Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
|
| La révolte en libye | |
|
+35farewell Adam yassine1985 metkow GlaivedeSion iznassen brk195 rafi hakhak Leo Africanus FAMAS piro Nano reese winner78 PGM Fremo lemay leadlord Inanç gigg00 juba2 atlasonline Samyadams MAATAWI lida Yakuza marques sorius klan BOUBOU Viper Proton thierrytigerfan Fahed64 39 participants | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| | | |
Auteur | Message |
---|
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 19 Avr 2011 - 23:17 | |
| au-delà même de la NFZ, c'est l'aide de l'Algérie a Khaddafi contre le peuple libyen. Et ce, par le transport de mercenaire étranger prêt a tuer pour une poignet de Dollars. Ca met au jours l'idéologie de la junte au pouvoir a Alger, et ce qu'il attend les algériens s'ils osent se soulever contre les militaires au pouvoir. Ca donne des frissons. _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 1:27 | |
| - Citation :
- Tripoli menace de riposter en cas de débarquement de l'Otan (officiel)
Libye © RIA Novosti. Аndrei Stenin
Libye © RIA Novosti. Andrei Stenin 21:02 19/04/2011 MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti
La Libye abattra les avions de l'Otan à l'aide de missiles sol-air et distribuera des armes aux civils si les troupes de la coalition débarquent à Misrata, a déclaré mardi Khaled Kaaim, chef adjoint de la diplomatie libyenne.
"Selon des sources au sein des forces armées, la Libye rompra le régime d'exclusion aérienne et utilisera des missiles sol-air", a indiqué le vice-ministre dans une interview à la chaîne de télévision russe Russia Today émettant en arabe (Rusiya Al-Yaum).
Et d'ajouter qu'en cas de débarquement des forces de l'Otan, "des armes seraient distribuées parmi la population pour défendre l'indépendance du pays sur le champ de bataille".
Dans le même temps, M.Kaaim a démenti les affirmations des rebelles accusant les troupes libyennes d'utiliser des bombes à sous-munitions.
"L'armée libyenne ne possède pas de bombes à sous-munitions, et elle n'en a jamais utilisé", a-t-il affirmé.
A Misrata, siège des affrontements les plus sanglants de Libye, les fidèles du colonel Kadhafi ne laissent pas de répit aux insurgés. En six semaines, un millier de personnes y ont péri et 3.000 autres ont été blessées, selon des sources médicales. La situation humanitaire y est inquiétante. |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 13:03 | |
| - Citation :
- Les rebelles de Misrata demandent des troupes au sol
© afp Les rebelles qui contrôlent la ville libyenne assiégée de Misrata ont demandé pour la première fois l'intervention de troupes occidentales au sol pour les secourir, au moment où Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, s'est dit assuré de la victoire du régime.
Nouri Abdallah Abdoullati, l'un des chefs insurgés dans cette ville à 200 km à l'est de Tripoli, a indiqué mardi soir à la presse que les rebelles demandaient l'envoi de soldats français et britanniques sur la base de principes "humanitaires".
"Auparavant, nous demandions qu'il n'y ait aucune interférence étrangère, mais c'était avant que Kadhafi utilise des roquettes Grad et des avions". "Désormais, il s'agit d'une situation de vie ou de mort", a-t-il déclaré. La ville assiégée était toujours le théâtre d'intenses combats mardi, les loyalistes contre-attaquant et prenant des ambulances pour cible, selon un photographe de l'AFP.
L'un des fils de Kadhafi "très optimiste" Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, s'est dit "très optimiste" et sûr que le régime allait l'emporter. "Nous allons vaincre", a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée sur sa chaîne Allibya, assurant que "la situation évolue chaque jour en notre faveur".
Un mois après le début de l'intervention de la coalition internationale, le 19 mars, le conflit semble s'enliser. A Misrata, des avions de l'Otan ont survolé la ville mais l'Alliance a affirmé être limitée par l'utilisation de boucliers humains par les forces pro-Kadhafi. La France, qui a laissé de nouveau transparaître son irritation à l'égard de l'Otan, a annoncé qu'elle allait "intensifier" ses frappes aériennes.
La France hostile à une intervention terrestre Mais le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé s'est déclaré "tout à fait hostile" à l'éventualité d'une intervention au sol et le Premier ministre François Fillon a insisté sur la nécessité de "trouver une solution politique" au conflit. "Il faudra trouver une solution politique, c'est-à-dire les conditions d'un dialogue pour que la crise libyenne se résolve", a-t-il déclaré lors d'une conférence à Kiev.
De son côté, Londres a promis l'envoi de conseillers militaires auprès du Conseil national de transition (CNT), l'organe officiel de la rébellion, pour l'aider à améliorer son organisation militaire et sa logistique.
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelati Laabidi, a aussitôt affirmé sur la BBC qu'une telle initiative "prolongerait" le conflit. "Nous estimons que toute présence militaire représente un pas en arrière et sommes sûrs que si les bombardements de la coalition s'arrêtaient, avec un vrai cessez-le-feu, nous pourrions avoir un dialogue de tous les Libyens sur ce qu'ils veulent: démocratie, réformes politiques, Constitution, élections", a-t-il dit.
Depuis la mi-février, le conflit a fait quelque 10.000 morts et 55.000 blessés, a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, citant le CNT. Les Etats-Unis ont annoncé avoir conduit plus de 800 sorties aériennes depuis la prise en main des opérations par l'Otan le 31 mars. Le vice-président américain Joe Biden a toutefois estimé que l'Otan pouvait se passer des Etats-Unis en Libye.
"Washington plus utile sur d'autres théâtres d'opération" Washington est, selon lui, plus utile sur d'autres théâtres d'opération comme le Pakistan ou l'Egypte. Parallèlement, l'aide humanitaire internationale continuait de s'intensifier dans le pays. Le Programme alimentaire de l'ONU (PAM) a commencé à acheminer par voie terrestre, via la Tunisie, de la nourriture pour 50.000 personnes dans l'extrême ouest du pays, où les combats se sont intensifiés.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a pour sa part annoncé une troisième opération d'évacuation de migrants bloqués à Misrata, dans les prochains jours, où 4.000 d'entre eux sont toujours bloqués dans des conditions désastreuses. (afp)
© afp 20/04/11 12h14 - Citation :
- Plus de 100 morts en 2 jours dans l'ouest, l'ONU à Misrata
Un combattant rebelle à Misrata. Plus de 100 personnes ont été tuées en 48 heures à Nalout et Yefren, deux villes au sud-ouest de Tripoli pilonnées par les forces loyales à Mouammar Kadhafi, selon des habitants de cette région que des milliers de Libyens ont déjà fui pour se réfugier en Tunisie. Un millier de personnes ont par ailleurs péri en six semaines à Misrata (200 km à l'est de Tripoli), selon des sources médicales, alors que l'ONU a reçu l'autorisation du gouvernement libyen pour y envoyer une mission humanitaire.
Une pièce de bombe à sous-munitions. © ap Au sud-ouest de Tripoli, les forces loyalistes ont pilonné intensivement lundi la région d'Al-Jabal Al-Gharbi contrôlée en grande partie par la rébellion, selon des habitants. "Les bataillons de Kadhafi n'ont pas arrêté le pilonnage de la région, surtout Yefren et Nalout, avec des roquettes Grad. Il y a eu 110 morts parmi les rebelles et les civils dans ces deux villes", a déclaré à l'AFP un habitant de Yefren sous couvert de l'anonymat.
Les pro-Kadhafi tirent aveuglément des roquettes sur les civils Un résident de Nalout, localité proche de la frontière tunisienne, a indiqué que les forces pro-Kadhafi étaient "en train de perpétrer un massacre" dans cette région montagneuse, faisant état d'au "moins 100 morts en deux jours". "Ils tirent aveuglement des roquettes Grad sur les habitations, les hôpitaux. Plusieurs familles ont fui vers la Tunisie", a-t-il ajouté. Un autre témoin dans la petite ville de Ghazaya (nord-ouest de Nalout) évoque des combats incessants à la mitrailleuse lourde et aux roquettes depuis dimanche soir.
Selon lui, "les rebelles avancent de plusieurs côtés autour de Ghazaya, encerclant les forces pro-Kadhafi et les empêchant de quitter la ville". Environ 3.000 Libyens ont fui samedi les montagnes de l'Ouest pour rejoindre la Tunisie, selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés.
L'ONU autorisé par Kadhafi à envoyer une mission à Misrata Dans la ville assiégée de Misrata, le bilan des victimes s'alourdissait et la situation humanitaire restait inquiétante. Mais l'ONU a reçu l'autorisation du gouvernement de Mouammar Kadhafi d'y envoyer une mission du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, a dit Stephanie Bunker, porte-parole de l'ONU pour les affaires humanitaires. Tripoli a d'autre part garanti "un passage sûr" à des équipes internationales humanitaires dans les zones qu'il contrôle.
