Sujet: Secteur de la santé au Maroc Ven 4 Fév 2011 - 2:18
Rappel du premier message :
oui mais on ne meurt pas devant les hôpitaux pour manque de moyen en France ou en Espagne
Auteur
Message
ScorpionDuDesert Aspirant
messages : 530 Inscrit le : 15/08/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 1:05
docleo a écrit:
1/ je parlais du concours d’intégration pas spécialité.
docleo a écrit:
apres le boycotte des concours de Residanat
docleo a écrit:
3/ les profs et les spécialistes ne prennent pas le relais, ils sont obligés de travailler comme ils sont sensés le faire pdt les jours normaux. Les militaires seulement s'ils sont en cursus, c'est a dire en stage dans le service concerné (idem pour les civil/ hôpital militaire, tout le monde le sait mais merci pour le rappel ) .
ScorpionDuDesert a écrit:
3/ pendant la grève, c'est les profs et les militaires qui ont pris le relais !
Si ce n'est pas encore claire: Les militaires ont pris la place des grévistes à ibn sina ! ( désolé je ne peux pas le dire autrement !)
docleo a écrit:
medecin sans bac (bezaf 3lik)
Des explications par MP ne seraient pas de refus !
docleo a écrit:
Pourquoi les marocains redoublent la première année voila la cause:
Citation :
La première année de médecine connaît un taux d'échec de 80 %
Bon, là tu n'a même pas lu l'article que tu as posté ! c'est sympa ! L'article ne parle pas d'étudiants marocains mais des étudiants en premières années de médecines ... d'où :
ScorpionDuDesert a écrit:
première année (sélective)
docleo a écrit:
et un peu de respect en s'adressant à moi, comme je le fais avec toi cordialement.
Tu peux m'expliquer cela en MP ?
Last message !
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 1:27
wa sahbi wa sahbi chouf meziane mon premier post f had la page, qu'est ce que j'ai mis INTEGRATION pas RESIDANAT.
L3ASKAR machadou blaste hed rahoum khedamine f sbitarhoum, sauf les internes militaires dans le cadre des gardes obligatoires dans le CHU, et c'est les residants civiles requisitionnes qui font le boulot.
Pour 80% tu crois que je suis con a ce point pour ne pas faire la part des choses, a sahbi si pour t expliquer que le taux d'echec kbir f premiere année.
Je crois que je vais dormir, desole pour l'utilisation du dialecte, je vous prie de m'excuser.
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 1:28
hana au lieu de repondre j ai edite l ancien msg pfff
marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 11:32
c'est incroyable ..
dans beaucoup de régions déshéritées du Maroc, on ne retrouve aucun médecin qui veut s'installer ..
on attend que des médecins étrangers ou d'associations viennent faire des campagnes médicales là-bas ..
pendant ce temps, certains restent à rabat et à casablanca protester pour leur situation !!!
Invité Invité
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 12:55
+1
le plus beau metier du monde qui est instituteur accepte d'aller dans des coins paumés avec le froid et d'etre sous payé, sans femme sans rien du tout meme pas un velo et il ferme sa gueulle
un interne chez nous ce qu'il veut c'est etre payé 10 000 dh par mois, avoir une voiture de fonction, bosser 40 heures par semaine et avoir 2 mois de congés
en france un interne fraichement sorti de la fac touche un smic, il ne gagne pas plus qu'un interne marocain qui a 3000 dh soit 1 fois et demi le smig local, eux aussi ont des contraintes, eux aussi ont affaire a "n'importe qui" comme disait docleo se plaignant plus haut de clochards ivres, sinon falait faire un autre metier
Citation :
1- Montants bruts annuels de la rémunération
■internes de 5e année 25 021 €/an ■internes de 4e année 25 021 €/an ■internes et résidents de 3e année 25 021 €/an ■internes de 2e année 18 038 €/an ■internes de 1e année 16 293 €/an
Dernière édition par OBSERVATEUR le Lun 30 Mai 2011 - 12:58, édité 2 fois
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 12:55
Tu parles de quel Secteur?!
Si tu parles du publique ce que tu dis est archi-faux, Il y a des médecins ou meme toi tu voudras pas faire du tourisme a moto, Moi en 2006 je travallé a lalla aziza à 30km d'imintanoute et y avait un ami a moi (chirurgien pédiatre maintenant) qui faisait 60 km rien que dans la piste pour arriver a son poste ait hadou youssef, et pour imaginer un peu le décor y a un village nommé targa oufella (la haute source) et un autre imindounite (le bout du monde)
Donc s'il te plait ne dit pas n'importe quoi, Le vrai problème c'est que le Maroc n'a que 17000 médecins (généraliste et spécialiste) 8000 dans le secteur publique (presque moitié generaliste moitié spécialiste) donc 8000 pour 32 000 000 de marocains, avec 4 000 généralistes/ 32 000 000 si tu donnes 50% pour l'urbain 50% pour rural on aura 2 000 généralistes/ 16 000 000 soit presque 1 généraliste pour 10 000 (iwa 7elha nta)
Pour le privé, tu ne peux pas l'obliger, il n'a fait le privé que parcque il a d'autres considerations (profit, scolarisation pour ses enfants ... )
Il y a un projet de loi sur la carte sanitaire (partenariat publique privée, incitation à l'investissement dans les zones eloignés)
Tu sais j'ai trouvé une video sur la toile sur Ait haddou youssef, sur la campagne contre le froid, on y voit Mon ami le caid (tjr en contact) Le major avec qui j'ai travaillé a lalla aziza, l’équipe médical est composé du Médecin d'ait hadou youssef, du medecin qui a pris la relève a lalla aziza, le médecin boulaawane ainsi que le medecin chef du SIIAP. Arrêter de stigmatiser le Medecin marocain, avant de critiquer donner au moins autant qu'eux pour cette Patrie.
ohhh les souvenirs, je connaissais la region village par village en plus de mon secteur (lalla aziza) avec 22 villages, j'ai fais tout les villages de Ait haddou et de boulaawane pour aider mes confreres durant l'equipe mobile, alors que moi personne ne m'a aidé une fois on avait un probleme de moteur en plein nuit entre deux villages a plus de 80 km de la route on a bien rigoler, et une autre fois on été bloqué par la neige trois jours heureusement qu'on été pres d'un village meme si il ete de l autre cote de la montagne.
