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| le Sahel zone de non-droit | |
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reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 19:34 | |
| Rappel du premier message :pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali - Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 27 Sep 2014 - 16:17 | |
| - Citation :
- Info RFI: un cadre du groupe de Mokhtar Belmokhtar arrêté au Niger
Par RFI
L'armée française a arrêté le jihadiste Abou Aasim el-Mouhajir, porte-parole du groupe Al-Morabitoune de Mokhtar Belmokhtar. Mais silence et opacité règnent sur cette opération menée il y a dix jours par les forces spéciales françaises. Ni les autorités françaises, ni les autorités nigériennes n'ont fait de commentaire.
Selon les informations de RFI, mercredi 17 septembre, des éléments du COS, le Commandement des opérations spéciales, suivent la progression d'un convoi de 4x4 parti du sud libyen. Les véhicules cherchent visiblement à gagner le nord du Mali et empruntent donc la passe de Salvador, située tout au nord du Niger, véritable entonnoir et point de passage quasi obligé pour circuler dans la zone.
Selon des sources sécuritaires, au moment où le convoi s'est engagé, l'un des véhicules aurait été touché par une frappe de l'aviation française. Les trois occupants sont tués.
Trois autres combattants tentent de s'enfuir. Les forces spéciales déployées au sol les auraient alors interceptés. Parmi eux, Abou Aasim el-Mouhajir. L'homme est connu et traqué depuis des semaines. C'est lui qui a notamment revendiqué, au nom d'Al-Morabitoune, l'attaque suicide contre un convoi militaire français le 14 juillet dernier dans le nord du Mali. Un soldat avait perdu la vie, six autres avaient été blessés. Dans un enregistrement audio, el-Mouhajir avait déclaré : « L’attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes ».
Selon les informations de RFI, le jihadiste a dans un premier temps été entendu par les services secrets français à Arlit avant d'être rapatrié à Niamey et remis aux services nigériens. Les autorités françaises et nigériennes ne confirment pas cette arrestation. Du côté de l'état-major de l'armée française, on indique que « l'armée ne commente pas cette information ».
http://www.rfi.fr/afrique/20140927-info-rfi-cadre-groupe-mokhtar-belmokhtar-arrete-niger/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 3 Oct 2014 - 14:04 | |
| - Citation :
- Nord Niger: entre ops discrètes et recherche d'un site pour une base temporaire
La France est toujours en train de rechercher un site dans le nord du Niger pour y installer une base temporaire. Selon l'EMA, trois ou quatre sites sont à l'étude, au nord d'Agadez, dans une zone périlleuse, où malfrats et terroristes cohabitent avec bonheur. Un bonheur presque total, puisque les FS françaises y sèmeraient parfois la pagaille...
Pour en revenir à la base temporaire qui pourrait accueillir jusqu'à un sous-GTIA, on parle de Madama et de Dirkou, deux villes à une heure de vol l'une de l'autre. Dirkou, difficile d'accès mais située dans une zone aurifère, a été la cible de djihadistes qui ont attaqué les orpailleurs locaux.
Que cherche-t-on? De l'eau certes, mais aussi des voies de communication, une piste d'atterrissage aussi potable que l'eau, une proximité avec les zones grises de Libye. Parce que l'idée, c'est bien d'aller des données des coups de pied dans la fourmilière djihadiste sahélienne et de perturber les trafics du côté de la passe de Salvador.
Le projet est officiellement franco-nigérien; mais les cousins d'outre-Atlantique sont aussi de la partie, même si, comme le répète l'EMA, c'est bien la France qui porte l'effort dans la BSS (bande sahélo-saharienne). Reste que le défi logistique est important: les FOB du Nord-Niger seront à 500km d'Agadez et les pistes qui y mènent sont à peine carrossables. Dirkou/Madama (au nord): c'est 350 km et au moins deux jours de route!
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/10/02/nord-niger-des-ops-discretes-et-la-recherche-d-un-site-pour-12515.html | |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 5 Oct 2014 - 14:33 | |
| - Citation :
- L'armée française monte un poste avancé aux portes de la Libye
En complétant son déploiement dans le nord du Niger avec l'aménagement de la base de Madama, Paris renforce son opération « Barkhane » au Sahel.
Après quelques hésitations, la France a décidé d'implanter une base avancée à Madama, dans le nord-est du Niger, à 200 kilomètres de la Libye, havre pour les groupes terroristes et les trafiquants. Ce déploiement vient compléter une ligne de «points d'appui» installés dans les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) sur laquelle est déployée l'opération «Barkhane» qui a succédé à «Serval» le 1er août dernier: Tessalit au Mali, Atar en Mauritanie, et Faya au Tchad.
Qualifié de «temporaire», le nouveau poste avancé jouera un rôle important dans la lutte contre la menace djihadiste dans laquelle sont engagés les 3000 militaires français du dispositif «Barkhane», commandé depuis N'Djamena. La base est en effet située à proximité de l'«autoroute» du terrorisme et de la contrebande qui, via la passe de Salvador, sert à tous les trafics - hommes, drogues, et armes - entre la Libye et les pays de la bande sahélo-saharienne. «Nous sommes sur la frontière», confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense, sans préciser si les forces françaises sont amenées à fouler le sol de la Libye. Depuis leur sanctuaire, dans le sud d'un pays livré au chaos, les groupes islamistes transitent le long de la frontière algérienne ou empruntent des chemins plus à l'est. En visite à Paris, cette semaine, le chef d'état-major de l'armée nigérienne, le général Seyni Garba, a fait part aux généraux français de l'extrême difficulté à contrôler un espace aussi vaste. Au mois de septembre, les forces de «Barkhane» ont mené des reconnaissances dans cette région afin de déterminer l'implantation du «poste avancé» français. Le choix s'est porté sur Madama - site d'un ancien fort colonial français -, qui est en cours d'aménagement. Les «points d'appui avancés» de la BSS sont généralement censés accueillir un effectif de quelques dizaines d'hommes qui peut s'étoffer si besoin. À partir de là, «nous aurons à rejoindre les grands points de transit susceptibles d'être empruntés par les terroristes», a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).
Jean-Yves Le Drian, depuis quelque temps déjà, alerte sur la menace représentée par le Sud libyen en soulignant le risque de «connexions» entre le front djihadiste du Sahel et celui du Proche-Orient. L'allégeance à Daech du groupe qui a exécuté l'otage français Hervé Gourdel en Kabylie donne corps à cette menace. Mais pour de multiples raisons, agir reste un casse-tête. Chacun des pays voisins soutient des groupes différents et a des intérêts divergents en Libye. Une intervention militaire, exclue à ce stade par les puissances occidentales, risquerait de déstabiliser la région tout entière. Le ministre de la Défense était jeudi à Washington pour sensibiliser davantage les dirigeants américains aux enjeux du dossier libyen. C'est qu'au Sahel, à la différence de l'Irak, les Français sont en première ligne même si les États-Unis fournissent leur aide (drones, ravitailleurs, transport…). Par ailleurs, l'affaire Gourdel a souligné le caractère essentiel des contacts avec l'Algérie. «Nous sommes en phase d'accroissement de la coopération avec les Algériens, qui sont en guerre avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), relate une bonne source. Leur mot d'ordre est “on collabore”, même si c'est sans enthousiasme…» http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/03/01003-20141003ARTFIG00354-l-armee-francaise-monte-un-poste-avance-aux-portes-de-la-libye.php edit:regardez la base d'atar ou elle est juste en face du no man's land comme ça ils ont un oeil sur les far et sur le polisario | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 13 Oct 2014 - 17:27 | |
| - Citation :
- Les dessous du raid français au Niger
EXCLUSIF - Le raid militaire français de vendredi dans le Nord-Niger visait un convoi d’armes destinées au chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali.