Auparavant, le secrétaire d'Etat britannique pour le développement international Andrew Mitchell avait déclaré à la BBC que la situation à Misrata s'était "sérieusement détériorée ces derniers jours. 5.000 travailleurs étrangers pauvres sont bloqués sur un quai. Des explosions ont lieu à quelque 300 mètres de là".
Il a annoncé que son pays allait évacuer par la mer, via l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 5.000 travailleurs étrangers qui y sont bloqués. Lundi, l'OIM a secouru près de 1.000 migrants, arrivés dans la soirée à Benghazi, et le Comité international de la Croix-Rouge en a évacué 618 autres, par la mer, seule porte sur l'extérieur.
Un millier de morts en six semaines à Misrata, dont une majorité de civils Dans la journée, les pilonnages soutenus ont secoué la ville, survolée par des appareils de l'Otan.Tard lundi soir, deux grosses explosions ont été entendues de la zone du port d'où s'élevaient des colonnes de fumée. Il pourrait s'agir de tirs de roquettes sur le port, selon un journaliste de l'AFP. Lundi, 10 personnes ont été tuées et 54 blessées, selon des sources médicales. En six semaines, un millier de personnes ont péri à Misrata et 3.000 ont été blessées, selon des sources médicales.
"Quatre-vingts pour cent des morts sont des civils", estime l'administrateur de l'hôpital de Misrata, le Dr Khaled Abou Falgha. Ce bilan n'a pas pu être confirmé auprès d'autres sources. Selon Human Rights Watch, citant des sources médicales à Misrata, à la date du 15 avril, 267 corps avaient été amenés dans les morgues de la ville, mais "le nombre de morts est plus élevé".
Snipers et bombes à sous-munitions L'hôpital a enregistré une augmentation du nombre de civils blessés par des balles à haute vélocité tirées par des snipers et provoquant des blessures dont les séquelles sont souvent irréversibles. Le Dr Mouqtar a également constaté, depuis la semaine dernière, de graves blessures causées par des bombes à sous-munitions, interdites par une convention internationale mais que les forces pro-Kadhafi emploient depuis jeudi, selon les rebelles et HRW.
Sur le front Est, à Ajdabiya, les combats se poursuivaient, et l'agence officielle Jana a fait état de nouveaux raids de l'Otan sur Al-Aziziyeh (sud de Tripoli). Lors de ses 145 sorties dimanche, l'Alliance affirme avoir notamment détruit sept bunkers de munitions près de Tripoli, quatre radars de défense aérienne près de Misrata, et quatre lanceurs près de Zenten (ouest).
Appel de Ban Ki-Moon à un cessez-le-feu Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à un cessez-le-feu réel en Libye, soulignant que c'était l'un des trois objectifs de l'ONU, avec l'extension de l'aide humanitaire, et la poursuite du "dialogue politique et la recherche d'une solution politique".
Le leader de la rebellion, l'ancien ministre de la Justice Moustafa Abdel Jalil, est attendu mardi à Rome, l'ancienne puissance coloniale, où il doit rencontrer le Premier ministre Silvio Berlusconi, qui a reconnu l'opposition.
Le Premier ministre britannique David Cameron a répété qu'il n'était "pas question d'une invasion ou d'une occupation", alors que le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Axel Poniatowski, réclamait à l'Otan l'envoi de forces spéciales au sol pour éviter un "enlisement". (afp)
19/04/11 11h04 [img] [/img] [img] [/img] [img] [/img] - Citation :
- "Nous n'avons commis aucun crime", affirme l'un des fils de Kadhafi
© afp Seif Al-Islam, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi a affirmé que les forces loyales n'avaient commis aucun crime contre le peuple libyen, dans une interview parue lundi dans le Washington Post.
"Nous n'avons commis aucun crime contre notre peuple", a déclaré Seif Al-Islam, âgé de 38 ans, dans une interview d'une heure accordée à Tripoli, au quotidien américain. "Je ne peux pas accepter que l'armée ait tiré sur des civils. Ceci n'est jamais arrivé et n'arrivera jamais", a-t-il affirmé dans un anglais impeccable. L'homme, avancé par son père comme une des figures du courant réformateur en Libye, a nié l'existence de tirs de l'armée contre les opposants au régime, preuves avancées selon lui pour légitimer l'attaque de la coalition sur la Libye.
"C'est exactement comme les armes de destruction massive en Irak", a-t-il expliqué. "On a dit armes de destruction massive, armes de destruction massive, armes de destruction massive. Allez attaquer l'Irak. Civils, civils, civils. Allez attaquer la Libye. C'est la même chose". Lors du déclenchement de l'insurrection en février, il avait promis une "guerre civile" et des "rivières de sang", tout en faisant miroiter des réformes. Comme son père, il a affirmé que les rebelles libyens étaient infiltrés par al-Qaïda, excluant toutes allégations selon lesquelles des médecins, des journalistes étrangers et des civils aient pu être la cible des tirs des forces loyales.
Pour lui, les Nations unies devraient aider le régime de son père à lutter contre al-Qaïda. Une fois que "les terroristes" seraient expulsés de Misrata et les rebelles de Bengazi, il a soutenu que le pouvoir de son père serait contrôlé par une constitution. Seif al-Islam avait déjà proposé en 2007 un programme de réformes portant notamment sur la liberté de la presse et l'élaboration d'une Constitution. Mais il s'était heurté à la réticence de l'aile dure du régime qui l'avait contraint à jeter l'éponge. "Les terroristes et la milice armée constituent le problème principal. Une fois que nous nous en serons débarrassés, tout rentrera dans l'ordre". (belga)
18/04/11 16h28 - Citation :
- Snipers et bombes à sous-munitions: l'enfer à Misrata
© afp © afp © afp Dans les services d'urgence du principal hôpital de Misrata, les lits sont tous occupés: les bombes et les snipers font de plus en plus de victimes dans la ville libyenne assiégée, que cherchent à fuir par la mer les migrants étrangers.
Dans son lit du service des soins intensifs, le petit Mohammed, 10 ans, se tord de douleur. Ses yeux sont ouverts mais les médecins doutent que l'enfant, touché par un tireur embusqué, reprenne jamais conscience. "Il a été atteint par une balle à haute vélocité. Elle est entrée par le côté gauche de sa tête et est ressortie de l'autre côté, emportant de la matière cérébrale", se désole le Dr Abdel Kather Moukhtar.
Les 60 lits de l'hôpital ne désemplissent pas, avec une multiplication des victimes civiles de snipers, mais aussi de bombes à sous-munitions. Selon la direction de l'hôpital, un millier de personnes ont été tuées et 3.000 blessées depuis le début des combats fin février, qui se sont à nouveau intensifiés en fin de semaine dernière. "80% des morts sont civils", indique l'administrateur de l'établissement, le Dr Khaled Abou Falgha.
Au moins 17 personnes ont été tuées et 71 blessées pour la seule journée de dimanche dans la grande ville côtière située à 200 km à l'est de Tripoli, a-t-il précisé. Le médecin confirme avoir constaté, depuis quelques jours, de graves blessures causées par des bombes à sous-munitions, que les forces loyales au dirigeant Mouammar Kadhafi sont accusées par les rebelles et l'organisation Human Rights Watch d'employer depuis jeudi.
"Les tireurs embusqués visent la tête et le cou" L'emploi de ces armes, prohibées par une convention internationale en raison des dommages qu'elles sont susceptibles de causer aux populations civiles, a nécessité de nombreuses amputations, selon le médecin. Les blessures infligées par les balles des snipers sont très souvent irrémédiables, elles aussi: les tireurs visent de préférence la tête et le cou, explique le Dr Moukhtar.
Des tireurs sont notamment embusqués dans l'immeuble Tamin, qui surplombe la ville et plus particulièrement l'une de ses principales artères, rue Tripoli, selon des sources rebelles. Samedi, l'ONG Médecins Sans Frontières a évacué en Tunisie 99 blessés, dont 10 dans un état "critique", par la voie maritime, la seule qui relie la vie assiégée et pilonnée par les forces loyalistes au reste du monde.
Mais les valides cherchent eux aussi de plus en plus à quitter l'enfer de Misrata. Une dizaine de milliers de migrants, notamment égyptiens et nigériens, attendent leur évacuation dans un camp de fortune installé près du port, dans des conditions particulièrement précaires, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Jeremy Haslam, son chef de mission, avoue redouter désormais également un mouvement d'exode de masse des quelque 400.000 habitants libyens de la ville, qui dépasserait les capacités logistiques du dispositif mis en place par l'OIM, le Qatar et l'ONG Médecins sans Frontières.
