Par Lina Ben Mhenni | Global Voices Online | 26/12/2010 | 16H17
Un Tunisien au chômage a tenté de s'immoler par le feu la semaine dernière pour protester contre son impossibilité à trouver du travail, ce qui a déclenché une vague de violents affrontements sur place [un manifestant a été tué vendredi, ndlr] et un mouvement de solidarité sur les plateformes de réseaux sociaux. (Voir la vidéo d'une manifestation à Sidi Bouzid)
Tandis que le sort de Mohamed Bouazizi, 26 ans, de Sidi Bouzid, dans le sud tunisien, reste inconnu -grièvement brûlé, il a été hospitalisé-, les internautes de Tunisie se sont saisis de l'affaire pour déplorer le manque d'emplois, la corruption et la détérioration des droits humains dans leur pays.
Sur Facebook, Twitter et les blogs, les internautes ont exprimé leur solidarité avec Mohamed, diplômé de l'université de Mahdia il y a quelques années, mais dans l'incapacité de trouver un emploi.
Seul pour nourrir sa famille, il a décidé de chercher un gagne-pain et, avec l'appui familial, s'est lancé dans la vente de fruits et légumes sur un stand de rue. Son entreprise ne lui rapportait pas grand chose, juste assez pour sauvegarder la dignité de sa famille.
Mais les employés municipaux veillaient et lui ont confisqué plusieurs fois sa marchandise. Il a essayé de leur expliquer qu'il n'avait pas choisi de faire cela mais essayait seulement de survivre. A chaque fois, sa marchandise a été confisquée, et il s'est fait insulter et chasser des abords de la mairie.
La dernière fois que cela s'est produit, Mohamed a perdu tout espoir : il s'est arrosé d'essence et y a mis le feu.
« Nos médias dépravés exercent un black-out complet sur cet incident » Sur Facebook, plusieurs groupes ont été créés pour dénoncer ces événements. « M. le Président, les Tunisiens s'immolent par le feu » (en arabe) est l'un d'eux. En moins de 24 heures, le groupe comptait 2 500 membres, et a attiré à ce jour plus de 11 000 soutiens. Mais les autorités n'ont pas attendu 24 heures pour le censurer et bâillonner Internet de leur main de fer.
Des blogueurs ont commenté les événements, exprimant leur colère. Ecrivant en arabe dialectal tunisien, Boukachen a écrit un billet intitulé « L'holocauste de Sidi Bouzid » :
« Ce qui s'est passé n'est pas nouveau. Cette situation misérable persiste depuis de nombreuses années dans les régions à l'écart. C'est le résultat d'une combinaison de conditions climatiques et de la marginalisation de ces régions, à quoi s'ajoute la totale indifférence [des autorités]. Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisque nos médias dépravés exercent un black-out complet sur cet incident. »
Sur son blog, A Tunisian Girl a quant a elle écrit :
« Le gouvernement n'a trouvé d'autre remède que de censurer les sites internet diffusant l'affaire et d'imposer un blocus à la ville de Sidi Bouzid, où les gens donnent libre cours à leur colère en manifestant dans les rues. »
Sur Twitter, la fureur continue aussi, avec le hashtag #sidibouzid en tête chez les utilisateurs tunisiens.
En partenariat avec Global Voices
Incidents à Bouziane, la police tunisienne tire, un mort
Citation :
TUNIS (Reuters) - Un civil a été tué et plusieurs personnes ont été blessées vendredi en Tunisie lorsque la police a ouvert le feu pour disperser des manifestants lors d'incidents dans une ville de province, ont rapporté un porte-parole du ministère de l'Intérieur et des sources syndicales.
Le porte-parole a déclaré que la police avait été contrainte d'ouvrir le feu en état de légitime défense après avoir en vain tiré en l'air pour disperser des dizaines de manifestants à Bouziane, à 240 km au sud de Tunis.
Les émeutiers se sont retranchés dans un commissariat de police et ont incendié le bâtiment et des voitures de police à l'aide ce cocktails molotov, a dit le porte-parole cité par l'agence tunisienne TAP.
Il a ajouté qu'un manifestant avait été tué et deux autres blessés, dans préciser la cause des affrontements.