Des mitrailleuses et des mortiers en nombre. La cargaison interceptée par les forces françaises et nigériennes, dans la nuit de jeudi à vendredi, à proximité de la frontière du Sud libyen était répartie à bord d'une dizaine de véhicules tout-terrain.
Selon nos informations, entre une vingtaine et une trentaine d'hommes escortaient ce convoi dans le désert du Nord-Niger. Suivi à la trace par satellite et par drone depuis plusieurs jours, le groupe de convoyeurs a été frappé par des missiles tirés depuis des hélicoptères de combat tandis que des forces spéciales françaises au sol ont "engagé" les rescapés, moins d'une dizaine, avant de les capturer. Une bonne partie de la cargaison d'armes a été détruite "par le souffle des explosions de nos munitions", précise une source officielle. "Il y avait du volume, ça a fait "boum"", précise une autre source.
Le communiqué de l'Élysée indiquait, vendredi, que cette opération militaire visait un "convoi d'Aqmi". Un intermédiaire officiel a précisé au JDD que les armes étaient destinées au groupe terroriste d'Iyad Ag Ghali. Ce dernier, dont la mort a été annoncée plus d'une fois, était réapparu au mois d'août sur une vidéo dans laquelle il désignait son ennemi, l'État français, en soulignant qu'il allait "se débarrasser des croisés, la France en tête", accusée au Mali de piller les richesses du pays.
Terroriste le plus recherché
Émir d'Ansar Dine – un groupe qui s'est rallié à Aqmi en 2012 –, il était l'un des principaux chefs de l'opération éclair visant à s'emparer de Bamako au début 2013. Ce Touareg avait été nommé officier consulaire par le gouvernement de Bamako à Djeddah, en Arabie saoudite, en 2007 avant de s'en faire expulser en 2010 pour cause de proximité avec Al-Qaida. Il est aujourd'hui, avec le djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dont l'un des lieutenants aurait été capturé par les forces spéciales en septembre dernier dans ce même Nord-Niger, le terroriste le plus recherché de la région. Selon une source tenue informée de cette opération française, le chef de l'État nigérien, Mahamadou Issoufou, aurait été "ravi" des résultats de ce raid auquel ses forces ont participé. Il faut dire que, le 3 octobre, 9 Casques bleus nigériens de la Minusma ont trouvé la mort au Mali, lors d'une embuscade dans la région de Gao.
Existe-t-il un lien entre cette opération franco-nigérienne et la multiplication des attentats visant les forces maliennes et celles de la Minusma, attaques qui ont déjà fait plus de 30 morts depuis le mois de juillet? "Les groupes terroristes voient bien que les forces françaises se sont redéployées, ils en profitent donc pour s'attaquer aux Casques bleus mais pas au point de reprendre du territoire, c'est du harcèlement", signale une source proche des militaires.
Les négociations d'Alger
Sauf que ces attaques coïncident avec des négociations politiques entre les groupes armés présents au Nord-Mali, dont Ansar Dine est exclu, et le gouvernement de Bamako. Or, non seulement ces groupes touareg, dont le MNLA, ont réussi à se mettre d'accord entre eux sur une plate-forme commune d'objectifs politiques, mais les autorités maliennes ont également fini par proposer au médiateur algérien un texte de principe pour envisager une normalisation politique. Après une interruption due aux fêtes de l'Aïd, il est prévu, selon un diplomate français, "que tout ce petit monde se retrouve autour de la table" le 16 octobre, à Alger. Le modèle de coexistence politique envisagé entre Bamako et le Nord-Mali ressemble fort, précise-t-il, à celui du Niger, où les Touareg ont été pleinement associés au pouvoir exécutif.
"Si les parties ne se mettent pas d'accord, on aura un problème, et les terroristes ne pourront qu'en profiter", conclut le diplomate. Raison pour laquelle tout affaiblissement des capacités opératoires des groupes liés à Aqmi est crucial.
http://www.lejdd.fr/International/Les-dessous-du-raid-francais-au-Niger-693718 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 17 Oct 2014 - 23:00 | |
| - Citation :
- Un nouveau convoi djihadiste intercepté au nord du Niger
Publié le vendredi 17 octobre à 12h36
Les militaires français de l'opération Barkahne ont intercepté mercredi un nouveau convoi sur «l'autoroute» qui relie le sud-ouest de la Libye et le nord du Mali. Deux pick-up transportant des armes ont été interceptés dans le nord du Niger, mais comme le confie une source à la Défense, «il n'y a pas eu de feu d'artifice» puisque les personnels concernés se sont rendus aux forces spéciales françaises.
Cette action fait suite à la destruction d'un convoi plus important dans la nuit du 9 au 10 octobre, dans la même région. Ces opérations se déroulent avec l'accord des autorités du Niger et «grâce au renseignement américain» notamment. Ainsi, un drone Reaper, français ou américain, tourne «en permanence» dans le secteur. Le convoi transportait plus de deux tonnes d'armes, destinés à Iyad Ag Ghali, selon certaines sources. Parmi elles, des missiles sol-air Sam-7, mais sans les batteries qui leur permettent de fonctionner.
L'armée française est en train d'installer une base avancée dans le nord du Niger, à Madama. Les travaux d'aménagement sont en cours.
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/nouveau-convoi-djihadiste-intercepte-nord-niger-17456 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 23 Oct 2014 - 16:53 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 23 Oct 2014 - 17:26 | |
| - Citation :
- jeudi 23 octobre 2014
Raid du 9-10 octobre : encore des précisions
De nouveaux détails filtrent sur l'action de la France dans l'interception d'un convoi d'armes venant de Libye, dans la nuit du 9 au 10 octobre. C'est la bombe GBU-12 tirée par un Rafale qui a ouvert l'attaque, et l'action de feu des Tigre est également confirmée. Sur les 18 convoyeurs, une dizaine (dont un cadre) ont été capturés. En application du droit international, ils ont été transmis aux autorités nigériennes.
Contrairement à ce qu'affirmait l'EMA, un missile sol-air en état de marche a été trouvé dans le lot d'armement.
