Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC

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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 14:48

Rappel du premier message :

Citation :
La Chine devient le 3e partenaire commercial du Maroc
2011-02-14 08:28:06 xinhua
Malgré les effets de la crise financière mondiale, la coopération maroco-chinoise mutuellement bénéfique s'est élargie, à l'occasion de la visite de travail effectuée, les 13 et 14 février au Maroc, par le ministre chinois du Commerce, M. Chen Deming.

Selon un communiqué du ministère marocain du Commerce extérieur, cette visite de deux jours est l'occasion pour les deux pays de poursuivre les discussions qu'ils ont engagées au cours de leur rencontre à Pékin en octobre 2009, afin de renforcer les échanges commerciaux et le partenariat.

Au cours de cette visite, des conventions vont être signées en vue de promouvoir le commerce et l'investissement entre le Maroc et la Chine, précise la même source.

Les relations commerciales maroco-chinoises sont régies par l'accord commercial et économique du 28 mars 1995. La Chine devient le 3e partenaire commercial du Royaume en 2010, après la France et l'Espagne, avec des échanges de 26,8 milliards de dirhams (MMDH), soit 6% des échanges de marchandises réalisés par le Maroc avec l'étranger, relève le communiqué.

Selon l'Office des changes, les exportations de la Chine vers le Maroc ont enregistré, au cours des cinq dernières années, une progression soutenue, passant de 11MMDH en 2006 à plus de 20 MMDH en 2009. Les exportations de la Chine vers le Maroc comprennent l' électroménager, le textile, les articles de haute technologie, le thé, le café, le fer, le plastique..La Chine importe du Maroc des pièces détachées, des engrais chimiques, des articles de cuivre, des produits aquatiques, l'uranium, des agrumes et des fruits secs.

Aussi, la coopération bilatérale dans les secteurs de la pêche maritime, des télécommunications et des infrastructures connaît-elle une évolution très positive. Les investissements chinois réels au Maroc ont atteint 170 millions de dollars. Aujourd'hui, plusieurs entreprises chinoises oeuvrent à étendre leur présence au Maroc sans oublier les experts agronomes envoyés par Pékin pour la mise en oeuvre du programme de coopération agricole avec le Maroc.

Les deux pays tentent de développer les relations bilatérales dans le domaine de la culture du riz, de l'irrigation, de la mécanisation agricole et du dessalement de l'eau. L'industrie automobile chinoise est très présente au Maroc. Des véhicules chinois y sont introduits: des camions, des camionnettes et des voitures. Cette initiative est appréciée par le consommateur marocain. Le coût est moins élevé et la qualité est assurée. Les articles chinois sont toujours compétitifs car moins chers.

Par ailleurs, le nombre de touristes chinois ayant visité le Maroc en 2009, s'est établi à 4660. Selon l'Office national marocain du Tourisme (ONMT), à l'horizon 2020, le potentiel de touristes chinois, susceptibles d'être approchés par la destination Maroc pourrait se situer entre 2,5 et 3,1 millions.

La Chine est aujourd'hui la 4e destination la plus prisée des touristes étrangers, dont le nombre a augmenté ces dix dernières années, passant de 8 à 48 millions annuellement.

http://french.cri.cn/621/2011/02/14/301s238152.htm

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thierrytigerfan
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 2 Déc 2011 - 16:40

Citation :
Energies. 32% de la puissance électrique installée fonctionne aux énergies renouvelables. En effet, en 2 ans, la capacité de production installée, toutes sources confondues, a augmenté de 20%, 12 milliards de DH ont été investis dans le cadre d'un plan d'action à court terme et une nouvelle unité de 350 MW fonctionnant au charbon sera construite à Jerada. Par ailleurs, la consommation d’électricité au Maroc augmente à un rythme assez soutenu ; 7,9% sur les 9 premiers mois de 2011 et 7% par an, en moyenne entre 2002 et 2010. C’est en ce sens que les pouvoirs publics ont mis en place un plan visant à assurer une adéquation entre l’offre d’électricité et la demande, et ce plan constitue l’axe prioritaire de la stratégie énergétique nationale adoptée en 2009.


H&M ouvre un magasin au Morocco’Mall. Les nouvelles collections de la marque seront toutes commercialisées sur 2 étages, où des rayons entiers seront dédiés au prêt-à-porter pour femmes, hommes, adolescents et enfants. H&M qui table sur l’ouverture de plusieurs autres magasins au Maroc et dans le monde, s’est inspiré des styles des années ’70 pour créer ses dernières collections de prêt-à-porter. Le groupe qui possède 2062 magasins à travers le monde, est le 3ème vendeur mondial de vêtements après l’américain Gap et l’espagnol Inditex (Zara), avec un chiffre d’affaires estimé à 14 milliards d’euros en 2010.


Caravane « Moubtakir ». 339 projets déposés. Cette caravane, qui ambitionne de libérer le potentiel créatif chez les étudiants et les jeunes chercheurs marocains, a enregistré la visite de quelque 700 personnes dont 339 inventeurs et porteurs de projet provenant de différentes régions du Royaume. Quelque 92 inventions ont été déposées en ligne et 247 lors du passage de la caravane dans les 9 campus universitaires visités. La répartition régionale montre une concentration des dépôts de projets dans les régions de Rabat, Casablanca et Mohammedia suivies des régions d'Agadir, Tétouan et Oujda. Cette édition a été marquée par la forte présence de projets en rapport avec les services (27%), les NTIC et l'électricité (16%) suivi par la chimie et l'électronique (14%).


Banques. La BP se dote d’un nouveau centre d’affaires à Rabat. Baptisé «Espace Route des Zaers», ce nouvel espace de 2.600 m² est dédié à l’accueil d’une clientèle dite «Grande Entreprise» et «Privée». Au travers cette ouverture, la BP affirme poursuivre activement sa stratégie volontariste de fidélisation et de développement de ses relations avec sa clientèle corporate et privée» en inscrivant notamment son initiative dans une dynamique d’écoute.


Coopération maroco-portugaise. Une mission économique portugaise au Maroc. La Commission se rendra, du 4 au 8 décembre, au Maroc dans le but d’explorer les opportunités d’investissement qu’offre le Royaume et tisser des partenariats avec des entreprises marocaines. Cette mission s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’internationalisation des PME de cette région afin de leur faciliter l’accès à des marchés prometteurs et à fort potentiel tel le Maroc.


Coopération. L’adhésion du Maroc au Conseil du Golfe ne fait pas l’unanimité. Le secrétaire général du CCG avait affirmé en mai dernier que les pays du golfe étudiaient la demande d’adhésion faite par le Maroc et la Jordanie pour rejoindre le conseil. Le même mois, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) avait invité le Maroc et la Jordanie à adhérer au groupement. Réunis en septembre à Riyad, les pays du CCG (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar) avaient étudié un plan de développement économique quinquennal, pour venir en aide au Maroc et à la Jordanie.


Aérien. Royal Air Maroc se renforce vers Moscou. A partir du 25 mars 2012, la compagnie nationale marocaine ajoutera une rotation le vendredi sur la route inaugurée en mars dernier sur ses Boeing 737-800 pouvant accueillir 28 passagers en classe affaires et 132 en classe économique. La RAM semble donc avoir rencontré le succès dans son expansion vers l’Europe de l’est, elle dont le réseau s’arrêtait alors en Pologne. Elle entend profiter du boom du tourisme russe (ils étaient 32 000 à venir au Maroc l’année dernière), mais également du développement des relations commerciales entre le Maroc et la Russie.


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osmali
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 2 Déc 2011 - 18:11

Edit Fahed64: déjà posté plus haut Wink

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"Do you believe a man can change his destiny?"
https://www.youtube.com/watch?v=XogzGNXpRoM
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeSam 3 Déc 2011 - 18:03

Citation :
Téléphonie mobile «Huawei» veut démocratiser l'accès aux smartphones

Économie marocaine - Page 36 Huawei-vision-demo-video

Anas Benmassoud, directeur du département vente auprès de Huawei Maroc a affirmé que «90% des clients des produits télécoms au Maroc utilisent des produits Huawei sans en être conscients». L'affirmation a été faite lors d'une rencontre organisée mercredi dernier à Rabat pour présenter sa gamme de produits de téléphonies mobiles.


Derrière ce constat, il y a un message que l‘entreprise chinoise veut faire passer: la société qui s'est implantée au Maroc, depuis plus de 10 ans, est un opérateur qui a sa place sur le marché et elle entend bien la défendre et la renforcer. Via sa branche Huawei Devices, l'entreprise chinoise s'est lancée, au Maroc en 2004, dans la téléphonie mobile à travers ses modems 3G. Mais, la société créée en 1988 veut aller plus loin: Elle ambitionne de se positionner désormais en tant que «nouvel acteur de référence dans le monde de la téléphonie mobile au Maroc».

Ce faisant, elle amorce un virage stratégique très important : ses produits ne seront plus destinés uniquement aux opérateurs télécoms (B to B) mais aussi aux consommateurs finals ( B to C) Huawei ne cache donc pas ses ambitions au Maroc. A l'horizon 2015, la marque chinoise se fixe un objectif majeur: démocratiser l'accès aux téléphones intelligents (smartphone). «On est déjà présents sur le marché des androïd où nous proposons des prix défiant toute concurrence. Mais nous comptons renforcer notre offre avec des appareils intelligents et facile à utiliser» souligne M. Benmassoud.

Certes, dans un secteur hautement concurrentiel, cette mission ne sera pas aisée. Mais, l'entreprise semble miser sur une politique de baisse des prix pour damer le pion à ses concurrents.
Quid alors de la qualité ?. Là, les responsables de la société se veulent sereins et rassurants. « Pratiquer des prix bas ne se fera pas au détriment de la qualité. Nous avons une parfaite maitrise de la technologie. Nos centres de recherches et développement sont performants. D'ailleurs plus de 55% de nos employés travaillent dans la R&D ».

Autre difficulté qui risque de limiter l'essor de la marque : les produits chinois ont mauvaise presse auprès du consommateur marocain. Il faut dire que cette réputation n'est pas tout à fait injustifiée. Mais là encore l'équipe de Huwaei se montre sereine et confiante dans la « qualité et la fiabilité de ses produits». M.Benmassoud explique ainsi que personne n'a obligé les opérateurs télécoms marocains de choisir nos modems pour les commercialiser. « Ils avaient le choix entre nos produits et ceux des concurrents. Pourtant ils ont opté pour nos produits parce qu'ils ont trouvé qu'ils répondaient aux normes de qualité. Ce n'est pas un hasard si, à ce niveau, nous avons une part de marché de 60% ».