"De nombreux membres de la garde (nationale) ont subi des brûlures, deux d'entre eux sont dans le coma", a-t-il dit.
Mohamed Fadel, dirigeant du syndicat de l'Enseignement secondaire, a donné le nom du défunt. "Mohamed Ammari a été tué d'une balle à la poitrine lorsque la police a ouvert le feu, et de nombreux autres manifestants ont été blessés", a-t-il dit.
"La police a maintenant pris le contrôle de la situation (...) Il y a un quasi couvre-feu dans la ville", a-t-il déclaré par téléphone depuis Bouziane.
Des incidents violents avaient éclaté la semaine dernière à Sidi Bouzid après le suicide d'un homme protestant contre le fait qu'il était sans emploi.
Le mouvement de protestation s'était étendu à plusieurs localités voisines.
Le gouvernement tunisien a accusé lundi ses opposants de manipuler les incidents du week-end dernier à Sidi Bouzid pour discréditer les autorités.
Deux témoins ont dit à Reuters qu'une émeute avait repris lundi soir à Sidi Bouzid, opposant des centaines de jeunes à la police qui avait utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Les émeutes sont extrêmement rares en Tunisie où le gouvernement du président Zine al Abdine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, coopère étroitement avec les gouvernements occidentaux pour combattre les activistes d'al Qaïda.
Tarek Amara; Nicole Dupont pour le service français
Auteur
Message
thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 12:33
on dirait qu'il y a une epidemie d'attaque cerebrale
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 12:45
Apres, il faut se mettre a leur place. Se faire chasser de chez soit. Etre au sommet un jour, et finir comme une m***e... C'est une situation connu des grandes star d'un jour, dépression, alcool, maladie...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 12:57
J'éspére que Dieu donne encore du temps pour Moubarak ... il a dit qu'il commencera à écrire ses Mémoires ...
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 13:02
BOUBOU a écrit:
Apres, il faut se mettre a leur place. Se faire chasser de chez soit. Etre au sommet un jour, et finir comme une m***e... C'est une situation connu des grandes star d'un jour, dépression, alcool, maladie...
Msakine J'ai de la peine pour eux, après avoir gonflé leur ventre plus qu'humainement il était possible, se retrouver sans rien Comme disent les algériens: Cha7
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 13:45
Ça commence a se confirmer :
Citation :
Ben Ali serait dans le coma
Par Rémi Duchemin Publié le 17 février 2011
L’ex-président tunisien a été victime d'un accident vasculaire cérébral, selon plusieurs sources.
Un peu plus d’un mois après avoir été déchu de la présidence tunisienne, Ben Ali serait entre la vie et la mort. Selon plusieurs sources concordantes, l’ancien chef d’Etat aurait en effet été victime mardi d’un accident vasculaire cérébral (AVC), qui l’aurait plongé dans le coma. C'est le journaliste spécialisé dans la Tunisie Nicolas Beau, qui a révélé l’information sur son blog.
Selon les informations d'Europe 1, Zine el-Abidine Ben Ali est actuellement hospitalisé à la clinique du roi-Fahd, à Riyad, la captile de l'Arabie Saoudite. Il aurait été admis sous une fausse identité, pour des raisons de sécurité. "Son état est jugé très inquiétant", selon Nicolas Beau, qui précise aussi que "son épouse, Leila Trabelsi, n’est plus à ses côtés." Confirmations
L’information a été confirmée à Europe 1 par un journaliste tunisien, mais aussi par diverses sources, comme le webzine israélien francophone JSSNEws. L’organe de presse a obtenu une confirmation d’un diplomate exerçant au Proche-Orient. "Ben Ali est tombé dans le coma le 15 février en fin d’après-midi. D’après ce que nous savons, son état est critique mais les meilleurs médecins du Royaume ont été envoyés en urgence. Le nouveau président par intérim, en Tunisie, est également au courant et suit les évènements heure par heure", explique cette source à JSSNews.
Ben Ali avait trouvé refuge en Arabie saoudite après avoir fui la Tunisie le 14 janvier. Le président avait été renversé par un mois de contestation sans précédent, baptisé "révolution de jasmin"
Europe 1
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 17 Fév - 20:07
Citation :
Après une attaque cérébrale, Ben Ali serait dans le coma .