Dernière édition par docleo le Lun 30 Mai 2011 - 13:54, édité 1 fois
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 30 Mai 2011 - 13:41
OBSERVATEUR a écrit:
+1
le pus beau metier du monde qui est prof accepte d'aller dans des coins paumés avec le froid et d'etre sous payé, sans femme sans rien du tout meme pas un velo et il ferme sa gueulle
un interne chez nous ce qu'il veut c'est etre payé 10 000 dh par mois, avoir une voiture de fonction, bosser 40 heures par semaine et avoir 2 mois de congés
en france un interne fraichement sorti de la fac touche un smic, il ne gagne pas plus qu'un interne marocain qui a 3000 dh soit 1 fois et demi le smig local, eux aussi ont des contraintes, eux aussi ont affaire a "n'importe qui" comme disait docleo se plaignant plus haut de clochards ivres, sinon falait faire un autre metier
Citation :
1- Montants bruts annuels de la rémunération
■internes de 5e année 25 021 €/an ■internes de 4e année 25 021 €/an ■internes et résidents de 3e année 25 021 €/an ■internes de 2e année 18 038 €/an ■internes de 1e année 16 293 €/an
Tu m'as vu stigmatiser les enseignants, l'ingrats seulement critiquera l'enseignants. C'est grâce a eux que j'ai appris a lire et distinguer le bien du mal. je crois que tu n'as jamais mis les pieds hors de la ville, ou au max tu n'as pas dépassé 1 mois, je connais c'est quoi la campagne ou il y a que les pistes, je sortais 2 semaines a faire l’itinérance pour vacciner les enfants, et faire les consultations dans les coins ou tu ne peux même pas les imaginer.
Pour salaire des internes, Pour le maroc les externes 3-4 annee: 120 dh par mois (oui 120 mais bon il font pas grand chose) 5-6 annee: 165 dh par mois (ceux la ils aident bcp) 7 annee: 1000 dh par mois Interne 1-2 eme annee: 3000 dh par mois. Résidant 1-2eme année 7000 dh Résidant 3-4-5 année 8200 dh **************************************** les gardes inclus, pas nourri pas logé pour les Residant et les Externe Pour les internes tous nourris mais pas tous logés (pas d'indemnite pour le non logements)
C'est pas la peine de faire la comparaison, tu crois pas, n'oublie pas la rémunération des gardes 117€ soit 100€ net, en gros le salaire est de 1400-1500 (logé nourri) tu arrives facilement a 3000€ , sans oublié le remplacement, on dépassait 4000€ en tant qu'interne
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 31 Mai 2011 - 17:12
Il serait judicieux de prendre contact avec lui, il est disposé à partager ses connaissance
Citation :
Une équipe scientifique française dirigée par un Marocain réalise une percée importante dans la recherche sur le VIH
Outre l'équipe de M. Benkirane, une équipe de l'Institut Pasteur et une autre de l'Institut Cochin (Université Paris Descartes) ont collaboré à la réalisation de l'étude soutenue par l'Agence nationale de recherche sur le Sida (ANRS), SIDACTION, la Fondation pour la recherche médicale en France (FRM) et le Conseil Européen de la Recherche.
Après un DEUG à la faculté des Sciences de l'université Mohammed Benabdellah de Fès, Monsef Benkirane est parti poursuivre ses études à Marseille (France) où il a obtenu une licence-maîtrise, puis un DEA d'immunologie de l'Université Aix-Marseille 2 et ensuite un doctorat en virologie moléculaire en 1994.
Par la suite, M. Benkirane a travaillé pendant plus de quatre ans au National Institute of Health (NIH) à Washington, avant de retourner, en 1998, à Montpellier (France) où il a monté son groupe de recherche sur la virologie moléculaire et le VIH.
Le Pr. Benkirane a reconnu qu'il n'entretenait "malheureusement" pas de lien avec la communauté scientifique au Maroc, mais s'est dit disposé, et surtout "demandeur", à contribuer à toute action bénéfique, notamment dans le domaine universitaire.
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 1 Juin 2011 - 13:46
Spoiler:
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 2 Juin 2011 - 12:35
Réponse du Ministre de la santé :
Son niveau en langue m'effraie j'ose pas imaginer dans les autres domaines !
Invité Invité
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 2 Juin 2011 - 12:59
le parti istiqlal qui a été toujours le champion de la langue arabe a une ministre qui n'arrive meme pas a parler une langue correcte .ca me rappelle les anecdotes que me racontait mon pére sur un ministre de l'ére Hassan 2 Arsalane Jadidi et son niveau d'arabe classique (sayfatani sahib al jalala )
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 2 Juin 2011 - 13:05
Citation :
Tecnimede investit dans une deuxième usine de génériques
Le groupe pharmaceutique portugais Tecnimede confirme son intérêt pour le Maroc. En effet, douze ans après y avoir planté son étendard, le spécialiste ibérique des médicaments génériques vient de lancer le projet d’un deuxième site de production à Casablanca dont le coût total dépassera les 50 MDH.
Aussi, dans la foulée du succès rencontré par Tecnimede Maroc, notamment sur le registre des génériques de médicaments contre les maladies cardiovasculaires, la maison mère vient de créer Atlas Pharma, une deuxième filiale marocaine dont le capital de démarrage est de 15 MDH. Outre les fonds propres, le financement sera complété par un endettement bancaire.
Ce nouveau virage est motivé par les perspectives du marché marocain qui présentent un très fort potentiel de développement, notamment en matière de génériques. Sans compter la volonté de l’actionnaire d’ériger le Maroc en plateforme industrielle pour l’Afrique du nord et l’Afrique de l’ouest. Tecnimede Maroc, qui emploie actuellement 70 personnes, assure également des prestations techniques (métiers support, suivi des appels d’offres...) pour les autres filiales commerciales maghrébines du groupe.
La société mère fait partie des laboratoires pharmaceutiques ibériques les plus en vue avec un chiffre d’affaires qui a doublé en quatre ans pour atteindre en 2010 près de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires (1,1 milliard de DH). Son portefeuille de produits est composé de plus de 75 médicaments essentiellement destinés aux maladies infectieuses, cardiaques et respiratoires. Quant au dispositif industriel du groupe, il est concentré sur le Portugal, l’Espagne et le Maroc.
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 2 Juin 2011 - 17:49
Intoxications alimentaires au Maroc : 18 000 cas déclarés en 20 ans
Spoiler:
Citation :
Santé Intoxications alimentaires au Maroc : 18 000 cas déclarés en 20 ans
50% des intoxications alimentaires ont lieu pendant la saison estivale. Les deux tiers ont lieu à la maison en raison d’un mode défaillant de conservation des aliments. Les produits laitiers, les poissons et les fruits et légumes en tête des causes d’intoxication.
