Sujet: Secteur de la santé au Maroc Ven 4 Fév 2011 - 2:18
Rappel du premier message :
oui mais on ne meurt pas devant les hôpitaux pour manque de moyen en France ou en Espagne
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romh General de Division
messages : 4185 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 16 Juil 2011 - 2:16
lida a écrit:
Citation :
Inauguration à Rabat du laboratoire de recherche médicale du Centre hospitalier Ibn Sina
Le premier laboratoire de recherche médicale du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) a été inauguré, jeudi à Rabat, un projet née d'une coopération maroco-espagnole qui contribuera notamment à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Pour le Pr. Charif Chefchaouni Al Montacer, directeur du CHIS, l'ouverture de ce laboratoire, constitue l'aboutissement des efforts consentis ces dernières années, en matière de promotion de la maternité sans risque au Maroc, grâce à une collaboration étroite entre l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), la "Fondation Clinic pour la recherche biomédicale de Barcelone" (FCRB) et le ministère de la Santé.
Cette nouvelle unité médicale ambitionne d'introduire des innovations dans les activités diagnostiques et thérapeutiques au CHIS, de développer conjointement des stratégies communes se rapportant à la qualité et à la sécurité clinique et à l'utilisation des protocoles et des guides de bonnes pratiques cliniques.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne à Rabat, M. Alberto José Navarro Gonzalez, a affirmé que ce projet permettra un transfert de connaissances et de savoir-faire entre les chercheurs marocains et leurs homologues espagnols, rappelant que "le Maroc est un pays prioritaire pour l'Espagne".malgre tout ces effores mais notre vrai problema c'est la gestion des roussources humainnes le lundi 12/07/2011 quatre enfants (nouveau ne) sont mort a l'hopital mly ali chrif d'erachidia acause de l'bsanse de medcin chururgins et de ginecologue l'hopital est bien equipee mais malheureusment pas de medcin ça je l'ai vecu devant mes yeus c'est vraiment tres grave quand tu vois les parents et les proches de ces enfant tu dis que notre maroc a vraiment besoin d'un vrai changement
Ce laboratoire "constituera un modèle de coopération", a ajouté M. Alberto José Navarro Gonzalez, saluant l'ambition des chercheurs à contribuer à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Le nouveau laboratoire a également pour objectif de développer des programmes de recherche biomédicale, épidémiologique et clinique dans le domaine de la santé maternelle et infantile, ainsi que des programmes de formation continue, de deuxième et de troisième cycle dans le domaine des sciences de la santé en concertation avec le ministère de tutelle et les institutions de formation.
Il est le fruit d'une convention de jumelage dans les domaines de l'assistance sanitaire, de l'enseignement et de la recherche, signé en juillet 2009 à Barcelone, entre l'hôpital Clinic, la Fondation Clinic et le Centre hospitalier Ibn Sina.
Cette coopération est à l'origine du programme ambitieux pour l'amélioration de la santé materno-infantile au Maroc.
Le projet du laboratoire de recherche médicale est inscrit également parmi les différents projets de coopération envisagés entre le Ministère de la Santé du Maroc et la Fundacio Clinic de Barcelone. Il constitue un axe majeur pour l'accélération du développement de la plate forme de recherche médicale au Maroc.
Son ouverture fait suite aux travaux réguliers de plusieurs experts marocains et espagnols relevant de l'hôpital d'Enfants (HER) du CHU de Rabat, les unités de formation et de recherche de parasitologie, de mycologie médicale et de pédiatrie, de la faculté de médecine de Rabat, l'hôpital Clinic du CHU de Barcelone, la Fundacio Clinic pour la Recherche Biomédicale (FCRB), le Centre de Recherche en santé internationale de Barcelone (CRESIB) et l'Université de Barcelone (UB).
Concrètement, cela s'est traduit par la constitution d'équipes de recherche et d'ateliers, l'échange d'expertises, des stages de formation ou de perfectionnement des techniciens et des chercheurs, ainsi que l'échange de matériel d'enseignement et de documentation scientifique.
MAP
malgre tout ces effores mais notre vrai problema c'est la gestion des roussources humainnes le lundi 12/07/2011 quatre enfants (nouveau ne) sont mort a l'hopital mly ali chrif d'erachidia acause de l'bsance de medcin chururgiens et de ginecologue l'hopital est bien equipee mais malheureusment pas de medcin ça je l'ai vecu devant mes yeus c'est vraiment tres grave quand tu vois les parents et les proches de ces enfant tu dis que notre maroc a vraiment besoin d'un vrai changement
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 16 Juil 2011 - 2:30
allah irhemhoum tout le monde veut rester au NORD,CASA et RABAT,le maroc utile,notre autre maroc n´est bon que pour donner les soldats
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 16 Juil 2011 - 3:01
romh a écrit:
lida a écrit:
Citation :
Inauguration à Rabat du laboratoire de recherche médicale du Centre hospitalier Ibn Sina
Le premier laboratoire de recherche médicale du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) a été inauguré, jeudi à Rabat, un projet née d'une coopération maroco-espagnole qui contribuera notamment à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Pour le Pr. Charif Chefchaouni Al Montacer, directeur du CHIS, l'ouverture de ce laboratoire, constitue l'aboutissement des efforts consentis ces dernières années, en matière de promotion de la maternité sans risque au Maroc, grâce à une collaboration étroite entre l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), la "Fondation Clinic pour la recherche biomédicale de Barcelone" (FCRB) et le ministère de la Santé.
