Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 0:07

Rappel du premier message :

USA/GB: accord sur les faillites bancaires

Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.

Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.

Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.

La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.

Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.

AFP
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeSam 25 Oct 2014 - 23:11

RadOne a écrit:
BFM business a réalisé une émission dédié à la baisse du prix du pétrole:

Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (1/4) - 16/10
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-14-1610-333833.html

Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (2/4) - 16/10
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-24-1610-333836.html

Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (3/4) - 16/10
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-34-1610-334110.html

Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (4/4) - 16/10
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-44-1610-334111.html

ca fait l'affaire du Maroc. avec les importations de 150 000 barils / jours. soit une economie de 1.5 Milliard de dollars/année. esperant que ca durera au moins pour cette année. et que les russes ne levent pas le drapeau blanc rapidement Smile.

Pour les pays exportateurs et qui n'ont que ca a exporter, c'est de grande pertes qui peuvent aller a 20 Milliards de dollars / année pour un pays qui exporte par exemple 2 millions de barils/jours Smile
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 18 Nov 2014 - 1:46

Le prix du baril est à 75.50$ ce lundi (-0.54%).

Le plus bas, la semaine derniere a été de 73.25$, un léger rebond s'est fait en fin de semaine pour aller côtoyer les 76$, cependant la chute reprend ce lundi du à une recession au Japon et un dollar qui continue de s'apprécier.

La chute a été ralentie du fait que la Libye a du mal à avoir une production contante et va peser légèrement sur la production global de l'opep.

L'opep elle, semble divisé, entre l'arabie saoudite qui ne veut pas agir et l'iran qui veut baisser le quota de production, la réponse viendra dans 10 jours à sa prochaine réunion, qui risque d'etre électrique ...

Le WTI est lui à 79.05$ (-0.64%) à la cloture ce lundi.

Autre nouvelle, Halliburton (n2 du service pétrolier) avale Buker Hughes (n3 du service pétrolier), une consolidation de marché du à la chute du brut ?





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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 18 Nov 2014 - 2:00

Pourquoi ne pas penser a mettre en place un stock stratégique? Certe, pas comme les pays occidentaux, mais quelque chose qui est de notre niveau de consommation, comme ca on allongerait cette crise de quelques mois en notre faveur.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 18 Nov 2014 - 2:57

Je croie que réglementairement, chaque pétrolier au maroc doit avoir 60 jours de stock si je me souviens bien.

C'est clair qu'a 110$ le baril, avoir 60 jours de stock, c'est mission impossible financierement.

mais à 75$, la question se pose en effet, mais pour le moment, on sait pas si la chute va continuer ou pas.

et stocker du brut qui peut potentiellement perdre encore 10 à 15% dans les semaines qui arrivent c'est pas top à court terme.

un petit article qui parle des stocks de pétrole et sa gestion au maroc en 2013:

http://www.leseco.ma/economie/14601-30-jours-de-stock-petrolier-strategique-suffisant

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 18 Nov 2014 - 3:00

RadOne a écrit:
Je croie que réglementairement, chaque pétrolier au maroc doit avoir 60 jours de stock si je me souviens bien.

C'est clair qu'a 110$ le baril, avoir 60 jours de stock, c'est mission impossible financierement.

mais à 75$, la question se pose en effet, mais pour le moment, on sait pas si la chute va continuer ou pas.

et stocker du brut qui peut potentiellement perdre encore 10 à 15% dans les semaines qui arrivent c'est pas top à court terme.

un petit article qui parle des stocks de pétrole et sa gestion au maroc en 2013:

http://www.leseco.ma/economie/14601-30-jours-de-stock-petrolier-strategique-suffisant


Merci beaucoup pour ces informations. Il ne faut pas aussi que tout les importateurs fassent ca sinon le marché penchera a la hausse
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMer 26 Nov 2014 - 1:14

Citation :


Prix du pétrole : quatre facteurs derrière le baril à 75 dollars

Improbable il y a peu encore, la baisse des cours du pétrole semble s’installer dans l’économie mondiale. Tentative d’explications.
En matière de cours du pétrole, les prévisions sont hasardeuses, car souvent démenties par les faits. Ceux qui pariaient sur une hausse continue peuvent revoir leurs modèles. A moins de 75 dollars pour le WTI (West Texas intermediate, brut américain de référence), les cours viennent de plonger de plus de 25% en 6 mois. Une situation qui pourrait durer. Avec des effets en cascade. Le FMI vient d’estimer que ce contre-choc allait soutenir la reprise mondiale soulageant la balance commerciale de l'Europe mais aussi de pays comme le Japon, la Turquie ou le Maroc.
A l’inverse au sein de l’OPEP, certains pays comme l’Iran ou le Venezuela s’alarment du désastre ainsi créé pour leurs économies et budgets publics. Le club des pays producteurs doit tenir une réunion clé le 27 novembre à Vienne, et certains pays membres pourraient y réclamer une baisse de production. Quant à la méga fusion annoncée lundi 17 novembre entre Haliburton et Baker Hughes, elle anticipe sans doute un période plus rude pour les géants du parapétrolier
L’or noir vaut aujourd’hui la moitié de son prix record absolu, 147 dollars atteint mi-juillet 2008. Le cours du baril (ou plutôt les cours car il existe des dizaines de cotations suivant les qualités d’huile) résulte de la conjonction complexe de facteurs techniques, économiques, géopolitiques et financiers. Tentative d’explications.