Dimanche, 250 habitants ont bloqué le port pour réclamer leur évacuation, retardant l'accostage d'un bateau chargé d'évacuer des migrants, selon des témoins. (afp)
| |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 13:56 | |
| Dévastation Total - Citation :
Brass flies over Libyan demonstrators during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011 as a doctor reported 1,000 people killed in six weeks of fighting in the besieged city.
A rebel fighter fires at troops loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi at the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya. Tripoli Street once was Misrata's posh main avenue for shops and expensive apartments. Now weeks of house-to-house battles between forces loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi and rebels have left it in ruins. Fighting continues between Libyan government forces that have surrounded the city and anti-government rebels ensconced there, as the Libyan uprising enters its third month.
A rebel fires at troops loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi at the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya.
Libyan rebels run for cover during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
A rebel fighter ducks from incoming fire at the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya. Tripoli Street once was Misrata's posh main avenue for shops and expensive apartments. Now weeks of house-to-house battles between forces loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi and rebels have left it in ruins.
A rebel fires through a sniper hole at troops loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi at the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya
A slightly uparmored civilian moves through a hole punched in a wall near the front line fighting on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya.
A young rebel demonstrator uses a mirror to monitor positions held by Libyan government forces around a corner on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya.
The front line between Libyan government forces (L) and civilian insurgents (foreground) is seen on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya.
A Libyan demonstrator wearing a pilot's helmet fires a heavy machine gun mounted on a pick-up truck during heavy clashes with government soldiers loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
A rebel fighter moves through a damaged building on Tripoli Street during fighting in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya. Tripoli Street once was Misrata's posh main avenue for shops and expensive apartments; now weeks of house-to-house battles between forces loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi and rebels have left in ruins. Fighting continues between Libyan government forces that have surrounded the city and anti-government rebels ensconced there, as the Libyan uprising enters its third month.
A rebel fighter stands near the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya.
A Libyan protestor looks back at his comrades during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
A Libyan rebel takes cover behind a destroyed military vehicle during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011 as a doctor reported 1,000 people killed in six weeks of fighting in the besieged city.
A Libyan rebel fighter runs to cross Tripoli street during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in central Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
A Libyan rebel celebrates in relief after crossing Tripoli street (R), a hub of heavy clashes with Moamer Kadhafi loyalist fighters, in the centre of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011 as a doctor reported 1,000 people killed in six weeks of fighting in the besieged city.
An armed civilian peeks around a wall at pro-government forces at the front lines on Tripoli Street in downtown Misrata April 18, 2011 in Misrata, Libya. Tripoli Street once was Misrata's posh main avenue for shops and expensive apartments. Now weeks of house-to-house battles between forces loyal to Libyan ruler Moammar Gaddafi and rebels have left it in ruins. Fighting continues between Libyan government forces that have surrounded the city and anti-government rebels ensconced there, as the Libyan uprising enters its third month.
Libyan rebels fire their weapons as they head towards heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011 as a doctor reported 1,000 people killed in six weeks of fighting in the besieged city.
A Libyan rebel walks down a side street to Tripoli street in the centre of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi, on April 18, 2011.
A Libyan rebel holds two tails of "cluster shells" as he shows them to comrades during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
A Libyan civilian walks down a side street to Tripoli street in the centre of Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, during heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi, on April 18, 2011.
A Libyan shop owner who became a rebel stands in front of his bullet-riddled shop in Benghazi street after returning from heavy clashes with fighters loyal to Moamer Kadhafi in Tripoli street in central Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, on April 18, 2011
Libyan push their cars as they wait to fill up, in Misrata, 120 kms (75 miles) east of Tripoli, during heavy clashes between rebels and fighters loyal to Moamer Kadhafi, on April 18, 2011. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 14:24 | |
| |
| | | brk195 sergent
messages : 234 Inscrit le : 29/08/2010 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 14:29 | |
| - Aslan a écrit:
même pas le courage de mourir... - Spoiler:
- Citation :
- In this phonecall from Tripoli, a man explains that the fighting in Az-Zawiyah never stopped. While the revolutionaries don’t hold the square anymore, they are regrouping and there are attacks on security forces at night.
http://www.libyafeb17.com/2011/04/audio-fighting-in-az-zawiyah-never-stopped/ _________________ | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 16:01 | |
| - Citation :
- La France envoie des officiers en Libye
Par Europe1.fr
Paris a promis l'intensification des raids aériens, mais pas de troupes au sol.
En plein enlisement sur le terrain militaire libyen, Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition libyen (CNT) a été reçu mercredi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. Les rebelles souhaitent l'intervention de troupes au sol pour chasser le colonel Kadhafi. Un scénario pour l'instant écarté par la France qui a toutefois promis une intensification des raids aériens internationaux.
Moustapha Abdeljalil a demandé un renforcement particulier des frappes sur la ville de Misrata, assiégée par les forces de Mouammar Kadhafi. "Nous allons effectivement intensifier les frappes et répondre à cette demande du CNT", dit-on à l'Elysée. "Le président a dit : 'Nous allons vous aider'".
Au cours de cet entretien, Moustapha Abdeljalil a également invité le président français à se rendre à Benghazi, fief de la rébellion. La présidence a "pris note" de cette invitation, a-t-on indiqué dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Une dizaine d'officiers français sur le terrain
En revanche, contrairement aux souhaits des rebelles, la France n'envisage pas l'envoi de troupes au sol. Le ministre de la Défense, Gérard longuet, a déclaré à l'issue du Conseil des ministres qu'il était "hors de question" d'envoyer des troupes au sol et que la France s'engage dans un engrenage de guerre.
Un petit nombre d'officiers de liaison français, moins d'une dizaine, effectuera toutefois une mission auprès du Conseil national de transition libyen, a annoncé le porte-parole du gouvernement, François Baroin. Leur rôle sera d'identifier d'éventuels chefs militaires parmi l'insurrection avec lesquels il serait possible de coopérer, selon les informations d'Europe 1. Misrata en difficulté
Sur le terrain, la situation ne tourne pas à l'avantage de l'opposition libyenne. Les rebelles qui contrôlent la ville libyenne assiégée de Misrata ont demandé pour la première fois l'intervention de troupes occidentales au sol pour les secourir, au moment où Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, s'est dit assuré de la victoire du régime.
"Auparavant, nous demandions qu'il n'y ait aucune interférence étrangère, mais c'était avant que Kadhafi utilise des roquettes Grad et des avions". "Désormais, il s'agit d'une situation de vie ou de mort", a déclaré un des chefs insurgés.
| |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 16:08 | |
| - Citation :
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a promis mercredi une intensification des raids aériens internationaux contre les forces de Mouammar Kadhafi au président du Conseil national de transition libyen (CNT), a déclaré l'Elysée.
Le président français, premier dirigeant occidental à avoir reconnu cette instance créée par l'opposition libyenne, a reçu pour la première fois Moustapha Abdeldjeïl à l'Elysée.
Selon son entourage, cet ex-ministre libyen de la Justice a demandé une intensification des frappes aériennes de la coalition menée par la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis, notamment à Misrata, ville assiégée par les troupes de Mouammar Kadhafi, ainsi qu'une aide humanitaire.
"Nous allons effectivement intensifier les frappes et répondre à cette demande du CNT", dit-on à l'Elysée. "L e président a dit: 'nous allons vous aider'."
Le Premier ministre français, François Fillon, avait déjà évoqué cette amplification, mardi, à Kiev.
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy et Moustapha Abdeldjeïl se sont accordés sur le fait que Mouammar Kadhafi n'avait "pas sa place dans l'avenir de la Libye".
Le président du CNT a invité le président français à se rendre à Benghazi, bastion de l'insurrection.
"Je pense que cela serait extrêmement important pour le moral de la révolution (libyenne)", a-t-il déclaré à des journalistes à l'issue de cet entretien de 45 minutes.
PAS D'INTERVENTION TERRESTRE
La France exclut toujours une intervention terrestre, comme l'ont réaffirmé le ministre de la Défense, Gérard Longuet, et le porte-parole du gouvernement, François Baroin.
"Ce n'est pas la résolution 1973" du Conseil de sécurité de l'Onu, qui a autorisé les frappes aériennes, a dit le premier après le conseil des ministres, tout en admettant que c'était "un vrai sujet qui mérite une réflexion internationale".
"Nous n'envisageons pas de déployer des troupes de combat au sol, en aucune façon et sous aucune forme que ce soit", a pour sa part déclaré François Baroin lors du compte rendu du conseil. "Et nous ne prenons pas d'initiative pour demander une nouvelle résolution du Conseil de sécurité."
Il a cependant confirmé que des pays de la coalition, dont la France, enverraient "un petit nombre d'officiers de liaison auprès du CNT afin d'organiser la protection de la population civile". Il a précisé que le nombre de ces officiers envoyés par la France serait inférieur à dix.
Le Royaume-Uni a fait mardi une annonce similaire.