Cette nouvelle unité médicale ambitionne d'introduire des innovations dans les activités diagnostiques et thérapeutiques au CHIS, de développer conjointement des stratégies communes se rapportant à la qualité et à la sécurité clinique et à l'utilisation des protocoles et des guides de bonnes pratiques cliniques.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne à Rabat, M. Alberto José Navarro Gonzalez, a affirmé que ce projet permettra un transfert de connaissances et de savoir-faire entre les chercheurs marocains et leurs homologues espagnols, rappelant que "le Maroc est un pays prioritaire pour l'Espagne".malgre tout ces effores mais notre vrai problema c'est la gestion des roussources humainnes le lundi 12/07/2011 quatre enfants (nouveau ne) sont mort a l'hopital mly ali chrif d'erachidia acause de l'bsanse de medcin chururgins et de ginecologue l'hopital est bien equipee mais malheureusment pas de medcin ça je l'ai vecu devant mes yeus c'est vraiment tres grave quand tu vois les parents et les proches de ces enfant tu dis que notre maroc a vraiment besoin d'un vrai changement
Ce laboratoire "constituera un modèle de coopération", a ajouté M. Alberto José Navarro Gonzalez, saluant l'ambition des chercheurs à contribuer à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.
Le nouveau laboratoire a également pour objectif de développer des programmes de recherche biomédicale, épidémiologique et clinique dans le domaine de la santé maternelle et infantile, ainsi que des programmes de formation continue, de deuxième et de troisième cycle dans le domaine des sciences de la santé en concertation avec le ministère de tutelle et les institutions de formation.
Il est le fruit d'une convention de jumelage dans les domaines de l'assistance sanitaire, de l'enseignement et de la recherche, signé en juillet 2009 à Barcelone, entre l'hôpital Clinic, la Fondation Clinic et le Centre hospitalier Ibn Sina.
Cette coopération est à l'origine du programme ambitieux pour l'amélioration de la santé materno-infantile au Maroc.
Le projet du laboratoire de recherche médicale est inscrit également parmi les différents projets de coopération envisagés entre le Ministère de la Santé du Maroc et la Fundacio Clinic de Barcelone. Il constitue un axe majeur pour l'accélération du développement de la plate forme de recherche médicale au Maroc.
Son ouverture fait suite aux travaux réguliers de plusieurs experts marocains et espagnols relevant de l'hôpital d'Enfants (HER) du CHU de Rabat, les unités de formation et de recherche de parasitologie, de mycologie médicale et de pédiatrie, de la faculté de médecine de Rabat, l'hôpital Clinic du CHU de Barcelone, la Fundacio Clinic pour la Recherche Biomédicale (FCRB), le Centre de Recherche en santé internationale de Barcelone (CRESIB) et l'Université de Barcelone (UB).
Concrètement, cela s'est traduit par la constitution d'équipes de recherche et d'ateliers, l'échange d'expertises, des stages de formation ou de perfectionnement des techniciens et des chercheurs, ainsi que l'échange de matériel d'enseignement et de documentation scientifique.
MAP
malgre tout ces effores mais notre vrai problema c'est la gestion des roussources humainnes le lundi 12/07/2011 quatre enfants (nouveau ne) sont mort a l'hopital mly ali chrif d'erachidia acause de l'bsance de medcin chururgiens et de ginecologue l'hopital est bien equipee mais malheureusment pas de medcin ça je l'ai vecu devant mes yeus c'est vraiment tres grave quand tu vois les parents et les proches de ces enfant tu dis que notre maroc a vraiment besoin d'un vrai changement
Moi je sais ou ils sont, En Europe, en Sénegal, etc...nos tétés se casse et le maroc se vide de ses flis prodiges...
Allah yarham ces 3 enfants qui ont périt comme au 3éme monde...
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 25 Aoû 2011 - 13:04
Citation :
Qualité de vie : Santé Casa et Rabat trustent l’offre de soins
Revers de la médaille de la forte attractivité de Rabat et de Casablanca dans le secteur de la santé publique, un déséquilibre important s’est créé sur le plan national avec les autres grandes villes marocaines.
Avec une couverture en infrastructures de santé et un taux d’encadrement médical parmi les plus élevés du Royaume (19,3 lits hospitaliers et 20,3 médecins pour 10 000 habitants), l’offre de santé de Rabat domine presque tous les indicateurs. Le centre hospitalier et universitaire d’Ibn Sina, qui compte plus de 2 500 lits et 10 établissements de soin et d’hospitalisation, est la structure médicale la plus importante du pays. Avec une telle infrastructure, Rabat propose certes des statistiques intéressantes mais encore insuffisantes, le nombre de lits hospitaliers ne dépassant pas les 3 600. Par ailleurs, le nombre important de médecins, 3 735, qui lui permet d’occuper la 1ère place du classement, est à mettre en comparaison avec un manque important de personnel paramédical public, avec 2 877 membres.
Casablanca offre le même nombre de lits d’hôpitaux que Rabat (grâce notamment à la présence du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd (1 630 lits), mais ayant une population nettement plus importante, est nettement en-deçà de sa voisine avec seulement 11,1 lits et 9,1 membres de personnel paramédical par tranche de 10 000 habitants. Pour ce qui est du nombre de médecins, Casablanca ressort avec la deuxième place du classement avec 16,1 médecins pour 10 000 habitants. Mais ces résultats sont très faibles et de nombreux efforts sont à envisager afin d’atteindre un niveau acceptable. Fès, elle, arrive en 2e position du classement des grandes villes grâce à ses bonnes dispositions hospitalières. Proposant un ratio d’infrastructures médicales comparable à celui de Rabat, avec 19,3 lits pour 10 000 habitants (le centre hospitalier universitaire Hassan II ayant une capacité d’accueil de 880 lits), Fès pêche toutefois par un manque de ressources humaines de santé publique avec 10,3 médecins et 14,3 membres du personnel paramédical par tranche. L’évolution des infrastructures de santé publique fassies, via le CHU Hassan II, laisse espérer une amélioration rapide de son système de santé et de ses ressources humaines. A l’inverse, la ville de Tétouan, qui possède 3 fois moins de médecins par habitant que Rabat, termine dernière de ce classement de grandes villes avec un très faible nombre de médecins (6,3 pour 10 000 habitants) et de personnel paramédical public (2,5 pour 10 000 habitants), l’absence de centre hospitalier universitaire y étant pour beaucoup. Rapportée à l’échelle nationale, Tétouan occupe la 13e place quant à sa capacité hospitalière avec 26,5 lits par tranche de 10 000 habitants. Revers de la médaille de la forte attractivité de Rabat et de Casablanca dans le secteur de la santé, un déséquilibre important s’est créé sur le plan national avec les autres grandes villes marocaines.