LE FACTEUR MONÉTAIRE

Le premier facteur de baisse n’a rien à voir avec l’économie des hydrocarbures mais est lié à la politique monétaire américaine et notamment le fameux QE (Quantitative easing). Aux Etats-Unis, la vigueur de la croissance et du marché de l’emploi, vient de pousser le Fed à mettre fin en octobre à ce programme de rachat d’actifs, en clair de création monétaire, déjà ralenti depuis quelques mois. Le "QE"  a eu pour effet (recherché) de faire baisser les taux longs tout en générant d’énormes quantités de liquidités, 4 480 milliards de dollars en six ans.
Mais cette masse d’argent disponible à bon compte a eu pour effet induit d’alimenter la spéculation sur les marchés de matière première ces dernières années et donc de soutenir les cours. La mise à l’arrêt de la planche à billet produit mécaniquement un effet dépressif  sur les prix d’un grand nombre de commodités cotées sur les marchés: cuivre, aluminium, nickel et à commencer par la plus importante, le pétrole. La rapidité de la chute des cours sur quelques mois seulement peut s’expliquer ainsi.

LE FACTEUR TECHNOLOGIQUE ET INDUSTRIEL

La période de prix élevés durant les années 2000 (le fameux "super cycle") a déclenché une vague d’investissements et d’avancées techniques sans précédent : huile et gaz de schiste américain, sables bitumineux de l’Alberta, pré-sal brésilien, offshore africain… Un peu ralentis par la crise financière de 2008/2009, nombre de ces projets sont désormais arrivés en phase de croisière. Dopant l’offre. Cas le plus emblématique : le regain des Etats-Unis.
L’Amérique, on le sait, a choisi, à grand coup de fracturation hydraulique et autres forages horizontaux, de développer à grande échelle les pétroles non conventionnels (shale oil) notamment pour limiter sa dépendance au Moyen-Orient.  En 2013, les héritiers du colonel Drake ont pompé en moyenne 7,5 millions de barils/jour du sous-sol américain… contre seulement 5 millions en 2008. Résultat ? La production américaine, en déclin depuis des décennies, se rapproche, désormais, peu à peu de ses records de 1970 (9,5 millions de barils par jour).
Revers de la médaille ? Si les prix restent durablement modérés, nombre de ces projets "nouvelle vague" très coûteux (jusqu’à 75 ou 80 dollars par baril) deviendraient peu ou pas rentables. Ils seraient alors soit retardés soit mis sous cocon, ce qui pèserait sur l’offre selon un cycle bien connu. C’est déjà ce qu’on observe pour certains projets dans les sables bitumineux : en Alberta, Statoil a suspendu un projet à plusieurs milliards de dollars en septembre .

LE FACTEUR ÉCONOMIQUE

La demande globale de pétrole reste l’arbitre clé des élégances sur les prix. Or celle-ci a peu progressé ces dernières années. En cause ? La médiocre croissance en Europe et au Japon et surtout le ralentissement de la croissance chinoise. Depuis 2012 celle-ci pointe juste au-dessus de 7% par an contre 9 à 10% jusque-là.  La demande chinoise de pétrole, un peu moins de 10 millions de barils par jour, joue un peu au yoyo (elle a progressé fortement en octobre) mais depuis le début d’année, sa hausse est faible, autour de 2%
A cela s’ajoutent d’autres facteurs dépressifs de la demande comme les mesures d’économie d’énergie prises dans les pays de l’OCDE ou encore le développement des énergies renouvelables. Par ailleurs aux Etats-Unis, on note pour certains usages un effet de substitution du pétrole par le gaz naturel depuis l’explosion de la production de gaz de schiste abondant et peu cher.
Résultat, selon le Department of energy (DOE) américain la demande mondiale de pétrole n’a progressé que de 1,5% en 2013. Cette année, ce chiffre devrait être d’à peine 1%. Pour 2015, le DOE table sur une demande en hausse d’environ 1,2%.
Au rythme actuel de production, un peu moins de 92 millions de barils par jour (soit pour rappel plus de 4 milliards de tonnes par an ou encore 12 000 navires super tankers remplis à ras bord), l’offre couvre sans souci la demande. Les stocks mondiaux sont même en légère hausse. En clair, il y a du pétrole à gogo. "Nos prévisions d'offre et de demande montrent que, sauf nouvelle rupture d'approvisionnement, la pression baissière sur les prix pourrait s'accentuer au cours du premier semestre de 2015", vient d’annoncer l'Agence internationale de l’énergie dans son rapport de novembre