Selon l'écrivain français Bernard-Henri Levy, qui joue les intermédiaires entre le CNT et Paris depuis le début, trois militaires - un Français, un Britannique et un Italien - sont déjà dans la salle d'opérations des insurgés à Benghazi.
Leur rôle est "d'éviter les bavures" comme celle qui s'est récemment soldée par la destruction par erreur de quatre chars des insurgés, a-t-il expliqué à Reuters.
"L'ambassadeur de France m'a lui-même présenté le 10 ou le 11 avril dans les bureaux du président du CNT le capitaine de corvette français qui venait d'arriver pour servir d'officier de liaison", a souligné Bernard-Henri Levy.
SARKOZY SOIGNE ABDELDJEÏL
Selon une source familière du dossier, les Britanniques auraient aussi dépêché en Libye une vingtaine de membres de leurs forces spéciales et les Français 10 à 15, dont plusieurs à Misrata. Ce que Paris ne confirme cependant pas.
Moustapha Abdeldjeïl, qui était accompagné par plusieurs autres membres du CNT et devait être reçu mercredi après-midi par François Fillon, est un des premiers dignitaires du régime Kadhafi à avoir fait défection.
Pour la Bulgarie, ce magistrat reste l'homme qui avait confirmé la peine de mort de cinq infirmières bulgares accusées d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens et dont le président français a obtenu la libération en 2007.
Soucieux de donner une crédibilité politique au CNT alors que se pose la question de la succession de Kadhafi, Nicolas Sarkozy n'en a pas moins multiplié les attentions à son égard.
ll l'a ainsi accueilli et raccompagné sur le perron de l'Elysée entre deux rangées de gardes républicains.
Le président du CNT a pour sa part promis l'édification d'un Etat démocratique et s'est engagé à lutter contre le terrorisme, l'immigration illégale et "la traite des êtres humains".
| |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 21:02 | |
| Les 6 F-16 danois continuent leur petit bonhomme de chemin, au 20 avril, ils ont assuré 110 missions de combat au dessus de la Libye dont 1 en mode air-air tirant 227 bombes à guidage laser ou GPS.
http://forsvaret.dk/FTK/Nyt%20og%20Presse/missionupdate/Pages/MissionUpdate20april.aspx
http://www.bornholmstidende.dk/?Id=25566
Associées aux 6 F-16 norvégiens, les 6 F-16 danois en sont à 357 bombes de précision tirées au dessus de la Libye. Personne ne parle d'eux et pourtant ils font leur boulot, dans l'ombre peut-être, mais ils le font. | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 21:08 | |
| Sa fait un ration de 37 bombes par avions, respect. Mes hommages aussi aux combattant de la liberté à Misrata _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 20 Avr 2011 - 22:11 | |
| - Citation :
Mardi, 19 avril 2011 :: Jacques Borde
Q – Comment expliquez-vous la pérennisation des hostilités ?
Jacques Borde – D’abord, entendons-nous sur les termes. Il n’y a pérennisation des hostilités qu’en raison de l’entêtement du couple franco-anglais qui continue à soutenir mordicus une insurrection armée qui – quoi qu’on soit en droit de penser d’elle – aurait été raccompagnée à la frontière égyptienne depuis des semaines sans les frappes conduites par l’Armée de l’air et la Royal Air Force (RAF).
À noter qu’il faut également constater une différence d’approche entre Français et Britanniques qui n’ont convolé en « juste guerre » (sic) que par raison et non par amour. Une union qui durera ce qu’elle durera…
Face au jusqu’au-boutisme élyséen, Downing Street fait, déjà, montre d’une certaine retenue. Ainsi, dimanche, le Premier ministre britannique, David Cameron, a rappelé, sur Sky News, qu’à ses yeux, « Il n’est pas question d’une invasion ou d’une occupation. Nous devons nous conformer strictement aux conditions de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu ». Une réponse du berger à la bergère, après que les media londoniens aient affirmé qu’en envoyant en Libye une « mission militaro-humanitaire », la France tentait de forcer la main aux pays de l’Union européenne, pour les attirer dans un engagement terrestre…
Q – Mais il y a d’autres acteurs dans la boucle ?
Jacques Borde – Là encore : oui et non. Oui, dans la mesure où il faut bien prendre en compte les autres forces aériennes otaniennes : Aeronautica Militare Italiana (AMI, armée de l’air italienne), Ejército del aire (espagnole), Flyvevåbnet (danoise), Koninklijke Luchtmacht (KLu, néerlandaise), etc. Et non-otanienne comme la Svenksa Flygvapnet (armée de l’air suédoise). Pardonnez-moi si j’en oublie. Mais ces armées de l’air jouent surtout un rôle symbolique. Notamment en raison du fait que leurs règles d’engagements sont plus draconiennes que pour les Français et les Britanniques. Et les moyens mis en œuvre beaucoup plus réduits.
Q – Mais que font-elles réellement ?
Jacques Borde – Comme l’a si bien dit Jean-Dominique Merchet, principalement du « show of force ». Que je traduirais – librement, je vous l’accorde – par de l’esbroufe. Et, quant au reste, une participation souvent plus que symbolique.
Prenons, si vous le voulez bien l’exemple de la Suède. La Svenksa Flygvapnet a bien déployé huit de ses JAS39C Gripen sur la base (italienne) de Sigonella, en Sicile, la Grande Grèce de nos anciens. Mais en raison de leur interdiction d’embarquer de l’armement air/sol, les Gripen suédois sont cantonnés à des missions de supériorité aérienne, de reconnaissance et d’illumination de cibles, avec leurs nacelles Litening et RecceLite. Même topo pour les Mirage qataris qui se limitent à d’inutiles missions de supériorité aérienne dans un ciel vide d’appareils ennemis. Les F-16 Belges ont bien conduit, quant à eux des missions « offensives », mais contre des aérodromes, d’où aucun appareil libyen ne décolle plus de plus belle lurette. Idem pour les Bataves…
Q – C’est du service minimum faction fonction publique ?
Jacques Borde – En quelque sorte. En fait, dès le départ, on a manqué de moyens. Tout est, en fait, parti du dispositif que Londres et Paris avaient prévu, de longue date, pour leur exercice Southern Mistral 2011 : une grosse quarantaine d’appareils français et britanniques. Le problème est qu’à la fin de Southern Mistral, Kadhafi était toujours là ! À l’heure actuelle, seuls SIX des vingt-huit membres de l’Otan participent, à leur rythme, aux frappes en Libye : France, Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Belgique et Canada, Paris et Londres assurant à eux seuls plus de la moitié des sorties. Mais, ne nous leurrons pas, dès le début le gros des moyens aura été américain.
Q – …des moyens qui, de facto, ne sont plus là ?
Jacques Borde – C’est bien là le nœud du problème. Notons, par ailleurs, l’absence des deux poids lourds de la région : l’Al-Q?w?t al-Jaww?yä al-Mi?r?ya (armée de l’air égyptienne) et la Türk Hava Kuvvetleri (armée de l’air turque). Sans parler de la politique de la chaise vide des ailes africaines : principalement la South African Air Force/Suid-Afrikaanse Lugmag (SAF/SAL), l’armée de l’air sud-africaine. Il est évident, que les deux premiers (Égyptiens et Turcs) n’auraient fait qu’une bouchée des forces libyennes. Seulement voilà, les deux compères ont choisi de rester à la maison…
Q – Des semaines de frappes, cela doit être efficace au bout du compte ?
Jacques Borde – Pas vraiment. Si l’on tient compte du fait qu’à ce jour plus de 2.000 sorties ont été menées au-dessus de la Libye, sous le giron de l’Otan, le bilan semble plutôt maigre. On nous parle des DEUX-TIERS des forces libyennes encore dispo. C’est énorme, compte tenu de la taille de l’adversaire : quelques centaines d’insurgés. Chiffres dont on peut, par ailleurs, douter fortement.
Q – Pourquoi donc ?
Jacques Borde – D’abord, il faut bien comprendre que seule une grosse moitié de ces missions sont des frappes. Retirez déjà les 10%, 15% de ratés inévitables, dont personne ne parle. Le reste ce sont des missions de surveillance et de reconnaissance. Si l’on prend la date du 31 mars 2011, date à laquelle tout ce micmac aérien est passé sous le contrôle de l’Otan, à chaque fois, seule une partie du théâtre d’opération est concernée. Dernièrement,l’essentiel des frappes s’est fait au-dessus des zones de Misrata et d’Adjabiya. Vendredi, ce sont Syrte et Aziziyeh, au sud de la capitale, qui ont été visées. En clair, cela veut dire que les force kadhafistes sont, globalement, épargnées sur le reste du territoire. Qu’elles peuvent se réorganiser, panser leurs plaies et remettre le couvert.
Q – Quel rôle jouent encore les Américains ?
