Actualité Economie Mondiale

Rappel du premier message :

USA/GB: accord sur les faillites bancaires

Citation :

L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.

Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.

Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.

La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.

Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.

AFP

Citation :

Vive la Grèce libre !
En décidant d’organiser un referendum pour donner la parole au peuple grec sur le régime de protectorat que lui inflige l’Union européenne (UE), Georges Papandréou a causé la panique dans les milieux financiers.

En décidant d’organiser un referendum pour donner la parole au peuple grec sur le régime de protectorat que lui inflige l’Union européenne (UE), Georges Papandréou a causé la panique dans les milieux financiers. Ainsi, lorsque les règles les plus élémentaires de la démocratie républicaine sont appliquées, les conglomérats d’intérêts financiers qui constituent l’empire de la City et de Wall Street crient à l’abomination. C’est une preuve de ce qu’ils sont, au vu et au su de tous. Pour eux, c’est la troïka composée de l’UE, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne qui doit faire la loi. Et si vous protestez, on vous traitera d’irresponsable ou de populiste.

Il est clair que cette fausse Europe-là se fait contre l’intérêt des peuples et leur mode d’expression libre et démocratique, comme l’a reconnu par exemple M. Jean-Claude Juncker en affirmant que les experts - les experts financiers - savent mieux que tout le monde ce qu’il faut faire. L’arrangement bancal manigancé par le Conseil européen de la semaine dernière se trouve ainsi mis cul par-dessus tête en moins de temps qu’il n’en faut pour prononcer le mot yuan.

Je soutiens dans ces conditions le peuple grec contre ce que j’ai appelé lors de ma campagne présidentielle de 2006/2007 le chantage du fascisme financier, car il s’agit aujourd’hui bien de cela. Les Grecs ont commémoré le 28 octobre le jour du "Non", le non qu’ils avaient lancé le 28 octobre 1940 à Benito Mussolini et qui a abouti à la défaite de ses troupes.

Hitler dut alors envoyer les siennes pour soumettre la Grèce et retarder de plusieurs semaines son offensive contre l’URSS en 1941, ce qui entraîna sa défaite devant Moscou dans les conditions de l’hiver russe. Nous devons donc beaucoup à la Grèce et comme vient de le déclarer le vieux résistant : "Hier on a dit non à l’occupation fasciste, aujourd’hui on dit non au protectorat".

Il est temps d’arrêter le renflouement des mégabanques et de mettre en œuvre la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt et de crédit, afin de priver de munitions les spéculateurs. Nicolas Sarkozy a dit le contraire lors de son intervention télévisée de jeudi dernier. Cela le situe dans le camp d’Obama et des adversaires de l’indépendance des États nations.

À l’opposé de la Grèce, qui défend son existence en tant que République. Pour elle comme pour nous, les banques d’affaires universelles se trouvant hors d’état de nuire, c’est un système de crédit productif public qui doit être mis en place, réorganisant les économies non dans l’intérêt d’un monétarisme impérial pilleur de substance, mais dans celui de la création de ressources pour le bien commun, qui ne passe jamais par le garrot de l’austérité imposé aux victimes, et la complaisance accordée aux coupables.

Des faillites ordonnées doivent être organisées dans ce contexte, protégeant ce qui est nécessaire à la société et éliminant ce qui, depuis plus de quarante ans, en est le parasite destructeur. Vive la Grèce libre, vive notre propre libération des forces financières !

http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221139465/vive-grece-libre

La faillite de la Grèce servira les intérêts de la Turquie. Les Européens ont commis une très grande erreur, le fait de faire entrer la Grèce en Europe et dans l'Eurozone. Ils ont aussi armé la Grèce contre la Turquie.

Je ne pourrais pas être triste.

La faillite de la Grèce n'apportera rien de bien à personne, même si ça peut faire plaisir à Baybars, par contre la mise en faillite organisée des banques pourries ne pourra qu'assainir le système et éviter une dictature plutôt que de faire payer la note aux populations. J'ai remarqué que les dictateurs aiment bien se trouver des ennemis mortels avec qui s'amuser, ça fait penser à autre chose que la crise économique, ça stimule la jeunesse, ça lui fait faire du sport, prendre l'air, voir du pays, etc...