Qui parmi nous n’a pas été victime dans sa vie d’une intoxication alimentaire avec tous les désagréments que cela suppose : vomissements, diarrhées, nausées, douleurs abdominales ? Dans certains cas, les intoxications aiguës peuvent même entraîner perte de conscience, hospitalisation et même décès. Le risque est d’autant plus fréquent que les habitudes alimentaires et le nouveau mode de vie des Marocains ont radicalement changé ces dernières années. Hormis le risque domestique qui reste important, le développement de la restauration extérieur avec, comme corollaire, l’explosion du secteur informel et sa cohorte de vendeurs ambulants, est venu aggraver la situation. Mais le risque peut également se nicher dans des négligences chez des restaurateurs organisés. Cette femme de 45 ans se souvient d’une amère expérience. Une fois, prenant l’autoroute Casa-Marrakech, elle s’arrête au restaurant d’une aire de repos pour casser la croûte. Elle commande une salade, de la viande hachée grilée et des frites chez une enseigne connue. Son malaise commence quelques heures plus tard, une fois rentrée chez elle. Durant toute la nuit : des coliques insupportables et des vomissements à n’en plus finir. Inquiet en la voyant se tordre de douleur, son mari la transporte aux urgences d’une clinique de la place. Résultat : une intoxication alimentaire qui lui aura coûté deux jours d’hospitalisation, et une facture bien salée. Cas banal ? Oui, mais qui arrive malheureusement tous les jours à des centaines de consommateurs dans le pays. Car, comme dans le cas de ce couple, combien échappent aux statistiques officielles en ne déclarant pas leur cas d’intoxication aux autorités publiques ?
En mars dernier, sept élèves d’une école publique à Fès ont été hospitalisés au CHU de la ville après avoir mangé des pois chiches servis par un marchand ambulant. Les deux cas n’ont pas eu de conséquences dramatiques, mais un autre, à Laâyoune, en 2010, était plus grave. Une toxi-infection alimentaire collective (TIAC), suite à un repas servi à l’occasion d’un mariage, a touché quelque 151 personnes, et une femme y a laissé la vie. En réalité, les intoxications alimentaires (IA) sont très fréquentes. Elle n’épargnent aucun âge, aucune région du pays et peuvent arriver à n’importe quel moment, quoiqu’elles prolifèrent pendant la saison chaude, en raison d’une défaillance dans le mode de conservation des aliments..
Des milliers de Marocains seraient victimes d’intoxications d’origines diverses chaque année, selon le Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), un organisme à l’écoute des gens qui en sont victimes. On ne connaît pas le nombre exact d’intoxiqués alimentaires, par an, à l’échelon national, car «tous les Marocains victimes d’une IA ne contactent pas automatiquement le centre pour l’informer, et donc les chiffres sont souvent en deçà de la réalité», déplorent les responsables au centre. En 2009, le CAPM a reçu 4 514 fiches de déclarations pour intoxications en tous genres, soit 200 de plus qu’en 2008, dont 25% sont des IA. Ces dernières n’occupent donc pas la première place en matière d’intoxication comme on pourrait le croire, mais bien «la troisième après celles dues aux piqûres de scorpions et celles causées par le monoxyde de carbone», nuance le Dr Sanaâ Benlarabi du CAPM.
Intoxication bactérienne et intoxication botulique : les plus fréquentes
D’autres chiffres sont livrés, cette fois-ci par la ministre de la santé elle-même, Yasmina Baddou, devant la Chambre des conseillers fin 2010. «70% des intoxications alimentaires, avait-elle affirmé, sont d’origine domestique, contre 26% dans les lieux publics (restaurants, vendeurs ambulants, internats, colonies de vacances) et 4% dans d’autres endroits». Au sein du ministère, on avance le chiffre de 704 IA collectives en 2009 dans 37 provinces, et 288 durant les trois derniers mois de 2010. Elles ont touché au même titre adultes et enfants, mais il y a quand même une prédominance, avec 66%, dans les milieux urbains. Les causes : les produits de conserves et les fast-foods, l’utilisation des pesticides dans des produits agricoles, les eaux polluées pour l’irrigation et les conditions de stockage des produits alimentaires qui viennent en premier lieu.
Certaines de ces intoxications alimentaires sont graves, d’autres bénignes, constatent les spécialistes. Mais tout dépend de l’intensité, de l’origine de l’intoxication, et, surtout, de la réponse du corps . L’IA peut être accompagnée, en plus des vomissements, de fièvre, de douleurs abdominales et de diarrhée aiguë. Dans ce cas, «cette dernière peut être si grave qu’elle entraîne des troubles de la tension artérielle, une hypotension qui exige parfois l’admission du patient dans un milieu de réanimation», estime Ahmed Bellabah, gastro-entérologue à Casablanca. Une autre IA prolifère pendant l’été notamment, appelée intoxication bactérienne, à cause de la chaleur qui détériore les aliments entreposés dans un milieu où la chaîne de froid a été rompue : 50% des IA ont lieu pendant cette saison chaude. Cela, sans parler des intoxications parasitaires, non bactériennes, dues à des amibes ; et du botulisme causé, explique le gastro-entérologue, par une bactérie que l’on retrouve dans les boîtes de conserve gardées dans des conditions insalubres ou périmées. Cette bactérie sécrète une toxine, l’«exotoxine», ou «toxine botulique», responsable de l’intoxication.
Pendant l’été éviter les escargots, le lben et les sauces exposés à l’air libre
Pendant l’été, il faut éviter, conseille le médecin, certains aliments comme les escargots et la pâtisserie, le lait et ses dérivés, notamment le petit lait (le fameux lben), servi souvent avec du couscous. Le petit lait serait responsable de nombreuses intoxications. Les sauces, comme la moutarde et la mayonnaise, servies dans des conditions insalubres, sont aussi à éviter.
Sur les maladies d’origine alimentaire (MA), l’étude la plus exhaustive a été menée par le même CAPM. Elle a porté sur une durée de 20 ans, soit entre 1989 et 2008, et nous donne un aperçu général sur les IA au Maroc, leur répartition géographique et saisonnière, le taux de mortalité et les causes de ces maladies.
Ainsi, le centre a-t-il constaté, durant cette période de 20 ans, 17 896 cas d’intoxications alimentaires. L’étude relève que toutes les régions du Maroc ont été affectées. Mais l’incidence par 100 000 habitants a été très forte entre 2004 et 2008 dans les régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra (avec 10,9%). Dans les régions de l’Oriental et de Rabat-Salé Zemmour-Zaër aussi (10,2%). Ces MA, durant ces vingt ans, ont survenu dans 34% en été, 25,2% pendant le printemps, 21,5% pendant l’automne et 19,1% en hiver. C’est le milieu urbain qui est le plus affecté (81,6%). L’étude nous donne aussi un aperçu sur l’âge moyen des intoxiqués, et là, toutes les tranches d’âge sont concernées.. Mais les adultes ayant chopé une IA représentaient pendant cette période la majorité, soit 49,3 %. Viennent ensuite les enfants et les adolescents avec respectivement 25,7% et 13,7 %. Les autres tranches d’âge avec 11,3 %.
