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| le Sahel zone de non-droit | |
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reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 19:34 | |
| Rappel du premier message :pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali - Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 13 Fév 2015 - 16:04 | |
| - Citation :
- Diffa: le futur tremplin franco-nigérien pour lutter contre Boko Haram?
L'aéroport nigérien de Diffa (1800 m de long et 45 de large), avec sa piste en dur, deviendra-t-il un futur point d'appui temporaire français si Paris décide de s'impliquer un peu plus dans la lutte contre Boko Haram.
Pour l'heure, comme l'a rappelé le président Hollande début février, le soutien français aux pays de la région du lac Tchad se résume à un soutien "logistique et opérationnel": fourniture de carburant et de munitions à l'armée tchadienne, survol des frontières du Nigeria pour "faire du renseignement", participation à la cellule de coordination mise en place à N'Djamena, au Tchad...
A Diffa même, actuellement, la présence française se limite, selon l'EMA, à une quinzaine de membres de la cellule de liaison et de contact. Cette cellule a toutefois été renforcée par des "éléments de protection" dont ni le volume ni la provenance n'ont été précisés.
La détérioration de la situation locale (attentats et raids de Boko Haram contre Diffa, fuite de milliers de civils, incapacité du Nigeria à régler le problème) risque de forcer Paris à s'engager davantage. Des forces spéciales de Sabre (au Burkina) pourraient ainsi être amenées à jouer un rôle accru à Diffa, siège de la 5e Région militaire.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/02/11/diffa-le-tremplin-nigerien-pour-lutter-contre-boko-haram-13504.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 13 Fév 2015 - 17:16 | |
| - Citation :
- Première incursion du groupe jihadiste Boko Haram au Tchad
Posté dans Afrique, Terrorisme par Laurent Lagneau Le 13-02-2015
Il y a une semaine, le groupe jihadiste nigérian Boko Haram s’en prenait, pour la première fois, au Niger. Depuis, il y a régulièrement mené des attaques, notamment à Diffa, où les autorités ont dû décréter l’état d’urgence. Et cela, alors que Niamey a décidé d’autoriser l’envoi de 750 militaires pour combattre cette organisation armée au Nigéria dans le cadre d’une force multinationale.
Le Tchad avait déjà pris les devants en déployant un contingent important – 2.000 hommes – à Fotokol, dans l’extrême-nord du Cameroun, afin d’y contrer les incursions meurtrières de Boko Haram et de lancer des opérations au Nigéria. Pour N’Djamena, il s’agit de sécuriser les voies logistiques vers le port camerounais de Douala et d’écarter, autant que possible, le groupe armé nigérian de son territoire.
Cependant, et après plusieurs accrochages entre les forces tchadiennes et les jihadistes à Fotokol et à Gamboru, localité nigériane frontalière avec le Cameroun, Boko Haram a lancé, dans la nuit du 12 au 13 février et cela pour la première fois, une attaque en territoire tchadien, plus précisément à Ngouboua, un village situé sur les rives du Lac Tchad, à moins de 2 km seulement du Nigéria.
Les assaillants sont arrivés à bord de trois pirogues à moteur avant de s’infiltrer dans Ngouboua. Ensuite, ils ont formé deux groupes : l’un a attaqué la gendarmerie, l’autre est allé incendier une partie du village tchadien, ce qui a semé la panique au sein de la population.
Les gendarmes ont réussi à mettre en fuite les jihadistes, au prix d’un tué et de 4 blessés dans leurs rangs. En outre, un notable et trois habitants ont perdu la vie dans cette attaque. Quant aux assaillants, repartis vers le Nigéria à bord de leurs pirogues, leur sort est incertain. Des avions militaires tchadiens auraient coulé leurs embarcations.
http://www.opex360.com/2015/02/13/premiere-incursion-du-groupe-jihadiste-boko-haram-au-tchad/ | |
| | | moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 14 Fév 2015 - 11:02 | |
| Force est de constater que les tchadiens s'en sortent très bien comparé à la pseudo 1ère puissance économique d'Afrique. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 17 Fév 2015 - 15:02 | |
| - Citation :
- Le Point Afrique - Publié le 17/02/2015 à 13:53 - Modifié le 17/02/2015 à 14:20
Cameroun - Lutte contre Boko Haram : ce qui a été décidé à Yaoundé
La CEEAC a manifesté sa ferme volonté de s’engager davantage aux côtés du Tchad et du Cameroun dans la lutte contre le groupe terroriste islamiste Boko Haram .