Jacques Borde – En dehors de frappes limitées dans le temps, et à intervalles plus qu’irréguliers désormais, la participation états-unienne à cette guerre se limite à des missions de soutien, soit : 1. Ravitaillement en vol, avec des KC-135 Stratotanker. 2. Surveillance et contrôle aéroporté : les E-3 Sentry (les fameux AWACS) et E-8C Jstar. 3. Guerre électronique avec leurs EA-18G Growler, une version dédiée du chasseur-bombardier Super Hornet, dont c’est là le premier engagement armé. À noter que la Suède a aussi déployé au-dessus de la Libye, un S102B Korpen, un Gulfstream dédié aux missions de Renseignement électronique.
Q – Leur retrait, même partiel, a-t-il été si pénalisant pour les frappes de l’Axe ?
Jacques Borde – Une catastrophe vous voulez dire. Cameron et Sarkozy se voyaient déjà parader dans les rues de Tripoli. Songez que du 19 mars à leur retrait, les États-Unis avaient à leur compte 60% des 2.000 sorties aériennes – dont 400 sorties frappes – de l’Axe atlantique. Les Russes évaluant ce ratio US à 70%. Dont parmi les plus efficaces car conduites, notamment, par les A-10 Thunderbolt II tueurs de chars, les seuls à pouvoir s’offrir des missions à basse altitude. Le reste, ce sont des appareils se tenant à moyenne et haute altitude et larguant, pour l’essentiel, des bombes à guidage laser GBU-12, GBU-24, etc. Pas toujours aussi précises qu’on veut bien nous le faire croire. Ne serait-ce que parce ce qu’on manque des personnels ad hoc pour assurer l’illumination des cibles.
Q – Cela peut durer encore longtemps ?
Jacques Borde – Oui. Mais cela va coûter assez cher au contribuable. Français, en tout cas. L’Armée de l’air ne va pas au feu avec de la gnognotte. Un exemple : l’arme air-sol de précision tirée par le Rafale (fabriquée par Sagem) est l’Armement air-sol modulaire (AASM). Comme l’a indiqué le député François Cornut-Gentille, dans un rapport en date du 14 octobre 2010, « En 2009, la cible de dotation en AASM est passée de 3.000 à 2.348 unités, dont 1.200 avec le kit laser ». On a donc de quoi « jouer » (sic), les stocks permettant de poursuivre les opérations en Libye sans difficulté. Mais à quel prix ? Selon le rapport, le coût de ce programme avoisinerait 846 M€, ce qui mettrait le kit AASM à plus de 350.000 €. Un peu cher pour détruire un 4×4 kadhafiste qui en vaut QUINZE fois moins, ou un antique T55. Sans compter qu’il ne faudrait pas non plus prendre les Libyens pour des imbéciles. Sur le nombre de cibles revendiquées combien sont des leurres ? Combien étaient réellement en état de marche ? Ou laissées là pour attirer les coups ? Voire tout simplement abandonnées ? Sans parler des « bavures » de la coalition…
Q – Vous avez quelques lumières là-dessus ?
Jacques Borde – Oui. En fait, sans vouloir défendre exagérément les forces de l’Axe, l’absence – ou plutôt l’insuffisance, il y a bien des éléments de forces spéciales européennes – de professionnels au sol à même de conduire les process d’illumination des cibles et d’identification ami-ennemi, a entraîné ce que l’on appelle pudiquement des « dommages collatéraux » (sic). Officiellement à deux reprises. Et là, je cite Guillaume Steuer, d’Air & Cosmos. « …les 2 et 7 avril, des chasseurs de la coalition ont ainsi détruit des chars de combat qui étaient aux mains des forces rebelles. Le contre-amiral Harding, commandant en second de l’Opération Unified Protector a blâmé une situation au sol extrêmement « fluide », en précisant également qu’aucun renseignement ne permettait de savoir que ce type de blindés pouvait être aux mains d’éléments rebelles ».
On a aussi parlé, sans qu’il soit possible de dire s’il s’agissait des mêmes incidents, de chasseurs-bombardiers ayant straffé des éléments rebelles ayant eu le réflexe particulièrement inapproprié de saluer leur passage au-dessus d’eux à la traçante ! Cela ressemblerait assez à du travail de Warthog (A-10 Thunderbolt II ) un peu taquins et en mission Scar (Strike Coordination & Recco) interprétée de manière un peu libre…
Q – Pour vous, l’avenir reste toujours aussi sombre ?
Jacques Borde – Pas seulement pour moi. Dans un récent entretien au Washington Post, Seif el-Islam le dit : en cas de chute de l’actuel pouvoir se sera « la Somalie, épisode 2 ». Il a cent fois raison. Le président tchadien, Idriss Déby Itno, l’a dit avant lui. C’est curieux, les seuls qui ne veulent rien entendre ce sont MM. Sarkozy, Juppé, Lévy [BHL, NdlR] et consorts et les Je Suis Partout de la presse occidentalocentrée…
Q – Mais peut-on dialoguer avec les Kadhafi ?
Jacques Borde – Je vous retourne la question : Peut-on dialoguer avec Al-Qaïda ? Il est exact que les Kadhafi ne veulent s’y résoudre. C’est peut-être un tort. Mais, c’est aussi le cas de l’Occident. C’est même pour cela que nous sommes englués en Afghanistan, non ? Lorsque, dans un premier temps, Seif el-Islam a dénoncé la présence de membres de l’Aqmi du côté des insurgés, la bien-pensance planétaire s’est esclaffé. Puis sont venues les revendications des ténors d’Al-Qaïda eux-mêmes : « Nous sommes Al-Qaïda Libye, nous nous battons, nous avons [ici] nos émirats », et, dernièrement, la vidéo d’Ayman al-Zawahiri appelant les musulmans « à se lever contre le régime de Mouammar Kadhafi et les forces de la coalition qui interviennent en Libye ». Et, finalement, les confirmations du Pentagone et des SR américains et britanniques. Ça commence à faire beaucoup, non ?
En fait, ce n’est pas Tripoli, qui vient encore d’accepter la venue d’une mission humanitaire sur son sol, qui refuse de s’asseoir à la table des négociations mais Benghazi. On l’a encore vu avec l’offre de cessez-le-feu de l’Union africaine traitée par dessus la jambe par Benghazi. Pourtant présentée par du beau linge. Outre le secrétaire général de l’Union, Jean Ping, les présidents sud-africain (Jacob Zuma), malien (Amadou Toumani Touré), mauritanien (Mohamed Ould Abdel Aziz) et congolais (Denis Sassou Nguesso) !
Q – C’est donc la faute des insurgés ?
Jacques Borde – En partie seulement. Concrètement, Benghazi ne maîtrise pas grand chose et n’a, en fait, que suivi les consignes de Washington, Londres et Paris : faire la sourde oreille à la Feuille de route présentée par l’Union africaine, le 19 mars à Nouakchott. Soit le jour même du début des frappes.
Rappelons que cette Feuille de route a été adoptée le 23 mars par le Conseil Paix & Sécurité de l’Union africaine et que, depuis lors, l’Union africaine a tout fait pour se rendre à Tripoli et Benghazi, mais s’en trouvera empêchée par l’Axe atlantique. Il aura fallu de nombreuses pressions diplomatiques, dont la saisine du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, pour que cela soit possible. Dans les faits, les pays-membres de l’Axe atlantique ont délibérément bloqué les négociations et procédé à 18 jours de bombardements ininterrompus. En vain. En fait, les insurgés sont, à bien des égards, les béni-oui-oui des Occidentaux. Mais ont-ils vraiment le choix ?
Q – Jusqu’à quand tout cela peut durer, selon vous ?
Jacques Borde – Jusqu’au moment où les États-Unis le jugeront nécessaire. Seuls, les insurgés ne peuvent rien. Ne sont rien. Pour l’instant, les Américains se font désirer. Lors de la réunion du Qatar, Washington n’a même pas pris la peine d’envoyer son US Secretary of State (chef de la diplomatie) à la réunion ministérielle, ce qui montre à quel point elle était « importante » (sic) à ses yeux. L’un de ses adjoints remplaçait Hillary D. Rodham Clinton et il est reparti sans même prendre la peine de rencontrer les journalistes. Donc, ne nous leurrons pas, c’est à Washington que la fin de la partie, du wargame, sera sifflée.
Q – Quand ?
Jacques Borde – Dieu seul le sait. Le post |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 10:48 | |
| - Citation :
- Kadhafi se renforce, des experts jugent une partition probable
publié le 21/04/2011 à 07:41 Mouammar Kadhafi a suffisamment renforcé son contrôle du centre et de l'ouest de la Libye pour éviter de perdre la guerre contre les rebelles, estiment des responsables américains et européens.