El Jadida surclasse de loin les villes moyennes
Les villes de Marrakech, Tanger, Agadir, Oujda et Meknès ont un nombre de médecins pour 10 000 habitants inférieur à 10. Autre élément important, seule la moitié des villes du top 10 possède un centre hospitalier universitaire : Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech et Fès. Pour les villes moyennes, c’est El Jadida qui arrive en tête, la ville étant dotée d’infrastructures importantes (plus de 26 lits hospitaliers pour 10 000 habitants), d’un bon taux d’encadrement du personnel de santé (plus de 38 membres du personnel paramédical pour 10 000 habitants) et d’un nombre de médecins de 19,9 pour 10 000 habitants. Ces chiffres sont ainsi à comparer avec les moyennes des autres villes : 22,7 lits hospitaliers pour 10 000 habitants et 10,4 médecins pour 10 000 habitants. De son côté, Mohammédia souffre de sa proximité avec Casablanca : le nombre de médecins y est largement insuffisant (4,5 médecins pour 10 000 habitants contre une moyenne de 10,4 pour les villes moyennes) et la capacité d’accueil y est faible puisque l’on dénombre uniquement 20 centres dispensant des soins pour une ville qui compte près de 250 000 habitants. Le constat est le même pour Laâyoune et Guelmim souffrent d’un manque important de médecins avec respectivement 6,1 et 5,2 médecins pour 10 000 habitants. L’offre de santé est généralement le maillon faible des petites villes. Le déficit y est particulièrement notable : absence de CHU, taux d’encadrement du personnel de santé insuffisant. Les petites villes ont du mal à séduire les médecins qui leur préfèrent généralement les métropoles. La bonne surprise est pour la ville d’Al Hoceima, véritable pôle de santé avec un nombre important d’infrastructures de santé hospitalières qui, avec ses 525 lits soit 94,7 lits par 10 000 habitants, permettent à la ville de bien se classer. Le nombre de médecins y est très important avec pas moins de 31 médecins par tranche de 10 000 habitants (soit 173 médecins), et offre ainsi à Al Hoceima la 1ère place nationale sur ce critère.
Ouarzazate arrive en 2e position avec de très bon indicateurs : 17,5 médecins par tranche de 10 000 habitants (2e du classement), 47,6 membres du personnel paramédical public par tranche de 10 000 habitants (4e du classement), 65,8 lits d’hôpitaux par tranche de 10 000 habitants (4e du classement national). Enfin, à l’instar des villes de tailles moyennes, les villes des régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra et Oued Ed-Dahab-Lagouira occupent les dernières places du classement. Boujdour ne dispose que de 36 lits, soit un 6,3 lits par tranche de 10 000 habitants, et presque autant de médecins (30 médecins répertoriés). Si on reporte ces médecins sur la population, il n’y a que 5,2 médecins par tranche de 10 000 habitants ! Les chiffres ne sont guère mieux à Dakhla avec seulement 5,4 médecins et 6,5 lits par tranche de 10 000 habitants.
CHU : Depuis 2008, Fès a rejoint le cercle fermé des villes dotées d’un CHU de haut niveau
Le secteur de la santé connaît une nouvelle dynamique dans la région et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Fès est le premier d’une nouvelle génération de centres programmée à Oujda, Tanger et Agadir et dont le but est de faire disparaitre les déséquilibres sanitaires entre les régions. Ainsi, ce centre, qui a été réalisé dans l’objectif de combler le déficit en infrastructures sanitaires de la région, est pris d'assaut par une population estimée à plus de 3 millions d’habitants issue des régions de Fès-Boulemane, Meknès-Tafilalet et Taza-Al Hoceima-Taounate. La réalisation du projet a demandé 5 ans pour un coût global de 1,2 milliard de DH. Il est aujourd’hui l’une des plus grandes infrastructures médicales au Maroc, et on y pratique toutes les spécialités médicales. On y dénombre plus de 1 240 personnels de santé (dont 317 médecins et plus de 760 infirmiers) occupés à gérer une capacité d’hospitalisation de 88O lits. Le complexe compte 28 blocs opératoires, dont 6 réservés aux urgences. Le CHU Hassan II s’est également donné pour mission l’enseignement médical : deux salles d’opération sont donc munies de technologies multimédia permettant des retransmissions en direct des actes opératoires vers les universités de médecine et de pharmacie de Fès. Notons aussi la présence de scanners ultra modernes qui réduisent considérablement le temps d’examen des patients et d’une imagerie par résonnance magnétique (IRM) offrant de meilleurs diagnostics que par le passé. Cela a pour conséquence un nouveau défi relatif à la formation de cadres hautement qualifiés pour la manipulation et l’utilisation optimale de ce matériel sophistiqué. En ce sens, le CHU fait partie de la stratégie globale du ministère de la Santé qui vise la formation de 3 800 médecins d’ici 2020.