0,4% des intoxications déclarées ont entraîné un décès
Quelques-unes de ces IA entraînent des décès, au Maroc et ailleurs. Sur les 17 896 cas de maladies d’origine alimentaire déclarés au CAPM pendant les 20 ans, il y a eu 59 décès déclarés (0,4%). Un chiffre qui ne reflète pas la réalité, jugent les médecins auteurs de cette étude, pour la simple raison que beaucoup de malades ne se déclarent pas, et se contentent de l’automédication.
En France, par exemple, il y a eu, entre 2001 et 2003, 1 656 épisodes de TIAC déclarées, avec 22 113 malades et 11 décès, dont 60% ayant pour origine la salmonelle et 65% survenues en restauration collective. Dans le monde, 2,1 millions d’adultes et 3 millions d’enfants, dont 2 millions dans les pays en développement, meurent chaque année à cause de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.
Au Maroc, les aliments incriminés dans ces cas de décès sont notamment les produits laitiers (22,2% : petit lait contaminé par un hydrocarbure), fruits et légumes (22,2%) et poisson et produits de la pêche (19,4%). Ces décès étaient accidentels dans 87% des cas, ils se sont produits majoritairement à domicile (67%).
La plupart des IA sont attrappées donc en domicile, et il n’y a pas de solution miracle. Seules la sensibilisation, la prévention et l’éducation en matière de sécurité alimentaire peuvent jouer un rôle. Toujours se laver les mains, conserver la nourriture à une bonne température, bien cuire les aliments, et utiliser une eau saine pour les nettoyer, sont les conseils clés prodigués par l’OMS. Ce travail de prévention est l’affaire de tout le monde, le ministère de la santé en tête. L’Office national de la sécurité sanitaire et des aliments (ONSSA) créé en 2008, lui, est censé travailler en amont : assurer la salubrité des produits mis en vente, réduire le nombre des intoxications alimentaires par le biais du contrôle des aliments, et assurer la compétitivité du produit marocain à l’échelon international.
Maintenant, que font les autorités concernées en matière de contrôle des lieux publics de restauration pour vérifier leur conformité avec les normes d’hygiène et de salubrité alimentaire ?
Au niveau des villes, la charte communale donne pleins pouvoirs au maire, qui dispose d’une division d’hygiène, et aux présidents d’arrondissements dotés de bureaux municipaux d’hygiène (BMH) pour prévenir et contrôler la restauration publique. A Casablanca, par exemple, il y a 16 BMH, correspondant aux 16 arrondissements de la ville, et dans chaque bureau il y a un ou plusieurs médecins d’hygiène. Lesquels ont pour tâche de contrôler les établissements classés et non classés. Leur efficacité ? C’est une autre affaire. Le Dr Azeddine Yousfi, chef du service hygiène au Conseil de la ville de Casablanca, assure qu’il y a un travail de contrôle qui se fait régulièrement, sauf qu’il y a un manque flagrant de moyens. Des fermetures d’établissements, dont certains sont «bien connus» ont lieu chaque année. «En 2010, il y a eu à titre d’exemple 520 établissements mis en demeure, dont certains ont fini par fermer boutique», informe-t-il.
Statistiques : 224 000 restaurants contrôlés en 2009 par le ministère de la santé En 2009, le ministère de la santé aura effectué quelque 220 400 contrôles d’hygiène des lieux de restauration, 24 000 examens médicaux des employés, 9 700 analyses bactériologiques d’échantillons alimentaires et a organisé 106 700 actions de sensibilisation. 152 incidents ont causé 704 intoxications alimentaires collectives.
Par ailleurs, le CAPM note, dans sa rétrospective des 20 ans sur les IA (1989-2008), que la circonstance accidentelle représentait 98,3% des cas alors que la circonstance volontaire était de 1,7%. Les maladies d’origine alimentaire (MA) sont survenues à domicile dans 76,8%, dans un lieu public dans 19,8% et sur le lieu de travail dans 3,1%.
Les MA étaient isolées dans 68% des cas et collectives dans 32% des cas. Selon la catégorie des aliments incriminés, les produits laitiers étaient à l’origine de 26,4% des cas notifiés, le poisson et produits de la pêche de 20,3% des cas, les viandes et produits carnés de 18,2% des cas et le reste des aliments 35,1% des cas. Dans la catégorie des produits laitiers, le petit lait (lben) représentait 51,2%, le lait 33,8% et les autres produits laitiers 15%. L’étude des caractéristiques cliniques a montré que 85,9% des cas des MA étaient symptomatiques et selon la classification WHO ART (Terminologie des événements indésirables selon l’OMS), les signes du système gastro-intestinal représentaient 91% et les troubles du système nerveux central et périphérique 4,1%.
Qui contacter en cas d’intoxication alimentaire : 0801 000 180 (numéro économique) et 05 37 68 64 64.
Jaouad Mdidech. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-06-01
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 3 Juin 2011 - 16:19
Citation :
تعليق ألإضراب
النقابة المستقلة Syndicat indépendant des لأطباء القطاع العام médecins du secteur public المكتب الوطني Bureau National www.simsp.org الرباط 02 يونيو 2011
بلاغ
لقد خط الأطباء و الصيادلة وأطباء الأسنان بفضل نضالا تهم و انضباطهم احد اللحظات التاريخية في صفحات نضال الطبيب المغربي من خلال مسيرة 5 مايو و الوقفات الاحتجاجية الحضارية أمام وزارة التعليم العالي و أمام البرلمان دون أن ننسى مسيرة الغضب ل 25 مايو التي كانت من أرقى المحطات التي وصل إليها الطبيب رغم ما تعرض له من عنف و تنكيل و إصابات ، الشيء الذي أعطى بعدا دوليا لقضيتنا من خلال تنديد اللجنة التنفيذية للإتحاد الأوربي لما تعرض له الطبيب المغربي من تعنيف، ناهيك عن مساندة و مؤازرة الإعلام الدولي والمغربي . إلا أنه كتقييم لكل هذا نستطيع أن نقول أنه تم إرجاع ملف الطبيب المغربي إلى الواجهة وتم قبول مناقشة دكتوراه الطب كدكتوراه وطنية و مناقشة النقاط الأخرى للملف المطلبي لنقابتنا . أمام كل هذا كانت هناك تدخلات و وساطات من خلال شخصيات و مؤسسات لها غيرة على الطبيب المغربي ، مما سيدفعنا إلى إتخاد أشكال نضالية أخرى تكون بالتنوير و النقاش و الحوار السلمي كأحد أوجه النضال و أن تعليقنا للإضرابات من أجل بدأ حوار جدي و مسؤول مع وزارة الصحة لما أبانت عنه من حسن نية يعتبر استراحة الشجعان.