"Les proches de Kadhafi sont plutôt confiants. Une partition de facto (de la Libye), pour une longue période," est l'issue la plus probable du conflit, résume une source au sein des services de sécurité en Europe, qui suit de près la guerre en Libye.
Ce responsable justifie sa prévision par les progrès récents de Kadhafi dans le centre et l'Ouest, et par la faiblesse de l'opposition.
Le sentiment que les insurgés ne sont pas en mesure de contester à Kadhafi une grande partie du pays les pousse à réclamer toujours plus de soutien des armées occidentales.
La France a annoncé mercredi qu'une poignée d'officiers de liaison serait envoyée sous peu auprès du Conseil national de transition (CNT) pour organiser la protection de la population civile. Les Britanniques auraient aussi dépêché en Libye une vingtaine de membres de leurs forces spéciales.
Barack Obama continue de s'opposer à ce que des soldats américains foulent le sol libyen mais la Maison blanche a annoncé mercredi qu'elle soutenait ces initiatives.
En dépit des frappes aériennes de l'Otan, les services américain et européens de renseignement estiment que Kadhafi a renforcé sa mainmise sur Tripoli et la plupart de l'Ouest.
Les forces kadhafistes auraient réussi à établir un statu quo dans la guerre contre les rebelles, qui semblaient contrôler il y a quelques semaines la troisième ville du pays, Misrata, à 200 km à l'est de la capitale.
Dorénavant, selon un porte-parole des rebelles, les belligérants se disputent l'artère principale de la ville.
Certaines sources de sécurité occidentales affirment que l'armée de Kadhafi sera bientôt suffisamment forte pour tenter une nouvelle offensive contre Benghazi, le bastion de l'insurrection, où des pays de l'Otan et le Qatar ont commencé à aider les rebelles.
La précédente offensive kadhafiste contre Benghazi avait été arrêtée aux portes de la ville par les premières frappes de la coalition internationale, le 19 mars.
"Personne ne peut prédire ce que peut faire l'un des dictateurs les plus imprévisibles du monde", dit un responsable américain.
"Un pan de la stratégie de Kadhafi est peut-être de consolider sa mainmise sur Tripoli et l'ouest de la Libye", dit-il. "Il contrôlerait alors une grande partie de la Libye et pourrait ensuite choisir à quel point il veut être offensif dans l'Est, dans des endroits comme Benghazi."
Bruce Riedel, ancien expert du Moyen-Orient à la CIA et ex-conseiller de la Maison blanche, estime que Washington et ses alliés ne peuvent laisser le conflit s'enliser trop longtemps.
"Un statu quo, soit une partition de facto, serait une plaie ouverte dans la Méditerranée, qui serait exploitée par l'extrémisme", dit-il. "Les dirigeants américain et européens ne devraient pas permettre ce scénario de se dérouler."
Si c'était le cas, il n'y aurait pas beaucoup d'alternatives à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, qui autoriserait cette fois le déploiement de troupes au sol pour faire partir le colonel Kadhafi.
"L'armée de Kadhafi n'est pas si redoutable. Une force composée de plusieurs pays de l'Otan, professionnelle, devrait l'emporter rapidement et pourrait ensuite passer le contrôle à une force de stabilisation de l'Onu avec des contingents musulmans", dit Riedel.
Le Pakistan, l'Indonésie et la Turquie pourraient contribuer selon lui à cette force de maintien de la paix.
Avec Hamid Ould Ahmed à Rabat et Jeff mason et Tabassum Zakaria à Washington; Clément Guillou pour le service français Par Reuters Lexpresse.fr |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 14:29 | |
| je sais qui va avoir la diahrée - Citation :
- Gadhafi hiring mercenaries: NATO
Daily Telegraph April 21, 2011 2:02 AM Col. Moammar Gadhafi's regime has spent about $3.3 million US hiring hundreds of mercenaries from North Africa to help defeat anti-government rebels, according to senior NATO officials.
Details of a deal to recruit 450 fighters from the disputed Western Sahara region have been passed to officials by a former Gadhafi loyalist who was involved in the negotiations before defecting.
According to the defector, who has not been named, the mercenaries are being paid $10,000 each to fight for two months. The deal was arranged after anti-government protests threatened to overthrow the Libyan regime.
Most of the fighters are reported to be members of the Sahrawi tribe, which is based in the Western Sahara, and have been fighting a war of independence against Morocco. Gadhafi's officials have also recruited scores of fighters from rebel movements in Niger and Mali.
Documents produced by recent defectors show he is still looking to recruit more. _________________ | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 14:53 | |
| Sa tombe juste avant la présentation du rapport à l'ONU..... _________________ | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 14:57 | |
| - Citation :
- Libye: les rebelles conquièrent un poste frontière dans l'Ouest
Les rebelles ont gagné du terrain dans l'ouest de la Libye jeudi matin en s'emparant d'un des postes frontaliers avec la Tunisie, jusqu'ici aux mains des forces fidèles à Mouammar Kadhafi.
Les insurgés ont pris l'un des principaux postes-frontière entre la Libye et la Tunisie, proche de Wazzan (Libye) et de Dehiba (Tunisie), a constaté un correspondant de l'AFP.
Ce dernier a vu 102 soldats pro-Kadhafi, dont des officiers, se rendre côté tunisien, où ils étaient interrogés un par un par des militaires tunisiens.
A la place des drapeaux verts de la Libye, les insurgés ont hissé de nombreux drapeaux de la monarchie, symbole de la rébellion, tandis qu'un tracteur s'affairait à détruire un grand portrait du colonel Kadhafi, qui marque l'entrée en Libye.
Selon le chef en second de l'opération des rebelles, "entre 5 et 10" soldats pro-Kadhafi ont été tués et 25 blessés. Du côté rebelle, il y a eu "un blessé léger", a précisé Youssef, un prénom d'emprunt.
Au poste-frontière, jonché de balles, on pouvait voir en fin de matinée une trentaine de pick-up. Après s'être approvisionnés en eau, la plupart des rebelles sont repartis rapidement en direction d'une région montagneuse, Ghazaya, où se trouvent des forces pro-Kadhafi.
Des combats secouent depuis plusieurs jours l'Ouest libyen. Plus de 100 personnes avaient été tuées le week-end dernier à Nalout et Yefren, deux villes au sud-ouest de Tripoli pilonnées par les forces loyalistes, selon des habitants de cette région.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nouveaux raids de l'Otan ont par ailleurs eu lieu sur la région de Khellat Al-Ferjan, au sud-ouest de Tripoli, tuant sept "civils" et en blessant 18, selon l'agence officielle libyenne Jana, qui a ajouté que le bombardement avait détruit un "certain nombre de maisons".
Mais l'Otan a affirmé jeudi n'avoir "aucune indication" faisant état de civils tués lors de bombardements d'avions de l'alliance mercredi soir.
"Il y a eu une frappe aérienne de l'Otan dans la région de Khellat Al-Ferjan. La cible était un bunker abritant un centre de commandement et de contrôle au milieu d'une base militaire", a déclaré à l'AFP un responsable de l'alliance sous couvert d'anonymat. "Il n'y a aucune indication de victimes civiles".
L'Otan avait appelé mercredi les civils en Libye à s'éloigner des forces loyalistes, pour pouvoir mieux mener ses frappes.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, reçu à Paris, avait plaidé mercredi en faveur d'une "intensification" des frappes, notamment à Misrata (ouest), "où la situation est très grave", selon lui.
Le photographe et documentariste britannique Tim Hetherington, 41 ans, qui travaillait pour le magazine américain Vanity Fair, ainsi que Chris Hondros, 41 ans, un photographe américain travaillant pour Getty Images, ont été tués mercredi dans cette ville par un tir de mortier. Deux autres journalistes ont été blessés, selon un reporter de l'AFP présent à l'hôpital de la ville.
Un tir de mortier a également touché mercredi deux médecins ukrainiens, tuant l'homme et blessant grièvement sa consoeur, selon des sources médicales à Misrata, assiégée depuis près de deux mois par les forces pro-régime.
M. Abdeljalil a demandé aux Occidentaux la protection des civils "par n'importe quel moyen", sans réclamer "expressément" l'envoi de troupes de l'Otan au sol, comme l'avait fait mardi l'un des chefs insurgés de Misrata.
Si la France a exclu toute intervention au sol, elle a annoncé mercredi, tout comme l'Italie et après les Britanniques, l'envoi de conseillers militaires.
Quelques officiers français effectuent déjà une mission pour conseiller le CNT. Rome va de son côté envoyer dix instructeurs à Benghazi, fief des insurgés dans l'Est libyen, et Londres "moins de 20 militaires".
Le président américain Barack Obama "soutient" la décision des alliés d'envoyer des conseillers militaires et "pense qu'elle va aider l'opposition", a indiqué la Maison Blanche.