LE FACTEUR GÉOPOLITIQUE

Et pour partie contre intuitif. En effet, les très fortes tensions au Proche et Moyen-Orient ou encore l’implication dans la crise ukrainienne de la Russie (deuxième producteur mondial juste derrière l’Arabie saoudite) devraient propulser les prix vers des sommets. Il n’en est rien car les facteurs "bearish" (baissiers) l’emportent à commencer par l’abondance de l’offre (cf plus haut).
Comme toujours dans ces périodes de transition, chacun des acteurs du marché joue aussi sa partie en prévision du coup suivant, par exemple l’Arabie saoudite dont l’abondance de l’offre pèse sur les cours. Pour Ryiad, qui dispose à la fois de réserves facilement mobilisables et de coûts de production au ras du désert, un prix bas permet de limiter la progression de l’offre additionnelle notamment les huiles non conventionnelles nord-américaines. Objectif : maintenir ses parts de marché à moyen terme. Et aussi au passage de faire souffrir son ennemi intime, l’Iran. Ceci même si le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a récusé de la part du royaume toute "guerre des prix" qualifiant cette idée de "conjectures grotesques et inexactes", selon l’AFP. Lors de la réunion du 27 novembre à Vienne, les observateurs s’attendent à ce que l’OPEP maintienne son plafond de production à 30 millions de barils/jour. Mais sans le réduire.
A noter aussi à propos de l'Iran qu'un accord définitif de Téhéran avec la communauté internationale à propos de son programme nucléaire serait de nature à faire chuter la tension régionale... et donc les cours du brut.
D’autres épisodes géopolitiques "mineurs" jouent aussi sur l’offre. Ainsi cette année la reprise inattendue de la production libyenne a alimenté à bon compte en brut léger les raffineries d’Europe.  Cela a contribué à réduire presque à zéro le différentiel actuel de prix entre la cotation du WTI américain et celle du Brent européen quand ce "spread" culminait à près de 30 dollars en 2011 !
Conclusion, dans l’alignement des planètes de la galaxie or noir tout est en place aujourd’hui pour plomber les cours.  Durablement ? Une question à 2 400 milliards de dollars, la valeur du marché pétrolier mondial, à laquelle on ne se hasardera pas à répondre.

Pierre-Olivier Rouaud


http://www.usinenouvelle.com/editorial/prix-du-petrole-quatre-facteurs-derriere-le-baril-a-75-dollars.N297726

Le prix du baril est à 73.92$ aujourd hui.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMer 26 Nov 2014 - 1:27

RadOne a écrit:
Citation :


Prix du pétrole : quatre facteurs derrière le baril à 75 dollars

Improbable il y a peu encore, la baisse des cours du pétrole semble s’installer dans l’économie mondiale. Tentative d’explications.
En matière de cours du pétrole, les prévisions sont hasardeuses, car souvent démenties par les faits. Ceux qui pariaient sur une hausse continue peuvent revoir leurs modèles. A moins de 75 dollars pour le WTI (West Texas intermediate, brut américain de référence), les cours viennent de plonger de plus de 25% en 6 mois. Une situation qui pourrait durer. Avec des effets en cascade. Le FMI vient d’estimer que ce contre-choc allait soutenir la reprise mondiale soulageant la balance commerciale de l'Europe mais aussi de pays comme le Japon, la Turquie ou le Maroc.
A l’inverse au sein de l’OPEP, certains pays comme l’Iran ou le Venezuela s’alarment du désastre ainsi créé pour leurs économies et budgets publics. Le club des pays producteurs doit tenir une réunion clé le 27 novembre à Vienne, et certains pays membres pourraient y réclamer une baisse de production. Quant à la méga fusion annoncée lundi 17 novembre entre Haliburton et Baker Hughes, elle anticipe sans doute un période plus rude pour les géants du parapétrolier
L’or noir vaut aujourd’hui la moitié de son prix record absolu, 147 dollars atteint mi-juillet 2008. Le cours du baril (ou plutôt les cours car il existe des dizaines de cotations suivant les qualités d’huile) résulte de la conjonction complexe de facteurs techniques, économiques, géopolitiques et financiers. Tentative d’explications.

LE FACTEUR MONÉTAIRE

Le premier facteur de baisse n’a rien à voir avec l’économie des hydrocarbures mais est lié à la politique monétaire américaine et notamment le fameux QE (Quantitative easing). Aux Etats-Unis, la vigueur de la croissance et du marché de l’emploi, vient de pousser le Fed à mettre fin en octobre à ce programme de rachat d’actifs, en clair de création monétaire, déjà ralenti depuis quelques mois. Le "QE"  a eu pour effet (recherché) de faire baisser les taux longs tout en générant d’énormes quantités de liquidités, 4 480 milliards de dollars en six ans.
Mais cette masse d’argent disponible à bon compte a eu pour effet induit d’alimenter la spéculation sur les marchés de matière première ces dernières années et donc de soutenir les cours. La mise à l’arrêt de la planche à billet produit mécaniquement un effet dépressif  sur les prix d’un grand nombre de commodités cotées sur les marchés: cuivre, aluminium, nickel et à commencer par la plus importante, le pétrole. La rapidité de la chute des cours sur quelques mois seulement peut s’expliquer ainsi.

