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| Actualité en Belgique | |
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thierrytigerfan Colonel-Major
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| Sujet: Actualité en Belgique Dim 14 Nov 2010 - 1:24 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- La Belgique a les pieds dans l'eau
© belga 7S7 mise à jour "La pluie n'arrête pas de tomber, on continue à répondre aux nombreux appels". Tel est en substance le message de nombreux corps de pompiers dans le pays. Les cours d'eau arrivent à saturation.
Bruxelles Les pompiers de Bruxelles ont dû procéder à plusieurs centaines d'interventions depuis samedi matin en raison des fortes chutes de pluies sur la capitale, a-t-on appris d'un porte-parole des pompiers bruxellois. Vers 10 heures, le "100" avait déjà reçu un millier d'appels. La plupart des interventions ciblent des caves inondées chez des particuliers ou des inondations sur la voie publique. Une grande partie de avaloirs ont été enlevés pour permettre à l'eau d'être évacuée. (belga)
Brabant wallon L'ensemble des corps de pompiers du Brabant wallon signalent, samedi matin, être assaillis de demandes d'intervention suite aux fortes pluies s'abattant sur la région. Ils ne sont d'ailleurs pas en mesure de donner un premier bilan en raison de l'importance de leurs tâches et du nombre d'appels.
Les pompiers de Wavre, Braine-l'Alleud, Nivelles et Tubize ont déjà enregistré plus de 100 appels pour des coulées de boues ou des inondations. Des cours d'eau, dont le Hain, sont aussi sortis de leur lit à certains endroits.
La circulation est aussi fortement perturbée. Le Ring a ainsi du être fermé à hauteur d'Ophain (Braine-l'Alleud) en direction de Bruxelles suite à une importante coulée de boue, a annoncé le Centre Perex.
Brabant wallon/Régions de Verviers et Couvin De nombreux cours d'eau du Brabant wallon et des régions de Couvin et de Verviers étaient en phase d'alerte de crue samedi en fin de journée, à la suite des fortes pluies qui s'abattaient sur l'ensemble du pays. Le Hainaut avait également une bonne partie de son territoire en phase d'alerte, le sud restant en phase de pré-alerte. L'est de la province de Namur et le nord du Luxembourg étaient encore assez épargnés, indiquait peu après 18h00 la Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques sur son site internet.
La Gette, la Dyle et la Senne étaient en phase d'alerte en Brabant Wallon. La situation de ces cours d'eau était également préoccupante dans le Hainaut. Toujours dans cette province, mais plus à l'ouest, la Dendre était aussi en alerte de crue.
Dans la province de Namur, c'était surtout l'Eau noire qui suscitait certaines préoccupations dans la région de Couvin. Une partie de la Basse Sambre était également en état d'alerte.
Enfin, dans la région de Verviers, le niveau d'eau de la Vesdre et de la Hoëgne était aussi particulièrement élevé.
Namur Si les pompiers de Namur et de ses alentours n'ont pas arrêté de travailler samedi toute la journée, ils indiquent unanimement que la situation n'est "pas catastrophique" et qu'ils la gardent sous contrôle. Leurs interventions concernaient principalement des caves et des routes inondées, des coulées de boue et des avaloirs bouchés à pomper. A Namur, les pompiers ont eu entre 70 et 100 interventions. A Andenne et à Fosses-la-Ville, les pompiers indiquent avoir dû gérer une quarantaine d'interventions. Autour de Fosses-la-Ville, les communes de Vitrival et de Mettet sont principalement touchées. A Gembloux, il y a seulement eu une dizaine d'interventions, mais "les appels commencent à affluer". Les pompiers d'Eghezée et de Sambreville mentionnent une journée "relativement calme" jusqu'à présent. A Sambreville, les pompiers assurent même qu'il ne s'agit pas d'un "scénario catastrophe" et qu'ils gardent la situation sous contrôle, ajoutant que les grands axes ne sont pas bloqués, même si certaines routes sont partiellement inondées. Les pompiers restaient en alerte. Aucun plan communal d'urgence n'a été déclenché pour le moment. "Il se pourrait que certaines localités déclenchent un plan communal, mais ce n'est pas encore le cas", a indiqué un membre du cabinet du gouverneur provincial Denis Mathen. Le sud de la province est particulièrement en alerte, là où coulent des rivières comme la Lesse et la Semois. "Si les services locaux venaient à être dépassés et si plusieurs communes étaient touchées, le plan d'urgence provincial pourrait être déclenché" a ajouté le cabinet de M. Mathen.
Région de Verviers Une septantaine de pompages de caves inondées, principalement à Spa, ont été réalisés samedi en début de soirée sur toute la région verviétoise, indiquent les pompiers de la zone.
La zone la plus touchée de la région est Spa avec une trentaine d'interventions rien que pour cette caserne. A Charneux, sur la zone des pompiers de Battice, les hommes du feu ont dû secourir les occupants d'une voiture qui était entourée d'environ 80 cm d'eau. Ceux-ci ont été surpris par un petit cours d'eau qui est sorti de son lit à la suite des intempéries. A Verviers, une citerne de mazout s'est déversée dans l'eau qui était venue inonder les lieux.
Du côté des pompiers de Malmedy, la plupart des interventions ont eu lieu dans les caves du village le plus haut de la région, Xhoffraix. A Herve, les pompiers ont dû intervenir sur un pylône électrique en feu.
On ne dénombrait à ce stade aucun blessé.
Wallonie picarde Les cours d'eau commençaient à sortir de leur lit en Wallonie picarde, samedi, en raison des fortes pluies. Plus au sud du Hainaut, le village d'Angre allait bientôt se retrouver complètement inondé en raison de la montée de la Honnelles.
La Dendre à hauteur de Leuze-en-Hainaut et de Lessines était sorti de son lit. A Ath, le plan communal d'urgence devait être lancé, selon le bourgmestre Jean-Pierre Denis (PS).
A Frasnes-lez-Anvaing, le Rhosne est sorti de son lit vers 17h00. Le village de Frasnes-lez-Buissenal est inondé et une famille a été évacuée. Le plan communal d'urgence a été déclenché par le députe-bourgmestre, Jean-Luc Crucke (MR).
A Tournai, l'alerte du Rieu de Barge a sonné vers 18h30. Les villages de Willemeau, Ere et Saint-Maur, sous eau lors de la dernière crue, sont en en état d'alerte.
Dans la région de Quiévrain, la situation était particulièrement problématique à Angre où passe la Honnelles. Le cours d'eau est sorti de son lit. Les pompiers n'en sont qu'au début de leurs efforts à cet endroit car même après la fin des pluies, le niveau de l'eau monte encore pendant 8 heures environ, en fonction de l'ouverture ou de la fermeture de vannes sur ce même cours d'eau mais outre-Quiévrain, ont précisé les pompiers.
Hainaut La zone des Hauts-Pays (Hainaut) et plus particulièrement la région de Quiévrain était entrée en phase d'alerte samedi après-midi à la suite des pluies continues qui se sont abattues sur la région. Les situation dans les villages d'Angres et d'Audregnies étaient particulièrement préoccupantes, ont indiqué les pompiers locaux.
Dans la région de Mons, la crue des rivières était menaçante mais la situation était encore sous contrôle vers 17h30.
Plus au nord, la Dendre était par contre sortie de son lit à hauteur des Deux-Acren.
Luxembourg Tous les services de secours étaient sur la brèche dans la province de Luxembourg samedi en raison des fortes chutes de pluie. Les inondations de champs sont générales. Par contre, les inondations de caves ne se sont déclenchées que vers 15h00 avec des zones plus touchées dans la région de Marche-en-Famenne, Erezée ou encore Arlon. Une centaine d'interventions étaient signalées au centre 100 d'Arlon à 17h30.
L'Ourthe en crue En raison des fortes précipitations qui s'abattent sur le pays depuis vendredi soir, les pompiers de Hamoir ont commencé samedi soir à procéder à l'évacuation du domaine de Palogne, à Vieuxville, et d'un camping à Sy, dans l'entité de Ferrières.
L'Ourthe est en crue à Ferrières, indiquent samedi soir les pompiers de Hamoir qui expliquent avoir entamé l'évacuation du domaine de Palogne, à Vieuxville (Ferrières). Quelque 60 vacanciers qui y passent le week-end sont sur le point d'être évacués, précisent les pompiers locaux. Samedi, peu avant 18h00, les pompiers ont également été appelés pour l'évacuation d'un camping à Sy, également dans l'entité de Ferrières.
Charleroi Les interventions des pompiers de Charleroi se sont multipliées, depuis l'après-midi de samedi, dans la région de Charleroi comme dans le ressort des pompiers de Thuin. D'un côté comme de l'autre, c'est la hausse des cours d'eau qui faisait naître le plus d'inquiétudes. Dans la région de Charleroi, on comptait plus d'une vingtaine d'interventions dues à des pompages, en raison d'avaloirs bouchés, et on annonçait la cote d'alerte pour les affluents de la Haute-Sambre, entre Charleroi et la région de Thuin. On notait également quelques interventions dues à des chutes d'arbres. On relevait aussi des dégâts subis par des maisons qui étaient toujours bâchées, depuis les dernières intempéries de juillet, et qui subissaient, avec des conséquences plus lourdes, les pluies de ce week-end. Une vingtaine d'interventions ont été réclamées également à la caserne des pompiers de Thuin, plus particulièrement appelés à Thuillies. Les pompiers ont dû intervenir pour des coulées de boue. Dans l'après-midi, il n'était pas question d'inondations de maisons, mais la Biesmelle menaçait d'atteindre son niveau critique.
Dans la soirée de samedi, les pompiers ont été appelés au nord de Charleroi, dans des communes qui ont également été touchées par les fortes pluies, aux Bons Villers et à Pont-à-Celles.
Ils ont dû intervenir dans le village de Rêves, à la rue d'En Bas, où plusieurs maisons ont été inondées.
Un manège proche était également menacé.
Une situation analogue a nécessité l'intervention des pompiers rue de l'Arsenal, à Luttre (Pont-à-Celles), où l'eau menaçait plusieurs habitations.
Liège Les services de secours de Liège ont reçu plusieurs dizaines de demandes d'interventions entre vendredi et samedi, à la suite des fortes chutes de pluie. A Aywaille, le bourgmestre a décidé de déclencher le plan communal. Certaines trémies ont été envahies par les eaux à Liège mais après quelques heures, cette eau a été évacuée de manière normale par les égouts. Les pompiers ont dû également intervenir pour placer des bâches sur les toits dont une partie des tuiles s'était envolée notamment dans la région de Vottem et pour des caves inondées, principalement à Flémalle. A certains endroits, comme les égouts étaient bouchés, de grandes nappes d'eau perturbaient la circulation. A Aywaille, le bourgmestre Philippe Dodrimont a déclenché le plan communal vers 15h30. A la suite des chutes de pluie, le niveau de l'Amblève a considérablement augmenté et la rivière pourrait déborder et envahir de nombreuses maisons situées à proximité du cours d'eau. Le déclenchement du plan communal prévoit également des locaux pour héberger les riverains en cas d'inondation. Selon le bourgmestre, le risque le plus important est prévu vers minuit.
Flandre orientale Le gouverneur de Flandre orientale a annoncé samedi en fin de matinée le déclenchement du plan catastrophe provincial. Cinq communes avaient déjà lancé un tel plan au niveau local (Kruibeke, Zwalm, Lebbeke, Ninove et Lierde).
La province avait mis sur pied dès ce matin un centre d'information, mais il a été décidé de passer à la vitesse supérieure, avec un plan qui prévoit la mise en alerte des pompiers, des services médicaux, de la protection civile et de la défense.
Limbourg A l'instar d'autres régions du pays, le Limbourg a connu de fortes chutes de pluies samedi. Tous les corps de pompiers étaient mobilisés pour gérer les inondations. La zone la plus touchée semblait être un nouveau quartier d'habitation à Martenslinde, complètement inondé. A Bree, les services de secours ont procédé à l'évacuation d'une maison de repos, en raison d'une inondation causée par les fortes pluies. Douze résidents ont été transférés dans d'autres maisons de retraite ou chez des proches. La province a déclenché son plan d'intervention médicale et de nombreux secouristes étaient présents pour assurer le transfert. Comme ailleurs en Belgique, les pompiers sont intervenus en de nombreux endroits pour déboucher les avaloirs ou pomper l'eau des caves. Plusieurs routes ont été coupées. A Halen, les habitants s'inquiètent de la montée des eaux de la rivière Velp. Dans la région de Genk, les pompiers ont également été sollicités. Dix équipes pour un total d'une quarantaine d'hommes étaient mobilisés. A Zutendaal, un élevage de poulet comptant environ 80.000 têtes était menacé d'inondation, un étang voisin commençant à déborder. Les pompiers étaient à l'oeuvre. Un magasin de jouets a en outre vu son toit s'effondrer sous le poids de l'eau. On signalait encore des caves et rues inondées à Houthalen-Helchteren.
Les corps de pompiers de la province du Limbourg indiquaient samedi en début de soirée que la situation se stabilisait progressivement.
Aucun blessé n'est à déplorer mais les dégâts matériels sont très importants.
A Zutendaal, les pompiers sont parvenus à éviter qu'un vaste élevage de poulets ne soit inondé.
La situation était la plus critique dans un nouveau quartier d'habitations à Martenslinde.
Pour l'ensemble de la province, la situation semblait se stabiliser mais comme des chutes de pluie étaient encore attendues, les services de pompiers restaient sur le qui-vive.
En Flandre orientale, les services de secours allaient entamer certaines procédures d'évacuations. A Ninove, 120 personnes étaient contraintes de quitter leur domicile car trois rues de la ville étaient complètement sous eaux. Enfin, à Leupegem, dans les Ardennes flamandes, deux camions de la Défense ont été mobilisés pour coordonner les évacuations sur base volontaire.
Brabant flamand La Grande et la Petite Nèthe, la Senne et le Démer avaient atteint leur seuil d'alerte en plusieurs endroits de Flandre et notamment dans la région de Geel, à Herentals, Aarschot et Eppegem, indique le Centre d'information hydrologique flamand (HIC).
Tout comme en Wallonie, la Dendre a également atteint son niveau d'alerte en Flandre, notamment à Overboelare.
Le niveau de vigilance a en outre été atteint sur le canal Gand-Ostende, à Bruges-Steenbrugge ainsi que sur l'Yser, à hauteur de Fintele.
La situation ne s'arrangeait guère en Flandre orientale, à Leupegem, notamment, un quartier d'Audernarde qui va devoir se passer d'électricité jusqu'à dimanche soir au moins. Des évacuations étaient encore en cours sur place, en présence notamment de l'armée, de la police de la navigation et de la Croix-Rouge.
Brakel ne connaissait pas un sort meilleur puisque le centre de l'entité était samedi soir complètement inaccessible en raison des inondations. (belga)
13/11/10 19h08 | |
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thierrytigerfan Colonel-Major
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| Sujet: et la situation politique Jeu 25 Aoû 2011 - 18:25 | |
| les négociations ont repris depuis bientot deux semaines entre les 8 partis prêt à négocier les liberaux MR et VLD, le CDH et CD&V, les socialistes PS et SPA et les verts Ecolo et Groen le partit de Bart De Wever est exlus des négociations le NV-A n'en est pas moins silencieux comme vous pourrez le constatez dans la serie d'articles qui suivent - Citation :
- Négociations 6 jours sur 7 sur BHV et les dossiers institutionnels
© photo news Les présidents des huit partis se sont retrouvés vendredi autour du formateur Elio Di Rupo après une pause d'environ une mois. Cette première réunion plénière a été précédée de rencontres bilatérales du formateur avec les huit présidents. Lors de la plénière, ils se sont se sont accordés sur une méthode de travail ainsi que sur un agenda précis pour les premiers thèmes de discussions.