Ce convoi était suivi depuis plusieurs dizaines d'heures avant l'attaque par les drones Reaper de l'escadron drones 1/33 Belfort.
Un deuxième raid français a permis d'arrêter à Kidal (Mali), le 18 octobre, les trois auteurs présumés du meurtre d'un officier sénégalais.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/10/raid-du-9-10-octobre-encore-des.html#more | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 20 Nov 2014 - 23:26 | |
| - http://www.lavoixdelamerique.com/content/niger-au-moins-un-militaire-tue-dans-une-attauqe-des-djihadistes/2527769.html a écrit:
Niger : Au moins un militaire tué dans une attaque des djihadistes Une chaine de télévision locale "Bonféreye" basée à Niamey, a annoncé l’attaque et le porte-parole du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Walid Abou Sahraoui, l’a revendiquée plus tard.
Les jihadistes ont fait "plusieurs morts" dans le camp adverse, a indiqué Mujao à l’AFP. Selon lui le groupe islamiste a pris des armes, des voitures l'ennemi des forces régulières. « Nous allons continuer à combattre la France et ses complices", a précisé Sahraoui à l'AFP.
Des sources de la séscurité sur place l’ont aussi confirmée.
"Un véhicule de l'armée nigérienne a été détruit, un véhicule de la gendarmerie locale a été emporté ainsi que de nombreuses minutions. Un sous-officier a été tué, et trois gendarmes ont été gravement blessés", a précisé sous anonymat à l’AFP une source de sécurité.
Un autre source de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), jointe depuis Bamako, a dit que des terroristes ont attaqué la localité nigérienne de Bani Bangou, située à la frontière malienne, à moins de 250 km de la capitale nigérienne.
"Les moudjahidine ont (...) attaqué à Bani Bangou les ennemis de l'islam qui travaillent avec la France, notre autre ennemi. Nous avons tué plusieurs ennemis de l'islam", a affirmé Sahraoui.
"Nous avons pris des armes, des voitures chez l'ennemi, et nous allons continuer à combattre la France et ses complices", a-t-il ajouté.
Les autorités nigériennes n'ont fait aucun commentaire officiel près d'une journée après l'attaque.
La source des de la Minusma a indiqué que les djihadistes ont saboté le réseau téléphonique, tué un sous-officier nigérien et blessé au moins deux autres.
Des témoins sur place attestent qie les assaillants sont venus au crépuscule sur des motos et dans des voitures et ont directement ciblé la gendarmerie. Des coups de feu nourris d'armes lourdes et légères ont été entednus.
Les autorités n’ont pas fait aucun commentaire mais une radio privée "Anfani" révèle que des "renforts" dépêchés de Niamey ont permis de "neutraliser les assaillants".
Le Mujao a contrôlé les régions du nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et début 2013. Il a revendiqué ces derniers mois plusieurs opérations jihadistes dans ces vastes zones du pays frontalières du Niger et de l'Algérie.
L'assaut le plus meurtrier contre l'ONU avait été perpétré le 3 octobre dans une localité de la région de Gao (nord-est) contre un convoi de militaires nigériens, dont neuf avaient été tués. Il a été revendiqué par un jihadiste malien proche du Mujao. _________________ ""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi"" “L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.” | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 23 Nov 2014 - 17:23 | |
| - Citation :
- M. Valls insiste sur la menace jihadiste dans le sud de la Libye
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 23-11-2014
En septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait alerté sur la situation dans le sud de la Libye, qualifié de « hub » pour terroristes. « Nous devons agir en Libye », avait-il dit, sans pour autant en préciser les modalités.
Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes n’ont jamais réussi à s’imposer face aux milices révolutionnaires. Et les tensions entre les différentes factions n’aident évidemment pas. À Tripoli, les combattants proches des milieux islamistes (et des Frères musulmans) ont imposé leur loi par les armes, en prenant le dessus sur les brigades de Zenten, proches des libéraux. Dans l’est, la situation est confuse. En mai, un ex-général de l’armée libyenne, le général Khalifa Haftar, a lancé l’opération Dignité contre les groupes jihadistes qui y sévissent, dont Ansar al-Charia.
Plus inquiétant encore, Derna, une ville située entre Tobrouk et Benghazi, qui constituait déjà un « vivier » de jihadistes pour l’Irak, d’après un câble diplomatique américain diffusé par WikiLeaks, a fait allégeance à l’État islamique (Daesh ou EI) en octobre, laquelle a été reconnue par Abu Bakr al-Baghdadi, dans un message diffusé le 12 novembre.
Cette cité, sous la coupe du groupe Majlis Shura Shabab al-Islam, constitue la première implantation de l’EI hors du territoire couvert pas le califat qu’il a proclamé le 29 juin dernier. D’autres mouvement jihadistes ont prêté allégeance à Daesh : Jund al-Khilafa en Algérie et Ansar Bayt al-Maqdiss en Égypte.
Quant au sud libyen, qualifié de « nid de vipères » par M. Le Drian en avril dernier, il sert de base arrière aux groupes jihadistes chassés du Nord-Mali par l’opération française Serval. Des chefs de premier rang, dont Mokhtar Belmokhtar et Iyad Ag Ghali y ont trouvé refuge. En outre, les localités de Brak, Oubari et Sebah sont connues pour être des plaques tournantes du trafic d’armes.
D’où la raison d’être de l’opération Barkhane, dont l’objectif est de traquer ces mouvements terroristes dans la bande sahélo-saharienne, notamment en leur coupant leurs routes d’approvisionnement entre le sud de la Libye et le nord du Mali, en intervenant au Niger, voie de passage quasi-obligée pour les jihadistes.
Justement, le Premier ministre, Manuel Valls, est allé en Tchad et au Niger pour rencontrer les militaires français engagés dans l’opération Barkhane, forte de 3.000 hommes (même plus puisqu’il serait question de 3.200 soldats, sans compter les forces spéciales). À noter que ce type de déplacement est rare pour un chef de gouvernement, le dernier en avoir fait de même est François Fillon, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire).
À N’Djamena, où est installé l’état-major de l’opération Barkhane, M. Valls a une nouvelle fois insisté sur la situation dans le sud de la Libye. Un « sujet de préoccupation majeure », a-t-il dit. Non seulement pour la France mais aussi pour le Tchad ainsi que « les pays qui sont en première ligne ». « Nous regardons d’ailleurs avec attention et inquiétude les liens aujourd’hui entre ces groupes terroristes non déclarés et Daech », a-t-il ajouté, le 22 novembre, à l’issue d’un entretien avec Idriss Déby-Itno, le président tchadien. « Cette situation nous préoccupe et c’est dans cette perspective que nous devons agir ensemble avec le Tchad et le Niger », a encore estimé le Premier ministre.
La situation dans le sud-libyen constitue un facteur de déstabilisation pour la Tunisie, où des groupes jihadistes sont actifs dans le mont Chaambi. Et des connexions avec le mouvement nigérian Boko Haram ne sont pas à exclure. D’ailleurs, aussi bien le Niger que le Tchad sont en première ligne face à ce dernier, tout comme le Cameroun.
