médiation royale dans les négociations en cours entre les indépendantistes touareg du MNLA et l’Etat du Mali.

Source:  Afrik

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92927-mohammed-vi-recoit-le-mnla-et-debarque-au-mali.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeDim 9 Fév 2014 - 20:04

Citation :
Un leader peul plaide l’apaisement après les affrontements  

Après les affrontements entre Touaregs et Peuls, qui ont entraîné la mort d’au moins 80 personnes, le climat reste tendu dans le secteur d'Ansongo, dans le nord-est du Mali. Abdoul Aziz Souleyman, un leader de la communauté peule, en appelle à la fin de l’impunité et plaide pour « enterrer la hache de guerre ».  


Jeudi 6 février, une trentaine de Touaregs Imrad ont été massacrés près de Gao. Les assaillants, identifiés comme des Peuls, ont été à leur tour pourchassés par des Touaregs. Déjà, en novembre dernier, des affrontements entre ces deux communautés avaient fait plusieurs morts chez les Touaregs et au moins une cinquantaine chez les Peuls.

A l'origine de ces différends inter communautaires, il y a le vol de bétail par les Touaregs. Les éleveurs peuls assurent que ces vols se comptent par centaines de têtes et par troupeaux entiers, ce qui provoque des règlements de compte. Des violences qui s’inscrivent dans un climat de totale impunité.

« Il n’y a jamais eu de justice ! Et souvent la justice même reste impuissante », juge Abdoul-Aziz Souleymane, un leader de la communauté peule interrogé par RFI. Une impunité qui est d’autant plus présente lorsque « ce sont les porteurs d’uniformes qui se permettent de faire de tels actes », assure-t-il.

Au sein du Mujao, « les gens ont pris l'habitude des armes »

« Les gens se sentent livrés à eux-mêmes et, finalement, chacun se débrouille à trouver une arme pour se défendre. Et quand les gens disent que les Peuls sont armés par le Mujao, je m’inscris en faux », argue Abdoul Aziz Souleyman. Pour lui, des membres de toutes les communautés – des Peuls, des Songhaïs et et des Arabes – ont intégré le Mujao. Une intégration « pour se protéger », et qui a débouché sur le fait que « les gens ont pris l’habitude des armes et aujourd’hui ils sont en train d’employer ces armes pour se défendre », selon lui.

Abdoul Aziz Souleyman plaide pour un désarmement de tous les groupes, et pour « que la communauté peule et la communauté tamacheck se retrouve, pour vraiment enterrer la hache de guerre, parce qu’aucun n’a intérêt aujourd’hui à aller dans ces affrontements intercommunautaires. Surtout qu’ils sont obligés de vivre ensemble ».

Source:  RFI

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92955-un-leader-peul-plaide-l%E2%80%99apaisement-apr%C3%A8s-les-affrontements.html
Citation :
Concertations des Touareg du MNLA près des frontières algériennes  

Des concertations entre cadres militaires et politiques du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont débuté hier près des frontières algériennes, avons-nous appris de source proche de ce mouvement. Il s'agit de concertations qui dureront plusieurs jours, selon notre source qui ajoute que des courants militaires veulent se démarquer du MNLA. Pour ces derniers, «le MNLA n'existe  qu'à travers des communiqués et son secrétaire a mis en péril les politiques intérieure et extérieure du MNLA».

Ces concertations qui évoquent des divergences importantes entre différents cadres du Mouvement national de libération de l'Azawad ont, rappelle-t-on, commencé au lendemain du massacre dont ont été victimes 35 Touareg assassinés à 80 kilomètres de Gao, au nord du Mali.

Avant-hier, pour rappel, 35 Touareg de retour du marché hebdomadaire de Tamkoutat, à bord de deux véhicules, ont été interceptés par des hommes armés. Ces derniers ont assassiné les 35 personnes, dont une femme et un enfant, brûlé l'un des deux véhicules et pris l'autre.

Des notables locaux ont accusé les Peuls d'être les auteurs de ce massacre. «Ce qui s'est passé près de Gao est plutôt un règlement de comptes entre Touareg du fleuve et  Peuls de cette même zone», selon cette source du MNLA.