"Conformément à l'accord intervenu dans la nuit du 21 au 22 juillet dernier, les discussions commenceront sur les propositions de loi déposées sur BHV, complétées par les avis juridiques de la Chambre. En parallèle, les négociations porteront sur la loi spéciale de financement et l'autonomie fiscale ainsi que sur les transferts de compétences envisagés dans le cadre de la réforme de l'Etat", précise un communiqué du formateur. Les négociations se dérouleront "dans toute la mesure du possible six jours sur sept". Elles se tiendront dans les bureaux de la Présidence de la Chambre, au 10 rue de la Loi. Elles débuteront samedi à partir de 15h30 et porteront sur BHV. Lundi 22 août les négociateurs se retrouveront à 15h00 et les discussions porteront sur la loi spéciale de financement et autonomie fiscale. Mardi 23, toute les journées, on parlera de BHV et des transferts de compétences. Mercredi 24, toute la journée, les négociations porteront encore sur les transferts de compétences. Jeudi 25, toute la journée, on reparlera de la loi spéciale de financement et autonomie fiscale. Enfin, le vendredi 26, BHV sera à l'ordre du jour toute la journée. Samedi, les présidents seront une nouvelle fois seuls. Pour les autres jours, on pourrait décider en fonction de la situation de la possibilité pour les présidents d'être accompagnés de l'une ou l'autre personnalité de leur parti ou d'un expert mais aucune décision formelle n'a encore été prise, a-t-on appris par ailleurs. La réunion plénière de vendredi a duré environ 2 heures et aucun président n'a fait de commentaire en quittant la présidence de la Chambre. "Un bon esprit détendu, consensuel et serein", a commenté l'un des participants. "Ambiance positive", a dit une autre. (belga) 19/08/11 20h55 - Citation :
"Maingain attise le risque d'explosion du pays" 7S7 mise à jour La présidente du cdH, Joëlle Milquet, égratigne, dans un entretien au Soir de vendredi, "les grandes déclarations" d'Olivier Maingain, le président du FDF, l'accusant d'attiser "le risque d'explosion du pays". Interrogée sur les conditions posées par M. Maingain à la scission de l'arrondissement électoral de BHV (élargissement de Bruxelles, protection des minorités, extension des compétences de la Communauté française en périphérie), Joëlle Milquet doute qu'elles puissent être acceptées par les partis flamands. "Si on n'a pas d'accord, qu'aura gagné le FDF ? J'adore, moi, les grandes déclarations... Mais quoi, pour échouer ? Les éléments dont il parle sont-ils sur la table ? Non. Et on aura en plus un risque d'explosion du pays. C'est comme ça que l'on défend les francophones ?" s'interroge-t-elle. Le présidente du cdH envisage des concessions flamandes moins importantes. "Il y a des droits à consolider dans les six communes (à facilités), au niveau judiciaire, électoral, il y a un concept de communauté métropolitaine qui peut s'avérer fondamental en terme de désenclavement de Bruxelles... Voilà des avancées possibles", estime-t-elle. Joëlle Milquet était également interrogée sur les négociations gouvernementales vendredi matin au micro de Matin Première (RTBF), où elle a évoqué notamment le calendrier des pourparlers. Elle espère que les partis en présence parviendront à un accord début octobre. Il s'agit selon elle d'une "course contre la montre, contre le nationalisme et la scission du pays". Un échec conduirait en effet à des élections et à une campagne électorale centrée sur la question de l'avenir de la Belgique, selon elle. Mais "ce n'est pas parce qu'on est condamné à réussir qu'on (les francophones, ndlr) va se mettre à plat ventre", a-t-elle ajouté. (belga) 19/08/11 08h05 - Citation :
Onkelinx appelle à la discrétion dans les négociations © belga La vice-première ministre Laurette Onkelinx, qui représente le PS dans les négociations, a insisté jeudi, après les déclarations du président des FDF Olivier Maingain, sur la nécessité de rester discret pour donner une chance aux discussions politiques d'aboutir. "Si l'on veut vraiment réussir, il y a une règle d'or à respecter, c'est le silence", a déclaré Mme Onkelinx à son arrivée à la présidence de la Chambre où le formateur, Elio Di Rupo, l'attendait. Selon elle, c'est autour de la table de négociation qu'il faut faire part de ses revendications et non dans les médias. "Je veux vraiment que cela réussisse", a-t-elle ajouté. Selon elle, un échec aurait des conséquences dramatiques dans la situation économique actuelle et mènerait à une politique d'austérité dont tous les citoyens pâtiraient. (belga) 18/08/11 13h00 - Citation :
Maingain pose trois conditions à la scission de BHV Le président des FDF Olivier Maingain a assuré jeudi, dans Le Soir et sur la RTBF, vouloir "ouvrir des portes" sur BHV en proposant une combinaison entre trois éléments permettant "de ne pas enfermer Bruxelles dans son carcan". A la veille d'une première réunion de négociation à huit partis, M. Maingain a remis l'accent sur trois éléments: l'élargissement de Bruxelles, la "pleine application" de la convention-cadre du Conseil de l'Europe sur la protection des minorités nationales et l'extension des compétences de la Communauté française en périphérie bruxelloise. Il peut y avoir une "combinaison" des trois, dit-il: "plus évidemment vous accentuerez l'une, moins il y aura peut-être de l'autre, cela fait partie de la dynamique de négociation", a commenté le président des Fédéralistes démocrates francophones (FDF). Olivier Maingain dit vouloir suivre deux logiques: une avancée de droits pour les francophones de la périphérie (dont il compare le statut aux Germanophones et aux Flamands de Bruxelles) et la rupture du carcan qui enferme Bruxelles en Flandre. Il rappelle la négociation de 2005 au cours de laquelle il estime "avoir ouvert beaucoup de portes, et continue d'en ouvrir" aujourd'hui. "Au départ, M. Verhofstadt avait aussi avancé des positions assez minimalistes (...). Je donne le crédit à M. Di Rupo que sa note est l'amorce d'une négociation, (...) et qu'il y aura des changements substantiels entre l'amorce et le résultat". (belga) 18/08/11 08h33 - Citation :
- Charles Michel peu bavard après les propos de Maingain
© belga Le président du MR, Charles Michel, n'a guère fait de commentaires jeudi sur les propos du président du FDF, Olivier Maingain, au sujet des compensations d'une scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Le MR déposera ses amendements à la table des négociations, a-t-il dit, sans préciser si les trois points avancés par M. Maingain constituaient les amendements des Réformateurs aux propositions du formateur Elio Di Rupo.
"Nous voulons vérifier s'il y a bien des espaces pour apporter des amendements à l'ensemble de la note de M. Di Rupo", a souligné M. Michel lors de son arrivée à la présidence de la Chambre, où il devait être reçu par le formateur.
M. Michel s'est pour le reste contenté d'affirmer que le MR serait "le rempart contre le séparatisme et le pré-séparatisme".
Le MR souhaite également qu'à côté des discussions sur la réforme de l'Etat, commencent "rapidement" les discussions sur les autres points, de nature socio-économique et qui concernent les citoyens et les travailleurs dans leur vie de tous les jours. (belga)
18/08/11 10h54 - Citation :
- "Oui, il faut lâcher les francophones de la périphérie"
La note du formateur Elio Di Rupo prévoit la scission de la circonscription électorale BHV, un dossier pourri qui empoisonne les relations communautaires depuis plusieurs années. Par conséquent, seuls les habitants des six communes à facilités (Wemmel, Drogenbos, Rhode, Kraainem, Wezembeek, Linkebeek) conserveraient le droit de voter pour des listes francophones. Les citoyens des autres communes, comme Merchtem, Dilbeek ou Zaventem se verraient contraints d'élire des candidats de l'arrondissement Hal-Vilvorde. Faut-il dès lors "lâcher" les francophones de la périphérie? C'est la question évoquée par Le Soir dans son cahier "polémiques".
Selon Armand De Decker, qui s'exprime dans Le Soir, la scission de BHV entraînera inévitablement l' "abandon" de ces localités. "Les francophones n'ont pas assez bien défendu leur dossier au cours des dernières années. On a beaucoup trop laissé les Flamands prendre position à ce sujet"(...) "Il y a deux ou trois ans, on aurait pu obtenir l'élargissement de Bruxelles. Et bien sûr, dans les six communes, il faut absolument le droit de vote sur place, les droits juridiques, la fin des tracasseries administratives, la nomination des bourgmestres. Au-delà des six communes? Objectivement... j'ai été tête de liste à Bruxelles à de nombreuses fois, que ce soit à la Chambre ou au Sénat. J'ai été recordman de voix avec Maingain. Je suis Bruxellois, mais mon père est originaire du Pajottenland. Mais voyez-vous, je n'ai jamais fait campagne au-délà des six communes à facilités. C'est une question de grand équilibre", analyse le libéral francophone.
"C'est une concession majeure" "La Flandre veut scinder BHV pour arrêter la tâche d'huile francophone au-delà des six communes à facilités. Je crois qu'il sera toujours possible dans dix ans d'élargir Bruxelles à ces six communes parce que la réalité démographique sera là: elles seront à 90% francophones. Au-delà, plus personne n'y croit. Il faut toutefois faire comprendre aux Flamands que l'abandon de ces communes est une concession énorme, ce qu'ils ne mesurent pas", conclut-il dans Le Soir. (mb)
17/08/11 16h03 - Citation :
- "La note Di Rupo ne vaut rien pour les Flamands"
© belga © belga La note du formateur Elio Di Rupo "ne vaut rien pour les Flamands", a affirmé le vice-président de la N-VA, Ben Weyts, dans un communiqué diffusé mardi, alors que reprennent - sans le parti nationaliste - les négociations de formation gouvernementale.
Les ménages et entreprises de Flandre seront confrontés à "une hausse gigantesque des impôts", en contrepartie d'"aucune grande réforme de l'Etat, mais bien d'un accord sur BHV qui sera tout bonnement désastreux pour les Flamands de la périphérie et de Bruxelles", estime le député nationaliste.
M. Weyts accuse les autres partis flamands de préférer négocier avec le FDF qu'avec la N-VA. "Je crains que la volonté d''en faire encore partie' soit plus importante à leurs yeux que de respecter les promesses électorales", a-t-il persiflé. (belga) 16/08/11 13h47 - Citation :
- Tout doucement dans le vif du sujet sur BHV
© reuters Les représentants des huit partis associés à la négociation institutionnelle sont entrés mardi matin dans les débats relatifs à Bruxelles-Hal-Vilvorde, après une première réunion samedi où chacun avait exposé son point de vue. Aucun des "sherpas" (experts de chaque parti) n'est présent. La discussion devrait surtout permettre de trancher les grandes options dans ce dossier. Une fois les grandes orientations déterminées, des contacts auront lieu entre les sherpas. Le point reviendra vendredi sur la table des négociations et c'est peut-être à ce moment que l'on y verra plus clair sur les amendements que certains voudront déposer. La discussion sur BHV durera jusqu'à 14h. Elle portera ensuite sur les transferts de compétences, point qui n'a pas été abordé jusqu'à présent. La fin de la réunion est attendue vers 17h. (belga) 23/08/11 12h51 - Citation :
- Loi de financement et autonomie fiscale évoqués lundi
© belga Les représentants des huit partis associés à la négociation institutionnelle ont abordé lundi le volet loi de financement et autonomie fiscale de la mission de formation confiée à Elio Di Rupo. Le formateur et ses experts ont présenté leurs propositions de réforme dans ces domaines, et les participants ont posé de nombreuses questions, tant techniques que politiques, a-t-on indiqué à bonne source. Des experts approfondiront le sujet mardi et mercredi, avant qu'il ne revienne sur la table des négociations jeudi. Mardi les représentants des huit partis se pencheront à nouveau sur le dossier de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ainsi que sur les transferts de compétences, qui n'ont pas été abordés jusqu'à présent. BHV fera donc l'objet d'une réunion pour le deuxième fois. Les travaux devraient toutefois rester généraux. Le formateur n'a pas encore demandé aux huit partis de présenter leurs amendements. La réunion de mardi commencera à 10H30 par le dossier BHV. L'après-midi sera consacré aux transferts de compétences. (belga) 22/08/11 22h36 - Citation :
- Les huit partis planchent toujours sur le transfert de compétences
© reuters Les représentants des huit partis qui négocient sous la houlette du formateur Elio Di Rupo se sont une nouvelle fois retrouvés, jeudi matin, dans les locaux de la présidence de la Chambre. Ils poursuivront la discussion entamée mercredi sur le volet transferts de compétences. Les présidents Wouter Beke (CD&V), Charles Michel (MR), Alexander De Croo (Open Vld), Caroline Gennez (sp.a), Joëlle Milquet (cdH), Jean-Michel Javaux (Ecolo) et Wouter Van Besien (Groen!) ainsi que la vice-première ministre Laurette Onkelinx, qui représente le PS, ont déjà consacré la journée de mercredi à ce volet de la réforme de l'Etat. Ils y consacreront encore toute la journée de jeudi. La discussion se déroule sur la base de la note du formateur. Demain vendredi, les négocateurs aborderont pour la deuxième fois un autre volet important de la future réforme de l'Etat, à savoir la révision de la loi de financement et l'autonomie fiscale. Le dossier Bruxelles-Hal-Vilvorde ne devrait plus être à l'ordre du jour cette semaine. (belga) 25/08/11 11h40 - Citation :
- Pour 17 milliards de transferts de compétences dans la note Di Rupo
© photo news Les représentants des huit partis associés à la négociation institutionnelle et le formateur Elio Di Rupo se pencheront toute la journée de mercredi sur les transferts de compétences.
© belga La discussion se déroule sur la base de la note transmise par le formateur le 4 juillet dernier et qui prévoit une réforme de l'Etat avec un transfert de compétences de l'ordre de 17,3 milliards d'euros de l'Etat fédéral vers les entités fédérées. Les transferts les plus importants concerne le secteur de l'emploi (4,4 milliards d'euros). La note du formateur propose notamment de rendre les Régions compétentes pour le contrôle de la disponibilité des demandeurs d'emploi et l'imposition de sanctions, l'activation des demandeurs d'emploi, ainsi que la réduction du coût du travail pour les groupes cibles. La note prévoit encore que la réforme accordera une large autonomie aux Communautés en matière de soins de santé et d'aide aux personnes (4,9 milliards d'euros). Les transferts concerneraient les politiques en matière de personnes handicapées, personnes âgées, santé mentale, construction et entretien des infrastructures hospitalières, organisation des soins de première ligne... Enfin, les Communautés (la Cocom à Bruxelles) deviendraient exclusivement compétentes en matière d'allocations familiales (5,9 milliards d'euros). (belga) 24/08/11 12h32 - Citation :
- "On est en train de mettre ce pays dans la merde"
© afp Le commissaire européen et ancien ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht se montre pessimiste sur le climat politique belge et sur la capacité de la classe politique, y compris au sein de son propre parti, de parvenir à un accord. Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Humo, il met en garde contre le risque que la Belgique soit placée sous tutelle européenne faute de mesures d'économie. "Faire passer BHV d'abord relève de jeux idiots" Selon M. De Gucht, la Belgique devra économiser 6 milliards d'euros l'an prochain. Vouloir conclure d'abord la négociation sur Bruxelles-Hal-Volvorde, comme le font les huit partis engagés dans la négociation institutionnelle, relève d'après lui, de "petits jeux idiots". Le commissaire accuse les hommes politiques belge d'être "morts de peur face à l'électeur". "Avec une telle attitude, on ne peut pas faire de politique. Quand les politiciens oseront-ils enfin défendre leurs idées?" s'interroge-t-il. Sanctions Se déclarant "pessimiste sur la capacité du personnel politique belge de résoudre les problèmes", il met en garde contre les dérapages budgétaires, en rappelant que la Commission européenne aura à l'avenir la possibilité de sanctionner les pays en dérapage budgétaire. "On est en train de mettre ce pays dans la merde", conclut le commissaire européen. (belga) 22/08/11 19h18 - Citation :
- La N-VA n'a pas reçu l'avis juridique de la Chambre sur BHV
Ben Weyts (N-VA). © belga La N-VA, déjà écartée des négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement, n'a pas reçu l'avis des services juridiques de la Chambre sur les propositions de loi déposées sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), s'est plaint lundi le vice-président du parti nationaliste flamand, Ben Weyts, au journal De Standaard. "Le P dans le mot parlement signifie clairement PS et consorts", a-t-il affirmé au journal, mettant en cause le président de la Chambre, André Flahaut (PS), pour ce refus. "Di Rupo, propriétaire de ses propositions" Le formateur - et président du PS -, Elio Di Rupo, a remis vendredi aux présidents des huit partis impliqués dans les négociations les commentaires des services juridiques de la Chambre sur les propositions de loi prévoyant la scission de BHV qu'il a formulées. M. Weyts a expliqué qu'il avait demandé à M. Flahaut s'il pouvait jeter un oeil sur ces documents. Ce qui n'a pas semblé possible, M. Di Rupo s'y refusant, en tant que "propriétaire" de ses propositions. "C'est maintenant clair" Le député N-VA a alors tenté de déposer en son nom propre des propositions de loi sur le sujet, espérant avoir accès à celles de M. Di Rupo mais il s'est vu opposé la même fin de non-revecoir, à sa plus grande déception. "J'ai toujours pensé que les services du parlement étaient là pour tous les parlementaires et pas seulement pour ceux qui forment le gouvernement. Ce n'est apparemment pas le cas, c'est maintenant clair", a déploré M. Weyts. (belga/chds) 22/08/11 10h42 - Citation :
- "Pas de droit individuel exigeant un avis d'un service de la Chambre"
André Flahaut. © belga 7S7 mise à jour Le président de la Chambre, André Flahaut (PS), a contesté lundi, documents à l'appui, les propos tenus par le vice-président de la N-VA, Ben Weyts, qui s'est plaint de n'avoir pas reçu l'avis des services juridiques de la Chambre sur les propositions de loi déposées sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), malgré deux demandes.
"Les demandes d'avis doivent toujours porter sur des propositions déposées et émaner des auteurs desdites propositions", a répondu M. Flahaut dans une lettre adressée vendredi au chef de groupe de la N-VA, Jan Jambon, en réponse à un courrier adressé le 16 août par le parti nationaliste flamand au service juridique de la Chambre.
"J'apprécierais que vous m'adressiez dorénavant ce type de demandes d'avis directement - comme l'a fait le formateur (Elio Di Rupo, ndlr) - plutôt qu'au service juridique", ajoute-t-il dans cette lettre dont l'agence BELGA a obtenu une copie.
M. Weyts a expliqué au journal 'De Standaard' qu'il avait demandé à M. Flahaut s'il pouvait consulter l'avis des services juridiques de la Chambre sur les propositions de loi déposées par M. Di Rupo sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV). Mais il a ajouté avoir essuyé deux refus et mis en cause l'appartenance du président de la Chambre au parti du formateur, le PS.
La deuxième fois, le député a tenté de déposer en son nom propre des propositions de loi sur le sujet, espérant avoir accès à celles de M. Di Rupo.
"Je présume que vous demandez un avis à propos de propositions dont ni vous, ni vos collègues ne sont les auteurs, étant entendu que ces textes présentent à première vue certaines ressemblances avec les textes ayant fait l'objet d'une demande d'avis de la part du formateur. Au cas où vous signeriez et déposeriez ces propositions, je vous saurai gré de me les communiquer et je chargerai les services de rédiger l'avis légistique demandé", a fait remarquer le président de la Chambre.
M. Flahaut a aussi répondu au chef de groupe qu'il n'existe pas de "droit" individuel permettant d'exiger un quelconque avis d'un service de la Chambre. (belga/chds)
22/08/11 12h57 - Citation :
- Pour la N-VA, "la note Di Rupo était imbuvable"
© belga Alors que les négociations reprennent, la N-VA dit n'avoir aucun regret d'avoir le mis veto à la note de Di Rupo qu'il qualifie d'"imbuvable". Une déclaration à lire dans Le Soir.
Le parti de Bart de Wever ne rejoindra pas la table des négociations menées depuis hier par le formateur. Pour Siegfried Bracke, la N-VA n'a aucun regret. "La note de Di Rupo était imbuvable, elle le reste, et nous avons eu raison de la refuser. Nous sommes cohérents. Sur le fond, je maintiens: vu le programme socioéconomique, elle va coûter beaucoup d'argent aux Flamands comme aux francophones; et elle ne va pas assez loin dans les réformes institutionnelles", a confié l'ex-journaliste de la VRT au Soir.
Bracke enfonce le clou en avançant que son parti a le sentiment que la note Di Rupo a été "rédigée pour éliminer la N-VA" et que certains se sont réjouis de leur décision de ne pas la cautionner. (vt) 17/08/11 11h10 çà c'est digne de certaines thèses qu'un célèbre moustachu allemand - Citation :
- Pour la N-VA, il y a plus de handicapés wallons que flamands
La N-VA a emboîté le pas de Karel De Gucht qui estimait que "trop de gens reçoivent une allocation pour handicap alors qu'ils pourraient parfaitement travailler". Les nationalistes flamands n'ont pas manqué de souligner que la Wallonie comptait 50% de handicapés de plus qu'en Flandre.
Le libéral flamand Karel De Gucht a estimé dans une interview accordée à l'hebdo "Humo" qu'il y avait trop de handicapés en Belgique. Selon le commissaire européen au Commerce, "les personnes vraiment handicapées en font les frais, parce qu'à cause de ça (des faux handicaps), elles reçoivent trop peu d'argent, estimant que "Il y a beaucoup de gens qui reçoivent une allocation pour un handicap alors qu'ils pourraient parfaitement travailler".