Tout à fait d'accord avec Rafi, Barbaros, dans le cas de figure, il ne faut pas raisonner "turc vs grec", mais plutôt tous passagers du même bateau d'économie-monde. Dans ce genre de situation, tu tends la main à ton pire ennemi pour l'aider, non parce qu'il n'y a plus d'antagonisme, mais parce que s'il coule, d'une manière ou d'une autre, il t'entraîne avec lui.
Peut être même que c'est le genre d'occasion pour prendre conscience que les classes pauvres et moyennes de tous les pays ont les mêmes ennemis et, qu'en fait, ils n'ont aucune raison objective de s'en vouloir mutuellement
Friedrich et Karl l'ont compris il y a bien longtemps...

Samyadams a écrit:

Tout à fait d'accord avec Rafi, Barbaros, dans le cas de figure, il ne faut pas raisonner "turc vs grec", mais plutôt tous passagers du même bateau d'économie-monde. Dans ce genre de situation, tu tends la main à ton pire ennemi pour l'aider, non parce qu'il n'y a plus d'antagonisme, mais parce que s'il coule, d'une manière ou d'une autre, il t'entraîne avec lui.
Peut être même que c'est le genre d'occasion pour prendre conscience que les classes pauvres et moyennes de tous les pays ont les mêmes ennemis et, qu'en fait, ils n'ont aucune raison objective de s'en vouloir mutuellement
Friedrich et Karl l'ont compris il y a bien longtemps...

Les Grecs n'ont pas hésité à ce dressé contre nous pendant la crise économique de 2001. Notamment, en provoquant la Turquie. On continue notre chemin et nous progressons tous les jours et eux, demanderons la sadaqa aux vaches graisseux (Allemagne, France).

De plus, la Grèce n'est pas une menace pour la Turquie. On pense beaucoup plus grand (Régional voir international) que de s'occupé d'un pays 8 fois moins nombreux que nous et en état de faillite.

Je propose aux Grecs de nous vendre leur îles, on achètera cash. Où aux Allemands (Qui était une demande de certains politiques).

La vengeance est un attribut des orientaux.

Dernière news..

Citation :

La Grèce change l'état-major de son armée

La Grèce a changé la totalité de l'état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l'ensemble de l'état-major intervient au milieu d'une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d'organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/01/97001-20111101FILWWW00476-la-grece-change-l-etat-major-de-l-armee.php

Je crois que tu ne comprends pas à quoi nous devons faire face, Baybars.

Citation :

Séisme en zone euro après l'annonce d'un référendum en Grèce

...les Bourses ont dévissé mardi, les actions des banques subissant une descente aux enfers. A la clôture, Paris a lâché 5,38 %, Francfort 5 %, Milan 6,80 %, Madrid 4,19 %. Athènes a plongé de 6,92 %. Outre-Atlantique, Wall Street clôturait en nette baisse (Dow Jones - 2,47 %, Nasdaq - 2,87 %) et l'euro se dépréciait fortement face au dollar.

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/01/seisme-en-zone-euro-apres-l-annonce-d-un-referendum-en-grece_1597109_1581613.html[/quote]

rafi a écrit:

Je crois que tu ne comprends pas à quoi nous devons faire face, Baybars.

Citation :

Séisme en zone euro après l'annonce d'un référendum en Grèce

...les Bourses ont dévissé mardi, les actions des banques subissant une descente aux enfers. A la clôture, Paris a lâché 5,38 %, Francfort 5 %, Milan 6,80 %, Madrid 4,19 %. Athènes a plongé de 6,92 %. Outre-Atlantique, Wall Street clôturait en nette baisse (Dow Jones - 2,47 %, Nasdaq - 2,87 %) et l'euro se dépréciait fortement face au dollar.

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/01/seisme-en-zone-euro-apres-l-annonce-d-un-referendum-en-grece_1597109_1581613.html

Le meilleur scénario serait de faire sortir la Grèce de la zone Euro, la monnaie nationale se dépréciera. Ainsi, ils pourront économisé de l'argent aux autres européens.

Je trouve bizarre de s'endetté pour payé la dette d'un autre pays.

Mais après la Grèce, il y a l'Espagne, le Portugal, l’Italie, l'Irlande, etc. Le soi-disant plan de sauvetage européen est un instrument contre les populations et pour les banques, et c'est pour cette raison que tu trouves anormal, et c'est parfaitement bien réfléchi, de s'endetter pour rembourser une dette, surtout lorsque cette dette est liée essentiellement à des opérations spéculatives. Le referendum que propose d'instaurer le premier ministre grec donne une poussée d'urticaire aux banquiers si les grecs devaient dire non aux diktats de Bruxelles, car ces spéculateurs comptent bien sur les coupes budgétaires dans la santé, l'éducation, les assurances sociales, les retraites, dans la fonction publique, etc, pour faire leur beurre.