Cependant, Moudet Ag Saci, cadre du Mouvement national de libération de l'Azawad, nous a déclaré, avant-hier, que «c'est un groupe allié au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a perpétré ce massacre».

«Le but de ce massacre est de semer la terreur et la peur chez la population locale. Cette tuerie a également pour but de semer le doute parmi les communautés et surtout de provoquer une guerre communautaire qui ne sert que les intérêts de cette organisation terroriste», a-t-il expliqué. Pour rappel, le MNLA a souvent engagé des affrontements avec le Mujao au nord du Mali.

Source: Le tempsdz.com

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92971-concertations-des-touareg-du-mnla-pres-des-frontieres-algerienne.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMar 11 Fév 2014 - 16:48

Citation :
Mali : un cadre du Mujao revendique l'enlèvement d'une équipe du CICR 11/02/2014 à 08:15 Par Jeune Afrique  

Yoro Abdoulsalam, un responsable du Mujao, a revendiqué mardi l'enlèvement d'une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le nord du Mali. L'ONG était sans nouvelles de ses employés depuis ce week-end.

Portée disparue depuis samedi, une équipe malienne du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été enlevée dans le nord du Mali par des membres du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

"Nous avons pris (...) un (véhicule) 4X4 des 'ennemis de l'islam' avec leurs complices", a déclaré Yoro Abdoulsalam, responsable connu du Mujao, dans un bref entretien téléphonique avec un journaliste de l'AFP à Bamako. À la question de savoir s'il s'agissait de l'équipe du CICR, il a répondu : "Oui". "Ils sont en vie et en bonne santé", a-t-il ajouté, sans plus de détails.

Enlevés entre Kidal et Gao

Lundi, le CICR avait annoncé avoir "perdu le contact avec un de ses véhicules, avec cinq personnes à son bord". Les cinq personnes sont quatre membres du CICR et un vétérinaire d'une autre organisation humanitaire, tous Maliens. D'après un porte-parole du CICR, Alexis Heeb, leur disparition remonte au 8 février, alors que le véhicule effectuait le trajet entre Kidal (extrême nord-est) et Gao (nord-est).

Tous "étaient partis de Kidal pour regagner leur base à Gao lorsque nous avons perdu le contact", a précisé dans un communiqué Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali, en affirmant n'écarter "aucune piste". Selon Alexis Heeb, le CICR est en contact régulier avec les autorités maliennes, ainsi qu'avec les divers groupes armés opérant dans le nord du Mali. Aucun commentaire n'avait immédiatement pu être obtenu de sources officielles maliennes ou sécuritaires.

Le Mujao est un des groupes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être en partie chassés par l'intervention militaire internationale de 2013. Ce mouvement était particulièrement présent dans la ville de Gao et dans sa région.

Retour du Mujao sur le terrain

Ces allégations d'enlèvement interviennent sur fond de tensions dans la région de Gao, où plusieurs habitants évoquent un retour du Mujao sur le terrain. Un responsable au gouvernorat de la région a indiqué lundi que des dizaines de combattants supposés du Mujao avaient fait irruption dans la localité de Djébock, à une cinquantaine de kilomètres de Gao. Ils étaient à la recherche d'un chef touareg absent au moment de leur passage et sont finalement repartis après deux heures de présence sur les lieux, sans être inquiétés.

Dans un communiqué publié lundi, les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont de leur côté accusé le Mujao d'être l'auteur du massacre d'une trentaine de "civils touaregs" le 6 février dans la localité de Tamkoutat (nord-est de la ville de Gao). Le gouvernement malien avait de son côté dénoncé "des actes terroristes", mais sans citer de noms de groupes.