Une déclaration qui a immédiatement fait réagir le N-VA, comme le remarque Le Soir. Sur son site internet, le parti flamand abonde dans le sens de De Gucht et d'en profiter pour plaider sur la régionalisation de la Sécurité Sociale, son cheval de bataille. "De Gucht marque un point, même si ses déclarations sont crues.
Selon les chiffres d'allocations, il ressort qu'en Wallonie, il y a 50 % de personnes avec un handicap de plus qu'en Flandre : 76.129 personnes en Flandre (2,04 % de la population), 15.404 à Bruxelles (2,36 %) et 66.769 en Wallonie (3,22 %). Qu'on dépende plus en Wallonie de la Sécu sociale qu'ailleurs est devenu un fait objectif. Il faut donc s'interroger sur la poursuite du système actuel". (LS) 24/08/11 21h42 - Citation :
- "La N-VA déforme les chiffres pour stigmatiser les Wallons"
7S7 mise à jour Le secrétaire d'Etat aux Affaires sociales chargé des Personnes handicapées, Jean-Marc Delizée, a contesté jeudi, dans un communiqué, les chiffres avancés par la N-VA relatifs aux allocations versées aux personnes handicapées. Il s'indigne que ces "fausses informations" aient été relayées dans la presse. Plus courante en Flandre qu'en Wallonie "Les chiffres présentés par la sénatrice N-VA Helga Stevens ne reflètent pas la réalité belge", selon M Delizée. "Elle ne prend pas en compte l'ensemble des bénéficiaires d'allocations et, de plus, elle omet aussi les bénéficiaires âgés de plus de 65 ans." Le secrétaire d'Etat explique en outre que le volume de bénéficiaires s'équilibre, en raison notamment de la pyramide des âges et du vieillissement de la population en Flandre par rapport à la Wallonie. "L'allocation pour personne âgée est proportionnellement plus courante en Flandre", ajoute-t-il. M. Delizée rappelle par ailleurs que l'attribution des droits à l'allocation s'opère après un contrôle médical et une enquête sociale relative aux revenus des personnes. La N-VA promeut le sous-régionalisme Et de poursuivre: "Mme Stevens dit défendre les droits des personnes en situation de handicap, même au niveau international; dans son combat politique belge, elle promeut plutôt le sous régionalisme et déforme la réalité au profit du débat nationaliste, stigmatisant encore une fois les Wallons." Regrettant le débat actuel alors que le monde du handicap fait face chaque jour à des défis d'envergure, M. Delizée conclut en appelant à un vrai dialogue pour tenter "de rencontrer les difficultés vécues au quotidien par les personnes handicapées et leurs familles tant au nord qu'au sud du pays".
"Mesquinerie malhonnête" Ecolo a pour sa part dénoncé, par voie de communiqué, la "Xe déclaration tonitruante de Karel De Gucht" et la "malhonnête mesquinerie de la N-VA" dans la récente polémique sur les allocations versées aux personnes handicapées. Le parti appelle à des politiques proactives en matière d'emploi et d'allocations. Sur le terrain communautaire, Ecolo estime que "les chiffres nationalistes sont faux : il y a 3 % de personnes handicapées en Région wallonne, 2,8% en Flandre et 1,9% en Région bruxelloise". La N-VA avait avancé que le nombre d'allocataires était supérieur de 50% en Wallonie. Pas un problème régional, mais provincial Ecolo reproche aussi à la N-VA de choisir le critère des Régions, "alors que c'est entre les provinces riches et pauvres que les disparités existent". "Pour la NVA, le Brabant wallon avec son 1% de personnes handicapées devrait-il cesser sa solidarité avec le Limbourg et son 1,4% de personnes handicapées?" s'interroge la députée Muriel Gerkens, qui signe le communiqué. Sur le fond, Ecolo en appelle à une politique proactive de mise à l'emploi des personnes handicapées, notamment via des discriminations positives à l'embauche et "en brisant la concurrence allocation/salaire". Le parti préconise aussi de porter une attention particulière au niveau et au paiement à temps des différentes allocations, en notant les difficultés financières auxquelles sont confrontées les personnes handicapées.
"Indécent" Plus tôt dans la journée, alors qu'il était interrogé sur le sujet dans Matin Première, M. Delpérée a décrié les propos de la N-VA mais aussi de Karel de Gucht, à l'origine du débat. Au sujet de ce dernier, il a tancé le commissaire d'un glacial: "Nous l'avons envoyé comme commissaire européen. De quoi se mêle-t-il? Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées", a-t-il dit. A propos de la surenchère de la N-VA, le sénateur cdH n'a pas usé de plus de langue de bois. Il a en effet estimé que le parti nationaliste "joue désormais la carte de l'opposition" et "fait flèche de tout bois". Les problèmes de fraude à la sécurité sociale "demandent une analyse sérieuse", a-t-il poursuivi. "Mais pas de cette façon-là, c'est indécent". (belga/acx) 25/08/11 14h52 - Citation :
- La polémique sur les handicapés est "indécente"
Le sénateur Francis Delpérée (cdH) a déploré jeudi la polémique autour des allocations aux personnes handicapées, née de recents propos de Karel De Gucht. "C'est indécent", a-t-il dit. Le commissaire européen a estimé, dans un entretien à Humo cette semaine, que trop de personnes aptes à travailler bénéficiaient en Belgique des aides réservées aux handicapés. La N-VA a embrayé mercredi en suggérant que la fraude était plus importante en Wallonie. Interrogé sur le sujet dans Matin Première, M. Delpérée s'en est vivement pris à Karel De Gucht. "Nous l'avons envoyé comme commissaire européen. De quoi se mêle-t-il? Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées", a-t-il dit. A propos de la surenchère de la N-VA, le sénateur cdH estime que le parti nationaliste "joue désormais la carte de l'opposition" et "fait flèche de tout bois". Les problèmes de fraude à la sécurité sociale "demandent une analyse sérieuse", a-t-il poursuivi. "Mais pas de cette façon-là, c'est indécent". (belga/mb) 25/08/11 08h24 | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
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| Sujet: Re: Actualité en Belgique Lun 5 Sep 2011 - 17:50 | |
| - Citation :
- Un tiers des bus de la STIB au dépôt suite à un incident
7S7 mise à jour Un tiers de bus de la STIB est resté au dépôt lundi matin après un incident survenu dimanche soir à Molenbeek, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de la STIB.
Des vitres d'un bus de la ligne 84, atteintes dimanche soir par un projectile, ont volé en éclats. Seul le dépôt 'Brel', situé à Anderlecht, est concerné par cette grève sauvage. Onze lignes de bus sont affectées. Une réunion est prévue entre syndicats et direction lundi à 7H30.
Aucun des chauffeurs de bus de onze lignes (13,14,20,46,48,49,50,54,84,89 et 95) n'a pris son service lundi matin, à partir de 5H30, pour marquer leur colère face à un incident survenu la veille au soir à Molenbeek, sur la ligne 84.
Un bus a été la cible dimanche soir, boulevard Louis Mettewie, de projectiles. Des vitres ont volé en éclats. Elles pourraient avoir été atteintes, selon la STIB, par des plombs tirés avec une carabine ou par des pierres.
Les chauffeurs des bus ont souhaité rencontrer lundi matin la direction pour discuter des mesures de sécurité, a expliqué le porte-parole de la STIB.
Les autres lignes de bus de la STIB ainsi que celles du métro et des trams sont épargnées lundi matin par ce mouvement de grève, d'après la STIB. (belga)
- Citation :
- Reprise partielle du travail des chauffeurs de la STIB
© belga © belga © belga 7S7 mise à jour Quarante-cinq bus sur 117 du dépôt Jacques Brel de la STIB roulent de nouveau lundi après-midi après la reprise partielle du travail, à la suite de la grève spontanée de lundi matin, a indiqué An Van hamme, porte-parole de la STIB. Les lignes de bus qui sont de nouveau en service n'ont pas été communiquées.
Les conducteurs de 16 lignes de bus de la STIB du dépôt Jacques Brel avaient débrayé spontanément lundi matin à la suite d'un incident contre un bus 84, dimanche soir, à Molenbeek. Le bus a essuyé des tirs de projectiles au croisement du boulevard Mettewie, à l'arrêt Candries. Trois vitres du bus ont été brisées. L'attaque n'a fait aucun blessé.
La direction de la STIB a fait trois propositions aux syndicats lors d'une réunion qui s'est tenue lundi matin.
La direction de la STIB a proposé davantage de personnel de prévention sur la ligne 84. Elle a également suggéré un accord avec la police locale pour assurer une présence policière aux arrêts de la ligne 84. La dernière proposition consiste en un renforcement des équipes d'intervention sur la ligne. (belga) 05/09/11 14h37 - Citation :
- Tentative de meurtre sur un policier à Anderlecht
Un homme, qui tentait de se soustraire à un contrôle lors d'une opération "sécurité" menée par la zone de police Midi à Saint-Gilles et Anderlecht, a tenté, samedi, à Molenbeek, de percuter à deux reprises un inspecteur de police. C'est ce qu'a indiqué lundi le porte-parole du parquet de Bruxelles. Le suspect a été mis à la disposition du parquet. Les faits se sont produits, samedi à 18h30, lors d'une opération "sécurité" effectuée par la zone de police Midi. Le conducteur d'une VW Golf a tenté de se soustraire au dispositif de sécurité et a pris la fuite en direction de la chaussée de Mons. Une patrouille de police s'est lancée à sa poursuite. La Golf a ensuite été bloquée par un grand nombre de voitures se trouvant aux feux du carrefour des boulevards Industriel et Paepsem. Des inspecteurs sont sortis de leur véhicule pour interpeller le suspect. Ce dernier a fait marche arrière, a percuté le véhicule de police et un inspecteur a été écrasé entre la porte et le véhicule. Le conducteur a continué sa marche arrière et il a tenté une nouvelle fois de percuter un inspecteur qui a alors fait usage de son arme à deux reprises. Le suspect, 20 ans, a terminé sa course boulevard Industriel, au niveau d'un terre-plein situé au milieu des bandes de circulation. Le suspect et son passager ont été interpellés. Le propriétaire de la Golf a porté plainte pour le vol de son véhicule. (belga) 05/09/11 14h46
- Citation :
- Perspective négative pour la note de la dette belge
© epa L'agence de notation financière chinoise Dagong a assorti lundi d'une perspective négative la note de la dette de la Belgique. La note reste toutefois au niveau A+ ("qualité de crédit élevée"), annonce l'agence de presse officielle chinoise Xinhua. Dagong pointe l'influence de la situation politique en Belgique sur la situation économique. La diminution de la perspective assortie à la note belge est une conséquence de la baisse de la solvabilité de la Belgique, estime Dagong qui reconnaît cependant que l'économie belge a profité de la croissance de la consommation privée et des investissements mais souligne que sur le long terme, une insécurité menace l'économie du pays à cause d'une importante dépendance de celle-ci vis-à-vis du commerce extérieur. Pour l'agence chinoise, l'économie belge est fragile à cause de cette dépendance à la demande extérieure et à cause de la crise européenne de la dette. (belga) 05/09/11 12h37 - Citation :
- Les Belges ont 9 millions de crédits en cours
Le nombre de crédits en cours contractés par des particuliers a dépassé en août le cap des 9 millions, ressort-il de statistiques de la Centrale des crédits aux particuliers. Le nombre de crédits n'a cessé d'augmenter ces dernières années en Belgique. Il y a quatre ans, en août 2007, le nombre de crédits en cours atteignaient 7,4 millions. Les 9 millions de crédits en cours ont été contractés par 5,259 millions de particuliers. Le nombre d'emprunteurs avec au moins un crédit défaillant a également augmenté, passant de 368.811 en juillet à 369.492 en août. Le montant total des crédits défaillants en cours a ainsi atteint un peu plus de 2,5 milliards d'euros en août. Enfin, le nombre de nouveaux crédits contractés par des particuliers en août s'élève à 143.710 -en baisse par rapport à juillet-, ce qui représente un montant total de plus de 3,1 milliards d'euros. (belga) 05/09/11 17h35 - Citation :
- "Un échec des négociations sera favorable à mon parti"
© belga © belga © belga © reuters La RTBF proposera mercredi une interview exclusive de Bart De Wever. En attendant, quelques extraits ont été diffusés lors de l'émission "Mise au Point" de ce dimanche midi. On a pu y apercevoir le président de la NV-A plutôt serein et détendu.
Il a d'abord abordé le choix du CD&V de poursuivre les négociations, sans la NV-A. "Je suis déçu de leur choix. Il faudra qu'ils retrouvent leur courage politique. Ils devront aussi avouer que j'avais raison si les négociations échouent."
"Mon programme est le bon" Même s'il est mis à l'écart, De Wever n'a pas trop l'air de s'inquiéter. Au contraire. "C'est cynique, mais l'échec des négociations sera favorable à mon parti car il prouvera que mon programme est le bon. Mais quelque part, c'est normal qu'un parti table sur certains événements qui lui seront favorables. Une catastrophe comme Fukushima est aussi favorable à Ecolo par exemple".
Et la Flandre indépendante? "Nous n'avons jamais parlé d'une Flandre indépendante mais d'une Flandre au sein d'une Europe forte. Si cette dernière n'est pas forte, c'est aussi notre vision des choses qui est en danger." (JC) 04/09/11 14h50 - Citation :
- Les huit négocieront lundi sur base d'une note modifiée
© belga Le formateur Elio Di Rupo a donné rendez-vous aux huit présidents de parti lundi midi afin d'entamer des négociations en partant de modifications à sa note de base, a-t-on appris dans son entourage. Le formateur a débuté vendredi une série de rencontres bilatérales qui se poursuivront dans la discrétion durant le week-end, sur "un rythme très soutenu". Les modifications qui seront soumises aux huit présidents de partis concerneront BHV, la loi spéciale de financement, l'autonomie fiscale, les transferts de compétences et le renouveau politique, à l'exception des points renvoyés en groupes de travail le 21 juillet dernier. Elio Di Rupo proposera des modifications sur la base des revendications ou des difficultés dont ont fait état les présidents de partis ces dernières semaines. Il a sélectionné les principales d'entre elles, l'objectif étant de conserver l'équilibre de la note de base. (belga) 02/09/11 18h50 - Citation :
- "Si le formateur ne réussit pas, ce sera l'abîme"
© photo news Dans une interview accordée au Soir, Mark Eyskens, membre du CD&V confie ses impressions sur les négociations menées par Elio Di Rupo. L'ex-premier ministre se montre alarmant.
Pour Mark Eyskens, le temps presse car en cas d'échec, l'image de la Belgique sur la scène internationale serait vivement écornée. "L'Union Européenne attend des résultats en termes budgétaires notamment, et elle conçoit notre pays comme un 'tout' à cet égard, elle ne fait pas la différence entre les Régions. Il y a les marchés également. Bref, là, on joue avec le feu", explique l'homme politique pour lequel on pourrait arriver à une sitation similaire à celle de la Grèce. "Une spirale diabolique, voilà ce qui nous attend!"
Pourtant, Mark Eyskens souligne qu'avec le retrait de la N-VA des négociations, on a fait un grand pas. "Il est évident que les partis flamands ont eu le courage d'aller à la table de négociations sans la N-VA. On revient de très loin. On a mis fin à un dogme en Flandre!", s'exclame-t-il dans les colonnes du Soir.
Il reste cependant une épine dans le pied des négociations, juge l'ancien ministre: le FDF d'Olivier Maingain. "Nous pourrons faire une percée le jour où les deux extrêmes, en somme, de chaque côté, seront neutralisés", explique Mark Eyskens au Soir. "Le problème doit avant tout être résolu au MR. M.Michel veut-il avancer? Si le MR refuse de se distancier d'Olivier Maingain, alors il aura une responsabilité écrasante pour la suite. Charles Michel doit régler cela. (...)"
Et de conclure que si le formateur ne réussit pas sa mission, "ce sera l'abîme". (vt) 01/09/11 11h46 - Citation :
- L'Europe réclame un gouvernement belge, un vrai!
La Commission européenne a perdu patience et va très prochainement lancer une mise en garde officielle à la Belgique pour que le pays ait vite un gouvernement de plein exercice, révèle jeudi le quotidien Le Soir.
C'est la détérioration de la croissance économique en zone euro, et en particulier en Allemagne, qui contraindra la Belgique à décider d'importantes réformes structurelles, selon la Commission européenne, qui justifie ainsi son intervention dans les affaires politiques belges. "La Belgique va devoir prendre des mesures structurelles importantes, qui ne peuvent être décidées par un gouvernement en affaires courantes. Il s'agit de réformes qui doivent permettre une relance de la croissance économique. C'est pourquoi la Commission, maintenant, va hausser le ton..." indiquait mercredi une source européenne. Cette mise en garde sera rendue publique au cours de la semaine du 12 septembre, à l'occasion de la publication du rapport sur les finances publiques des Etats membres de l'UE et des prévisions économiques intérimaires de la Commission. L'Italie devrait alors également être rappelée à l'ordre. (belga) 01/09/11 05h41 - Citation :
- La réunion à huit reportée à mardi pour raisons d'agenda
© belga La réunion que le formateur Elio Di Rupo a convoquée lundi avec les huit partis en vue d'entamer des négociations en partant des modifications à sa note de base a été reportée à mardi 9 heures, en raison d'une difficulté d'agenda d'un des négociateurs, a-t-on appris dans l'entourage du président du PS. Lors de cette réunion, Elio Di Rupo présentera aux huit les modifications à sa note. En attendant, le formateur a poursuivi durant tout le week-end ses contacts bilatéraux à un rythme soutenu. Les modifications qui seront soumises aux huit présidents de partis concerneront BHV, la loi spéciale de financement, l'autonomie fiscale, les transferts de compétences et le renouveau politique, à l'exception des points renvoyés en groupes de travail le 21 juillet dernier. (belga) 04/09/11 19h43 - Citation :
- Javaux fait reporter une réunion "cruciale" des huit
Le co-président d’Ecolo rejette la responsabilité de ce report© photo news © photo news La réunion que le formateur Elio Di Rupo a convoquée lundi avec les huit partis en vue d'entamer des négociations en partant des modifications à sa note de base a été reportée à mardi 9 heures, en raison d'une difficulté d'agenda d'un des négociateurs, a-t-on appris dans l'entourage du président du PS.
Jean-Michel Javaux est en effet retenu dans sa commune d'Amay, où il doit présider le conseil communal lundi soir, selon plusieurs médias. La réunion était pourtant présentée comme cruciale et était censée se tenir "au finish", jusqu'à ce que les huit négociateurs s'entendent. Autrement dit, soit il y a accord sur BHV, soit c'est l'échec.