LE FACTEUR TECHNOLOGIQUE ET INDUSTRIEL

La période de prix élevés durant les années 2000 (le fameux "super cycle") a déclenché une vague d’investissements et d’avancées techniques sans précédent : huile et gaz de schiste américain, sables bitumineux de l’Alberta, pré-sal brésilien, offshore africain… Un peu ralentis par la crise financière de 2008/2009, nombre de ces projets sont désormais arrivés en phase de croisière. Dopant l’offre. Cas le plus emblématique : le regain des Etats-Unis.
L’Amérique, on le sait, a choisi, à grand coup de fracturation hydraulique et autres forages horizontaux, de développer à grande échelle les pétroles non conventionnels (shale oil) notamment pour limiter sa dépendance au Moyen-Orient.  En 2013, les héritiers du colonel Drake ont pompé en moyenne 7,5 millions de barils/jour du sous-sol américain… contre seulement 5 millions en 2008. Résultat ? La production américaine, en déclin depuis des décennies, se rapproche, désormais, peu à peu de ses records de 1970 (9,5 millions de barils par jour).
Revers de la médaille ? Si les prix restent durablement modérés, nombre de ces projets "nouvelle vague" très coûteux (jusqu’à 75 ou 80 dollars par baril) deviendraient peu ou pas rentables. Ils seraient alors soit retardés soit mis sous cocon, ce qui pèserait sur l’offre selon un cycle bien connu. C’est déjà ce qu’on observe pour certains projets dans les sables bitumineux : en Alberta, Statoil a suspendu un projet à plusieurs milliards de dollars en septembre .

LE FACTEUR ÉCONOMIQUE

La demande globale de pétrole reste l’arbitre clé des élégances sur les prix. Or celle-ci a peu progressé ces dernières années. En cause ? La médiocre croissance en Europe et au Japon et surtout le ralentissement de la croissance chinoise. Depuis 2012 celle-ci pointe juste au-dessus de 7% par an contre 9 à 10% jusque-là.  La demande chinoise de pétrole, un peu moins de 10 millions de barils par jour, joue un peu au yoyo (elle a progressé fortement en octobre) mais depuis le début d’année, sa hausse est faible, autour de 2%
A cela s’ajoutent d’autres facteurs dépressifs de la demande comme les mesures d’économie d’énergie prises dans les pays de l’OCDE ou encore le développement des énergies renouvelables. Par ailleurs aux Etats-Unis, on note pour certains usages un effet de substitution du pétrole par le gaz naturel depuis l’explosion de la production de gaz de schiste abondant et peu cher.
Résultat, selon le Department of energy (DOE) américain la demande mondiale de pétrole n’a progressé que de 1,5% en 2013. Cette année, ce chiffre devrait être d’à peine 1%. Pour 2015, le DOE table sur une demande en hausse d’environ 1,2%.
Au rythme actuel de production, un peu moins de 92 millions de barils par jour (soit pour rappel plus de 4 milliards de tonnes par an ou encore 12 000 navires super tankers remplis à ras bord), l’offre couvre sans souci la demande. Les stocks mondiaux sont même en légère hausse. En clair, il y a du pétrole à gogo. "Nos prévisions d'offre et de demande montrent que, sauf nouvelle rupture d'approvisionnement, la pression baissière sur les prix pourrait s'accentuer au cours du premier semestre de 2015", vient d’annoncer l'Agence internationale de l’énergie dans son rapport de novembre