(Avec AFP)

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140211081508/mali-terrorisme-prise-d-otages-cicr-terrorisme-mali-un-cadre-du-mujao-revendique-l-enlevement-d-une-equipe-du-cicr.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeMer 12 Fév 2014 - 18:28

Citation :
Pour débattre des questions de la démobilisation, du désarmement et de la réinsertion : Une rencontre est prévue vendredi entre le gouvernement et les groupes armés à Gao ou Mopti  

le Sahel zone de non-droit - Page 9 1587

S’exprimant hier mardi au cours d’une conférence de presse sur le massacre de 30 Touareg, le 6 février, à Tamkoutat, dans la région de Gao, le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord, Cheick Oumar Diarra, s’est dit optimiste quant au retour très prochain de la paix dans notre pays. A le croire, il est prévu d’organiser, le vendredi 14 février, une rencontre regroupant les représentants du Gouvernement malien, des groupes armés et de la communauté internationale, pour discuter des questions de démobilisation, de désarmement et de réinsertion préconisées par l’Accord de Ouagadougou du 18 juin 2013. Elle sera la deuxième réunion directe entre les officiels maliens et les représentants des groupes armés, après l’audience que le chef de l’Etat avait accordée à ces derniers, le 17 septembre 2013. Notons que la rencontre annoncée aura lieu à Gao ou à Mopti.  


Il n’est pas exclu qu’elle se tienne à Bamako pour des questions organisationnelles et logistiques, a déclaré une source proche du dossier.

Autre point de satisfaction pour le ministre Cheick Oumar Diarra,  quant à la relance du processus de paix c’est l’atelier qui s’ouvre le jeudi 13 février prochain à Bamako sur les enseignements à tirer des accords précédents. L’objectif est de voir ce qui n’a pas marché dans ces accords pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.

Le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord a rappelé les efforts consentis par le régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta dans le cadre de la réconciliation nationale. Il s’agit de l’organisation des Etats généraux de la décentralisation, de la tenue des assises nationales sur le nord et du forum régional de Gao.

S’agissant du choix du pays médiateur de la crise malienne, il a indiqué que toutes les initiatives sont les  » bienvenues  » saluant au passage l’action de la CEDEAO. Le ministre a indiqué que c’est le Gouvernement qui a sollicité l’Algérie pour les discussions exploratoires tout en précisant que d’autres initiatives sont en cours. En clair, pour Cheick Oumar Diarra, la position du Gouvernement est de faire en sorte que les discussions se tiennent au Mali.

Se prononçant sur le massacre des trente personnes issues de la communauté Imghad, le ministre a noté que cet incident est la résultante d’un conflit qui existe depuis de nombreuses années.  » C’est un conflit structuré autour du bétail et qui met en opposition certaines communautés  » a-t-il déclaré insistant sur le fait que ce conflit peut éclater à tout moment dans la mesure où on sort d’une crise.  »Les armes circulent et l’Etat n’est pas présent partout  » souligne-t-il.

Plusieurs suspects ont été arrêtés et mis à la disposition de la gendarmerie, a-t-il laissé entendre précisant que des enquêtes sont en cours pour traquer tous les auteurs de ce massacre afin de les juger.

 Abdoulaye DIARRA

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93251-pour-debattre-des-questions-de-la-demobilisation-du-desarmement-.html
Citation :
Le CICR suspend provisoirement tous ses déplacements dans le nord du Mali  

le Sahel zone de non-droit - Page 9 2330

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a suspendu provisoirement tous ses déplacements dans le nord du Mali, après la disparition de quatre employés maliens de l’organisation humanitaire et d’un auxiliaire vétérinaire, a appris Le Courrier du Sahara auprès du porte-parole du CICR à Bamako.  


Un responsable du Mujao a affirmé que son groupe avait kidnappé les humanitaires dans un entretien téléphonique avec un journaliste de l’AFP. «Seuls les déplacements en lien avec les efforts en cours pour retrouver la trace de nos collègues disparus sont maintenus», a déclaré au Courrier du Sahara, Valery Mbaoh Nana, responsable de la communication du CICR à Bamako.

Une cellule de crise mise en place

Une cellule de crise a été mise en place au siège central à Genève et à la délégation du CICR à Bamako. «Le temps est compté. Nous sommes très préoccupés et nous faisons tout ce qui est possible pour pouvoir les localiser au plus vite. Nous espérons les retrouver rapidement», a ajouté Valery Mbaoh Nana.