A l'évidence, Huawei entend bien renforcer sa présence au Maroc et bien au-delà. Pour Felix Xue, président de la société au Maroc et vice président pour la région Afrique du Nord, le royaume sera pour elle une plateforme régionale pour toucher d'autres marchés en Afrique subsaharienne et même en Espagne et en France. Pour lui, le Maroc offre un environnement favorable à sa croissance régionale : des ingénieurs hautement qualifiés et une situation géographique avantageuse et un marché en pleine expansion.

L'economiste

Citation :
Licence G4: Appel d’offres pour bientôt

Économie marocaine - Page 36 4g

L’Agence nationale pour la réglementation des télécommunications va lancer incessamment l’appel d’offres pour la 4G. Le management de l’Anrt indique qu’une feuille de route sera spécialement dédiée à ce chantier. Certes ce projet est prévu dans la note d’orientation des télécoms 2010-2013, mais la future note se justifie par l’ampleur et le nombre d’intervenants (Etat, opérateurs, collectivités locales, promoteurs immobiliers…) dans ce projet. Quant à l’étude sur l’internet très haut débit, elle est quasiment prête. Elle devra être validée par le conseil d’administration que présidera dorénavant le nouveau chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.

L'economiste

Citation :
Pans & Company : premier restaurant au Morocco Mall, puis une vingtaine d'autres au Maroc

Économie marocaine - Page 36 Pans&company

Après l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, c’est au tour du Maroc d’accueillir la chaine de restauration Espagnole Pans & Company. Le Morrocco Mall, plus grand centre commercial d’Afrique va abriter le premier fast food de la chaine de restauration, informe dans ses colonnes le quotidien Espagnol La Vanguardia.

Dans sa politique d’expansion à l’international, la société Pans & Company a conclu un accord hier Vendredi avec la holding marocaine Tenor Group qui est active, entre autres, dans les secteurs de la distribution et du transport. Spécialisé dans la vente de sandwichs, Pans & Company prévoit l’ouverture au Maroc d’au minimum 20 restaurants dans les dix prochaines années à venir. Consciente « qu’il faudrait adapter leurs recettes aux consommateurs locaux », la société indique sur son site internet qu’elle prévoit de « réinventer ses sandwichs en utilisant des ingrédients et accessoires qui conviendront le mieux aux besoins de ses nouveaux clients ».

Le Morocco Mall inauguré Jeudi dernier hébergera en tout 600 marques dont 350 magasins. Parmi celles espagnoles, figurent Mango, Cortefiel Zara ou encore Massimo Dutti.

http://www.yabiladi.com/articles/det...t-morocco.html

1) Comme je vous le disais il y a peu, le marché des smartphone au Maroc est encore vierge tout reste à y faire, dans les années à venir il y aura un boom sur ce segment. Certains positionnent déjà leurs pions, on va fabriquer nos propres smartphones, la société qui va les fabriquer a aussi obtenu la commercialisation des smartphone Acer.
Et puis huawei qui se positionne aussi, j'espère que cette compagnie installera une usine de fabrication d’électronique chez nous.
2) 4G et très haut débit, c'est tout bon ça il faut continuer notre politique actuelle dans les NTIC
3) C'est un groupe Marocain qui s'occupera de cette franchise : tenor group
Nous n'avons pas un grand pouvoir d'achat au Maroc selon certains, pourtant c'est marrant mais on ne cesse d'attirer les franchises & marques les plus prestigieuses...

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 20:14

une question :
il y a t-il des entreprise marocaines qui fabrique des luminaire d'éclairage public
je sais qu'il existe Safilum a Casa mais il y a quasiment rien sur eux sur le net
c'est interresent de savoir si ce qui éclaire les rue la nuit son fabriquer au Maroc ou pas

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 14:48

Citation :
Le Maroc, futur royaume du shopping ?

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Le Morocco Mall ouvre ses portes ce lundi à Casablanca. Avec quelque 14 millions de visiteurs attendus par an, ce gigantesque centre commercial devrait doper l'activité économique de la région.

Inauguré en grande pompe jeudi soir, le plus grand "mall de destination" - comprendre centre commercial qui allie boutiques, restaurants et loisirs - d'Afrique ouvre ses portes, ce lundi. Concert privé de la star américaine Jennifer Lopez, champagne, "people" et tenues de soirées ornées de strass et paillettes, le tout en présence de la famille royale : les Marocains ont sorti le grand jeu pour le gala d'ouverture de ce complexe aux dimensions impressionnantes.

D'initiative privée, financé à 50% par le groupe marocain Aksal, et à 50% par les Saoudiens d'Al Jedaie, le Morocco Mall devrait accueillir quelque 14 millions de personnes par an, espèrent les promoteurs. Au total, 200 millions d'euros ont été investis dans la création de ce centre commercial géant de 250.000 m² de surface. Objectif avoué : en faire un "hub", carrefour commercial entre l'Europe et l'Afrique. Car avec des boutiques de luxe en batterie comme Louis Vuitton, Dior ou encore Fendi qui y ont pris quartier, c'est bien la clientèle internationale qui est visée. "Nous souhaitons nous ouvrir sur l'Afrique", explique Jinane Laghrari, porte-parole du groupe Aksal. Le cœur de cible, ce sont les Casablancais bien sûr, mais aussi les Marocains expatriés de retour une à deux fois par an pour des vacances en famille, ou encore les touristes.

La Fnac et les Galeries Lafayette y ont d'ailleurs vu l'opportunité d'ouvrir leurs premiers magasins africains. Convaincu du "dynamisme économique" de Casablanca comme de son "bouillonnement culturel", Alexandre Bompard croit fermement à l'essor du marché culturel africain. Et pour conquérir le cœur des clients marocains, la Fnac appliquera une politique de prix adaptés au pouvoir d'achat. Des prix qui évolueront au fil du temps en fonction du comportement des acheteurs. Vincent Drouhet, directeur des achats des Galeries Lafayette Maroc, assure, lui, que les prix seront les mêmes que ceux pratiqués en France. Avec une forte croissance et la "naissance d'une classe moyenne", le Maroc est une destination de choix dans la stratégie d'ouverture à l'international des Galeries Lafayette, explique-t-il.

Au total, 5.000 emplois directs ont été créés, dont 1.200 par le groupe Aksal. "Nous embauchons sous contrat à durée indéterminée, car nous misons sur le potentiel des employés que nous formons, dés le départ puis au cours de leur carrière", explique Samira Haddouch, directrice des ressources humaines chez Aksal. Les salaires sont d'ailleurs au dessus de la moyenne, nous assure-t-elle sans pour autant dévoiler de chiffres. Avec l'ouverture du Morocco Mall et la concrétisation d'autres projets en cours, Aksal vise un chiffre d'affaires de 200 milliards de dirhams, soit près de 18 milliards d'euros, pour les années 2012 et 2013, selon Jinane Laghrari.

Agathe Machecourt, LA TRIBUNE
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 15:21

Citation :

La BP fête sa millième agence au Morocco Mall


La Banque Populaire vient d’annoncer l’installation de sa millième agence à Casablanca, au cœur du nouveau centre commercial Morocco Mall. Cette ouverture «marque symboliquement une étape importante dans l’affirmation de la présence du Groupe Banque Populaire au Maroc». Pour fêter cet anniversaire, le groupe bancaire choisira de tirer au sort 1.000 nouveaux clients Banque Populaire, parmi ceux ayant ouvert un compte entre le 05 et le 31 décembre 2011, qui se verront crédités d’un montant de 1.000 dirhams.

les echos

Citation :
La Banque Populaire inaugure un espace «Corporate & Private Banking» à Rabat


La banque Populaire a inauguré le mercredi 30 novembre 2011, son Centre d’Affaires et de Banque Privée à Rabat. Situé en plein cœur du quartier Souissi, sur l’avenue Mohammed V, l’«Espace Route des Zaers» propose d’accompagner dans les meilleures conditions sa clientèle privée, dans le cadre de stratégies efficientes et personnalisées.

S’étalant sur une superficie de 2 600 m2, cet espace comprend un dispositif d’accueil – dédié à une clientèle «Grande Entreprise» et «Privée» -, un Centre d’Affaires pour la gestion de la clientèle Grande entreprise, une succursale pour la clientèle des Particuliers et professionnels, un espace Banque Privée.

Pour accompagner cette clientèle, cet espace s’appuie, d’une part, sur une gamme de produits et services riche et diversifiée (gestion facilitée du compte bancaire au quotidien, crédit corporate, bilan patrimonial, conseil en placement et suivi régulier des actifs du client, conseil et gestion sous mandat pour les portefeuilles titres et de participations,, financements spécifiques, etc.), et, d’autre part, sur une équipe d’experts formés à offrir un conseil professionnel hautement personnalisé, prenant en considération les besoins et objectifs spécifiques de chaque client.

Ainsi, avec l’ouverture de cet espace «Corporate & Private Banking» à Rabat, la banque Populaire poursuit activement a stratégie volontariste de fidélisation/développement de ses relations avec sa clientèle corporate et privée existant et de conquête de nouveaux clients.

Enfin, avec cette ouverture, la banque Populaire inscrit l’action du Groupe dans une dynamique continue autour du triptyque : Ecoute, Expertise et Proximité.

les echos

Citation :
La FNAC cartonne


À peine le Morocco Mall ouvert, que les marques qui y sont présentes bataillent déjà pour les chiffres d’affaires. Selon des sources internes, l'enseigne française FNAC aurait réalisé le meilleur chiffre d'affaires des 3 premiers jours de pré-ouverture. Et l'aventure ne fait que commencer, lorsqu'on sait que le Morocco Mall n'a, jusqu'à présent, ouvert ses portes qu'aux seuls VIP. Avec l'affluence attendue du grand public dès aujourd'hui, ce chiffre d'affaires risque d'exploser. Il faut dire que, de toutes les enseignes présentes sur le site, la FNAC fait partie de celles qui offrent le plus de produits à la fois de qualité et accessibles pour différentes cibles - client.

les echos
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 15:31

La FNAC va devenir la nouvelle ANPE de Casa, imaginez la queue devant les lecteurs CD ou bien l'accès aux livres que l'on peut lire gratuitement sur place Économie marocaine - Page 36 Icon_big

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 15:42

mirage a écrit:
une question :
il y a t-il des entreprise marocaines qui fabrique des luminaire d'éclairage public
je sais qu'il existe Safilum a Casa mais il y a quasiment rien sur eux sur le net
c'est interresent de savoir si ce qui éclaire les rue la nuit son fabriquer au Maroc ou pas

Lap Electric à Casablanca

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 16:44

Citation :
Le Morocco Mall réinvente le centre commercial


Cette destination shopping qui ouvre lundi à Casablanca affiche des objectifs ambitieux.