Par notre correspondant à Yaoundé, Nestor Nga Etoga
Réunis sur invitation du président Idriss Deby Itno pour une session spéciale du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale, les chefs d’État "condamnent avec la plus grande fermeté les actions terroristes de Boko Haram au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger" ainsi que "les financements et toute autre forme de soutien au groupe terroriste Boko Haram". "Nous avons le sentiment que nous sommes attaqués", déclare Ali Bongo Ondimba. Aujourd’hui, deux pays de la sous-région, le Cameroun et le Tchad, sont aux premières loges, mais demain cela peut être d’autres pays. Nous sommes venus dire à nos frères camerounais et tchadiens, vous n’êtes pas seuls", a-t-il poursuivi.
Après les mots, les actes
Cinquante milliards de francs CFA vont être débloqués en urgence pour la création d’un fonds de soutien et pour le renforcement des contrôles. Ali Bongo Ondimba et ses pairs ont annoncé une aide d’urgence en troupes, en soutien de l’homme, en soutien génie, en soutien santé, en équipements militaires divers et en appui aérien. "Nous nous engageons à apporter dans l’immédiat un soutien actif et multiforme au Cameroun, au Tchad et à tout autre État membre de la communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l’assistance militaire, financière, logistique et humanitaire", confirment les leaders de la CEEAC. S’opposant aux "prétentions injustifiables" des terroristes, il y aura encore un fonds de soutien multidimensionnel "dans les domaines de la logistique, de l’assistance humanitaire, de la communication et des actions politico-diplomatiques" et un renforcement de la surveillance des territoires pour "couper les réseaux de ravitaillement".
L’Afrique unie contre Boko Haram
Conscients de l’urgence de s’unir face à la menace Boko Haram, les chefs d’État de la CEEAC envisagent une coopération active avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et interpellent l’ONU ainsi que "tous les acteurs impliqués" dans la résolution de la crise centrafricaine. La RCA - où plus de 500 militaires gabonais sont déployés - peut servir de zone de repli ou de ravitaillement, notamment dans le secteur des frontières camerounaises et tchadiennes. Il faut donc demander aux Nations unies de prendre les "dispositions appropriées pour la sécurisation de ce triangle par la Minusca".
http://afrique.lepoint.fr/actualites/cameroun-lutte-contre-boko-haram-ce-qui-a-ete-decide-a-yaounde-17-02-2015-1905718_2365.php | |
| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Fév 2015 - 14:52 | |
| Les tchadiens qui essaient leur nouveau MIG29 et se trompent de cible ?? - Citation :
Niger : une bombe larguée d'un avion "non identifié" sur un village du sud-est fait au moins 20 morts
Au moins 20 personnes sont mortes mardi après-midi lorsqu'une bombe larguée par un avion "non identifié" est tombée sur une cérémonie funéraire dans un village du sud-est du Niger, frontalier avec le Nigeria, selon des sources locales et humanitaire.
"Les victimes sont des habitants qui assistaient à une cérémonie de deuil d'un responsable préfectoral", a déclaré mercredi à l'AFP une source humanitaire, pour qui la catastrophe a fait "entre 20 et 30 morts". Deux élus locaux, joints par l'AFP, ont fait état de "31 ou 32 morts et 20 blessés" touchés dans le largage d'une bombe par "un avion non identifié". Cette frontière est le lieu de tensions en raison des attaques régulières des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram contre les positions des armées nigérienne et tchadienne. http://www.atlasinfo.fr/Niger-une-bombe-larguee-d-un-avion-non-identifie-sur-un-village-du-sud-est-fait-au-moins-20-morts_a59603.html _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Fév 2015 - 15:21 | |
| - Citation :
- L’aviation nigériane soupçonnée d’avoir commis une bavure au Niger
Posté dans Afrique, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 19-02-2015
Qui a largué une bombe sur la mosquée du village d’Abadam, qui, situé dans le sud-est du Niger est traversé par un cours d’eau qui matérialise la frontière avec le Nigéria? Au moins 36 personnes ont été tuées et l’on compte une vingtaine de blessés.
Les témoins sont formels. L’un d’eux, Alu Youram, le vice-maire du village, a affirmé que deux avions ont survolé Abadam. L’un a bombardé la mosquée tandis que l’autre a largué une bombe 200 mètres plus loin. « On a constaté que ce sont des avions nigérians pour avoir aperçu leurs couleurs vert et blanc. Ca se voit, même étant assis, tu peux les apercevoir », a-t-il affirmé avant d’évoquer une action délibérée.
« Dans un premier temps, nous avions pensé à une bavure de l’armée nigérienne ou tchadienne, mais finalement, nos soupçons se portent vers l’armée nigériane », a, de son côté, déclaré un élu de la localité de Bosso, qui, située à quelques kilomètres d’Abadam, a été récemment la cible d’un attaque menée par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram.
Cela étant, le rapport de l’armée nigérienne n’est pas aussi catégorique. Selon l’AFP, qui y a eu accès, s’il parle en effet de l’implication d’un ou plusieurs aéronefs, il se garde d’en préciser l’origine. Cependant, elle a exclu toute responsabilité de son aviation. Cette dernière est d’ailleurs très modeste étant donné qu’elle e ne disposait pas de capacités de frappes, jusqu’à la livraison, en 2013, de 2 avions SU-25 « Frogfoot » en provenance d’Ukraine.