Plus de contact depuis le 8 février

Le CICR affirme avoir perdu le contact avec son équipe alors qu’elle se trouvait sur la route entre Kidal et Gao dans la matinée du samedi 8 février. Dans un communiqué, le Comité International de la Croix Rouge appelle «au respect» de ses équipes «afin qu’elles puissent accomplir leur travail».

Le CICR très présent au Mali

Le Comité International de la Croix Rouge déploie ses activités dans de nombreux domaines dans le nord du Mali (image ci-dessus, crédit photo @CICR). L’organisation humanitaire assure notamment une assistance aux populations déplacées et soutient plusieurs structures médicales, comme l’hôpital de Gao. Leurs représentants effectuent également des visites aux personnes détenues en relation avec le conflit armé.

Source:  lecourrierdusahara.com

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93278-le-cicr-suspend-provisoirement-tous-ses-deplacements-dans-le-nor.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeJeu 13 Fév 2014 - 21:23

Citation :
Discussions sans préalable avec les bandits armes : Les terroristes et rebelles soumettent IBK à leur volonté

Le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarra, a annoncé mardi l’organisation, ce vendredi 14 février, d’une rencontre regroupant les représentants du gouvernement, des groupes armés et de la communauté internationale, pour discuter des questions de démobilisation, de désarmement et de réinsertion préconisées par l’Accord de Ouagadougou du 18 juin 2013.    


La rencontre de vendredi prochain sera la deuxième réunion directe entre les officiels maliens et les représentants des groupes armés, après l’audience que le chef de l’Etat avait accordée à ces derniers, le 17 septembre 2013.

La rencontre annoncée aura lieu à Gao ou à Mopti. Cheick Oumar Diarrah a  également insisté que le gouvernement va très bientôt relancer le processus de dialogue avec les groupes armés. « Et il faut, a-t-il ajouté, un second souffle aux négociations ». Une reprise des négociations sans aucune condition.

En tout cas, le président IBK qui avait annoncé ne pas négocier avec les bandits armés, a donc cédé aux pressions de la communauté internationale. A l’occasion de l’inauguration du barrage de Félou le 17 décembre dernier, il avait déclaré qu’ »il n’y aura pas de négociations avec les groupes armés tant qu’ils ne déposent pas les armes ».

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le Conseil de sécurité a envoyé une délégation à Bamako pour mettre les autorités maliennes au pas. De sources concordantes, des négociations ont eu lieu mardi à Bamako entre le gouvernement et les représentants des mouvements armés du Nord.

Des discussions précipitées par les dernières évolutions sur le terrain dont la dernière en date est l’enlèvement de cinq employés de la Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur l’axe Gao-Kidal. Les choses semblent se précipiter pour la signature d’un accord définitif pour une paix durable au Mal. On connait la suite et les Maliens apprécieront.

Y. CAMARA

Source:  L'Indicateur du Renouveau

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93366-discussions-sans-prealable-avec-les-bandits-armes-les-terroriste.html
Citation :
Regain d’insécurité au nord Mali : Des hommes armés détroussent des forains aux environs de Tombouctou

La situation sécuritaire au nord du Mali reste précaire. Le massacre d’une trentaine de Touareg par des éléments soupçonnés d’appartenir à l’ex-Mujao, lequel a, par ailleurs revendiqué l’enlèvement d’une équipe du CICR, samedi dernier, en est une parfaite illustration. Nouvelle preuve de cette insécurité persistante dans le septentrion malien, le mardi 11 février dernier, des forains qui revenaient d’un marché à bord d’un véhicule ont été attaqués et dépossédés de leurs biens par des hommes armés non identifiés, dans la localité d’Aglal, commune de Lafia, située à environ 45 Km de la ville de Tombouctou.  