CHU : 525 MDH pour ouvrir en 2011 un CHU de 560 lits à Oujda
D’un investissement estimé à 525 millions de DH, le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oujda répond aux normes internationales de prestations sanitaires, et s'inscrit dans le cadre du projet d'appui à la gestion du secteur de la santé (PAGSS). Ce centre, dont la réalisation est prévue courant 2011, s’étendra sur une superficie de 90 000 m², dont 50 000 m² couverts. Il aura une capacité d’accueil de 1 100 étudiants et de 560 lits et profitera à une population estimée à 3 millions d’habitants. Son implantation facilitera non seulement la formation de différents spécialistes mais les incitera à rester dans la région. En outre, la région bénéficiera également de la construction d’un hôpital psychiatrique qui comprendra, sur une superficie couverte de 6 953 m², les services d’urgences, de physio psychologie et de psychothérapie, des groupes d’ergothérapie et des salles d’éveils. Des espaces seront également consacrés à l’accueil et au traitement des toxicomanes ainsi que des personnes âgées. Le personnel médical sera composé de 3 médecins, 40 infirmiers et infirmières, en plus d'un staff paramédical et administratif. Ce projet nécessitera un investissement de 24 MDH. Signalons que le PAGSS est un projet de partenariat conclu en décembre 1998 entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne dans le cadre du programme MEDA. C’est un projet qui a pour objet le renforcement du processus de régionalisation en intervenant au niveau de toute la filière de soins et de mise à niveau des diverses structures administratives et sanitaires. L’objectif in fine est d’améliorer la performance du système de santé régional en le dotant de plus d’autonomie et de ressources plus adaptées aux besoins et mieux gérées.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 4 Oct 2011 - 20:57
Citation :
Affaire des cliniques : la justice doit se prononcer le 5 octobre
Les médecins insistent sur le non-respect de la procédure. Le ministère de la santé, satisfait de l'évolution du dossier, se dit très serein.
Les relations sont toujours tendues entre les cliniques privées et le ministère de la santé. Même si seules trois cliniques ont été fermées, suite à la requête du ministère de la santé, les médecins et propriétaires de ces établissements parlent toujours d’acharnement du ministère. Ils dénoncent plus précisément un cafouillage au niveau de la procédure. En fait, les cliniques ont intenté deux actions en justice : l’une pour demander que l’on sursoie à l’exécution de la décision de fermeture et l’autre pour non respect de la procédure qui, selon la loi, prévoit au moins deux inspections. Pour la première plainte, les cliniques ont été déboutées, début septembre, par le tribunal administratif, et pour la seconde, un jugement est attendu lors de l’audience du 5 octobre.
La ministre de la santé, Yasmina Baddou, se dit, elle, satisfaite de l’évolution du dossier, car la finalité a été atteinte. Les travaux de mise à niveau dans la plupart des cliniques inspectées sont sur la bonne voie et elle ajoute que même des unités sanitaires non encore inspectées ont entamé des travaux afin de corriger les dysfonctionnements existants. Selon la ministre, donc, le pari de la mise à niveau des cliniques, dossier qui dure depuis l’été 2007, est en phase d’être gagné.
Yasmina Baddou : «On ne peut pas exposer les citoyens au danger»
Pour ce qui est de l’audience du 5 octobre, on reste très serein au ministère, car «nous refusons d’exposer les citoyens au danger lorsque les cliniques ne sont pas conformes à la réglementation», affirme Mme Baddou.
Dans le cas des 13 cliniques en question, la fermeture est, de l’avis d’un juriste, justifiée en raison de la gravité des dysfonctionnements relevés dans ces unités de soins... Et dans ce cadre, on a interprété la loi en estimant que si une clinique présente des défaillances trop graves pouvant mettre en danger la vie des patients, elle doit être immédiatement fermée, jusqu’à sa remise en état. Le Secrétariat général du gouvernement, qui reçoit le rapport d’inspection adressé par le ministère, peut lancer une procédure judiciaire si la clinique ne se met pas en conformité. Seulement, cette procédure est conditionnée par le dépôt d’une demande auprès du procureur du Roi pour engager une poursuite pénale à l’encontre du médecin contrevenant. Dans la présente affaire, on a préféré couper la poire en deux : au lieu d’une poursuite pénale, qui aurait contraint ces cliniques à perdre leurs malades et les médecins à voir leur réputation entachée, on s’est adressé aux gouverneurs en vue de prononcer une fermeture provisoire au motif de non respect de l’ordre public sanitaire. Aujourd’hui, trois cliniques seulement ont été fermées et l’une d’elle à rouvert ses portes après mise à niveau. Dans les autres cas, les gouverneurs ont temporisé. Affaire à suivre...
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 4 Oct 2011 - 22:01
Yakuza a écrit:
allah irhemhoum tout le monde veut rester au NORD,CASA et RABAT,le maroc utile,notre autre maroc n´est bon que pour donner les soldats
Crois moi, même à Rabat des gens meurent dans les hôpitaux. Un de mes proches (stagiaire à l'époque dans un hôpital de la ville) a vu de ses propres yeux l'humiliation d'une femme enceinte par un médecin parce qu'elle n'avait apparemment pas de quoi payer les soins dont elle avait besoin.
Si tu veux te faire soigner correctement au Maroc aujourd'hui, faut être riche ou bien portant, c'est l'amère réalité.
Extreme28 Aspirant
messages : 580 Inscrit le : 01/04/2008 Localisation : MAROC Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 5 Oct 2011 - 0:11
Assaidi a écrit:
Yakuza a écrit:
allah irhemhoum tout le monde veut rester au NORD,CASA et RABAT,le maroc utile,notre autre maroc n´est bon que pour donner les soldats
Crois moi, même à Rabat des gens meurent dans les hôpitaux. Un de mes proches (stagiaire à l'époque dans un hôpital de la ville) a vu de ses propres yeux l'humiliation d'une femme enceinte par un médecin parce qu'elle n'avait apparemment pas de quoi payer les soins dont elle avait besoin.
