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Sujet: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 21 Mar 2010 - 16:53
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ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
Au moment où l’UMA vient de fêter son 21e Anniversaire, le différend Alégero-marocain est toujours d’actualité. Peut-il dégénérer ou va-t-il être définitivement résolu ? Deux événements majeurs auront marqué la région du Maghreb au cours de l’année 1999. Il s’agit de l’intronisation d’un jeune Roi au Maroc et l’élection d’un nouveau président en Algérie. « un président qui à fait renaître l’Algérie de ses cendres » A la lumière de ces changements importants, tous les analystes s’interrogeaient sur l’évolution qu’allaient connaître les relations Alégero-marocain. Allait-on assister à une nouvelle ère dans les rapports de ces deux nations qui, comme l’avait plusieurs fois déclaré le défunt souverain « sont condamnés à coexister par la force … de la géographie » ? Malgré une profonde aspiration à l’unités maghrébine chez les peuples ,les rivalités entre Alger et Rabat ,conjuguées à des différents frontaliers héritiers de la période coloniale et aux surenchères nationalistes ,ont gelé la dynamique d’édification d’ un ensemble régional maghrébin qui aurait dû être salutaire pour le développement économique et social de la région dans son ensemble . Les relations Alégero-marocain, installées depuis 1963(« guerre des sables ») sur fond de tension, exacerbé avec l’affaire du Sahara, handicape sérieusement le devenir de l’ensemble magrébin. Le coût socio-économique, et politique du blocage de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)est certainement difficile à quantifier , mais plusieurs indices nous permettent de dire qu’il est très élevé. Qui en est responsable ? Qui en a tiré profit ? En dépassant les surenchères nationalistes, voire les attitudes chauvistes, on peut dire que les gouvernements des deux pays sont les premiers responsables de cette situation conflictuelle quasi-permanente, bien qu'à des degrés différents.
La monarchie sous le règne de Hassan II – fière de son histoire séculaire et de sa légitimité historique et religieuse, voyait mal l'attitude incompréhensible du régime algérien, républicain et socialiste. Attitude qu’allait alimenter le soutien d'Alger aux opposants au régime monarchique, principalement aux activistes de l’aile blanquiste de l'UNFP. De leur côté, les dirigeants algériens, trop imbus de leur, nationalisme révolutionnaire (le pays du million de martyres) et de leur option " socialiste" supportaient mal l'attitude " paternaliste" de la monarchie marocain, " réactionnaire et "hégémonisme" à leurs yeux. La question du Sahara, allait être une opportunité pour le pouvoir d'Alger de faire valoir une image de "défenseur des mouvements de libération africains" qu'il a essayé de construire depuis plusieurs années. Donc, au départ, deux régimes aux orientations politiques, idéologiques et économique diamétralement opposées, aux légitimités différentes, mais mûrs par une même volonté de prééminence sur la région. Pour l'un, comme pour l’autre, tout peut-être prétexte à rivalité, car chacun Perçoit l’autre comme une menace. A Alger et Rabat , chacun a plus ou moins judicieusement exploité cette rivalité.
NOUVELLE ERE
Avec l'élection de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA à la présidence de la République algérienne, des espoirs avaient pointé à l'horizon maghrébin. A l'occasion des obsèques de feu Hassan II (en Juillet 1999), sa venue à Rabat et la chaleur de ses propos sur l’avenir des relations entre les deux pays ainsi que l'écho favorable exprimé du coté marocain, laissaient augurer une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. La réouverture même des frontières était annoncée comme imminente en août de cette même année. Mais, un horrible massacre de civils par les commandos du groupe Islamique Armé (GIA) allait mettre un terme à ces espoirs : Alger ayant accusé le Maroc, de servir de base arrière pour la GIA. L’homme providentiel et début de la guerre froide Les analyses, pourtant sobres y ont vu un i tournant ou un breakthrough, pour utiliser la terminologie américaine dans les relations Alégero-marocainnes . Bouteflikha l’Algérien, né à Oujdah ville marocaine, serait peut être l’accoucheur de ce grand rêve qui berce les deux peuples. Jamais une campagne législative ou présidentielle n’a été suivi par les marocains de tout acabit. La parabole aidant les Marocains lors des élections présidentielles découvriraient un candidat qui parlait une langue maghrébine. L’homme providentiel, qui ramenait la paix à l’Algérie a réussi déjà une kioné linguistique maghrébine qui pourrait espérait-on préparer une kioné politique. A la langue châtiée de Hassan II , à celle sobre de Boumedienne et populaire de Boudiaf , Bouteflika aurait réussi la synthèse. Ce n’est pas une mince affaire pour un Maghreb dont les problèmes sont d’ordre culturel. Mais l’embellie ne dura que ce que durent les roses. En envoyant une lettre de remerciement au Chef du Polisario. Une douche froide gagna les Marocains. Ceux la perçoivent désormais Bouteflika différemment. On est désormais en guerre froide. Les moments de « Détente » ponctués par quelques visites des officiels, ou les télégrammes, de félicitations, de circonstances, qui sont pour la plupart fades et vaseux où le verbalisme l’emporte sur la signification réelle des termes n’y feront rien. La guerre froide n’est pas la guerre, bien sûr. Elle est même la négation de celle-ci. On s’interdit toute confrontation directe, parce qu’elle est suicidaire. Elle devient culturellement impossible, parce que honnis. La guerre est la ligne rouge que les dirigeants des deux pays intègrent de manière tacite. Mais la guerre froide est là , elle est là avec son cortège de diabolisation de l’autre , de campagne médiatique , de compétions diplomatique et course à l’armement. Et c’est en cela qu’elle devient coûteuse. Elle se fait au détriment de besoins économique et sociaux, ce qui est de nature à exacerber la tension sociale, et faire le lit des discours populiste. La guerre froide est idéologique. C’est la confrontation de deux modèles où il n’y a de place que pour un seul. Un journal algérien ne s’y est pas trompé quand il a dit sans ambages que l’affaire du Sahara occidental est aussi stratégique pour les Algériens qu’elle est pour les Marocains.
LE SAHARA NŒUD GORDIEN
On a beau dire que les relations entre les deux pays ne peuvent être normales que si le problème du Sahara est réglé, la réalité est autre. Le problème du Sahara n’est pas la cause des problèmes entre le Maroc et l’Algérie, il en est l’incarnation ou l’abcès de fixation. S’il n’y avait pas le Sahara, il y aurait autre chose. Et il y avait autre chose, en 1963 et 1973. Le Sahara occidental est un exutoire pour les deux pays qui se veulent des états nations, à l’instar des états européens, pour évacuer les problèmes identitaires en suspens, et l’inadéquation entre l’assise sociologique et les canaux politiques.
Le Maghreb ou le suicide
Plusieurs signes concouraient à l’idée que le nouveau dirigeant algérien allait user de ses talents de diplomate pour la relance de la coopération régionale. Les gestes d’ouverture se multipliaient à l’égard de Rabat où il effectua un passage remarqué lors des obsèques de feu sa Hassan II. Pouvait-on penser légitime que A. Bouteflika allait-il abandonner le dossier le plus cher de sa carrière de ministre des affaires étrangères sous Boumedienne, à savoir le soutien et la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique ? . Ainsi avant même les résultats des ces analyses un horrible massacre de civiles par les commandos du GIA allait mettre un terme à ces espoirs Dès lors, y’a t-il lieu d’analyser l’éventualité d’un probable retour à la situation de 1975, c’est à dire à une confrontation directe maroco- algérienne ? En réalité, dans un contexte de mondialisation, il devient difficile de réduire les relations géopolitiques et stratégiques régionales à leur simple dimension locale. Il est donc nécessaire de placer l’avenir du Maroc et son voisin de l’Est à la lumière de ce que ces derniers représentent dans les enjeux des acteurs du « Nouvel ordre mondial » Elle n’est en fait que la concrétisation d’une volonté de préserver les intérêts qu’ont, les USA dans l’industrie pétrochimique algérienne et qui justifie les investissements en masse des compagnies pétrolières américaines . Plusieurs observateurs et même Marocains pensaient que par ces agissements les USA visaient à renforcer la position géostratégique au détriment du Maroc qui n’a pas de ressources énergétiques. La réalité est tout autre dans la mesure où les Etats Unis sont en fait inquiets de la stabilité dans la région. C’est ainsi que plus les intérêts des américains en Algérie grandiront, plus la position du Maroc se renforcera. Autrement dit, plus les USA s’impliqueront dans ce pays, réputé il y’a peu pour son idéologie socialiste révolutionnaire plus ils auront de leviers sur la politique étrangère, notamment à l’égard du Maroc. C’est dans cette logique des choses que l’administration Obama se position entre les deux géants maghrébins La course effrénée à l’armement. Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars, souligne le journal le temps . Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l'Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en ). Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l'origine de cette rivalité, ajoute le même journal, le Maroc, considérant officiellement l'Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Selon Achraf Semmah du temps, le budget consacré par les deux pays à la défense en 2010 illustre, on ne peut plus clairement , cette frénétique course. La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale ajoute Achraf Semmah l’auteur de l’article.