Comment mettre fin aux violences périodiques qui ravagent certaines localités du nord du Mali ? C’est la question qui taraude actuellement les autorités maliennes qui redoutent de voir la zone s’embraser de nouveau. Ainsi, depuis quelque temps, les obus ne cessent de tomber sur la ville de Gao sans que l’on sache qui en sont les auteurs. De la bouche même du maire de la ville qui participait à une réunion avec le ministre délégué de la coopération espagnole en visite dans notre pays,  » ces obus sont tirés à 8 ou 9 km de la ville de Gao « .
Sans compter les multiples attaques terroristes qui ont lieu çà et là, dont la dernière en date remonte à décembre passé, lorsque deux casques bleus sénégalais ont péri dans un attentat-suicide perpétré à la représentation locale d’une banque à Kidal. La semaine dernière, l’annonce du massacre d’une trentaine de Touareg dans la localité de Tamkoutat par des éléments du Mujao (selon la thèse officiel) a été perçue comme un coup de poignard dans le dos de tous ceux qui déploient des efforts en vue de sécuriser cette zone. Pas plus tard que le samedi dernier, cinq membres du CICR dont quatre humanitaires et un vétérinaire ont été enlevés sur le tronçon reliant Kidal à Gao.

Cette fois-ci, c’est dans la région de Tombouctou que cette violence s’est transportée. En effet, mardi 11 février dernier, vers 18h, une bande de malfrats a attaqué un véhicule transportant des forains. Ces derniers ont été menacés avec des armes à feu puis dépossédés de tous les biens qu’ils avaient par devers eux. Ceux, parmi eux, qui ont tenté de résister ont été tabassés et laissés pour mort. Heureusement, on ne déplore aucune perte en vie humaine, seulement quelques blessés.

Il faut dire que les attaques du même genre se multiplient dans la région. Une source qui a requis l’anonymat pointe du doigt des rescapés des mouvements terroristes qui ont déserté le nord du Mali après le déclenchement de l’opération militaire franco-africaine. Ces derniers auraient trouvé refuge près de la frontière avec le Burkina d’où ils opèrent en toute impunité. Cette source déplore par ailleurs l’absence de patrouilles pour dissuader ces terroristes qui tentent ainsi de se reconstituer sans que l’on ne sache à quelle fin. Est -ce pour reconquérir le septentrion malien ? La question reste posée d’autant plus que certains terroristes avaient juré de se venger de la France et ses alliés après la cuisante défaite infligée à eux au nord du Mali.

Selon nos informations, même l’administration ne serait pas présente dans ces localités qui sont laissées à la merci de ces terroristes qui y sèment la terreur avant de regagner leur base. Il faut reconnaitre que malgré la libération de la quasi-totalité des régions, des poches de résistance subsistent encore, car aussi bien l’armée malienne, la force Serval ou les casques bleus de la MINUSMA ne sont présents dans ces localités. Il convient donc de renforcer les mesures de sécurité dans ces localités afin de permettre aux populations d’y vivre paisiblement.

Autrement, les mêmes causes qui ont conduit à l’occupation du nord Mali, une année durant, risquent de produire les mêmes effets.

Massiré DIOP  

Source:  L'Indépendant

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93371-regain-d%E2%80%99ins%C3%A9curit%C3%A9-au-nord-mali-des-hommes-arm%C3%A9s-d%C3%A9troussent-de.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 23:09

Citation :
Mali : nouvelles inculpations de militaires dans l'affaire des "Bérets rouges"

 
14/02/2014 à 18:01 Par Jeune Afrique


Trois militaires maliens membres de l'ex-junte dirigée par Amadou Haya Sanogo ont été écroués vendredi après avoir été inculpés de "complicité d'assassinat" dans l'affaire dite des "Bérets rouges".

Les arrestations de militaires maliens s'enchaînent dans l'affaire de la disparition des "Bérets rouges". Vendredi 14 février, trois d'entre eux ont été inculpés et écroués pour "complicité d'assassinat" dans l'enquête sur le meurtre de ces soldats fidèles à l'ex-président Amadou Toumani Touré (ATT) qui avaient tenté un contre-coup d'État contre la junte d'Amadou Haya Sanogo fin avril 2012. Ces incarcérations portent à quatre le nombre de militaires arrêtés en deux jours dans le cadre de la même affaire.