Citation :

Renflouement (des banques) de la zone euro : « Vers un fascisme européen ? » ...

http://www.solidariteetprogres.org/Renflouement-des-banques-de-la-zone-euro-Vers-un-fascisme-europeen_08178

Citation :

Sauver l’euro à tout prix nuit gravement à la santé des Européens !...

http://www.solidariteetprogres.org/Sauver-l-euro-a-tout-prix-nuit-gravement-a-la-sante-des-Europeens_08131

Vu l'enjeu, je ne suis même pas sûr que demain matin à mon réveil Papandréou sera encore premier ministre, c'est pour dire!

ibnbattuta a écrit:

Je vous trouve très optimiste pour les chinois .
Lorsque j'etait en Chine, j'ai appris une chose d'eux: Ils sont incapable d'innové. Pour la simple et bonne raison qu'il sont conditionnés dés leurs plus jeunes ages, notamment à l’école a ne faire qu'une chose: obéir, sans prendre d'initiative! Il me répugnait d'ailleurs de mettre mes enfants dans leurs écoles. Voila pourquoi les cadres sont tous, ou la plupart, des occidentaux! Les chinois reprennent l'existant, peux être l’améliore, mais n'innove pas!
Leur force c'est leur nombre.

D'ou leur dependance techno des chinois liberaux (Taiwan, Hongkong)

Mais la chine est en train de batir un potentiel enorme de savoir-faire par le **travail*, meme "mecanique". L'innovation viendra aprres, lorsqu'ils en auront besoin. Pour le moment, auto-suffisance et construction d'une classe moyenne semblent etre en bonne voie.

Bonne chance pour eux en tout cas.

Citation :

Référendum grec : les marchés sont-ils solubles dans la démocratie ?

LE PLUS. Le premier ministre grec a annoncé lundi que les Grecs décideraient s'ils étaient en faveur ou non du plan de sauvetage de leur pays. Une décision qui choque la communauté internationale, qui y voit un refus de réagir.

C'est un énorme doigt d'honneur que Georges Papandréou vient d'adresser à l'Europe et au monde. A deux jours de l'ouverture du G20 et une semaine après l'accord du Sommet européen sur la dette grecque, le Premier ministre de la Grèce annonce la tenue d'un référendum. Les citoyens voteront pour dire si oui ou non, ils acceptent le nouveau plan européen de renflouement du pays.


On peut se poser la question de la motivation de Papandréou à agir ainsi : baroud d'honneur en faveur de la démocratie, dernière tentative pour éviter des élections législatives anticipées alors que sa cote de popularité s'établit à 30% ou geste kamikaze irraisonné ?



Les politiques et les marchés choqués



Mais plus intéressant encore est d'observer les réactions, à la fois financières et politiques. Côté "marchés", la sanction est sans appel. Les Bourses ont été, tenez-vous bien, "choquées par cette annonce de Georges Papandréou".



Choquées se traduisant par un recul de 1,89% à l'ouverture de la Bourse de Paris, de 3,37% à Francfort, de 1,71% à Londres, de 2% à Madrid et de 3 % à Milan. Sans oublier Tokyo -1,70 % et Hong-Kong -2,49 %. Une heure après le début de la séance, toutes ces places financières accentuaient leur pertes.



Choqués aussi les politiques et les économistes. Pour Jacques Attali, "le référendum grec est un désastre". Partout, c'est "l'incompréhension", "la consternation", "la trahison" ; "totalement irresponsable" clame Christian Estrosi. Pas une voix ne s'élève avant midi pour défendre le référendum, une des représentations les plus simples de la démocratie.


C'est que bien sûr, ce vote "a de quoi inquiéter sérieusement les investisseurs" résume Christophe Weil, analyste de Commerzbank : "Que va-t-il se passer si le peuple dit 'Non'? Le risque est que la communauté internationale coupe l'arrivée d'argent et que le pays finisse par quitter l'euro".