LE FACTEUR GÉOPOLITIQUE

Et pour partie contre intuitif. En effet, les très fortes tensions au Proche et Moyen-Orient ou encore l’implication dans la crise ukrainienne de la Russie (deuxième producteur mondial juste derrière l’Arabie saoudite) devraient propulser les prix vers des sommets. Il n’en est rien car les facteurs "bearish" (baissiers) l’emportent à commencer par l’abondance de l’offre (cf plus haut).
Comme toujours dans ces périodes de transition, chacun des acteurs du marché joue aussi sa partie en prévision du coup suivant, par exemple l’Arabie saoudite dont l’abondance de l’offre pèse sur les cours. Pour Ryiad, qui dispose à la fois de réserves facilement mobilisables et de coûts de production au ras du désert, un prix bas permet de limiter la progression de l’offre additionnelle notamment les huiles non conventionnelles nord-américaines. Objectif : maintenir ses parts de marché à moyen terme. Et aussi au passage de faire souffrir son ennemi intime, l’Iran. Ceci même si le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a récusé de la part du royaume toute "guerre des prix" qualifiant cette idée de "conjectures grotesques et inexactes", selon l’AFP. Lors de la réunion du 27 novembre à Vienne, les observateurs s’attendent à ce que l’OPEP maintienne son plafond de production à 30 millions de barils/jour. Mais sans le réduire.
A noter aussi à propos de l'Iran qu'un accord définitif de Téhéran avec la communauté internationale à propos de son programme nucléaire serait de nature à faire chuter la tension régionale... et donc les cours du brut.
D’autres épisodes géopolitiques "mineurs" jouent aussi sur l’offre. Ainsi cette année la reprise inattendue de la production libyenne a alimenté à bon compte en brut léger les raffineries d’Europe.  Cela a contribué à réduire presque à zéro le différentiel actuel de prix entre la cotation du WTI américain et celle du Brent européen quand ce "spread" culminait à près de 30 dollars en 2011 !
Conclusion, dans l’alignement des planètes de la galaxie or noir tout est en place aujourd’hui pour plomber les cours.  Durablement ? Une question à 2 400 milliards de dollars, la valeur du marché pétrolier mondial, à laquelle on ne se hasardera pas à répondre.

Pierre-Olivier Rouaud


http://www.usinenouvelle.com/editorial/prix-du-petrole-quatre-facteurs-derriere-le-baril-a-75-dollars.N297726

Le prix du baril est à 73.92$ aujourd hui.


vivement les 40$(je sais je rêve mais il faut un peu rever dans la vie)
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMer 26 Nov 2014 - 1:34

40$ peut etre pas à court terme, mais en dessous de 70$, ca je suis bcp plus optimiste !!!
Il faut juste casser la résistance des 73$, et là c'est le plongeon vers/sous les 70$, j'espere que la réunion de l'opep sera le catalyseur des bears ... en tout cas la spéculation a commencé aujourd hui.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMer 26 Nov 2014 - 1:56

La plupart des analystes s'accordent à dire qu'en 2015 le prix du baril se stabilisera autour de 60 $
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 15:39

Citation :
Pétrole: le brut chute alors que l'Opep se réunit

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole perdaient du terrain jeudi en cours d'échanges européens, après avoir atteint des plus bas depuis début septembre 2010, alors que les pays exportateurs de pétrole (Opep) débutaient leurs discussions à Vienne.


Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 75,83 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 USD par rapport à la clôture de mercredi. Vers 08H35 GMT, la référence européenne du brut a chuté jusqu'à 75,48 USD le baril, son plus bas niveau en séance depuis le 3 septembre 2010.


Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance baissait de 1,55 USD, à 72,14 USD. Le WTI a également dégringolé vers 08H35 GMT à un plus bas depuis début septembre 2010, à 71,89 USD.


L'attention des marchés reste focalisée sur la réunion de l'Opep, même si une diminution significative de l'offre semble toujours écartée.


Le cartel fait face à un choix difficile entre réduire son plafond de production pour tenter de ralentir la chute des cours du pétrole, ou se contenter de le maintenir, en s'engageant éventuellement à mieux le respecter.


Certains membres du cartel, comme le Venezuela, se sont ouvertement prononcés pour un abaissement du plafond de production (fixé à 30 millions de barils par jour depuis trois ans mais peu respecté), tandis que d'autres, comme l'Arabie saoudite, ont laissé entendre qu'il fallait laisser faire le marché.


"L'essor du pétrole de schiste aux États-Unis a particulièrement mis en péril la part de marché de l'Opep qui ne représente désormais plus qu'un tiers de la production mondiale de pétrole", soulignait Christophe Dembik, analyste chez Saxo Banque.


Les États-Unis sont passés d'une production moyenne de 5 millions de barils par jour (mbj) en 2008 à près de 8,4 mbj lors des huit premiers mois de cette année grâce à l'exploitation du pétrole de schiste.


L'impact de cette croissance de la production se fait de manière indirecte, en réduisant de façon spectaculaire les besoins d'importations des États-Unis et en forçant leurs fournisseurs à se trouver d'autres débouchés, ce qui attise la lutte pour les parts de marchés ailleurs dans le monde.


L'Arabie saoudite pourrait donc privilégier la protection de ses parts de marché à une réduction du plafond de l'Opep, qui pourrait mettre en danger ces parts.


"Il serait dans l'intérêt de l'Opep de composer avec des prix du pétrole bas pour un moment afin de ralentir les projets de développement pétroliers au États-Unis", notait ainsi Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.


"Une dégringolade du baril est certainement exclue étant donné que l'issue vraisemblable de la réunion de l'Opep a déjà été intégrée dans les prix. Le véritable enjeu aujourd'hui pour le marché pétrolier est surtout de trouver un nouveau prix d'équilibre", expliquait M. Dembik.


De la même façon, si l'Opep opte pour une réduction de son offre, il est peu probable que les prix du pétrole repartent en nette hausse, selon Markus Huber de Peregrine Black.