Si tu veux te faire soigner correctement au Maroc aujourd'hui, faut être riche ou bien portant, c'est l'amère réalité.
La situation des services des santés au Maroc est chaotique. Il s'agit d'une vérité choquante. Le respect des règles de déontologie du métier et la conscience professionnelle deviennent carrément absents chez le corps médical. Nos médecins, dans leur quête à la recherche de profit ont fini par omettre le caractère noble humanitaire de leur métier.
_________________ Forces Armées Royales Puissance et Élégance
وَكَانَ حَقّاً عَلَيْنَا نَصْرُ الْمُؤْمِنِينَ أوآكم الله ، حفظكم الله ، نصركم الله ، ثبتكم الله ، أيدكم الله
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 18 Oct 2011 - 22:42
Citation :
Maroc : inauguration de la première banque des yeux
Une banque des yeux, la première du genre au Maroc, a été inaugurée lundi à Marrakech (au sud du Maroc), a rapporté l'agence de presse MAP. Installée sur une superficie totale de près de 200 m2, cette nouvelle structure comporte une unité de réception, une autre de stockage, un laboratoire, une unité de traitement de cornées, une unité d'emballage et d'expédition, outre des dépendances administratives.
Cette banque des yeux dont, l'inauguration intervient dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de don d'organes, se propose de contribuer à renforcer l'autonomie du Royaume dans le domaine des soins médicaux, de rendre la vue aux patients souffrants de maladies incurables de la cornée, et de participer au développement de la recherche en ophtalmologie.
Elle se fixe aussi pour objectifs de développer une expertise dans le prélèvement, la préservation et la distribution de cornée, de sensibiliser les citoyens sur l'importance du don de cornées afin d'assurer une autosuffisance en greffons à l'échelle régionale et/ou nationale et dans le cas échéant, organiser l'importation de greffons en provenance d'autres pays européens et ce, dans le cadre du parfait respect de la réglementation nationale.
Radio Chine Internationale
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 1 Nov 2011 - 8:43
Citation :
Médicaments : Volée de bois vert contre les filiales des multinationales de l’industrie pharmaceutique au Maroc
Evasion fiscale, abus de position dominante : une étude du cabinet Sis-Consultants pour le compte du Conseil de la concurrence met à nu les abus.
Résultats financiers en décalage avec l'activité, évasion fiscale, pratiques anticoncurrentielles,… le conseil de la concurrence met à nu les pratiques « illégales » de l’industrie pharmaceutique. C’est ce qui ressort de l’étude sur « la concurrentiabilité » du secteur que le cabinet SIS consultants a réalisée à sa demande.
D’après le document que la Vie éco a pu consulter, l’industrie pharmaceutique marocaine est réputée être aux normes internationales et les produits pharmaceutiques nationaux s’exportent vers un grand nombre de pays européens, notamment, la France, l’Allemagne mais aussi en Amérique du nord, en Afrique, en Asie et dans le monde arabe.
Il en ressort également que le secteur pharmaceutique industriel marocain est fortement concentré. Il est en effet composé de 40 opérateurs dont les 4 premiers contrôlent 44 % des parts de marché en valeur et les 8 premiers 64 %. Autre donne révélatrice de cette concentration, les 95 % du marché sont détenus par seulement 20 sociétés. Toutefois, les laboratoires nationaux ont pu profiter de la déconcentration qui s’est opérée au cours des trois dernières années.
Le vrai pavé dans la marre jeté par les rédacteur de l’étude est que « l’analyse des états de synthèse des principaux opérateurs du secteur montrent des résultats anormalement bas et en contradiction avec la position des laboratoires concernés ». En effet, les résultats des exercices 2007-2008 présentent un résultat de 1,7 MDH pour Pfizer, 5,5 millions pour Novartis, 5,6 millions pour le leader Sanofi-Aventis et une perte de 13,3 MDH pour Bayer Pharma en 2008. Pour Gsk, Maphar et les 7 opérateurs nationaux étudiés, les résultats sont beaucoup plus importants : ils vont de 12,5 MDH à 94,5 MDH.
D’après l’étude, la situation des bilans de Pfizer, Novartis, Sanofi-Aventis et de Bayer contraste totalement avec la place de ces opérateurs dans le marché pharmaceutique marocain et avec les moyens financiers déployés par ces entreprises pour la promotion de leurs médicaments. La cabinet est moins tendre avec ROCHE dont la situation financière est jugé « incompréhensible». Son chiffre d’affaires est en forte évolution sur la période 2007/2009 et, dans le même temps, son résultat d’exploitation s’est effondré, passant de 10,4 MDH à 1,9 MDH.
D’après l’étude, les maisons mères facturent, soit la matière première, soit le produit fini transféré à sa filiale, à un prix largement supérieur au prix « normal » de ces produits, ce qui permet le rapatriement des bénéficies des filiales marocaines vers leurs maisons mères tout en se soustrayant à une bonne partie des impôts relatifs à la vente de ces produits. Autres pratiques, l’envoi et la facturation de médicaments proches de la date préemption qui seront détruits et déduits des résultats financiers annuels.
En plus de ces anomalies, le rapport souligne des pratiques anticoncurrentielles qui visent à entraver l’entrée et le développement des médicaments génériques sur certains segments de marché où existent d’importants enjeux économiques et financiers. Ces pratiques anticoncurrentielles concerneraient les segments des médicaments pour les pathologies lourdes et onéreuses en raison de nombreuses situations de monopole ou de position dominante. Ces segments de marché sont dominés par des princeps, en majorité, encore protégés par des brevets.