_________________
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Sam 19 Fév - 14:06
dommage collateral ou résultat de la "revolution du jasmin"
Citation :
Meurtre du prêtre polonais: un mode opératoire inconnu en Tunisie
Des prêtres priant à la cathédrale de Tunis en avril 2005 pour Jean Paul II
Le meurtre d'un prêtre polonais, retrouvé égorgé par "des extrémistes" vendredi près de Tunis, a été commis selon un mode opératoire inconnu jusque-là en Tunisie, a estimé une source du ministère tunisien de l'Intérieur.
Cet "assassinat est anormal, tuer un catholique en Tunisie est une chose anormale et commettre ce crime dans ces circonstances est anormale, ces trois indices nous montrent qu'il s'agit d'un crime commis par des extrémistes", a ajouté cette source sous couvert d''anonymat.
"On ne doit pas se précipiter et lancer des accusations avant de connaître les résultats des recherches qui ont commencé hier" mais la "police et l'armée combattront rigoureusement et sans hésitation tout agissement à l'encontre de toute religion" car "c'est l'image de la Tunisie qui est en jeu", a ajouté cette source.
Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans le garage d'une école religieuse privée de la région de Manouba, près de Tunis, où il était chargé de la comptabilité, avait indiqué à l'AFP une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur.
C'est "un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné", avait ajouté le ministère dans un communiqué sans préciser s'il visait là des islamistes ou des nervis de l'ancien régime.
C'est le premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier.
Le gouvernement tunisien a condamné samedi l'assassinat du prêtre polonais et appelé "tous les hommes de religion et les composantes de la société civile" à agir "avec détermination pour éviter que de tels actes ne se reproduisent".
La Tunisie, forte d'environ 10 millions d'habitants, compte environ 20.000 catholiques vivant essentiellement dans la capitale et sa banlieue nord, selon l'évêché de Tunis.
AFP
_________________
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Sam 19 Fév - 17:55
Citation :
Après l'euphorie de la révolution, l'inquiétude s'empare des Tunisiens Partager
Meurtre d'un prêtre, incidents antisémites, attaques d'islamistes contre des maisons closes, agressions, insécurité, criminalité, vague d'immigration sans précédent... Les motifs d'inquiétude se multiplient ces dernières semaines. Et les Tunisiens attendent le retour de la stabilité avec impatience.
Vendredi 18 février, le meurtre de Marek Rybinski, prêtre polonais et économe de l’école Salésienne de la Manouba (un faubourg de Tunis), a augmenté l’inquiétude sécuritaire dans le pays. Âgé de 34 ans, il a été retrouvé égorgé dans un dépôt de l'école privée dans laquelle il officiait. Pour Farhat Rajhi, le ministre de l’Intérieur, c'est "un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné". Mais il n'a pas précisé s’il désignait ainsi les islamistes, tant la théorie du complot des ex-benalistes est présente dans les esprits.
Cette première atteinte d'un membre d’une communauté religieuse n'est évidemment pas rassurante, dans un contexte marqué, la semaine dernière, par des incidents antisémites. Des salafistes et d’autres franges d'extrémistes islamistes avaient manifesté devant la grande synagogue de Tunis en scandant des slogans hostiles à la communauté israélite.
Une poussée intégriste est bel et bien en cours en Tunisie. Depuis 10 jours, les activistes islamistes s’en prennent ouvertement aux maisons closes et aux bars. Ils ont ainsi fermé, sans que les forces de l’ordre n'interviennent, les lieux chauds du Kef, de Sousse et de Kairouan - qui étaient pourtant sous le contrôle de l'État, la prostitution étant interdite par ailleurs.
"Ostentatoire et contraire à l'islam"
Vendredi 18 février après la prière, c’est le quartier de « Abdallah Guech », dans la médina de Tunis, qui a été visé. Des dizaines d’islamistes ont tenté d’attaquer et d’incendier cette rue où se trouvent des maisons closes selon le principe des quartiers réservés coloniaux. Ils ont été contrés par les habitants du quartier et mis en déroute par l’intervention de la police et de l’armée appelées à la rescousse. Puis ils se sont réunis juste après pour une prière sur l’Avenue Bourguiba. « C’est ostentatoire et contraire à l’islam. On ne peut proférer des grossièretés, agresser des personnes et prier dans la foulée. Il faut que ça cesse et que les forces de l’ordre soient vraiment présentes », plaidait un témoin scandalisé.