Même chose pour l’armée tchadienne, qui est aussi mobilisée à la frontière entre le Niger et le Nigéria pour contrer les incursions Boko Haram. Reste donc l’aviation nigériane. Mais là aussi, son porte-parole Dele Alonge, a réfuté toute responsabilité. « Il n’y a aucun rapport d’un avion nigérian impliqué dans ce bombardement », a-t-il fait savoir.
Les forces aériennes nigérianes ne disposent pas de Su-25, contrairement à leurs homologues tchadiennes et nigériennes. En revanche, elles mettent en oeuvre des avions Chengu F-7 (une version chinoise du MiG-21 Fishbeb soviétique), qui capables de larguer des bombes, sont utilisés par le 204 Wing de Maiduguri ainsi que des Alphajet, des Aermacchi MB-339 et des Aero L-39 Albatros.
http://www.opex360.com/2015/02/19/laviation-nigeriane-soupconnee-davoir-commis-bavure-au-niger/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Fév 2015 - 21:42 | |
| - Citation :
- Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Sahel : le partenariat en marche.
Du 8 au 18 février, L’opération quadripartite Gamounan a vu pendant plusieurs semaines les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opérer conjointement, avec le soutien de Barkhane, sur la zone de rencontre de leurs territoires. Si leur premier objectif était la recherche et la neutralisation des groupes armés terroristes qui pourraient évoluer dans cette zone en se jouant des frontières, les forces impliquées ont mené également des actions civilo-militaires afin de réaffirmer la présence de l’Etat dans ces régions périphériques.
Crédits : Etat-major des armées / Armée de Terre - Citation :
- Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvement des groupes armés terroristes (GAT).
Dans la nuit du 12 au 13 février, à la suite d’un renseignement d’opportunité laissant supposer la présence d’un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa près de la frontière algérienne, la force Barkhane a planifié en « boucle courte » une opération visant à localiser cet adversaire potentiel. Dès la prise de contact établie avec ce groupe, l’adversaire a ouvert un feu soutenu contre les militaires français qui se sont alors saisi de sa position en le mettant hors de combat.
Du 8 au 18 février, l’opération Gamounana été réalisée dans la région dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Il s’agissait d’une opération quadripartite impliquant des forces maliennes, nigériennes, burkinabaises, et des militaires français de l’opération Barkhane. Contribuant à renforcer la sécurité de la zone, le succès de cette opération souligne aussi la capacité des différents acteurs à conduire une opération conjointe à leurs frontières, Gamounan a permis aux différents états-majors de consolider et d’affiner le travail de coordination déjà réalisé. Gamounan était la 6èmeopération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du partenariat mis en œuvre par Barkhane.
Son poste de commandement établi dans le camp malien de GAO, la force BARKHANE a connu cette semaine deux visites d’importance : l’ambassadeur du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et celui du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) le 12 février ; les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, ainsi que ceux de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15.
Le jeudi 12 février, près de 15 pays membres du CPS de l’UA (Algérie, Burundi, Tchad, Guinée Equatoriale, Ethiopie, Gambie, Guinée, Libye, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda) et de 30 membres du COPS de l’UE ont donc participé à cette mission d’une durée totale de 72 heures sur le territoire malien. La délégation a rencontré tour à tour les autorités civiles locales et régionales avant de participer à une présentation G5 Sahel par le colonel MISTRAL, représentant du COMANFOR pour le partenariat. La visite s’est achevée au poste de commandement quadripartite (FAMa, FAN, Burkina-Faso et Barkhane) de l’opération Gamounanmenée à ce moment dans la région des trois frontières au Sud de Gao.
Le 15 février, les responsables d’EUCAP et d’EUTM ont eu l’opportunité pendant leur visite de se rendre sur la zone de l’opération afin de rencontrer les FAMa et les forces partenaires présentes. Cette mission a permis d’échanger avec les principaux interlocuteurs et de faire le point sur l’avancement du processus de paix au Mali et plus particulièrement dans le Nord. Cela a également été l’occasion de mettre en valeur la coopération entre les différentes forces partenaires, la MINUSMA, et Barkhane dans leur mission de lutte contre les terroristes.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.
Crédit : Etat-major des armées / Armée de Terre | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 22 Fév 2015 - 0:29 | |
| LIEN vers carte interactive dispositif militaire français en Afrique . (Mise à jour du 17 février 2014) http://www.rfi.fr/afrique/20140217-infographie-mouvements-forces-militaires-francaises-afrique/ _________________ ""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi"" “L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.” | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 1 Mar 2015 - 18:27 | |
| - Citation :
- Mali: le camp gouvernemental signe un acccord de paix à Alger, les rebelles réclament du temps
1 mars 2015
La Coordination n’exclut pas de parapher le texte en cas d’approbation de la population, a indiqué à l’AFP un de ses porte-parole,Mohamed Ousmane Ag Mouhamedoun, se disant « optimiste quant à une signature dans quelques semaines au Mali ».