« C’est important de dire combien le Tchad représente un facteur de stabilité et c’est ce facteur de stabilité que nous continuerons de soutenir », a affirmé M. Valls.
Par ailleurs, selon une confidence qu’une « source militaire française » a faites à l’AFP, il est possible que l’opération Barkhane soit amenée à « jouer un plus grand rôle pour contrer la menace » que Boko Haram fait peser sur le Niger et le Cameroun . « Il est possible que l’on apporte une appui, à leur demande, à des pays limitrophes de Boko Haram. Ce n’est pas encore écrit, ce sont des orientations », a-t-elle dit.
http://www.opex360.com/2014/11/23/m-valls-insiste-sur-la-menace-jihadiste-dans-le-sud-de-la-libye/ | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 1 Déc 2014 - 21:05 | |
| - Citation :
- La drôle de guerre du Cameroun contre Boko Haram
01/12/2014 à 09:12 Par Rémi Carayol, envoyé spécial à Yaoundé
C'est un conflit bâtard, contre un ennemi qui se joue des frontières et qui a fait de l'Extrême-Nord sa base arrière. Personne ne sait même quand il a commencé. L'État camerounais a fini par se donner les moyens de riposter. Pas question d'être le maillon faible dans la lutte contre Boko Haram.
Des heures que la bataille fait rage. Que les soldats qui occupent le camp d'Amchidé ripostent aux tirs venus du village situé de l'autre côté du terrain vague. Il fait nuit noire maintenant. Les éléments du bataillon d'intervention rapide (BIR), l'élite de l'armée camerounaise, et ceux du bataillon blindé de reconnaissance (BBR) ont repris l'initiative. Les assaillants reculent, puis disparaissent. Il est 20 h 30, ce 15 octobre, et les 250 hommes du camp peuvent enfin souffler. Ils savent, désormais, à quoi ressemble cette drôle de guerre qui a débuté sans déclaration formelle et sans que personne puisse vraiment dire quand, dans l'extrême nord du Cameroun.
Aux confins septentrionaux de son territoire, dans cette langue de terre qui lui donne accès au lac Tchad, le Cameroun fait face à une menace sans visage, si ce n'est celui du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau. Une menace omniprésente, qui a causé la mort de 33 de ses soldats ces six derniers mois (chiffre officiel) et d'un nombre bien plus important (quoique non documenté) de civils. Une menace qui prend la forme d'une guerre bâtarde, tantôt asymétrique, tantôt conventionnelle - mais toujours extrêmement violente.
Le chef du camp d'Amchidé, un capitaine, peut en témoigner. Le 15 octobre, quand les jihadistes ont attaqué après avoir pris le contrôle du village, ses hommes ont vu une 504 bourrée d'explosifs foncer vers eux et voler en éclats, avant qu'un blindé - qui sera identifié, le lendemain, comme provenant de l'armée nigériane - tire en direction du camp. "Ce jour-là, précise un officier affecté au ministère de la Défense, ils avaient une vraie stratégie : ils nous ont assaillis en deux endroits, à Limani et à Amchidé, avec trois chars, des mitrailleuses 14.5 et une infanterie composée de centaines d'hommes. Ils ont tenté de détruire un pont pour retarder les renforts." Les jihadistes disposent désormais d'un arsenal "digne d'une armée régulière", ajoute-t-on à l'état-major.
Une menace sous-estimée
Le lendemain, les soldats camerounais constataient les dégâts : huit morts dans leurs rangs, au moins 107 chez l'ennemi et une trentaine de civils abattus. Certains d'entre eux ont été décapités, et leur tête posée sur leur dos, en pleine rue... Aujourd'hui, le bourg est déserté. Il avait déjà perdu de sa vitalité en septembre, quand les jihadistes s'étaient emparés de la localité de Banki, son prolongement côté nigérian.
Longtemps, le président Paul Biya a sous-estimé la menace, la réduisant à un problème intérieur nigérian. "C'est vrai, on l'a minimisée. On a tardé à réagir, reconnaît Sali Daïrou, député de l'Extrême-Nord élu sous la bannière du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) et président de la commission de la Défense et de la Sécurité à l'Assemblée nationale. Nous n'avons pris conscience du danger qu'après les prises d'otages." La famille française Moulin-Fournier en février 2013, le père Georges Vandenbeusch (un Français) neuf mois plus tard, dix ouvriers chinois en mai 2014, et enfin, le 27 juillet dernier, dix-sept Camerounais, parmi lesquels l'épouse du vice-Premier ministre, Amadou Ali.
Pourtant, cela faisait des années que Boko Haram faisait parler de lui dans cette région d'étangs et de savanes, l'une des plus peuplées du pays (3 à 4 millions d'âmes), l'une des plus pauvres aussi, l'une des moins sécurisées, l'une de celles où se côtoie la plus grande diversité d'ethnies et de religions enfin : on y trouve des chrétiens, des musulmans, des animistes ; des Peuls, des Mandaras, des Arabes choas ou encore des Kanouris, le groupe le plus représenté au sein de l'insurrection jihadiste. Comme le note un rapport d'International Crisis Group publié en septembre, "il existe une continuité culturelle et linguistique entre les Kanouris du Nigeria et les Kanouris du Cameroun [...]. Ces facteurs sociologiques facilitent la pénétration et la dissimulation d'éléments de Boko Haram".
Il suffit de regarder une carte pour comprendre que la menace n'est pas "étrangère" : Gwoza, la capitale du "califat" proclamé par Shekau en août, est à 15 km de la frontière ; Bama, l'autre fief de Boko Haram, à moins de 50. Quant à Amchidé, elle est carrément coupée en deux par la frontière.
Depuis trois ans, le groupe jihadiste avait fait du septentrion camerounais sa base de repli, un magasin à ciel ouvert que l'on peut piller à volonté, mais aussi un vivier de combattants. Les élites locales estiment à 3 000 le nombre de jeunes partis faire le jihad ces dernières années contre la promesse d'une prime importante (entre 200 et 300 euros). Non pas qu'ils aient été nourris dès leur plus tendre enfance aux thèses salafistes. Comme le note un élu de Maroua, "les prédicateurs radicaux sont rares dans la région". Ce qui a poussé les jeunes désoeuvrés dans les bras de Boko Haram, "c'est l'argent, et rien d'autre", assure ce notable. Aujourd'hui, le flot des départs s'est tari, mais il reste une réalité. Le quotidien L'oeil du Sahel, une référence, a récemment évoqué le recrutement, par Boko Haram, de deux conseillers municipaux, dont un membre du RDPC...
Plus important encore pour Boko Haram, le territoire camerounais a longtemps servi de lieu de transit et de caches pour les armes achetées en Libye ou au Soudan. Leur trajet est bien connu : N'Djamena, le pont N'Gueli, qui relie le Tchad au Cameroun, Kousseri de l'autre côté, puis direction le Nigeria via Amchidé ou Fotokol. Les méthodes aussi sont connues - et rudimentaires : pour passer la douane, un homme à moto ou au volant d'une 504 bâchée dit transporter dans des sacs en toile de jute des coques de coton, alors qu'il s'agit de kalachnikovs et de munitions.