Réplique Sur Twitter, le co-président d'Ecolo a cependant répliqué ce lundi matin, en indiquant qu'il n'était pas responsable de ce report (voir ci-dessous). "Seul le formateur a la maîtrise de l'agenda", a-t-il notamment tweeté au cours de la matinée. Jean-Michel Javaux s'est également défendu d'être un cumulard, comme le lui ont reproché certains face au fait qu'il doive également être disponible ce lundi soir pour le conseil communal d'Amay dont il est le bourgmestre.
En attendant, le formateur a poursuivi durant tout le week-end ses contacts bilatéraux à un rythme soutenu.
Les modifications qui seront soumises aux huit présidents de partis concerneront BHV, la loi spéciale de financement, l'autonomie fiscale, les transferts de compétences et le renouveau politique, à l'exception des points renvoyés en groupes de travail le 21 juillet dernier (circonscription fédérale...). (belga/vt) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 6 Sep 2011 - 5:37 | |
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Perspective négative pour la note de la dette belge
epa L'agence de notation financière chinoise Dagong a assorti lundi d'une perspective négative la note de la dette de la Belgique. La note reste toutefois au niveau A+ ("qualité de crédit élevée"), annonce l'agence de presse officielle chinoise Xinhua.
Dagong pointe l'influence de la situation politique en Belgique sur la situation économique. La diminution de la perspective assortie à la note belge est une conséquence de la baisse de la solvabilité de la Belgique, estime Dagong qui reconnaît cependant que l'économie belge a profité de la croissance de la consommation privée et des investissements mais souligne que sur le long terme, une insécurité menace l'économie du pays à cause d'une importante dépendance de celle-ci vis-à-vis du commerce extérieur.
Pour l'agence chinoise, l'économie belge est fragile à cause de cette dépendance à la demande extérieure et à cause de la crise européenne de la dette. (belga) 05/09/11 12h37 Desole mais je ne pouvait m'empecher: La Chine a tout les droits du monde a avoir son agence de notation "gouvernementale". Les agences de presse serieuses ont le _devoir_ de rappeler que la Chine a une economie centralisee, corrompue, caracterisee par le clientelisme et qu'elle ne joue pas dans la meme cours que la grande majoritees des economies du monde (y compris les plus sous-developees). C'est vraiment l'hopital qui se fout de la charite. Vivement un gouvernement chinois unifie avec Taiwan... |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
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| | | | MAATAWI Modérateur
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| Sujet: Re: Actualité en Belgique Ven 16 Sep 2011 - 17:12 | |
| - Citation :
En Belgique, un accord pour en finir avec le chaos
Ellio Di Rupo, président francophone du parti socialiste belge, à son arrivée, jeudi à Bruxelles, à une réunion avec les partis engagés dans la négociation. Crédits photo : THIERRY ROGE/REUTERS Huit partis ont accepté le compromis mis sur pied par le socialiste Elio Di Rupo. La menace du chaos a payé. Après 459 jours de crise, les interminables négociations politiques ouvertes en Belgique se sont soudain débloquées mercredi soir, avec un premier accord sur un sujet lourd de crispations communautaires. Tout n'est pas réglé pour autant. Mais l'espoir renaît de voir un gouvernement prochainement formé.
«Miracle», «historique», «jalon dans l'histoire communautaire belge» : la presse rivalisait de superlatifs jeudi pour qualifier l'accord arraché au forceps par le socialiste francophone Elio Di Rupo. «C'est une percée historique très importante», a affirmé le premier ministre Yves Leterme. En vingt-quatre heures, le pays a vécu un retournement de situation politique spectaculaire, passant du bord du précipice au déblocage.
Quinze mois après les élections, les huit partis autour de la table ont en effet trouvé un compromis inespéré pour scinder l'arrondissement électoral et judiciaire de BHV (Bruxelles-Hal-Vilvoorde), à cheval sur la capitale et la région flamande. Un casse-tête communautaire, qui fait de BHV le nœud gordien de la politique belge depuis près de cinquante ans.
La scission est une revendication flamande défendue au nom de l'homogénéité linguistique, et qui avait toujours échoué jusque-là, en dépit de diverses tentatives. En échange de cette concession, les francophones installés dans les six communes dites «à facilités» de la banlieue - où ils sont majoritaires - préservent certaines prérogatives, notamment la possibilité de voter pour des candidats bruxellois aux élections.
Si le compromis est un signal fort, «le travail est loin d'être terminé», ont averti les huit partis dans un communiqué. Il faut encore régler le dossier du financement des régions et celui du transfert de compétences, notamment en matière d'emploi et d'allocations familiales, qui est réclamé par la Flandre. Il faut aussi s'attaquer à un programme socio-économique qui rapproche des positions très divergentes, entre le nord conservateur et le sud où les socialistes sont en position de force. Un problème urgent à l'heure de la crise de la zone euro, les marchés demandant à tous un surcroît de rigueur.
Retour en catastrophe du roi
Il faut aussi «vendre» l'accord à l'intérieur des différents partis, et surtout à ceux non représentés à la table des négociations. Cela concerne surtout les indépendantistes flamands de la N-VA, défenseurs d'une ligne dure depuis qu'ils sont devenus le premier parti du pays lors des législatives du 13 juin 2010. Son président Bart De Wever «faisait le pari d'un non-accord, et pour la première fois, il a perdu», notait jeudi l'éditorialiste du quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Le parti a pour sa part regretté des concessions qui «vont beaucoup plus loin que ce que la N-VA a toujours trouvé acceptable». Au sud du pays, l'accord a également été rejeté par les Fédéralistes démocrates francophones (FDF), aile du parti libéral.
Car cet accord rebat aussi les cartes politiques. Le négociateur Elio Di Rupo en sort renforcé, ayant conduit de main de maître une forte dramatisation, opportunément précipitée par le retour en catastrophe du roi qui était en vacances et l'annonce du départ prochain d'Yves Leterme pour l'OCDE. Ses chances de devenir le prochain premier ministre devraient en être acrues. Ce serait la première fois depuis 1979 qu'un francophone prendrait les rênes du gouvernement et, dans un pays à 60 % néerlandophone, la mission serait semée d'embûches. «Les Flamands risquent de vivre cela comme une concession, qu'ils pourraient faire payer en ne lui laissant pas les coudées franches», estime le chercheur Xavier Mabille, président du Centre de recherche et d'information socio-politique.
lefigaro | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Lun 19 Sep 2011 - 0:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Lun 19 Sep 2011 - 0:25 | |
| pas trop tôt, même si je sais qu'avec les flamands ,c'est une fois oui une fois non, je verrais ce que me diront demain les flamands (collègues de travail) à Bruges |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Lun 19 Sep 2011 - 15:54 | |
| - Citation :
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Bruxelles: quartiers privés d'électricité
Plusieurs quartiers de Bruxelles, dont celui abritant les institutions européennes, était privés d'électricité cette après-midi à la suite d'un incendie dans une cabine haute tension, a annoncé le gestionnaire du réseau à haute tension belge Elia. "Un incendie a été détecté vers 14H00 (12H00 GMT) dans une cabine haute tension située en sous-sol", a expliqué à l'AFP la porte-parole d'Elia, Axelle Pollet. Cette cabine, "partagée par Elia et par Sibelga", le distributeur basse-tension à Bruxelles, "a disjoncté pour une raison inconnue", a-t-elle ajouté.
Les pompiers et les ingénieurs des deux firmes sont arrivés sur place mais l'accès à la cabine est difficile, a précisé Mme Pollet, en disant "espérer" que le réseau serait rétabli dans l'après-midi. Conséquences de la panne: les bâtiments du Conseil de l'Union européenne, de la Commission et du Parlement étaient paralysés, selon des fonctionnaires contactés par l'AFP.
Les feux de signalisation dans le quartier européen étaient également en panne, selon des témoins. En revanche, le métro circulait normalement.
lefigaro | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 11 Oct 2011 - 1:34 | |
| apres 484 jours de tensions de dicussions d'accord avortés , les huits partis restants à la table de négociation sont enfin parvenus a un accord sur la reforme de l'état(la 6e) et le dossier institutionel, le gros morceau vient donc d'etre terminé la presentation du contenus de cet accord sera présenté demain par le formateur Elio Di Rupo en marge de cette bonne nouvelle la branche Belge de la banque Dexia vient d'être rachetée par l'état belge pour un montant de 4 milliards d'euros, en ce qui concerne le groupe Dexia l'etat belge va garantir 60.5% les francais 36.5% le solde etant garanti par le Luxembourg on apprenait aussi que la partie Luxembourgoise serait rachetée par des intérêts quatari celà sauve cette banque et le holding,les activités banquaires proprement dit sont donc redevenu entierement belge le reste des activités denomés bad bank sont garantis par les 3 états à 100% cette opération entraine une augmentation de l'endettement belge qui passe de 97.5% du Pib à 98.5% du Pib | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 15:18 | |
| allez quelques news de la situation politique en Belgique apres de longues discussions entre les 8 partis restants à la table de négociation l'accord sur la reforme de l'etat à donc ete réglée en ce et y compirs le probleme de BHV , rappelons que les 8 partis etaient le parti socialiste(PS) le parti socialiste flamand(SPA),les liberaux francophones (MR) et le VLD liberaux flamands(VLD) les sociaux chretiens le CDH pour les francophones et le CD&V pour les flamands et les ecolos coté francophone et Groen les verts flamands pour la constitution du gouvernement les négociations ne se feront qu'a 6 le ps le spa le cd&v le cdh le mr et le vld les verts sont exclus des négociations sous la pressions des libéraux flamands et des sociaux chretiens flamands - Citation :
- CD&V pour un accord rapide, Open Vld et sp.a pour un bon accord
Steven Vanackere. © belga Le CD&V a appelé dimanche les cinq autres partis engagés dans les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement fédéral à rapidement trouver un accord sur les défis socio-économiques qui attendent le pays, alors que ses deux partenaires flamands, l'Open Vld et le sp.a soulignaient la nécessité de trouver "un bon accord". Le vice-Premier CD&V démissionnaire, Steven Vanackere, a prévenu, lors de l'émission De Zevende Dag de la VRT-télévision, que l'Europe et les marchés n'attendraient plus durant des semaines un accord sur les mesures socio-économiques et le budget que la Belgique doit remettre aux instances européennes. Il a dès lors plaidé pour un accord qui tienne "sur quelques (feuilles) A4 et pas en 300 pages" et fait de mesures concrètes. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme avait qualifié la semaine à venir de "cruciale pour notre prospérité". Mais ce sentiment d'urgence n'a pas semblé partagé par les présidents des deux autres partis flamands engagés dans les négociations. Tant Bruno Tobback (sp.a) qu'Alexander De Croo (Open Vld) ont insisté sur l'importance des problèmes - et donc du temps nécessaire pour la recherche de solutions. M. De Croo a souligné que l'effort devrait surtout porter sur la réduction des dépenses, alors que la note du formateur, Elio Di Rupo, porte surtout sur les recettes. Il a prédit que les tractations dureraient encore un certain temps, soulignant que le résultat ne se limiterait pas à "quelques A4". M. Tobback a lui aussi insisté sur le fait qu'un bon accord ne pourrait pas être réduit à quelques pages et que "dix milliards d'euros ne pouvaient être trouvés ainsi". (belga) 16/10/11 14h20 - Citation :
- Les partis avancent leurs priorités socio-économiques
© belga Les partis francophones engagés dans les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement fédéral ont avancé dimanche sur les plateaux de télévision différentes pistes afin de réaliser le retour progressif à l'équilibre des finances publiques, évoquant notamment des économies de fonctionnement de l'Etat et des Régions, la lutte contre la spéculation, l'imposition d'une taxe sur les plus values ou sur les grandes fortunes. "Nous attendons du formateur (Elio Di Rupo) une note chiffrée", avec une trajectoire année par année jusqu'à la fin de la législature, a ainsi expliqué le vice-Premier ministre et ministre démissionnaire des Finances, Didier Reynders (MR) lors de l'émission "Mise au point" de la RTBF-télévision, alors que le volet de la réforme de l'Etat est désormais bouclée. Il s'est déclaré favorable à une réduction des dépenses du fédéral et des entités fédérées ainsi qu'à une réforme des retraites, sans s'opposer au principe de nouvelles taxes "sur ce qui est contraire à l'environnement", citant l'exemple de l'essence et du diesel routier. L'ex-président des libéraux francophones s'est en revanche opposé à l'instauration d'un impôt sur les grandes fortunes, assénant que "cela ne fonctionne pas". La vice-Première ministre et ministre démissionnaire de l'Emploi, Joëlle Milquet (cdH), a pour sa part assuré que l'assainissement des finances publiques "ce ne sera pas de l'austérité aveugle", sans exclure toutefois une dégressivité des allocations de chômage. "On peut en discuter", a-t-elle dit en substance. "Nous allons défendre nos idées", a quant a lui promis le ministre du Climat et de l'Energie, Paul Magnette (PS). (belga)
16/10/11 13h32 rappellons également que ce futur gouvernement va devoir confectioné le budget 2012 avec à la cléf 10 milliards d'euros d'économie à trouvé
Dernière édition par thierrytigerfan le Dim 16 Oct 2011 - 15:20, édité 1 fois | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 15:18 | |
| - Citation :
- Quelque 6.000 Indignés ont pris la rue à Bruxelles
© afp 7S7 mise à jour Quelque six mille personnes se sont retrouvées samedi vers 14h30 à la gare du Nord à Bruxelles pour participer à la manifestation organisée par les "Indignés" et rejoindre la Bourse. Le cortège bruxellois s'est dirigé vers la petite ceinture pour gagner le rond-point Schuman, à proximité des institutions européennes.
La police a constaté que les manifestants étaient plus nombreux que prévu. Mais le cortège des Indignés a atteint son point de dislocation - le parc du Cinquantenaire - sans incident notoire, contrairement à son homologue italien qui a littéralement dégéné à Rome aujourd'hui. Quelques tagueurs ont dû être rappelés à l'ordre et quelques vitres ont été brisée mais il n'y a pas eu d'arrestation, a précisé la police. Les manifestants devraient encore tenir une assemblée générale plus tard dans la soirée et décider s'ils logeront dans le parc. Face à la crise Les Indignés manifestaient contre la manière dont les politiques et les institution financières gèrent la crise économique et réclamaient une nouvelle démocratie. Ils manifestent, depuis plusieurs mois, au cri de "We are the 99 procent", en référence aux 99% de la population qui paient les conséquences de la crise. Les manifestants sont principalement des jeunes.
A chaque passage devant un immeuble abritant des services bancaires, les cris et les coups de sifflet ont fusé. Les banques et le système financier sont en effet accusés par les Indignés d'être responsables de la crise financière et économique actuelle.
Un petit groupe de contre-manifestants, habillés de manière distinguée était présent au départ du cortège pour exprimer son opposition au mouvement des Indignés. (belga/acx) 15/10/11 16h00 | |
| | | sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 15:26 | |
| il va falloir trouver une solution mondiale, sinon, enfin un gouvernement en Belgique chapeau bas au citoyens de se pays qui malgré les appels haineux a tenu bon sans sombrer dans la guerre ou la séparation totale, et c 'est beau | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 15:37 | |
| Dexia - Citation :
- Quelque 6.000 Indignés ont pris la rue à Bruxelles
© reuters © afp © afp © afp © afp 7S7 mise à jour Quelque six mille personnes se sont retrouvées samedi vers 14h30 à la gare du Nord à Bruxelles pour participer à la manifestation organisée par les "Indignés" et rejoindre la Bourse. Le cortège bruxellois s'est dirigé vers la petite ceinture pour gagner le rond-point Schuman, à proximité des institutions européennes.
La police a constaté que les manifestants étaient plus nombreux que prévu. Mais le cortège des Indignés a atteint son point de dislocation - le parc du Cinquantenaire - sans incident notoire, contrairement à son homologue italien qui a littéralement dégéné à Rome aujourd'hui. Quelques tagueurs ont dû être rappelés à l'ordre et quelques vitres ont été brisée mais il n'y a pas eu d'arrestation, a précisé la police. Les manifestants devraient encore tenir une assemblée générale plus tard dans la soirée et décider s'ils logeront dans le parc. Face à la crise Les Indignés manifestaient contre la manière dont les politiques et les institution financières gèrent la crise économique et réclamaient une nouvelle démocratie. Ils manifestent, depuis plusieurs mois, au cri de "We are the 99 procent", en référence aux 99% de la population qui paient les conséquences de la crise. Les manifestants sont principalement des jeunes.
A chaque passage devant un immeuble abritant des services bancaires, les cris et les coups de sifflet ont fusé. Les banques et le système financier sont en effet accusés par les Indignés d'être responsables de la crise financière et économique actuelle.
Un petit groupe de contre-manifestants, habillés de manière distinguée était présent au départ du cortège pour exprimer son opposition au mouvement des Indignés. (belga/acx) 15/10/11 16h00
- Citation :
- Dexia: conseil d'administration à 15 heures
© reuters 7S7 mise à jour Le démantèlement de la banque Dexia, victime de la crise de la dette, entre dans sa phase finale avec une réunion dimanche à Bruxelles des Premiers ministres belge et français et un conseil d'administration qui devrait entériner la disparition de l'établissement sous sa forme actuelle.
Ces réunions interviennent alors que la chancelière allemande Angela Merkel reçoit ce dimanche à Berlin le président français Nicolas Sarkozy pour tenter de trouver un terrain d'entente sur la manière de recapitaliser les banques européennes, une étape devenue cruciale pour résoudre la crise de la zone euro.
Les deux réunions concernant la banque franco-belge Dexia doivent se tenir à huis clos à Bruxelles et ont pour objet de finaliser le démantèlement de la banque, à la fois présente en France, en Belgique et au Luxembourg.
Les Premiers ministres belge et français, Yves Leterme et François Fillon doivent se rencontrer "à l'heure du déjeuner", a indiqué à l'AFP une source proche des négociations, sans préciser quel serait le lieu de la rencontre.
Une délégation luxembourgeoise sera également présente lors de ces échanges, alors que la branche locale de Dexia doit être cédée. A partir de 15H00 (13H00 GMT), un conseil d'administration de la banque se réunira à Bruxelles avec pour mission de se prononcer sur les modalités du démantèlement.
"Nous sommes prêts à entrer dans la dernière ligne droite des négociations", a déclaré samedi soir le Premier ministre belge en charge des affaires courantes, à l'issue d'un conseil des ministres restreint consacré au cas Dexia.
Dans l'esprit des responsables politiques belges, l'idée est d'avoir une solution sur la table avant lundi matin et l'ouverture des Bourses en Europe.
Le cours de Dexia a chuté en Bourse cette semaine avant que l'autorité belge des marchés financiers (la FSMA) ne décide de suspendre sa cotation, à Paris comme à Bruxelles. Les échanges sur le titre devaient initialement reprendre lundi mais la FSMA a laissé entendre que cette échéance pourrait être reportée.