Les cours du pétrole ont chuté de près de 35% depuis le mois de juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, notamment à cause du pétrole de schiste américain.


afp/jh


(AWP / 27.11.2014 12h59)

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 16:05

PC Opec live
http://www.opec.org/opec_web/en/multimedia/349.htm

"production level maintained"= status quo

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 16:09

Yakuza a écrit:
PC Opec live
http://www.opec.org/opec_web/en/multimedia/349.htm

"production level maintained"= status quo

Je connais un pays qui va bientôt demander l'ouverture des frontières Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_big

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 16:11

c´est meme pas dit dans la PC mais la ministre nigerienne a laissé filtré le "no production change"

Citation :
ALERTE - Pétrole : l'Opep maintient son plafond de production


(©AFP / 27 novembre 2014 16h02)

faut du concret mtn sur les frontieres et du barbelé otan

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 16:44

il continue son plongeon sans slip Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_mrg
Citation :
Le pétrole chute à de nouveaux plus bas depuis quatre ans après le statu quo de l'Opep

Londres - Les cours du pétrole ont chuté jeudi à de nouveaux plus bas depuis 2010 après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir son objectif de production à 30 millions de barils par jour malgré la surabondance actuelle sur le marché.

Vers 14H50 GMT, le Brent a perdu plus de trois dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, chutant jusqu'à 74,36 dollars le baril, son plus bas niveau depuis le 31 août 2010.

Vers 15H20 GMT, le WTI a atteint 70,81 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son minimum depuis le 25 août 2010.

Selon le ministre koweïtien du Pétrole, Ali al-Omair, l'Opep a opté pour le statu quo lors de sa réunion de jeudi, la plus importante et la plus attendue de ces dernières années.

Les membres du cartel s'étaient montrés divisés dans les semaines précédant la réunion, certains souhaitant ardemment une réduction du plafond de production de l'Opep pour freiner la chute des cours du brut tandis que d'autres étaient partisans de laisser faire le marché.

Ainsi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production, a estimé jeudi que le cartel avait pris une bonne décision.

En revanche, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante baisse, a quitté la réunion le visage fermé et refusant de répondre à la presse.

Étant donné que cette nouvelle était déjà intégrée dans les cours, je ne serais pas surpris que les prix du pétrole entament maintenant une remontée alimentée par des achats à bon compte, notamment en l'absence des opérateurs américains en raison d'un jour férié pour la fête de Thanksgiving, estimait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

Cela dit, les gains potentiels seraient limités puisque cette nouvelle signifie que le marché pétrolier va rester amplement approvisionné dans le futur proche. Donc, si les conditions restent les mêmes, les prix du pétrole devraient donc baisser davantage dans les semaines et mois à venir, ajoutait-il.

Les cours du pétrole ont chuté de 35% depuis la mi-juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, alimentée notamment par le pétrole de schiste américain.


(©️AFP / 27 novembre 2014 16h35)

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 17:52

le petrole ira a $50/baril en 2015.Tant que l'affaire ukranienne persiste et poutine aussi le prix du baril ne fera que chuter ,j'ai perdu mes fesses dans le fraking au dakota et bakken valley a wall street,but I am holding not selling,mais comme je vou le dis cette strategie rganienne de 1986 pour faire tomber le mur sovietique et reetuliser pour faire tomber poutine et cela poutine le reconnait des problemes commencent a surgire,quand a l'algerie,le seule conseil prepaper pour le mal economique et finacier.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 17:57

deja 72,9$ le brent

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 18:19

wti : http://www.bloomberg.com/energy/

Citation :


Nov. 27 (Bloomberg) -- Kuwait Oil Minister Ali Al-Omair says "we have to live" with oil prices at $80, $60 or $100. He spoke with Bloomberg's Ryan Chilcote as Organization of Petroleum Exporting Countries ministers meet in Vienna. Cornelia Meyer, chair of MRL Corporation, also speaks on Bloomberg Television's "Countdown" with Anna Edwards. (Source: Bloomberg)
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeVen 28 Nov 2014 - 22:20

La chute est vertigineuse, les bears se sont donné a coeur joie:
le WTI est à 66,10$
le brent est à 70,02$

et dire que vendredi dernier le WTI cotait à 76,80$
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeSam 29 Nov 2014 - 19:34

Citation :
Pétrole : les gagnants et les perdants de la chute des cours

La baisse des cours du pétrole entraîne un recul des prix des carburants à la pompe
En décidant, jeudi 27 novembre, de ne pas réduire leur production de pétrole, les douze pays membres de l’Opep ont accepté que la chute des cours de l’or noir entamée depuis le début de l’été s’accélère. Vendredi 28 novembre à l’ouverture à New York, le baril de pétrole WTI a ouvert en baisse de 4,40 dollars à par rapport à mercredi soir, à 69,29 dollars. les marchés étaient fermés jeudi pour cause de Thanksgiving. A Londres, le baril de Brent avait ouvert en dessous de 72 dollars vendredi au matin après avoir perdu jusqu’à 6,50 dollars jeudi. Depuis la mi-juin, les cours se sont effondrés de 35 %. Entre la fin de 2010 et mi-2014, les prix du brut étaient contenus dans une bande allant de 100 à 120 dollars.