Une tendance mondiale «Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays»
Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen» rappelle un rapport d’analyse des Nations Unis cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes, entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc souligne le temps. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources font état que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe. Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, et d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes, de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé». Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau confire le journal. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil. Aujourd'hui, contre hier le Maroc aussi bien que l’Algérie sont conscients que la perspective d’un affrontement armé ne peut 'être que suicidaire pour eux. ils sont tous les deux également confrontés aux épineux problèmes de leurs développement économique et sociales et le terrorisme bien qu’a degrés différent d’expériences : « L’Algérie est sur le terrain et depuis 17 ans a différents formes intérieur qu’a l’extérieur. Quant aux marocains et heureusement, ils ne sont qu’au stade de la prévention ». La normalisation de leurs relations et l'activation de la dynamique maghrébine semble être un atout pour les deux pays en vue de promouvoir leurs développement et d'assurer une meilleure insertion de leur économie dans l'ensemble euro-méditerranéen. Il est a rappelé que les peuples des deux pays sont animés par une forte aspiration à l'unité. La première génération des nationalistes Algériens, menés par Massalia Hadj, ne concevait la libération de l'Algérie que dans le cadre d'un état nord-africain unitaire et souverain. Car, il avait encore en mémoire le soutien du Maroc à l'émir Abdelkader dans sa lutte contre la colonisation
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 28 Nov 2010 - 22:31
la franchise c'est justement mon point fort...
Pour commencer j'entend les argument historique du maroc, mais ceci sont a mon avis faible, dans le sens ou si l'histoire déterminé l'appartenance d'un territoire à tel ou tel état alors, la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie, alors la mauritanie devarit faire partie du maroc, alors le trieste italien à l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique etc etc les exemples sont légions...
Ensuite il y a plusieurs choses qui me géne si le sahara occidental est une terre sacré marocaine, alors pourquoi le royaume a t'il dans un premiers temps accepté de se le partager comme un morceau de viande ( ne prend pas mal cette expression mais c'est celle qui me vient en tete ) avec la mauritanie. Accepte t'on de partager son territoire national avec un état tiers j'en doute fortement. Et les arguments disant que Hassan II essayé par la de se concentré d'abord sur la partie nord du sahara avant de récupérer et de s'occuper de la partie du sud ne sont absolument pas crédible a mon sens !
Enfin s'il le royaume est certain du fait que les sahraouis se sentent réellement marocain, et qu'a Tindouf il n'y a que des séquestré comme le rapellé le roi dans son derniers discours alors pourquoi n'accepte t'il pas d'organisé ce fameux référendum d'autodétermination ? et les sahraoui pourront voté massivement pour le rattachement avec le maroc...
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 28 Nov 2010 - 22:58
parce que tout simplement monsieur votre pays ne veut pas les laisser choisir pour eux meme.ouvrez la porte des camps et vous verrez que personne ne restera las bas sauf biensur les gens du polisario entretenus par votre regime.
Spadassin Lt-colonel
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 28 Nov 2010 - 23:18
izorane a écrit:
la franchise c'est justement mon point fort...
Pour commencer j'entend les argument historique du maroc, mais ceci sont a mon avis faible, dans le sens ou si l'histoire déterminé l'appartenance d'un territoire à tel ou tel état alors, la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie, alors la mauritanie devarit faire partie du maroc, alors le trieste italien à l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique etc etc les exemples sont légions...
Ensuite il y a plusieurs choses qui me géne si le sahara occidental est une terre sacré marocaine, alors pourquoi le royaume a t'il dans un premiers temps accepté de se le partager comme un morceau de viande ( ne prend pas mal cette expression mais c'est celle qui me vient en tete ) avec la mauritanie. Accepte t'on de partager son territoire national avec un état tiers j'en doute fortement. Et les arguments disant que Hassan II essayé par la de se concentré d'abord sur la partie nord du sahara avant de récupérer et de s'occuper de la partie du sud ne sont absolument pas crédible a mon sens !
Enfin s'il le royaume est certain du fait que les sahraouis se sentent réellement marocain, et qu'a Tindouf il n'y a que des séquestré comme le rapellé le roi dans son derniers discours alors pourquoi n'accepte t'il pas d'organisé ce fameux référendum d'autodétermination ? et les sahraoui pourront voté massivement pour le rattachement avec le maroc...
tu m'a décu izorane , encore un à qui on a lavé le cerveau c'est pas nouveau je t'ai humé dès le début au suivant.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 28 Nov 2010 - 23:18
Citation :
Enfin s'il le royaume est certain du fait que les sahraouis se sentent réellement marocain, et qu'a Tindouf il n'y a que des séquestré comme le rapellé le roi dans son derniers discours alors pourquoi n'accepte t'il pas d'organisé ce fameux référendum d'autodétermination ? et les sahraoui pourront voté massivement pour le rattachement avec le maroc...
Tu vois quand je te lis, je me dis que finalement le régime égorgeur d'Alger à gagner. Elle a gagné la haine entre nos deux peuple pour quelques générations. Elle a gagné le non maghreb. Quand je te lis, je me dis que après tout, il faudrait nous foutre sur la gueule une bonne fois pour toute jusqu'à ce qu'il y est l'un de nous deux qui déclare forfait. Je me suis toujours demandé pourquoi les Français et les allemand en 14 étaient tellement heureux d'aller s'entre-tuer. Quand je vois qu'une personne nous appelle frère mais soutient la sédition chez son voisin, je comprend mieux l'émergence d'un sentiment d'animosité.
Peut être que après une bonne guerre, quelques millions de morts l'un de nous deux fermera sa bouche une bonne fois pour toute. Si c'est la seule solution pour mettre fin à cette mascarade de "pays frère, tu es mon frère, je te souhaite le développement etc "
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 28 Nov 2010 - 23:50
Citation :
tu m'a décu izorane , encore un à qui on a lavé le cerveau c'est pas nouveau je t'ai humé dès le début au suivant.
je t'ai décu mais c'est toi qui me décoit tu ne répond pas a mes arguments... moi je ne demande qu'a changer d'avis et crois moi je sui trés critique envers le régime algériens, en fait je suis trés critique tout cours.
Citation :
Peut être que après une bonne guerre, quelques millions de morts l'un de nous deux fermera sa bouche une bonne fois pour toute. Si c'est la seule solution pour mettre fin à cette mascarade de "pays frère, tu es mon frère, je te souhaite le développement etc
La guerre c'est la pire des choses ce sont des hommes, des femmes et des enfants qui meurent...
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 0:00
ok la france a colonisé ton pays en 1830 imagine qu'elle s est partagée le territoire avec une autre puissance europeene.ton pays a acquis son independance en 62 et l'autre partie est restée sous domination de cette autre puissance (la kabylie par ex).et voila qu on te sors bon les kabyles c est pas des algeriens c est une autre ethnie ils ont droit a l autodetermination et machin un autre te sors un truc comme quoi la france est entrée sans trouver un etat au propre sens du terme et ce genre d arguments.tu penserais quoi a ce moment?tu ne vas pas reclamer ta terre?