D’autres pratiques telles « les études cliniques factices et financées par les patients, ou plus grave encore les violations du secret médical au profit de certains laboratoires où le fichage des patients et leur harcèlement posent de graves problèmes d’éthique, de droit et de concurrentiabilité », relève-t-on dans le document. Le cabinet SIS-Consultants cite l’exemple du laboratoire Roche SA qui fournit gratuitement, à certains laboratoires d’analyses biologiques, des kits pour le dépistage de l’hépatite. En contrepartie, ces derniers lui communiquent les listes des patients atteints d’hépatite virale, avec des renseignements lui permettant d’identifier ces patients, de les contacter et de les inciter à utiliser uniquement ses médicaments.
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 1 Nov 2011 - 22:01
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 3 Nov 2011 - 12:16
Citation :
Suspension des autorisations de mise sur le marché des médicaments à base de "Métoclopramide"
Le ministère de la santé a décidé la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) et le rappel des lots pédiatriques des médicaments à base de "Métoclopramide" prescrit dans le traitement préventif des vomissements.
Cette décision a été prise dans le cadre de la vigilance et du suivi des effets indésirables des médicaments, et après consultation de la Commission Nationale de Pharmacovigilance, souligne mercredi un communiqué du ministère de la santé.
Suite à la prépondérance des effets indésirables neurologiques et les risques de mésusage chez les enfants, la commission a décidé de contre-indiquer la prescription du "Métoclopramide" chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, ajoute le communiqué.
Selon la même source, "le ministère a également décidé la suspension de l'autorisation de mise sur le marché de la spécialité à base de "Méprobamate" forme comprimés 400 mg, indiqué comme anxiolytique, vu le rapport bénéfice risque jugé défavorable".
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 3 Nov 2011 - 19:47
Citation :
Les erreurs médicales au Maroc reportage du 23 octobre 2011 sur Medi 1 TV ';
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Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 8 Nov 2011 - 16:32
Citation :
Morocco falls in love with plastic surgery
BBC News, Morocco
The number of Moroccan women having plastic surgery to improve their looks is growing every year, despite some religious scholars saying that it is un-Islamic.
Clinique Slaoui is situated on one of Rabat's main roads, in the upmarket suburb of Souissi, making it very visible to passing, well-healed residents.
The modern and brightly painted building is in stark contrast to many of Morocco's grim hospitals, and Prof Salehdine Slaoui, the owner, says business is booming.
"Moroccan women are increasingly becoming more independent and are working harder," he says.
As their social and economic status rises, they are more able to afford to change their physical appearance.
Their reasons for going under the knife vary.
Some women do it more now to prevent their husbands from cheating on them, others are influenced "by the European look", he says.
Religious edicts do not seem to be a concern for many.
In fact, such is the demand for plastic surgery, the professor says, there are not enough surgeons to cope.
"The number of surgeons has not progressed. Up to now there are still just 50 plastic surgeons in Morocco," he says.
Some 20 clinics attract a significant number of clients from abroad, some of them lured by cheaper prices than they would pay at home. But the majority are Moroccan.
'God would approve'
On the day I visit, the waiting room is full of wealthy-looking clients, mostly women.
Khadija, 37, has come for her check-up after her breast enlargement operation a week ago.
Wearing jeans and a sleeveless top, she seems very pleased with the results and has no religious qualms about opting for more surgery.
"After my operation I stayed at the clinic for three days... a nurse stayed with me 24/7," she says.
"Next time I want to have something done to my face and even liposuction."
Breast implants cost around $4,000 (£2,500) - way out of reach for the average Moroccan who only earns about $600 a month.
On the top floor of the clinic, where the in-patients stay, the rooms are immaculately well furnished - like a five-star hotel.
A teenage girl can be seen recovering from a nose job. Her eyes are bruised and with a huge bandage on her face, she is barely able to keep her balance.
Another patient, 25-year-old Fatima, is about to have her breasts enlarged.
She has short bright bleached blonde hair and is waiting nervously with her veiled mother, who is holding her hand.
"I'm not scared having this done. It's very important - as you can see I am flat-chested and I want to be more feminine."
She said the operation would help her psychologically.
"God would approve of that," she said.
'Moral conflict'
But plastic surgery is a controversial matter in what is still largely a conservative, Muslim country, especially in rural areas and urban districts which are less well-heeled than Souissi.
The debate reflects how this North African kingdom is torn between modernity and traditional Islam, and its links to Europe and the Middle East.
"The role of the body is more spiritual than these superficial inconveniences," says Islamic scholar Ahmed Boukilil.
"It is forbidden in the Koran to change a part of the body [for cosmetic purposes]," he says.
"People forget that their role on earth is not to be too obsessed by the body but more the spiritual side."
Sampling views at cafes in Rabat, women in their twenties and thirties were also divided in their opinions.
"It's very sad how people want to change themselves and do not accept how they usually are," one said.
"But those who have accidents, I can understand that they want to change themselves to how they looked before."
Another said she understood the "moral conflict".
"But if it helps you reach your ends and helps you get through society, why not?"
http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-15576738
Par ailleurs, le professeur Slaoui que l'on voit sur la photo, a très bonne réputation à l'étranger :
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 10 Nov 2011 - 20:27
Citation :
Assurance - Santé : Une caisse indépendante pour gérer le Ramed
Elle entre en vigueur en décembre prochain. 8.5 millions de personnes couvertes, une cotisation de 120 DH par an pour les indigents relatifs. Un budget annuel de 1.6 milliard de DH est fixé pour le démarrage de l'extension. Ils bénéficieront du même panier de soins que celui prévu par l'Amo.