وعاشت نقابة الأطباء صامدة وموحدة.
النقابة المستقلة لأطباء القطاع
Suspension de la greve, Badou s'entretient tjr avec SIMSP et CNIR (depuis 10hr30)
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 9:26
Citation :
Maroc Le Laboratoire Bottu investit 120 MDH dans une usine de génériques
L'objectif est de porter les ventes à 50 millions d'unités par an contre 31 millions actuellement. Le projet est financé sur fonds propres et par crédit bail.
Cap sur le générique. Tel semble être le mot d’ordre des laboratoires pharmaceutiques marocains eu égard aux profonds changements qui s’annoncent pour ce secteur. En effet, les investissements dans les unités de fabrication de génériques se multiplient depuis quelques années, dans le cadre de la volonté de l’Etat de doper l’usage de médicaments à bas prix et les potentialités à l’export vers l’Afrique. Aussi, après le laboratoire portugais Tecnimede qui a annoncé l’investissement dans un deuxième site de fabrication de génériques, c’est au tour de l’opérateur marocain Bottu SA d’afficher ses ambitions dans ce créneau avec un investissement supérieur à 120 MDH dans une nouvelle usine à Casablanca entièrement dédiée aux génériques. Cette plateforme permettra au fabricant sous licence du célèbre Doliprane de porter ses ventes à plus de 50 millions d’unités par an contre 31 millions en 2010.
Quant au financement du projet qui porte l’effort d’investissement à plus de 300 MDH depuis 2006, il a été assuré aussi bien par la trésorerie abondante du laboratoire que par un concours de leasing. Il faut dire que rien qu’avec la licence au Maroc de la marque Doliprane, Bottu a réalisé, en 2010, les plus grosses ventes en valeur par produit au sein du secteur pharmaceutique avec un chiffre d’affaires d’environ 156 MDH pour un volume de 18 millions de boîtes.
Le chiffre d'affaires a atteint 437 MDH en 2010
Les actionnaires de Bottu comptent bien être parmi les gagnants de la nouvelle politique de santé au Maroc qui vise à travers plusieurs mesures phare en préparation (droit de substitution pour les pharmaciens, numerus clausus, marges progressives...) à hisser le taux de pénétration du médicament générique au Maroc à 70% contre 26% actuellement. Un taux qui doit déjà la part belle aux marchés publics de l’Etat où le générique constitue 85% des achats en médicaments.
Bottu SA est un des premiers laboratoires pharmaceutiques marocains dont la famille Berrada a pris le contrôle en 1983 en marge du désengagement de l’actionnaire français éponyme. Avec un effectif qui avoisine les 400 salariés, la société intervient sur l’ensemble de la chaîne du médicament : de l’importation des matières premières destinées à l’industrie pharmaceutique ou des produits finis à la fabrication, au conditionnement, au façonnage et à la commercialisation de spécialités pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Au cours de la dernière décennie, la performance financière de ce laboratoire n’a cessé de s’améliorer avec un chiffre d’affaires qui a atteint 437 MDH en 2010 pour un résultat net qui s’est établi à 75 MDH.
C.O. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-06-07
Invité Invité
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 15:13
@ Docleo : Bonjour. Alors sur l'un de tes posts concernant les derniers évenement sur notre scene politico-sociale, je t'ai vu parler du bas taux de réussite en 1ere année de medecine, en présentant un taux d'echec de 80% Ma question est la suivante: Quel est le rapport avec les demandes des médecins ex-grevistes ? Et qu'est ce que le gouvernement est sensé y faire ? Cordialement !!
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 15:20
bonjour Zinc,
Vous pouvez lire le fil de discussion pour comprendre, je vous l'accorde il n'y a pas de lien direct entre les deux faits. Le chiffre de 80% concerne la France pas le Maroc.
Cordialement, et Bonne lecture
PS: j'ai effacé un post en voulant éditer un autre, et je sais pas si l'explication se trouve dans le post effacé
Invité Invité
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 15:24
docleo a écrit:
bonjour Zinc,
Vous pouvez lire le fil de discussion pour comprendre, je vous l'accorde il n'y a pas de lien direct entre les deux faits.
Cordialement, et Bonne lecture
PS: j'ai effacé un post en voulant éditer un autre, et je sais pas si l'explication se trouve dans le post effacé
J'ai trés bien suivi le fils de discussion et malgré cela je me retrouve dans l'incapacité de comprendre ce fait. Si les acteurs du secteur de santé commence a réclamer à ce que l'état agisse pour augmenter le taux de réussite de nos étudiants en médecine, alors à quoi devra t'on s'attendre des autres secteurs (Juridique,économique,...) ? Et Quel crédibilité cela donnera au cursus d'étude en medecine (ou autre) si l'état était à y mettre ses mains ?
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 15:44
Zinc
+100
On doit avoir des medecins et ingenieurs performant
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 7 Juin 2011 - 16:34
Si tu as bien lu, donc tu as compris que ca ne concerne pas le Maroc , et donc nos Medecins ne sont pas concerné. Sauf si tu vis en france!!