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 0:05
Citation :
tu ne répond pas a mes arguments...
quels arguments l'histoire falsifiée par les programmes scolaire made in comment s'appelle votre pays ?oui c'est ça je ne vais pas faire avec toi une révision de la vraie histoire ,non pas que je n'ai des sources mais pour ne pas perdre mon temps puisque vous avez cette attitude viscérale indécrotable p,s; ne me réponds pas j'ai fini
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 0:08
izorane a écrit:
la franchise c'est justement mon point fort...
Pour commencer j'entend les argument historique du maroc, mais ceci sont a mon avis faible, dans le sens ou si l'histoire déterminé l'appartenance d'un territoire à tel ou tel état alors, la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie, alors la mauritanie devarit faire partie du maroc, alors le trieste italien à l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique etc etc les exemples sont légions...
Ensuite il y a plusieurs choses qui me géne si le sahara occidental est une terre sacré marocaine, alors pourquoi le royaume a t'il dans un premiers temps accepté de se le partager comme un morceau de viande ( ne prend pas mal cette expression mais c'est celle qui me vient en tete ) avec la mauritanie. Accepte t'on de partager son territoire national avec un état tiers j'en doute fortement. Et les arguments disant que Hassan II essayé par la de se concentré d'abord sur la partie nord du sahara avant de récupérer et de s'occuper de la partie du sud ne sont absolument pas crédible a mon sens !
Enfin s'il le royaume est certain du fait que les sahraouis se sentent réellement marocain, et qu'a Tindouf il n'y a que des séquestré comme le rapellé le roi dans son derniers discours alors pourquoi n'accepte t'il pas d'organisé ce fameux référendum d'autodétermination ? et les sahraoui pourront voté massivement pour le rattachement avec le maroc...
Concernant les arguments historiques. "la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie" : La Grèce a été un Etat indépendant avant de se faire envahir par les troupes ottomanes. "le trieste italien à l'autriche" : Trieste est passé d'une main à l'autre tout au long de son histoire et sa population italienne a toujours fait pression pour son rattachement à l'Italie, ce qui fût fait au début du XXéme siècle. "l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique" : Le Saint Empire Germanique n'a jamais fondé une nation, c'était une constellation de seigneuries et de micro-Etats suzzerains, il n'y a jamais eu de sentiment national partagé par tous les sujets de l'Empereur. Aucun de tes exemples ne se rapproche de près ou de loin du cas marocain. On parle d'un pays souverain depuis 12 siècles, occupé et divisé entre deux puissances coloniales en trois zones distinctes. Les deux premières ont été les premières à se débarrasser de l'occupant, tout en gardant exactement le même régime politique qu'au moment de l'occupation. C'est à dire qu'il y a continuité politique ininterrompue depuis 12 siècles, malgré l'intermède du protectorat. La récupération de la troisième partie est intervenue des années après, quand le pays nouvellement indépendant a pu se donner les moyens d'y parvenir. Reste "la mauritanie devarit faire partie du maroc". La Mauritanie et une partie de l'ouest algérien ont effectivement fait partie de l'Empire chérifien, mais c'était vrai avant l'occupation française et espagnole de l'Algérie et du Maroc. Un demi siècle plus tard, le Maroc nouvellement indépendant sur une partie de son territoire historique s'est retrouvé face à une nouvelle réalité. L'Empire chérifien a cessé d'exister, certaines parties de son territoire ont été rattachés administrativement par les occupants à leur colonie algérienne, le Sahara demeure entre les mains des Espagnols et la Mauritanie des français, sans continuité territoriale avec cette partie de l'ancien Maroc. Fallait-il essayer de reconquérir ces territoires ? En 1959, l'ALN sud, sous les ordres du prince héritier My Hassan, attaque les Espagnols au Sahara, qui se réfugient à Laâyoune et Villa Cisneros (Dakhla), et les troupes marocaines continuent sur la Mauritanie. Opération conjointe des Français et des Espagnols, dite Ecouvillon, et l'ALN sud se fait écraser par l'aviation française. De toute évidence, ce n'est pas par la force que le Maroc allait récupérer ses territoires du sud. Quand aux territoires de l'est, les Marocains ont regretté le geste noble de feu Mohammed V, qui a répondu aux Français, quand ils lui ont demandé de tracer les frontières avec leur colonie algérienne, qu'il préférait attendre de le faire avec le futur Etat indépendant d'Algérie. Mal lui en a pris, car le problème aurait été définitivement réglé. Car, ce n'est pas à un nouveau régime issu d'une révolution que l'on peut traiter de ce genre de choses. Quand aux argument historiques du Maroc, qu'on en à faire de jeunes révolutionnaires ? Une révolution est, par définition, un rejet du passé. Il fallait donc bien au Maroc de tourner certaines pages de son histoire, mais il restait celle des provinces sahariennes. Fallait-il les abandonner aussi à une bande de jeunes gauchistes révolutionnaires, dont le leader, Mustapaha Sayed, qui a fait ses études à Rabat, est un ancien membre de la branche armée du parti marocain UNFP, le Tanzim, et a déjà participé à une tentative d'implantation de maquis au Maroc, en 1973. A l'époque, Mustapha Sayed se voyait encore en marocain gauchiste et anti-monarchiste. Autre facteur à garder en mémoire, la rivalité déclarée entre feu Hassan II et Boumédienne, deux lions, que Dieu les ait en sa sainte miséricorde, qui a aussi été déterminante dans le déclenchement du conflit. L'idée de base dans la création du Polisario n'était pas l'indépendance du Sahara, même si cet objectif n'était pas absent dans les calculs algériens. L'objectif premier était de renverser la monarchie au Maroc, pour y installer un pouvoir révolutionnaire, comme celui en Algérie. Mais c'était gravement sous-estimer la monarchie marocaine, et encore plus Hassan II, qui a profité de ce conflit pour raffermir au contraire son pouvoir. En résumé, le Maroc est une veille nation, qui a beaucoup perdu de son étendu territoriale depuis son occupation. Une nouvelle réalité est apparue avec l'indépendance, les territoires de l'est sont devenus algériens, la Mauritanie est devenu un Etat indépendant, seules les provinces sahariennes, toujours sous occupation espagnole, étaient encore récupérables. De manière un peu caricaturale, le Maroc s'est retrouvé dans le situation d'un homme qui s'est fait agresser et dépouillé. Il fera donc tout pour récupérer ses biens, tout en sachant pertinemment qu'il ne pourra jamais, de toute manière, tout récupérer. Ça l'oblige à passer des compromis boiteux, du genre de son entente avec la Mauritanie pour le partage des provinces du sud. Mais peut on faire des reproches à celui qui s'est fait dépouillé de tout faire pour récupérer ce qu'il a perdu, même renoncer à une partie pour pouvoir en engranger une autre. C'est dur d'avoir été une grande et puissante nation, de s'être affaibli au point de se faire battre, occuper et démembrer et de chercher, par la suite, à récupérer un tant soi peu de ce qui a été perdu. Maintenant, les Marocains ont tracé les contours du Maroc moderne, qui va de Tanger à Lagouira. Il ne reste que Sebta et Mellilia à récupérer. Pour la grandeur passée du Maroc, c'est dans le développement économique que nous cherchons désormais à y revenir. Comme le font si bien les Turcs, par exemple. Ils ne rêvent plus d'expansion territoriale, mais économique, à travers la conquête de part de marchés. C'est plus pacifique et plus bénéfique pour le peuple.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 0:31
izorane a écrit:
Citation :
non pas tlemcen juste tindouf, bechar, beni ounif, jusqu'au environs de ghazaouat en passent par ain safra voila nos frontiere et on est gentils encore monsieur IZORANE
je ne voudrais pas te vexer, mais vous n'avez pas réussi a récupérer un misérable ilot ( leila pour vous, perjil pour les espagnoles ) de quelque dizaine de métre carré à 5 métre de votes cotes terrestre et vous pensez pouvoir récupérer tindouf, bechar, beni ounif, ghazaouet, et ain sefra ?