Mais la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a explicitement exclu que les Etats-Unis en envoient eux-mêmes et Washington n'entend également pas déployer de troupes au sol.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé de son côté jeudi que l'envoi de conseillers militaires marquait le début d'une opération "terrestre", un acte "risqué et aux conséquences imprévisibles".
"L'Histoire est riche en exemples de ce type. On commence par envoyer des instructeurs et ensuite ça dure pendant de longues années, faisant des centaines et des milliers de morts de chaque côté, a-t-il relevé.
Le Premier ministre britannique David Cameron a pour sa part souligné "l'importance de mettre sous une pression militaire et diplomatique constante" le colonel Kadhafi.
AFP
_________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 15:01 | |
| Mince alors, dis qu'il y en a qui croyait romantiquement dure comme fer que c'était pas vrai Sa faisait dès jours que la presse algérienne avec la gastro _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 15:28 | |
| - Citation :
Photographer Tim Hetherington (R) and writer Sebastian Junger are shown in this undated handout image during an assignment for Vanity Fair Magazine at 'Restrepo' outpost in Afghanistan. Hetherington, the co-director of Oscar-nominated war documentary "Restrepo," died in the besieged Libyan town of Misrata on April 20, 2011, doctors said. He was among a group caught by mortar fire on Tripoli Street, the main thoroughfare leading into the centre of Misrata, the only major rebel-held town in western Libya and besieged by Muammar Gaddafi's forces for more than seven weeks.
Chris Hondros fighting for his life ..
G e tt y Images photographer Chris Hondros walks at the ruins of a building in southern Beirut, Lebanon August 21, 2006. Hondros was in critical condition in intensive care, doctors at the hospital where he was being treated said, April 20, 2011. He had suffered brain injuries. The photographers were among a group caught by mortar fire on Tripoli Street, the main thoroughfare leading into the centre of Misrata, the only major rebel-held town in western Libya and besieged by Muammar Gaddafi's forces for more than seven weeks.
G e tt y Images photographer Chris Hondros stands in front of a burning building while on assignment in Misrata, Libya April 18, 2011. Hondros was in critical condition in intensive care, doctors at the hospital where he was being treated said, April 20, 2011. He had suffered brain injuries. The photographers were among a group caught by mortar fire on Tripoli Street, the main thoroughfare leading into the centre of Misrata, the only major rebel-held town in western Libya and besieged by Muammar Gaddafi's forces for more than seven weeks.
A Libyan rebel fighter shows a spent cluster munition mortar bomb near the frontline of Tripoli Street in Misrata on April 20, 2011. A group of rebel soldiers made their way from house to house along the frontline trying to target loyalist snipers in surrounding buildings.
| |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 21 Avr 2011 - 16:35 | |
| La RAF revendique à elle seule, et pour ces 3 semaines, la destructions de 58 objectifs militaires aux alentours de la ville de Misrata. Le détail donne 37 chars de combat, 10 pièces d'artillerie, lance missiles et lance-roquettes, 10 véhicules diverses et dépôts de munitions. Missions air-sol accomplies par des Tornado et des Typhoon. - Citation :
- Toay the Ministry of Defence confirmed RAF Tornados and Typhoons have attacked ground targets around Tripoli and Misrata in the latest NATO bombing missions. (...) “The RAF contribution alone has seen 58 targets hit in and around the city in the past three weeks.” Targets have included 37 tanks; 10 artillery, rocket and missile launchers, 10 other vehicles and an ammunition bunker.
http://www.bfbs.com/news/worldwide/misrata-focus-latest-raf-jet-strikes-gaddafi-forces-46936.html 113 missions pour les 6 F-16 danois et 239 bombes de précision tirées. Les dernières cibles touchées ces trois derniers jours ont été des dépôts et une station radar au sud de Tripoli. http://forsvaret.dk/FTK/Nyt%20og%20Presse/missionupdate/Pages/MissionUpdate21april.aspx 140 bombes tirées pour les 6 F-16 norvégiens... http://www.tv2nyhetene.no/utenriks/her-angriper-den-norske-jagerpiloten-maal-i-libya-3475127.html - Citation :
- A une époque où il est toujours mieux de faire le contraire de ce que l'on dit (1), la France, elle, a au moins tenu parole, en effectuant, ces sept derniers jours, beaucoup plus de sorties que la semaine glissante précédente, et encore plus que celle d'avant. Pour dire les choses plus clairement encore, le nombre total de sorties effectuées au-dessus de la Libye a augmenté de 20% en sept jours, soit une moyenne de 36 sorties/jour. La progression est particulièrement marquée pour les sorties d'attaques (+40%), à 135 sorties, soit 19 par jour. Un niveau soutenu, si l'on considère que le nombre d'avions n'a pas singulièrement augmenté, et que le niveau des sorties de reconnaissance -dont une partie effectuées par les Rafale, détournés donc des missions d'assaut- a légèrement augmenté (+8%). Les avions de détection et de contrôle augmentent leur activité de 50%, tandis que les "nounous" et les tankers sont à la fête, avec une progression de 33%. Il est difficile d'analyser ses chiffres plus finement, faute de bilans quotidiens, et de détails disponibles. Aucun no-fly day du PACDG n'est venu, cependant, grever le bilan : son potentiel est estimé à une quinzaine de sorties par jour.
(1) on pourra noter le décalage flagrant entre la réthorique guerrière de bien de pays de l'Alliance et le nombre très limité de moyens utiles (donc d'attaque de précision) apportés en renfort ces derniers jours. En ce sens, les généraux de l'Alliance peuvent légitimement affirmer qu'ils font au mieux... avec ce qu'on leur donne. http://lemamouth.blogspot.com/2011/04/sorties-la-france-tenu-parole.html | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 10:07 | |
| Libye: reportages dans Misrata assiégée: http://www.npa2009.org/content/libye-reportages-dans-misrata-assi%C3%A9g%C3%A9e | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 10:11 | |
| - Citation :
- Libye: les Etats-Unis vont employer des drones armés, les rebelles progressent
Pour permettre une plus grande précision dans les frappes de la coalition internationale, en évitant en particulier les victimes civiles, le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, a annoncé que deux drones armés seraient en permanence engagés au-dessus de la Libye. AFP - le 22 April 2011, 07h50
Les Etats-Unis vont utiliser des drones armés au-dessus de la Libye, où les rebelles ont gagné jeudi du terrain dans l'Ouest en s'emparant d'un des postes frontaliers avec la Tunisie.
Sans attendre ce soutien, les rebelles ont pris jeudi matin l'un des principaux postes-frontière, proche de Wazzan (Libye) et de Dehiba (Tunisie).
Une centaine de soldats pro-Kadhafi, dont des officiers, ont fui côté tunisien pour échapper aux rebelles. Ils ont été interrogés par des militaires tunisiens, puis ramenés quelques heures plus tard en territoire libyen, à une vingtaine de kilomètres du poste contrôlé par les rebelles.
Au poste-frontière, jonché de balles, les insurgés ont hissé de nombreux drapeaux aux couleurs de la rébellion. Selon un chef de l'opération rebelle, "entre 5 et 10" soldats pro-Kadhafi ont été tués et 25 blessés.
Complètement désert depuis que les forces gouvernementales libyennes interdisaient tout passage, le poste-frontière ressemblait jeudi soir à un grand embouteillage, des centaines de véhicules passant dans un sens ou dans l'autre.
Des combats secouent depuis plusieurs jours l'Ouest libyen. Plus de 100 personnes avaient été tuées le week-end dernier à Nalout et Yefren, deux villes de cette région pilonnées par les forces loyalistes, selon des habitants de cette région à majorité amazighe (berbère).
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des raids de l'Otan ont fait sept morts et 18 blessés parmi les civils dans la région de Khellat Al-Ferjan, au sud-ouest de Tripoli, selon l'agence officielle libyenne Jana. L'Otan a fait état jeudi d'une frappe aérienne dans cette région contre un "bunker abritant un centre de commandement et de contrôle au milieu d'une base militaire". Elle a dit n'avoir "aucune indication de victimes civiles".
A Tripoli, le régime du colonel Kadhafi s'est dit "très triste" de la mort mercredi de deux journalistes étrangers à Misrata, ville assiégée et bombardée par ses forces depuis près de deux mois, tout en affirmant que son armée n'était pas responsable.
Le photographe et documentariste britannique Tim Hetherington et le photographe américain Chris Hondros, 41 ans tous les deux, ont été tués par un obus de mortier.
Un tir de mortier a également touché mercredi à Misrata deux médecins ukrainiens, tuant l'homme et blessant grièvement sa consoeur. L'Ukraine a enjoint jeudi ses centaines de ressortissants en Libye de quitter ce pays.
Les corps des deux photographes et du médecin ont été transportés par bateau à Benghazi, où ils étaient attendus dans la soirée pour être rapatriés.