Sinon c'est l'occasion de donner le taux d'echec au Maroc, pour Rabat c'est 27,9% et pour Casa 29,1%
d'autres données
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 22 Juin 2011 - 18:51
Citation :
FÈS RENFORCE SON OFFRE DE SOINS 80 MILLIONS DE DH POUR UNE CLINIQUE PRIVÉE 4 OPÉRATIONS DE TRIPLE PONTAGE CORONARIEN… UNE PREMIÈRE AU MAROC
Créé en 2007 pour un investissement de 80 millions de DH, la clinique «Al Kawtar», s’est dotée récemment du nec plus ultra de la chirurgie cardiovasculaire. En effet, depuis le mois d’avril 2011, ladite clinique est entrée dans le cercle très fermé des établissements intégrant un département de chirurgie cardiovasculaire de haute maîtrise. «Nous nous sommes équipés de la technologie du triple pontage coronarien à cœur battant… C’est une première au Maroc dont l’installation nous a coûté plus de 28 millions de DH», indique le Dr. Chakib Filali Adib, directeur d’Al Kawtar. Et d’ajouter: «au-delà du matériel, l’équipe médicale dirigée par le docteur Habib Raziq, diplômé et ex‐enseignant de l’Université Carl‐Gustav Carus à Dresde en Allemagne, veille sur le transfert d’un savoir-faire qui fait état de plus de 6.000 opérations du genre et 14 ans d’expérience en Allemagne». Cette équipe vient de réaliser quatre opérations dites de “triple pontage coronarien à cœur battant”. Il s’agit de l’une des opérations les plus délicates de la chirurgie cardiovasculaire qui exige un niveau de maîtrise élevé mais qui augmente sensiblement les chances de rétablissement du patient. Ces opérations chirurgicales, toutes filmées et sauvegardées à toute fin utile, ont été réalisées durant les six dernières semaines. Soit depuis que le département de chirurgie cardiovasculaire ait parachevé une importante expansion touchant à la fois ses moyens humains et matériels, notamment l’acquisition d’un équipement opératoire neuf de dernière génération répondant aux normes internationales les plus strictes.
En fait, après trois années de services ponctuées de nombreux challenges dans plus de 10 disciplines médicales, la clinique vient d’achever un programme d’expansion. Dans cette perspective, Al Kawtar consacre un effort important à la formation de son corps médical et paramédical, afin de servir ses patients dans des conditions similaires aux établissements de renommée mondiale. Ce sont donc 120 personnes, réparties sur cinq blocs opératoires et plus de 42 chambres dont sept de réanimation, qui exercent leurs métiers dans le respect des normes sanitaires et de sécurité les plus strictes.
Carte de visite
Depuis sa création, la clinique Al Kawtar a officié plus de 5.000 opérations de complexités variables. S’étendant sur plus de 3.000 m² la clinique Al Kawtar dispose de plusieurs spécialités. Il s’agit entre autres de l’accouchement-maternité, arthroscopie, cardiologie, chirurgie de la main, chirurgie générale, chirurgie infantile, chirurgie urologique et lithotripsie, chirurgie viscérale, coeliochirurgie, dermatologie et endocrinologie-diabétologie. Figurent aussi la gynécologie, hépato-gastro-entérologie, laser dermatologique, médecine interne, néphrologie, neurochirurgie, ophtalmologie, orthopédie-traumatologie, pédiatrie, pneumo-phtisiologie, psychiatrie… Un service particulier est réservé à l’oncologie toutes spécialités confondues.
De notre correspondant
L'economiste
Pour le triple pontage une première pour le privé fallait le précisé
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 23 Juin 2011 - 12:22
Citation :
Maroc AMO : ces 600 000 cotisants qui n’ont pas droit au remboursement !
Ils travaillent comme saisonniers dans la conserverie, l’agriculture et le bâtiment. Ils ne totalisent pas les 54 jours continus de cotisations requis par la loi. La solution préconisée est de les aligner sur les marins pêcheurs.
Surprenant ! 600 000 saisonniers cotisants à l’Assurance maladie obligatoire (Amo) ne peuvent pas bénéficier d’une couverture médicale de base. C’est là un des énièmes dysfonctionnements qui biaisent le régime. En effet, la loi 65-00 réglementant la couverture médicale de base stipule que pour avoir des droits ouverts l’assuré de l’AMO doit totaliser cinquante-quatre jours de cotisations continus sur une période de six mois précédant la maladie. Or, les 600 000 saisonniers n’ont pas et ne pourront jamais, en raison de la spécificité de leurs activités, remplir cette condition de la loi 65-00. Employés, pour la plupart, dans les secteurs du bâtiment, de l’agriculture et de la conserverie, ils travaillent en moyennent quatre mois par an, mais rarement 54 jours continus (hors jours fériés) et cotisent au taux normal de l’AMO. Cette population perçoit un salaire variant de 1 000 à 1 400 DH. Plusieurs réclamations ont été faites par les employeurs, et en particulier les conserveries, à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour dénoncer l’aberration de la situation, mais il faudrait pour cela changer la loi, donc passer par le Parlement.
Le problème sera examiné par une commission interne de la CNSS
Dans cette optique, les solutions ne font pas défaut. L’idée avancée par les professionnels de l’AMO est de mettre en place, à l’instar de ce qui a été fait pour les marins pêcheurs, un régime spécifique pour ces travailleurs temporaires. En effet, le taux de cotisation spécifique fixé pour les marins pêcheurs est de 1,2% du produit brut de la vente de poissons pêchés sur les chalutiers ou 1,5% des ventes du poisson pêché par les sardiniers et les palangriers. Aujourd’hui, les 600 000 saisonniers sont soumis au taux de cotisation normal qui est de 4%, dont 2% à leur charge et 2% à la charge de l’employeur. Pour les milieux syndicaux, il est aberrant de maintenir un système qui pénalise cette catégorie d’assurés à qui l’on prélève des cotisations sans contrepartie. A la CNSS, pour l’heure, le réaménagement de la cotisation des saisonniers n’est pas à l’ordre du jour. Selon des sources syndicales, «cette question doit être examinée par la commission interne de la CNSS, qui planche sur le relèvement du salaire plafonné, en vue de corriger cette grande injustice». Une solution, poursuit-on dans le milieu syndical, «doit être rapidement trouvée pour permettre un bon fonctionnement du régime AMO qui entre dans sa cinquième année et qui présente toujours d’importantes imperfections».
La Vie éco www.lavieeco.com
2011-06-23
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 23 Juin 2011 - 19:29
Citation :
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE DES MULTINATIONALES SOUPÇONNÉES D’ÉVASION FISCALE EN EXCLUSIVITÉ, L’ÉTUDE COMMANDITÉE PAR LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE LES QUATRE PREMIERS OPÉRATEURS DU SECTEUR DÉTIENNENT 44% DE PARTS DE MARCHÉ
Le CR4 indique qu’en 2009 les 4 premiers opérateurs du secteur détiennent 44% des parts de marché, les 8 premiers s’accaparent 64% et les 20 premiers, 95%. Le secteur pharmaceutique marocain est donc un secteur concentré et la tendance à la baisse de cette concentration reste non significative
Concentration, abus de position dominante, anomalies financières… les pratiques anticoncurrentielles sont nombreuses dans l’industrie pharmaceutique.