Depuis que les contrôles ont été renforcés de part et d'autre du pont et que des caches sont régulièrement mises au jour, le trafic est perturbé. C'est pour cela, pense-t-on à Yaoundé, que les attaques de Boko Haram ont pris une autre dimension. Pour cela seulement ? Certains hauts gradés pensent que les jihadistes veulent établir ici aussi un califat, mais tous n'en sont pas persuadés. "Leur but n'est pas de conquérir nos territoires, analyse un officier. Ils ont besoin de se ravitailler en armes, et donc de contrôler les axes, mais aussi en vivres, car dans les zones qu'ils contrôlent de l'autre côté de la frontière, la plupart des cultivateurs et des éleveurs ont fui." Besoin, aussi, de terroriser ceux qu'ils considèrent comme des "indics".
Les incursions sont quotidiennes et touchent une zone de plus en plus vaste. La capitale régionale, Maroua, n'est plus à l'abri d'une offensive éclair ou d'un attentat. "Ils volent notre bétail, nos filles parfois, et tuent sans discrimination", rapporte un notable de la région. Même l'armée est prise pour cible. Ce fut le cas le 2 mars, dans ce qui restera comme le premier affrontement entre Boko Haram et l'armée camerounaise, mais aussi le 27 juillet, le 15 octobre, le 24 octobre, et plus récemment les 9, 10 et 11 novembre. "Ils arrivent par surprise, crient "Allahu akbar", tuent des civils, mais ils ne peuvent pas faire face à notre force de frappe", claironne un sous-officier en poste à Maroua.
40 000 réfugiés nigérians
C'est que, depuis six mois, les autorités ont pris les choses en main : 7 000 hommes ont été recrutés. L'armée compterait aujourd'hui près de 45 000 soldats. Des renforts, pour la plupart issus des corps d'élite, et des blindés ont été envoyés dans l'Extrême-Nord, où une nouvelle région militaire interarmées (la quatrième) a vu le jour, et où sont simultanément menées deux opérations : Alpha (pour les forces spéciales) et Émergence (pour les forces régulières). Le QG de la 4e RMIA, qui se trouve à Maroua, et ses hommes sont sous les ordres de jeunes colonels jugés plus aptes aux combats que les vieux généraux "bureaucratisés". Des moyens aériens (avions de chasse Alpha Jet et hélicoptères) sont également positionnés à Garoua. "C'est incontestable : Biya a pris le taureau par les cornes", estime un diplomate français. Une source au sein du ministère camerounais de la Défense évalue à 1 000 le nombre de jihadistes tués en six mois. Chiffre invérifiable.
Ce qui est sûr, c'est que le Cameroun n'est plus le "maillon faible" de la sous-région. "Il y a un an, rapporte un diplomate sahélien, le Nigeria pestait contre le Cameroun et l'accusait de ne rien faire. Aujourd'hui, c'est le contraire." Plusieurs sources doutent cependant de la capacité des Camerounais à contrer une offensive massive. "C'est une armée en reconstruction qui ressemble encore à une armée mexicaine, explique un diplomate occidental. Ils font des efforts, mais ils ne sont pas encore prêts."
De tous les voisins du Nigeria, le Cameroun est le plus affecté par le "virus" Boko Haram. On y compte plus de 40 000 réfugiés nigérians, et nombre de Camerounais ont quitté la zone frontalière. Des notables de la région ont même dû envoyer leur famille à l'abri, à Garoua ou à Yaoundé, tandis que d'autres, parfois très haut placés, sont accusés d'"instrumentaliser" ces éléments armés dans le but de déstabiliser le pouvoir ou de faire des affaires.
"Ce sera ainsi pendant de longues années", craint un élu de Kolofata, qui insiste sur le fait que les liens (familiaux et commerciaux) entre Nigérians et Camerounais sont ancestraux, donc "impossibles à couper". Un officier, lui, rappelle une évidence : "Les complicités sont nombreuses et difficiles à établir. À Amchidé, où la frontière n'est matérialisée que par une barre de fer, certaines maisons sont coupées en deux : une partie se trouve en territoire nigérian, l'autre en territoire camerounais." Et il en est de même au sein des familles : deux cousins, deux frères même, peuvent être Boko Haram pour l'un, RDPC pour l'autre.
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2811p033.xml0/terrorisme-boko-haram-armee-camerounaise-jihadistes-terrorisme-la-drole-de-guerre-du-cameroun-contre-boko-haram.html | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 13 Déc 2014 - 16:48 | |
| - Citation :
- Barkhane/Niger : La piste d’aviation de la base de Madama est ouverte
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-12-2014
Étant donné que les groupes jihadistes présents dans la bande sahélo-saharienne (BSS) vont et viennent entre le nord du Mali et le sud de la Libye en passant par le nord du Niger, l’État-major français a décidé d’implanter un « détachement temporaire au Nord Niger » (DTNN) à Madama. L’idée est de surveiller les points de passage et, surtout, de perturber les trafics le long de la frontière libyenne.
Seulement, Madama est loin de tout. Ce qui complique la donne pour les rotations d’effectifs et le ravitaillement. D’où le lancement de travaux pour allonger et rénover la piste d’aviation qui s’y trouve. Cette tâche a été confiée au 25e Régiment du Génie de l’Air (RGA), une unité rattachée à la Brigade Aérienne d’Appui à la Manœuvre Aérienne (BAAMA) du Commandement de Soutien des Forces Aériennes (CSFA), qui n’a pas souvent les honneurs alors que son rôle est primordial.
Du 5 au 30 novembre, les sapeurs du 25e RGA ont effectué la première phase des travaux de rénovation de la piste de Madama. Tout d’abord en en réhabilitant 800 mètres et en l’allongeant de 500 mètres supplémentaires.
C’est ainsi que, le 4 décembre, un CASA CN 235 parti de N’Djamena a rallié cette nouvelle base avancée française au terme de 3h40 de vol (ce qui donne une idée des distances à parcourir…). Trois jours plus tard, deux Transall C-160 ont fait le même voyage et effectué plusieurs rotations entre Niamey et Madama.
Désormais, le détachement du 25e RGA a entamé la seconde phase des travaux. Là, il s’agit de rallonger la piste de 500 mètres supplémentaires (sa longueur devant être de 1.800 m une fois le chantier terminé) et de construire des aires aéronautiques, comprenant une bretelle, deux parkings pour aéronefs et plusieurs plots de stationnement pour les hélicoptères de manoeuvre.
Outre Madama, le 25e RGA a aussi été sollicité pour rénover le taxiway militaire (600 mètres de long pour 40 de large) de l’aéroport de Niamey afin de le mettre aux normes et de lui permettre d’accueillir des avions gros porteur. Le chantier, commencé en avril 2014, devrait être terminé d’ici quelques semaines. Il y a quelques jours, les sapeurs ont posé deux couches d’enrobé sur la piste (soit 600 tonnes) en moins de 12 heures.