Les négociations de paix sur le Mali engagées en juillet à Alger se sont soldées dimanche par un accord encore inachevé, paraphé par le gouvernement malien, mais non par les rebelles du nord qui ont réclamé un délai pour consulter leur base.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation internationale, a qualifié cet accord, dont l’accouchement a nécessité huit mois de laborieuses négociations, de « boussole crédible et efficace vers la paix ». Il « sera signé par toutes les parties », a-t-il assuré.
« Les négociations sont terminées », avait déclaré auparavant le porte-parole de la médiation algérienne, signifiant la fin de cette cinquième session de pourparlers, lancée le 16 février.
Les protagonistes et la médiation algérienne étaient sous forte pression de la communauté internationale, notamment de la France, à l’origine de l’intervention internationale lancée dans le nord du Mali en 2013, l’opération Serval, pour aboutir à un résultat.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a salué « un texte équilibré et bénéfique pour le pays et la région » et appelé tous les groupes armés à le signer « sans délai ».
Cependant, cet « accord de paix et de réconciliation », paraphé dans la matinée dans un palace algérois par les représentants du gouvernement et des groupes armés qui le soutiennent, ne l’a pas été par la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui regroupe les principaux groupes rebelles à dominante touareg.
La Coordination, qui comprend le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), a demandé un « délai raisonnable » pour consulter les populations qu’elle représente, après avoir exigé en vain des amendements au projet d’accord présenté cette semaine par l’Algérie.
« Un accord non partagé avec les populations et les bases a peu de chances d’être appliqué sur le terrain », a expliqué à la tribune un de ses représentants.
« Cet accord ne répond pas aux aspirations du peuple Azawad (appellation du nord du Mali par les rebelles), a déclaré à l’AFP un autre représentant de la Coordination, Almou Ag Mouhamed, précisant que celle-ci avait « apporté un certain nombre d’amendements politico-institutionnels et surtout de défense et de sécurité » au projet, sans obtenir de réponse.
- Signature officielle au Mali -
Le délai demandé exprime « l’ambition d’obtenir le maximum de soutien » pour ce texte et non une volonté de « se désolidariser », a relativisé M. Lamamra.
La Coordination n’exclut pas de parapher le texte en cas d’approbation de la population, a indiqué à l’AFP un de ses porte-parole,Mohamed Ousmane Ag Mouhamedoun, se disant « optimiste quant à une signature dans quelques semaines au Mali ».
Une source de l’ONU aux négociations a affirmé à l’AFP que le gouvernement avait menacé de ne pas parapher le document si les rebelles ne le faisaient pas également, mais s’était ravisé afin de les embarrasser.
Pour éviter l’impasse, l’Algérie a proposé que les parties qui ne parapheraient pas l’accord le fassent lors de la signature officielle, prévue à Bamako à la fin du mois, selon la même source.
“Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, chef de la délégation gouvernementale à Alger, s’est d’ailleurs dit convaincu « que la signature aura lieu dans quelques semaines ».
A Bamako, le Premier ministre Modibo Keïta a appelé les groupes rebelles à franchir le pas pour « construire l’édifice de la paix, du développement juste équilibré ».
« Le projet d’accord soumis aux parties n’est certes pas parfait, mais il constitue un compromis que nous pouvons accepter tout en restant vigilants quant à sa mise en oeuvre », a-t-il indiqué.
Le texte, qui, comme le souhaitait Bamako, ne parle ni d’autonomie ni de fédéralisme, et insiste sur l’unité, l’intégrité territoriale du Mali, ainsi que sur le caractère républicain et laïc de l’Etat, cite néanmoins l’Azawad, comme une « réalité humaine », une revendication des rebelles.
“Il prévoit la création d’Assemblées régionales élues au suffrage universel direct, dotées de pouvoirs importants dans un délai de 18 mois, ainsi que le redéploiement progressif dans le nord d’une armée restructurée, intégrant notamment des combattants des mouvements de cette région « y compris dans le commandement ».
Etaient exclus des négociations les groupes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé pendant près de neuf mois le nord du Mali avant d’en être partiellement chassés par l’opération Serval, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.
(c) maliactu.net
http://maliactu.net/mali-le-camp-gouvernemental-signe-un-acccord-de-paix-a-alger-les-rebelles-reclament-du-temps-3/#sthash.BIueoyGB.dpuf | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 1 Mar 2015 - 20:43 | |
| - Citation :
- URGENT. Les Touaregs de l'Azawad refusent de signer les accords d'Alger
Les parrains des accords ont apposé leur paraphe sur le document. Les pays du champ, la CDEAO, l’OCI, l’Union européenne, l’Algérie, le Mali ont tous signé chacun son tour les accords d’Alger. Pas les premiers concernés autrement dit les représentants de l'Azawad en guerre contre Bamako.