Je ne soulignerai pas la provocation gratuite que tu viens de faire, just pour le fun de laisser durer le plaisir un peu plus longtemps.
J'aimerai avoir ton avis sur ce point: Que penses tu du fait que le gouvernement algérien a justement été le seul pays arabe et musulman à ne pas soutenir le Maroc face à l'Espagne
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 0:41
Citation :
Je ne soulignerai pas la provocation gratuite que tu viens de faire, just pour le fun de laisser durer le plaisir un peu plus longtemps.
J'aimerai avoir ton avis sur ce point: Que penses tu du fait que le gouvernement algérien a justement été le seul pays arabe et musulman à ne pas soutenir le Maroc face à l'Espagne
Je répondais a une autre provocation au sujet de terre algérienne...
quand au fait que le régime algérien n'a pas soutenue la maroc dans cette affaire franchement je trouve sa un peu minable, c'étais jouer petit quand meme...
mais ce n'est pas étonnant dans le contxte de petite guéguerre algéro-marocaine..
Mais toi que pense tu de ces cartes brandi lors de la manif de casa et qui englobe tout l'ouest algérien ?
Samyadams ne t'inquiéte pas tu aura m réponse et au fait bravo pour la tienne
Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 1:09
n´insultons pas l´avenir messieurs
un voyage dans le passé,il y´a 22 ans...et meditez!
Citation :
North Africa, More Relaxed, Gains in Trade By PAUL DELANEY, Special to the New York Times Published: December 18, 1988
OUJDA, Morocco— The lines of cars and the parade of pedestrians at the border here are the surest signs of the improved climate between Morocco and Algeria since they restored diplomatic relations in May.
In southeastern Tunisia, the scene is similar. Libyans drive into Tunisia and leave loaded down with goods - a result of their re-establishment of relations in April.
Across North Africa, the movement of people and goods has sharply increased this year as tensions eased. Algerians and Libyans, with spending money from oil revenues, are streaming across their neighbors' borders to buy goods that are too expensive or simply unavailable at home. 'They Buy Everything'
''The Algerians are shoppers, not tourists,'' a Moroccan Ministry of Tourism official said. ''They buy everything they can - clothes, summer apartments, food - things they can find cheaper here than in Algeria.''
''They have the money; we have the goods,'' he added.
Unlike Algeria and Libya, desert countries that have much oil but little agriculture or industry, Morocco and Tunisia have many goods to sell. Their farms produce plenty of fruits and vegetables, and their markets are well stocked with foreign-made products.
''We Tunisians are traders; it is part of our Phoenician heritage,'' said Ismail Khelil, the Governor of Tunisia's Central Bank.
The demand for consumer goods and produce in Morocco and Tunisia has increased so much that inflation is a growing worry. Prices have been rising, especially in the border towns. Loading Up in Morocco
In Morocco, the stream of people and vehicles has continued undisturbed since May, except for long bureaucratic delays, through customs checkpoint here at Oujda. The traffic consists mostly of Algerians who come to Morocco to shop. Most stop here and many head southwest to Casablanca and Rabat, another eight hours by car.
The Algerians load up on everything from jewelry, diapers, toilet paper and facial tissue to carpets, refrigerators, furniture, automobile tires and spare parts. Some vehicles have several feet of newly bought goods stacked on top. Pedestrians by the hundreds cross daily lugging whatever they can hold.
At customs, Alioune Rabah, 65 years old, and his son, Abdenour, 20, both cab drivers from Algiers, waited in line, their Peugeot station wagon loaded with fruits, vegetables, blankets, carpets and spare parts to bring back to Algeria.
''It was the best thing that could happen,'' the elder Mr. Rabah said regarding the reopening of the border.
''It's a long drive to get here, but worth every mile,'' he added. ''If we didn't come here, we'd have get these things from Marseilles or Paris.'' Shopping by Air
Morocco and Algeria have also re-established air links, and flights arriving in Algiers from the Mohammad 5th Airport in Casablanca are packed with people carrying home their purchases in boxes, bags and baskets.
Travel companies in both countries have begun advertising trips after years of ignoring each other's existence. The two countries broke relations over Algeria's support of Polisario Front guerrillas, who have fought Morocco for 13 years over the Western Sahara. The war has reached a stalemate and the two sides have committed themselves to settling the dispute.
Mousse Saadi, the Moroccan Minister of Tourism, reported that immediately after the borders were opened, more than 200,000 Algerians rushed to Morocco, mostly to shop. Officials expect the total to reach a half million by the end of the year, with many more expected next year. North African Common Market? In Tunisia, officials report that more than a million Libyans have crossed their border, nearly all by car. Relations between the two nations have been improving since a new President, Zine al-Abidine Ben Ali, took over last year and visited Libya, restoring relations after a two-year break.
Mr. Khelil, the Tunisian Central Bank Governor, said the changes are examples of the benefits of closer ties among the North African states. A staunch proponent of a Common Market-type of union for North Africa, he predicted even more economic good times as conflicts are ended.
''Tourism is booming and we are very happy about that,'' he said. ''It's important for the region because it brings in crucial foreign currency, which helps our balance of payments and provides employment. It is a sign of progress in the region.''
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ready Capitaine
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 1:14
[quote="izorane"]
Citation :
quand au fait que le régime algérien n'a pas soutenue la maroc dans cette affaire franchement je trouve sa un peu minable, c'étais jouer petit quand meme...
Que ce sont des cartes de l'empire chérifien d'avant protectorat. Samy l'a bien expliqué dans sa réponse. Ces cartes on le même but que l'explication que ta fait Samy : montrer ce qu'était le Maroc avant que que Français et Espagnols ne viennent semer la zizanie et donc justifier du fait que les provinces du sud son bien marocaine et cela depuis des siècles.
Cela te choque de voir une partie de ton territoire en Terre Marocaine, mais cela ne te choque pas que ton gouvernement peser de tout son poid dans le conflit du sahara contre le maroc ? En somme tant que tout va bien chez toi, les autres peuvent creuver ? C'est une sorte logique à géométrie variable, une logique nombriliste ...
Heureusement que je connais des Algériens et que je sais que ce ne sont pas des gents dénué de tout principe contrairement à votre gouvernement.
FAMAS Modérateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 1:21
vous savez souvent on réussi à faire les affaires avec un parfait inconnu qu'avec son propre frère, car ton frère ne se genera jamais de profiter de ton effort sachant bien que tu ne le laissera jamais tomber, même s'il te dévalise plusieurs fois, tu ne pourras raisonner rationnellement avec lui, et tu coulera avec il faut rester frère avec l'Algérie et faire les affaires avec mauritaniens+Sénégalais+guinée+....jusqu'au cote-'ivoire. c'est le sud qu'a toujours été la profondeur stratégique des empires marocains, miser sur l'est est nager à contre courant et ignorer les leçons de 1200ans d'histoire de ce saint royaume
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 2:32
FAMAS a écrit:
c'est le sud qu'a toujours été la profondeur stratégique des empires marocains, miser sur l'est est nager à contre courant et ignorer les leçons de 1200ans d'histoire de ce saint royaume
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PGM Administrateur
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 16:35
pour mémoire :
Citation :
Au 7e Sommet arabe réuni en 1974 à Rabat : le Président Boumedienne soutenait officiellement la marocanité du Sahara
Nous publions ci-dessous un extrait du discours prononcé lors du septième Sommet arabe, réuni à Rabat en 1974, au cours duquel feu Houari Boumedienne, président de la République algérienne proclama solennellement son soutien aux revendications du Maroc dans sa lutte pour libérer le Sahara du joug espagnol.