Les observateurs n’entrevoient pas, à court terme, de facteurs susceptibles d’inverser la tendance. Et la situation pourrait durer plusieurs mois, selon le dernier rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) : « Nos prévisions d’offre et de demande montrent que, sauf nouvelle rupture d’approvisionnement, la pression baissière sur les prix pourrait s’accentuer au cours du premier semestre de 2015. » Le président russe Vladimir Poutine, s’est dit lui convaincu qu’ « au premier trimestre, au milieu de l'an prochain, le marché (du pétrole) trouvera son équilibre.» Igor Setchine, le PDG du pétrolier russe Rosneft, avait estimé un peu auparavant que le baril devrait tomber sous les 60 dollars au cours des prochains mois.


Ce changement de la donne fait des gagnants et des perdants.

Un coup de pouce pour les économies européennes importatrices d’or noir
Les pays occidentaux importateurs de pétrole bénéficient de la baisse des cours à plusieurs titres comme le montre l’exemple de la France. Ses importations (toutes énergies confondues) ont atteint 66 milliards d’euros en 2013. « Sa facture sera réduite d’au moins 5 milliards d’euros en 2014 », estime COE-Rexecode. La baisse de 16 % du Brent entre septembre 2013 et octobre 2014 va aussi entraîner, selon l’institut, un recul de 0,2 % des prix de la production. Dans l’industrie, le phénomène gonflera l’excédent brut d’exploitation de 2,9 %, soit 2 milliards d’euros, et son impact sera « supérieur à celui du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) » en 2014.

La baisse du prix du pétrole ne peut cependant pas être dissociée de celle de l’euro par rapport au dollar, qui en neutralise en partie les effets, et des pertes de revenus des pays exportateurs d’or noir, qui achèteront moins à l’Europe, nuance Patrick Artus, directeur de la recherche économique de Natixis.

Cette baisse devrait tout de même « accroître le niveau du PIB de la zone euro de 0,5 % au total sur deux ans, soit 0,25 % par an », calcule-t-il. Son estimation rejoint celle du Fonds monétaire international (FMI), qui indique qu’un recul de 30 % du prix du brut accroît le PIB mondial de 0,2 point.

Le pouvoir d’achat des automobilistes dopé
Les automobilistes sont les premiers à bénéficier de la baisse. Les prix du gazole et de l’essence ont retrouvé leur niveau de décembre 2010, indique le ministère de l’écologie et de l’énergie. La baisse serait plus nette sans le poids des taxes (TVA et TIPCE), qui représentent 60 % du prix de l’essence et 52 % du prix du gazole. Une fiscalité lourde que ne connaissent pas les Américains, pour lesquels le gain de pouvoir d’achat sera beaucoup plus important.


Les coûts des compagnies aériennes réduits
Plusieurs secteurs peuvent se féliciter de la baisse des coûts de l’énergie. Il s’agit notamment de l’industrie chimique de base, grosse consommatrice de gaz dont les prix sont en partie indexés sur ceux du brut et des fabricants de pneus, qui utilisent des produits dérivés du pétrole mais aussi et surtout des compagnies aériennes, dont les achats de kérosène (9,2 milliards de dollars pour Air France-KLM en 2013 sur la base d’un baril à 109 dollars) représentent environ un tiers des coûts d’exploitation de la flotte. Au lendemain de la décision de l’OPEP, son action grimpait de 6,86 % à 8,52 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en repli de 0,63 %. C’est la plus forte hausse du SBF 120.

Les routiers sont ravis
Les transporteurs routiers, dont les marges sont très serrées quand elles ne sont pas négatives, ont gagné 318 millions d’euros ces douze derniers mois, selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR). Toutefois, certains contrats avec leurs clients prévoient de répercuter les variations - à la baisse ou à la hausse - des prix d’achat du gazole.

Les compagnies pétrolières à la peine
La baisse des cours du pétrole peut menacer certains investissements très coûteux et menacer les approvisionnements à moyen terme. « Certains groupes pétroliers reconsidèrent leur participation à de gros projets, du Canada à l’Angola, prévient l’AIE. Les retards ou les réductions de coûts affecteront les perspectives d’approvisionnement à plus long terme plutôt que la production à court terme. »

Aux Etats-Unis, les compagnies pétrolières n’ont pas été dissuadées d’investir par la chute des cours. Dans certaines régions, la productivité a augmenté notamment grâce à la réduction de la durée des forages, et le coût d’extraction du baril d’huile de schiste n’excède pas 50 dollars. Mais certaines compagnies ont annoncé qu’elles feraient moins de forages en 2015.