Cette fois-ci sera la bonne. Après deux reports en 2009 et 2010, la généralisation du régime d’assistance médicale aux économiquement démunis (Ramed) sera, sur instructions royales, effective en décembre prochain. Le décret fixant le début de cette généralisation en janvier 2011 avait pourtant été signé depuis novembre 2010 par le ministère de la santé et celui des finances. Cette extension devait cependant se faire progressivement, au fur et à mesure de la mise en place des outils et moyens de gestion nécessaires. Cette option est visiblement trop lente et pourrait donner lieu à des retards importants. En septembre dernier, le Souverain avait demandé à ce que le Ramed entre en vigueur avant la fin de l’année et les différents départements concernés ont été contraints de mieux coordonner leurs efforts pour y arriver. Pour passer à la nouvelle étape, la Primature et le ministère de la santé ont effectué, le 25 octobre, un point sur l’état d’avancement de la généralisation ainsi que sur la mise en place des actions préalables. Les bénéficiaires du régime seront couverts dès le mois de décembre au niveau des divers hôpitaux et centres de santé publics, et ceci pour l’ensemble des soins retenus par la loi 65-00 réglementant l’assurance maladie obligatoire (Amo). La population à couvrir, basée entre autres sur les chiffres de la pauvreté, est connue : 8,5 millions d’indigents dont 4,5 millions d’indigents relatifs et 4 millions d’indigents absolus. Toutefois, cette population n’étant pas identifiée nominativement, la délivrance des cartes d’indigence se fera, non pas sur la base d’un recensement mais au fur et à mesure que la population concernée exprimera le besoin. Autrement dit, la personne indigente souhaitant se faire soigner demandera une prise en charge et se verra remettre un reçu. La carte du Ramed lui sera octroyée trois mois après le dépôt du dossier prouvant ses conditions matérielles ou celles du ménage concerné. Elle pourra toutefois bénéficier, durant cette période, des soins urgents dont elle aura besoin. A noter que les indigents relatifs paieront une cotisation annuelle de 120 DH par personne prise en charge, sans que la cotisation globale ne dépasse 600 DH par famille alors que les indigents absolus, eux, bénéficieront d’une prise en charge totale par l’Etat et les collectivités locales à hauteur respectivement de deux tiers et un tiers.
Les ressources relatives à l’achat de médicaments et la prise en charge des accouchements sont augmentées
Au ministère de la santé, on tient à préciser que, dorénavant, les bénéficiaires ne sont plus considérés comme des indigents mais plutôt comme des assurés de plein droit. Ce département souligne que les préparatifs de la généralisation sont bien avancés. Ainsi, les pouvoirs publics ont procédé au renforcement du budget des médicaments des hôpitaux. Une enveloppe de 1,6 milliard de DH est constituée pour le démarrage de l’extension du Ramed à l’ensemble du pays. Il faut noter également le renforcement du budget pour l’achat des anticancéreux. Une contribution de l’Association Lalla Selma pour la lutte contre le cancer a permis de porter ce budget à 300 MDH. Cette association a aussi aidé à l’aménagement de quatre centres d’oncologie à Casablanca, Oujda, El Hoceima et Agadir. Par ailleurs, pour les accouchements, gratuits depuis 2009, le ministère de la santé a prévu une augmentation du budget qui atteint aujourd’hui 7,5 MDH par an, en prévision de l’adhésion de la population indigente. Ce qui permettra aux hôpitaux d’assurer les diverses prestations relatives à l’accouchement, notamment les médicaments, les transfusions sanguines en cas de besoin et les frais de transport, si nécessaire, des femmes de leur domicile vers les structures sanitaires. Il est à préciser que les femmes non indigentes sont prises en charge gratuitement au niveau des maternités, mais ne peuvent pas bénéficier des prestations précitées.
La caisse relèvera directement du ministère de la santé pendant la période transitoire
Un effort a aussi été effectué pour la prise en charge des indigents souffrant d’insuffisance rénale. Un budget de 300 MDH a été alloué afin d’améliorer les prestations pour pouvoir traiter 1 000 personnes indigentes dès la généralisation du régime d’assistance médicale. Enfin, préalablement à la généralisation du Ramed, le ministère de la santé a aussi renforcé la prise en charge des diabétiques, qu’ils soient insulinodépendants ou pas, grâce à une enveloppe de 63 MDH. En plus de ces mesures financières décidées en prévision de la généralisation du Ramed, les pouvoirs publics ont élaboré le texte de création du gestionnaire du régime d’assistance médicale pour les démunis. La caisse centrale du Ramed devra gérer le système pendant une période transitoire, non déterminée par le texte, au terme de laquelle elle deviendra un organe de gestion totalement autonome. Pendant cette première phase, cette caisse relèvera directement du ministère de la santé. Ce que l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) conteste en se basant sur l’article 44 de la loi 65-00 relative à l’Amo, qui stipule que les gestionnaires de l’Amo et du Ramed ne peuvent pas en être aussi les prestataires. Le Ramed doit alors, selon l’agence de régulation, être géré par une entité indépendante. «C’est ce qui arrivera à la fin d’une période transitoire mais pour l’instant, et en attendant que le régime soit rodé, sa gestion sera confiée à la caisse centrale du Ramed», réplique-t-on au ministère de la santé.