Pour la société civile, il est hors de questions de subir la loi de minorités agissantes et c’est sous haute tension que doit se dérouler ce samedi après midi, dans le centre de la capitale, une marche pour la laïcité. Le vide sécuritaire, depuis la révolution du 14 janvier, favorise l’installation d’une instabilité qui provoque un sentiment de peur chez les citoyens. Recrudescence des braquages, agressions, immigration clandestine et manifestations incontrôlées en sont les signes visibles au quotidien
JA
GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Sam 19 Fév - 19:35
Regardez moi ce guignole
Pour ceux d'entre vous qui ne le conaissent pas,c'est l'ancien ambassadeur de france en irak ,c'est la bas qu'il a apprit l'arabe.
_________________
"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Sam 19 Fév - 20:10
ah la laaa le beau parleur
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Dim 20 Fév - 0:52
GlaivedeSion a écrit:
Regardez moi ce guignole
Pour ceux d'entre vous qui ne le conaissent pas,c'est l'ancien ambassadeur de france en irak ,c'est la bas qu'il a apprit l'arabe.
je crois que c'est le plus jeune ambassadeur de france a l'etranger. et l'unique qui maitrise bien la langue arabe il me semble.
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Dim 20 Fév - 22:27
Citation :
Tunis réclame l'extradition de l'ex-président Ben Ali. 20/02/2011 à 21:09 La Tunisie demande l'extradition de l'ancien président Zine ben Ali à l'Arabie saoudite pour qu'il puisse répondre d'accusations liées à la violente répression des manifestations du mois dernier, annonce dimanche le ministère tunisien des Affaires étrangères.
La demande d'extradition présentée par la Tunisie à l'Arabie saoudite fait "suite à une nouvelle série d'accusations à l'encontre du président déchu (...), accusations relatives à son implication dans plusieurs crimes graves, qui consistent à commettre et à inciter à l'homicide volontaire et à semer la discorde entre les citoyens d'un même pays, en les poussant à s'entretuer", dit le communiqué diffusé par l'agence Tap.
Dans son communiqué, le ministère tunisien demande au gouvernement de Ryad "de lui fournir, dans les plus brefs délais, toutes les données dont il dispose concernant l'état de santé du président déchu, à la lumière des informations contradictoires véhiculées à propos de la détérioration de son état de santé et de son décès éventuel."
Plus de cent Tunisiens ont été tués lors du soulèvement qui a conduit Ben Ali à quitter le pouvoir le 14 janvier dernier. Selon certaines sources, il serait gravement malade depuis sa fuite en Arabie saoudite. source: http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/tunis-reclame-l-extradition-de-l-ex-president-ben-ali_964457.html
Citation :
des trésors dans la caverne de Ben Ali.
De très importantes sommes en dinars tunisiens et en devises étrangères, ainsi que des bijoux d'une "valeur inestimable" ont été découverts dans l'un des palais du président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi. 20 février 2011 à 20:47
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mar 22 Fév - 14:01
Citation :
Manifestation islamofachiste devant la synagogue de tunis.
Manifestation islamofachiste devant la synagogue de tunis envoyé par yahadoute. - L'actualité du moment en vidéo. 21 Février 2011 Voici une vidéo inédite de la manifestation antisémite des islamistes la semaine vendredi devant la Grande Synagogue de Tunis. Les manifestants crient des slogans antisémites : "Attendez Juifs l'armée de Mahomet revient !", "Nous allons refaire la Bataille de Khaybar" rappelant ainsi la victoire du Prophète sur les juifs en 628 et les traditionnels "Allah ouakbar !"
Voici ce qu'ils crient :
« Khaybar, Khaybar, yya yahoud, jaysh muhammad saya'oud !» (Khaybar, Khaybar [3], "ô Juifs, l'armée de Muhammad va revenir" !)...