Un ferry turc a débarqué plus de 900 réfugiés de Misrata à Benghazi, sous les yeux de dizaines d'habitants espérant apercevoir des proches dont ils sont sans nouvelles depuis des semaines, toutes les communications étant coupées. Il devait poursuivre sa route pour déposer 600 réfugiés supplémentaires à Tobrouk.
Le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion), Moustapha Abdeljalil, reçu mercredi à Paris, a plaidé pour une "intensification" des frappes, en particulier à Misrata, "où la situation est très grave".
Si la France a exclu toute intervention au sol, elle a annoncé, tout comme l'Italie et le Royaume-Uni, l'envoi de conseillers militaires. Quelques officiers français effectuent déjà une mission pour conseiller le CNT. Rome va envoyer dix instructeurs à Benghazi et Londres "moins de 20 militaires".
Le président américain Barack Obama a dit "soutenir" la décision des alliés d'envoyer des conseillers militaires mais Mme Clinton a explicitement exclu que les Etats-Unis en envoient eux-mêmes. La secrétaire d'Etat américaine a souhaité d'autre part l'aide de l'Union africaine pour parvenir à une solution politique: "Nous recherchons l'aide de l'Union africaine pour arriver à une solution politique en Libye", a-t-elle déclaré avant un entretien avec Jean Ping, président de la commission de l'UA.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé que l'envoi de conseillers militaires marquait le début d'une opération "terrestre", un acte "risqué et aux conséquences imprévisibles".
La nouvelle a en revanche réjoui les insurgés sur le front Est. "Si on combine le courage de nos rebelles avec l'expérience des conseillers militaires, on obtiendra des résultats de premier plan", a déclaré un insurgé à Ajdabiya. "Nous voulons des armes et une formation. Le reste, nous pouvons le faire nous-mêmes", a-t-il ajouté.
Après de violents combats, la ville, située à 160 km au sud de Benghazi, a connu sa 3e journée consécutive de calme, permettant aux rebelles de renforcer leurs positions.
| |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 10:13 | |
| Utilisés depuis jeudi, annoncés vendredi, préparés depuis (je n'ai rien trouvé à ce sujet)... - Citation :
- Jeudi, les Etats-Unis ont commencé à utiliser des drones pour effectuer des frappes sur les forces fidèles au leader libyen Mouammar Kadhafi, a annoncé vendredi le chef du Pentagone, Robert Gates, lors d'un point de presse à Washington. "L'usage de drones a été approuvé par les dirigeants des Etats-Unis", a indiqué le ministre de la Défense américain en rappelant que ce type d'appareils était utilisé...
http://fr.rian.ru/world/20110422/189237745.html - Citation :
- Les autorités libyennes ont commencé à distribuer des armes à la population civile dans l'éventualité d'une opération terrestre de l'Otan contre les forces loyales à Kadhafi, rapportent jeudi les médias citant le porte-parole du gouvernement libyen Mussa Ibrahim...
http://fr.rian.ru/world/20110421/189233324.html | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 10:15 | |
| - Citation :
- Le sénateur américain John McCain en visite à Benghazi
Le sénateur américain John McCain est arrivé vendredi à Benghazi pour une visite dans le bastion des rebelles libyens, a constaté une journaliste de l'AFP. L'ancien candidat républicain à l'élection présidentielle de novembre 2008, arrivé dans le centre de la ville dans un convoi de deux jeeps noires, a été accueilli par une cinquantaine de manifestants aux cris de "Libye libre, Kadhafi va t'en, merci l'Amérique, merci Obama!". Il devait rencontrer dans la journée les dirigeants du Conseil national de transition, l'organe dirigeant de la rébellion qui siège à Benghazi, principale ville de l'Est libyen. AFP
| |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 11:11 | |
| J'ai choisi de poster l'article ici. Quand je disais à nos amis algériens que le réveille allait être dure. Attention à déguster doucement Ils sont ou les coqs algériens qui venaient danser la danse du nif en nous expliquant que l'Algérie puissance, allié etc - Citation :
- Comment le CNT libyen a neutralisé la diplomatie algérienne
Le pouvoir algérien a beau dénoncer un complot, le résultat est là : en quelques sorties médiatiques, le CNT, un petit groupuscule dirigé par d’anciens ministres de Kadhafi et reconnu par quelques pays directement impliqués dans le conflit, à l’instar de la France, a réussi à neutraliser la diplomatie algérienne. La plus grande puissance militaire de la région Maghreb‑Sahel assiste impuissante à des événements graves à sa frontière. (complexe de supériorité quand tu nous tiens. )
Chaque jour ou presque, nos ministres sont obligés de se justifier sur des accusations certes graves – soutien militaire à Kadhafi, transports d’armes et de mercenaires… – mais formulées jusqu’à présent sans preuves tangibles. A l’image d’un État voyou, (Ah bon, l'Algérie serait t'elle un état voyou, le scoop ) l’Algérie fait l’objet d’une plainte auprès de la Ligue arabe pour soutien à Kadhafi et envoi de mercenaires en Libye. Cette plainte déposée par le CNT a suscité une réaction molle d’Alger. Un pays sûr de sa puissance aurait exigé et obtenu de la Ligue arabe une déclaration et un rejet de la plainte du CNT sans même qu’elle soit examinée. Dans le cas contraire, il menacerait de quitter l’organisation. Mais Alger s’est contenté d’un nouveau démenti. (Oui mais vu que Alger sait que tout le monde sait qu'elle soutient Fafou et que eux même savent que Alger est faible bref, en gros Alger se retrouve alone )
Un pays sûr de sa puissance n’aurait de même jamais toléré les propos tenus par Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, lors d’un entretien téléphonique avec Mourad Medelci. Dans cet entretien, médiatisé par Alain Juppé sans l’accord d’Alger, le ministre français a demandé des explications à son homologue algérien sur la base « des informations qui circulent selon lesquelles Kadhafi aurait reçu plusieurs centaines de véhicules armés et transportant des munitions en provenance d'Algérie ».
La France, militairement impliquée dans le conflit, a tous les moyens de savoir si des véhicules algériens ont franchi la frontière libyenne avec des armes. Mais la question d’Alain Juppé avait un autre objectif : placer la diplomatie algérienne sur la défensive. Et Juppé a réussi. Face aux accusations, Mourad Medelci a simplement démenti. « Je lui ai posé la question et il m'a assuré que (...) ce n'était pas vrai », a expliqué Alain Juppé. Mais au lieu de condamner les propos du ministre français ou de demander à Paris de faire pression sur ses alliés du CNT, Alger a dépêché en France son ministre de l’Industrie pour promettre de nouvelles conditions favorables pour les investisseurs étrangers et particulièrement français.
Cet épisode donne un aperçu de ce que sera la position de l’Algérie dans l’avenir. Des relations tendues avec tous ses voisins immédiats. Avant il y avait le Maroc, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Désormais, la liste est complétée par la Tunisie et la Libye. ( Celle la c'est la meilleur, au lieu de dire, tout les pays frontalier, le journaliste veut se faire du mal, il les cite tous) (Ils sont ou ceux qui disait que l'Algérie allait être plus fort que jamais ) Lors de sa visite à Alger, le premier ministre tunisien a reproché amicalement à Bouteflika d’avoir tardé avant d’apporter son soutien aux changements en Tunisie. Pour se faire pardonner, le président algérien a sorti le chéquier et offert une aide de 100 millions de dollars d’aide. Mais le mal est fait.
Sur un plan plus large, l’Algérie, qui aspirait à concurrencer l’Égypte pour le contrôle de la Ligue arabe, est réduite maintenant à tenter de se justifier suite à la plainte du CNT. L’Égypte, après le changement de régime, sera plus renforcée ; le Qatar a déjà choisi son camp : celui des nouvelles démocraties. Le dernier allié de l’Algérie dans le monde arabe est le régime syrien, très affaibli par les manifestations de rue. Autant dire que l’Algérie n’a plus d’alliés. ( même le journaliste le dit )
TSA _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 13:01 | |
| - rafi a écrit:
- Citation :
- Les autorités libyennes ont commencé à distribuer des armes à la population civile dans l'éventualité d'une opération terrestre de l'Otan contre les forces loyales à Kadhafi, rapportent jeudi les médias citant le porte-parole du gouvernement libyen Mussa Ibrahim...
http://fr.rian.ru/world/20110421/189233324.html Cela en ferra des cibles énnemies légitimes, ou est ce que je me trompe ? Autant pour l'OTAN que pour la rebellion lybienne ... |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 22 Avr 2011 - 13:05 | |
| Pour l'OTAN, sa mission n'est-elle pas toujours celle décidée par le conseil de sécurité, à savoir la protection des populations civiles. Si les civils s'arment, ou sont armés, comment distinguer alors X d'Y? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La révolte en libye | |
| |
| | | | La révolte en libye | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|