Bilan : Ce qu'a donné l'expérience pilote de Tadla-Azilal
D'après un récent bilan de l’expérience pilote du Ramed à Tadla-Azilal, qui a démarré en octobre 2009, l’Agence nationale de l’assurance maladie a distribué 66 500 cartes Ramed, ce qui a permis à 220?000 personnes, dont une grande majorité de pauvres absolus, de bénéficier de soins. Le nombre de dossiers traités a été déposé par près de 85 000 ménages. Les hôpitaux et les centres de santé dans la région de Tadla-Azilal ont assuré, selon le ministère de la santé, 62 861 prestations dont 16 718 consultations médicales, 15 944 examens radiologiques, 19 385 examens de laboratoires et enfin 9 062 hospitalisations. Les prises en charge des pathologies lourdes ont atteint 1 752 cas. Les services sanitaires de la région ont procédé à 827 évacuations vers l’hôpital régional de Béni-Mellal (300 cas) et le CHU de Casablanca (527 cas).
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 2 Déc 2011 - 9:12
Citation :
Au Maroc, la lutte contre le sida a été l’une des priorités du Ministère de la Santé. Des efforts immenses ont été déployés en matière de lutte contre le sida, et ce dans le cadre du plan stratégique national. C’est ce qui explique d’ailleurs la faible prévalence du VIH/Sida qui est de (0,1%), stable depuis 2000.
Le nombre de personnes vivant avec le VIH au Maroc est estimé à quelques 28 000. Du 1er janvier au 31 octobre 2011, 235 cas du sida et 259 cas du VIH ont été déclarés, et le nombre total cumulatif de cas de VIH/sida notifiés entre 1986 et 2010 est de 5 700. Les femmes représentent 55% de la tranche d’âge la plus touchée par le sida à savoir 25-34ans. Actuellement, 4000 personnes sont traitées dans les 12 centres de prise en charge.
Dans le but de réduire de 50% le taux de transmission par le VIH, les objectifs de la lutte contre le sida seront renforcés, grâce notamment à la nouvelle stratégie nationale de lutte contre le sida 2012-2016.
Multisectorielle, cette nouvelle stratégie sera mise en œuvre grâce au budget mobilisé par le Ministère de la Santé, qui s’élève à 19,5 millions de dirhams annuel et qui augmentera de 5% durant les 5 prochaines années, et à la contribution du Fonds mondial qui avoisine les 43,5 millions de dollars sur une période de cinq ans.
Le but étant de lutter contre la stigmatisation et la discrimination vis-à-vis des personnes séropositives et des malades du SIDA et le respect de leurs droits, tout renforçant la prise en charge globale de qualité des patients séropositives et des malades SIDA, qui associe soin médical, traitement antirétroviral, appui psychologique et social.
La stratégie de lutte contre le SIDA vise aussi à réduire à zéro les risques de transmission du virus de la femme enceinte porteuse du VIH à son enfant ainsi que le nombre de décès maternels liés au VIH.
Il est à rappeler qu’en matière d'accès aux soins, le Maroc figure parmi les pays qui ont réussi à généraliser, gratuitement, la trithérapie antirétrovirale (ARV) pour toute personne vivant avec le VIH (PWIH) éligible, selon les critères de l'OMS.
Certes, la lutte contre le sida est devenue un enjeu majeur de santé publique. Pour faire face à cette pandémie, la mobilisation doit être globale et générale, et doit concerner tout un chacun.
Malgré les efforts déployés en matière de prévention et de dépistage, des dizaines de milliers de personnes ignorent encore leur séropositivité, ce qui est aussi dangereux pour elles que pour les autres.
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Déc 2011 - 23:02
Citation :
SANTE Maroc: le taux de mortalité maternelle passe de 227 à 110 pour 100 mille naissances en trois ans
RABAT (Xinhua) - Le Maroc a réalisé des avancées énormes en matière de réduction de mortalité maternelle, qui est passée, en trois ans, de 227 à 110 décès pour 100 mille naissances vivantes, a affirmé, mercredi à Rabat, un responsable du ministère de la Santé.
Pour ceux qui désirent en savoir plus, voici le dernier rapport circonstancié en la matière publié par notre ministère de la santé :
http://www.who.int/rpc/evipnet/MoroccoPBFR.pdf
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 9 Déc 2011 - 19:58
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 8 Jan 2012 - 19:20
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 20:32
2 facultés de Médecine verront le jour au Maroc ... à noter que la Présidence de l'Université Hassan I° travaille sur un projet d'une faculté de médecine qui sera implanté à Khouribga
Citation :
... Dans la liste des projets prioritaires figure également l’ouverture d’une faculté de médecine à l’université Ibn Zohr d’Agadir et une autre à l’université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan. L’objectif étant de passer d’une moyenne de 5 médecins pour 10 000 habitants en 2006 à 10 en 2020.
Lavieeco
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jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 22:50
il y'a combien de faculté de médecine au maroc ???
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 23:06
4 Je pense, Casa, Rabat, Marrakech et Fés ...
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atlas General de Division
messages : 7365 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 23:08
Fremo a écrit:
4 Je pense, Casa, Rabat, Marrakech et Fés ...
oujda et tanger ??
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 23:16
il faudrait créer des CHU pour accompagner une université de médecine c'est cela le véritable défi dans ce genre de projet et j'avais lu par le passé que fés et oujda avaient des problèmes a ce niveau la justement donc une université de médecine à tetouan je ne sais pas si c'est vraiment pertinent comme choix !!! Agadir c'est parfaitement compréhensible mais tetouan
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 23:22
Oui à Oujda il y a une féculté de médcine ... par contre tanger
Il y a bien un CHU à Fés ...
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Dernière édition par Fremo le Ven 13 Avr 2012 - 2:19, édité 1 fois
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 12 Avr 2012 - 23:38
Fremo a écrit:
Oui à Oujda il y a une féculté de médcine ... par contre tanger
Il y a bien un CHU à Fés ...
oui oui je le sais pour fés mais bon toutes les spécialités n’étaient pas représentée et ça créait des problème au niveau de l'enseignement j’espère que ça a bien changé depuis