Photo : travaux à Madama (c) Adj. BLANCHET
http://www.opex360.com/2014/12/12/barkhaneniger-la-piste-daviation-de-la-base-de-madama-ouverte/ | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 13 Déc 2014 - 19:47 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 14 Déc 2014 - 17:45 | |
| - Citation :
- En un an, les forces françaises ont « neutralisé » 200 djihadistes dans la bande sahélo-saharienne
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 14-12-2014
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué que les forces françaises ont neutralisé au moins 200 jihadistes en un an dans la bande sahélo-saharienne (BSS).
« Depuis le 1er août, nous avons pu neutraliser une soixantaine de jihadistes, essentiellement dans le nord du Niger et du Mali. Près de 200 ont été neutralisés en un an, et parmi eux des chefs importants », a-t-il ainsi affirmé.
Le dernier responsable jihadiste « éliminé » par les forces françaises engagées dans l’opération Barkhane est Ahmed al-Tilemsi, alias Abderrahmane Ould El-Amar, un cadre du groupe al-Mourabitoune (les Almoravides), issu de la fusion, en 2013, du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et des Signataires par le sang du chef terroristre Mokhtar Belmokhtar, un ancien d’al-Qaïda au Maghreb islamique.
Outre al-Tilemsi, plusieurs cadres d’al-Mourabitoune ou des proches de Belmokhtar ont en effet été éliminés par les forces françaises au cours de ces derniers mois, dont Omar Ould Hamada, dit « Barbe rouge », Abou Bkar al-Nasr, le logisticien des Signataires par le sang ou encore Assam al-Hajar, un porte-parole.
En 2013, lors de l’opération Serval, rempacée depuis le 1er août par l’opération Barkhane, dont la zone d’action a été étendue à la BSS, l’État-major des armées avait estimé que « plusieurs centaines » de jihadistes avaient été « neutralisés ». Dans son livre « La guerre de la France au Mali.« , l’historien Jean-Christophe Notin a avancé le bilan de 600 terroristes tués en s’appuyant sur une estimation du général Didier Castres , sous-chef opérations à l’EMA.
Cela étant, le nord du Mali connaît une résurgence des groupes terroristes, avec un regain des attaques contre les casques bleus de la MINUSMA. En octobre, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le ministre avait parlé d’une « fragilité nouvelle (…) conséquence de la réduction de la présence de nos forces mais aussi du fait que les FAMa [Forces armées maliennes] sont effondrées à la suite de leur erreur majeure du début d’année [ndlr, à Kidal, en mai] et que la Minusma ne dispose pas de toutes les capacités souhaitables ».
Pour M. Le Drian, l’une des raisons de cette situation est liée au contexte libyen. « Il s’agit d’actes résiduels, mais on sent une volonté des groupes armés terroristes de reprendre un peu des positions [au nord-Mali]. C’est dû en grande partie au fait que l’acheminement d’armes par la voie du sud de la Libye est devenu de plus en plus conséquent », avait-il avancé, sur les ondes de RFI.
Aussi, à nouveau, le ministre a affirmé qu’il « faudra que la communauté internationale prenne, avec les pays concernés, les dispositions nécessaires », sans exclure de possibles actions militaires. Mais pour lui, la solution aux problèmes libyens est avant tout « politique » (le pays a 2 gouvernements et autant de Parlements). « Ensuite, a-t-il ajouté, elle se traduira par une nécessaire pacification de l’ensemble de la Libye.
http://www.opex360.com/2014/12/14/les-forces-francaises-ont-neutralise-200-jihadistes-en-dans-la-bande-sahelo-saharienne/ | |
| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 16 Déc 2014 - 22:05 | |
| - Citation :
- Terrorisme : l'UE pour une coopération intense entre le Maroc et les pays sahélo-sahariens
La coopération entre le Maroc et les pays de la région sahélo-saharienne doit se développer afin de lutter plus efficacement contre les réseaux terroristes, a souligné, mardi, l'UE.
L'UE considère, dans sa déclaration sanctionnant les travaux de la 12è session du Conseil d'association Maroc-UE, que l'Afrique du Nord représente une zone prioritaire dans la lutte contre le terrorisme et que la coopération entre le Maroc et les pays de la région sahélo-saharienne doit se développer afin de lutter plus efficacement contre les réseaux et groupes terroristes.
Elle a salué à ce propos les efforts du Maroc en matière de prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent, notant qu'une coopération peut être développée avec le Royaume dans ce domaine, en particulier sur la question des combattants étrangers en Afrique du Nord et en Europe.
L'UE s'est également félicitée du rôle du Maroc comme participant actif du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) et co-président avec les Pays-Bas du groupe de travail sur les combattants étrangers ainsi que des progrès réalisés par le Royaume en matière de lutte contre le financement du terrorisme.
Les Etats membres de l'UE, qui ont rappelé à cet égard la ratification par le Maroc de la convention du Conseil d'Europe relative au blanchiment et au financement du terrorisme, ont dit encourager la participation du Maroc dans des programmes régionaux de l'UE comme celui des 'Poursuites judiciaires fondées sur l'état de droit au Sahel''.
L'UE s'est félicitée aussi du bon déroulement des négociations en vue de la signature d'un Accord cadre de participation aux opérations militaires et missions civiles de la Politique de Sécurité et de Défense Commune avec le Maroc. La signature de cet Accord Cadre de Partenariat permettra à l'UE et au Maroc de formaliser les dispositions de coordination administratives et opérationnelles et d'entretenir une relation privilégiée pour progresser dans la coopération et la compréhension mutuelle.
L'UE a en outre dit attendre du Maroc, un projet de plan d'action avec l'UE en matière de lutte contre le terrorisme, qui pourrait servir de base à une coopération bilatérale dans ce domaine.
source Atlasinfo http://www.atlasinfo.fr/Terrorisme-l-UE-pour-une-cooperation-intense-entre-le-Maroc-et-les-pays-sahelo-sahariens_a57783.html
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 19 Déc 2014 - 18:14 | |
| - Citation :
- Cinq pays du Sahel appellent l'ONU à intervenir en Libye en accord avec l'UA (sommet à Nouakchott)
AFP 19/12/2014
Cinq pays du Sahel réunis vendredi en sommet à Nouakchott ont appelé l'ONU à mettre en place une force internationale "pour neutraliser les groupes armés" en Libye, dans leur communiqué final.
Le "Groupe des Cinq du Sahel (G5 Sahel)", (Tchad, Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso), "lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour la mise en place, en accord avec l'Union africaine, d'une force internationale pour neutraliser les groupes armés, aider à la réconciliation nationale et mettre en place des institutions démocratiques stables" en Libye.
http://www.lorientlejour.com/article/901801/cinq-pays-du-sahel-appellent-lonu-a-intervenir-en-libye-en-accord-avec-lua-sommet-a-nouakchott.html - Citation :
- Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
4 décembre 2014, 11h45, à Madama au Nord du Niger, les militaires du 25e régiment du génie (25e RGA) entament la deuxième phase du chantier d’allongement de la piste d’aviation de la base française.