Les Touareg refusent de signer les accords d'Alger. Les Touareg refusent de signer les accords d'Alger.
Changement de braquet des Touareg. L'accord de paix et de réconciliation est un compromis pour le moment quelque peu boiteux. La raison ? La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refuse de signer la d éclaration d'Alger et demande du temps. Même si la CMA reconnaît dans une déclaration, les efforts consentis pour arriver à l’accord de paix d’Alger, elle refuse pour autant de signer la déclaration finale, préférant prendre son temps. La CMA, composée essentiellement du MNLA, HCUA, MAA et CPA, demande à la médiation international du temps entend aller sur le terrain pour expliquer à ses militants réfractaires les accords. Elle réaffirme son engagement à respecter les accords de paix du 23 mai 2014.
Comme pour conjurer le sort, Abdoulay Diop, le ministre malien des Affaires étrangères a eu cette déclaration :"Le temps des négociations est terminé et le temps du dialogue se poursuivra". Et de souligner que "La signature n'est pas une fin en soi".
De fil en aiguille, plusieurs questions restent posées sur la pertinence de ces accords qui ne sont signés que par une partie en conflit. Car en définitive, toutes les autres signatures valent peu de choses tant que la Coordination des Mouvements de l'Azawad n'a pas donné son accord. Cependant on ne s'explique pas l'empressement à signer des accords non aboutis. Et pourquoi ce coup de théâtre de dernière minute des Touaregs ? Leur a-t-on forcé la main ?
A Kidal, au moment du passage à la signature, la population est sortie dans la rue pour manifester son opposition à ces accords.
Yacine K.
http://www.lematindz.net/news/16737-urgent-les-touaregs-de-lazawad-refusent-de-signer-les-accords-dalger.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 2 Mar 2015 - 21:35 | |
| - Citation :
- Mali : L’accord d’Alger contient les « prémices d’un fédéralisme »
2 mars 2015
L’accord auquel ont abouti les pourparlers d’Alger pourrait ouvrir la voie à un « fédéralisme rampant », estime le politologue sénégalais, Babacar Justin N’Diaye.
Dimanche, les parties maliennes étaient invitées par la médiation à parapher le document d’accord de paix sorti du processus de dialogue inter malien débuté officiellement à Alger, le 16 juillet 2014. Paraphé par le gouvernement et une partie des groupes armés, le texte ne parle ni de fédéralisme, ni d’autonomie.
Cette réalité ne doit pas tromper. En effet, pour Babacar Justin N’Diaye, très axé sur le Mali, la réorganisation de la décentralisation que préconise l’accord pourrait ouvrir la voie à « un fédéralisme rampant » (propos rapportés par l’agence turque Anadolu).
“Une analyse qui contraste fortement avec celle du gouvernement qui a fondé son engagement sur la conservation de l’unité du pays pour parapher cet accord qu’il juge certes « pas parfait », mais constituant « un compromis » acceptable.
L’accord d’Alger du 1er mars ne prévoit, en effet, pas la création d’entêtées supra-régionales. Cependant, la région se voit doter d’une Assemblée Régionale bénéficiant d’un « très large transfert » de compétences dont le président, également chef de l’Exécutif et de l’Administration de la région, est élu au suffrage universel direct. Comme nouveauté, la région sera compétente en matière de police territoriale et de protection civile, un pouvoir que le gouvernement ne voulait pas qu’il lui soit délégué.
“« Cela pourrait constituer, justement, des prémices d’un fédéralisme », croit Monsieur N’Diaye. « Des institutions qui ne peuvent qu’évoluer vers le fédéralisme », soutient-il.
Pourtant, la rébellion a refusé de parapher ledit estimant qu’il ne traite pas de la question du statut particulier qu’elle revendiquait pour le nord
L’accord final de paix issu des pourparlers d’Alger n’a pour le moment été paraphé que par le gouvernement et une partie des groupes armés, des mouvements d’autodéfense toujours acquis à la cause de l’unité. Le centre du problème, la rébellion n’a pas voulu parapher le document, demandant du temps pour consulter sa base.
“En réalité, il s’agit plutôt d’un refus poli pour ne pas signer un accord qui ne parle explicitement ni de fédération ni d’autonomie, des revendications que la coordination des mouvements de l’Azawad mettait encore sur table à l’entame de ce 5e et dernier round des pourparlers. Or, ces deux notions étaient écartées depuis le début des négociations dans la feuille de route qui insistait sur l’intégrité du territoire malien et le caractère unitaire de son Etat.