Les trois militaires écroués vendredi sont le général Sidy Touré, ancien patron de la Sécurité d'État (SE, services maliens du renseignement), le capitaine Amadou Konaré, un des responsables du putsch de mars 2012, et le capitaine Tahirou Mariko, ex-aide de camp du chef des putschistes Amadou Haya Sanogo.

Selon une source judiciaire, tous trois ont été écroués après avoir été inculpés de "complicité d'assassinat" dans l'affaire des "Bérets rouges", dont 21 corps ont été retrouvés le 4 décembre 2013 dans une fosse commune près de Bamako. "Les faits sont très graves, les preuves remontent", a ajouté la même source, proche du juge Yaya Karembé, chargé du dossier des "Bérets rouges".

Inculpation du général Yamoussa Camara

Jeudi, le général Yamoussa Camara, chef d'état-major de l'actuel président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a été inculpé et écroué pour son implication présumée dans la même affaire. "Le fait qui lui est reproché est la complicité d'assassinat", a précisé dans un communiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre Mahamane Baby.

Le général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense, et le capitaine Amadou Konaré furent des proches d'Amadou Haya Sanogo, capitaine promu général et meneur des militaires ayant renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012. Le général Sanogo et plusieurs de ses proches ont été arrêtés et inculpés en novembre 2013 dans la même affaire.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140214180059/mali-bamako-amadou-toumani-toure-berets-rouges-mali-mali-nouvelles-inculpations-de-militaires-dans-l-affaire-des-berets-rouges.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 18:38

Citation :
Romano Prodi : "Sans accord avec le Nord, il n'y aura jamais de paix au Mali"  

Mission terminée pour l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi ! Mais de nombreux chantiers restent à poursuivre, sur les plans sécuritaire et économique, afin d'assurer la stabilité de la région.

En octobre 2012, en pleine crise au nord du Mali, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, avait nommé Romano Prodi envoyé spécial pour le Sahel. Alors que sa mission vient de s'achever, l'Italien, 74 ans, ancien président du Conseil de son pays (1996-1998 et 2006-2008) et ex-président de la Commission européenne (1999-2004), en fait le bilan pour Jeune Afrique.

JEUNE AFRIQUE : Au terme de votre mission d'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, quel est votre diagnostic de la situation dans la région ?

ROMANO PRODI :
Le secrétaire général de l'ONU m'avait chargé des problèmes de développement, du volet sécuritaire et de l'organisation des secours humanitaires. Après l'intervention militaire française de janvier 2013 au nord du Mali, un pan du volet sécuritaire m'a échappé. Mais je dois reconnaître que la situation au Mali s'est considérablement améliorée, même si certaines questions restent en suspens, comme la réconciliation nationale, la décentralisation et la participation de l'ensemble des groupes ethniques à la gestion des affaires publiques. Le principal défi, pour le Mali comme pour les autres pays de la sous-région, reste le terrorisme. Face à cette menace, accentuée par la situation en Libye, il faut renforcer la coopération sous-régionale, encourager une meilleure coordination entre les cinq pays du Sahel [Mali, Burkina, Mauritanie, Niger et Tchad], mais aussi soutenir une plus grande coopération entre eux et le reste du monde. Car la menace terroriste, même si elle part du Sahel, est planétaire.

Peut-on envisager un dispositif sous-régional de lutte contre le terrorisme sans y associer l'Algérie ?

L'Algérie a bien sûr sa place dans ce dispositif. La coopération avec ce pays me paraît totalement acquise, je n'ai pas le moindre doute là-dessus. Ce qui m'inquiète, c'est la Libye, avec laquelle ce sera sans doute plus difficile. Il faut pourtant continuer les efforts pour inclure cet État dans la boucle de la lutte antiterroriste. Il faut également associer l'Égypte, la Tunisie et d'autres pays. Pour être efficace, la coopération antiterroriste ne doit pas avoir de frontières.