Impossible de le rater en longeant la corniche surplombant l'océan Atlantique à *Casablanca. Avec son dôme Imax et ses faux airs de gigantesque chapiteau, le Morocco Mall, qui ouvre lundi, attire le regard. À l'intérieur, le premier centre commercial en Afrique qui compte trois étages n'a rien à envier aux temples de la consommation de Dubaï ou d'Abu Dhabi. On y trouve une profusion de boutiques (350), un grand magasin (Les Galeries Lafayette), une Fnac et un hypermarché. Plus inattendu, il regorge de lieux de divertissement (une patinoire, un aquarium, une fontaine musicale, un cinéma en 3 D) et des dizaines de restaurants.

Quant à l'offre de mode, elle se décline avec des enseignes internationales sur tous les segments. Du premier prix avec des chaînes comme H&M ou Célio aux griffes de luxe comme Vuitton, Dior ou Gucci en passant par des marques moyen de gamme comme Gap ou Zara. Seul clin d'œil à la culture locale, un souk qui propose des produits typiques (babouches, huile d'argan…). En tout, 70.000 m2 de surfaces de vente alors que le Millénaire, le dernier centre commercial ouvert à Paris, n'en compte que 56.000.

«Nous voulons être une destination loisirs où les consommateurs viennent passer une demi-journée pour faire leur shopping et se détendre», explique Sofia Benchekroun, directrice de la stratégie d'Aksal qui va gérer ce lieu. Avec un tel positionnement, Morocco Mall affiche des objectifs très ambitieux: accueillir 14 millions de visiteurs par an, autant que le Carré Sénart, ouvert il y a neuf ans en grande banlieue parisienne. En vitesse de croisière, le centre vise un chiffre d'affaires annuel de 450 à 500 millions d'euros, un niveau atteint seulement par une petite dizaine de centres commerciaux en France.

Un second projet à Rabat

Le défi est énorme car, à Casablanca, qui n'est pas une destination touristique, le Morocco Mall ne pourra pas compter sur une large clientèle étrangère. Or, le pouvoir d'achat dans ce pays de 32 millions d'habitants reste faible. À peine 5.300 dirhams, soit 475 euros pour le salaire moyen mensuel. Et les prix des produits dans les enseignes internationales seront ceux pratiqués en Europe.

À l'origine de ce projet un peu fou qui a coûté près de 180 millions d'euros, on trouve une figure locale, Salwa Akhannouch dont le mari est ministre de l'Agriculture et actionnaire principal du groupe privé Akwa. Elle a fait ses armes en ouvrant avec succès les premiers magasins Zara ou Massimo Dutti au Maroc en franchise. Avec sa société Aksal, Salwa Akhannouch a investi 90 millions d'euros dans le Marocco Mall. Elle s'est associée au groupe saoudien al-Jedaie, qui a apporté également 90 millions. Pour convaincre les enseignes de s'implanter, elle a pris des risques. «Sur les 70.000 m2 de surfaces commerciales, notre groupe loue 23 000 m2 à 23 marques en franchise (Les Galeries Lafayette, la Fnac, Zara, Dior, Gucci…)», illustre Philippe de Fraiteur, directeur de projet chez Aksal.

Une première implantation au Maroc entraîne certains ajustements. Les Galeries Lafayette y vendent seulement des produits textiles, pas de mobilier ni d'alimentation. «Parce que sur ces deux rayons, les goûts ne sont pas mondialisés», explique Vincent Drouhet, directeur des achats pour les Galeries Lafayette chez Aksal. La prise en compte des spécificités du marché local suffira-t-elle à faire le succès du Morocco Mall? Aksal qui a déjà un autre projet n'en doute pas. «Nous avons l'intention d'ouvrir en 2014 un centre commercial à Rabat de 35.000 m2 avec 150 à 200 boutiques.»

le figaro

Comme je vous disais Aksal à d'autres projets, à Rabat mais aussi Tanger mais ils ne seront pas d'aussi grande envergure hélas !
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 17:30

Citation :
Royal Air Maroc ouvre une ligne cargo sur le Mali

Royal Air Maroc lance une nouvelle ligne tout cargo entre Casablanca et Bamako au cours de cette saison hiver 2011/2012, à raison d’une fréquence par semaine.


Cette ligne, lancée le 2 décembre 2011, est programmée tous les vendredis selon les horaires suivants (heure GMT) : Vols AT 325 et AT 324 avec un départ de Casablanca à 14h00 et une arrivée à Bamako à 17h45. Le départ du vol retour est fixé à 18h45 au départ de Bamako avec une arrivée à Casablanca à 22h15. Cette nouvelle desserte cargo vient renforcer le programme des vols fret opérés déjà par Royal Air Maroc sur l’Europe et l’Afrique selon le programme suivant:

- Un vol quotidien (sauf le samedi) reliant Casablanca à Bruxelles ;

- Trois vols opérés les mercredi, jeudi et dimanche entre Casablanca et Paris Orly ;

- Un vol tous les lundis opéré entre Casablanca et Alger ;

- Un vol tous les mardis reliant Casablanca à Nouakchott.

La nouvelle liaison cargo, lancée par la compagnie nationale sur Casablanca – Bamako, permettra de générer une capacité cargo hebdomadaire et régulière de 15 tonnes par sens, avec des possibilités de continuation sur l’ensemble du réseau Royal Air Maroc. Ce nouvel investissement s’inscrit ainsi dans le cadre des efforts déployés par Royal Air Maroc en vue d’accompagner les opérateurs économiques engagés dans le commerce extérieur vers l’Afrique et à contribuer au renforcement des échanges économiques de notre pays avec le continent.

nouvelle tribune

Citation :
Chefchaouen : Lancement du «Souk Bank»

Baptisée «Souk Bank», une nouvelle formule bancaire aura à détecter la masse des agriculteurs et des éleveurs.


Économie marocaine - Page 36 Bank-populaire

Les responsables des services techniques de la Banque Centrale Populaire (BCP) de Casablanca ont été chargés de présenter et de lancer la nouvelle Agence Mobile Bancaire qui aura le soin de faciliter les différentes opérations des habitants ruraux de la province de Chefchaouen.
En présence du gouverneur de la province, Mohamed Assila, du président du directoire de la Banque Populaire de la région de Tanger-Tétouan, Mohamed Boulghmair, des élus et des chefs des services extérieurs, les responsables de ce nouveau produit ont avancé d'importantes explications se rapportant au système de sécurité de l'unité ambulante et aux différents services de transactions et prestations raccordés au modem central de la Banque Centrale Populaire. Baptisée «Souk Bank», cette nouvelle formule bancaire aura à détecter la masse des fellahs ou agriculteurs ainsi que des éleveurs chargés de la production des différentes races. En ce qui concerne l'Agence Mobile Bancaire, on peut dire que c'est un véhicule doté d'un guichet automatique et ordinaire et d'un espace client. L'agence est équipée de trois types d'énergie de secteur, de groupe électrique et d'énergie solaire. Avec un important équipement moderne, le «Souk Bank» de la Banque Populaire permet ainsi d'effectuer des transactions d'une agence classique en un temps réel. En termes de sécurité, cette nouvelle unité mobile est aussi équipée d'un système de sécurité et d'alarme, de caméras de surveillance, de détection de mouvement avec une géo localisation.
Etant donné que ce véhicule ne transporte pas de fonds, c'est la société spécialisée qui aura à le faire jusqu'aux souks. Cette même société est chargée de récupérer les fonds et de les transporter à destination.
Avant de lancer cette nouvelle unité, la Banque Centrale Populaire s'est chargée de la formation du personnel qui s'occupera des différentes opérations bancaires, ainsi que de la sensibilisation des habitants du monde rural à même de s'habituer à ce nouveau produit considéré comme une valeur ajoutée pour le développement du monde rural.
Les habitants des six douars ou souks de la province de Chefchaouen profiteront des services de « Souk Bank». Il s'agit des communes rurales de Bab Berred, Tanakob, Beni Hassan, Khemis M'Diq, Sebt Oued Laou et Had Leghdir. La province de Chefchaouen est la sixième bénéficiaire de cette opération nationale après les provinces de Sidi Kacem, Sidi Bennour, Khenifra, Beni Mellal et Taza.
Au niveau national, on pourra compter, en 2015, plus d'un million de clients du monde rural qui pourraient profiter d'autres avantages parallèlement aux transactions bancaires hebdomadaires exécutées on line. Pour rappel, le gouverneur de la province de Chefchaouen, Mohamed Assila, a exprimé sa grande satisfaction quant au lancement de cet important produit bancaire baptisé «Souk Bank» qui est favorable et avantageux.

Pourquoi Chefchaouen?

Le lancement d'un «Souk Bank» dans les différentes communes de la province de Chefchaouen n'a pas été une coïncidence pour les responsables de la Banque Centrale Populaire.
Cette décision est venue après l'étude d'impact et des caractéristiques de la région riche en potentialités naturelles. La province de Chefchaouen est très réputée par ses activités commerciales auxquelles s'adonnent des milliers d'habitants ruraux pour gagner leur quotidien. La pêche, l'agriculture, l'apiculture, l'huile d'olive, la production caprine et autres secteurs sont considérés comme un outil de base pour améliorer les conditions de vie des habitants ruraux de cette partie du Royaume.

le matin

Décidement la Banque populaire enchaîne les réalisations, auraient ils peur de la concurrence ? Économie marocaine - Page 36 Icon_big
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 14:57

Citation :
Ces produits qui ont creusé le déficit commercial du Maroc

Économie marocaine - Page 36 Import-Export-MAROC-(2011-12-05)

Machines industrielles, pétrole, électricité..., le développement de l'économie a favorisé les achats à l'étranger. Électroménager, voitures, parfums, blé, sucre, maïs, tabacs..., une société de consommation qui ne produit pas a émergé. En moyenne, le déficit s'est creusé de 10.5 milliards DH par an, depuis 2000.



Un déficit de la balance commerciale abyssal. C’est l’un des gros dossiers auxquels devra s’attaquer le prochain gouvernement. Bien que les exportations aient nettement évolué depuis 2000, les importations ont progressé de telle sorte que le déficit n’a cessé de se creuser. De 43,7 milliards de DH au début du siècle, il s’est établi à 149 milliards à fin 2010, sous l’effet de la libéralisation, marquée principalement par le démantèlement douanier suite à l’entrée en vigueur de plusieurs d’accords de libre-échange, mais également en raison de la hausse des prix à l’international. Sur les neuf premiers mois de l’année en cours, le gap se situait déjà à 139 milliards de DH. Tous les efforts financiers et humains visant à renverser cette tendance ou du moins à atténuer l’ampleur de ce fossé énorme n’ont pour l’instant pas porté leurs fruits.
Mais pourquoi un si lourd différentiel ? Quand on analyse la période 2000-2010, on s’aperçoit pourtant que beaucoup de secteurs ont réalisé une percée remarquable à l’étranger. Exceptés les phosphates, qui restent le fer de lance des exportations marocaines, l’automobile, avec toutes ses composantes, et l’industrie électrique, principalement, sont en train de réaliser de grosses performances, qui plus est dans des secteurs industriels à très forte valeur ajoutée. D’autres encore se maintiennent tant bien que mal en tenant tête à une rude concurrence. C’est le cas du textile et des agrumes et primeurs. Comment alors est-on arrivé à cette situation ? Une comparaison entre l’évolution des secteurs et surtout des produits aussi bien à l’export qu’à l’import peut apporter quelques éclaircissements.
Prenons d’abord les importations, qui s’élevaient en 2000 à 122,5 milliards de DH avant de grimper à 298 milliards DH dix ans plus tard. L’on remarque qu’elles ont progressé de 142,4% sur la période, au moment où les exportations n’ont évolué que de 87,8% (de 78,8 milliards DH, elles passent à 149 milliards). En moyenne, le déficit s’est creusé de 10,5 milliards DH par an.