Cette phase du chantier consiste en une extension de la piste de 500 mètres supplémentaires, pour arriver à une longueur définitive de 1800 mètres. Des aires aéronautiques, comprenant une bretelle, deux parkings aéronefs et plusieurs plots de stationnement pour les hélicoptères de manœuvre (HM) sont actuellement en cours de réalisation.
Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 19 Déc 2014 - 21:21 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 30 Déc 2014 - 22:44 | |
| - Citation :
- Barkhane bétonne: les bases françaises de la BSS en pleins travaux
A N'Djamena, des sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (RGA) stationnés à N’Djamena (Tchad) sont à l’œuvre afin de réorganiser la zone aéroportuaire et logistique. Après avoir réalisé un parking pouvant accueillir l’A400M, les sapeurs de l'Air ont lancé la seconde phase, entamée en octobre 2014, qui consiste à réaliser une zone logistique en vue du prochain déménagement du détachement de transit interarmées. La 3e phase consistera à effectuer les raccords des différents taxiways à la piste.
A Niamey, dans le cadre de la montée en puissance du DETAIR de Niamey (Niger), qui compte déjà un détachement drones, un détachement chasse et un groupement de transport opérationnel, la plateforme se prépare à accueillir prochainement le Boeing ravitailleur C135.
Depuis le début du mois de décembre, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) œuvre sur le détachement air (DETAIR) de Niamey, dans le cadre de la mise en place du plot C135, selon une information de l'EMA-Com. Afin de répondre aux besoins de ce futur détachement, le GAAO a procédé à la mise en place de plusieurs bungalows qui serviront de bureaux au détachement C135, et de deux hangars de stockage.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/12/29/bss-13188.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 30 Déc 2014 - 23:02 | |
| - Citation :
- mardi 30 décembre 2014
Une première entre Tchad et Niger
Trois compagnies française, nigérienne et tchadienne ont mené une opération de contrôle de zone, du 20 au 27 décembre afin de lutter contre les incursions des djihadistes alimentées par les réseaux provenant du sud libyen. Pour les Français, des appuis ont été mobilisés des deux côtés de la frontière, notamment des hélicoptères. Au sol, c'est le GTIA Est (actuellement armé par le 3e RPIMa et les unités d'appuis de la 11e BP) qui a opéré, ainsi que le DLAO n°1 de Dirkou.
Le bilan n'est pas très détaillé : Paris évoque la saisie de deux tonnes de drogues, sans qu'on sache d'où venaient les stupéfiants (en général ils arrivent par les ports d'Afrique de l'ouest), ainsi que des armes et des moyens de communication.
La logique multipartite est bien celle de Barkhane (1) : on le voit à travers la nature de la saisie, assécher les moyens de financement des djihadistes en devient peut-être une autre.
(1) pour l'instant, elle jouait surtout entre Mauritaniens et Maliens. Notons néanmoins le développement de tels partenariats pour lutter contre Boko Haram, entre Nigérians et Camerounais. Ces derniers ont d'ailleurs assuré avoir bombardé, hier, des membres de la secte présents sur son territoire.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/12/une-premiere-entre-tchad-et-niger.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 2 Jan 2015 - 21:48 | |
| - Citation :
- Une cellule de coordination sur Boko Haram au camp Kosseï de N’Djamena.
Son installation a commencé il y a un tout petit mois. "Début décembre, explique le colonel Frédéric, son chef, la cellule de coordination et de liaison s’est installée à N’Djamena. Elle est adossée Barkhane, sans en dépendre".
La mission de cette CCL-Boko Haram est double. D’abord faciliter les échanges d’informations et de renseignements entre les pays affectés par Boko Haram : le Nigéria bien sûr mais aussi le Cameroun et le Tchad qui, outre faire face aux menaces armées, doivent aussi gérer des déplacements de population. Ensuite, coordonner l’appréciation de la menace posée par la secte islamiste.
Six Français sont affectés à cette cellule, ainsi que deux officiers tchadiens et deux Nigériens (les deux Nigérians ne vont pas tarder à arriver). Par ailleurs, la France va aussi déployer de petits détachements de liaison dans les trois pays africains.
La phase de rodage, de prise en mains et de travaux préparatoires est toujours en cours. Mais l’effort régional pour sécuriser la zone du lac Tchad est désormais en marche. Avec le soutien bienveillant de la France dont les avions effectuent « régulièrement » des vols ISR au-dessus des zones à risques (les zones d’intérêt » dans la rhétorique officielle de Barkhane).
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/01/01/une-cellule-de-coordination-sur-boko-haram-au-camp-kossei-de-13208.html - Citation :
- Affrétés : Daher décroche un troisième contrat au profit de Barkhane
Pour pallier le déficit en avions de transport, plusieurs affrètements d’appareils civils ont été mis en place au profit de la force Barkhane (un prochain post fera le point sur l’ensemble des affrètements français en Afrique).
A la société Daher sont actuellement attribués trois marchés. Le premier, sous-traité à la société SAS, concerne les déplacements du commandant de la force. Un Beechcraft 1900 est utilisé pour le convoyage de VIP en intra-théâtre.
Le second et le troisième contrats (le plus récent vient d’être signé) concernent le transport de fret à partir de N’Djamena et de Niamey vers les emprises françaises situées dans l’AOR (area of responsability) de la force Barkhane. Daher a donc récupéré le contrat temporairement perdu au profit de la société Air Attack, et son AN-12 a repris ses vols de Gao vers Kidal, Tessalit et Tombouctou. Un autre appareil effectue des liaisons transversales.
Pour diriger ses opérations, Daher a nommé Robert Ferrari comme directeur des projets Tchad ; basé à N’Djamena, il dépend de la division Projets industriels et de défense.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/01/01/affretes-daher-decroche-un-troisieme-contrat-au-profit-de-ba-13207.html | |
| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 3 Jan 2015 - 1:03 | |
| - Citation :
- Opération Barkhane : Le Drian annonce l'achat de trois nouveaux drones Reaper
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé vendredi depuis le Niger l'achat de trois drones américains Reaper supplémentaires en 2015.
Et de trois qui font cinq. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé vendredi depuis Niamey (Niger) qu'il allait commander dès 2015 un système supplémentaire de drones américains Reaper, soit trois appareils plus un système de pilotage au sol. La France portera donc son armada de drones Reaper à cinq appareils.
Au total, la loi de programmation militaire française, qui court sur la période 2014-2019, prévoit l'acquisition de douze Reaper, a rappelé Jean-Yves Le Drian depuis le Sahel, où il a passé le réveillon du Nouvel An avec les troupes de l'armée française.