Pour information, La Bataille de Khaybar ou Khaïbar (arabe : خيبر) a opposé, lors de la septième année de l'Hégire (628-629), Mahomet et ses fidèles aux Juifs vivant dans l'oasis de Khaybar, située à 150 kilomètres de Yathrib, actuelle Médine, dans la partie nord-ouest de la péninsule arabique, actuellement en Arabie saoudite.
La Tunisie a officiellement réclamé hier, lundi, à l’Arabie saoudite l’extradition de Leïla Trabelsi, l’épouse du Président déchu et engagé la bataille de la dissolution du puissant Rassemblement constitutionnel démocratique RCD, le parti du Président déchu Ben Ali.
Selon une source au ministère des Affaires étrangères citée par l’agence officielle TAP, la demande d’extradition «s’inscrit dans le cadre de l’enquête en cours contre le Président déchu et son clan». La justice tunisienne avait déjà émis le 26 janvier un mandat d’arrêt international contre Zine El-Abidine Ben Ali et son influente épouse.
L’ex-Président, âgé de 74 ans se trouverait dans un hôpital de Djedda dans le coma à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Par ailleurs, un millier de Tunisiens, majoritairement des étudiants, poursuivaient hier, lundi, leur rassemblement entamé la veille devant la Kasbah, épicentre de la contestation, pour réclamer le départ du gouvernement de transition dirigé par Mohammed Ghannouchi. «Nous ne lâcherons pas, nous viendrons tous les jours jusqu’au départ de ce gouvernement d’hypocrites», a lancé Asma, une étudiante revêtue d’un drapeau tunisien. Ses collègues scandent en chœur : «Dégage Ghannouchi», ou «Dégage le RCD». Le Premier ministre a déplacé ses bureaux fin janvier de la Kasbah après une première manifestation, au cours de laquelle des Tunisiens avaient campé près d’une semaine devant ses locaux. Il avait alors transféré son cabinet au palais présidentiel de Carthage, dans la banlieue sud de Tunis.
«Nous voulons faire tomber ce gouvernement. Ghannouchi et ses ministres veulent se maintenir au-delà de leur mandat transitoire», déclare un étudiant en gestion. Des blindés de l’armée étaient déployés à proximité et aucun incident n’a été signalé hier. source: http://www.donnetonavis.fr/actu/news/tunisie-extradition-leila-ben-ali_3924.html
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 5:13
Bonsoir,
Et moi qui voulait passer une retraite ensoleillée en Tunisie C'est donc foutu même pour mes vacances (9 x)
Patrick
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 9:55
Change de destination, Patrick, viens au Maroc
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 16:16
Bonjour,
Tu m'invites
Patrick
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 19:58
Patrick Lodelinsart a écrit:
Bonjour,
Tu m'invites
Patrick
Mrahba (bienvenu), j'habites Rabat, si tu veux venir chez moi. Mais il faudrait attendre ton tour. Il y a Thierry le belge, dit El Gawri, qui a déjà fait sa réservation
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 21:46
Bonsoir,
Franchement je râle car la Tunisie j'aimais ...
Par contre Essaouira - Maroc (pas certain de l'ortoghraphe) me tenterait également ....
Et comme j'entends que celà " bouge " aussi dans votre pays
Patrick
thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 23:52
Patrick Lodelinsart a écrit:
Bonsoir,
Franchement je râle car la Tunisie j'aimais ...
Par contre Essaouira - Maroc (pas certain de l'ortoghraphe) me tenterait également ....
Et comme j'entends que celà " bouge " aussi dans votre pays
Patrick
entendre c'est une chose venir et constatez c'en est une autre cher Patrick il n'y pas de revolte au maroc, pad de coup d'état,pas de violence extreme et puis les marocains sont tres acceuillants je t'invite a te rendre au maroc et y visiter et faire connaissance des marocains je suis persuadé que tu ne seras pas décus
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Mer 23 Fév - 23:57
Bonsoir thierrytigerfan,
Dans ma présentation tu verras que je suis déjà venu au Maroc en 1975 (Marche Verte) ...