Le schéma du démantèlement privilégie à l'heure actuelle une nationalisation de Dexia Banque Belgique, l'entité belge de l'établissement, et la création en France d'une nouvelle banque dédiée aux collectivités locales.
Celle-ci reprendrait le portefeuille de prêts aux collectivités de Dexia dont une petite partie se présente sous la forme de prêts toxiques, au coeur de la tourmente depuis plusieurs mois. Les autres actifs tels que Denizbank, la filiale turque de Dexia, ou Dexia BIL au Luxembourg doivent être vendus.
Des repreneurs se sont déjà faits connaître. Selon la presse belge, le fonds souverain du Qatar aurait proposé de racheter la branche luxembourgeoise pour 900 millions d'euros, ce que Dexia et les autorités du pays ont refusé de commenter.
Quant à Denizbank, il intéresserait la banque russe Sberbank. Mais des divergences ont éclaté entre la France et la Belgique sur la répartition du fardeau financier engendré par le démantèlement de Dexia.
Selon la presse belge, les deux pays ont du mal à se mettre d'accord sur le prix de vente de Dexia Banque Belgique et sur la répartition des garanties à apporter à la future "bad bank" qui subsistera à l'issue du démantèlement. Il s'agit d'une structure de défaisance pour isoler les actifs les plus à risque qui plombent aujourd'hui le bilan de l'établissement.
L'Etat belge qui a déjà sauvé Dexia une première fois en 2008 en injectant plusieurs milliards d'euros, comme la France, cherche à débourser une somme "raisonnable" pour racheter cette entité, ce qui ne convient pas aux actionnaires français, selon le quotidien économique belge L'Echo.
Le prix de Dexia Banque Belgique est compris entre 3 et 7,5 milliards d'euros et l'Etat belge vise un prix dans le bas de la fourchette, selon le quotidien. Or, les Français sont plutôt favorables à une cession à une autre banque, option plus lucrative.
Autre sujet de tension: la répartition des garanties d'Etat sur le portefeuille de la "bad bank". La France souhaite que la Belgique fournisse plus de garanties qu'elle, afin de sauvegarder son triple A attribué par les agences de notation et gage de confiance sur les marchés financiers.
La Belgique ne serait pas forcément rétive, mais elle est elle aussi sous la pression des agences de notation. Moody's a prévenu vendredi soir qu'elle pourrait abaisser la note du pays en raison de son soutien à Dexia. (afp/chds)
09/10/11 11h16 - Citation :
- Peeters réclame une solution pour tous les actionnaires
© belga Le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) s'est réjoui lundi de l'accord sur la scission du groupe Dexia mais a insisté sur la nécessité de trouver une solution pour l'ensemble des actionnaires, qu'ils soient institutionnels ou particuliers. "Plusieurs problèmes doivent encore être résolus, et on s'en charge actuellement", a-t-il assuré à l'agence Belga. Il importe de traiter de la même manière l'ensemble des actionnaires, a-t-il dit, citant non seulement Arco (le bras financier du mouvement ouvrier chrétien, NDLR) et le Holding communal, mais aussi les actionnaires particuliers. "C'est dans l'intérêt de la banque et du Groupe Dexia", a-t-il commenté. (belga) 10/10/11 18h09 - Citation :
- Le sp.a veut des explications de la Banque nationale et de la FSMA
Le sp.a va réclamer l'audition à la Chambre du gouverneur de la Banque nationale Luc Coene et du président de l'Autorité des services et marchés financiers (FSMA) Jean-Paul Servais sur le dossier Dexia, a-t-il annoncé mardi. "C'est la troisième fois que les pouvoirs publics doivent intervenir pour Dexia", relève la chef de groupe sp.a à la Chambre, Karin Temmerman. Les recommandations de la commission parlementaire spéciale sur la crise bancaire ont-elles été mises en oeuvre, quid des promesses de restructuration faites par les banques en 2008, les organes belges de surveillance ont-ils suivi Dexia de près, s'interroge-t-elle. "Après la crise, les organes de surveillance ont été mandatés pour exercer un contrôle dans les banques mêmes. La question est de savoir comment ce contrôle s'est effectué et s'il est possible de l'améliorer". Depuis le 1er avril dernier, le contrôle des acteurs du secteur financier belge est exercé selon un modèle bipolaire reposant sur la Banque nationale de Belgique et la FSMA (ex-CBFA). Chacune est chargée de tâches spécifiques afin de préserver la stabilité des marchés financiers et garantir un traitement équitable des investisseurs et des consommateurs financiers. Lundi, Ecolo-Groen et le FDF avaient réclamé l'instauration d'une commission d'enquête parlementaire sur l'évolution du dossier Dexia. (belga) 11/10/11 15h09 - Citation :
- Coene et Servais entendus à la Chambre sur Dexia
© reuters La conférence des présidents de la Chambre a accueilli favorablement mardi la demande du sp.a d'entendre le gouverneur de la Banque nationale, Luc Coene, ainsi que le président de l'autorité des services financiers et des marchés (FSMA), Jean-Paul Servais, a indiqué mardi Karin Temmeman, chef de groupe sp.a à la Chambre. Il n'a toutefois pas encore été décidé quelle commission parlementaire auditionnerait les deux personnages. Les Verts ont demandé de leur côté la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire, mais aucune décision n'a été prise. "Nous n'avons aucun problème avec cette idée, au contraire", a ajouté Mme Temmerman. "Mais une telle mise sur pied prend du temps". (belga)
11/10/11 19h36 - Citation :
- Leterme, la BNB et la FSMA entendus en commission Finances
© belga Le premier ministre Yves Leterme ainsi que le gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB) Luc Coene et le président de l'Autorité des services et marchés financiers (FSMA) Jean-Paul Servais seront invités mardi et mercredi prochains à répondre aux députés de la Commission des Finances de la Chambre sur le dossier Dexia. La BNB et la FSMA assurent le contrôle des acteurs du secteur financier belge. Leur audition était réclamée par la députée sp.a Karin Temmerman, qui a obtenu un consensus mercredi sur la question en Commission des Finances, en marge d'un échange de vues sur Dexia avec le ministre des Finances Didier Reynders. Certains partis (Ecolo-Groen, FDF) avaient réclamé la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire. Les députés ont finalement convenu de commencer par de simples auditions, se réservant la possibilité de passer ensuite à la commission de suivi de la crise bancaire, voire à une commission d'enquête. La N-VA est elle aussi partisane d'une commission d'enquête afin "d'établir les responsabilités", mais pas immédiatement, car la situation de Dexia n'est actuellement pas encore suffisamment stabilisée. (belga) 12/10/11 16h26 - Citation :
- Peeters pour la "liquidation accompagnée" du Holding communal
© belga Le gouvernement flamand veut une "liquidation accompagnée" du Holding communal, en charge des investissement des villes et communes, mises en difficulté par effet de cascade par Dexia, a affirmé mercredi après-midi le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V). Des discussions sont en cours à ce sujet entre le fédéral et les Régions, a-t-il précisé devant le parlement flamand, soulignant que l'objectif était d'éviter de nouvelles pertes pour les communes. "La vente de Dexia Banque Belgique à l'Etat belge, met un terme à la raison d'être du Holding communal et les communes sont mises à l'abri de placements à risques à l'avenir", a commenté le ministre-président Peeters devant les députés flamands réunis en séance plénière. Kris Peeters a ajouté que "pour l'image et la crédibilité du secteur pubic dans le pays, il est tout aussi important que le Holding communal soit mis en liquidation de manière correcte dans une sorte de liquidation accompagnée axée sur une valorisation maximale de la valeur présente". Pour le gouvernement flamand, le Holding ne pourra plus développer de nouvelles activités. mais il n'est pas question pour autant de vendre les actifs sur les marchés qui se portent très mal. Selon Kris Peeters, cette liquidation accompagnée sera au centre de discussions entre l'état fédéral et les Régions dans les prochains jours. (belga) 12/10/11 16h38 - Citation :
"La priorité, c'est d'éviter la faillite du Holding communal" Rudy Demotte. © belga 7S7 mise à jour La priorité du gouvernement wallon est maintenant d'éviter la faillite du Holding Communal, a indiqué mercredi le ministre-président Rudy Demotte au cours d'un débat organisé au parlement wallon sur le dossier Dexia. L'opposition MR s'est dite en phase avec cette ligne de conduite mais a demandé à être informée de la situation. Le Holding détient 14,1% de la SA Dexia, la banque résiduelle née du rachat de Dexia Banque Belgique (DBB) par l'Etat belge, a rappelé M. Demotte. Sa faillite ne ferait donc l'affaire de personne, ni des communes, qui en sont les actionnaires, ni des Régions, qui s'en portent garantes, ni du fédéral, qui a apporté sa garantie à hauteur de 60% à la banque résiduelle. "L'opposition libérale sera en phase avec cette ligne de conduite", a annoncé Jean-Luc Crucke (MR). L'échange qu'a eu le député dans les couloirs de l'assemblée avec le ministre du Budget, André Antoine, laisse toutefois penser que des différences importantes de points vue subsistent. Le ministre cdH réclame toujours une implication du fédéral dans le sauvetage du Holding, répétant qu'en 2008, les Régions et le Holding sont intervenues en faveur de Dexia à la demande du fédéral. "Aux Régions de faire leur part" Le député MR ne l'entend toutefois pas de cette oreille. Au mois de septembre, il était acquis que le fédéral s'occuperait de Dexia et les Régions du Holding, a-t-il fait remarquer. Le premier a fait sa part. Aux secondes de faire ce qu'elles ont dit. La presse évoque une montée de celles-ci dans le capital de DBB pour un milliard d'euros. "Si les Régions ont de telles disponibilité, qu'elles s'occupent d'abord du Holding Communal", a-t-il souligné. Dans la majorité, Marc Boland (PS) a voulu envisager l'avenir, et jeter au passage un sort à "deux canards boiteux": le retour au Crédit Communal d'antan, illusoire à l'heure où bien des règles ont changé, et la création d'une grande banque belge, "à l'image de celles qui ont abandonné la sidérurgie wallonne dans les années 70" et dont les néerlandophones domineraient le comité de direction. La plus grande autonomie dont jouiront les Régions dans la nouvelle réforme de l'Etat doit, selon lui, amener la Wallonie à réorganiser et dynamiser ses outils financiers. "Personne n'en sortira totalement indemne" Maxime Prévot (cdH) a appuyé la volonté exprimée par M. Antoine d'une implication fédérale, comme il a rappelé le souhait des Régions d'être présentes dans les structures de la nouvelle DBB. D'après lui, il faut également se montrer réaliste: "Quelle que soit la piste privilégiée, personne n'en sortira totalement indemne. Ceux qui s'imaginent qu'on peut sauver Dexia, le Holding, les pouvoirs publics, les communes, etc. sans que personne ne paie la moindre facture, ceux-là sont de dangereux rêveurs". Des regrets à l'égard de la solution trouvée ce week-end au niveau fédéral pour sauver DBB se sont fait entendre sur les bancs Ecolo: la formule fait la part trop belle à la France en raison de la garantie considérable concédée par la Belgique. "Nous sommes les dindons de la farce. Depuis le début, la Belgique s'est laissé dicter sa conduite", a lancé Manu Disabato. M. Demotte a rappelé dans son intervention que la formule arrêtée ce week-end n'était pas celle des trois Régions. "Cette décision, le fédéral l'a prise seul, sans concertation avec les Régions. C'était son droit mais aussi sa responsabilité", a souligné M. Demotte, en signalant que les entités fédérées n'avaient pas eu accès à toute l'information financière sur ce point. Un milliard d'euros des Régions La presse a fait état mercredi d'un scénario visant l'implication des Régions dans Dexia et le sauvetage du Holding Communal. Selon ce scénario en deux temps, les Régions mettraient un milliard d'euros sur la table en échange de 25% du capital de DBB. Afin de sauver le Holding Communal de la faillite, DBB ferait un geste envers celui-ci, en annulant une partie de la dette -près de 1,2 milliard d'euros- du Holding à l'égard de Dexia. (belga) 12/10/11 13h13 - Citation :
- Dexia va coûter au pays 3 milliards de plus en bons d'Etat
© photo news L'année prochaine, la Belgique va dépenser 39 milliards d'euros en bons d'Etat, soit 3 milliards d'euros de plus que le dernier objectif annoncé. Le motif de cette dépense additionnel est l'achat de toutes les parties de Dexia Banque Belgique, pour 4 milliards d'euros, ressort-il d'un communiqué de presse diffusé mercredi par l'Agence de la dette. On ignore pour l'instant quand ces ventes seront réalisées. 12/10/11 20h24 - Citation :
- "Un accord au kern" sur le Holding communal, mais lequel?
© photo news Les ministres-présidents régionaux ne cachaient pas leur surprise, voire leur irritation pour certains, de constater que le fédéral n'avait pas entériné l'accord survenu jeudi soir sur le sort du Holding communal, tandis que fédéral, selon le ministre des Finances, Didier Reynders, maintenait une position "unanime". "Il y avait un accord technique au plus haut niveau hier soir, et ce matin il n'y a plus d'accord", a commenté, visiblement irrité, le ministre-président wallon, Rudy Demotte, flanqué des vice-ministres-présidents André Antoine et Jean-Marc Nollet, à leur arrivée au 16 rue de la Loi pour une rencontre avec le fédéral. Cette solution, selon Le Soir, prévoit que le fédéral achète pour 120 millions d'euros d'obligations à court terme dans le Holding communal afin de permettre à celui-ci de rencontrer ses besoins de liquidité jusqu'à fin novembre et d'éviter la faillite. De cette façon, Régions et fédéral disposeraient d'un laps de temps plus long pour trouver une solution structurelle. Un accord, quel accord? "Je ne vois pas où vous avez vu un accord", avait assuré pour sa part le ministre des Finances, Didier Reynders, une heure auparavant, à l'entame d'un second comité ministériel restreint de la journée. Il a reconnu que le fédéral était préoccupé de l'avenir des communes, qui risquent d'encourir de lourdes pertes sur leurs investissements dans le Holding. Interrogé sur des objections juridiques qu'auraient soulevées MR et Open Vld, il a estimé qu'il fallait avant toute décision attendre celle du conseil d'administration du Holding, prévu en fin de journée. Les actionnaires doivent tous être traités de la même façon, a-t-il répété. Les Régions, elles, veulent éviter la faillite du Holding. M. Demotte a réclamé un "déblocage" dans l'intérêt commun, via une solution transitoire ou définitive. Le ministre-président bruxellois, Charles Picqué, a confirmé l'existence de l'accord de jeudi soir, battu en brèche vendredi matin lors d'un premier "kern". Il a rappelé que c'était le fédéral qui avait "invité - et c'est un euphémisme - les Régions" à apporter leur garantie dans Dexia en 2008, et les communes à investir. "Le fédéral ne peut pas nous dire: 'Dexia, c'est notre affaire, débrouillez-vous avec le Holding'", a-t-il commenté. Il faut désormais examiner les conditions de survie ou de liquidation du Holding, qui soient honorables pour chaque niveau de pouvoir. Le contexte est "très difficile", alors qu'un conseil d'administration du Holding était toujours attendu en fin de journée. "Position unanime" Pour le chef du gouvernement flamand, Kris Peeters, "le fédéral doit maintenant démontrer sa bonne volonté et faire un geste, afin de dégager une solution win-win" pour les différents niveaux de pouvoir. Semblant confirmer l'opposition frontale fédéral-Régions, M. Reynders indiquait sur Twitter, quelques minutes après le début de la rencontre avec les Régions, que "le kern a une position unanime concernant le Holding communal" - sans préciser laquelle. (belga) 14/10/11 17h08 - Citation :
- Pas d'accord entre fédéral et Régions, au Holding de trancher
© belga Le fédéral et les trois Régions du pays ne sont pas parvenus à un accord, vendredi en fin de journée à l'issue d'une réunion de concertation sur l'avenir du Holding communal, qui va donc devoir décider de trancher en conseil d'administration entre la proposition fédérale et une "contre-proposition" des Régions. Le fédéral a présenté une solution qui n'était pas acceptable, car elle fait porter l'effort de manière déséquilibrée sur les Régions, ont affirmé les trois ministres-présidents régionaux, Rudy Demotte (Wallonie), Kris Peeters (Flandre) et Charles Picqué (Bruxelles) à l'issue de la réunion de concertation. Selon certaines sources régionales, le déséquilibre allait de un pour trois à un pour quatre. "Le fédéral joue sur l'urgence créée et a parié sur une liquidation du Holding", disait-on. Du côté fédéral, le ministre des Finances, Didier Reynders (MR), a assuré que le comité ministériel restreint avait gardé une position unanime, sans préciser laquelle. "Le conseil d'administration doit maintenant prendre position", a-t-il commenté, rappelant qu'il ne détaillerait rien avant d'avoir une décision finale. Le comité ministériel restreint devrait encore se réunir en soirée, vers 21h00, afin d'examiner la décision qu'aura prise le Holding. (belga) 14/10/11 17h42 - Citation :
- La BCE remet en cause certaines garanties à Dexia
© belga La Banque centrale européenne (BCE) a remis en question certaines garanties octroyées à Dexia dans le cadre du démantèlement de la banque franco-belge. Selon l'agence Bloomberg, la Belgique avait sollicité l'avis de la BCE, qui a répondu vendredi que la durée de certaines garanties, supérieure à 20 ans, n'était pas compatible avec les règles européennes sur le soutien temporaire. La banque centrale estime également que certaines garanties interfèrent avec sa politique monétaire. (belga) 15/10/11 00h17 - Citation :
- Le Holding communal en sursis jusqu'à lundi
© belga Le conseil d'administration du Holding communal a officiellement confirmé samedi qu'à défaut de décision positive des gouvernements d'ici lundi, il constaterait la cessation de paiement au cours de la réunion qu'il a programmée à 10 heures. Le Holding communal est actuellement dans l'incapacité de rembourser un emprunt de 5 millions d'euros. S'il ne trouve pas ce montant d'ici lundi, il constatera la cessation de paiement. Cette échéance augmente la pression sur les entités fédérales et fédérées à trouver un terrain d'entente. Alors qu'ils avaient semblé avoir trouvé jeudi soir une solution permettant de sauver les meubles d'ici la fin du mois de novembre, les représentants du gouvernement fédéral et des Régions s'étaient séparés vendredi après-midi sur un constat d'échec, les Régions reprochant au fédéral de leur refiler une trop grande part de l'effort demandé. Le Conseil d'Administration du Holding réuni ensuite, avait constaté la situation sans prendre de décision. Le Conseil d'administration du Holding communal a évalué la situation de la société à ce jour (NDLR: vendredi). Il a décidé de se réunir ce lundi le 17 octobre à 10 heures afin de constater, faute de décision positive de la part des gouvernements et pour autant que les conditions légales soient réunies à ce moment-là, la cessation de paiement", a-t-il fait savoir par voie de communiqué. Le Premier ministre Yves Leterme, et le ministre des Finances Didier Reynders en ont été informés par courrier. Pour le moment, aucune nouvelle réunion n'est officiellement prévue au niveau des entités wallonne et bruxelloise. Le comité ministériel restreint du gouvernement flamand se réunira quant à lui avec les représentants de l'association des communes et villes de Flandre ("Vlaamse Vereniging van Steden en Gemeenten -VVSG"), samedi à 13h30. (belga) 15/10/11 13h00 - Citation :
- L'Europe se prononcera lundi sur la reprise de Dexia par l'Etat belge
© ap La Commission européenne approuvera presque à coup sûr lundi, à titre provisoire, la reprise de la banque Dexia par l'Etat belge, a affirmé dimanche le quotidien De Tijd, disant s'appuyer sur une source bien informée. Le gouvernement fédéral a acheté Dexia Belgique lundi dernier pour 4 milliards d'euros. Une notification avait aussitôt été faite à l'attention des autorités de la concurrence européennes. Le règlement de la transaction est prévu lundi, conformément à l'autorisation des autorités belges de concurrence. Selon De Tijd, la Commission européenne donnera, elle aussi lundi, son feu vert provisoire à la transaction, avant de procéder à une analyse plus approfondie de la vente. Vendredi, il était apparu qu'un autre volet du démantèlement de Dexi, la garantie d'Etat pour la banque de défaisance ou "bad bank", faisait l'objet de critiques de la part de la Banque Centrale Européenne. Francfort s'interroge non pas sur la garantie d'Etat en tant que tel, mais sur la durée de celle-ci. Le fait que les emprunts sur les marchés interbanques tombent sous la garantie, fait aussi froncer les sourcils de la Banque Centrale Européenne. (belga) 16/10/11 10h41 | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 15:40 | |
| 6000 manifestants, à Bruxelles, un samedi, et les autres belges (et les autres européens) il faisaient quoi? C'est facile de tomber sur le dos des politiciens quand on se prend même pas le temps de se bouger le *censuré* lorsqu'il est temps de le faire... | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 16:02 | |
| Arcelor Mittal - Citation :
- Toutes les usines liégeoises d'ArcelorMittal en grève
© photo news Le front commun syndical CSC-FGTB a décrété un mot d'ordre de grève total au sein des différentes usines d'ArcelorMittal à Liège, à la suite du blocage complet des négociations lundi matin. Progressivement, après le passage des délégués, les usines, du froid comme du chaud, ferment les unes après les autres, les travailleurs rejoignant le Centre Acier de Flémalle où la direction est toujours empêchée de sortir. Une garde-outil et de la maintenance sont cependant assurées par les travailleurs afin de ne pas nuire aux outils de production. "Le bruit commence à courir que l'arrêt de la phase à chaud pourrait être définitif et la direction ne fait rien pour rassurer les travailleurs", souligne Robert Rouzeeuw, président de la délégation FGTB-Metal. "Les travailleurs sont très inquiets et ils sont déterminés", souligne pour sa part David Camerini, président de la délégation CSC-Metea. "Après tous les efforts qu'ils ont fait ces dernières années, ce qui se passe actuellement est scandaleux". (belga) 03/10/11 17h01 - Citation :
Echec des négociations chez ArcelorMittal à Liège La "réunion de la dernière chance" programmée ce lundi matin entre syndicats et direction d'ArcelorMittal, à Liège, a échoué. Dans la foulée, les travailleurs ont envahi les bureaux de la direction, a-t-on appris de source syndicale.