«Je commanderai en 2015 un système supplémentaire, c'est-à-dire trois drones supplémentaires», a-t-il déclaré devant les forces françaises stationnées dans la capitale nigérienne. «Deux Reapers sont ici en fonctionnement. Le troisième sera opérationnel avant la fin du premier trimestre, au mois de mars 2015», a-t-il ajouté.
Réclamés par le chef d'état-major Denis Mercier
Le système supplémentaire dont il a évoqué la commande ne devait initialement être acquis qu'en 2017 mais le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, avait exprimé le mois dernier le souhait d'accélérer l'acquisition de drones de renseignement. La France, dotée par ailleurs de quatre drones euro-israéliens Harfang dont deux sont utilisés en Afrique, a fait de l'acquisition de ces matériels une priorité.
«Les drones, plus on en a, plus on en a besoin. C'est la clé des opérations en Afrique», avait souligné le général Mercier. Avec l'acquisition de ces trois nouveaux drones Reaper, la France devrait pouvoir couvrir la totalité du continent africain. L'avion d'Air Algérie AH 5017, qui s'était écrasé dans le nord du Mali en juillet dernier, avait été retrouvé grâce à un de ces appareils.
[url=http://www.leparisien.fr/politique/operation-barkhane-le-drian-annonce-l-achat-de-trois-nouveaux-drones-reaper | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 5 Jan 2015 - 18:43 | |
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| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 6 Jan 2015 - 2:00 | |
| - Citation :
- Nord du Mali: sept morts dans l’attaque contre un camp de l’armée
Au Mali, au moins sept personnes ont été tuées ce lundi 5 janvier à Nampala, au sud de Tombouctou, près de la frontière mauritanienne. C’est une position de l’armée malienne qui a été visée. Le groupe armé ne s’est pas encore identifié, mais plusieurs sources, contactées par RFI, sont formelles en affirmant qu’il s’agit de «groupes terroristes».
Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ? Ansar Dine ? al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ? Les assaillants ne sont pas encore formellement identifiés, mais toutes nos sources le confirment : il s'agit de « groupes terroristes ».
Ils sont arrivés ce lundi 5 janvier, au saut du lit, dans la localité malienne de Nampala, située au sud de Tombouctou. Arrivés du côté est de ce bourg, ils ont garé leurs véhicules pour rentrer à pied dans la ville, prenant le sud-est où se trouve un camp militaire à l’intérieur duquel habite le préfet de la ville.
Il y a eu, tout d’abord, l’effet de surprise. En rafales, des coups de feu sont tirés. Dans un premier temps, l’armée malienne a été obligée de battre en retraite.
Ensuite, les assaillants se sont dirigés vers l’école publique de Nampala, avant de terroriser la population, notamment dans le domicile du maire.
Alors qu’un renfort de l’armée malienne venait du Sud, les assaillants ont quitté la localité. Il faut dire qu’entre-temps, des avions de chasse de l’opération française Barkane ont survolé Nampala, menaçant d’intervenir.
Le bilan de l’attaque fait état d'au moins sept personnes - habillées en tenue militaire - tuées et plusieurs blessés. Ce lundi soir, le calme est revenu à Nampala.
http://www.rfi.fr/afrique/20150105-nord-mali-sept-morts-attaque-contre-camp-armee/ | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 6 Jan 2015 - 22:12 | |
| Une base prise d'assaut un lourd bilan pour l'armée malienne des prisonniers et débandade de la garnison qui a pris les jambes a son cou.
Et en plus Cette attaque a lieu bien au sud-ouest du dispositif francais. Barkhane regarde au nord et eux tapent 500Km derrieres les lignes. C'est peut etre la nouvelle stratégie des jihadistes? Taper loin du dispositif francais pour l'obliger a éclater ses effectifs et donc diminuer la pression sur le nord. Si ca se confirme (par des attaques similaires) c'est finaud
Plus de détails dans J.A http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150106084721/ _________________ ""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi"" “L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.” | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 1 Fév 2015 - 16:15 | |
| - Citation :
- L’aviation tchadienne a bombardé des positions de Boko Haram à Gamboru
Posté dans Afrique, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 01-02-2015
Le 17 janvier, le Tchad a envoyé des troupes dans nord du Cameroun afin d’aider Yaoundé à contrer les incursions meurtrières du groupe jihadiste nigérian Boko Haram sur son territoire. Pour les autorités tchadiennes, il s’agit d’éviter que cette organisation, qui, coupable d’exactions et de massacres, élargit chaque jour les zones qu’elle contrôle, ne vienne menacer N’Djamena et couper les voies de communication avec le port de Douala.
Les troupes tchadiennes ont ainsi pris position à Fotokol, ville située à l’extrême-nord du Cameroun. À 500 mètres de là se trouve la localité de Gamboru, tenue par Boko Haram.
Au lendemain d’un accrochage ayant eu lieu dans le secteur de Fotokol et dont le bilan reste à confirmer (il a été fait état de plus de 120 tués dans les rangs jihadistes), l’aviation tchadienne est entrée en action en menant plusieurs raids sur des positions de Boko Haram situées à Gamboru. En territoire nigérian, donc.
Ainsi, un premier raid a été mené le 31 janvier, à la mi-journée, par deux avions de combat tchadien, certainement des Su-25 Frogfoot, un appareil d’attaque au sol de facture russe.
Selon des sources tchadiennes sollicitées par l’AFP, ces premières frappes ont été suivies par d’autres bombardement « autour de la zone de Gamboru ». Une source sécuritaire camerounaise, les « de chasse agissent pour permettre aux soldats tchadiens d’entrer à Gamboru ». Et d’ajouter : « Des officiers supérieurs de l’armée camerounaise sont présents à Fotokol. Les armées camerounaise et tchadienne sont réunies pour l’opération de Gamboru contre Boko Haram ».
« Pendant près d’une heure, tout ce que nous avons entendu étaient des explosions et on pouvait voir des avions larguer des bombes de l’autre côté de la frontière, à Gamboru-Ngala », a témoigné un habitant de Fotokol. « Nous voyons également de plus en plus de troupes arriver . Elles augmentent tous les jours », a-t-il ajouté. Un autre a indiqué avoir vu arriver « 14 véhicules militaires transportant des soldats tchadiens et camerounais », dont des chars.
Alors que les forces tchadiennes et camerounaises préparent probablement une offensive sur Gamboru, Boko Haram a de nouveau attaqué, ce 1er février, la ville de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno. Cette dernière figure parmi les objectifs prioritaires du groupe jihadiste, dont le but est d’instaurer un califat sur les territoires qu’il contrôle.
La semaine passée, Boko Haram avait déjà tenté une offensive contre les positions tenues par l’armée nigériane dans Maiduguri. Sans succès. En revanche, il s’était emparé de la localité de Monguno.
Photo : SU-25 Tchadien, via Aéronavale & Porte-avions
http://www.opex360.com/2015/02/01/laviation-tchadienne-bombarde-des-positions-de-boko-haram-gamboru/ | |
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