Résumons. Les financiers et la totalité des personnalités politiques s'étant exprimées sur le sujet ce matin sont contre l'expression démocratique d'un peuple. Comme en 2005, les conséquences sont trop importantes. Laissez-nous sauver le monde, on verra après, ce n'est pas le bon moment.



Que les financiers réagissent ainsi peut, à la limite, se comprendre. Ils ne font que leur boulot. Mais que les politiques eux-mêmes, - qui se targuent d'appartenir à des démocraties et dont le mandat est confié par le peuple - se comportent pareillement est un désaveu total de leur raison d'être.

L'ironie du sort est que tout cela se passe en Grèce. Un petit rappel peut se révéler éclairant : au Ve siècle av. JC, la civilisation grecque était divisée en deux classes de citoyens : une aisée, possédant les terres et profitant du développement de la monnaie et des échanges commerciaux, et les travailleurs libres mais très pauvres dépendant des nobles – auxquels s'ajoutent les esclaves. L'invention de l'argent a déstabilisé les pauvres qui s'endettèrent, tandis qu'une partie s'enrichissaient. La classe inférieure finit par s'unir contre les nobles et Solon fut choisi comme arbitre ; ses réformes lui valurent la réputation d'être le père de la démocratie.



De là est née la démocratie athénienne, qui inspira bien des nations. Aujourd'hui, elle est formatée pour s'intégrer dans le système financier. Parce que les marchés, eux, seraient incapables de s'y conformer ?

le nouvelobs

PGM

J'ai de plus en plus l'impressions que la finance boursière est le nouveau fascisme du 21ème siècle. Il décide de la pluie et du beau temps ainsi que de l'avenir des peuples.
Et si par malheur les politique ose lui faire un doigt d'honneur comme le 1er ministre grec qui in fine remet la décision entre les main du peuple, on le sanctionne

Idem pour les prochaines présidentiel française, vous verrez que si la gauche passe, les marchés sanctionneront

le probléme de tout ce beau monde, c'est qu'il n'y a pas d'autre solution pour les Grecs que de se serrer la ceinture ..

s'ils disent NON au plan proposé par l'Europe, ils seront mis à l'écart de l'Euro et devront se débrouiller directement avec le FMI ...

Pas de solution, l'Argentine tu connais?

Citation :

réélue au 1er tour avec 53% des suffrages ! Ce succès électoral est l’effet de la politique menée depuis 2003 avec son mari Nestor Kirchner, et qui a démarré par un défaut de paiement à l’encontre du FMI et des créanciers de la City et Wall Street.

Depuis, les Kirchner ont mené une politique de protectionnisme progressif afin de rebâtir le secteur industriel argentin, créant en masse des emplois productifs qualifiés, c’est-à-dire produisant ce que le pays consomme et fournissant les salaires nécessaires à cette consommation (oui, effectivement y’avait pas besoin d’avoir fait polytechnique pour y penser, voire même surtout pas). Mais surtout, les Kirchner ont mis l’emphase sur la recherche scientifique et le progrès technologique, comme locomotive tirant l’économie vers le futur. Le redémarrage de l’industrie nucléaire ou la grande ambition spatiale rayonne sur l’ensemble de l’économie et de la société, accroissant les pouvoirs productifs du travail et ouvrant des perspectives d’avenir nombreuses pour les jeunes.

Contre cela, qui se traduit statistiquement par une croissance de 9,6%, au 2e rang mondial derrière la Chine, les intérêts néo-coloniaux britanniques (et américains) en Argentine ont eu beau organiser révoltes, grèves, blocus et propagande depuis des années, ils ne pouvaient rien.

Mais gardons-nous bien de toute naïveté triomphaliste : l’Argentine, comme aucune autre nation, n’échappera à l’effondrement imminent du système monétaire et financier transatlantique, à moins d’œuvrer dès maintenant à l’établissement d’un Glass-Steagall global amenant à la mise en faillite organisée de l’Empire financier de la City de Londres, et ouvrant la porte à un monde d’Etats-nations souverains.

http://www.solidariteetprogres.org/Nucleaire-protectionnisme-et-violer-le-FMI-Comment-gagner-une_08189

Citation :

Forte de la lutte qu’elle a menée contre le FMI et les intérêts britanniques qui ont pillé l’économie argentine, la présidente Cristina Kirchner a déclaré le 24 février : « nous devons en finir avec le mythe du libre-marché » . Une leçon fondamentale pour l’Egypte et la Tunisie qui, sous le joug du FMI depuis 30 ans, ont sacrifié leur secteur productif et leur population pour quelques dollars étrangers. La présidente argentine a prononcé ces mots lors de la présentation de son Plan stratégique national d’industrialisation 2020 visant à défendre le droit de son pays à l’industrialisation face à la dépendance des marchés internationaux, affirmant que l’Argentine a le droit de protéger son industrie et les travailleurs qui y participent.