Les deux parties ne sont pas parvenues à s'entendre sur les deux points litigieux; à savoir le respect de la convention de 2004 sur le maintien des rémunérations en cas de chômage technique et le maintien d'un nombre suffisant de travailleurs temporaires au sein de l'entreprise. Les travailleurs, qui disent souhaiter la poursuite des négociations, se sont rassemblés à l'issue de la réunion au Centre Acier, siège de l'entreprise, à Flémalle. Ils ont envahi les locaux de la direction générale, au 4e étage du bâtiment. D'autres actions pourraient d'être menées dans le courant de la journée de lundi. (belga) 03/10/11 11h58 - Citation :
- La direction d'ArcelorMittal séquestrée
La direction du sidérurgiste ArcelorMittal à Liège estime "scandaleuse" la "privation de liberté" dont elle fait actuellement l'objet, étant séquestrée par les organisations syndicales dans ses bureaux du Centre Acier, siège de l'entreprise à Flémalle, à la suite de l'échec des négociations lundi matin.
"Les deux revendications des délégations syndicales, à savoir le maintien de tous les contrats temporaires et le payement des dimanches non prestés pour le personnel mis en chômage économique, ne peuvent tout simplement pas être rencontrées", souligne le porte-parole de l'entreprise, Etienne Botton. La direction souligne qu'elle a mis sur la table des avancées importantes pour limiter l'impact social du maintien à l'arrêt de la phase à chaud liégeoise: transfert de près de 95% des travailleurs de la phase à chaud vers les outils encore en fonctionnement; maintien des contrats de 200 des 300 travailleurs temporaires; plan de formation ou encore augmentation du complément patronal sectoriel en cas de chômage économique. "Plus loin que ça, on ne peut pas aller", estime la direction. Faute d'accord, la direction a dès lors commencé à mettre fin au contrat de certains travailleurs temporaires.
Enfin, le porte-parole du sidérurgiste trouve "inquiétante" l'image donnée au sein du groupe par la situation liégeoise. "Des arrêts temporaires ont été signifiés en Allemagne, en France, au Luxembourg et, là, la concertation sociale amène des solutions" conclut-il. (belga)
03/10/11 14h54 - Citation :
- La direction liégeoise d'ArcelorMittal enfin relâchée
Roland Wynants, directeur financier d'ArcelorMittal Liège, attendant la fin de la séquestration © reuters Les six membres de la direction liégeoise du sidérurgiste ArcelorMittal ont enfin pu quitter le Centre Acier de Flémalle ce mardi à 16h50, après en avoir été empêché par les travailleurs depuis lundi midi. La direction est sortie par une porte latérale, sous escorte policière. "Nous avons suivi les recommandations des policiers pour éviter toute possibilité de violence, ce qui a toujours été notre attitude depuis hier", souligne le porte-parole, Etienne Botton, qui faisait partie des "reclus". Sous la pression de la direction européenne du groupe et de menaces de représailles judiciaires, les organisations syndicales avaient annoncé cette "libération" dès 15 heures mais les délégués se sont retrouvés alors face à une base mécontente de cette décision. "Nous avons connu une assemblée générale très, très houleuse, c'est vrai, reconnaît David Camerini pour la délégation CSC-Metea. Et on a mis beaucoup de temps à convaincre les travailleurs qu'il fallait laisser sortir la direction. Les travailleurs sont très en colère et je pense que cette colère est légitime: c'est de la faute de la direction si on en est arrivés là". Si la direction a quitté le siège, le conflit social n'en est pas pour autant éteint: l'ensemble des usines liégeoises est toujours paralysé par la grève et les travailleurs continuent leur mobilisation devant le centre acier. "Il faudra pourtant bien que le dialogue social reprenne", souligne Etienne Botton. "On verra dans quelles conditions c'est possible". (belga) 04/10/11 17h14 - Citation :
- ArcelorMittal: dialogue social difficile à renouer
© photo news La direction d'ArcelorMittal Liège a pris l'initiative de renouer le dialogue social au sein de l'entreprise: celle-ci, et la direction européenne du groupe sidérurgique se sont "engagées à recevoir dans le courant de la semaine prochaine les partenaires sociaux au sujet de l'avenir de la sidérurgie à Liège", font-elles savoir dans un communiqué.
"Il y a un préalable, qui est de reprendre le travail", souligne David Camerini, président de la délégation CSC-Metea. "Or, pour cela nous réclamons toujours le respect des conventions passées et nous exigeons que la direction réintègre les soixante travailleurs temporaires à qui elle a envoyé des préavis suite à l'échec des négociations de lundi ! ". "Discuter de l'avenir de la sidérurgie liégeoise, on ne demande que ça depuis des semaines", rappelle Robert Rouzeeuw pour la FGTB-Metal. "Mais on ne peut pas revenir vers les travailleurs et leur demander de reprendre le travail tant que la direction n'aura pas réintégré ces temporaires qui sont absolument indispensables à une éventuelle relance des outils. Rouvrir le dialogue, c'est bien, c'est une avancée, mais on veut des garanties ! ". En toute hypothèse, le travail ne reprendra donc pas demain au sein des usines du bassin sidérurgique liégeois. Et le dialogue social reprendra, au mieux, la semaine prochaine. (belga) 06/10/11 19h48 - Citation :
- Le travail a repris chez ArcelorMittal à Liège
© belga Après une grève générale de huit jours, le travail a repris mardi chez ArcelorMittal à Liège. Réunis en assemblée générale dans la matinée au "Centre acier" de Flémalle, les travailleurs se sont prononcés massivement pour la fin de la grève. "Nous avons eu des discussions avec la direction, qui se sont terminées très tard, lundi soir", explique David Camerini (CSC). "La direction a accepté de faire marche arrière et notamment de réintégrer les travailleurs temporaires qui avaient été licenciés. Il y a également une volonté ferme d'améliorer les conditions de travail du personnel. C'est important, quand on voit le délabrement de certaines lignes et équipements. Le combat mené a porté ses fruits, mais il continue. Il y a une rupture de confiance par rapport à la direction qui a voulu nous imposer des décisions de manière unilatérale." Une réunion est programmée lundi avec la direction générale de l'entreprise. "Nous espérons avoir des réponses quant au devenir de la sidérurgie liégeoise", insiste le responsable du syndicat chrétien. "Nous voulons un schéma industriel précis." Les lignes seront progressivement remises en service durant les prochaines heures, mercredi matin au plus tard. (belga) 11/10/11 13h21 - Citation :
- ArcelorMittal annonce la fermeture de la phase à chaud
© belga 7S7 mise à jour Au total, quelque 600 emplois directs seraient touchés. Les syndicats parlent de cataclysme.
Les politiques, réunis mercredi soir à l'Elysette, n'ont fait aucun commentaire. © belga © belga © belga La direction d'ArcelorMittal a annoncé la fermeture définitive de la phase liquide ce mercredi, apprend-on de source syndicale.
Mercredi en fin d'après-midi, la direction d'ArcelorMittal a annoncé aux syndicats la fermeture de la phase liquide à Liège, lors d'une réunion à Luxembourg. Un conseil d'entreprise extraordinaire est prévu jeudi à 09h00 dans la région liégeoise. Il traitera du projet de réorganisation des activités d'ArcelorMittal, soit l'arrêt de la phase liquide. L'annonce par la direction d'ArcelorMittal de la fermeture définitive de la phase à chaud liégeoise est "un véritable cataclysme" pour le bassin sidérurgique, a déclaré mercredi soir le délégué syndical David Camerini (CSC).
"Hold-up social" Au total, quelque 600 emplois directs seraient touchés, "auxquels il faut ajouter les centaines d'emplois qui gravitent autour", a précisé le responsable du syndicat chrétien. "Nous allons nous battre pour garder une sidérurgie intégrée", a-t-il toutefois ajouté en dénonçant par ailleurs le "hold-up social" de la direction. "Après tous les efforts consentis par les travailleurs, ils méritaient mieux que cela". Des assemblées d'informations vont être organisées dans les jours à venir et un plan d'actions sera mis sur pied par les syndicats, a encore indiqué David Camerini. Un conseil d'entreprise extraordinaire est par ailleurs programmé dès demain/jeudi matin à Liège.
No comment Une réunion s'est achevée mercredi en début de soirée entre deux représentants d'ArcelorMittal, Jacques Pélerin, directeur du groupe sidérurgique pour la Wallonie, et Robrecht Himpe, CEO de la division "plat carbone" du groupe pour l'Europe, et le ministre-président du gouvernement wallon, Rudy Demotte, accompagné du ministre de l'Economie, Jean-Claude Marcourt. Personne n'a fait de commentaire à l'issue de la réunion, un conseil d'entreprise extraordinaire étant prévu jeudi matin à Liège. (belga) 12/10/11 17h55 - Citation :
- ArcelorMittal ou la "mise à mort de la sidérurgie liégeoise"
© belga La Régionale wallonne du syndicat libéral CGSLB dit fustiger le groupe ArcelorMittal qui « met des milliers de familles dans l'angoisse » en décidant de fermer la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise. Le syndicat estime que « la décision de fermeture d'un outil performant et nécessaire au développement d'un plan industriel intégré pour la sidérurgie liégeoise est une véritable mise à mort ».
La CGSLB affirme encore s'inquiéter pour la phase à froid, et lance un appel au gouvernement wallon pour qu'il prenne ses responsabilités et agisse sur le comportement de Mittal, tout en préparant d'éventuelles solutions de remplacement sans attendre, précise un communiqué diffusé jeudi midi. (belga) 13/10/11 12h57 - Citation :
- ArcelorMittal, "un coup de massue pour toute Wallonie"
© belga L'annonce faite par AcelorMittal de la fermeture de la phase à chaud liégeoise est un coup de massue pour les travailleurs et plus largement pour la Wallonie, a souligné jeudi le gouvernement wallon à l'issue de sa réunion hebdomadaire.
L'exécutif régional n'accueille toutefois pas la nouvelle avec fatalisme, a insisté le ministre-président Rudy Demotte. Il entend que le groupe sidérurgique respecte ses obligations sociales, environnementales et industrielles. Il procédera d'ailleurs à un recensement de celles-ci.
"Nous serons intraitables sur leur respect", a indiqué M. Demotte.
Parmi les engagements, figure le paiement d'une indemnité contractuelle héritée de la reprise par Usinor avant que la sidérurgie liégeoise ne passe dans le giron d'Arcelor puis d'ArcelorMittal. Le groupe doit payer 20 millions d'euros s'il ne refait pas en profondeur les hauts-fourneaux. Cet engagement n'a jamais été respecté. "Nous allons demander que l'on exécute cette obligation contractuelle", a assuré le ministre de l'Economie, Jean-Claude Marcourt.
Dans le domaine de la recherche, où des conventions ont été passées entre la Région wallonne et ArcelorMittal pour le soutien de certains projets, le ministre Jean-Marc Nollet a demandé jeudi matin que les clauses relatives à la protection de la popriété intellectuelle soient activées pour éviter que des innovations ne quittent le territoire wallon. Il a également lancé la procédure visant à recouvrer des sommes engagées dans des programmes de recherche depuis le début des années 2000. Le montant pourrait atteindre 20 millions d'euros. La signature d'un contrat portant sur 4 millions d'euros a quant à elle été suspendue.
S'il ferme la phase à chaud à Liège, le géant sidérurgique devra en outre s'acquitter de son passif environnemental, en particulier la pollution particulièrement lourde du site. Le permis d'environnement dont dispose ArcelorMittal lui impose de réhabiliter celui-ci s'il cesse ses activités, a rappelé le ministre de l'Environnement, Philippe Henry. Le décret "sols" contient lui aussi une série d'obligations. Quant aux quotas CO2 que la Région devait allouer à ArcelorMittal pour les activités du chaud, ils ne seront pas transmis.
Le gouvernement n'écarte pas non plus l'hypothèse d'une reprise par un autre investisseur.
"Aujourd'hui, dans le monde, ce genre d'outil situé au coeur de l'Europe peut intéresser des repreneurs", a affirmé M. Marcourt.
Si un tel acteur devait se manifester, le gouvernement mettra tout en oeuvre pour assurer une cession de l'outil par ArcelorMittal. La question de cette cession éventuelle a d'ailleurs été abordée mercredi soir lorsque MM. Demotte et Marcourt ont rencontré des responsables d'ArcelorMittal. Ceux-ci n'ont pas encore communiqué leur réponse.
Si la phase à chaud ferme à Liège, une incertitude pèsera sur la ligne à froid et son alimentation. Là aussi, le gouvernement attend des engagements clairs du groupe sidérurgique.
"Quoi qu'on en dise, l'industrie de l'acier ne relève en rien passé", a fait remarquer M. Demotte qui en fait l'une des industries structurantes pour l'ensemble de la Wallonie.
Les différents ministres ont encore affirmé leur solidarité avec les travailleurs. "Le gouvernement wallon veillera à ce que pas un seul d'entre eux ne soit laissé au bord de la route", dit un communiqué.
Tant M. Marcourt que le ministr e de l'Emploi, André Antoine, ont déploré à cet égard la façon dont ArcelorMittal ne respectait toujours pas ses obligations d'information. A cette heure, aucun conseil d'entreprise n'avait encore eu lieu.
Mercredi soir, MM. Demotte et Marcourt se sont entretenus avec deux dirigeants d'ArcelorMittal, Jacques Pélerin et Robrecht Himpe. Parmi les arguments invoqués pour justifier la fermeture de la phase à chaud, figure la faible consommation d'acier en Europe -ce n'est qu'en 2017 que celle-ci devrait retrouver son niveau de 2007-, un différentiel de productivité de 50 euros par tonne et la dimension de l'outil liégeois (capacité de production de 2,5 millions de tonnes) par rapport à d'autres, comme le site de Dunkerque (6 millions de tonnes). (belga) 13/10/11 15h24 - Citation :
- "Une nationalisation d'ArcelorMittal est impossible"
© belga © belga © belga © photo news La nationalisation de la sidérurgie liégeoise telle que l'ont réclamée les syndicats n'est pas possible au regard des règles européennes, a souligné le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, interrogé dans les journaux télévisés. Selon le ministre, les traités européens ne permettent pas de prendre une telle initiative. "Cela n'a pas de sens. Ce n'est pas le rôle de la Région wallonne", a-t-on précisé à son cabinet. Seule une reprise par un opérateur industriel permettrait de sauver la ligne à chaud liégeoise. Or, pour cela, ArcelorMittal doit accepter de céder les outils qu'il souhaite fermer. Mercredi soir, lors d'une réunion avec des représentants de la direction du géant sidérurgique -Jacques Pelerin, responsable du groupe pour la Wallonie et Robrecht Himpe, CEO de la division "plat carbone" pour l'Europe-, le ministre-président Rudy Demotte et le ministre de l'Economie Jean-Claude Marcourt ont évoqué la question. Ils attendent toujours une réponse. Le front commun syndical d'ArcelorMittal a demandé jeudi matin au formateur, Elio Du Rupo, de nationaliser la sidérurgie liégeoise. D'après eux, l'Etat devrait investir un milliard d'euros pour remettre tous les outils en état. La demande a été faite officiellement jeudi matin au formateur par la présidente et le secrétaire général de la FGTB wallonne, Anne Demelenne et Thierry Bodson. (belga/chds) 13/10/11 18h18 - Citation :
- Les syndicats demandent de nationaliser ArcelorMittal
© belga 7S7 mise à jour Le front commun syndical d'ArcelorMittal a demandé jeudi matin au formateur, Elio Du Rupo, de nationaliser la sidérurgie liégeoise. Les syndicats demandent à l'Etat d'investir un milliard d'euros pour remettre tous les outils en état et placer des gens compétents à leur tête, a expliqué à BELGA le secrétaire général du SETCA Liège, Egidio Di Panfilo.