Cet extrait est tiré du livre que notre confrère Abdelmajid Smaïli, ancien rédacteur en chef du «Matin»avait publié sous le titre de «Sahara marocain, de la libération à la réunification» aux Imprimeries Réunies de la SONIR :
«La dernière fois, les frères ont jugé bon de travailler dans un cadre bilatéral. Le problème donc intéresse dorénavant la Mauritanie et le Maroc. Je dis donc que je suis d’accord et qu’il n’y a aucun problème. Je n’ai aucun problème de frontières ni aucun problème de territoire, mais le problème pour moi est un problème de sécurité aux frontières de mon pays.
Je suis chef d’Etat responsable d’une révolution. Si une guerre venait à éclater entre le Maroc et l’Espagne, cette guerre aura inévitablement des répercussions. Si une guerre venait à éclater avec l’Espagne, elle aura inévitablement des répercussions sur toute la région. C’est vrai, également, que les frontières qui séparent l’Algérie et cette région encore colonisée n’ont pas encore été définies.
“ Mes frères, si donc le délégué algérien a essayé au cours du Conseil des ministres de dire qu’il est nécessaire que les Présidents se rencontrent et discutent, cela ne doit pas être interprété comme si l’Algérie avait des problèmes ou voudrait les créer. “ Bien au contraire, si les frères Présidents et Roi consacrent cette formule pour l’entente entre les deux pays et en tout état de cause pour entamer la libération et la délimitation de ce qui sera la zone marocaine et de ce qui sera la zone mauritanienne, je serai alors parmi ceux qui consacrent cette formule. Qu’il soit clair, car ce point doit être clair et pour qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté à nos relations avec la Mauritanie et à nos relations avec tous nos frères voisins de l’Algérie car il ne nous est pas possible de progresser, il ne nous est pas possible de construire notre pays, il ne nous est pas possible de vaincre les problèmes du sous-développement sans la stabilité, sans le facteur de paix dans la région. Et notre stratégie politique dans la région se fonde depuis un certain temps, c’est-à-dire le 19 juin 1965 sur ces données. Pour nous, ce sont là des données permanentes.
“ Voilà donc, frères, comment j’ai essayé de résumer cette question et j’ai dit qu’il n’y a point de problème nullement entre moi et le Maroc, si nous avons gardé le silence ces derniers temps et si nous n’avons pas parlé c’est parce qu’il y avait un différend, je dirai une divergence de point de vue entre le Maroc et la Mauritanie. C’est là où réside le problème. Que mes frères et amis Sa Majesté le Roi et le Président mauritanien comprennent les intentions de l’Algérie et de façon définitive en ce qui concerne ce problème. Et j’aimerai classer ce dossier de façon définitive. Nous sommes avec le Maroc et la Mauritanie pour la libération de chaque parcelle de terre, non seulement du Sahara occidental ou le Sahara encore sous domination espagnole, mais également Sebta et Mellilia et toutes les îles encore sous domination espagnole.
Ce sont-là des attitudes historiques qui doivent être enregistrées et puisque nous parlons des problèmes du colonialisme, il nous faut être francs et de ma part et afin de lever toute équivoque et toute ambiguïté en ce qui concerne cette question. C’est ce que j’avais à dire et vous voudrez bien m’excuser car tous les frères savent que je n’aime pas dire un mot de trop et dans tout ce que j’ai dit si vous pensez que j’ai rajouté un seul mot, il faudra me le signaler ; et Sa Majesté le Roi et le Président mauritanien pourront le faire.»
L'ancêtre de jeune Afrique, le journal "Révolution Africaine" (fondé a Alger par entre autre Jacques Verges) avait repris les minutes de ce sommet, dont les termes ont été repris par Feu Bourguiba.
Donc à cet époque, nul "peuple saharaouis". Le problème ne naitré qu'à partir de la Marche Verte, qui a été considéré par Boumediene comme un coup de force. C'est à la suite de la marche verte que feu Boumediene donnera l'ordre de chasser 45 000 famille marocaine représentant 350 000 personnes, soit éxactement le même nombre que pour la Marche Verte.
Izoran,
Ne pas omettre le mot d'ordre de la révolution Algerienne, à savoir que celle-ci ne saurait s'arrêter aux frontières algeriennes. Le pouvoir algerien, nonobstant les liens fraternels de la guerre, considère que le maroc comme un obstacle à une révolution africaine.
Si effectivement l'immense majorité des algériens, comme des marocains, s'occupe surtout à joindre les 2 bouts, il n'en reste pas moins, qu'à Alger subsiste une forte minorité qui n'a pas fait son deuil du passé. Et l'animosité de ces gens à l'endroit du Maroc, est historique et profonde. Elle remonte selon moi à la guerre de libération. La fameuse opposition entre les marocains de l'ALN et les autres, aujourd'hui incarnée par ce qu'on appelle le clan BTS (est).
Ce que distille la presse algérienne sur le Maroc (drogue, frontières, droits de l'homme (sic)...) ne reflète pas nécessairement l'opinion des algériens, mais force est de reconnaitre la disproportion entre nos échanges par médias interposés et nos échanges réels ! on touche là à la passion déraisonnable qui anime les disputes de famille. Je suis certains que si nos dirigeants décidaient de faire table rase du passé et se réconcilier, comme par magie le ton dans la presse s'en modifiera tout aussi rapidement. Simplement, je ne crois pas les Melouzistes du pouvoir algérien capable de franchir le Rubicon psychologique de l'ennemi marocain. Ces gens ont intérêt à montrer le Maroc sous son plus mauvais jours pour justifier l'incurie de leur propre action à l'endroit de leur concitoyens avec pourtant des moyens autrement plus importants que ceux dont nous disposons.
L’animosité de certains algériens contre le Maroc, se nourris surtout des articles de presse. Jamais le Maroc n’a entrepris quoi que se soit pour nuire à l’Algérie. A contrario, le Maroc fait les reproches que tu sais à l’Algérie. Ce ne sont plus des mots à travers des journaux. Le Sahara nous a couté au bas mot 2/3 point de PIB/an sur 30 ans. Un économiste a établit que le Maroc a engloutis dans ce conflit de quoi construire 2 hôpitaux universitaires et 2 Facultés par an…. Ce qui veut dire que ce conflit explique aussi que nous nous plaçons en queue de peloton des classements en termes de développement humain. Là, se ne sont plus des mots dans une feuille de choux, mais des maux réels qui ont sérieusement handicapés notre développement. Il n’a y a pas d’équivalence entre les reproches des uns et des autres.
cordialement
PGM
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 19:42
Citation :
Concernant les arguments historiques. "la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie" : La Grèce a été un Etat indépendant avant de se faire envahir par les troupes ottomanes.
c'est faux la gréce étais un reliqua de l'ancien empire byzantin, lui meme héritier de l'empire romain, tout comme la turquie d'ailleurs qui avant de devenir turc étais le coeur de l'empire byzantin.
Citation :
"le trieste italien à l'autriche" : Trieste est passé d'une main à l'autre tout au long de son histoire et sa population italienne a toujours fait pression pour son rattachement à l'Italie, ce qui fût fait au début du XXéme siècle.
justement c'est la l'exemple parfait du territoire flou passant d'un état à un autre.
Citation :
"l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique" : Le Saint Empire Germanique n'a jamais fondé une nation, c'était une constellation de seigneuries et de micro-Etats suzzerains, il n'y a jamais eu de sentiment national partagé par tous les sujets de l'Empereur.
S'il n'y avais jamais eu de sentiment d'apartenance commune pense tu que l'unité allemande autour de la prusse se serait faite aussi facilement ?
Citation :
Aucun de tes exemples ne se rapproche de près ou de loin du cas marocain. On parle d'un pays souverain depuis 12 siècles, occupé et divisé entre deux puissances coloniales en trois zones distinctes. Les deux premières ont été les premières à se débarrasser de l'occupant, tout en gardant exactement le même régime politique qu'au moment de l'occupation. C'est à dire qu'il y a continuité politique ininterrompue depuis 12 siècles, malgré l'intermède du protectorat.
continuité politique certe mais asolument pas de continuité frontaliére et c'est la le fond du probléme !