Un secteur stratégique, qui pèse 12,6 milliards de dirhams de chiffre d’affaires en 2010 et dont le niveau de performance et de savoir-faire est reconnu au niveau international. L’étude du Conseil de la concurrence commanditée auprès du cabinet Sis-Consultants «sur la concentrabilité du secteur de l’industrie pharmaceutique» fera certainement date. Elle s’est également attardée sur «la puissance financière» des laboratoires pharmaceutiques relevant ainsi plusieurs anomalies. L’analyse des résultats des exercices 2007-2008 a relevé que seuls les opérateurs marocains et deux filiales de multinationales, GSK et Maphar, présentaient des résultats et des taux de rentabilité importants.
En revanche, trois filiales de multinationales présentaient des résultats jugés «anormalement bas», soit 1,7 million de DH pour Pfizer, 5,5 millions de DH pour Novartis et 5,6 millions de DH pour Sanofi-Aventis. Ce dernier détient pourtant 10,5% des parts de marché et figure au premier rang.
Les taux de rentabilité financière de ces trois entreprises sont également jugés très faibles: 1% pour Pfizer, 3% pour Sanofi-Aventis et 7% pour Novartis. Quant à Bayer Pharma, elle présentait des résultats négatifs: -39,1 millions de DH en 2007 et -13,3 millions, en 2008. Idem pour les taux de rentabilité: -200% en 2007 et -5% en 2008.
La situation des bilans de ces filiales de multinationales contraste ainsi avec leur place dans le marché et les moyens promotionnels déployés. «Les résultats des bilans, de Sanofi-Aventis, Pfizer, Novartis et Bayer, ne montrent-ils pas une face cachée, des relations entre filiales locales des multinationales et leurs maisons mères? Ne s’agit-il pas d’une forme de rapatriement des bénéfices des filiales vers les maisons mères?» s’interrogent les experts qui soupçonnent l’existence d’évasion de l’assiette fiscale. Ils notent d’ailleurs que la manipulation des prix de transfert n’est pas une spécificité marocaine, mais ferait partie de stratégies internationales des multinationales. Des cas identiques ont été observés dans d’autres pays tels que les Etats-Unis, l’Allemagne, la Russie, la Chine et l’Inde. Ces derniers se sont attaqués à ce phénomène en auditant en priorité les filiales qui dégageaient peu de profits sur plusieurs années ou des marges de rentabilité inférieures à la moyenne de l’industrie. Ce qui permet donc de faire face à l’évasion fiscale.
Ce secteur qui a focalisé les débats au cours des dernières années, notamment sur les aspects marges et prix du médicament, connaît une «concentration entre un nombre restreint d’opérateurs». L’étude met à jour les pratiques décriées en off par plusieurs opérateurs et qualifie le secteur «d’oligopole ouvert». «Il s’agit d’un marché composé d’un noyau qui comprend un nombre réduit d’entreprises qui dominent fortement le marché et qui coexiste avec une périphérie comportant un nombre important d’opérateurs ne disposant que d’un faible poids», soulignent les experts.
Dans son analyse, le cabinet s’est basé sur des critères de surveillance utilisés par les autorités américaines antitrust, lesquels permettent de distinguer les marchés fortement concentrés de ceux qui le sont faiblement. Partant de là, le document relève que les 4 premiers opérateurs du secteur détenaient 44% des parts de marché en 2009, les 8 premiers s’accaparent 64% et les 20 premiers, 95%. Selon les autorités antitrust américaines, le seuil de concentration pour les quatre premiers opérateurs devrait se situer à 35% contre 50% pour les huit premiers! Ce qui fait dire aux experts que «le secteur pharmaceutique marocain est un secteur concentré et la tendance à la baisse de cette concentration reste non significative».
Concentration
L’étude s’est également attardée sur les concentrations des parts de marché dans les sept segments thérapeutiques les plus importants. Il s’agit notamment des médicaments de l’appareil digestif et du métabolisme, les anti-infectieux utilisés par voie générale, les médicaments du système nerveux, ceux de l’appareil cardiovasculaire et les médicaments de l’appareil respiratoire. S’y ajoutent les médicaments de l’appareil locomoteur ainsi que ceux de l’appareil génito-urinaire et les hormones sexuelles. Il en ressort que la concentration constatée au niveau de l’ensemble du marché pharmaceutique est manifestée à des degrés divers au niveau des sept segments analysés. Mais elle est plus fortement observée au niveau des médicaments de l’appareil génito-urinaire et les hormones sexuelles, les traitements du système nerveux et ceux de l’appareil cardiovasculaire. Ces concentrations s’expliquent par «l’expérience, le savoir-faire marketing et surtout par la détention de médicaments très utilisés, ou relativement onéreux, par certains opérateurs sur les segments considérés».
Khadija MASMOUDI
Citation :
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE DES RELATIONS PLUS QU’INCESTUEUSES LABO-MÉDECINS L’ARME REDOUTABLE DES CADEAUX AUX PRESCRIPTEURS L’ABUS DE POSITION DOMINANTE RELEVÉ
«Abus de position dominante». C’est l’un des griefs adressés à l’industrie pharmaceutique qui a fait l’objet d’une étude du Conseil de la concurrence. Cette instance parle plus précisément de «l’existence de situations d’abus de positions dominantes où l’introduction de nouveaux venus est combattue principalement à travers des campagnes de communication et des budgets colossaux de relations publiques».
Ces pratiques d’obstruction à la concurrence sont surtout présentes au niveau des segments des médicaments onéreux destinés aux pathologies lourdes (cancers, hépatite, etc.) qui font appel à des médicaments innovants dont le cycle de vie est raccourci. Et donc les génériques n’ont pas le temps d’être introduits puisque des princeps plus récents s’installent.
A côté de ces «monopoles pour détention de brevets», certains segments ont certes connu l’introduction de génériques. Ceux-ci sont de plus en plus présents sur les segments de marchés où les prix sont relativement élevés tels que les antibiotiques et les antiulcéreux.
Une situation qui a exacerbé la montée des pratiques anticoncurrentielles visant à entraver l’introduction de médicaments génériques dans un marché caractérisé par son étroitesse. Mais qui reste fortement concurrentiel avec des enjeux économiques et financiers importants.
Les laboratoires vont jusqu’à justifier le prix élevé des princeps comme étant le prix de leur qualité irréprochable. En revanche, les prix bas des génériques sont exploités contre eux par une mise en doute de leur qualité malgré leurs succès cliniques.
Ils recourent aussi à d’autres stratégies pour prolonger leurs droits de propriété intellectuelle.
L’affaire Astra-Zeneca constitue une illustration des stratégies des laboratoires sur les médicaments princeps. Elle constitue l’exemple type d’un abus de position dominante. Le tribunal de l’Union européenne avait estimé que ce groupe abusait de sa position dominante par le biais d’un usage du système de brevets et des procédures de commercialisation des produits pharmaceutiques, dans l’unique but de prévenir ou de retarder l’entrée sur le marché de médicaments génériques.