Des manifestations des partisans de cette autonomie ont eu lieu pendant le week-end à Kidal, fief de la rébellion touareg. Des pressions qui n’ont sans doute pas permis à la communauté internationale de tordre davantage le bras au MNLA et autres récalcitrants afin de les amener à parapher l’accord de paix. Mais toute chose qui ne devrait, en principe, n’être qu’une question de temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies maintenant toujours ses menaces de sanctions à l’encontre des parties qui ne s’inscrivent pas dans la dynamique de la paix.
Même en cas d’accord signé par toutes les parties, sa mise en œuvre constitue le plus grand défi à venir. Il « sera apprécié à l’épreuve du terrain », pense Babacar Justin N’Diaye qui ne voit, par ailleurs, rien qui garantit « qu’il n’aille pas au-delà du simple régionalisme ».
© Par maliactu.net
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| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 2 Mar 2015 - 21:52 | |
| - http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/01/accords-de-paix-d-alger-une-derniere-chance-pour-le-mali_4585406_3212.html a écrit:
Accords de paix d’Alger : une dernière chance pour le Mali Pour un accord de paix et de réconciliation, le texte signé dimanche 1er mars à Alger par le gouvernement malien et certains groupes du nord du Mali a des ambitions d’une grande modestie. C’est peut-être là sa seule force, ou son coup de génie.
Car tout est si compliqué dans la résolution de la crise malienne… Pour commencer, le texte présenté à Alger dimanche matin n’a pas été formellement signé, mais « paraphé » — c’est le terme exact — par le côté progouvernemental des parties engagées dans le dialogue, avec l’appui d’une médiation menée par l’Algérie.
Le document ne sera formellement « signé » au Mali que dans les semaines à venir (un geste symbolique pour tenter d’effacer le souvenir des accords passés, parrainés par l’Algérie, que pourfendait quand il était encore candidat le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au nom de la « souveraineté nationale »).
Peut-être ne s’agit-il que d’un détail, vu que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe six mouvements en faveur de l’autonomie du nord du Mali, qu’ils appellent « Azawad », n’a pas signé dimanche matin. Et s’il y a de grandes chances que toutes les parties finissent par apposer la signature de leurs représentants sur ce texte, ces cahots ne sont pas de bon augure, dans un premier temps.
L’« Azawad » : une myriade de groupes
Parmi les « signataires en suspens », on trouve en effet le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui reste un acteur central pour toute forme de solution, et d’autres formations de la mouvance rebelle issues de scissions de groupes sur des bases ethniques — comme le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), dont une partie est désormais du côté loyaliste, ou encore le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), qui héberge des anciens de la formation de Iyad Ag Ghali, désormais passé du côté d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Pourquoi ce retard ? La « coordination » (CMA) avait demandé depuis la veille un « délai raisonnable » avant de signer pour consulter sa base. Cette extrême politesse est due en partie à la menace de sanctions envers tout protagoniste qui se mettrait en travers d’un règlement pacifique de la crise.
Et aussi à la nécessité de faire de la diplomatie interne : des manifestations contre le texte ayant été organisées à Kidal, Ménaka et Ber pour protester contre le fait que le texte ne mentionne pas de perspective d’autonomie pour le Nord ou de fédéralisme. La médiation l’avait du reste clairement fait savoir depuis longtemps, à la grande satisfaction de Bamako. Il faut donc faire avaler à l’Azawad que l’Azawad n’aura pas d’existence légale après avoir clamé le contraire : c’est la difficulté des plans de paix. Selon le texte, de plus, le Mali reste « uni et laïc ».
Histoire de ne pas braquer toutes les parties, ce qui reviendrait à un suicide, cet accord — qui a la « valeur d’une boussole crédible et efficace vers la paix », selon la formule, trop lyrique pour ne pas inquiéter, du ministre des affaires étrangères de l’Algérie, Ramtane Lamamra — admet en revanche l’existence de l’Azawad comme une « réalité humaine » (ce qui est symbolique et n’engage pas à grand-chose, comme la formule de la « boussole »).
Refonte de l’armée malienne
Plus important, toutefois : un schéma prévoit la création d’Assemblées régionales élues au suffrage universel direct dans un délai de dix-huit mois, ainsi qu’une « plus grande représentation des populations du Nord au sein des institutions nationales ». Une refonte de l’armée malienne doit avoir lieu pour intégrer des combattants des mouvements armés du Nord.
Cette dernière recette a déjà montré ses limites dans le passé : c’était en effet le socle des accords destinés à éteindre les rébellions précédentes, en 1992 et 2006. Mais les nouvelles institutions locales pourraient faire la différence, si elles ne sont pas gangrenées par la corruption.
Une commission d’enquête internationale devra de plus faire la lumière sur les crimes de guerre, contre l’humanité, de génocide et autres violations graves des droits de l’homme commis au cours des dernières années. On peut d’ores et déjà redouter que les pressions politiques, sur place, enterrent ses futures conclusions pour un temps.
Mais peu importent les limites des ambitions annoncées, vu la dérive du pays vers la guerre civile. Avec ses imperfections, l’accord d’Alger fait figure de mesure de dernière chance. En mai, le Mali avait subi un électrochoc lorsque des combats ont éclaté après la maladroite visite de l’ex-premier ministre malien à Kidal. Des affrontements qui s’étaient soldés par la défaite cuisante des forces armées loyalistes dans ce bastion du MNLA et fief politique des différents groupes touaregs.
Douloureux principe de réalité
Il aura l’intervention du président de la Mauritanie pour amener un premier cessez-le-feu et éviter la perspective d’un nouvel effondrement de l’armée malienne. Le pouvoir de Bamako avait alors été confronté à un douloureux principe de réalité.
Dans la foulée, et grâce au rôle renforcé de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), des négociations avaient alors été organisées à Alger, en juillet. L’équipe de médiation était large, composée de représentants de la Minusma, de l’Union africaine, de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, de l’Organisation de la coopération islamique, de l’Union européenne, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Et au premier chef de l’Algérie, directement concernée par la situation au nord du Mali, où évoluent les groupes d’AQMI, dont les dirigeants sont pour beaucoup algériens, et qui y a des intérêts pétroliers (avec des blocs non encore exploités par une filiale de sa compagnie d’extraction d’hydrocarbures).
Le Burkina Faso, l’autre pays habituellement influent dans le dossier, est désormais accaparé par ses propres problèmes, en attendant peut-être la montée en puissance régionale du Maroc, le grand rival de l’Algérie.
Avec Alger en team leader, cinq sessions de négociations ont eu lieu depuis. Il avait été établi que la cinquième serait la dernière, au risque de donner naissance à un quick fix plutôt qu’à un vrai plan de paix, un de ces arrangements superficiels dont raffolent les diplomaties pressées, mais qui demandent un solide suivi politique par la suite pour éviter l’échec.
Le sacro-saint principe de réalité de ce cher charles Maurras. _________________ ""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi"" “L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.” | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 4 Mar 2015 - 21:54 | |
| - Citation :
- Le président tchadien promet "d'anéantir Boko Haram" et d'éliminer son chef
AFP 04/03/2015
Le président tchadien Idriss Déby Itno a promis mercredi "d"anéantir" le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram et d'éliminer son chef, Abubakar Shekau, s'il ne se rendait pas, affirmant savoir où il se trouve. Abubakar Shekau "a intérêt à se rendre, nous savons là où il est. S'il refuse de se rendre, il va subir le même sort que ses camarades ont subi", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, en visite à N'Djamena.
Le chef du groupe islamiste, a-t-il poursuivi, "a fui Dikwa (Nigeria) lors des derniers combats" entre l'armée tchadienne et les insurgés. Le 17 février, les soldats tchadiens avaient chassé Boko Haram de Dikwa, sur la route entre Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, et la ville stratégique de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria, située à 90 km. Deux soldats tchadiens et 117 islamistes ont été tués ce jour-là au cours de violents combats, selon l'état-major tchadien, dont l'armée jusque-là déployée au Cameroun, avait pénétré pour la première fois en profondeur en territoire nigérian. "Nous allons gagner la guerre et nous allons anéantir Boko Haram contrairement à ce que pensent certains médias. Les forces tchadiennes et nigériennes vont continuer leur mission pour mettre fin définitivement à cette nébuleuse", a ajouté Idriss Déby.
"L'heure a sonné pour tout musulman du Tchad, du Niger ou d'ailleurs de se réveiller et de faire face à ce qu'on appelle le terrorisme islamique. Il faut faire face à ces criminels qui détruisent notre belle religion", a-t-il affirmé. N'Djamena a envoyé mi-janvier plusieurs contingents autour du lac Tchad pour lutter contre Boko Haram, une partie étant déployée à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, aux côtés des troupes camerounaises, l'autre à la frontière entre le Niger et le Nigeria, avec les troupes nigériennes.
L'insurrection islamiste et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait plus de 13 000 morts dans le nord-est du Nigeria depuis 2009. Malgré le déploiement d'une coalition régionale contre lui, le groupe islamiste continue à mener des raids sanglants de manière quasi-quotidienne au Nigeria comme dans les pays voisins de la région du lac Tchad.
Deux militaires nigériens ont été tués et un autre blessé mercredi dans l'explosion d'une mine artisanale posée par Boko Haram près de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier avec le Nigeria, selon l'armée nigérienne.
http://www.lorientlejour.com/article/914161/le-president-tchadien-promet-daneantir-boko-haram-et-deliminer-son-chef.html | |
| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 16:44 | |
| Attentat à Bamako au Mali : cinq morts. - Citation :
Une attaque perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi contre un restaurant d'une rue très animée de Bamako a fait cinq morts, trois Maliens, un Français et un Belge. Le ressortissant français, Fabien Guyomard, était âgé de 30 ans et résidait à Bamako, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. L'attentat, commis par au moins un homme armé, a également fait huit blessés. Il n'avait toujours pas été revendiqué en début d'après-midi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (Sdat).
L'ambassade de France à Bamako a constitué une cellule de crise et conseillé «la prudence» à tous les ressortissants français vivant dans la capitale malienne. De son côté, le président du Mali a convoqué un conseil de défense. A Paris, François Hollande a dénoncé «avec la plus grande force le lâche attentat» et offert «l'aide de la France» au président malien.
Vers minuit, plusieurs hommes cagoulés, ont lancé des grenades dans la rue Princesse, fréquentée par de nombreux expatriés avant de faire irruption à La Terrasse, un bar-restaurant et boîte de nuit de la capitale malienne, rapportent des témoins. «Armés de grenades et de fusils automatiques », ils auraient «ouvert le feu, tuant sur le coup un ressortissant français», explique RFI. «Ils auraient crié Mort aux blancs ! en rentrant dans le restaurant (...) Ca fait penser à un attentat contre la présence des Européens. Puis ils auraient visé le Français», selon une source diplomatique.
Selon la police locale citée par l'AFP, l'attaque a été perpétrée par au moins un homme armé. Selon la BBC, les agresseurs seraient au nombre de quatre. http://www.boursorama.com/actualites/attentat-a-bamako--un-francais-de-30-ans-parmi-les-victimes-1f67a69286ca608d87360d2fe7cf3e62
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 18:01 | |
| Les caporaux algeRiens vont blamer mansouri et hammouchi j'en suis sure. | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 18:10 | |
| HS,si vous voyez la carte de l'algerie et de l'irak ils se ressemblent un peu algerie irak | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 19:49 | |
| - Citation :
- Mali: les deux suspects arrêtés « pas impliqués » dans l’attentat de Bamako
7 mars 2015
Les deux suspects arrêtés par la police malienne sont des délinquants maliens de droit commun mais ne sont « pas impliqués » dans l’attentat dans un restaurant de Bamako qui a fait cinq morts, a appris l’AFP de source policière.
« Ils avaient des armes pour commettre des larcins, de petits hold-up, mais ils ne sont pas au coeur des derniers actes terroristes perpétrés » à Bamako, a déclaré à l’AFP un haut responsable de la police malienne, précisant qu’ils n’étaient « pas impliqués » dans l’attentat.
“« Les deux suspects de nationalité malienne arrêtés après la fusillade de Bamako, ne sont pas des terroristes, mais des brigands », a-t-on ajouté, affirmant que l’enquête se poursuivait et que la sécurité avait été renforcée dans la capitale.
Auparavant, des sources policières maliennes avaient fait état de l’arrestation de ces deux suspects tôt samedi matin, sans révéler leur identité ni leur nationalité, quelques heures à peine après l’attentat, une de ces sources assurant qu’ils fournissaient aux enquêteurs des informations « intéressantes ».
http://maliactu.net/mali-les-deux-suspects-arretes-pas-impliques-dans-lattentat-de-bamako/#sthash.y89oi1dw.dpuf | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 20:07 | |
| - juba2 a écrit:
- Les caporaux algeRiens vont blamer mansouri et hammouchi j'en suis sure.
Direct!!! c'est le grand méchant Makhzen par MUJAO interposé _________________ ""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi"" “L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.” | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 20:21 | |
| - juba2 a écrit:
- HS,si vous voyez la carte de l'algerie et de l'irak ils se ressemblent un peu
algerie
irak
l'algerie est comme meme plus belle en plus on fait 6 fois la taille l'irak qui a la meme superficie que le Maroc environ 440 000 km² ca laisse imaginé la superficie qu'on a controlé |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 21:45 | |
| - kabylius a écrit:
ca laisse imaginé la superficie qu'on a controlé Merci la france ! mais ne t'inquiéte pas les frontiére bougerons inchallah . |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 21:46 | |
| Je sais Kab mais je parles du format non de la superficie.Belle la tu as raison Kab j'en connais la nature est outstandig,c'est domage que vos dirigeants ne font rien. On appelle cela format poire pendant la colonistion.Je crois que les anglais et les frnacais ce sont ensemble quand ils ont dessine la carte de l'algerie et de l'irak | |
| | | badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
| | | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 22:10 | |
| - juba2 a écrit:
- Les caporaux algeRiens vont blamer mansouri et hammouchi j'en suis sure.
même les algériens ne croit pas en leurs connerie alors imagine les autres | |
| | | badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 22:12 | |
| l algerie arrive meme pas a sauvegarder elle meme et elle pense d'haider le mali _________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
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| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 7 Mar 2015 - 22:14 | |
| a part ce trait d'humour RIP aux morts | |
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