Présentant des objectifs ambitieux pour 2020 – atteindre un taux de croissance annuel moyen de 5%, doubler les exportations industrielles, accroître la part de la production dans le PIB à 80%, etc. – Cristina Kirchner a brisé le mythe selon lequel l’Argentine devait beaucoup au Libre-échange.

Depuis 2003, lorsque son mari feu Nestor Kirchner rejetta le diktat du FMI, 5 millions d’emplois industriels ont été créés ainsi que 140 000 entreprises, alors que sous le règne du Libre-échange dans les années 1990, 50 000 établissements industriels avaient dû fermer. Son plan 2020 concerne essentiellement le secteur agro-alimentaire, le textile, les chaussures, le bois, les matériaux de construction, les machines agricoles, les pièces automobiles, les produits pharmaceutiques, la chimie et l’industrie pétrochimique.

Le mois dernier, au nom de la nécessité de protéger les industries nationales de la compétition internationale injuste, la ministre de l’Industrie Debora Giorgi a ajouté 200 produits à la liste des importations qui ne reçoivent plus de licence systématique pour être vendues dans le pays, portant leur total à 600. Cette nouvelle mesure concerne essentiellement les produits métallurgiques, électroniques, textiles et le secteur automobile. Depuis 2003, l’Argentine applique un protectionnisme progressif permettant d’assurer aux nouveaux secteurs industriels un marché intérieur fiable avec des prix justes. Ainsi – ça peut paraître révolutionnaire ici mais quoi de plus normal – l’Argentine a fabriqué l’an dernier 105 millions de paires de chaussures, un million de réfrigérateurs et 60% des jouets qu’elle consomme !

Cela ne plaît pas à la City de Londres et aux cartels industriels internationaux ? Dommage, leur répond-t-elle ! « Il y en a encore qui, lorsque le gouvernement prend des mesures pour protéger le travail et la production nationale, nous accusent de recourir à des pratiques quasiment illégales (…) Mais nous savons que le libre-marché ça n’existe pas, ni ici, ni ailleurs dans le monde. Le libre-marché que l’on nous enseigne ici et que les puissances étrangères nous recommandent, n’existe pas. »

http://www.solidariteetprogres.org/L-Argentine-s-attaque-au-mythe-qui-a-detruit-l-Egypte-et-la-Tunisie_07493

Le FMI, c'est comme un vampire, tu l'invites chez toi, il bouffera tout ceux qu'il rencontrera dans la maison.

Fahed64 a écrit:

J'ai de plus en plus l'impressions que la finance boursière est le nouveau fascisme du 21ème siècle. Il décide de la pluie et du beau temps ainsi que de l'avenir des peuples.
Et si par malheur les politique ose lui faire un doigt d'honneur comme le 1er ministre grec qui in fine remet la décision entre les main du peuple, on le sanctionne

Idem pour les prochaines présidentiel française, vous verrez que si la gauche passe, les marchés sanctionneront

En realite la "democratie" est un effet secondaire de la finance.

Mais je doute que la finance soit comparable aux fascisme malgre les gesticulation de certains gauchistes dont les programmes sociaux relevent de disneyland (et supportent les depenses anormales poussees par les finances)

le pouvoir de l'argent est certainement le pouvoir le plus "democratique" qui soit. Suffit d'entasser du fric pouyr avoir une voix. Chose impossible dans un systeme fasciste

Le fascisme n'est ni de droite, ni de gauche. Comme à droite et comme à gauche, l'argent est un moteur pour arriver à ses fins, si possible dans l'époque égoïste qui est la nôtre, dans les poches d'une petite minorité qui méprise plus ou moins la majorité. A cet égard, la "finance" peut se révéler un parfait instrument au service de toute idéologie, y compris fasciste.

rafi a écrit:

Le fascisme n'est ni de droite, ni de gauche. Comme à droite et comme à gauche, l'argent est un moteur pour arriver à ses fins, si possible dans l'époque égoïste qui est la nôtre, dans les poches d'une petite minorité qui méprise plus ou moins la majorité. A cet égard, la "finance" peut se révéler un parfait instrument au service de toute idéologie, y compris fasciste.