La demande a été faite officiellement jeudi matin au formateur par la secrétaire générale de la FGTB, Anne Demelenne, et son homologue wallon, Thierry Bodson.
"Une telle opération a été réalisée à la FN Herstal par la Région il y a plusieurs années. Nous n'aurions sans doute pas formulé la même demande il y a quelques semaines mais l'Etat a débloqué plus de 4 milliards pour Dexia en un week-end. Pourquoi pas un milliard pour la sidérurgie liégeoise? La demande est en tout cas entre les mains d'Elio Di Rupo", a expliqué M. Di Panfilo. (belga) 13/10/11 12h39 - Citation :
- "ArcelorMittal est un drame social, économique et humain"
© belga Le premier ministre Yves Leterme a qualifié jeudi à la Chambre la décision d'ArcelorMittal de fermer la ligne à chaud de "drame social, économique et humain". M. Leterme a été interrogé jeudi lors de la première heure de questions de la nouvelle année parlementaire sur la situation dans la sidérurgie liégeoise. Il n'a guère pu faire plus qu'exprimer sa solidarité avec les travailleurs. "La prudence reste de mise", a-t-il dit, rappelant que l'annonce officielle de la fermeture n'avait pas encore était faite puisqu'il n'y a pas encore eu de réunion du Conseil d'entreprise. "Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Ce n'est qu'à l'issue de la procédure Renault de licenciement collectif qu'une décision définitive peut intervenir. Utilisons cette phase pour tenter de trouver des solutions", a-t-il encore dit. M. Leterme a encore ajouté que le gouvernement et plus spécialement la ministre de l'Emploi Joëlle Milquet suit la situation de près et qu'il y a des contacts avec le gouvernement wallon, qui reste le premier interlocuteur pour ce dossier. M. Leterme répondait aux inquiétudes exprimées par le député-bourgmestre de Seraing Alain Mathot (PS), Eric Jadot (Ecolo), Joseph George (cdH) et Daniel Bacquelaine (MR) ainsi que par Mathias De Clerck (Open Vld) et Meryame Kiti (sp.a). (belga/chds) 13/10/11 18h28 - Citation :
- La direction d'ArcelorMittal annonce 581 licenciements
© belga 7S7 mise à jour Au cours du conseil d'entreprise extraordinaire qui s'est tenu vendredi matin à Flémalle, la direction d'ArcelorMittal a confirmé la fermeture de la phase à chaud du bassin liégeois. Elle a par ailleurs annoncé son intention de licencier 220 employés et cadres, et 361 ouvriers, a-t-on appris de source syndicale. La mesure touche 500 personnes sous contrat à durée indéterminée et 81 sous contrat à durée déterminée.
Eviter les licenciements secs La direction d'ArcelorMittal a donc confirmé son intention d'arrêter définitivement la phase liquide de Liège. Elle a justifié sa décision par des motifs économiques. Elle précise qu'elle veut éviter les licenciements secs "dans le cadre d'un dialogue social constructif". "Notre volonté est de minimiser les conséquences sociales des mesures envisagées", a expliqué Joao Felix da Silva, CEO ArcelorMittal Liège, dans un communiqué. La direction, qui s'exprimera devant la presse ce vendredi à 15h, se dit "convaincue qu'il est possible de trouver une solution adéquate pour tout le personnel touché (...) et souhaite établir un calendrier de rencontres".
Riposte "Nous allons riposter", a expliqué aux travailleurs David Camerini (CSC), au nom du front commun syndical, à la sortie de la réunion. "Mais nous avons besoin d'un peu de temps pour analyser les documents que nous a donnés la direction, pour voir comment contrer ses intentions et éviter tout faux pas que pourraient payer les travailleurs. Nous nous battrons pour une sidérurgie intégrée", a-t-il ajouté. "Nous nous mobiliserons pour montrer à la direction que nous ne sommes pas d'accord", a enchainé Robert Rouzeeuw (FGTB). Le conseil d'entreprise s'est achevé vers 11h30, après environ 1h30 de réunion. Il s'est visiblement déroulé dans une ambiance "glaciale": les représentants syndicaux ont écouté les explications de la direction et n'ont fait aucun commentaire. Pas de changement pour les clients La direction signale encore que la fermeture n'aura aucune incidence sur la capacité de production d'ArcelorMittal ou sur sa part de marché en Europe. Elle précise que "les clients continueront à être fournis de manière tout à fait régulière". (belga/acx) 14/10/11 11h48 - Citation :
- "Régionaliser ArcelorMittal est une option"
© belga Le ministre fédéral des Finances Didier Reynders n'exclut pas l'option d'une régionalisation d'ArcelorMittal avec un appui de fédéral. "Si Mittal a l'intention non seulement d'arrêter la phase à chaud mais aussi de désinvestir progressivement la phase à froid, c'est normal que la Région cherche d'autres partenaires, ce qui peut nécessiter un portage ou une autre forme de régionalisation", a-t-il dit aux quotidiens financiers L'Echo et De Tijd. "S'il y a un projet industriel, pourquoi ne ferions nous pas pour la sidérurgie ce que nous avons fait pour les banques? Si le gouvernement wallon vient avec un projet d'avenir, je n'exclus pas un soutien du fédéral", a-t-il ajouté. (belga)
14/10/11 10h57 - Citation :
- Les millions de subsides wallons oubliés par ArcelorMittal
Qu'envisage de faire la direction d'ArcelorMittal Belgique et son CEO Joao Felix Da Silva (photo) avec la contribution par millions de la Wallonie? Visiblement, cette question n'est pas encore à l'ordre du jour. © reuters Que vont devenir les millions d'euros de subsides accordés à ArcelorMittal par la Wallonie ? Visiblement, la question ne semble pas avoir effleuré les pontes de l'entreprise, à en croire l'oubli du directeur des Ressources Humaines, Henri Blaffart.
Invité sur le plateau du journal de RTL-TVI, Henri Blaffart a omis les aides accordées par la Wallonie dans le cadre de programmes de recherche et développement. À la question de savoir si l'entreprise métallurgique envisageait rembourser une partie des aides, M. Blaffart s'est étonné de la question répondant, d'un ton hésitant, "que le groupe n'avait pas bénéficié d'aides particulières en la matière".
Or, comme l'a rappelé sur le plateau Michel De Maegd, ArcelorMittal a bénéficié de 20 millions d'euros pour la recherche et développement à Liège et 19 millions pour la rénovation du haut-fourneau six "qui est maintenant fermé". Sans compter les réductions fiscales dont le montant avoisinerait, sur la période 2006-2010, à 1,5 milliards d'euros, alors qu'au cours des trois derniers exercices fiscaux, ArcelorMittal n'a pratiquement payé aucun impôt en Belgique malgré des bénéfices s'élevant à chaque fois à plus d'un milliard d'euros.
Une enveloppe non-négligeable dont, visiblement, Henri Blaffart avait oublié l'existence, avant de se rattraper, toujours sur un ton hésitant. "Nous allons devoir échanger avec le gouvernement (wallon, ndlr) et nos partenaires pour discuter de ces différents sujets. Il est important aussi de dire que dans le cadre de la recherche, ça a permis de développer une recherche de qualité qui est importante dans le groupe et qui est aussi clé pour l'avenir de notre groupe et du site liégeois".
Un oublie qui tombe mal au soir de l'annonce du licenciement de 581 personnes (220 employés et cadres, 361 ouvriers, quelques jours après la décision d'arrêter définitivement la phase à chaud du bassin de Liège. Reste à voir comment le gouvernement wallon va réagir et obtenir le dédommagement qu'il serait en droit de réclamer. (LS)
14/10/11 23h24 - Citation :
- ArcelorMittal: "Il est urgent d'arrêter les cadeaux fiscaux"
© photo news Le dossier ArcelorMittal illustre l'urgence qu'il y a pour l'Etat fédéral d'arrêter ses cadeaux fiscaux aux multinationales, estime vendredi Ecolo dans un communiqué. Comme le PTB dans la matinée, les Verts ont calculé la somme économisée par le groupe sidérurgique grâce aux réductions fiscales, et en particulier aux intérêts notionnels: 1,5 milliard d'euros entre 2006 et 2010. "Les chiffres donnent le vertige et illustrent l'urgence de davantage conditionner les aides données pour maintenir l'emploi local et de les orienter vers les véritables secteurs d'avenir. Il faut arrêter de tels gaspillages d'argent public! ", a souligné le député Georges Gilkinet dans un communiqué. Au cours des trois derniers exercices fiscaux, ArcelorMittal n'a pratiquement payé aucun impôt en Belgique malgré des bénéfices s'élevant à chaque fois à plus d'un milliard d'euros. "Chaque année, ce sont près de 500 millions d'euros qui ont été épargnés par la société, sans aucun effet positif sur l'activité ou sur l'emploi, comme en témoignent les événements des derniers jours mais également l'absence de reprise durable des activités", a ajouté M. Gilkinet. Les Verts demandent que le dossier des intérêts notionnels fasse l'objet d'un traitement prioritaire dans le cadre des discussions socio-économiques qui débutent. Ils rappellent qu'ils ont déposé, à cette fin, au mois de juin dernier une proposition de loi visant à corriger ce système. 14/10/11 23h38 sachez que pour 2009 Arcelor Mittal à payé 460€ d'impots et que pour 2010 Arcelor Mittal à payé 0€cherchez l'erreur | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Dim 16 Oct 2011 - 16:12 | |
| - rafi a écrit:
- 6000 manifestants, à Bruxelles, un samedi, et les autres belges (et les autres européens) il faisaient quoi? C'est facile de tomber sur le dos des politiciens quand on se prend même pas le temps de se bouger le *censuré* lorsqu'il est temps de le faire...
le confort europeen a banni les bonnes habitudes des 60/70s malheureusement,Rafi ils croient vraiment que la democratie peut avancer du sofa et en votant 1 fois sur 2,que les choses vont evoluer en gueullant dans la tele et en zappant apres sur une serie,la paresse s est installée et les politiciens ne peuvent que s´en réjouire a Frankfurt c´etait aussi 6000,tout le monde baisse les bras _________________ | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 25 Oct 2011 - 18:51 | |
| Economie - Citation :
- La Belgique soupçonnée de manipuler ses comptes
Un économiste allemand, qui a utilisé un modèle mathématique de probabilité qui présume que la Grèce a manipulé des données financières, a estimé, mardi, que la Belgique avait fait de même.
Gernot Brähler, professeur à l'université d'Ilmenau, a comparé, avec trois autres professeurs universitaires, des séries de 156 données, dont les dépenses d'investissements et celles des autorités publiques de 16 pays de la zone euro entre 1999 et 2009. Ils se sont basés sur le principe mathématique de la loi de Benford qui permet de trouver d'éventuelles irrégularités dans des bases de données comptables.
"Le Grèce a aussi falsifié ses informations" Le physicien américain Frank Benford a démontré que la chance d'avoir un nombre commençant par 1 dans de grandes listes de nombres était de 30%. Cette "chance" tombe à 4,6% pour le chiffre 9, le moins probable. "Dans le cas de fausses données, la répartition ne correspond pas à la loi de Benford", explique l'universitaire. Le résultat pour la Grèce indique que certaines données étaient fausses. La variante pour la Belgique par rapport aux résultats attendus serait presque aussi éloignée et devrait faire l'objet d'une analyse, expliquent les universitaires.
"La Grèce est probablement entrée dans la zone euro en 2001 grâce à de fausses informations", ajoutent les professeurs qui estiment aussi que la Grèce a pu éviter des pénalités financières. "L'Office des statistiques européen a déjà prouvé que la Grèce avait manipulé ses comptes donc nous pensons que nos découvertes via la loi de Benford pourraient s'appliquer (dans d'autres cas)", concluent-ils. (belga/mb)
25/10/11 17h32
Faits divers - Citation :
- Un home-jacker de 17 ans tué par sa victime
Un adolescent de 17 ans a été tué dimanche à Borgerhout (Anvers) par l'occupant d'une maison où il s'était introduit avec un complice, a indiqué le parquet d'Anvers.
Les deux voleurs s'étaient introduits vers 12h40 dans une habitation située Vooruitzichtstraat. Ils ont contraint l'habitant à ouvrir un coffre-fort, mais la victime a réussi à s'emparer d'un objet pointu pour se défendre. L'un des cambrioleurs a reçu un coup. Les deux auteurs ont tenté de prendre la fuite mais l'adolescent blessé par l'objet pointu est décédé un peu plus loin des suites de ses blessures. Son complice est lui toujours en fuite. (belga)
23/10/11 14h32 - Citation :
- Le home-jacker décédé à Borgerhout connu de la justice
L'adolescent de 17 ans tué dimanche à Borgerhout (Anvers) par l'occupant d'une maison où il s'était introduit avec un complice était connu de la justice pour des faits similaires et sous surveillance du tribunal de la jeunesse, a indiqué lundi le parquet d'Anvers. L'homme de 84 ans qui a tué l'adolescent n'est pour l'instant pas poursuivi, le juge estimant qu'il dispose d'éléments qui tendent à prouver l'état de légitime défense. En état de choc, l'homme a été victime de plusieurs cambriolages ces dernières années. L'adolescent s'était introduit dans la maison de l'octogénaire dimanche vers 12h40 et avait menacé la victime au moyen d'un tournevis. Il avait exigé l'ouverture d'un coffre-fort. L'habitant était parvenu à saisir un couteau et avait porté un coup à la gorge de son agresseur. L'adolescent avait pris la fuite avec son complice, mais il est décédé des suites de ses blessures non loin de l'habitation. Le complice est, quant à lui, toujours en fuite. (belga) 24/10/11 15h11 - Citation :
- Home-jacking à Anvers: "Le 44e délit d'Ilyas lui a été fatal"
Ilyas, l'adolescent poignardé mortellement par un octogénaire à Borgerhout au cours d'un home-jacking dimanche dernier, est décrit par sa famille comme un garçon "joyeux et gentil", et non un brigand ou une crapule. Seulement, le parquet anversois dresse un tout autre portrait du jeune délinquant. "Ce garçon a déjà 43 délits criminels à son actif. Il a déjà fait trois séjours dans une prison pour jeunes à Everberg. Son 44e délit lui a été fatal", affirme-t-on là-bas. A lire dans Het Laatste Nieuws.
Ses premiers méfaits remontent à 2009, lorsqu'il avait à peine 15 ans. En moyenne, il "sévissait" deux fois pas semaine. "Il s'agit de vols, vols avec violence, cambriolages en des faits de coups et blessures", précise une source judiciaire. Ilyas a été renvoyé dans un établissement pour jeunes délinquants, où il a dû à plusieurs reprises être enfermé dans une cellule d'isolement.
"Un multirécidiviste" Après sa dernière incarcération, Ilyas avait été suivi par des éducateurs durant une période de 6 mois. Il avait obtenu un rapport positif. Son dernier méfait remonte au 6 juin 2011, où il avait pris part à une rixe entres jeunes. "Considéré comme un multirécidiviste, Ilyas faisait l'objet de contrôles fréquents: pas uniquement des contrôles d'identité, mais aussi des fouilles approfondies", ajoute cette source proche du dossier. (mb)
- Citation :
- Projeté sur les rails du métro: le suspect acquitté
La victime, un étudiant bulgare, est partiellement sourde et aveugle.Le mineur bruxellois suspecté d'être impliqué dans une agression survenue à la station de métro Porte de Namur dans la nuit du 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010 a été acquitté, mardi, par le tribunal de la jeunesse. Le jeune homme a cependant écopé d'une peine de travail de 80 heures pour avoir commis un vol de sac à main avec violence.
Dans la nuit du 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010, un étudiant bulgare de 22 ans avait été roué de coups et projeté sur les rails du métro d'une hauteur de 6 mètres. La victime revenait avec un ami du feu d'artifice organisé pour le Nouvel an lorsqu'elle a été agressée à deux reprises par plusieurs jeunes dans la station de métro. Les auteurs avaient fini par soulever l'étudiant et le projeter sur les voies, par-dessus une balustrade. Le jeune bulgare a survécu à l'agression mais est depuis partiellement sourd et aveugle.
Le suspect a toujours nié Les images des caméras de surveillance du métro avaient permis à la police d'interpeller un suspect, mineur d'âge. Le parquet de Bruxelles avait poursuivi l'intéressé pour tentative de meurtre et souhaitait le placer en centre fermé. Le jeune homme a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Le tribunal de la jeunesse a, pour sa part, estimé que les images de surveillance ne constituaient pas une preuve suffisante. Un deuxième suspect a été appréhendé dans le cadre de cette affaire. Il sera jugé prochainement. (belga/mb)
Affaire Dexia - Citation :
- Holding communal: "Il n'y a eu ni erreur ni faute"
Francis Vermeiren (à droite), le président du Holding communal Le président du Holding communal Francis Vermeiren a défendu la politique menée par les administrateurs du Holding au cours des dernières années. Selon lui, il n'y a eu ni erreur ni faute. "Si vous me demandez si nous prendrions les mêmes décisions dans les mêmes conditions, je vous répondrais 'oui'", a-t-il dit mardi lors d'une audition devant la Commission des Finances du Parlement flamand. Francis Vermeiren a rappelé plusieurs fois que la stratégie du Holding a toujours consisté à ancrer Dexia en Belgique et de veiller à ce qu'elle reste une banque qui aide les communes à financer leurs investissements. Le Holding communal, un des actionnaires de Dexia, sera mis en liquidation parce qu'il doit faire face à d'importants problèmes de liquidité. De nombreuses questions ont surgi ces dernier jours sur la gestion du Holding. Certains sont notamment d'avis qu'il n'est pas admissible qu'il ait emprunté de l'argent pour acheter des actions. M. Vermeiren a souligné que l'emprunt de 500 millions contracté par le Holding en 2008 pour augmenter le capital de Dexia et ainsi sauver la banque n'était pas illégal. A l'appui de ses dires, il a notamment lu une lettre du service juridique de Dexia. La Commission des Finances espère voir plus clair dans les événements qui ont conduit à la fin du Holding. Plusieurs partis d'opposition plaident pour l'instauration d'une commission d'enquête. (belga/mb) 25/10/11 17h47 Politique - Citation :
- Budget: Ecolo appelle le MR à assumer ses responsabilités
Marcel Cheron © belga Ecolo ne veut pas entendre parler des efforts supplémentaires évoqués par le président du MR, Charles Michel. Le chef de groupe à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marcel Cheron, a appelé les Réformateurs à prendre leurs responsabilités au niveau fédéral, particulièrement en matière fiscale ou de régulation bancaire. "En 2009, nous avons négocié des trajectoires d'un retour à l'équilibre prévu en 2015. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu un travail conséquent dans les Régions et à la Communauté depuis lors. Nous n'avons aucune leçon à recevoir alors que le fédéral pendant des années a offert des cadeaux fiscaux, comme les intérêts notionnels, ou n'a pas procédé à la régulation des banques que tout le monde attendait et dont l'absence nous a contraint à intervenir en faveur de Dexia", a-t-il déclaré. En ces temps budgétaires difficiles, Ecolo a exhorté le MR à renoncer à ses promesses et à ses grandes déclarations. "C'est l'heure de vérité pour le fédéral. Ce n'est pas en attaquant d'autres partis dans les entités fédérées que le MR va s'en tirer. Le MR a encore annoncé des cadeaux fiscaux: c'est sans doute très agréable à entendre mais c'est d'une inconséquence rare alors que l'effort d'assainissement budgétaire est connu de tous". Le député écologiste a rappelé les difficultés auxquelles devront faire face les Communautés et Régions pour élaborer leur budget. Des efforts qui viendraient en plus de ce qui a déjà été convenu seraient intenables pour elles. "Aller au-delà serait insensé, sauf à toucher à des politiques essentielles. Que veut le MR? Que l'on licencie des enseignants, que l'on ferme des crèches, que l'on enraye le redéploiement de la Wallonie ou de Bruxelles? " (belga) 24/10/11 17h46 - Citation :
- Les négociateurs en ont terminé avec le chapitre fonction publique
Les représentants des six partis qui négocient la formation du gouvernement fédéral ont terminé leurs travaux lundi peu avant 21h30. Ils ont terminé le chapitre fonction publique et se retrouvent demain mardi à 10h15 pour discuter du chapitre justice.