Au Maroc, ce laboratoire a empêché le lancement d’un générique, par Promopharm. Ce dernier avait obtenu l’agrément de mise sur le marché et devait lancer son produit en juillet-août 2009. Mais l’intervention des représentants des laboratoires Astra-Zeneca auprès du ministère de la Santé a bloqué ce lancement qui ne s’est fait qu’en août 2010. Du coup, les pertes de Promopharm en termes de manque à gagner sont jugées énormes puisqu’elles correspondent à une année de ventes. Idem pour les patients qui ont été privés d’une alternative thérapeutique plus économique.
L’étude du Conseil de la concurrence a également identifié «les actions de relations publiques» comme l’arme absolue pour ceux qui dominent les marchés des médicaments coûteux et ce, en bloquant la prescription des médecins spécialistes. «Les prises en charge et cadeaux coûteux, faits aux prescripteurs, constituent les principales entraves à l’utilisation des génériques.
Ainsi, la majorité de ces praticiens imposent à leurs patients l’achat des onéreux princeps, y compris aux plus démunis», souligne l’étude. Celle-ci parle aussi de «manipulation des patients» car ces derniers sont persuadés par leurs médecins que ces génériques sont totalement inefficaces. Du coup, ils refusent leur achat et se retournent parfois contre les organismes d’assurance maladie pour leur imposer le remboursement de ces médicaments onéreux.
Le document cite aussi les tentatives des médecins-conseil auprès des organismes d’assurance maladie qui demandent parfois au médecin-traitant le remplacement du médicament princeps par son générique mais sans résultat. «Aucune explication valable n’est donnée et encore moins par écrit. La résistance de ces médecins est à la mesure des enjeux financiers colossaux dans le domaine des pathologies lourdes et notamment dans celui de la cancérologie qui représente un défi à l’assurance maladie obligatoire», note l’étude.
Le piège de l’ALE avec les Etats-Unis
L’étude du Conseil de la concurrence a également analysé l’impact des accords de libre-échange sur l’industrie pharmaceutique. Certaines dispositions de ces traités peuvent retarder l’accès à des thérapeutiques nouvelles. Dans le cas de l’ALE avec les USA, l’étude estime que «le citoyen marocain est lésé dans ses droits dans la mesure où les durées normales de protection par brevets (20 ans) pourront être prolongées et l’accès à certains génériques compromis». Cet accord interdit ainsi l’importation parallèle et introduit l’exclusivité. Il prévoit un délai de protection supplémentaire de cinq ans des données confidentielles relatives à la molécule d’origine et une protection supplémentaire de 3 ans en cas de découverte de nouvelles indications. Ce qui aboutit à un monopole des laboratoires américains implantés au Maroc. «Ces dispositions désavantagent notre pays et peuvent contribuer à maintenir les prix des médicaments issus des USA à un niveau élevé», souligne le document. Ce qui constitue une barrière « à l’accès aux médicaments dans un pays où l’insuffisance de la couverture par l’assurance maladie et la faiblesse du pouvoir d’achat constituent déjà de sérieuses entraves à cet accès».
K. M.
Economiste
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lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 24 Juin 2011 - 3:50
Citation :
Inauguration à Rabat du laboratoire de recherche médicale du Centre hospitalier Ibn Sina
Le premier laboratoire de recherche médicale du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) a été inauguré, jeudi à Rabat, un projet née d'une coopération maroco-espagnole qui contribuera notamment à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Pour le Pr. Charif Chefchaouni Al Montacer, directeur du CHIS, l'ouverture de ce laboratoire, constitue l'aboutissement des efforts consentis ces dernières années, en matière de promotion de la maternité sans risque au Maroc, grâce à une collaboration étroite entre l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), la "Fondation Clinic pour la recherche biomédicale de Barcelone" (FCRB) et le ministère de la Santé.
Cette nouvelle unité médicale ambitionne d'introduire des innovations dans les activités diagnostiques et thérapeutiques au CHIS, de développer conjointement des stratégies communes se rapportant à la qualité et à la sécurité clinique et à l'utilisation des protocoles et des guides de bonnes pratiques cliniques.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne à Rabat, M. Alberto José Navarro Gonzalez, a affirmé que ce projet permettra un transfert de connaissances et de savoir-faire entre les chercheurs marocains et leurs homologues espagnols, rappelant que "le Maroc est un pays prioritaire pour l'Espagne".
Ce laboratoire "constituera un modèle de coopération", a ajouté M. Alberto José Navarro Gonzalez, saluant l'ambition des chercheurs à contribuer à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Le nouveau laboratoire a également pour objectif de développer des programmes de recherche biomédicale, épidémiologique et clinique dans le domaine de la santé maternelle et infantile, ainsi que des programmes de formation continue, de deuxième et de troisième cycle dans le domaine des sciences de la santé en concertation avec le ministère de tutelle et les institutions de formation.
Il est le fruit d'une convention de jumelage dans les domaines de l'assistance sanitaire, de l'enseignement et de la recherche, signé en juillet 2009 à Barcelone, entre l'hôpital Clinic, la Fondation Clinic et le Centre hospitalier Ibn Sina.
Cette coopération est à l'origine du programme ambitieux pour l'amélioration de la santé materno-infantile au Maroc.
Le projet du laboratoire de recherche médicale est inscrit également parmi les différents projets de coopération envisagés entre le Ministère de la Santé du Maroc et la Fundacio Clinic de Barcelone. Il constitue un axe majeur pour l'accélération du développement de la plate forme de recherche médicale au Maroc.
Son ouverture fait suite aux travaux réguliers de plusieurs experts marocains et espagnols relevant de l'hôpital d'Enfants (HER) du CHU de Rabat, les unités de formation et de recherche de parasitologie, de mycologie médicale et de pédiatrie, de la faculté de médecine de Rabat, l'hôpital Clinic du CHU de Barcelone, la Fundacio Clinic pour la Recherche Biomédicale (FCRB), le Centre de Recherche en santé internationale de Barcelone (CRESIB) et l'Université de Barcelone (UB).
Concrètement, cela s'est traduit par la constitution d'équipes de recherche et d'ateliers, l'échange d'expertises, des stages de formation ou de perfectionnement des techniciens et des chercheurs, ainsi que l'échange de matériel d'enseignement et de documentation scientifique.
MAP
_________________
un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 14 Juil 2011 - 14:53
Citation :
Collaboration intense entre le CHU de Marrakech et des hôpitaux américains