Résultat, les compagnies européennes du secteur pétrolier souffrent en Bourse. En début de séance à Paris, vendredi, Total perdait 4,58 %, Maurel et Prom 4 % et Technip 2,98 %. Avec Vallourec, ces sociétés avaient déjà reculé la veille. En un an, l’action Total est revenue à son niveau de fin novembre 2013 (44 euros). Celle de parapétrolier Technip est passée de 74 euros à 51 euros, avec une chute prononcée depuis l’été. Vallourec, qui fournit des pipelines sans soudures, a vu son titre tomber de 42 euros à 26 euros, la dégringolade s’opérant au second semestre dans un contexte où toutes les majors ont annoncé une réduction de leurs investissements dans l’exploration-production.

Une instabilité politique pour certains pays
La chute des cours accroît les risques d’instabilité dans des pays exportateurs de pétrole, incapables de financer leur politique sociale. C’est le cas du Venezuela, du Nigeria, de l’Irak, de l’Iran, de l’Algérie et de la Libye, où le « prix d’équilibre » pour boucler le budget se situe très au-dessus de la barre des 100 dollars le baril. On comprend pourquoi ils ont plaidé, à Vienne, pour des mesures vigoureuses, contrairement aux pétromonarchies du Golfe qui ont les poches bien plus profondes.

La Russie, particulièrement exposée
Le budget russe dépend pour plus de la moitié des recettes des hydrocarbures. Or cette chute des cours du brut se conjugue à la fuite massive des capitaux depuis un an et aux sanctions prises par les Occidentaux pour punir Moscou de ses interventions armées en Ukraine. Moscou a certes des réserves de devises, mais l’effondrement du rouble par rapport au dollar et à l’euro inquiète de plus en plus les consommateurs russes. Selon certains analystes, l’Arabie saoudite cherche à maintenir des prix bas pour dissuader la Russie (et la Chine) à investir dans leurs réserves de pétrole de schiste, plus coûteux à exploiter.

Un risque économique : l’effet déflationniste
Cette baisse des cours peut aussi réduire l’inflation dans des proportions excessives. S’il est limité en Europe, où le poids de la fiscalité sur les carburants réduit ces tensions déflationnistes, le risque est bien réel ailleurs. « D’où, selon M. Artus, un risque de hausse des taux d’intérêt réels et de déflation dans certains pays. »

Un mauvais coup pour la transition énergétique
La chute des prix du brut, qui tire aussi vers le bas ceux du gaz, peut dissuader les gouvernements et les industriels de remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables (éolien, solaire, etc.) devenues moins compétitives

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/28/petrole-les-gagnants-et-les-perdants-de-la-chute-des-cours_4531148_3234.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeDim 30 Nov 2014 - 21:22

La Turquie importe 56 milliards $ de produit d'énergie, qui constitue une bonne part des importations. Rien qu'en Octobre, il y a eu 15,8% de baisse dans les importations de produit pétrolier, qui s'est établi a 6,5 milliards (sur 19,2 milliards $ sur les importations) et 7,3% de hausse dans les exportations qui s'est établi a 12,9 milliards $.

Excellente nouvelle..
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeLun 8 Déc 2014 - 20:54

Citation :
La Chine devient la première puissance économique mondiale

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/12/08/20002-20141208ARTFIG00199-la-chine-devient-la-premiere-puissance-economique-mondiale.php#xtor=AL-155-[Facebook]
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeLun 8 Déc 2014 - 22:10

annabi a écrit:
Citation :
La Chine devient la première puissance économique mondiale

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/12/08/20002-20141208ARTFIG00199-la-chine-devient-la-premiere-puissance-economique-mondiale.php#xtor=AL-155-[Facebook]

depuis début de l'année je pense que même en valeur absolut la chine va devenir 1ere puissance dans les 7 à 10 ans , les prévisions c'était que sa arrivera pas avant 2040 au moins la crise a accéléré les choses, mais faut pas oublié pib par habitant en chine est au tour de 5000 dollars , 50000 en usa soit 10 fois plus.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeLun 8 Déc 2014 - 23:16

Prix du baril ce lundi:

Le WTI est à 62.96$
Le brent est à 66.04$

La chute continue et n'a pas l'air de vouloir s'arrêter, et c'est tant mieux pour nous.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 9 Déc 2014 - 0:15

RadOne a écrit:
Prix du baril ce lundi:

Le WTI est à 62.96$
Le brent est à 66.04$

La chute continue et n'a pas l'air de vouloir s'arrêter, et c'est tant mieux pour nous.

à notre gouvernement d'utiliser à bon escient cette manne financière inattendue en projets d'investissements generateurs de revenus durables et de hausse de pouvoir d'achat
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitimeMar 9 Déc 2014 - 0:45

Esperons juste que ça va durer. Les cours remonteront surement je pense mais on se sais pas encore quand.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 25 Icon_minitime

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