Les négociateurs continueront mardi après-midi, à partir de 14 heures, avec les thématiques sécurité et politique énergétique, deux chapitres préparés par les groupes de travail politiques. Les représentants des six partis assis autour de la table ont par ailleurs demandé au Conseil supérieur des Finances d'actualiser son rapport budgétaire de mars 2011 relatif à la répartition de l'effort entre les entités du pays, a confirmé l'entourage du formateur. Une rencontre est prévue cette semaine entre les négociateurs et les ministres-présidents.(belga) 24/10/11 22h14 - Citation :
- Justice et sécurité au menu des négociations
© belga © photo news © photo news Le formateur et les représentants des six partis qui négocient la constitution du gouvernement se sont une nouvelle fois retrouvés mardi à la présidence de la Chambre. Leurs discussions devraient d'abord porter sur le chapitre justice. L'après-midi les négociateurs continueront avec les thématiques sécurité et politique énergétique, deux chapitres préparés par les groupes de travail politiques.
Lundi, les négociateurs se sont concentrés sur la fonction publique. Sur l'ensemble de ces chapitres les négociateurs ne peuvent cependant pas conclure puisqu'il n'y a toujours pas d'accord sur le budget 2012 ni sur la trajectoire budgétaire pour les années suivantes.
Les négociateurs devraient disposer vendredi d'un rapport actualisé de la section "besoins de financement" du Conseil supérieur des finances sur la répartition de l'effort entre le fédéral et les entités fédérées. Depuis vendredi, les négociateurs s'opposent en effet sur la part de l'effort à demander aux entités fédérées sur l'ensemble de l'effort à réaliser pour boucler le budget 2012 avec 2,8% de déficit.
A politique inchangée, l'effort pour atteindre cet objectif est estimé à 10,3 milliards d'euros et la part demandée aux entités fédérées est de 440 millions d'euros. Pour le MR cet effort des Régions est trop faible. (belga/mb) © photo news 25/10/11 14h33 [u]Arcelor Mittal - Citation :
- ArcelorMittal: toutes les hypothèses seront examinées
© belga © belga Le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, chargera un bureau de conseil juridique d'étudier toutes les hypothèses liées à l'annonce de l'intention de fermer la ligne à chaud à Liège, a-t-il expliqué mardi en réponse à de nombreuses interpellations au parlement wallon. A ce titre, l'idée d'une acquisition par les pouvoirs publics sera examinée. "Je ne suis pas fermé à ce qu'il y ait une appropriation par la Région, et par les pouvoirs publics en général, mais il ne faut pas faire de fausses promesses aux travailleurs", a expliqué M. Marcourt. Le ministre wallon veut de la sorte s'inscrire dans les demandes qu'ont formulées les représentants des travailleurs d'examiner toutes les hypothèses de maintien d'une sidérurgie intégrée à Liège. Ce scénario de "nationalisation", à propos duquel le ministre s'était montré très sceptique il y a deux semaines, implique toutefois de répondre à une série de questions majeures, dont la volonté d'ArcelorMittal de céder cette ligne à chaud - jusqu'à présent, il s'y refuse - et les débouchés de la ligne à chaud. Si celle-ci n'alimente plus la ligne à froid à Liège, elle doit trouver un autre opérateur industriel qui utilise ses produits. Le dossier n'est encore qu'à ses débuts. Un conseil d'entreprise ouvrira la première phase de la loi Renault le 28 octobre. M. Marcourt s'est donc voulu prudent, notamment sur la dépollution des sites occupés par la ligne à chaud si celle-ci était fermée. "Aujourd'hui, les travailleurs ne souhaitent pas que l'on avance là-dessus en disant: on tourne la page". D'une comparaison théorique avec trois autres chantiers de dépollution lourde en Wallonie, il ressort toutefois que le coût à Liège pourrait s'élever à 200 euros par m2, soit quelque 600 millions d'euros. (belga/mb) CHERCHER L'ERREUR - Citation :
- Devenus Belges sans avoir jamais mis un pied en Belgique
© belga Au cours des dernières années, 5.440 étrangers ont acquis la nationalité belge sans avoir jamais posé le pied en Belgique, rapporte mardi Het Laatste Nieuws, sur base d'une question de Theo Francken (N-VA) au ministre des Affaires étrangères. "La loi sur l'accès rapide à la nationalité belge déraille", estime M. Francken. "En Allemagne et en France, il est totalement impossible d'obtenir la nationalité sans avoir habité le pays." Il y aura prochainement une tentative de modifier la loi à la Chambre, avec le soutien du PS. Si cet essai venait à échouer, le dossier reviendrait vraisemblablement sur le bureau du formateur, Elio Di Rupo, prévoit le quotidien. (belga) 25/10/11 07h29 | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 25 Oct 2011 - 20:06 | |
| Obtenir la nationalité française ou allemande sans avoir jamais habité en France ou en Allemagne, un peu que c'est possible. Va dire ça aux millions d'allemands de la Volga, de Pologne, de Roumanie, d'Ukraine, de Hongrie, de République Tchèque, de République Slovaque, du Kazakhstan, qui sont devenus allemands sans jamais y avoir mis les pieds en RFA sauf pour y recevoir un passeport. Idem pour les algériens, par exemple nés en Algérie, vivant en Algérie, de parents nés en Algérie avant l'indépendance (Algérie était constituée de départements français avant l'indépendance et cela a une incidence sur la nationalité) qui deviennent français sans avoir jamais mis les pieds sur le territoire national. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 25 Oct 2011 - 20:31 | |
| J'espère que nous aurons pas un scenario à la grec sinon: |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mar 25 Oct 2011 - 20:43 | |
| Tu en doute? | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Mer 26 Oct 2011 - 9:22 | |
| oui les milions de spätaussiedler c´est le grand mal venant de l´est qui pouvait toucher l´allemagne,les prisons en sont pleines tout le monde falsifie son identité la bas et vient insulter l´allemagne ici apres,seul le DM/euro etait/est apprecié _________________ | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Ven 11 Nov 2011 - 18:38 | |
| - Citation :
- Bijoutier d'Esneux: "Papa n'est pas un truand"
Pierre Bens. © belga Jean-Claude Bens, 67 ans, s'est fait agresser en rentrant chez lui à Esneux. © afp Mercredi soir, lorsque Jean-Claude Bens (67 ans), bijoutier à Tilff, rentre chez lui à Esneux, il est agressé par deux hommes armés d'un fusil de chasse. Pris à la gorge par l'un d'entre eux, il dégaine une arme et fait feu. Jordy Makono, 18 ans, est tué sur le coup tandis que son complice Nzola Bayambudila, 19 ans, est touché à la main. Il sera arrêté le lendemain après s'être rendu dans un hôpital de Liège pour s'y faire soigner. Il est désormais emprisonné à Lantin.
Alors que la police a relâché Jean-Claude Bens, concluant à la légitime défense, Pierre, son fils, affiche son soulagement et prend la défense de son père. Il explique à La Capitale que c'est déjà la sixième fois que son père se fait agresser: "C'est à la suite de toutes ces agressions que papa est devenu toujours plus méfiant", indique-t-il.
Lui-même dort avec un stick de hockey à côté de son lit, tandis que son père portait sur lui une arme datant d'avant 1930. "Il aurait sans doute préféré tirer en l'air pour les faire fuir. Mais quand on vous tombe dessus subitement, dans le noir, c'est un instinct de survie", explique Pierre Bens qui précise: "Papa n'est pas un truand. Le résultat est certes malheureux mais on ne peut pas non plus se laisser faire..." (vt)
04/11/11 08h53 - Citation :
- Un des deux braqueurs d'Esneux était armé
Les deux malfrats se sont introduits dans la propriété des bijoutiers. © belga © afp © belga Le braqueur tué par balle mercredi soir à Esneux par le bijoutier qu'il attaquait avec un complice a été identifié. Il s'agit de Jordy Makomo Kasabubu Prince Albert, âgé de 18 ans et domicilié à Angleur. Son autopsie est actuellement en cours et son corps sera ensuite rendu à la famille. Quant au complice, il s'agit d'Enzola Bayandidila, âgé de 19 ans et domicilié à Liège. Le jeune homme a été blessé à la main par une balle tirée par le bijoutier. Le jeune braqueur a subi une opération pour retirer le projectile. Il a été placé sous mandat d'arrêt à l'hôpital par la juge d'instruction Pascale Gossens, avant d'être écroué à la prison de Lantin. Le parquet de Liège a confirmé qu'un des individus était armé. L'arme en question est un fusil de chasse que les enquêteurs ont saisi.
- Citation :
- Les parents de la victime du bijoutier portent plainte contre X
Jean-Claude Bens et son avocat arrivent à la bijouterie © belga 7S7 mise à jour Me Hélène Mulenda a été mandatée vendredi par les parents du jeune garçon de 18 ans qui a été tué mercredi à Méry (Tilff) lors de l'agression d'un bijoutier.
Une plainte contre X sera déposée dès lundi en mains du juge d'instruction afin d'obtenir accès au dossier. "Les parents souhaitent obtenir des réponses à leurs nombreuses interrogations", a indiqué Me Mulenda en confirmant l'information dévoilée par le journal Le Soir.
Jordy Kasavubu a été tué mercredi peu avant 19 h par le bijoutier qu'il attaquait à Méry. Le bijoutier n'a pas été inculpé. Mais les parents du jeune garçon décédé entendent de nombreuses versions des faits et souhaitent obtenir des réponses à leurs interrogations. Ils ont consulté et mandaté Me Hélène Mulenda qui déposera plainte avec constitution de partie civile dans le but d'avoir accès au dossier relatif à l'enquête.
"Les parents sont terrassés par la douleur", a confirmé Me Mulenda. "Ils souhaitent connaître dans quelles circonstances il est décédé. Le bijoutier a donné sa version des faits mais Jordy ne pourra plus donner la sienne. Nous attendons les résultats de l'autopsie et de la balistique avec impatience. Car nous entendons certaines informations qui relatent que 5 coups de feu ont été tirés. Il existe encore beaucoup de zones d'ombre. Les parents souhaitent obtenir des réponses et savoir ce qui s'est exactement déroulé."
Les parents de Jordy Kasavubu définiront ensuite leur position dans la procédure en fonction de l'évolution de l'enquête. (belga/mlb)
04/11/11 19h34
- Citation :
- Reconstitution à Esneux: l'avocat d'Enzola s'étonne
La bijouterie Bens à Tilff. © belga L'avocat d'Enzola Bayandidila, l'un des deux auteurs présumés de l'agression commise sur un bijoutier d'Esneux mercredi soir, s'est étonné dimanche sur les antennes de RTL-TVI et de la RTBF de la rapidité avec laquelle la reconstitution des faits a été organisée dès vendredi soir. Selon Me Philippe Zevenne, organiser une telle reconstitution dans les 48 heures après les faits est particulièrement exceptionnel; cela n'arrive particulièrement jamais dans les dossiers de cette nature, a-t-il par ailleurs indiqué à l'agence Belga. Il craint que le manque de préparation de cette reconstitution conduise tout aussi rapidement à la conclusion selon laquelle il s'agissait d'un cas de légitime défense, version qui ne pourrait plus être contestée par la suite. Une personne est tout de même morte dans cette affaire, même si elle se trouvait là pour de mauvaises raisons et il convient d'étudier les faits avec la rigueur et le recul nécessaires avant de déclarer le dossier sans suite, estime l'avocat qui défend le co-auteur présumé aux côtés de Me Marylène Lanza. Pour sa part, Enzola Bayandidila, actuellement hospitalisé et en aveux, affirme qu'il s'enfuyait lorsqu'il a été touché par une balle et l'impact d'entrée du projectile se trouve à l'arrière de la main, ce qui fait croire qu'il dit la vérité, estime encore Me Zevenne. Il précise que son client exprime des regrets par rapport au bijoutier et à la mort de son ami d'enfance. Les événements ont provoqué un choc qui lui a fait prendre conscience de la gravité de son comportement, estime l'avocat. (belga)
06/11/11 22h07 - Citation :
- Une marche blanche en mémoire du braqueur d'Esneux
Une marche blanche sera organisée le vendredi 11 novembre à 15h00 à Liège en mémoire du braqueur du bijoutier de Tilff, tué par ce dernier, annonce jeudi La Meuse Liège. Jordy Makono Kasavubu, âgé de 18 ans, a été tué le 2 novembre alors qu'il s'était introduit dans la propriété du bijoutier Jean-Claude Bens, à Esneux, pour le braquer. Il était accompagné d'un complice âgé de 19 ans. Le bijoutier avait tiré en direction des deux jeunes hommes, en blessant un et touchant l'autre mortellement. Les amis de la victime ont décidé d'organiser une marche blanche en sa mémoire. Un appel a été lancé par Facebook et, selon La Meuse, 300 personnes ont déjà annoncé leur présence à 15h00 au boulevard de la Constitution, devant le funérarium où repose le corps du jeune homme. Le cortège devrait rejoindre la place Saint-Lambert. Les autorités communales n'ont ni autorisé ni interdit la manifestation et la police locale a annoncé que l'action serait encadrée. (belga) 10/11/11 08h42 - Citation :
- La marche blanche pour le braqueur d'Esneux interdite
© afp © belga Alors que les proches de Jordy Makono, le jeune braqueur décédé lors du braquage de la bijouterie de Tilff, se mobilisaient sur les réseaux sociaux afin d'organiser une marche blanche en mémoire de leur ami, la décision du bourgmestre liégeois est tombée: la marche est interdite.
Willy Demeyer aurait en effet fait savoir jeudi qu'il n'autoriserait pas une telle manifestation dans sa commune, relate Sud Presse. Les risques de débordements étaient vraisemblablement trop importants, une "contre-manifestation" étant déjà suggérée par les détracteurs de la marche blanche. Une pétition visant à interdire la marche blanche avait aussi été mise en place. Sur Facebook également, les propos des deux parties étaient très extrêmes.
(acx) 10/11/11 17h00 - Citation :
- Marche blanche houleuse pour le braqueur d'Esneux
© afp © belga 7S7 mise à jour Une marche symbolique en mémoire du braqueur du bijoutier de Tilff a finalement bien lieu eu vendredi après-midi à Liège. Jeudi le bourgmestre Willy Demeyer avait interdit toute marche en raison d'impératifs de sécurité. Vendredi, le mayeur liégeois est revenu sur sa décision et a autorisé une courte marche, sur un itinéraire raccourci par rapport à celui initialement prévu. Le cortège est partie du funérarium du Boulevard de la Constitution où repose le corps du jeune homme, Jordy Makono Kasavubu.
Entre 150 et 200 personnes Entre 150 et 200 personnes ont fait le trajet jusqu'à la Place de l'Yser, à une centaine de mètres, où la marche s'est terminée.
En tête du cortège se trouvaient des jeunes gens arborant des t-shirts à l'effigie de Jordy et proclamant "Jordy assassiné, repose en paix". Arrivés Place de l'Yser, une jeune fille a prononcé quelques mots. Après quoi, les organisateurs ont appelé les manifestants à rester calme, leur laissant le choix entre rejoindre le funérarium où se disperser. Les choses ont alors dégénéré.
A l'issue de la marche, une trentaine de jeunes ont commencé à courir sur le boulevard en criant "assassins, assassins" et s'en sont pris à des véhicules stationnés. Police avec matraques et boucliers La police est intervenue en nombre, matraques et boucliers au poing. Un individu a été appréhendé par des policiers en civils. (belga/dl) 11/11/11 16h52 si deja les faits parlent d'eux mêmes l'image qui suit me soulève le coeur et me rend malade j'ai envie de vomir voilà la democratie en Belgique voilà les gens qui vont assurer la relève de notre pays et en plus le comble la date de cette scandaleuse manifestation se deroule le 11 novembre date de la fin de la premiere guerre mondiale, es ce pour celà que des millions de gens sont morts? qui plus est denomé cette manifestation de "marche blanche" qui fut utilisé pour au départ pour en mémoire des 2 fillettes Julie et Melissa abusées et assinées ainsi que de Ann et Efje qui ont subit le meme sort franchement je suis ecoeuré, demain des gens iront faire un marche blanche pour la libération de Dutroux Martin et consort voilà où on va arriver dans ce pays [img] [/img] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Ven 11 Nov 2011 - 20:05 | |
| je partage ton amertune et ton degout thierrytigerfan j'ai honte de mon pays |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Ven 11 Nov 2011 - 23:50 | |
| la personne qui est morte, je la connaissé ( via la boxe ), je comprend pas ce qui lui a prit de faire cela... |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualité en Belgique Sam 12 Nov 2011 - 0:59 | |
| - snak-boss a écrit:
- la personne qui est morte, je la connaissé ( via la boxe ), je comprend pas ce qui lui a prit de faire cela...
cette histoire est regretable mais cette marche blanche est scandaleuse et la mention sur le t shirt est à vomir | |
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