Il est bien de me dire que rien ne se passe au Maroc
Patrick
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 24 Fév - 0:40
_________________
Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 24 Fév - 1:39
ca lui üasse bien le fou
_________________
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 24 Fév - 1:49
il faira un bon acteur khadafi, mais le mechant
Invité Invité
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Jeu 24 Fév - 1:59
sorius a écrit:
il faira un bon acteur khadafi, mais le mechant
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: la révolte en Tunisie Sam 26 Fév - 15:31
Citation :
"Pas le droit de mettre un pied dehors" à Tunis.
Des incidents ont marqué vendredi soir la plus importante manifestation tunisienne depuis la chute de Ben Ali, où plus de 100.000 personnes ont réclamé le départ du gouvernement de transition.
endredi en début d'après-midi, devant la place de la Kasbah noire de monde à Tunis, des policiers avaient avancé le chiffre de "plus de 100.000 manifestants". AFP
Bienvenue dans la démocratie". Saouane, informaticien d'une trentaine d'années, a lâché la phrase tout doucement. Comme s'il se parlait à lui-même. Nous somme une centaine de personnes à être enfermées dans le hall de l'Hôtel International, dressé avenue Habib Bourguiba, en plein centre de Tunis. Cela fait déjà quelques heures que la plus importante manifestation depuis la chute de Ben Ali a dégénéré. Elle avait sagement commencé, après le déjeuner, devant la Kasbah. Avec ses jeunes garçons et ses jeunes filles enroulées dans le drapeau tunisien qui se photographiaient les uns les autres, leur carton "Ghannouchi dégage", décoré d'un portrait du Premier ministre, levé au dessus de la tête. Elle a pris une autre tournure en milieu d'après-midi quand plusieurs centaines de manifestants ont commencé à jeter des pierres sur la façade du Ministère de l'Intérieur avant de s'attaquer aux vitrines des magasins et à l'armée de policiers, arrivée en catastrophe.
Le temps des arrestations
A présent, la nuit est tombée, dans un vrombissement d'hélicoptères, de tirs de sommation et de lancers de grenades lacrymogènes. Les pneus de voiture et les branches d'arbres brûlent au milieu de la route. Le quartier, autour de l'avenue Bourguiba, est bouclé. Et tous ceux qui passent par là, curieux, promeneurs du vendredi soir, employés de bureaux qui s'apprêtaient à rentrer chez eux, sont repoussés par des policiers hurlants, casque sur la tête, matraque à la main, derrière les portes vitrées de l'hôtel International. Barricadés à double tour. Au début, nous n'avons pas le droit de mettre un pied dehors. Puis, très vite, même plus celui de regarder par les fenêtres. Car le temps est venu des premières arrestations. Et avec elles, celui des premiers coups. Un gamin qui ne doit même pas avoir vingt ans est attrapé par une demi-douzaine de policiers. Coups de pied à la figure. Puis, une fois qu'il est tombé à terre, coups de rangers dans les côtes. Sur un autre, ce sont les matraques qui pleuvent. "Un champ de ruines"
Un peu plus loin, un policier s'acharne à l'arrière d'un fourgon. On ne voit que le geste de sa main, armée d'une matraque, qui frappe, qui frappe. Les jeunes manifestants se font tabasser les uns après les autres. Et lorsqu'un groupe de policiers, avec des officiers en civil, équipés de bâtons de bois, se rend compte que des occupants du hall de l'Hôtel International ont le nez collé aux vitres, ils foncent, donnent des coups de matraque sur les portes vitrées, exigent qu'on les fasse entrer. Mon voisin me traduit leurs cris. Interdiction de regarder dehors, interdiction aussi de filmer avec son téléphone portable. La rumeur court dans le hall de l'hôtel. Un client serait en train de tourner des images de la fenêtre de sa chambre au 3ème étage. A dix heures du soir, le calme semble revenir. Après trois heures passées, dans le hall de l'Hôtel International, nous sommes autorisés à partir. Je sors avec deux jeunes en capuches. L'avenue Bourguiba est un champ de ruines. Trottoirs éventrés, poubelles à terre, boites aux lettes défoncées, des cadavres de pneus calcinés partout... Mes deux compagnons de route se font arrêter au bout de cinq minutes. Les policiers veulent voir la paume de leur main. Ils vérifient leur propreté. Si elles sont sales, c'est qu'ils ont lancé des pierres.