Dans quelle mesure la mauvaise gouvernance a-t-elle précipité la chute de l'État malien au profit des groupes terroristes ?

Je ne nie pas que la mauvaise gouvernance ait pu jouer un rôle dans les événements de 2012. Mais il faut être juste et reconnaître que celle-ci ne concerne pas que le Mali. Il n'y a qu'à voir la situation en Centrafrique ! Le continent a certes accompli d'énormes progrès en matière de gouvernance, comme le montrent les exemples de scrutins libres et transparents organisés ici et là ; mais il faut admettre que des efforts restent à faire dans de nombreux pays. Dans le cas précis du Mali, je considère que le président Ibrahim Boubacar Keïta a donné un signal positif. Il faut l'encourager à poursuivre dans la voie qu'il a tracée, notamment en ouvrant vite les négociations avec les Touaregs. J'espère qu'elles aboutiront à une solution globale et durable.


Il n'y a toujours pas de calendrier pour ces négociations, qui étaient censées commencer soixante jours après la désignation du nouveau président. Faut-il s'en inquiéter ?

Ne nous enfermons pas dans des délais trop contraignants. Le plus important, c'est de continuer à travailler pour aller de l'avant. Je fais confiance aux autorités maliennes pour mettre en oeuvre les engagements pris.

Un État de l'Azawad vous paraît-il viable ?

Je fonde l'espoir d'un accord acceptable entre Bamako et les groupes armés. Car je considère que, sans accord avec le Nord, il n'y aura jamais de paix au Mali. Les acteurs maliens doivent jouer leur partition pour y arriver, mais la communauté internationale doit aussi les aider à parvenir à une paix définitive.

Doit-on associer sécurité et développement pour juguler le terrorisme ?

Oui, il faut absolument lier les deux. Il n'y a pas de développement sans sécurité. Mais il n'y a pas non plus de sécurité sans développement. Prenons le défi du retour des personnes déplacées du fait de la guerre : celui-ci s'inscrit à la fois dans les volets sécuritaire et économique. Prenons également la guerre en Libye : elle a provoqué au Sahel des dégâts à la fois économiques et sécuritaires.

L'Union européenne, l'Union africaine, l'ONU... Chaque organisation a son propre envoyé spécial et sa propre stratégie. Cela n'est-il pas préjudiciable à l'efficacité des actions menées au Sahel ?

C'est indiscutable, il y a un déficit de coordination entre les différents intervenants. Nous devons remédier à cela en recherchant des synergies et en encourageant les États africains à mieux coopérer. Je rappelle que c'est sous ma présidence que la Commission européenne a décidé d'accompagner la volonté de l'Afrique à se doter d'une force de paix et d'assumer ses responsabilités. J'ai soutenu le principe d'une relation forte et systématique entre l'Union africaine et l'Union européenne.


Personnellement, quel bilan tirez-vous de votre mission d'envoyé spécial ?

J'ai toujours considéré ce poste comme un contrat à durée déterminée. J'ai aidé les États de la région à élaborer des plans d'action, à identifier les moyens de les mettre en oeuvre, à s'engager dans la recherche de financements. Nous avons surtout poussé à la création d'un mécanisme de coordination entre les cinq pays du Sahel. Il s'agit d'une énorme avancée. Nous avons également obtenu le principe de faire superviser les investissements dans la région par la BAD [Banque africaine de développement]. Mais le plus innovant, c'est sans doute la création d'un fonds spécial pour le Sahel, avec des règles inédites voire dérogatoires pour les pays donateurs. Par exemple, si l'Allemagne veut construire quatre hôpitaux ou dix écoles dans une partie du Mali, elle peut le faire directement ; mais si elle préfère verser 200 millions d'euros au fonds, qui réalisera ensuite les projets, elle le peut aussi. Tout cela sous la supervision de la BAD. L'enjeu est d'aller très vite et d'éviter les lourdeurs bureaucratiques face aux urgences.

