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 TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeSam 26 Fév 2011 - 23:29

Rappel du premier message :

Citation :
Les çiftçi sont en galère. Ils n'ont pas de subventions comme en Europe.


faux ... totalement faux. Pour avoir de la famille qui exploite des champs je peux te dire qu'ils se portent très très bien. Idem j'ai de la famille qui a des troupeaux de mouton.. Ils sont blindés alors qu'il y a 10 ans ils n' avaient que 5 moutons...
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeMer 8 Juin 2011 - 16:54

LaikTurkiye a écrit:
Signature en Turquie d'un accord de soutien au projet de gazoduc Nabucco


ANKARA - Quatre pays européens et la Turquie, impliqués dans le projet de gazoduc Nabucco, destiné à réduire la dépendance de l'Europe vis-à-vis du gaz russe, ont signé mercredi à Kayseri (centre de la Turquie) un accord de soutien pour ce projet qui n'avance qu'au ralenti, a indiqué l'agence Anatolie.

L'accord qui a été signé entre le consortium responsable du projet et les cinq pays (Autriche, Bulgarie, Hongrie, Roumanie et la Turquie) que le gazoduc doit traverser, vise à rendre le projet conforme aux législations nationales, selon l'agence.

Les opérateurs du projet qui sont RWE (Allemagne), OMV (Autriche), MOL (Hongrie), Transgaz (Roumanie), Bulgargas (Bulgarie) et Botas (Turquie), ont aussi signé l'accord.

L'accord inter-gouvernemental, essentiel pour le projet, avait été signé en à Ankara en juillet 2009.

La finalisation de ce grand chantier, envisagé pour 2013, a été reporté à 2017, soit un retard de deux ans sur la date prévue jusqu'ici, a indiqué en mai Reinhard Mitschek, le chef du consortium viennois responsable du projet.

Le retard dans le début des travaux de construction de Nabucco est notamment lié aux incertitudes sur les fournitures de gaz promises par l'Azerbaïdjan, dont la répartition des volumes n'a pas encore été décidée.

Le tracé prévoit aussi désormais un passage par l'Irak, qui rajoute 550 km par rapport au plan initial, si bien qu'au final, le gazoduc mesurera 3.900 km.

Nabucco est en concurrence avec le projet South Stream, porté par le géant russe Gazprom et l'italien ENI, qui veut aussi exploiter le gaz de la Caspienne.



source : http://www.romandie.com/news/n/_Signature_en_Turquie_d_un_accord_de_soutien_au_projet_de_gazoduc_Nabucco080620111506.asp
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MAATAWI
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 12 Juin 2011 - 10:58

Citation :
Turquie: les bureaux de vote ouvrent

AFP
12/06/2011 | Les bureaux de vote ont
ouvert en Turquie pour les élections législatives pour lesquelles le
parti islamo-conservateur au pouvoir part favori.Tous les sondages prédisent que le Parti de la justice et du
développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, 57 ans,
soutenu par les classes populaires, sortira gagnant des élections, avec
une victoire d'ampleur réduite par rapport aux législatives de 2007
mais qui constituerait une troisième victoire d'affilée depuis 2002.
Plus de 50 millions d'électeurs, sur une population de quelque 73
millions, sont appelés à se prononcer dans plus de 200.000 bureaux de
vote pour renouveler le Parlement de 550 sièges.Les derniers bureaux de vote fermeront à 14H00 GMT et les premières
estimations sont attendues à partir de 18H00 GMT mais généralement les
autorités électorales permettent aux télévisions de donner des
projections plus tôt.

_________________
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 12 Juin 2011 - 14:22

Tout le monde sais que l'AKP sortira gagnante...mais avec la majorité nécessaire ou celle ou on peut faire changer les lois ??
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 12 Juin 2011 - 21:28

apparament l'akp vient d'obtenir 51% des voix,je suis content pour ce sympathique erdogan.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 12 Juin 2011 - 22:29

Selam mes amis, voila les élections législatives se sont déroulées sans incidents majeurs et avec un taux de participation de 87,16% !
voici les résultats non officiels :

AKP : 49.9% 325 sièges au parlement
CHP : 26 % 135 sièges
MHP : 13.1% 54 sièges
Independnats : 5.1 % 36 sièges


Par rapport a 2007, l'AKP à gagné 4% de voix, mais son nombre de siège au parlement diminué de 341 à 325 ! ce qui lui permet de créer un gouvernement mais ne lui suffit pas pour pouvoir amender seul la Constitution et la soumettre à référendum (il faut au moins 330 sièges au minimum pour faire ça)

Le CHP (kemaliste), a gagné 6 % de vois par rapport à 2007, et c'est le seul parti a avoir gagner des sièges au parlement en passant de 112 à 135 sièges. Il en est donc sorti renforcé.

Le MHP (nationaliste) à perdu 1% de voix et cela se répercute au parlement avec 18 sièges en moins par rapport à 2007, il en sort donc affaiblit.

Les indépendants sont les candidats du BDP (parti pro kurde d’extrême gauche) qui gagne 10 sièges au parlement, ils s'en sortent donc renforcé.

Note : l'AKP n'a pas réussit à obtenir de députés élus dans 3 départements (contre 1 en 2007)
Il y a pour la 1ere fois dans l'histoire de la Turquie un députés élu chrétien (indépendants et soutenu par le BDP)


voici un article intéressant : http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/victoire-de-l-akp-en-turquie-sans-majorite-qualifiee_1001698.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeSam 18 Juin 2011 - 18:32

Citation :
Erdogan, le Pharaon de Turquie

TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 1308030560_25_erdogan_ofis_3

A la tête de la Turquie depuis 8 ans, Recep Tayyip Erdogan veut marquer l’histoire du pays de son emprunte. Le Premier ministre turc se lance dans une frénétique politique d’urbanisme, avec une multitude de "projets fous".

Des "projets fous". Le Premier ministre Erdogan ne veut rien de moins pour Ankara. De la capitale turque, avec ses 5 millions d'habitants, il veut faire une "capitale du monde" pour célébrer le centenaire de la République, en 2023.

Quand Ankara est devenue capitale, en 1923, ce n’était qu’une petite bourgade de 40 000 habitants. Malheureusement, elle s’est développée de manière chaotique",

a déclaré Recep Tayyip Erdogan, mercredi dernier, en dévoilant une série de projets pour tenter de résoudre ce problème.

Une ville entièrement nouvelle devrait ainsi faire son apparition au Sud d’Ankara (Güneykent) afin d’accueillir 50 0000 personnes. En parallèle, les milliers de gecekondu, ces maisons construites en une nuit et sans autorisation que compte la capitale, devraient être rasées.

Insatiable
Recep Tayyip Erdogan prévoit aussi la construction d’un stade de 40 000 places, d'un hôpital et d'un tribunal géants, la création du plus grand zoo du Moyen-Orient et la réalisation d'un tunnel de 15 Km pour faciliter la traversée de la ville. Et pour rehausser le prestige et “l’indépendance” du pays, le Premier ministre souhaite faire d’Ankara le centre des industries spatiale et de l’armement via la production de tanks, d’hélicoptères ATAK et même de jets, dès 2020.

Insatiable, Edogan le Grand bâtisseur avait déjà annoncé fin avril deux “projets fous” pour Istanbul, cœur économique et culturel du pays dont la population dépasse les 13 millions. Au menu, la construction d’un canal de 50 km de long reliant la mer de Marmara à la mer Noire. Le but affiché de ce projet pharaonique — dont ni le budget ni le financement n’ont été annoncés — est de dévier la circulation des 50 000 navires commerciaux et tankers qui empruntent chaque année le détroit du Bosphore.

Dans le même temps, le Premier ministre, qui a été maire d’Istanbul de 1994 à 1998, a annoncé la création de deux nouvelles villes d’un million d’habitants chacune, situées sur les rives anatoliennes et européennes, destinées à soulager le centre historique d’Istanbul et à accueillir des Stambouliotes actuellement installés en zone sismique.

"Bon pour l’image du pays"
Ce sont de bons projets, estime Necmet Tufan, serveur dans un restaurant à Istanbul et supporter de l’AKP. Ce sera bon pour l’image du pays. En revanche, je ne pense pas m’installer dans ces nouvelles villes. Y trouvera-t-on du travail ?”

Conçus comme des outils de prestige par un gouvernement soucieux de redorer le blason de la Turquie, ces projets gigantesques suscitent l’enthousiasme du secteur du bâtiment. Des investisseurs turcs et étrangers sont déjà dans les rangs et selon M. Erdogan, certaines sociétés seraient prêtes à débourser plus de 35 milliards de dollars pour la construction du canal. Canal dont le coût est véritablement évalué à 10 milliards de dollars.

Populisme avant les élections
Revers de la médaille, le gouvernement a essuyé une pluie de critiques.

Istanbul a une capacité de 17 millions d’habitants, or ces projets vont lui faire dépasser les 25 millions”,

prédit Eyüp Muhcu, président de la chambre des architectes.

J’espère qu’ils ne trouveront pas les financements et que ces projets ne verront pas le jour”,

lance de son côté Tayfun Karaman, président de la chambre des urbanistes d’Istanbul, qui critique une politique gouvernementale encourageant la spéculation foncière.

Les écologiques s’alarment aussi face à la construction de villes en pleines zones forestières et au-dessus d’importantes nappes phréatiques. Quant au parti nationaliste, il évoque un gaspillage de l’argent public.

Récusant les accusations de populisme, Recep Tayyip Erdogan ne compte toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. Pour les cent ans de la République, en 2023, il souhaite donner un nouveau visage à Izmir, troisième ville du pays. Encore un “projet fou” qu’il dévoilera début juin, à la veille des élections législatives (le 12) pour lesquelles tous les sondages donnent déjà son parti gagnant.

http://fr.myeurop.info/2011/05/27/erdogan-le-pharaon-de-turquie-2557


Citation :
Erdogan dirige la Turquie… et le Proche-Orient

TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Osmanli-kurulsun-erdogan-halife-olsun

Si quelques dizaines d’années en arrière, quelqu’un avait suggéré que la Turquie, un pays résolument laïc, puisse avoir un jour à sa tête un gouvernement islamiste, cela aurait été pris pour une plaisanterie. Et suggérer qu'un dirigeant islamiste soit resté le plus longtemps au pouvoir dans ce pays, devancé seulement par Kemal Atatürk, le fondateur et la figure paternelle, aurait semblé être une plaisanterie macabre.

« Pas questions, les Pachas ne permettront jamais que cela se produise », aurait été la répartie. Les Pachas, ou les autorités civiles ou militaires, sont confinés dans leurs casernes. Les résultats des élections législatives qui se sont tenues en Turquie dimanche dernier doivent être replacées dans une perspective historique.

La victoire retentissante du parti au pouvoir, l’AKP (le Parti de la Justice et du Développement), dirigé par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a recueilli 50% du soutien populaire pour son [troisième] mandat, est sans aucun doute un événement marquant. La victoire était attendue, mais pas d’une ampleur dépassant les 47% recueillis en 2007 pour son [second] mandat.

Le cœur du sujet est que la Turquie atteint des sommets de prospérité économique sans précédent et qu’elle est une terre en paix, après plusieurs décennies de conflits, de sang versé et d'instabilité politique chronique. Le contraste avec ses voisins ne pouvait être plus net, lesquels passent par de grands bouleversements et de grandes incertitudes.

L'année dernière, l'économie turque a progressé à un taux de 9% et n’a été devancée que par la Chine au sein du Groupe des 20. L'économie turque est déjà classée au 17ème rang mondial et les retombées de la croissance donnent au peuple l'espoir d'un meilleur lendemain.

Aujourd'hui, la Turquie emprunte à un meilleur taux que l'Espagne, bien loin d’un passé pas si distant, lorsqu’elle avait l’habitude de tendre sa sébile devant le Fonds monétaire international (FMI). Pourtant, cela met aussi en valeur la réussite du FMI. La Turquie a été l'un des plus gros emprunteurs du FMI – 25 milliards de dollars au cours des dix dernières années – mais elle est bien placée pour rembourser ses dettes dès 2013. Le contraste avec la Grèce, un pays membre de l'Union européenne (l'UE) d’origine, est évident.

Il n’est pas surprenant qu’un nom turc, qui a été spontanément présenté comme un candidat formidable pour le poste vacant de directeur général du FMI, fût celui de Kemal Davis, qui a soigné l’économie turque malade dans une phase critique où elle se trouvait en soins intensifs. Sans doute, cela aurait été dur à avaler pour les pays membres de l'UE qu’un brillant magicien turc doive être employé pour rétablir leurs économies jusqu’à la guérison complète.


Expliquer le mandat d’Erdogan

Ironiquement, ainsi qu’un reportage de Bloomberg l’a écrit : « la Turquie, repoussée dans ses efforts pour adhérer à l'UE, emprunte maintenant à 10 ans à un taux inférieur à au moins huit membres du bloc des 27 pays. » L'électorat turc est reconnaissant au gouvernement d'Erdogan pour la réussite de sa gestion économique. Toutefois, le mandat renouvelé d’Erdogan pour diriger le pays pour un troisième mandat consécutif de quatre ans exige une explication beaucoup plus large.

Le charisme personnel a certainement été un facteur, puisqu’il n'y a personne aujourd'hui dans la politique turque qui arrive à sa hauteur dans la pure stature d'homme d'Etat. C'est une saga qui devient la substance d'une biographie politique passionnante – un long parcours depuis les ruelles d'une ville de la mer Noire jusqu’à Ankara, en passant par Istanbul, depuis une cellule de prison jusqu’à la fonction de Premier ministre, depuis un islamisme incitant à la violence jusqu’à une politique consensuelle, passant d’un simple politicien turc à une figure dominante régionale qui pourrait très bien finir dans les années à venir par façonner le nouveau Proche-Orient d'une manière beaucoup plus durable et plus humaine que les Ottomans de Sulaiman le Magnifique n’ont pu le faire à travers les siècles.

La Turquie, dont Erdogan a hérité en 2003, était une démocratie en exercice, en apparence, qui avait encore les caractéristiques communes des régimes autoritaires du Proche-Orient.

Voici autant de caractéristiques de la crise turque : les militaires s’étant auto-désignés les gardes prétoriens de l'Etat turc ; le fort courant sous-jacent autoritaire de l '« Etat profond » ; la coercition comme instrument pour étouffer la dissidence ; une forme de laïcité qui était aussi militante et suffocante que les extrémismes religieux ; la religiosité profondément enracinée des gens ordinaires, qui étaient des musulmans pratiquants mais imprégnés de préoccupations matérielles ; et, l'incapacité ou le refus de comprendre et de se réconcilier avec l'islam politique.

Erdogan s'est révélé être un « libérateur » et un « conquérant ». Il a doucement assoupli la Turquie pour faire face à la réalité selon laquelle la pratique ou la croyance religieuse n'est pas antithétique à l'Etat ou la modernité. La pensée qui retournait dans les esprits turcs lorsque Erdogan prit la direction des affaires était de savoir si la coutume des femmes portant le voile était compatible avec les principes d'un Etat laïc.

Il y a de toute évidence deux Erdogan. Dans son premier mandat, alors qu’il démarrait le projet de faire reculer « l'État profond » turc et de soulager le pays de ses conceptions dogmatiques au regard de l'essence de la laïcité, il savait qu'il s’attaquait à un formidable défi et il s’attendait à un retour de bâton vicieux.

Alors, Erdogan a recouru à la politique de modération et est devenu un « centriste ». Il a fait une grande utilisation tactique de la candidature de la Turquie à l'UE pour faire avancer son programme de réformes. Cette approche l’a aidé à former une coalition arc-en-ciel de grands industriels, de conservateurs et de libéraux islamistes, de nationalistes kurdes et de segments de l'intelligentsia, laquelle était, en soi, antithétique à la politique de l'islamisme.

La stratégie consistant à courber le dos pour mieux conquérir a payé et Erdogan a présidé ce qui est sans doute l'une des périodes les plus transformatrices de l'histoire turque. La Turquie est en effet un pays très différent de ce qu'il était en 2002, lorsque l’AKP est arrivé pour la première fois au pouvoir.

Pendant son second mandat, à partir de 2007, Erdogan s’est révélé être un homme différent. Il était beaucoup plus assuré et confiant, parfaitement conscient de ne plus être le parti du plus faible – l’AKP était devenu un parti de « l’establishment » turc par excellence.

Il ne voyait plus aucune utilité à sa coalition « centriste ». Voici comment un éminent chroniqueur l’a formulé dans le journal Hurriyet :

La modération a apporté la popularité à l’AKP. Pourtant, plus il est devenu populaire, plus l'AKP a estimé qu'il pouvait ignorer la politique consensuelle centriste et la vision libérale nécessaire à un membre de l'UE. En temps utile, le parti a abandonné le processus d’adhésion à l'UE et, à la place, a commencé à s’en prendre à ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui, y compris les médias et les tribunaux.

Dix ans plus tard, M. Erdogan a encore le soutien des conservateurs islamistes, mais le reste de sa coalition l'a abandonné. Les libéraux ont quitté l'AKP à cause de son engagement terne envers l'Europe. Les grandes entreprises sont découragées par le traitement autoritaire infligé par l'AKP aux entreprises laïques.

Cette critique manque quelque peu de charité. L'Union européenne n'a pas arrangé les choses avec l'Allemagne et la France, en particulier, qui ont rendu tout à fait clair que les espoirs de la Turquie de prendre résidence dans une maison commune européenne resteront toujours une utopie. L'AKP a réagi à l'arrogance de supériorité politico-culturelle de l'UE.


Les choix d’Erdogan

Outre les groupes occidentalisés de l’élite turque, le peuple dans son ensemble en veut à l’attitude de l'UE. Le nationalisme turc, qui est toujours resté un courant sous-jacent puissant a redressé la tête. Ainsi, d'un côté, les décisions d’Erdogan ont été contraintes par l'UE, tandis que d'un autre côté, il a estimé que c'était aussi la chose intelligente à faire – c’est-à-dire saisir ce moment pour s’éloigner rapidement des réformes à l’occidentale et se diriger vers des réformes de style turc.

Tout cela se trouvait dans la propre personnalité d'Erdogan. Il est l’archétype du Turc entêté, qui ne devrait jamais être caressé à rebrousse poil : impulsif et au grand cœur, et aimable et dominant en même temps.

Le chemin qu’Erdogan choisit de prendre dans son mandat à venir est déjà un sujet de discussion animée. Le mandat de l'AKP se traduit par 326 sièges sur les 550 membres que compte le parlement, ce qui est à 40 sièges de la majorité des deux tiers, dont il a besoin pour amender la Constitution et à quatre sièges des 330 requis pour demander un référendum sur une réforme constitutionnelle.

L'AKP a besoin d'attirer le soutien du Parti du Peuple Républicain de centre-gauche (135 sièges), du parti ultra-nationaliste du Mouvement Nationaliste (53 sièges) ou du parti kurde de la Paix et de la Démocratie (36 sièges).

M. Erdogan a projeté comme un programme majeur du nouveau gouvernement la rédaction d'une nouvelle constitution qui inclurait « des libertés et des droits fondamentaux », en remplacement de la Constitution de 1982, rédigée après le coup d'Etat militaire de 1980. Peu de détails sont disponibles quant à ce que M. Erdogan a à l’esprit. Murat Yetkin, l'un des rédacteurs en chef les plus respectés de Turquie, a écrit:

Les électeurs voulaient voir Erdogan et son gouvernement au pouvoir pour un nouveau mandat de quatre ans, mais lui ont demandé de rechercher un compromis avec les partis d'opposition pour une nouvelle constitution. Erdogan ira-t-il chercher des points communs avec l'opposition et avec qui ? La réponse à cette question façonnera la politique turque dans les mois à venir.

En somme, Erdogan doit réconcilier les deux « moitiés » de la Turquie – les Turcs laïques et libéraux, d'une part, et une importante élite islamique conservatrice avec un parti politique bien organisé, d’autre part.

De même, ce qui l’attend est aussi le challenge d’amener ces deux « moitiés » à se réconcilier. Toute mésentente peut être perturbatrice, alors qu’existe une forte probabilité pour qu’Erdogan rapproche l’Islam de la démocratie, puisqu’en surplombant tous les traits de caractères et les compulsions politiques, il est également désormais conscient qu'il est destiné à entrer dans l'histoire. Ainsi, dans son premier discours de victoire, dimanche dernier, il s'est engagé à englober toute la nation :

Notre nation nous a désignés pour rédiger la nouvelle constitution. Elle nous a transmis le message d’élaborer la nouvelle constitution à travers le consensus et la négociation. Nous allons discuter de cette nouvelle constitution avec les partis d'opposition, des groupes de la société civile et des universitaires. Nous rechercherons un consensus le plus large possible.

Nous rédigerons ensemble une constitution civile, pour la liberté et avec la participation de tous. Ce sera la constitution des Turcs, des Kurdes [...] des minorités roms.

Ce qui confère un certain charme, c'est que tout cela va être le choix d’Erdogan et de la Turquie - un choix qui ne sera pas le résultat de la pression américaine ou de la pression européenne. (L’« anti-américanisme » profondément enraciné en Turquie est aussi intense qu’au Pakistan avec seulement 10% des Turcs qui voient les Etats-Unis sous un jour favorable.) Ensuite, l'ensemble du Proche-Orient musulman est curieusement en train d’observer les choix que fait Erdogan dans son troisième mandat.

Erdogan est bien placé pour indiquer la route que peuvent suivre les Frères musulmans en Égypte ou en Jordanie ; pour montrer ce que l’accès au pouvoir des Chiites peut signifier fondamentalement dans un cadre démocratique en Irak, au Liban, en Arabie saoudite, au Koweït ou au Bahreïn sans que la psyché musulmane doive se déchirer ; comment, malgré l'arabisme, le Proche-Orient peut encore se hisser excellemment bien par rapport à l'Occident, comme Erdogan est en effet en train de le faire, bien qu’il soit un islamiste et un Turc fier.

M K Bhadrakumar a servi en tant que diplomate de carrière dans les services extérieurs indiens pendant plus de 29 ans. Ses affectations incluent l'Union Sovétique, la Corée du Sud, le Sri Lanka, l'Allemagne, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Ouzbékistan, le Koweït et la Turquie.

Copyright 2011 - Asia Times Online / Traduction [JFG-QuestionsCritiques].
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 12:15

Les réserves de la banque centrale de la République de Turquie ont atteint les 100 milliards $. Les devises brute ont été de 93 milliards $. L'or constitue 5 357 millions $ de réserves.

Les caisses sont remplis, elles ont jamais autant été remplis.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 14:32

Le chef d'état major des armées de terre turques, le général Erdal Ceylanoğlu, vient de prospecter la frontière turco-syrienne en hélicoptère et à obtenu des briefings de la part des officiers turcs sur place. L’armée turque est en vigilance accrue sur cette frontière et se tient prête devant toutes éventualités.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 14:37

LaikTurkiye a écrit:
Le chef d'état major des armées de terre turques, le général Erdal Ceylanoğlu, vient de prospecter la frontière turco-syrienne en hélicoptère et à obtenu des briefings de la part des officiers turcs sur place. L’armée turque est en vigilance accrue sur cette frontière et se tient prête devant toutes éventualités.

C'est plutôt le chef de l'armée de terre. ^^ Le chef d'état major comprends toutes les forces armées.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 14:40

Baybars a écrit:
LaikTurkiye a écrit:
Le chef d'état major des armées de terre turques, le général Erdal Ceylanoğlu, vient de prospecter la frontière turco-syrienne en hélicoptère et à obtenu des briefings de la part des officiers turcs sur place. L’armée turque est en vigilance accrue sur cette frontière et se tient prête devant toutes éventualités.

C'est plutôt le chef de l'armée de terre. ^^ Le chef d'état major comprends toutes les forces armées.

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euuhh oui tu a raison Smile

En tout cas la frontière et bien gardée Basketball
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 14:52

LaikTurkiye a écrit:

euuhh oui tu a raison Smile

En tout cas la frontière et bien gardée Basketball

Oui pour l'instant. On peut être mener à une intervention armée limitée.
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rafi
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 14:56

Je serais turc, je ferais tout pour éviter de me mêler des affaires syriennes, sauf en ce qui concerne l'assistance aux réfugiés qui est un bon point pour le pays.

Citation :
La Turquie a commencé à fournir une aide aux Syriens qui fuient la répression et sont massés à la frontière, côté syrien, a annoncé dimanche l'agence gouvernementale chargée des situations d'urgence. C'est la 1ère fois qu'Ankara agit du côté syrien de la frontière. L'aide distribuée vise à "répondre aux besoins alimentaires urgents des citoyens syriens qui attendent côté syrien de la frontière", selon l'agence. La Turquie a déjà accueilli plus de 10'000 réfugiés syriens sur ses terres. Des milliers d'entre-eux sont massés à la frontière, où ils sont installés dans des abris en bâches de plastique.

http://www.tsr.ch/info/monde/3217033-la-turquie-a-commence-a-distribuer-de-l-aide-aux-milliers-de-syriens-masses-a-sa-frontiere.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 15:04

rafi a écrit:
Je serais turc, je ferais tout pour éviter de me mêler des affaires syriennes.

La Syrie, c'est la Turquie, la Turquie, c'est la Syrie.

Comme disait Erdogan, la situation en Syrie est aussi une question intérieur turque, on partage plus de 800km de frontière, on a des liens de famille, historique, culturelle et de sang en Syrie.

On peut pas regarder sans rien faire..
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rafi
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 15:11

Depuis le temps que le parti Baas est au pouvoir en Syrie vous auriez pu vous rendre compte depuis longtemps, et au nom de ces mêmes "liens de famille, historique, culturelle et de sang en Syrie", que tu revendiques, vous s’apercevoir qu'il existait une dictature là-bas. D'autant plus que père était bien pire que ne le sera jamais le fils. La Turquie serait-elle dotée d'un réveil matin à géométrie variable, je ne l'espère pas?

la Turquie, c'est la Turquie, la Syrie, la Syrie.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 15:19

rafi a écrit:
Depuis le temps que le parti Baas est au pouvoir en Syrie vous auriez pu vous rendre compte depuis longtemps, et au nom de ces mêmes "liens de famille, historique, culturelle et de sang en Syrie", que tu revendiques vous s’apercevoir qu'il existait une dictature là-bas. D'autant plus que père était bien pire que ne le sera jamais le fils.

la Turquie, c'est la Turquie, la Syrie, la Syrie.

C'est à cause du parti Baas que les relations étaient froide, en 1998, on aurait pu être à Damas en 72h (Seuls 170 chars syriens nous séparaient de Damas, puisque la majorité des moyens militaires syriens se trouvent en face du Golan). Au nom du commerce et de la coopération inter-orientale, la Turquie et la Syrie se sont rapprochées.

Idéologiquement, l'AKP et le parti Baas sont ennemis, puisque l'AKP à l'air de défendre les "frères musulmans" en Egypte et en Syrie. Pour le parti Baas, cette idéologie est à détruire, comme à Hama en 1982.

La Turquie entreprends les premières contacts avec l'opposition syrienne, notamment en réunissant les opposants à Istanbul et Antalya. C'est une pression contre le régime de Damas, pour qu'il entreprends des réformes.

Je connais des gens, qui ont de la famille des deux cotés de la frontière, cette frontière qui nous ont étaient imposés par l'Occident pour nous séparer de nos frères orientaux suite à la défaite de l'empire Ottoman.

Atatürk voulait conquérir Moussoul et Alep pour l'intégré à nouvelle Turquie, mais les choses n'ont pas évolués d'une façon dont souhaitaient les Turcs, on a pu plus/moins eu la restitution de la province d'Hatay en 1938, cadeau des français qui ne voulaient pas voir la Turquie rejoindre son allié d'autant, l'Allemagne Nazie.

Le Misak-i Milli dont est constitué les riches terres fertiles de la Mésopotamie (Ce projet n'existe plus aujourd'hui):

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 18:21

La Turquie est pays très grands dans ses frontières actuelle, je vois pas l'intérêt de prendre d'autre territoire...à part pour le petrole du Kurdistan Iraqien clown
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 21:01

Et le différent sur le Sandjak d'Alexandrette (province du Hatay) qui constitue encore une épine entre les 2 pays.

Pgm
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 22:25

Dernière nouvelle, la Syrie vient d'ouvrir le feu contre la Turquie, il y aurait un blessé grave dans le camps de réfugiés.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:04

Baybars a écrit:
Dernière nouvelle, la Syrie vient d'ouvrir le feu contre la Turquie, il y aurait un blessé grave dans le camps de réfugiés.

Barbaros, la Syrie a ouvert le feu contre les réfugiés situés dans des camps en Syrie et non pas en Turquie. Le réfugié blessé en question à été amenés en Turquie pour y être soigné.(Hürriyet)

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:12

LaikTurkiye a écrit:
Baybars a écrit:
Dernière nouvelle, la Syrie vient d'ouvrir le feu contre la Turquie, il y aurait un blessé grave dans le camps de réfugiés.

Barbaros, la Syrie a ouvert le feu contre les réfugiés situés dans des camps en Syrie et non pas en Turquie. Le réfugié blessé en question à été amenés en Turquie pour y être soigné.(Hürriyet)


Exact, à la frontière dans un camp juste à coté de la frontière, il y a eu confusion. Selon l'agence d'information iranienne, un hélico turc qui faisait de la reconnaissance aurait violé l'espace aérien syrien.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:23

Baybars a écrit:
LaikTurkiye a écrit:
Baybars a écrit:
Dernière nouvelle, la Syrie vient d'ouvrir le feu contre la Turquie, il y aurait un blessé grave dans le camps de réfugiés.

Barbaros, la Syrie a ouvert le feu contre les réfugiés situés dans des camps en Syrie et non pas en Turquie. Le réfugié blessé en question à été amenés en Turquie pour y être soigné.(Hürriyet)


Exact, à la frontière dans un camp juste à coté de la frontière, il y a eu confusion. Selon l'agence d'information iranienne, un hélico turc qui faisait de la reconnaissance aurait violé l'espace aérien syrien.

Eh bein...cest comme ça que l'on agit envers un pays avec le quel on a des liens "de famille, culture, historique, de sang...etc"?
en violant son espace aérien?...

_________________
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feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:27

BOUBOU a écrit:
Baybars a écrit:
LaikTurkiye a écrit:


Barbaros, la Syrie a ouvert le feu contre les réfugiés situés dans des camps en Syrie et non pas en Turquie. Le réfugié blessé en question à été amenés en Turquie pour y être soigné.(Hürriyet)


Exact, à la frontière dans un camp juste à coté de la frontière, il y a eu confusion. Selon l'agence d'information iranienne, un hélico turc qui faisait de la reconnaissance aurait violé l'espace aérien syrien.

Eh bein...cest comme ça que l'on agit envers un pays avec le quel on a des liens "de famille, culture, historique, de sang...etc"?
en violant son espace aérien?...

Moi la question que je me pose c'est Comment est-ce que les syriens ont pu détecter l'helico turc? quand on sais qu'en matière de protection de l'espace aérien ils sont super bien réputés ^^


Dernière édition par LaikTurkiye le Dim 19 Juin 2011 - 23:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:31

BOUBOU a écrit:


Eh bein...cest comme ça que l'on agit envers un pays avec le quel on a des liens "de famille, culture, historique, de sang...etc"?
en violant son espace aérien?...

On va dire que c'est un fait réel, qu'il y a vraiment eu une violation, la chose à eu lieu à la frontière, donc, sa doit souvent être le cas dans de telle situation, ou sinon, faire de la reconnaissance.

L'information vient de l'agence d'information iranienne, je pourrai dire bof, et surtout bof bof lorsqu'on constate que ce pays est l'allié du régime syrien. Il y a une certaine tension entre nous et ces deux pays en ce moment. L'Iran à l'air d'être jaloux de nous.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 23:55

LaikTurkiye a écrit:
BOUBOU a écrit:
Baybars a écrit:


Exact, à la frontière dans un camp juste à coté de la frontière, il y a eu confusion. Selon l'agence d'information iranienne, un hélico turc qui faisait de la reconnaissance aurait violé l'espace aérien syrien.

Eh bein...cest comme ça que l'on agit envers un pays avec le quel on a des liens "de famille, culture, historique, de sang...etc"?
en violant son espace aérien?...

Moi la question que je me pose c'est Comment est-ce que les syriens ont pu détecter l'helico turc? quand on c'est qu'en matière de protection de l'espace aérien ils sont super bien réputés ^^

bah, avec leurs yeux et leurs oreilles.
C'est pas si difficile tu sais, a part en etant sourd et aveugle.
Baybars a écrit:
BOUBOU a écrit:


Eh bein...cest comme ça que l'on agit envers un pays avec le quel on a des liens "de famille, culture, historique, de sang...etc"?
en violant son espace aérien?...

On va dire que c'est un fait réel, qu'il y a vraiment eu une violation, la chose à eu lieu à la frontière, donc, sa doit souvent être le cas dans de telle situation, ou sinon, faire de la reconnaissance.

L'information vient de l'agence d'information iranienne, je pourrai dire bof, et surtout bof bof lorsqu'on constate que ce pays est l'allié du régime syrien. Il y a une certaine tension entre nous et ces deux pays en ce moment. L'Iran à l'air d'être jaloux de nous.

Jalous, je ne pense pas.
Mais il y a une lutte d'influence dans la région.
La Turquie et l'Iran sont dans la danse.
Mais c'est perdu d'avance pour les deux.
Car ce ne sont pas des pays arabes.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 20 Icon_minitimeLun 20 Juin 2011 - 18:14

BOUBOU a écrit:


Jalous, je ne pense pas.
Mais il y a une lutte d'influence dans la région.
La Turquie et l'Iran sont dans la danse.
Mais c'est perdu d'avance pour les deux.
Car ce ne sont pas des pays arabes.

Perdu? Tu oublie que les Turcs ont gouvernés le monde Arabe et oriental depuis l'année 1055 (Conquéte de Bagdad et l'expulsion des chiites bouyide du pouvoir califal, le calife Abbasside rentre sous la protection turque) en continue jusqu'à l'année 1918.

863 ans de règne, sans parlé des Mamelouks d'Egypte (Turan Shah, Baybars, etc..), les Zengides de Syrie, les Seldjoukides d'Irak et d'Iran. les Moghol d'Inde. Et surtout les Ottomans.



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