Citation :
La récupération de la troisième partie est intervenue des années après, quand le pays nouvellement indépendant a pu se donner les moyens d'y parvenir. Reste "la mauritanie devarit faire partie du maroc". La Mauritanie et une partie de l'ouest algérien ont effectivement fait partie de l'Empire chérifien, mais c'était vrai avant l'occupation française et espagnole de l'Algérie et du Maroc. Un demi siècle plus tard, le Maroc nouvellement indépendant sur une partie de son territoire historique s'est retrouvé face à une nouvelle réalité. L'Empire chérifien a cessé d'exister, certaines parties de son territoire ont été rattachés administrativement par les occupants à leur colonie algérienne, le Sahara demeure entre les mains des Espagnols et la Mauritanie des français, sans continuité territoriale avec cette partie de l'ancien Maroc. Fallait-il essayer de reconquérir ces territoires ? En 1959, l'ALN sud, sous les ordres du prince héritier My Hassan, attaque les Espagnols au Sahara, qui se réfugient à Laâyoune et Villa Cisneros (Dakhla), et les troupes marocaines continuent sur la Mauritanie. Opération conjointe des Français et des Espagnols, dite Ecouvillon, et l'ALN sud se fait écraser par l'aviation française. De toute évidence, ce n'est pas par la force que le Maroc allait récupérer ses territoires du sud.
Maintenant le fond de ma réflexions, je pense que tu te trompe et que beaucoup de marocain se trompe dans le rapport qu'il font entre l'histoire du royaume et ses frontiéres actuel. Je m'explique en géographie frontaliére il ne sert a rien de remonte au douziéme siécles, pour ce qui est des frontiéres des états actuel entre 100 et 150 ans d'histoire reprsente le maximum auquel un état puisse prétendre pour pouvoir affirmer sa souveraineté sur un territoire, d'ou le fait que la Cour International de Justice à rejeter vos argument sur la marocanité du sahara, car le traité de meknés de 1799 ne stipulait t'il pas que la frontiére sud du royaume étais l'oued noun ? ! Au risque de me répéter le fait que les almoravides ou meme ls saadiens voir les alaouites est eu un territoire immense ne donne absolument pas de droit au maroc actuel sur ces dit territoires...
Citation :
Quand aux territoires de l'est, les Marocains ont regretté le geste noble de feu Mohammed V, qui a répondu aux Français, quand ils lui ont demandé de tracer les frontières avec leur colonie algérienne, qu'il préférait attendre de le faire avec le futur Etat indépendant d'Algérie. Mal lui en a pris, car le problème aurait été définitivement réglé. Car, ce n'est pas à un nouveau régime issu d'une révolution que l'on peut traiter de ce genre de choses. Quand aux argument historiques du Maroc, qu'on en à faire de jeunes révolutionnaires ? Une révolution est, par définition, un rejet du passé. Il fallait donc bien au Maroc de tourner certaines pages de son histoire, mais il restait celle des provinces sahariennes. Fallait-il les abandonner aussi à une bande de jeunes gauchistes révolutionnaires, dont le leader, Mustapaha Sayed, qui a fait ses études à Rabat, est un ancien membre de la branche armée du parti marocain UNFP, le Tanzim, et a déjà participé à une tentative d'implantation de maquis au Maroc, en 1973. A l'époque, Mustapha Sayed se voyait encore en marocain gauchiste et anti-monarchiste. Autre facteur à garder en mémoire, la rivalité déclarée entre feu Hassan II et Boumédienne, deux lions, que Dieu les ait en sa sainte miséricorde, qui a aussi été déterminante dans le déclenchement du conflit. L'idée de base dans la création du Polisario n'était pas l'indépendance du Sahara, même si cet objectif n'était pas absent dans les calculs algériens. L'objectif premier était de renverser la monarchie au Maroc, pour y installer un pouvoir révolutionnaire, comme celui en Algérie. Mais c'était gravement sous-estimer la monarchie marocaine, et encore plus Hassan II, qui a profité de ce conflit pour raffermir au contraire son pouvoir.
Citation :
le meilleur passage de ton argumentation, sa c'est de vrai argument ! En résumé, le Maroc est une veille nation, qui a beaucoup perdu de son étendu territoriale depuis son occupation. Une nouvelle réalité est apparue avec l'indépendance, les territoires de l'est sont devenus algériens, la Mauritanie est devenu un Etat indépendant, seules les provinces sahariennes, toujours sous occupation espagnole, étaient encore récupérables. De manière un peu caricaturale, le Maroc s'est retrouvé dans le situation d'un homme qui s'est fait agresser et dépouillé. Il fera donc tout pour récupérer ses biens, tout en sachant pertinemment qu'il ne pourra jamais, de toute manière, tout récupérer. Ça l'oblige à passer des compromis boiteux, du genre de son entente avec la Mauritanie pour le partage des provinces du sud. Mais peut on faire des reproches à celui qui s'est fait dépouillé de tout faire pour récupérer ce qu'il a perdu, même renoncer à une partie pour pouvoir en engranger une autre.
la sa redevien boiteux comme tu le dis, aucun état ne peu a mon sens accepter de partager une partie de son territoire, aucun argument ne le justifie...
Citation :
C'est dur d'avoir été une grande et puissante nation, de s'être affaibli au point de se faire battre, occuper et démembrer et de chercher, par la suite, à récupérer un tant soi peu de ce qui a été perdu. Maintenant, les Marocains ont tracé les contours du Maroc moderne, qui va de Tanger à Lagouira. Il ne reste que Sebta et Mellilia à récupérer. Pour la grandeur passée du Maroc, c'est dans le développement économique que nous cherchons désormais à y revenir. Comme le font si bien les Turcs, par exemple. Ils ne rêvent plus d'expansion territoriale, mais économique, à travers la conquête de part de marchés. C'est plus pacifique et plus bénéfique pour le peuple.
je suis d'accord le dévellopement est l ameilleurs des conquétes. cordialement et merci de ta réponse.
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 20:12
t'aurrais une preuve officielle espagnol ou un document comme quoi le Sahara etait une Colonie? plutot qu'un protectorat comme le rif?
Comment s’appelait ce pays que le Maroc occupe et le nom de sa capitale? son ancien Drapeaux? ses monnaies d'echanges? à part" Le Sahara occidentale » c’est son nom géographique comme le Sahara orientale ou « le grand Sahara » et puis en Arabe Occident ça veut dire Maghreb donc Sahara Maghrebi dans le fond ce n'est pas sorcier.
Qui étaient ses dirrigeants historique qui devaient (Sahraouis)reigner de l’Atlantique en passant par le sud de ton pays et bien au-delà de l’Egypte. avaient il des échanges diplomatiques dans le monde?
à part votre Dictature Millitaire (freedom House) personne ne parle de colonisateur.
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 21:00
J'ai lu ta réponse, Izoran, et je dois aussi prendre le temps de te répondre. Mais je vois déjà quelques failles évidentes de raisonnement.
Citation :
justement c'est la l'exemple parfait du territoire flou passant d'un état à un autre
Le Sahara n'a pas changé de propriétaire au cours de l'histoire entre deux Etats voisins. Le Sahara, faisant partie de l'Empire chérifien, a été l'une des zones occupées par les colonisateurs européens.
Citation :
continuité politique certe mais asolument pas de continuité frontaliére et c'est la le fond du probléme !