________

Propos recueillis par Seidik Abba

Source:  Jeune Afrique

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94031-romano-prodi-sans-accord-avec-le-nord-il-n-y-aura-jamais-de-paix.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 14:30

Le Foreign Policy Research Institute (FPRI) : "le Maroc lutte contre le terrorisme au sahel avec audace :

Citation :
http://www.lemag.ma/FPRI-Le-Maroc-lutte-contre-le-terrorisme-au-Sahel-avec-audace_a80844.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 9 Icon_minitimeSam 22 Fév 2014 - 22:11

Citation :
Selon l’ONU, al-Qaïda au Maghreb islamique fait preuve d’une “relative résilience”


22 février 2014 – 13:35  

Dans son dernier rapport, le groupe d’experts de l’ONU chargés du contrôle de la mise en œuvre des sanctions contre Al-Qaida et ses branches a estimé que l’organisation fondée par Oussama Ben Laden “continue de représenter une menace bien qu’elle n’ait pas su retrouver sa force d’antan et que les idées et l’inspiration qu’elle suscite “continuent de se propager”.

Même son chef, Ayman al-Zawahiri, peine à faire respecter les instructions qu’il donne ponctuellement aux groupes terroristes qui se réclament de l’idéologie jihadiste, il n’en reste pas moins qu’al-Qaïda, qui dispose encore de moyens conséquents, “continue de promouvoir des objectifs ambitieux”, comme la planification d’un attentat du type de ceux commis le 11 septembre 2001.

“Avec ses dirigeants, elle continuera de tirer parti des conflits nationaux et régionaux pour se régénérer et recruter des membres en vue d’attaques futures, comme le prouvent les contacts établis entre Al-Qaida proprement dite et ses divers associés, ainsi que la communication qui existe avec des groupes de militants en Libye et en République arabe syrienne”, note ainsi le rapport du groupe d’experts. Ce dernier ajoute même que “certains éléments indiquent qu’Al-Qaida cherche à rassembler ses membres et à rebâtir sa présence en Afghanistan à l’horizon 2014, année capitale pour la transition de ce pays”…

Par ailleurs, le document s’attarde sur les différents groupes se réclamant d’al-Qaïda ou de son idéologie. Et ils sont relativement nombreux. Etant donné que la France mène des opérations anti-terroristes au Sahel, le cas d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est particulièrement intéressant.

Si cette organisation a perdu le sanctuaire qu’elle avait établi dans le nord du Mali, grâce à l’opération française Serval, laquelle a permis de démanteler une bonne partie de sa logistique (et les saisies d’armes, d’équipements et de munitions sont éloquentes) le groupe d’experts de l’ONU souligne qu’elle “n’a pas perdu tous ses moyens opérationnels, faisant preuve d’une relative résilience, comme le montrent les attentats aux engins explosifs improvisés et à la voiture piégée commis récemment à Kidal, Tombouctou et Tessalit”.

Et le rapport de prévenir qu’AQMI “est résolue à continuer de frapper les intérêts étrangers dans la région et illustre sa propension à infiltrer les communautés locales en tirant parti de l’instabilité et du rétablissement incomplet de l’autorité de l’État dans le nord du Mali”. D’où la nécessité pour Bamako d’apporter une réponse rapide et satisfaisante aux revendications des indépendantistes touareg, lesquelles sont à l’origine de l’occupation du nord-Mali par les groupes jihadistes.

Parmi eux, figurait Ansar-Dine. Il “semble s’être évanoui”, selon le rapport, sous l’effet de l’intervention française. “Les personnalités associées au groupe semblent être réapparues à la tête du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad dans les négociations politiques entre les Touaregs et le Gouvernement malien”, note le document.

Quant au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), qui était l’un des trois principaux groupes terroristes ayant occupé le nord du Mali, le groupe d’experts attend de voir si sa fusion avec “Les Signataires par le sang” de Mokhtar Belmokhtar, un ancien cadre d’AQMI responsable de la prise d’otage géante d’In-Amenas, en Algérie, en janvier 2013, au sein du mouvement Al-Mourabitoune débouchera sur “réorganisation opérationnelle des entités associées à Al-Qaida”.  


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