100%

CBC:

Citation :

Fracking likely triggered U.K. quakes, gas firm says

A company using hydraulic fracturing to release gas from shale rock confirms that the controversial technique probably did trigger earth tremors in northwestern England in April and May.

Cuadrilla Resources said Wednesday that independent experts concluded that the tremors were due to an unusual combination of geology and operations and were unlikely to happen again.

The company said local geology would limit any future seismic events to around magnitude 3 on the Richter scale.

The tremor on April 1 measured 2.3 on the Richter scale.

Local campaigners have mounted a "Frack Off" campaign to oppose the drilling technique that cracks open rock layers to free natural gas.

Une (petite) bonne nouvelle pour la recherche nucleaire:

Citation :

India plans 'safer' nuclear plant powered by thorium

Use of relatively low-carbon, low-radioactivity thorium instead of uranium may be breakthrough in energy generation

The Guardian

Citation :

India has announced plans for a prototype nuclear power plant that uses an innovative "safer" fuel.

Officials are currently selecting a site for the reactor, which would be the first of its kind, using thorium for the bulk of its fuel instead of uranium – the fuel for conventional reactors. They plan to have the plant up and running by the end of the decade.

The development of workable and large-scale thorium reactors has for decades been a dream for nuclear engineers, while for environmentalists it has become a major hope as an alternative to fossil fuels. Proponents say the fuel has considerable advantages over uranium. Thorium is more abundant and exploiting it does not involve release of large quantities of carbon dioxide, making it less dangerous for the climate than fossil fuels like coal and oil.

In a rare interview, Ratan Kumar Sinha, the director of the Bhabha Atomic Research Centre (BARC) in Mumbai, told the Guardian that his team is finalising the site for construction of the new large-scale experimental reactor, while at the same time conducting "confirmatory tests" on the design.

"The basic physics and engineering of the thorium-fuelled Advanced Heavy Water Reactor (AHWR) are in place, and the design is ready," said Sinha.

Once the six-month search for a site is completed – probably next to an existing nuclear power plant – it will take another 18 months to obtain regulatory and environmental impact clearances before building work on the site can begin.

"Construction of the AHWR will begin after that, and it would take another six years for the reactor to become operational," Sinha added, meaning that if all goes to plan, the reactor could be operational by the end of the decade. The reactor is designed to generate 300MW of electricity – about a quarter of the output of a typical new nuclear plant in the west.

Sinha added that India was in talks with other countries over the export of conventional nuclear plants. He said India was looking for buyers for its 220MW and 540MW Pressurised Heavy Water Reactors (PHWRs). Kazakhastan and the Gulf states are known to have expressed an interest, while one source said that negotiations are most advanced with Vietnam, although Sinha refused to confirm this.

"Many countries with small power grids of up to 5,000 MW are looking for 300MW reactors," he said. "Our reactors are smaller, cheaper, and very price competitive."

Producing a workable thorium reactor would be a massive breakthrough in energy generation. Using thorium – a naturally occurring moderately radioactive element named after the Norse god of thunder – as a source of atomic power is not new technology. Promising early research was carried out in the US in the 1950s and 60s and then abandoned in favour of using uranium.

The pro-thorium lobby maintains this was at least partly because national nuclear power programmes in the US and elsewhere were developed with a military purpose in mind: namely access to a source of plutonium for nuclear weapons. Unlike uranium, thorium-fuelled reactors do not result in a proliferation of weapons-grade plutonium. Also, under certain circumstances, the waste from thorium reactors is less dangerous and remains radioactive for hundreds rather than thousands of years.

That is a considerable plus for governments now worried about how to deal with nuclear waste and concerned about the possibility of rogue governments or terrorists getting their hands on plutonium. Also, with the world's supply of uranium rapidly depleting, attention has refocused on thorium, which is three to four times more abundant and 200 times more energy dense..

"Given India's abundant supply of thorium it makes sense for her to develop thorium reactors," said Labour peer Baroness Worthington who is patron of the Weinberg Foundation, which promotes thorium-fuelled nuclear power.

She added: "However, many of the advantages of thorium fuel are best realised with totally new reactor designs such as the molten salt reactor developed Alvin Weinberg in the 60s. I hope India will also commit to exploring this option."

India has the world's largest thorium deposits and with a world hungry for low-carbon energy, it has its eyes on a potentially lucrative export market for the technology. For more than three decades, India's nuclear research programme had been subject to international sanctions since its controversial 1974 nuclear tests. But after losing its pariah status three years ago as a result of the Indo-US nuclear deal, India is keen to export indigenous nuclear technology developed in research centres such as the BARC.

There are still restrictions though. One problem is the "trigger fuel" the reactor needs to initiate operation. In the original design, this is a small quantity of plutonium. Instead the new reactor's trigger will be low-enriched uranium (LEU) – which India is permitted to import under the 2008 Indo-US deal.

"The AHWR will eventually have design flexibility, using as fuel either plutonium-thorium or LEU-thorium combinations," said Sinha. "The LEU-thorium version will make the AHWR very much marketable abroad, as it would generate very little plutonium ... making it suitable for countries with high proliferation resistance."

The LEU-thorium design is currently at pilot stage. For the first time last year, the BARC tested the thorium-plutonium combination at its critical facility in Mumbai, but is still some way from doing the same for the thorium-LEU combination.

Citation :

Thorium ( /ˈθɔəriəm/ thohr-ee-əm) is a natural radioactive chemical element with the symbol Th and atomic number 90. It was discovered in 1828 and named after Thor, the Norse god of thunder.
In nature, thorium is found solely as thorium-232, and it decays by emitting an alpha particle with a half-life of about 14.05 billion years. It is estimated to be about three times more abundant than uranium in the Earth's crust and is a by-product of the extraction of rare earths from monazite sands. Thorium was formerly used commonly as (for example) the light source in gas mantles and as an alloying material, but these applications have declined due to concerns about its radioactivity.
The molten-salt reactor experiment conducted in the United States from 1964 to 1969 used thorium-232 to breed uranium-233; most of the test reactors were closed down. Countries like Russia, India and China now have plans to use thorium for their nuclear power for various reasons, including its safety benefits, its high absolute abundance and relative abundance to uranium.

http://en.wikipedia.org/wiki/Thorium

Le choix de l'uranium a ete fait en partie pour produire le plutonium, si j'ai bien suivi. bref, pour des raisons (d'aneantissement) militaire.

Esperant que ces nouvelles techno ne soient bloquee par le lobby de l'industrie de uranium .

Citation :

Bribery seen as most likely in China, Russia

Transparency International says companies from China and Russia are seen as most likely to use bribery to secure foreign contracts.

The Transparency International survey asked 3,000 business executives how often firms they deal with from different countries engage in bribery. Pascal Lauener/Reuters

The watchdog group's Bribe Payers Index released Wednesday shows the two countries at the bottom of a list of 28 of the world's leading economies, meaning that their companies are seen as the most likely to engage in bribery.

Firms from the Netherlands and Switzerland were seen as the least likely to use bribes, followed closely by Belgium, Germany and Japan. Canada and Australia tied for sixth. The U.S. placed 10th.

The survey asked 3,000 business executives how often firms they deal with from different countries engage in bribery.

No country was seen as wholly clean, and the survey found companies were almost as likely to pay bribes to other businesses as to officials.

AP/CBC

Citation :

Comment quitte-t-on l'Union européenne?
http://www.slate.fr/story/45871/grece-quitter-union-europeenne

La presse turque se fout de la Grèce et de son premier ministre.. Un homme impuissant devant ces maîtres.

Le premier ministre Turc ramasse comme toujours le drapeau Turc au G-20:

Regardez la manière dont Erdogan et Merkel s'ignore royalement Franchement je peux pas la sentir cette merkel elle se prend de plus en plus pour la boss de l'Europe

Fahed64 a écrit:

Regardez la manière dont Erdogan et Merkel s'ignore royalement Franchement je peux pas la sentir cette merkel elle se prend de plus en plus pour la boss de l'Europe

Erdogan était en Allemagne avant de s'envolé en France. Il a eu des discussions avec Merkel. Erdogan avait critiqué Merkel concernant le dossier UE de la Turquie. Par contre avec Medvedev, Obama et Berlusconi, il s'entend à merveille.

Mais bon, pourtant, l'Allemagne reste notre premier partenaire commercial avec la Russie.