Depuis la prise de l'Algérie par les Ottomans, des étrangers à la région même si musulmans, le Maroc n'a eu comme voisins que des puissances étrangères. L'Espagne, au nord, les Ottomans, à l'est. C'était le seul régime autochtone du Maghreb. Comme les fluctuations des frontières se faisaient au gré des luttes contre ces puissances étrangères, les dynasties marocaines considéraient les territoires perdus comme des terres marocaines toujours à récupérer. Je ne parle de continuité historique que pour mettre en évidence la légitimité de la position marocaine, face aux Etats de création récente dans la région. Sinon, en ce qui concerne le Sahara, pas besoin d'aller plus loin que le 19éme siècle. Pour rappel, les Alaouites gouvernent le Maroc depuis plus de quatre siècles Sincèrement, je suis gêné quand un musulman me cite la Cour internationale de justice quand je lui parle de droit musulman et de Beïâ. C'est comme demander l'avis de Oulémas sur un document de droit international. Ils vont littéralement le mettre en pièces et lui renier toute valeur juridique, par rapport à leur référentiel juridique. Dans mon Souss natal, les familles de la région s’enorgueillissent des titres de propriété et autres documents juridiques établis du temps de tel ou tel Sultan et les "roussoum adlia" continuent d'avoir chez nous la même valeur juridique que les actes notariés. C'est une question de fierté du régime juridique hérité de nos ancêtres et de sa légitimité religieuse. Nous n'avons pas attendu les Européens pour avoir un droit foncier et nous n'avons pas besoin de leur avis de colonisateurs pour savoir ce que furent les frontières de notre pays. Nous ne sommes pas des orphelins qui ont besoin que des étrangers leur disent qui ont été leurs parents. Pour le reste, je prends le temps d'élaborer une réponse argumentée.
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Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 21:34
Après plusieurs années de galères, la conclusion a été :
- Le référendum est impossible à organiser: Un Sahraoui de 4ème génération qui habite Casa a-t-il le droit de voter? Et ses enfants ? et ses cousins qui travaillent à Meknes? Et sa cousine germaine qui a grandi à Cuba ?????
C'est un bordel administratif indescriptible....
Maintenant la racaille qui gère l'algérie, cette bande de criminels sanguinaires sans foi ni loi, n'a jamais voulu lâcher l'affaire, et croit que sa puissance financière lui donne tous les droits....
Les algériens devraient avoir honte en visitant le maroc et la tunisie... Nous avons quelques dirigeants corrompus certes mais eux ils ont une mafia, un cancer qui a rongé leur nation au point que seules les cellules malignes s'y servent.... Et ça bassine son peuple avec un sahara occidental fief de révolutionnaires romantiques ....
J'invite le participant algérien qui a envie de comprendre, s'il a vraiment envie de comprendre, à prendre un billet d'avion à destination d'Elayoune ou même Dakhla, qu'il parte à la découverte des lieux et des habitants.. Et qu'il arrête de nous prendre la tête avec ses questions tendancieuses, qui n'ont pour but que de semer le trouble et l'amalgame....
Le Maroc est peut être l'un des rares pays au monde qui a mis en place une taxe (PSN participation à la solidarité nationale) où les assujettis fiançaient le développement d'UNE région: LE SAHARA....
Dernière chose: N'est ce pas honteux de la part de cette enflure d'abdelaziz de donner des ordres pour égorger des membres du corps où son père servait ????
ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 22:11
izorane a écrit:
Citation :
Concernant les arguments historiques. "la gréce devrait etre occupé et revendiqué par la turquie" : La Grèce a été un Etat indépendant avant de se faire envahir par les troupes ottomanes.
c'est faux la gréce étais un reliqua de l'ancien empire byzantin, lui meme héritier de l'empire romain, tout comme la turquie d'ailleurs qui avant de devenir turc étais le coeur de l'empire byzantin.
Citation :
"le trieste italien à l'autriche" : Trieste est passé d'une main à l'autre tout au long de son histoire et sa population italienne a toujours fait pression pour son rattachement à l'Italie, ce qui fût fait au début du XXéme siècle.
justement c'est la l'exemple parfait du territoire flou passant d'un état à un autre.
Citation :
"l'autriche qui d'ailleurs ne devrait faire qu'un avec l'allemagne au nom de la mémoire du saint empire romain germanique" : Le Saint Empire Germanique n'a jamais fondé une nation, c'était une constellation de seigneuries et de micro-Etats suzzerains, il n'y a jamais eu de sentiment national partagé par tous les sujets de l'Empereur.
S'il n'y avais jamais eu de sentiment d'apartenance commune pense tu que l'unité allemande autour de la prusse se serait faite aussi facilement ?
Citation :
Aucun de tes exemples ne se rapproche de près ou de loin du cas marocain. On parle d'un pays souverain depuis 12 siècles, occupé et divisé entre deux puissances coloniales en trois zones distinctes. Les deux premières ont été les premières à se débarrasser de l'occupant, tout en gardant exactement le même régime politique qu'au moment de l'occupation. C'est à dire qu'il y a continuité politique ininterrompue depuis 12 siècles, malgré l'intermède du protectorat.
continuité politique certe mais asolument pas de continuité frontaliére et c'est la le fond du probléme !
Citation :
La récupération de la troisième partie est intervenue des années après, quand le pays nouvellement indépendant a pu se donner les moyens d'y parvenir. Reste "la mauritanie devarit faire partie du maroc". La Mauritanie et une partie de l'ouest algérien ont effectivement fait partie de l'Empire chérifien, mais c'était vrai avant l'occupation française et espagnole de l'Algérie et du Maroc. Un demi siècle plus tard, le Maroc nouvellement indépendant sur une partie de son territoire historique s'est retrouvé face à une nouvelle réalité. L'Empire chérifien a cessé d'exister, certaines parties de son territoire ont été rattachés administrativement par les occupants à leur colonie algérienne, le Sahara demeure entre les mains des Espagnols et la Mauritanie des français, sans continuité territoriale avec cette partie de l'ancien Maroc. Fallait-il essayer de reconquérir ces territoires ? En 1959, l'ALN sud, sous les ordres du prince héritier My Hassan, attaque les Espagnols au Sahara, qui se réfugient à Laâyoune et Villa Cisneros (Dakhla), et les troupes marocaines continuent sur la Mauritanie. Opération conjointe des Français et des Espagnols, dite Ecouvillon, et l'ALN sud se fait écraser par l'aviation française. De toute évidence, ce n'est pas par la force que le Maroc allait récupérer ses territoires du sud.
Maintenant le fond de ma réflexions, je pense que tu te trompe et que beaucoup de marocain se trompe dans le rapport qu'il font entre l'histoire du royaume et ses frontiéres actuel. Je m'explique en géographie frontaliére il ne sert a rien de remonte au douziéme siécles, pour ce qui est des frontiéres des états actuel entre 100 et 150 ans d'histoire reprsente le maximum auquel un état puisse prétendre pour pouvoir affirmer sa souveraineté sur un territoire, d'ou le fait que la Cour International de Justice à rejeter vos argument sur la marocanité du sahara, car le traité de meknés de 1799 ne stipulait t'il pas que la frontiére sud du royaume étais l'oued noun ? ! Au risque de me répéter le fait que les almoravides ou meme ls saadiens voir les alaouites est eu un territoire immense ne donne absolument pas de droit au maroc actuel sur ces dit territoires...
Citation :
Quand aux territoires de l'est, les Marocains ont regretté le geste noble de feu Mohammed V, qui a répondu aux Français, quand ils lui ont demandé de tracer les frontières avec leur colonie algérienne, qu'il préférait attendre de le faire avec le futur Etat indépendant d'Algérie. Mal lui en a pris, car le problème aurait été définitivement réglé. Car, ce n'est pas à un nouveau régime issu d'une révolution que l'on peut traiter de ce genre de choses. Quand aux argument historiques du Maroc, qu'on en à faire de jeunes révolutionnaires ? Une révolution est, par définition, un rejet du passé. Il fallait donc bien au Maroc de tourner certaines pages de son histoire, mais il restait celle des provinces sahariennes. Fallait-il les abandonner aussi à une bande de jeunes gauchistes révolutionnaires, dont le leader, Mustapaha Sayed, qui a fait ses études à Rabat, est un ancien membre de la branche armée du parti marocain UNFP, le Tanzim, et a déjà participé à une tentative d'implantation de maquis au Maroc, en 1973. A l'époque, Mustapha Sayed se voyait encore en marocain gauchiste et anti-monarchiste. Autre facteur à garder en mémoire, la rivalité déclarée entre feu Hassan II et Boumédienne, deux lions, que Dieu les ait en sa sainte miséricorde, qui a aussi été déterminante dans le déclenchement du conflit. L'idée de base dans la création du Polisario n'était pas l'indépendance du Sahara, même si cet objectif n'était pas absent dans les calculs algériens. L'objectif premier était de renverser la monarchie au Maroc, pour y installer un pouvoir révolutionnaire, comme celui en Algérie. Mais c'était gravement sous-estimer la monarchie marocaine, et encore plus Hassan II, qui a profité de ce conflit pour raffermir au contraire son pouvoir.