Voitures industrielles : de 2 à 5,3 milliards

L’explosion de la facture des approvisionnements de l’étranger s’explique en grande partie par la hausse des importations des produits énergétiques et des produits finis de consommation. En 2000, le Maroc a payé l’équivalent de 21,6 milliards de DH pour répondre à ses besoins en énergie et lubrifiants. Dix ans plus tard, il lui a fallu débourser 68 milliards de DH pour les mêmes produits, soit 214,8% de hausse. Bien évidemment, la consommation des Marocains en volume a augmenté, passant de 12 millions de tonnes à 17,2 millions tonnes, soit une progression de 43%. Mais ce volume n’a rien à voir avec l’évolution vertigineuse enregistrée au niveau de la valeur qui s’explique tout naturellement par le niveau des cours mondiaux qui a atteint des sommets (jusqu’à 147 dollars le baril en 2008) durant les trois dernières années. Les importations d’énergie électrique (interconnexion Maroc-Espagne et Maroc-Algérie) ne cessent également d’augmenter année après année, atteignant près de 2 milliards DH en 2010 contre 871 MDH en 2000. Une tendance qui s’explique par deux facteurs : un approvisionnement d’appoint pour combler le manque ou des achats d’opportunité, quand produire localement coûte plus cher qu’importer.
Mais bien d’autres produits ont fait exploser la facture de nos importations. C’est le cas des machines et appareils divers qui nous ont coûté 10,85 milliards de DH en 2010 contre seulement 4,4 milliards dix ans auparavant. En fait, les principaux produits du groupe «produits d’équipement industriel» ont été en hausse à l’image des voitures industrielles et du matériel à broyer et à agglomérer, avec respectivement 5,3 milliards de DH contre 2 milliards en 2000 et 4 milliards contre 473 millions dix ans plus tôt. Au total, le Maroc a dépensé, en 2010, 64 milliards de DH pour s’équiper de l’étranger, soit 159 % de plus par rapport à 2000. Pour un pays qui vise un taux de croissance élevé, l’amélioration du niveau d’équipement est tout à fait nécessaire pour le renforcement de l’appareil productif. Justement, les multiples chantiers et projets structurants lancés durant cette décennie expliquent largement le recours massif à ces produits.
Leur apport économique est donc indéniable, contrairement à certains produits finis de consommation. Leur importation a augmenté aussi bien en volume qu’en valeur, passant de 28,8 milliards de DH à 55,7 milliards. En tête, les voitures de tourisme et les médicaments dont les achats ont grimpé respectivement à 9,5 et 4,55 milliards de DH contre 1,68 milliard et 1,3 milliard.

50 397 tonnes de parfum en 2010, 11 000 tonnes en 2000

Autre face de la médaille de cette évolution, c’est qu’elle traduit une nette amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs marocains durant cette décennie. En attestent également la nette progression de l’importation des produits de parfumerie : 1,43 milliard DH pour un volume de 50 937 tonnes contre 300 MDH pour 11 000 tonnes en 2000. Il en est de même pour les achats de l’étranger de réfrigérateurs domestiques qui sont passés de 192 MDH à 1,2 milliard de DH, alors que dans le même temps les prix ont baissé en raison d’une concurrence plus rude, des gains de productivité et de la réduction des droits de douane. Plus généralement, l’amélioration des salaires aussi bien dans la fonction publique que dans le privé, la réduction du taux de l’impôt sur le revenu et l’assouplissement des conditions d’accès au financement ont permis aux ménages de consommer davantage pour, entre autres, augmenter le niveau d’équipement domestique.
Les approvisionnements en produits bruts d’origine animale et végétale ont également participé à creuser le déficit commercial. C’est la facture principalement des huiles végétales brutes et des bois bruts qui s’est alourdie durant les dix dernières années, avec respectivement 3,44 et 3 milliards DH contre 3,5 MDH et 70 MDH. Mais les produits alimentaires de base figurent parmi les facteurs d’aggravation du déficit de la balance commerciale. En 2010, le pays a déboursé 29 milliards de DH pour l’acquisition de ses besoins en matière d’alimentation et de boissons (dont tabacs). Cela ne nous coûtait que 14,2 milliards de DH en 2000. La flambée des cours mondiaux des denrées alimentaires est à l’origine de cette facturée salée. L’augmentation de la consommation locale y est également pour quelque chose. Le blé vient en tête avec 7,3 milliards de DH contre 1,5 milliard en 2000. On a déboursé 3,7 milliards de DH pour les achats de l’étranger de maïs contre 1,1 milliard auparavant. Au même moment, la facture du sucre a quasiment explosé, passant de 400 MDH à 3,3 milliards. Les tabacs ne sont pas en reste puisque leur importation a coûté 807 MDH en 2010 contre 27 MDH en 2000.

Les poissons frais, salés, séchés ou fumés se vendent de plus en plus mal

Parallèlement à cette progression vertigineuse des importations, il y a eu une baisse importante de certains produits marocains à l’export. Les articles de bonneterie, les crustacés et mollusques ainsi que les poissons en conserve détiennent le record de contreperformance à ce niveau. Les ventes des articles de bonneterie ont régressé de 9 milliards de DH en 2000 à 7 milliards en 2010, celles des crustacés de 6,7 à 4,4 milliards et celles des poissons en conserve de 2,1 milliards à seulement 75 MDH. Même les ventes des agrumes, qui rapportaient 2 milliards de DH, ont reculé à 81 MDH, tout comme celles des conserves de légumes qui ont chuté de 917 MDH à 0,1 million.
Outre ces marchandises, les expéditions de produits naturels ont baissé considérablement. C’est le cas des ventes d’algues qui sont passées de 55,6 MDH à 5 MDH. L’épuisement de cette ressource naturelle ainsi que les mesures restrictives des pouvoirs publics pour juguler son exploitation expliquent cette chute. Les exportations de peaux et cuir ont baissé de 497 MDH à 273 millions.
La contreperformance est à mettre aussi à l’actif des professionnels de la pâte à papier dont les ventes à l’étranger sont passées de 624 MDH à 32 MDH. Ainsi que de ceux des fruits frais, congelés ou en saumure dont les ventes sont descendues à 22 MDH contre 505 millions, il y a dix ans. Eu égard au niveau des ressources naturelles et à l’évolution de la demande mondiale, il est évident que certains produits sont appelés à être de moins en moins significatifs dans les exportations. En revanche, pour d’autres, à l’image du textile, des efforts soutenus sont en train d’être menés pour les relancer.

On remarque que quasiment la totalité de ce que l'on importe, on ne peut pas le réduire car on a pas de pétrole et dérivés, nous ne produisons pas de produits chimiques, de matières plastiques, de fer, on ne peut pas être auto-suffisant en terme de production de voitures de tourisme ou industrielles , donc globalement nos importations sont donc incompressible !

Par contre pour le secteur pharmaceutique, le problème vient de l'absence de structuration dans le secteur et l’absence de stratégie pour le secteur !
Pareil pour l’électroménager, on pourrait ouvrir une usine samsung ou LG qui fabrique des TV, des frigos, des climatiseurs etc... qui puisse d'une part réduire les importations et d'autre part augmenter les exportations, faire d'une pierre deux coups !
En ce qui concerne les importations de pétrole et d’énergie ce que l'on peut faire : c'est inciter les gens a renouveler leurs autos (qui sont veilles consomment beaucoup et polluent), les inciter à acheter des véhicules avec un faible taux de co2 et donc une faible consommation, les inciter à acheter des équipements qui consomment peu etc...
Taxer certains produits de luxe, et mettre l'argent sur un fond qui va permettre de réguler le déficit de la balance.

Globalement la seule stratégie à adopter, c'est l'industrialisation du pays ce qui va nous permettre d'augmenter notre offre exportable, suite à ça hausse des exportations et donc on peut arriver plus ou moins à l'équilibre !
Et c'est dans cette optique, qu'il faut continuer le travail sur les zones franches d'exportations (comme ce qui a été fait en chine).


Dernière édition par Spartan le Mar 6 Déc 2011 - 16:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 15:57

le chiffre sur les agrumes me parait très foklorique : 2050 MDH en 2000 et 81MDH en 2010 ... santa

pour ma part, j'attends 2012 avec les premiéres grosses exportations automobiles pour voir l'état exact du commerce extérieur du maroc
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 16:09

Citation :
Attijariwafa bank se prépare pour une filiale en Libye


Le groupe Attijariwafa bank compte s'implanter en Libye à travers une filiale locale à l’instar du modèle de sa filiale tunisienne. Plus qu’une représentation, le projet de la filiale de la Société nationale d’investissement est d’investir ce marché au moment de sa reprise. Autrement dit, le groupe marocain attend que la situation politique du pays se stabilise.


La première étape serait de présenter un dossier en béton aux autorités monétaires et financières libyennes. Le groupe est, selon des sources internes, conscient qu’il ne sera pas seul dans la course et doit, à ce titre, mettre toutes les chances de son côté. Sur le plan Maghrébin, la marocaine sera seule dans la course. La banque, étant ses liens avec des investisseurs libyens et son poids politique eu égard à son actionnaire de référence, n’aura pas, sauf décision audacieuse de la BMCE Bank (la BP étant hors course), de concurrent marocain en Libye. Elle aura plutôt à faire face à une concurrence européenne et américaine. La Libye est un pays producteur de pétrole et les conséquences de la lutte pour le changement du régime laisse présager des marchés juteux en perspectives.

Les responsables du premier groupe bancaire maghrébin et sixième à l'échelle africaine prépare actuellement leur dossier pour le déposer aux autorités libyenne afin d'obtenir l'autorisation d'installer une banque en bonne et due forme sur le territoire libyen.

La banque marocaine ambitionne de conforter ainsi sa vocation d’acteur financier régional de premier plan au Maghreb. En février 2009, rappelons-le, le groupe Attijariwafa bank, avait inauguré à Tripoli, son bureau de représentation. Il était la première banque marocaine à ouvrir une représentation dans ce pays. Son objectif était de tisser des liens entre les hommes d'affaires Marocains et leurs homologues libyens. Aujourd'hui, le marché libyen représente un grand potentiel de développement pour la banque marocaine en matière d'activités bancaires et para-bancaires essentiellement le financement des infrastructures, de l'immobilier, du transport, les moyens de paiement, les transferts d’argent, sans oublier le domaine de l'énergie.

les echos

Citation :
Koutoubia s’installe à Agadir


La zone industrielle d’Aït Melloul sera gratifiée d’une nouvelle unité. La société ITRIFOOD, filiale du groupe Koutoubia qui opère dans le secteur agroalimentaire, compte y créer une usine de transformation de viande de volaille. Le projet a été validé par la commission préfectorale d’investissement et le lot qui a été choisi pour l'abriter porte le numéro 648 et se situe à proximité du centre commercial Souk Sebt à la ZI d’Aït Melloul. Selon des sources proches du dossier, l’autorisation de construire a été attribuée et la clôture du terrain qui s'étend sur une superficie de 25.000 m2 a été érigée en attendant l’intégration du projet dans le budget de l’année prochaine afin d’entamer les travaux d’aménagement. La durée prévue pour la réalisation de l’unité est estimée à 24 mois et l’ouverture du site est probablement prévue à l’horizon 2015. La société ITRIFOOD injectera une enveloppe budgétaire de l’ordre de 73 millions de DH pour la réalisation de cette unité composée d’un abattoir industriel auquel sera adossée une charcuterie.

220 tonnes par jour

La capacité de production est estimé à 220 tonnes par jour de viande, soit une capacité d’abattage de 1.000 poulets et 6.000 dindes par jour. D’un capital de 100.000 DH, cette nouvelle implantation du groupe Koutoubia créera à terme 138 emplois directs et le double indirectement dont la moitié seront des femmes. Le choix de cette implantation n’est évidement pas anodin du fait que la région du Sud est d’une importance cruciale pour le développement de l’activité du groupe qui détient déjà plus de 75% des parts du marché marocain. L’unité comprendra toutes les structures nécessaires, notamment une plateforme de lavage, un hall pour le stockage des cages, une salle d’accrochage, d’inspection et de contrôle, deux entrepôts frigorifiques en plus de bâtiments annexes (laboratoire de contrôle et d’analyse, buanderie industrielle, infirmerie et cafétéria, parking de stationnement et des ateliers techniques). Côté approvisionnement, la matière première sera assurée par le marché national et les fermes agréées.
Le transport des produits finis sera confié pour sa part à des sociétés spécialisées dans le transport de produits de volaille. Afin de préserver l’environnement, la société ITRIFOOD prévoit la réalisation d’une station de traitement de rejets liquides. La filiale du groupe de charcuterie prévoit un montant de 2,5 millions de DH, soit environ 3,42% du montant d’investissement, pour le montage de la station. Il est à signaler que les eaux traitées (plus de 233 mètres cubes par jour) seront injectées dans le réseau de la RAMSA vers la station d’épuration de la localité de l’Mzar. S’agissant des déchets solides estimés à 5.100 kg et constitués principalement de pattes, têtes, os et plumes de volailles, ils seront évacués par la commune d’Aït Melloul vers la nouvelle décharge de Tamelast à Agadir. Du coté de ITRIFOOD, l’émission sonore n’excédera pas 60 Dba la nuit et 70 le jour. S’agissant de la nuisance olfactive, le processus de fabrication sera axé sur le gaz GPL (propane) et les lieux de production et de stockage seront imperméables.

les echos

Citation :
Méditel emprunte 1,3 milliard de DH


Deuxième emprunt obligataire de Méditel en 2011, et pas des moindres. Après avoir levé 1,2 milliard de DH en début d'année, le deuxième opérateur national remet ça avec à la clé, cette fois, une enveloppe de 1,3 milliard de DH. La note d'information relative à cette deuxième opération vient d'obtenir l'aval du CDVM et devrait ainsi se concrétiser dès la semaine prochaine. Méditel a en effet fixé la période de souscription à cet emprunt du 13 au 15 décembre courant. Qu'est-ce qui explique cet appétit de Méditel pour le financement obligataire ? Le deuxième opérateur devrait en fait s'engager sur d'importants investissements entre 2012 et 2014 et ce pour mettre à niveau son infrastructure télécom et dans le but notamment de renforcer la couverture et la qualité du réseau. Le montant prévu s’établirait à 2,8 milliard de DH.

les echos
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 16:35

marques a écrit:
le chiffre sur les agrumes me parait très foklorique : 2050 MDH en 2000 et 81MDH en 2010 ... santa

pour ma part, j'attends 2012 avec les premiéres grosses exportations automobiles pour voir l'état exact du commerce extérieur du maroc

Hélas ce n'est pas en 2012 que se feront le gros des exportations mais vers 2014 inch'allah, avec la mise en marche de la 2eme ligne de production pour atteindre une capacité de production qui varie entre 300.000/350.000 véhicules.

Gadiri un membre sur un forum urbain, a fait des projections en fonction de certaines données (même s'il nous manque certains facteurs par exemple, le cout des exportations des équipementiers en exercice et ceux qui vont démarrer avec l'usine, et vont exporter des pièces pour alimenter des usines en europe, ainsi que le prix moyen des véhicules exportés... on en sera plus je pense avec la publication des statistiques de ventes en fonction des motorisations, des finitions et des options achetées...)

Économie marocaine - Page 36 29782931

En 2012 apparemment Renault table sur 170.000 véhicules, quand on atteindra les 200.000 ça fera 2Milliards d'€ selon les projections. Donc ça permettra par exemple de couvrir les importations de gas et de fuel (à condition qu'elles restent au même niveau, c'est ça le problème).
C'est un vrai casse tête, il n'y a pas mille solutions ce qui est en train d'être fait aujourd'hui, aurait déjà du être enclenché il y a bien longtemps. On ne peut hélas pas revenir sur le passé... on fait avec !
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 17:21

Mérci pour les info @spartan Économie marocaine - Page 36 Icon_sal
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 17:50

bonsoir a tous

j'ai lu l'article sur la vie eco :

est ce qu'on a pas de gisement de fer ou investire plus dans des centrale electique avec des barage ou meme investire massivement dans les champs agricoles

importer du maÏS/du tabac/du parfum/poisson alors que :

Les poissons frais, salés, séchés ou fumés se vendent de plus en plus mal pouquoi acheter alors Économie marocaine - Page 36 11
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeMer 7 Déc 2011 - 19:07

moroccan-soldier a écrit:
Mérci pour les info @spartan Économie marocaine - Page 36 Icon_sal

Merci quant à toi pour ta politesse et ton intérêt Économie marocaine - Page 36 11

Citation :
«SHELL RESTE AU MAROC»
MOHAMED RAIHANI, VICE-PRÉSIDENT DE VIVO ENERGY POUR L’AFRIQUE DU NORD
2 JOINT-VENTURES CRÉÉES: UNE POUR LA COMMERCIALISATION ET L’AUTRE POUR LA PRODUCTION
DES AMBITIONS À L’EXPORT POUR L’AFRIQUE


Mohamed Raihani Vice-Président de Vivo Energy pour l’Afrique du Nord et DG de Vivo Energy Maroc: «nous avons l’ambition de doubler la capacité de production d’ici fin 2013 et de la tripler à horizon 2015 pour satisfaire la demande africaine»


- L’Economiste: Pourquoi Shell se retire du Maroc?

- Mohamed Raihani: Shell ne se retire en aucun cas du Maroc. Depuis avril 2010, le groupe Shell avait annoncé son intention de se désinvestir d’un certain nombre de pays en Afrique. Un an plus tard, les choses ont quelque peu changé. Il a été décidé de signer un engagement tripartite pour la continuité des activités au Maroc. Cet engagement lie ainsi, Vitol, l’un des plus importants courtiers des produits d’énergie dans le monde, Hélios Investment Partners, un fonds d’investissement spécialisé sur l’Afrique et le groupe Royal Dutch Shell pour la création de la société Vivo Energy, qui assurera la continuité des activités de Shell au Maroc. Si la dénomination change, sur le plan juridique rien ne change. L’actionnariat de la société est réparti à hauteur de 40% pour Vitol, 40% pour Hélios Investment Partners et les 20% restants pour Shell. En plus de Vivo Energy, nous avons créé une seconde société, Shell & Vivo Lubricants, qui est détenue à moitié par Shell et le restant par Vitol et Helios. L’objectif via Shell & Vivo Lubricants est la fabrication de lubrifiants pour le continent africain à travers 2 hubs: le Maroc et potentiellement au Kenya. Il s’agit là d’une aubaine pour le pays puisque le top management de cette société sera basé à Casablanca. La ville sera une plateforme d’échanges pour Shell & Vivo Lubricants au niveau de la production. D’ailleurs nous avons l’ambition de doubler la capacité d’ici fin 2013 et de la tripler à horizon 2015 pour pouvoir satisfaire la demande des pays africains. C’est donc à partir de Casablanca que se feront les exportations de ces produits en Afrique.

- Ce projet coïncide parfaitement avec l’ambition de Casablanca Finance City? Est-ce que vous allez en faire partie?

- Nous en sommes conscients au premier plan. Cela fait partie de nos priorités. D’ailleurs nous comptons proposer un projet d’implantation dans Casablanca Finance City aux membres du conseil. Mais, il est trop tôt pour en dire plus aujourd’hui.

- Par ces joint-ventures qu’est-ce qui change concrètement?

- Seul le nom de la société change au niveau continental.
Le personnel reste le même. Il sera même amené à augmenter. Pour pouvoir doubler et éventuellement tripler la production de lubrifiants, nous allons devoir recruter plus de personnes.
La marque Shell demeure également. Les stations services resteront brandées Shell. Même chose pour les lubrifiants. Nous allons continuer à commercialiser nos produits sous les mêmes marques. C’est, d’ailleurs la raison pour laquelle Royal Dutch Shell a gardé des participations dans les nouvelles sociétés.
Le plan d’investissement est également assez ambitieux. A titre d’exemple, nous avons dépensé pas moins de 100 millions de DH en 2011 pour la rénovation de 292 stations services au Maroc. Au final, il s’agit d’un changement dans la continuité de ce que nous avons accompli depuis 90 ans au Maroc. Il s’agit donc de capitaliser sur les acquis de la marque Shell.

l'economiste
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2011 - 10:57

Citation :
Marbre : comment une circulaire de Abbas El Fassi a transformé le Maroc en importateur

Les investissements dans les carrières de marbre ont été freinés. Les professionnels jugent la réglementation du secteur très contraignante.

Économie marocaine - Page 36 Marbre10

Les producteurs de marbre sont inquiets. L’accès à la matière première devient de plus en plus difficile, mettant en péril leur activité. L’ouverture de nouvelles carrières se fait au compte-gouttes et celles qui sont existantes ne peuvent continuer à être exploitées en l’absence d’une signature de cahiers des charges contraignants imposés par la nouvelle réglementation. Il s’agit de la circulaire promulguée par le Premier ministre en juin 2010 pour combler le vide juridique qui existait en matière d’exploitation des carrières. Les conditions fixées par la loi 08/01 sont effectivement restées sans effet, faute de texte d’application.
Le texte est venu régir les modalités de gestion de ces sites, mais sans aucune distinction entre les produits extraits. Les blocs de marbre sont logés à la même enseigne que le sable, les granulats et autres matières prélevées dans les carrières, suscitant ainsi la colère des professionnels de ce secteur. D’abord, parce que selon la circulaire, l’ouverture de carrières de marbre est conditionnée par le respect de la loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement. Or, comme le soulignent des responsables de l’Association marocaine des marbriers (AMM), la liste des projets qui doivent se soumettre à cette exigence, selon l’article 2 de ladite loi, ne comprend pas le marbre. En effet, le chapitre 3.1 de cet article ne mentionne pas «l’industrie extractive : mines, carrières de sable et gravier, cimenteries, industries de plâtre et transformation du liège», et à aucun moment ce produit n’y est évoqué.

Un investissement de 5 à 10 MDH pour une carrière de taille moyenne

Les professionnels se disent d’autant plus pénalisés que leur secteur exploite un matériau écologique. «La pierre qui est à la base de notre métier est un produit naturel non polluant et vivant, qui répond aux nouvelles idées du développement durable, contrairement aux matériaux synthétiques qui s’altèrent avec le temps», précise un responsable de l’association.
Les marbriers contestent ensuite l’obligation pour tout exploitant de se doter d’un pont bascule et de clôturer toute la carrière. Selon l’association, cette disposition entraîne une dépense supplémentaire de près d’un million de DH, sachant que l’investissement global dans une carrière de marbre de taille moyenne varie entre 5 et 10 MDH.
Toutes ces contraintes incitent les exploitants actuels à ne plus renouveler leurs contrats conformément au nouveau cahier des charges et n’encourage pas les investisseurs à s’intéresser au secteur. Résultat, et si on se fie aux déclarations de cette organisation, «à peine 4 ou 5 sites ont ouvert depuis la promulgation de cette circulaire».
Pour poursuivre leurs activités, plusieurs professionnels recourent au marché étranger pour s’approvisionner en matière première, «alors qu’il existe une multitude de sites qui regorgent de blocs de marbre riches en quantité, en qualité et en diversité», signale-t-on du côté de cette association. D’autres sont en train d’entamer carrément une reconversion dans l’importation du produit fini. «Plutôt que de produire avec toutes les charges que cela suppose en matière d’emplois et de tracasseries administratives, je préfère introduire le marbre prêt à l’usage et le commercialiser localement à moindre frais», confie un marbrier de Casablanca. Cette option est d’autant plus alléchante que la matière première et le produit fini sont frappés du même droit de douane.
Les conséquences sont déjà visibles. L’approvisionnement du marché local dépend de plus en plus de l’étranger. Alors que les importations représentaient à peine 30% de la consommation du pays en marbre au début des années 2000, la tendance s’est pratiquement inversée. Aujourd’hui, la production nationale répond seulement à 40% des besoins d’un marché évalué à 800 000 tonnes par an, contre 60% pour le marbre importé. Et pour ne rien arranger, les exportations de ce produit ont nettement reculé, passant de 70 000 tonnes en 2008 à 40 000 tonnes en 2010. Et les professionnels s’attendent à une baisse plus accentuée dans les années à venir, bien que le marbre marocain rencontre un franc succès sur les marchés étrangers. Pourtant, les producteurs de ce matériau de construction sont convaincus que si le problème de l’accès à la matière première est réglé, le secteur pourra contribuer considérablement à la hausse des exportations du pays. On estime ainsi le potentiel de ventes à l’étranger à 4 millions de tonnes par an, ce qui représentera 5 milliards de DH de chiffres d’affaires en devises. Ces prévisions optimistes se basent essentiellement sur la forte demande exprimée à l’échelle internationale pour la variété du marbre marocain. On rappelle à ce propos que la Turquie exporte 10 millions de tonnes par an, l’Egypte 6 millions et la Tunisie 1 million.

Offre : Sefrou, Oued Zem, Tiflet, Khénifra, Bejaâd... où produit--on du marbre ?

Il y a une centaine de carrières pour l’extraction de blocs de marbre au Maroc. Les variétés les plus connues viennent de Sefrou, Oued Zem, Tiflet et Khénifra. La région de Sefrou, précisément à Tazouta, fournit le travertin, un type de marbre souvent de couleur beige très utilisé dans le domaine de la construction. Une autre variété non moins célèbre est le gris de Tiflet, extrait des carrières situées dans les environs de cette petite ville. Elle est très utilisée dans les façades et les intérieurs de maisons ainsi que dans les bâtiments administratifs et commerciaux. A Bejaad, les producteurs de marbre fournissent au marché le jaune portant le nom de cette bourgade de la province de Oued Zem. Les carrières de Khénifra permettent, elles, d’approvisionner le marché en marbre différent dont la couleur est noire et grise. A Erfoud, on extrait tous types de marbre fossilisé dont la variété dite Onyx, et dans les environs de Taroudant, on produit un marbre de couleur rouge et gris.

http://www.lavieeco.com/news/economie/marbre-comment-une-circulaire-de-abbas-el-fassi-a-transforme-le-maroc-en-importateur-20857.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2011 - 12:48

Ichkirne a écrit:
Citation :
Marbre : comment une circulaire de Abbas El Fassi a transformé le Maroc en importateur

Les investissements dans les carrières de marbre ont été freinés. Les professionnels jugent la réglementation du secteur très contraignante.

Économie marocaine - Page 36 Marbre10

Les producteurs de marbre sont inquiets. L’accès à la matière première devient de plus en plus difficile, mettant en péril leur activité. L’ouverture de nouvelles carrières se fait au compte-gouttes et celles qui sont existantes ne peuvent continuer à être exploitées en l’absence d’une signature de cahiers des charges contraignants imposés par la nouvelle réglementation. Il s’agit de la circulaire promulguée par le Premier ministre en juin 2010 pour combler le vide juridique qui existait en matière d’exploitation des carrières. Les conditions fixées par la loi 08/01 sont effectivement restées sans effet, faute de texte d’application.
Le texte est venu régir les modalités de gestion de ces sites, mais sans aucune distinction entre les produits extraits. Les blocs de marbre sont logés à la même enseigne que le sable, les granulats et autres matières prélevées dans les carrières, suscitant ainsi la colère des professionnels de ce secteur. D’abord, parce que selon la circulaire, l’ouverture de carrières de marbre est conditionnée par le respect de la loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement. Or, comme le soulignent des responsables de l’Association marocaine des marbriers (AMM), la liste des projets qui doivent se soumettre à cette exigence, selon l’article 2 de ladite loi, ne comprend pas le marbre. En effet, le chapitre 3.1 de cet article ne mentionne pas «l’industrie extractive : mines, carrières de sable et gravier, cimenteries, industries de plâtre et transformation du liège», et à aucun moment ce produit n’y est évoqué.

Un investissement de 5 à 10 MDH pour une carrière de taille moyenne

Les professionnels se disent d’autant plus pénalisés que leur secteur exploite un matériau écologique. «La pierre qui est à la base de notre métier est un produit naturel non polluant et vivant, qui répond aux nouvelles idées du développement durable, contrairement aux matériaux synthétiques qui s’altèrent avec le temps», précise un responsable de l’association.
Les marbriers contestent ensuite l’obligation pour tout exploitant de se doter d’un pont bascule et de clôturer toute la carrière. Selon l’association, cette disposition entraîne une dépense supplémentaire de près d’un million de DH, sachant que l’investissement global dans une carrière de marbre de taille moyenne varie entre 5 et 10 MDH.
Toutes ces contraintes incitent les exploitants actuels à ne plus renouveler leurs contrats conformément au nouveau cahier des charges et n’encourage pas les investisseurs à s’intéresser au secteur. Résultat, et si on se fie aux déclarations de cette organisation, «à peine 4 ou 5 sites ont ouvert depuis la promulgation de cette circulaire».
Pour poursuivre leurs activités, plusieurs professionnels recourent au marché étranger pour s’approvisionner en matière première, «alors qu’il existe une multitude de sites qui regorgent de blocs de marbre riches en quantité, en qualité et en diversité», signale-t-on du côté de cette association. D’autres sont en train d’entamer carrément une reconversion dans l’importation du produit fini. «Plutôt que de produire avec toutes les charges que cela suppose en matière d’emplois et de tracasseries administratives, je préfère introduire le marbre prêt à l’usage et le commercialiser localement à moindre frais», confie un marbrier de Casablanca. Cette option est d’autant plus alléchante que la matière première et le produit fini sont frappés du même droit de douane.
Les conséquences sont déjà visibles. L’approvisionnement du marché local dépend de plus en plus de l’étranger. Alors que les importations représentaient à peine 30% de la consommation du pays en marbre au début des années 2000, la tendance s’est pratiquement inversée. Aujourd’hui, la production nationale répond seulement à 40% des besoins d’un marché évalué à 800 000 tonnes par an, contre 60% pour le marbre importé. Et pour ne rien arranger, les exportations de ce produit ont nettement reculé, passant de 70 000 tonnes en 2008 à 40 000 tonnes en 2010. Et les professionnels s’attendent à une baisse plus accentuée dans les années à venir, bien que le marbre marocain rencontre un franc succès sur les marchés étrangers. Pourtant, les producteurs de ce matériau de construction sont convaincus que si le problème de l’accès à la matière première est réglé, le secteur pourra contribuer considérablement à la hausse des exportations du pays. On estime ainsi le potentiel de ventes à l’étranger à 4 millions de tonnes par an, ce qui représentera 5 milliards de DH de chiffres d’affaires en devises. Ces prévisions optimistes se basent essentiellement sur la forte demande exprimée à l’échelle internationale pour la variété du marbre marocain. On rappelle à ce propos que la Turquie exporte 10 millions de tonnes par an, l’Egypte 6 millions et la Tunisie 1 million.

Offre : Sefrou, Oued Zem, Tiflet, Khénifra, Bejaâd... où produit--on du marbre ?

Il y a une centaine de carrières pour l’extraction de blocs de marbre au Maroc. Les variétés les plus connues viennent de Sefrou, Oued Zem, Tiflet et Khénifra. La région de Sefrou, précisément à Tazouta, fournit le travertin, un type de marbre souvent de couleur beige très utilisé dans le domaine de la construction. Une autre variété non moins célèbre est le gris de Tiflet, extrait des carrières situées dans les environs de cette petite ville. Elle est très utilisée dans les façades et les intérieurs de maisons ainsi que dans les bâtiments administratifs et commerciaux. A Bejaad, les producteurs de marbre fournissent au marché le jaune portant le nom de cette bourgade de la province de Oued Zem. Les carrières de Khénifra permettent, elles, d’approvisionner le marché en marbre différent dont la couleur est noire et grise. A Erfoud, on extrait tous types de marbre fossilisé dont la variété dite Onyx, et dans les environs de Taroudant, on produit un marbre de couleur rouge et gris.

http://www.lavieeco.com/news/economie/marbre-comment-une-circulaire-de-abbas-el-fassi-a-transforme-le-maroc-en-importateur-20857.html

on est une mine d'or en marbre on pourrai devenir la nouvelle italie et vendre moins chère que l'italie mais bon ...

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2011 - 13:02

mais 3bibiss est passé par la Evil or Very Mad je suis sur que si on creuse un peu dans les raisons derriere cette directive on saura qui profite de cette situation et surtout qui sont les importateurs.
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Ichkirne
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2011 - 14:04

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Fès: Des projets environnementaux à coup de milliards

Station d’épuration, usine de biogaz, ville verte… les projets

La ville veut se positionner sur le développement durable

Économie marocaine - Page 36 P21_6610

LES projets environnementaux foisonnent à Fès. D’abord en matière d’assainissement, la ville est en train de se doter d’une station d’épuration des eaux usées (Step). Le projet qui prend forme est aujourd’hui à plus de 70% de sa réalisation. Située à 12 kilomètres de la ville, dans la localité d’Aïn Kansara, la station est en chantier depuis plus de deux ans. Les travaux de l’ensemble du projet devraient durer 30 mois. Selon les responsables de la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Fès (Radeef), initiatrice du projet, «une fois réalisée, la future station réduira de 80% la pollution dans une zone de 6 millions d’habitants résidant sur les deux rives du Sebou.

En effet, cette station pourra être éligible au Mécanisme de développement propre (MDP) issu du Protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre. Ce qui constitue une première à l’échelle mondiale. D’un investissement de 781 millions de DH (cf. www.leconomiste.com), cette station comportera une unité de récupération et de valorisation du biogaz. Celle-ci servira à la production de l’énergie électrique. De même, la ville s’investit dans la réalisation d’un projet d’une usine de biogaz sur la route Fès à la localité de Sidi Harazem. Située plus précisément au sein de la décharge publique, la future usine sera la première du genre au Maroc. Elle transformera le biogaz en énergie renouvelable.

D’une durée de vie de plusieurs décennies (4 au moins), selon l’extension et l’évolution que connaîtra la ville, la décharge est entourée de fossés de protection contre les eaux de ruissellement externes qui sont déviées et évacuées en aval de la décharge, sans aucun risque de pollution, pour continuer à couler comme par le passé à travers le talweg naturel. Les eaux internes de la décharge sont retenues dans un bassin dimensionné pour éviter tout débordement. Rappelons que c’est dans ce sens qu’un avenant a été signé avec le conseil communal de la ville de Fès pour la valorisation du biogaz en vue de la production de l’énergie bioélectrique. Les installations de soutirage du biogaz et l’usine modulaire bioélectrique sont maintenant prévues. Une petite usine de transformation est déjà opérationnelle. Elle couvre les besoins de la décharge en énergie. Pour ce qui est de la grande usine, si le projet est retenu par le prochain gouvernement, la ville va être pionnière dans ce domaine. La future usine de traitement pourrait assurer, à terme, jusqu’à 30% des besoins en électricité de toute la ville de Fès. De quoi encourager son installation.

Notons que la ville dépense annuellement plus de 30 millions de DH rien que pour l’éclairage public. Si elle veut se positionner sur le créneau de l’énergie propre, elle devrait constituer également un observatoire régional de l’environnement et du développement durable (OREDD), un comité régional des études d’impact sur l’environnement, et un observatoire régional de développement de la veille territoriale. La création de l’observatoire régional de santé et la consolidation des programmes sanitaires, le contrôle et l’exploitation des carrières, la surveillance et le suivi de la qualité des ressources en eaux, et l’application de la règle du pollueur-payeur, sont autant de projets qui devraient figurer sur la table des élus en 2012. En attendant, le Conseil communal aura déjà livré un parc d’oiseaux et un jardin botanique. En cours de finalisation, ce dernier projet se veut comme un véritable poumon pour toute la population. Situé au quartier Oued Fès, le site de ce projet, s’étalant sur 15ha, accueille des plantations de toutes sortes (fleurs, arbres…). Il est doté de fontaines et de cours d’eaux. Question de rappeler la vocation d’Oued Fès d’antan alors qu’on l’appelait Oued El Jawahir. Ainsi, le jardin botanique présente une grande variété de plantes locales. Ces espaces verts devraient participer à l’amélioration de la qualité de l’air. Un lac artificiel figure également au programme de 2012 et sera aménagé à côté du parc d’oiseaux. En tout cas, il semble que c’est bien parti pour Fès. A terme, la Ville construira un zoo qui pourra regrouper toutes les espèces animales. Ce qui donnera aux visiteurs marocains et étrangers d’autres points de repères. Bref, ce sont là les premiers projets de «Fès, la ville verte de 250 hectares». A ce niveau, des projets d’une valeur de 6 milliards de DH (environ) sont en cours de réalisation dont notamment la future zone touristique d’Oued Fès, initiée par Medz. Le but étant de créer plus d’espaces verts pour la population. La réalisation de ces deux projets nécessitera pas moins de 60 millions de DH», est-il indiqué.

Première expérience

Rappelons que Fès s’est dotée très tôt (2004) d’un centre de traitement des déchets ménagers. Il est aménagé, exploité et géré dans l’esprit du respect des normes internationales en matière de protection de l’environnement dans le cadre d’une convention passée entre la commune urbaine de Fès et le groupement Edgeboro International Inc – Ecomed. Sur place, la collecte du lixivia se fait minutieusement afin de lutter contre les odeurs nauséabondes. Un comité de contrôle et de suivi (composé notamment de l’Agence du bassin hydraulique de Sebou, de l’Onep et de la Radeef) assure le contrôle des travaux d’aménagement, d’exploitation et de gestion ainsi que des mesures prises en matière de protection de l’environnement.

http://www.leconomiste.com/article/889369-fes-des-projets-environnementaux-coup-de-milliards
Citation :
La perception et le choix du Maroc par les entreprises internationales

BearingPoint avec l’aide et le soutien de Sciences-Po Formation Continue, du ministère du commerce extérieur Marocain et de la CGEM, a réalisé une étude sans précédent au Maroc sur les stratégies internationales des entreprises marocaines. Cette étude a été aussi l’occasion de demander aux grands groupes leur analyse sur le rôle de « l’entreprise Maroc ».

Le Maroc est actuellement considéré par les entreprises comme une plateforme pour les exportations (60% des répondants) et une plateforme pour les investissements (40%). La stabilité du pays et ses infrastructures sont louées par tous les acteurs économiques à des fins de développement économique locales, mais aussi au niveau du continent (Casanearshore, Usines automobiles…) qu'il soit africain ou européen. Il reste que dans les 5 ans, une évolution majeure est attendue : le Maroc, même s’il restera une plateforme préférentielle pour les investissements et les exportations, se verra également octroyer le titre de « hub financier » si l’on en croit les répondants au Baromètre du Développement International. Fort de son système bancaire très développé (un des plus avancés et structurés de la région très concentré autour de sept à huit opérateurs qui font le marché), et des ambitions de Casablanca en tant que future place financière (via le projet de Casablanca Financial City), le Maroc est appelé à devenir un poumon financier pour le continent: non plus seulement la tête de pont pour les investissements étrangers, mais la source de financements des grands projets africains, qu'ils soient publics ou privés, avant de participer à des projets internationaux.

Dans le cadre d’une plateforme d'exportation, les régions concernées sont l’Union Européenne, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord. Les répondants veulent toutefois significativement augmenter le volume d'exportations vers ces régions, notamment en Afrique afin d'assoir la légitimité du pays dans le domaine, que ce soit en Afrique du Nord ou en Afrique Centrale. Les entreprises veulent aussi développer de nouveaux marchés qui ne font pas partie du domaine naturel d'influence du Maroc comme l'Afrique Centrale, qui peut constituer un relais de croissance intéressant, face à des groupes africains présents en ordre dispersé. Dans les années qui viennent les entreprises marocaines ont des ambitions fortes en termes d'exportation dans de nouvelles régions comme les Etats-Unis (de 20% actuellement à 60% dans 5 ans), mais aussi le pourtour Méditerranéen faiblement couvert actuellement selon nos répondants du fait de l'influence des pays européens comme la France ou l'Italie: il s'agit alors de renforcer le poids du Maroc dans un rôle régional dans la zone.

Dans ce cadre un grand nombre d'entreprises occidentales installées au Maroc exportent vers le marché européen, la production étant quasiment exclusivement dédiée à l'exportation: plusieurs entreprises étant par exemple installées dans des zones franches comme celle de Tanger afin de servir le marché européen (Tanger Med étant une alternative intéressante à des zones franches européennes historiques pour des grandes entreprises occidentales). Même si le Maroc est considéré comme une plateforme majeure d'exportation dans la région, il s'avère que le pays reste aussi un marché domestique florissant en tant que relais de croissance à part entière pour les entreprises : une majorité des entreprises en phase d’internationalisation utiliseront le marché marocain comme un marché potentiel mais aussi comme une plateforme d’exportation (37% des répondants). 30% des entreprises visera uniquement le marché marocain ou l’utilisera comme une plateforme d’exportation.

Les entreprises considèrent le Maroc comme un pays émergent stable (50% des répondants). A cette stabilité, les répondants associent l'image d'un partenaire à fort potentiel de croissance (65%) grâce notamment à une série de mesures, dont celles visant à attirer les Investissements Directs Etrangers (IDE), qui ont connu une progression de 28 % en 2010 par rapport à l'année précédente, et en nombre à mi 2011 malgré le contexte de crise internationale et régionale. Par rapport aux pays de la région, le FMI à un avis très favorable sur la croissance du Maroc, celle-ci se basant sur quatre facteurs majeurs pour attirer davantage les IDE : un positionnement géographique favorable vis-à-vis des continents européen et africain, des coûts de main d'œuvre compétitifs, des accords de libre-échange avec plusieurs pays et un environnement des affaires stable (législation et consolidation du système bancaire marocain) et favorable (fiscalité, création de zones franches). Le pays met en place des initiatives fortes : Création de l’AMDI (agence marocaine de développement des investissements) qui ouvre des représentations dans plusieurs pays investisseurs au Maroc: France, Allemagne , USA , Angleterre, Emirats Arabes Unis, etc., développement de l’Observatoire Marocain du Commerce Extérieur qui montre la volonté forte de renforcer cet axe. Ces éléments jouent le rôle de catalyseur notamment dans le cadre des pays du Golfe, dont le Royaume est proche en termes culturels, mais aussi en termes de volontarisme économique ; le Maroc venant d’être sollicité cette année pour faire partie du GCC: Gulf Cooperation Council.

Jean-Michel Huet, directeur associé BeaingPoint, Saad Benomar, responsable BearingPoint Maroc, Tariq Ashraf, Manager BearingPoint

BearingPoint

http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/afrique/221141003/perception-et-choix-maroc-entreprises-international
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2011 - 21:33

Citation :
Dernière ligne droite pour les consortiums des PME de l’export


La sensibilisation des PME exportatrices ou potentiellement exportatrices à se regrouper en consortiums d’exportation, prévue à partir du 15 février 2012, sera la principale priorité du prochain gouvernement. La nouvelle campagne de sensibilisation des PME exportatrices sera entamée dès le début d’année et se basera sur un ciblage des PME et sur leur accompagnement pour mettre à leur disposition les outils nécessaires à leur développement à l’international. Le projet, en gestation depuis 2003, vise la constitution de 55 groupements d’entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices, tous secteurs confondus.

les echos

Citation :
L'émirati Maximus Air Cargo créera une base opérationnelle au Maroc


L’émirati Maximus Air Cargo, important opérateur de fret dans la région du moyen orient, va créer prochainement une base opérationnelle au Maroc qui servira à la conquête des marchés du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest et de l'Amérique Latine.

Le PDG de Maximus Air Cargo, Fathi Hilal Buhazza, mise beaucoup sur le Maghreb pour faire de sa compagnie une des trois premiers mondiaux du fret aérien. Il a annoncé lors d'un entretien publié sur le site Algérien Maghreb-Emergent : "Nous aspirons à aller vers les pays du Maghreb en Afrique du nord et de là-bas ouvrir un marché au nord-ouest de l’Afrique et créer une base de départ pour aller vers l’Amérique du sud. Notre base d’Abou Dhabi nous assure déjà une voie pour atteindre le Maghreb arabe et compléter la chaine". Il a ajouté: "Maximus va créer prochainement un base opérationnelle au Maroc, sur la façade atlantique notamment qui offre l’opportunité d’organiser des voyages vers l’Amérique latine".

Maximus Air Cargo (Groupe Abu Dhabi Aviation) est spécialisée dans les différentes activités de fret y compris le transport de produits dangereux, des animaux et des pièces détachées. Maximus dispose de la plus importante flotte d’avion cargo aux Emirats avec 2 Iliouchine 76, un Antonov 124-100, 5 Airbus 300-6000 spécialisés dans le fret. La flotte devrait être portée à 15 avions d’ici 2015.

aéronautique ma

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 9 Déc 2011 - 18:44

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e-commerce : BoutiqueBuilder s'implante au Maroc

A travers son stand et sa conférence sur le e-commerce, BoutiqueBuilder, Plateforme e-commerce professionnelle à destination des sites marchands, a officiellement annoncé son implantation au Maroc lors du premier salon DEVCOM à Casablanca.

Économie marocaine - Page 36 Boutiq10

A l’origine du succès des grandes enseignes de la mode sur la toile telles que Cache-cache, Morgan, Eden Park, O'neil, Armand Thiery ou encore Havaïanas, BoutiqueBuilder est la solution E-commerce la plus efficace et complète en France depuis des années et ne cesse de s’adapter aux besoins du marché à travers le développement du savoir et du savoir-faire de son équipe projets.

Afin d’accompagner les Marques et Enseignes présente au Maroc, BoutiqueBuilder a annoncé lors du Salon DEVCOM du Maroc son implantation dans la capitale économique du Royaume, et à présenté lors d’une conférence sur les enjeux économiques de la vente sur internet.

Créée en mars 2003, BoutiqueBuilder propose la solution e-commerce la plus complète pour exploiter simplement et efficacement un site de vente en ligne. BoutiqueBuilder est une solution prenant en compte toutes les problématiques du e-commerce, du catalogue à la gestion des retours, avec la possibilité d’externaliser son service client, sa logistique et s’interfacer avec sa propre solution informatique.

Mutualisée et économique, la solution BoutiqueBuilder évolue en fonction des besoins de ses clients et comprend actuellement près de 1400 fonctionnalités qui permettent en autre : Une prise en charge poussée du catalogue produit (multi images, déclinaison sur plusieurs attributs et survaleurs, fiches formatées, cross-selling, kits, vente à seuil, …), Une gestion complète des ventes et des approvisionnements, du stock et de la préparation de commande, de la facturation et des remboursements, des retours…
BoutiqueBuilder accompagne à l’heure actuelle plus de 50 clients dans le monde entier, dont 30 marques célèbres parmi lesquelles Mim, Morgan, Eden-Park, O'Neill, Havaianas, Armand Thiery, Darty (Turquie, Espagne, Italie), Cache-Cache, Bonobo, Scottage, Patrice Breal, Fragonard ou Thomson (...)

Cette activité génère plus de 100 millions d’euros (1.1 milliards de DHs) de revenus pour ses clients par an. L’équipe fronco marocaine est basée à part égale entre la technopole française de Sophia Antipolis et son technocentre de Casablanca, représentant 30 personnes à ce jour.

http://www.lavieeco.com/actualite/boutiquebuilder-s-implante-au-maroc-6269.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 9 Déc 2011 - 19:40

Citation :
La Copag vise le leadership


Économie marocaine - Page 36 JAOUDA-(2011-01-31)

La coopérative agricole «Copag» voit plus grand. En plus du développement de son offre axée sur les produits agricoles d’origines animale et végétale, elle s’apprête à élargir son champs d’intervention à d’autres segments, notamment celui des viandes rouges. La coopérative compte dans le cadre de son plan stratégique 2012-2016 créer un abattoir industriel dont la capacité de traitement annuelle est d’environ 60.000 carcasses ainsi qu’une unité de découpe qui fournira ses produits au marché national. C’est le nouveau pôle urbain de «Lastah», situé au nord de l’ancienne médina de Taroudant, qui abritera cette nouvelle unité sur une superficie de 800 ha et constituée d’une zone industrielle à dimension provinciale et dédiée aussi aux grands équipements structurants et à l’habitat. L’assiette foncière de cette future zone a été totalement acquise par la commune urbaine de Taroudant. Selon des sources bien informées, les projets de l’abattoir et de l’unité de découpe sont techniquement prêts et les partenaires financiers choisis, en attendant la fixation du prix de l’assiette sélectionnée (30 ha) et son transfert par les autorités concernées. D’autres projets structurants sont également prévus dans les cinq années à venir. Copag compte ainsi installer une unité de précalibrage, de conditionnement et d’entrepôt frigorifique pour les agrumes.
Cet ensemble intégré, qui sera réalisé sur une superficie de 5 ha, permettra de travailler en flux tendu et, par conséquent, éviter les coups de cueillette dans les vergers. 410 emplois permanents et saisonniers en plus de 88.720 jours de travail seront créés dans la région de Taroudant par cette nouvelle unité qui assurera un tonnage exporté de l’ordre de 40.000 tonnes par an. Dans le cadre de son intégration et vu l’importance de la production de la banane par les adhérents de la Copag, le groupement a décidé de réaliser une unité de mûrisserie et une station de conditionnement dédiée à ce produit. Cette infrastructure dont la capacité prévisionnelle est fixée à 50.000 tonnes par an permettra de pénétrer le circuit de la grande distribution nationale à l’instar des produits laitiers, des agrumes et des primeurs. Le projet dont le coût total est estimé à plus de 58 millions de DH créera 95 emplois dont 25 permanents et 70 saisonniers et il sera réalisé sur un terrain de 5 ha. L’autre projet structurant porte sur une station de conditionnement des primeurs. Cette activité occupe en effet une superficie importante dans le patrimoine productif de la Copag (20.000 tonnes exportées). Le projet dont le coût est estimé à plus de 25 millions de DH sera érigé sur un terrain de 4 ha.
L’unité sera dimensionnée pour assurer un tonnage exporté de l’ordre de 20.000 tonnes par an et la création de 105 emplois dont 25 permanents et 80 saisonniers. La production bénéficiera au même titre que les agrumes de l’encadrement technique et elle aura tous les référentiels de certification pour être admise dans les circuits de commercialisation. L’infrastructure commerciale et logistique assurée par le groupe Prim’Atlas, co-fondateur de MFB, se chargera d’assurer aux producteurs un produit de qualité à travers une gamme de produits variés. Coté logistique cette fois-ci, la Copag compte créer un atelier de maintenance et un autre parc logistique et de stationnement pour camions. L’objectif est de mettre en place une maintenance proactive et de répondre à l’évolution de l’activité et à l’élargissement du parc roulant estimé actuellement à 160 véhicules. D’une enveloppe budgétaire estimée à 20 millions de DH, le parc (3h) sera mis en place pour assurer la maintenance et le stationnement d’une flotte de 200 véhicules toutes catégories confondues.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 36 Icon_minitimeVen 9 Déc 2011 - 20:06

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Le capital-risqueur new-yorkais Brookstone s'installe au Maroc

La société new-yorkaise de capital-risque ‘Brookstone Partners’ lorgne sur le secteur marocain des énergies renouvelables. Selon Maghreb Confidentiel, la firme a obtenu récemment l'autorisation d'exercer dans le royaume l'activité de société de gestion d'organismes de placement en capital-risque. La société a pour directeur Afrique du Nord Omar Belmamoun, un ancien de Calyon Corporate & Investment Bank, et s'appuiera au Maroc sur Kamal Abdelhafid, qui a rejoint Brookstone en septembre. Ce dernier travaillait jusqu'à présent pour la filiale locale de La Compagnie du vent (groupe GDF Suez).

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SPA & bien-être : Adriana Karembeu fête son installation au Maroc

Adriana Karembeu a créé une société au Maroc, Adriana Karembeu Diffusion Maroc, dont la stratégie est de développer les gérances de SPA d'hôtels de luxe au Maroc, sous l’appellation ‘SPA ADRIANA KAREMBEU’. Et à l’occasion de l’inauguration de son 1er spa au Maroc (à Mohammedia), la star internationale organise aujourd’hui une soirée privée au restaurant ‘Zimer Beach Relais de Paris’ de la ville des roses.

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Morocco Financial Communication (MFC), 1ère agence de communication spécialisée dans la communication financière au Maroc, a vu le jour. Dirigée par Asmaa Boukhris, par ailleurs présidente de Société marocaine des analystes financiers (SMAF), MFC aspire à accompagner les émetteurs et les acteurs du marché des capitaux dans leurs démarches de communication financière dans le cadre d’opérations d’appels publiques à l’épargne (introductions en Bourse, émissions obligataires…). MFC devrait démarrer ses activités en janvier prochain.

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