Citation :
le meilleur passage de ton argumentation, sa c'est de vrai argument ! En résumé, le Maroc est une veille nation, qui a beaucoup perdu de son étendu territoriale depuis son occupation. Une nouvelle réalité est apparue avec l'indépendance, les territoires de l'est sont devenus algériens, la Mauritanie est devenu un Etat indépendant, seules les provinces sahariennes, toujours sous occupation espagnole, étaient encore récupérables. De manière un peu caricaturale, le Maroc s'est retrouvé dans le situation d'un homme qui s'est fait agresser et dépouillé. Il fera donc tout pour récupérer ses biens, tout en sachant pertinemment qu'il ne pourra jamais, de toute manière, tout récupérer. Ça l'oblige à passer des compromis boiteux, du genre de son entente avec la Mauritanie pour le partage des provinces du sud. Mais peut on faire des reproches à celui qui s'est fait dépouillé de tout faire pour récupérer ce qu'il a perdu, même renoncer à une partie pour pouvoir en engranger une autre.
la sa redevien boiteux comme tu le dis, aucun état ne peu a mon sens accepter de partager une partie de son territoire, aucun argument ne le justifie...
Citation :
C'est dur d'avoir été une grande et puissante nation, de s'être affaibli au point de se faire battre, occuper et démembrer et de chercher, par la suite, à récupérer un tant soi peu de ce qui a été perdu. Maintenant, les Marocains ont tracé les contours du Maroc moderne, qui va de Tanger à Lagouira. Il ne reste que Sebta et Mellilia à récupérer. Pour la grandeur passée du Maroc, c'est dans le développement économique que nous cherchons désormais à y revenir. Comme le font si bien les Turcs, par exemple. Ils ne rêvent plus d'expansion territoriale, mais économique, à travers la conquête de part de marchés. C'est plus pacifique et plus bénéfique pour le peuple.
je suis d'accord le dévellopement est l ameilleurs des conquétes. cordialement et merci de ta réponse.
Quelque chose me gène dans le fond de ta réflexion : tu n'accorde aucun crédit à une chose primordiale pour tous les Marocains : les liens d’allégeance qui les unissent à leur souverain : ces même liens ayant servi pendant des siècles à délimiter les Frontières du Royaume ( l’allégeance ainsi que la monnaie et le timbre utiliser au saint du royaume).
J'ai l'impression que ton propos (arrête moi si je me trompe) et de dévaloriser ces liens d’allégeance : en essayant de nous dire qu'ils ne sont pas une raison valable pour qu'on puisse les utiliser pour délimiter notre territoire.
Et c'est là que j'en reviens à ton intervention ou tu affirme qu'il ne sert a rien de remonter 12 siècles en arrière, et c'est là que je suis en contradiction avec toi car il est important de connaitre pendant ces 12 siècles quel ont été les tribus qui on fait allégeance aux Rois du Maroc sous les différentes dynasties. De cette manières nous pouvons savoir ou été le Maroc avant le colonialisme et se poser une autre question : le Maroc de l'après colonialisme doit il retrouver ses fronières d'avant colonialisme ? La réponse et bien évidement oui !!
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 22:48
Citation :
Quelque chose me gène dans le fond de ta réflexion : tu n'accorde aucun crédit à une chose primordiale pour tous les Marocains : les liens d’allégeance qui les unissent à leur souverain : ces même liens ayant servi pendant des siècles à délimiter les Frontières du Royaume ( l’allégeance ainsi que la monnaie et le timbre utiliser au saint du royaume).
J'ai l'impression que ton propos (arrête moi si je me trompe) et de dévaloriser ces liens d’allégeance : en essayant de nous dire qu'ils ne sont pas une raison valable pour qu'on puisse les utiliser pour délimiter notre territoire.
Je ne cherche pas à les dévalorisés, je dis simplemnt que ce n'est pas parcequ'une tribus a fait allégence a un lointain souverain peut etre par conviction, peut etre par peur du glaive que le territoire ou cette tribus nomadise de temps à autres appartient a ce souverain et a son administration, j'ajouterai que les liens d'allégence sa ne veut quasiment rien dire soyons sérieux, à l'heure de la démocratie, doit on revenir a des notions quasi moyennageuse. Je comprend l'allégence de l'individu envers un souverain mais pas d'une tribus...la sa me semble etre une notion dépassé
Citation :
Et c'est là que j'en reviens à ton intervention ou tu affirme qu'il ne sert a rien de remonter 12 siècles en arrière, et c'est là que je suis en contradiction avec toi car il est important de connaitre pendant ces 12 siècles quel ont été les tribus qui on fait allégeance aux Rois du Maroc sous les différentes dynasties. De cette manières nous pouvons savoir ou été le Maroc avant le colonialisme et se poser une autre question : le Maroc de l'après colonialisme doit il retrouver ses fronières d'avant colonialisme ? La réponse et bien évidement oui !!
Dans ce cas alors la turquie doit revenir au frontiére de l'empire ottomans, et l'italie a l'empire romain, non soyons sérieux ce que tu dis c'est que la france pourrait alors réclamer le retour en son sein de ces anciennes colonies, c'est grave !
Et si le mrocdoit revenir a ses frontiéres d'avant le colonialisme alors celaveut dire que tu assume d'etre expansionniste...
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Lun 29 Nov 2010 - 23:04
izorane a écrit:
Je ne cherche pas à les dévalorisés, je dis simplemnt que ce n'est pas parcequ'une tribus a fait allégence a un lointain souverain peut etre par conviction, peut etre par peur du glaive que le territoire ou cette tribus nomadise de temps à autres appartient a ce souverain et a son administration, j'ajouterai que les liens d'allégence sa ne veut quasiment rien dire soyons sérieux, à l'heure de la démocratie, doit on revenir a des notions quasi moyennageuse. Je comprend l'allégence de l'individu envers un souverain mais pas d'une tribus...la sa me semble etre une notion dépassé
Et c'est là que j'en reviens à ton intervention ou tu affirme qu'il ne sert a rien de remonter 12 siècles en arrière, et c'est là que je suis en contradiction avec toi car il est important de connaitre pendant ces 12 siècles quel ont été les tribus qui on fait allégeance aux Rois du Maroc sous les différentes dynasties. De cette manières nous pouvons savoir ou été le Maroc avant le colonialisme et se poser une autre question : le Maroc de l'après colonialisme doit il retrouver ses fronières d'avant colonialisme ? La réponse et bien évidement oui !!
Le Sahara fait partie du Maroc.... Et si ça ne te plait, eh bien pense à autre chose ! Et si tu n'y arrive pas (possible que tu aies des tendances obsessionnelles) soigne toi ou au pire engage toi avec les terros du polz !
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 30 Nov 2010 - 0:26
izomachin, fait attention à ce que tu postes la prochaine fois
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 30 Nov 2010 - 0:30
Citation :
Le Sahara fait partie du Maroc.... Et si ça ne te plait, eh bien pense à autre chose ! Et si tu n'y arrive pas (possible que tu aies des tendances obsessionnelles) soigne toi ou au pire engage toi avec les terros du polz !
et lui il n'est pas modéré ou bien a t'il le droit de me dire d'aller me faire soigné ?
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 30 Nov 2010 - 0:59
Edit FRM : Merci de changer ce ton Najib
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Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE