messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 5 Juin 2011 - 14:45
Rappel du premier message :
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 6 Oct 2011 - 16:36
article de maghreb-Confidentiel a part(qui a deja mal vu par l´annonce du depart imminent de bennani en 2009),je crois pas qu´il sera downgradé a ambassadeur,soit il meme a une place hautement strategique comme Paris. a mon avis,TFF connait des rouage bien plus que n´importe qui d´autres,le fils de la maison depuis 86 et "eduqué" sous feu H2,et disons le,il etait le meilleur qu´on a eu depuis feu Filali et Osman. apres qui sait..
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yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 6 Oct 2011 - 19:40
Citation :
Le mouvement du 20 Février reconnaît son incapacité à mobiliser les masses par un document interne ...........
Si vous pouvais lire l'arabe mieux vaut switch à la version originale
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 6 Oct 2011 - 20:58
la version arabe n´est que traduc de la version originale en francais
Citation :
Maroc: le Mouvement du 20 février peine à mobiliser mais reste actif
De Omar BROUKSY (AFP) – Il y a 8 heures
RABAT — Sans véritable soutien populaire, et sans lien fort avec les protagonistes sociaux traditionnels, le mouvement de contestation du 20 février au Maroc a reconnu avoir du mal à mobiliser les masses, plus de sept mois après sa naissance.
Et alors que leurs voisins tunisiens se préparent à voter dans les premières élections réellement pluralistes le 23 octobre, les aspirations démocratiques des jeunes du Mouvement, qui critiquent la toute puissance de leur roi Mohammad VI, sont loin d'avoir été satisfaites.
Dans un récent document interne de la section de Rabat du Mouvement, dont l'AFP a obtenu une copie, des militants ont reconnu "une faiblesse de la mobilisation au niveau des quartiers, faiblesse du soutien réel des syndicats, associations et autres entités".
Le document appelle aussi "à réécrire la plate-forme du mouvement pour la rendre plus simple et plus claire."
Pour autant, le M-20, composé de cyber-militants indépendants, d'islamistes et d'activistes d'extrême gauche, continue de défendre ses revendications et de manifester régulièrement dans les grandes villes.
En dépit de l'enthousiasme qui l'avait soutenu au début de la vague de contestation dans des pays proches, comme la Tunisie ou l'Egypte, le Mouvement semble toujours boudé par les classes moyenne et ouvrière.
Et sa composition hétérogène, avec des islamistes et des gauchistes qui militent indépendamment apparaît, au yeux même des participants, comme un handicap.
"Le mouvement n'atteindra sa maturité que lorsqu'il inclura le citoyen lambda", souligne l'économiste Fouad Abdelmoumni, membre du mouvement.
"Quand les gens entendent qu'une partie du mouvement est constituée d'islamistes fanatiques et de fanatiques communistes, ils ont peur", ajoute-t-il.
Et les autorités ne se privent pas d'accuser régulièrement le mouvement islamiste Justice et bienfaisance de "noyauter" et de "manipuler" les jeunes du 20 février.
Justice et bienfaisance est une association, interdite mais tolérée, qui bénéficie d'une bonne implantation dans les quartiers populaires grâce à son action sociale.
Une autre faiblesse du M-20 tiens à l'absence de clarté de son programme.
Les revendications du Mouvement --"liberté, dignité et justice sociale"-- "doivent trouver le passage de la parole", souligne le prince Moulay Hicham, cousin du roi Mohammed VI, dans un entretien à la revue française Le Débat.
Face à la contestation du M-20 qui n'a jamais pris la tournure violente des manifestations en Tunisie ou en Egypte, la monarchie a répondu en révisant la constitution mais sans porter fondamentalement atteinte aux pouvoirs du roi.
"La monarchie a eu l'habileté de mobiliser un certain nombre d'organisations politiques et syndicales autour de son projet de révision constitutionnel", a souligné à l'AFP Jean-Claude Santucci, de l'Institut d'Etudes politiques (IEP) d'Aix-en-Provence.
Malgré ses lacunes, le M20 manifeste régulièrement dans les villes du Maroc pour faire prévaloir ses revendications démocratiques, et continuera de le faire, assure à l'AFP Najib Chaouki, un militant de la section de Rabat, "malgré le boycott dont il est l'objet de la part de tous les médias publics".
"La persévérance de ces jeunes s'explique par leur envie d'exprimer une soif de justice, tant politique que sociale" alors que "les réformes proposées par le roi qualifiées de +faux semblants+ les ont déçues", estime M. Santucci.
"Il ne faut pas brusquer les choses. Nous ne sommes pas dans une course au pouvoir; il faut accepter que les choses mûrissent", affirme pour sa part M. Abdelmoumni pour qui les principaux enjeux du mouvement restent "l'éradication de la corruption et la monarchie parlementaire".
messages : 580 Inscrit le : 01/04/2008 Localisation : MAROC Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 6 Oct 2011 - 22:59
j'ai lu l'article plusieurs fois sans pouvoir en déduire où est ce que l'auteur voulait bien en venir . Le peuple marocain a déjà dit son mot à l'occasion du referendum sur la nouvelle constitution en juillet 2011. Le peuple avait voté massivement en faveur de la nouvelle constitution. Pourquoi les 20fifistes sont incapables de respecter la volonté du peuple marocain A mon avis, la raison est simple, la bande 20fifi ne représente ni les marocains ni l'expression de leurs attentes.
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juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 7 Oct 2011 - 6:18
lemay a écrit:
d'ici là le poste MAE sera confié à qui ?
j'espere akharbach
et qui remplacera mekouar chez nous aux usa il a deja eu un faiwell party???
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 11 Oct 2011 - 17:52
Intéressant mais info a vérifier!
Citation :
Mauritanie : Rabat pour «dix ans au moins» de règne militaire
Un diplomate marocain à Nouakchott estime qu’une « main militaire ferme » est nécessaire pour garantir la stabilité en Mauritanie, selon un télégramme américain révélé par Wikileaks. Selon le câble américain, daté le 20 novembre 2008, le Chargé d'Affaires de l’ambassade marocaine à Nouakchott, Abdel Aziz Shelouati, a déclaré que «autant, Rabat ne supporte pas les coups d'État, autant sa politique en Mauritanie dépend d'abord d'un besoin de sécurité et de stabilité en Mauritanie ».
10 ans « au moins » Cette approche sécuritaire, selon l'homme fort de l'ambassade marocain à Nouakchott, nécessite une main militaire ferme "au moins pour les dix prochaines années" selon le câble.
Abdel Aziz Shelouati a confié ces déclarations au chargé d'Affaires à l’ambassade des Etats Unis à Nouakchott. Ce dernier s’intéressait de connaitre les réactions des pays limitrophes de la Mauritanie après le communiqué d’Addis-Ababa. Shelouati a cité l'attaque Tourine pour prouver que la stabilité régionale sera compromise si la Mauritanie est déstabilisée par un éventuel retour d’Ould Cheikh Abdallahi aux commandes. Une instabilité qui n’aura pas seulement comme répercussion de favoriser les actions d’Al-Qaïda, mais aussi de compliquer « la situation, déjà difficile, dans le Sahara occidental», soutient le document. «Quel pouvoir civil!» Le diplomate marocain s’est moqué de l'argument de son homologue américain selon lequel « une armée forte et capable est nécessaire, mais à condition de respecter le pouvoir civil ». Shelouati s’est ironisé :«Quel pouvoir civil! » avant d’ajouter que Ould Cheikh Abdellahi, renversé par les militaires en août 2008, «n’a jamais été plus d'une figure de proue de l'armée. Shelouati a soutenu qu’en Mauritanie « Il n'y a aucune véritable société politique, il n’y a que les tribus et l'armée ».
ALAKHBAR (Nouakchott)
MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 11 Oct 2011 - 18:12
Citation :
Maroc: appel au boycott des élections
Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, non reconnu mais toléré par les autorités, a appelé aujourd'hui au boycott des élections législatives prévues au Maroc le 25 novembre. "Nous appelons le peuple marocain à boycotter ce processus basé sur le mensonge et l'illusion", a indiqué dans un communiqué cet important mouvement surtout présent dans le domaine de l'aide sociale dans les grandes agglomérations.
"Nous appelons également l'élite politique, intellectuelle et économique marocaine à adhérer au Mouvement du 20 février, qui est le mouvement du peuple", poursuit le texte. Pour faire pièce à la contestation des jeunes du Mouvement du 20 février, qui compte parmi ses rangs des militants de Justice et Bienfaisance, le roi Mohammed VI a fait adopter en juillet une constitution qui accroît certains pouvoirs du Premier ministre tout en préservant l'essentiel des prérogatives royales.
Même s'il ne parvient pas à mobiliser en masse, le Mouvement du 20 février, composé surtout de jeunes, de cyber-militants, de militants de gauche, et d'islamistes, continue de manifester régulièrement dans les grandes villes du pays pour promouvoir ses revendications démocratiques. Pour leur part, les autorités ne se privent pas d'accuser régulièrement le mouvement islamiste Justice et bienfaisance de "noyauter" et de "manipuler" les jeunes du 20 février.
lefigaro
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 11 Oct 2011 - 18:14
ibnbattuta a écrit:
Intéressant mais info a vérifier!
Citation :
Mauritanie : Rabat pour «dix ans au moins» de règne militaire
(C) Algeria: Ambassador Kaid Chakib Rachid termed his government the strongest regional opponent to the coup and noted he had called President Abdallahi November 16 adding "I'm sure I'm the only Arab or African ambassador who called." Rachid noted the regime's efforts to try to make Algeria's condemnation of the coup part of the greater Algerian - Moroccan dispute over Western Sahara. He noted, "Algiers was the first to condemn the coup before we had any idea what Rabat's position would be." He stressed that even in the late 90's Algeria had been the leader within the African Union (then still the OAU) in pushing for the condemnation of coups in Africa saying "we condemned the coup against Taya as strongly as the coup against Abdallahi." Rachid also noted Aziz' personalization of the presence of Algerians as envoys of the UN, AU and Arab League as an Algerian plot. "We're not so clever or interested in Mauritania to have put our people in place years in advance just for this day," noting that Algeria has many "brilliant diplomats" who represent not Algiers but the organizations they serve. While saying. "we are as one," in demanding President Abdallahi's return to office, Rachid thought the President may be "fatally weakened by the coup" and not in a viable position to complete his mandate. For Rachid, the Ould Boulheir plan calling for anticipated Presidential elections was likely the best long-term solution. Rachid added, "we are impressed by Ould Boulkheir as the individual who has best stuck to his principles through the whole affair while still trying to work for a solution."
.........
(C) Morocco: Charge d'Affaires Abdel Aziz Shelouati, speaking from talking points, was frank in saying that, while Rabat does not support coups, its policy in Mauritania is driven first and foremost by the need for security and stability in Mauritania that requires a firm military hand "for at least the next ten years." Shelouati cited the Tourine attack as evidence regional stability will be undermined if Mauritania were to risk the destabilizing return to power by Abdallahi. Political instability would not only invite Al Qaeda to act but also complicate the already difficult situation in Western Sahara. Shelouati dismissed Charge's argument that a strong and capable military is necessary but that it must respect civilian authority by saying, "What civilian authority? Abdallahi was never more than a figurehead for the military and there is no real political society in Mauritania -- only tribes and the military." Shelouati said his Mauritanian contacts could not understand U.S. indifference to the security threat in Mauritania and why the U.S. dismissed the proposed National Dialogue on Democracy as a viable solution to the problem. Charge responded that we saw the greater long-term terrorist threat coming from internal radicalization that several decades of military rule had shown the army cannot address -- only democracy can and even then over a long time. Charge noted that the National Dialogue organized under the auspices of the High State Council and its designated government could not be credible -- with the regime openly boasting how well they had manipulated the transition last time, there was no way on can accept having them repeat the same gameplan.
....
leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 17:10
Citation :
Printemps arabe : un entretien avec Moulay Hicham Propos recueillis par Stephen Smith dimanche, 2 octobre 2011
Personne ne pouvait apporter un point de vue plus informé sur les bouleversements dans le monde arabe que le prince Moulay Hicham ben Abdallah El Alaoui. Cousin germain du roi du Maroc, Mohammed VI, et héritier par sa mère libanaise d’une grande lignée panarabe, il est également chercheur et enseignant au Center on Democracy, Development, and the Rule of Law de l’université de Stanford, en Californie. Dès 1994, il avait créé l’Institut d’études régionales pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie centrale à l’université de Princeton où il avait débuté ses études. Il dirige par ailleurs une Fondation pour la recherche en sciences sociales sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient qui porte son nom (http://moulayhichamfoundation.org/fr). Né en 1964 à Rabat, Moulay Hicham s’est installé en 2002 aux États-Unis pour des raisons qu’il explique ci-après.
Stephen Smith. – Vous vous exprimez sur le monde arabe à bien des titres : comme membre de la famille royale au Maroc, comme « prince rouge » chéri ou honni dans les médias, mais aussi comme chercheur à l’université de Stanford ou comme mécène d’une fondation de recherche en Afrique du Nord et au MoyenOrient. Alors, au juste, d’où parlez-vous et en quelle qualité ?
Moulay Hicham. – Nul ne s’invente. De par mon père, Moulay Abdallah Ben Mohammed El Alaoui, j’appartiens à la famille régnante au Maroc et je suis très fier d’être membre d’une monarchie qui s’est alliée au peuple pour mettre fin au colonialisme. De par ma mère libanaise, Lamia el-Solh, j’appartiens à l’une des grandes familles nationalistes du monde arabe qui a essaimé à travers toute la région. Mais ma « familiarité » avec le monde arabe n’est pas seulement le fait de mes liens de parenté. Après mes études à Princeton, j’ai poursuivi des recherches sur des transitions démocratiques pour sortir de l’autoritarisme. Désormais, je suis Consulting Professor à Stanford. Bref, c’est un tout. J’ai grandi au palais au côté de mon cousin, qui est devenu le roi Mohammed VI. J’ai très tôt dit mon fait au roi Hassan II tout en apprenant énormément de lui et en accompagnant mon père – quand il était le représentant personnel de son frère – dans des missions diplomatiques à l’étranger. Après la mort de mon oncle, j’ai continué de soutenir publiquement que le makhzen, c’est-à-dire le pouvoir patrimonial au Maroc, devait périr pour que la monarchie vive et serve les Marocains. Je me suis également prononcé contre le califat, autrement dit contre une monarchie sous l’autorité du « Commandeur des croyants » mêlant prérogatives politiques et religieuses. Tout cela, je le pense et le défends toujours, à la fois en raison de ce que je suis et à cause de ce que j’ai fait de moi. Certes, personne ne s’invente. Mais je suis, aussi, le résultat de mon parcours et de ma réflexion. On peut être entier, du moins je l’espère.
S. S. – Que signifie pour vous le « printemps arabe » ? Et, pour commencer, le nom dit-il bien la chose ?
M. H. – Je n’en suis pas sûr. Pour ma part, je préfère parler de l’« éveil arabe » puisque le printemps est une saison passagère et cyclique. Or, je ne crois pas que le monde arabe puisse revenir en arrière, se rendormir. Mais quel que soit le terme employé, l’essentiel est de se débarrasser de préjugés culturalistes à l’égard « des » Arabes et de lectures anhistoriques de l’Islam. Depuis que Leibniz et, après lui, Ernest Renan ont parlé du fatum mahometanum, on n’était pas loin de penser que le monde arabe avait dans ses gènes et dans sa religion une forme de despotisme immuable. Bon débarras ! L’Arabe opprimé est d’abord un opprimé qui, comme tous les opprimés de par le monde, cherche à s’émanciper. Bien sûr, il faut être intellectuellement honnête : si l’actuelle vague de démocratisation déferle sur le monde arabe, nous nous devons d’expliquer ce qui donne sa pertinence à ce cadre. Si ce n’est pas l’« arabité » mêlée à l’Islam, qu’est-ce ? Je n’ai pas de réponse toute faite. Mais c’est sans doute un faisceau de facteurs qui inclut une forme spécifique d’archaïsme politique issu d’une colonisation puis d’une décolonisation marquée par la « catastrophe » – nakba – qu’a été l’implantation d’Israël en Palestine ; plus une économie de rente pétrolière qui aiguise les convoitises géopolitiques et favorise les trahisons d’élites. Ajoutez à cela une épaisse sauce « orientaliste », et l’on ne doit pas être bien loin du ragoût qui cuisait à l’étouffée jusqu’à ce que le couvercle saute.
S. S. – Depuis, tout le monde fait amende honorable d’avoir parlé, dans le passé, de la « rue arabe ». On n’y voit plus aujourd’hui qu’un préjugé culturaliste. N’est-ce pas paradoxal au moment où, justement, tant d’Arabes descendent dans la rue ?
M. H. – Oui, c’est une sorte de tête-à-queue, mais je comprends que l’on veuille abandonner le cliché du volcan somnolant qu’était censée être la « rue arabe ». Y compris pour nous-mêmes, d’ailleurs, qui voyons la rue arabe – al shariai al arabi – comme l’antipode du raïs, du roi ou du « sultan » omnipotent. Aujourd’hui, la rue doit se transformer en place publique, c’est-à-dire en une opinion qui ne déferle plus comme un torrent emportant tout sur son passage mais qui s’exprime de façon régulière et organisée parce que les gouvernants doivent désormais tenir compte de la volonté des gouvernés. Pour rester dans la métaphore : le torrent dévastateur doit devenir un canal d’irrigation de la démocratie.
S. S. – Pour l’instant, la rue ne parle pas le langage de la politique institutionnelle mais s’exprime plutôt dans le registre – moral – de l’indignation. Comment, concrètement, « la révolution de la dignité » peut-elle s’accomplir ?
M. H. – La politique a besoin de sa part de rêve. Quand on veut instaurer un ordre nouveau, on ne va pas employer des mots usés. Le vocabulaire socialiste et libéral n’est pas apte à traduire le rêve qui envahit les rues dans le monde arabe – pas plus, d’ailleurs, que le langage religieux, ce qui n’est pas la moindre découverte dans les événements qui se succèdent depuis le début de l’année. Donc, nous sommes dans le registre de l’indignation ou, plutôt, dans celui de la dignité à restaurer après une longue série de dégradations qu’ont été les règnes sans fin, les régimes policiers et prédateurs, les droits piétinés et les royaumes du faux, sans parler du double langage à l’égard des Palestiniens, nos meilleures victimes, qui ont servi de prétexte à nos dictateurs pour nous victimiser à notre tour. La dignité – karama – est devenue la nouvelle valeur de référence. Quoi de plus compréhensible ? Bien sûr, vous avez raison de dire qu’il ne sert à rien de descendre et de redescendre dans la rue si, à terme, ces marches n’aboutissent pas dans les couloirs du pouvoir. Mais, comment ? En Tunisie, on est en train de chercher cette voie au jour le jour. En Égypte, l’armée s’est jointe au peuple, mais l’on ne sait pas encore si c’était pour confisquer ou parachever dans l’ordre la victoire de la place Tahrir. En Syrie, les manifestants affrontent une partie des forces armées, au risque d’une insurrection généralisée. Au Maroc, le Mouvement du 20 février – ce n’est peut-être pas un hasard si le dénominateur commun se limite à une date... –, le slogan « Liberté, dignité, justice sociale » et la mobilisation « jusqu’à la satisfaction des revendications » doivent trouver le passage de la parole à l’acte puisqu’il ne suffit pas de dire la vérité pour faire advenir le changement. Enfin, la Libye est un cas à part et, je le crains, va le rester, en raison, entre autres, de l’intervention extérieure. Car, peut-on imposer la démocratie manu militari sans que, nécessairement, les intervenants extérieurs qui se disent hérauts de la souveraineté populaire trahissent le message qu’ils prétendent apporter ? C’est la question que l’on ne peut plus éviter de se poser depuis que l’Irak, en 2003, a été envahi sous la bannière de la démocratie comme corollaire d’un changement de régime – et quelle que soit la nature néfaste du régime mis à mort dans ces circonstances. En Libye comme en Irak se pose le problème de l’unité nationale. Il n’est, hélas, pas impossible qu’à force de bombarder « le pays de Kadhafi » pour en faire une démocratie la Libye éclate en ses trois composantes anciennes : la Tripolitaine à l’Ouest, la Cyrénaïque dans l’Est et le Fezzan dans le grand Sud désertique.
S. S. – Par une simplification extrême qui rappelle la définition par Lénine du communisme dans la Russie de 1920 comme « des soviets plus l’électricité », le printemps arabe a été expliqué par la presse comme « des réseaux sociaux plus la jeunesse ». Alors, d’abord, qu’ont à voir les réseaux sociaux avec une révolte pour la démocratie ?
M. H. – On voit bien ce que les journalistes veulent dire : la cyber-révolution favoriserait la démocratie parce que les réseaux sociaux seraient per se « démocratiques » en permettant à chacun de se connecter tout en contournant les habituels gatekeepers, à commencer par les journalistes euxmêmes, et en se jouant des organes de censure. Seulement, ce n’est pas aussi simple. D’abord, l’accès à Internet et, à plus forte raison, aux réseaux sociaux comme, par exemple, Facebook, est encore loin d’être universel dans le monde arabe. Si 40 % des Marocains et un tiers des Tunisiens accèdent à Internet, ils ne sont que 21%enSyrieet10%auYémen.Unquartdes Tunisiens utilisent Facebook, mais seulement 9 % des Égyptiens et si peu de Syriens et de Yéménites que leur nombre est statistiquement insignifiant. Ensuite et surtout, si le fonctionnement des médias numériques est « démocratique », leur contenu ne l’est pas forcément – et, donc, pas non plus le résultat du networking à la vitesse électronique qui nous éblouit tous. L’université de Harvard a mené, dès 2009, une enquête approfondie sur la blogosphère arabe – sous le titre Mapping the Arabic Blogosphere : Politics, Culture, and Dissent – en répertoriant 35 000 sites et en examinant 4 000 d’entre eux de près. Dans leurs conclusions, les auteurs mettent en garde contre l’illusion d’une « techno-démocratie ». Car la technologie change les règles du jeu, mais elle ne prédestine pas le vainqueur de la partie. Ce que nous enseigne aussi l’histoire : personne ne prétendrait que le télégraphe ait mis le feu aux poudres, en 1919, à la fois à la Tunisie, la Libye et l’Égypte, ou que la Voix des Arabes – la fameuse station de radio à ondes courtes, au Caire – explique le panarabisme des années 1960. La technique n’a fait que relayer – efficacement – les quatorze points de Woodrow Wilson pour « rendre le monde sûr pour la démocratie » dans le premier cas, et, dans le second, le charisme de Nasser. Et rien ne se serait passé si des acteurs locaux ne s’étaient emparés des idées de l’un et de l’autre.
S. S. – Les nouveaux médias seraient donc une condition plutôt qu’une cause. Quid de la jeunesse ou, plus précisément, de la pyramide des âges d’une population donnée ?
M. H. – Le profil démographique d’un pays est important mais, là encore, les choses ne sont pas simples. Contrairement à ce qui se dit et s’écrit un peu partout, la population du monde arabe – sauf pour la bande de Gaza et le Yémen – n’est pas exceptionnellement jeune, du moins pas par rapport aux populations au sud du Sahara. Donc, si le nombre des jeunes – chebab – était en soi une condition favorable à l’avènement de la démocratie, l’Afrique subsaharienne devrait être un paradis de la volonté populaire. Bien entendu, la catégorie des jeunes entre quinze et trente ans est très nombreuse dans le monde arabe puisque c’est le report d’une très forte natalité jusqu’à la fin du x x e siècle qui arrive maintenant sur le marché du travail – où elle ne trouve pas d’emplois, du moins pas en quantité ou en qualité suffisantes. Mais la même catégorie d’âge est bien plus nombreuse encore en Afrique subsaharienne où, soit dit en passant, la Banque mondiale présente cette abondance comme un futur « bonus démographique » – après avoir promis, il y a vingt ans, un « don démographique » au monde arabe. Or, pour précieux qu’il soit dans l’absolu, ce capital humain ne devient « don » ou « bonus » qu’à condition de pouvoir s’investir dans une société. Ce qui nous renvoie à la gouvernance. Si celle-ci n’est pas bonne, les jeunes restent sur le carreau ou, pis, tombent dans la violence. Or, si les jeunes ont besoin de la démocratie pour s’épanouir, il n’est pas du tout sûr que la démocratie prospère dans un pays spécialement jeune. En fait, les études attestent plutôt le contraire : il faut une certaine maturité démographique pour que la démocratie non seulement advienne mais, ensuite, s’instaure durablement. C’est un coup de pouce structurel qui bénéficie à un pays comme la Tunisie dont l’âge médian est de vingt-neuf ans. Toutes choses égales par ailleurs, la Tunisie a plus de chances de se transformer en démocratie durable que, disons, le Yémen, dont l’âge médian n’est que de dix-huit ans. Pour la simple raison qu’il n’est pas facile de faire fonctionner des institutions quand huit habitants sur dix ont moins de trente ans et attendent de leurs aînés, qui sont peu nombreux, des opportunités pour « réussir ». Enfin, je voudrais rappeler que les excellents rapports du PNUD sur le développement humain dans le monde arabe ont mis en exergue trois blocages structurels : non seulement la mauvaise gouvernance mais aussi l’éducation inadaptée de nos jeunes et le problème – loin d’être résolu – de l’émancipation des femmes. N’oublions pas dans l’euphorie actuelle ce que nous avions déjà compris quand l’horizon était encore gris.
S. S. – Vous venez de parler de l’Afrique subsaharienne. N’est-ce pas frappant que les commentateurs du « printemps arabe » invoquent bien plus volontairement les révolutions de 1789 et de 1848, ou la chute du mur de Berlin en 1989, que la vague de démocratisation au sud du Sahara il y a vingt ans, après la fin de la guerre froide ?
M. H. – Toutes les comparaisons peuvent éclairer. Cela dit, les Occidentaux ont tendance à chercher des parallèles dans leur histoire qu’ils continuent de voir comme le modèle universel, et les Arabes, qui se plaignent volontiers de discriminations, seraient froissés qu’on les dise à la traîne de l’Afrique noire... Or, l’histoire ne se répète pas. Mais il serait productif de se demander pourquoi la fin de la guerre froide a permis la libération de l’Afrique subsaharienne, et non pas celle du monde arabe. L’importance du pétrole ? L’ombre portée par le conflit israélo-palestinien ? Quelle que soit la raison, nous aurions beaucoup à apprendre de la démocratisation au sud du Sahara. Le pluralisme politique s’y est souvent limité à la démultiplication de partis uniques, si l’on peut dire, et seulement une poignée de pays s’est durablement installée dans la démocratie alors que, dans la plupart des États, des pseudodémocraties prévalent, avec des présidents multipliant leurs mandats et des élections courues d’avance. À l’autre bout du spectre, une poignée de pays a même connu, après le printemps de la démocratie, l’automne d’une restauration autoritaire. Il serait inconscient de nier que le danger des transitions inabouties, voire dévoyées ou fourvoyées, existe aussi dans le monde arabe. Enfin, l’expérience subsaharienne nous met également en garde contre la fable du mauvais prince et du bon peuple. C’est une fable. Les démocrates ne manquent pas seulement à la tête de nos États mais aussi dans l’opposition, dans les partis, les associations et à la base.
S. S. – En parlant de géopolitique à la fin de la guerre froide : le « printemps arabe » est une curieuse somme de révoltes faites maison. Tout ce qui dépasse les frontières se révèle en perte de vitesse, du panarabisme au djihadisme en passant par le dernier hégémon et, longtemps, le plus grand repoussoir, à savoir l’Amérique. Même la centralité du problème palestinien paraît remise en question.
M. H. – La question palestinienne reviendra au galop sur le devant de la scène, mais elle ne sera plus le hochet politique, sinon le dérivatif, qu’elle a été dans le passé. Cela dit, je suis d’accord que le fait national, pourtant issu de la colonisation, hisse son drapeau. Littéralement, d’ailleurs, puisque l’on manifeste partout sous ses couleurs nationales. Encore que ce ne soit pas un nationalisme au sens chauvin mais, plutôt, un patriotisme pour renouer le lien social que des décennies d’autoritarisme ont effiloché. On « fait » communauté, mais non plus communauté panarabe ou religieuse sans frontières, et encore moins internationale de djihadistes. Oussama ben Laden était politiquement mort, les Américains n’auraient pas eu besoin de le tuer. Pour l’Islam politique, c’est plus complexe : le projet des fondamentalistes visait l’État-nation et pourrait dans l’avenir trouver une voie participative si un consensus se bâtissait sur les règles du jeu démocratique. Bien des islamistes – en Tunisie, en Égypte et, sans doute, aussi au Maroc – comprennent parfaitement que personne n’est demandeur d’un nouvel autoritarisme et que, donc, leur offre doit s’adapter au marché politique. La reconversion des islamistes sera d’autant plus facile que, pour résister à la répression, ils se sont souvent investis dans des réseaux sociaux de solidarité. Je ne voudrais pas verser dans la spéculation frivole, mais il n’est pas du tout exclu que le monde arabe connaisse une démocratie musulmane comme l’Europe a connu, et connaît encore, une démocratie chrétienne.
S. S. – En attendant, la poubelle de l’histoire se remplit sans grand souci de tri : panarabisme, djihad mondial, fixation hypnotique sur l’Occident...
M. H. – Tout ne part pas à la poubelle, mais il est vrai que les projets « englobants » ne séduisent plus. Le panarabisme n’est pas mort. La preuve : nous vivons actuellement un panarabisme démocratique, tant dans la joie que dans la douleur. Mais le panarabisme historique apparaît aujourd’hui pour ce qu’il fut, à savoir un projet d’unanimisme et, donc, un faux projet de modernité. Pour autant, il ne faut pas oublier les contextes d’émergence des idéologies du passé. Le panarabisme répondait à la division pour régner du colonialisme comme, plus tard, l’arme économique du pétrole était une forme de résistance aux diktats de la guerre froide. Enfin, le sans-frontiérisme du djihad dans sa version al-Qaida et ce que j’appellerais l’« occidentalisme » du monde arabe étaient aussi marqués au fer d’une dialectique d’enfermement. L’orientalisme nous caricaturait – alors nous caricaturions en retour. Quant au djihad d’Oussama ben Laden, aurait-il pris la même proportion si le Global War on Terrorism – le GWOT de George W. Bush – ne l’avait pas rendu plus grand que nature ? Ce sont là, je pense, des questions légitimes que l’on peut se poser à présent. Mais, quoi qu’il en soit, nous ne sommes plus entre l’enclume autoritaire, d’un côté, et le marteau islamiste ou américain, de l’autre. Le monde arabe entrevoit une triple libération. Il n’est plus aliéné par le terrorisme d’al-Qaida ou l’agenda politique des néo-conservateurs qui ont perdu le pouvoir à Washington. En même temps, le monde arabe a commencé à se débarrasser de ses autocrates et, paradoxalement, il peut donc enfin s’avouer que la domination étrangère n’était peut-être pas tant la cause mais, davantage, la conséquence de sa faiblesse.
S. S. – Vous y avez déjà fait allusion : les forces armées jouent un rôle central dans l’avènement de la démocratie dans le monde arabe.
M. H. – C’est certain. Cependant, les cas de figure sont extrêmement variés. D’abord, y a-t-il une armée capable de peser sur le cours des événements ? En Tunisie, par rapport au ministère de l’Intérieur et ses 155 000 agents, l’armée semblait longtemps ne pas faire le poids. Ensuite, l’armée est soit professionnelle, soit composée de conscrits, soit concurrencée par des unités paramilitaires, ce qui chaque fois change radicalement la donne. En Égypte, une boutade calquée sur la Prusse du xIxe siècle invite à se demander s’il s’agit d’un État ayant une armée – ou d’une armée qui a un État. Toujours est-il que l’armée égyptienne est également un important acteur économique. Les imbrications affairistes de son état-major vont donc peser sur la transition en cours. En Syrie, la Garde républicaine, qui se trouve en première ligne contre les manifestants, est dominée par des alaouites, c’est-à-dire par la minorité au pouvoir, contrairement au reste de l’armée, dont la composition reflète la majorité – plus des trois quarts – des sunnites au sein de la population syrienne. Enfin, dans plusieurs pays arabes, l’armée n’est pas une institution parmi d’autres à qui l’on saurait facilement attribuer un nouveau rôle, en lieu et place de l’ancien. Je pense, par exemple, à l’Algérie ou encore à la Jordanie. Dans les deux cas, l’armée est historiquement constitutive de l’État. On ne peut penser l’un sans l’autre. Les deux forment une unité a priori insécable. Évidemment, cela complique l’équation.
S. S. – Est-ce la raison pour laquelle l’Algérie est restée jusqu’à présent en marge du mouvement en cours ?
M. H. – Probablement, mais il y a au moins deux autres raisons fortes. Premièrement, le souvenir des neuf années de guerre civile sanglante, entre 1992 et 2001, est encore frais et lancinant dans la mémoire de tous – après un tel traumatisme collectif, on ne prend pas de risque. Deuxièmement, comme dans la plupart des pays de la péninsule arabe, la rente pétrolière joue un rôle de tampon. Les pétrodollars permettent de racheter le mécontentement, du moins en partie et pendant un certain temps. Jusqu’à quand ? Vous faites bien de préciser « pour l’instant ».
S. S. – Dans les pays qui ne sont pas producteurs de pétrole, le grand écueil est l’économie. Pour les manifestants, démocratie rime avec prospérité. Le « réveil arabe » dont vous parliez tantôt y risque d’être rude.
M. H. – En effet, puisque le lien entre les libertés publiques et les performances économiques n’est pas de cause à effet, même si je crois qu’en fin de compte seuls des opérateurs affranchis de contraintes liberticides pourront et voudront donner le meilleur d’eux-mêmes. Cependant, à court terme, le bouleversement de l’ordre ancien et l’effervescence propre aux transitions perturbent fatalement la vie économique. Les touristes vont ailleurs et les investisseurs restent dans l’expectative en attendant que les choses se décantent. En même temps, la montée des revendications librement exprimées pèse sur les coûts de production. Enfin, il faut être réaliste par rapport au discours des pays industrialisés. Non seulement leur soutien à la démocratisation du monde arabe a parfois été hésitant mais, en plus, il restera verbal. Il n’y aura pas l’équivalent d’un plan Marshall. En pleine crise financière, à un moment où 20 000 réfugiés tunisiens suffisent à provoquer un repli sur soi de l’espace Schengen, quel élu occidental va prendre le risque d’aggraver l’austérité dans son pays pour promouvoir la démocratie chez les Arabes ? J’ajoute, pour être sincère, que je ne le regrette qu’à moitié, voire pas du tout. Pour nos pays, il s’agit là d’un blessing in disguise, c’est-à-dire d’un bienfait involontaire. Alors que nos capacités institutionnelles restent limitées, une « prime à la démocratie » produirait le même effet que toute autre rente : elle alimenterait la corruption. Or, c’est la seule chose que je ne souhaiterais pas voir démocratisée... L’Égypte, qui a reçu des Américains quarante milliards de dollars depuis 1978 comme « prime à la paix séparée », est une bonne illustration de mes craintes.
S. S. – Dans votre pays, le Maroc, vous êtes plus qu’un observateur engagé. Vous faites partie du problème. Espérez-vous aussi faire partie de la solution, voire être la solution ?
M. H. – Ni l’un ni l’autre. D’ailleurs, je ne vois pas bien en quoi je ferais partie du problème si ce n’est pour avoir posé les problèmes qui sont aujourd’hui sur la place publique en temps et en heure, quand il aurait été encore facile de les résoudre. Après la mort de Hassan II, j’ai dit à Mohammed VI avec la sincérité que me commandait mon affection pour lui qu’il fallait réellement changer, qu’il ne suffisait pas de rajeunir le makhzen. Depuis, je n’ai revu le roi, mon cousin, que deux fois, dans des cadres strictement familiaux où nos échanges sont restés courtois et distants, comme l’exigeaient les circonstances. Politiquement, je suis persona non grata au palais. Je ne m’en plains pas. J’ai dit ce que j’avais à dire, mais je n’ai pas été entendu, ni par Mohammed VI ni par ces bateleurs de l’information qui l’ont présenté, lui, comme le « roi des pauvres » et qui m’ont surnommé, moi, le « prince rouge ». Mieux vaut en rire ! Alors, j’ai pris du champ en m’installant avec ma famille aux États-Unis, et je me félicite tous les jours de cette décision qui m’a permis de me réaliser sur le plan tant professionnel que personnel. En plus, et c’est essentiel pour moi et mon épouse, cela permet à nos enfants de grandir dans un environnement ouvert et libre. Bref, je ne suis un problème pour qui que ce soit ou, du moins, je ne devrais pas l’être. De mon côté, je n’ai de problème avec personne. Ce qui répond aussi à votre imputation selon laquelle je me verrais comme la solution. Non, pas du tout. Si solution il y a, il appartiendra aux Marocains de la trouver tous ensemble. À ce titre, c’est-à-dire en tant que le citoyen Hicham ben Abdallah, je ne me priverai pas d’apporter ce que je peux, du mieux de mes capacités. Mais je ne crois pas que la démocratisation du Maroc ait spécialement besoin d’un prince. Comme, par ailleurs, j’ai fini par me rendre à l’évidence que je gêne le roi, je garde mes distances. Pour être parfaitement clair : j’estime qu’une implication plus directe de ma part desservirait la démocratie dans mon pays puisque, à ce stade, elle ajouterait à la confusion. Mais je revendique une totale liberté d’expression, sans lignes rouges à ne pas franchir. On verra bien qui, du roi ou du Mouvement du 20 février, s’en plaindra.
S. S. – Puisque la voie est libre, alors allons-y : comment jugez-vous la réforme constitutionnelle de Mohammed VI qui a été adoptée par référendum, le 1er juillet, par 98 % des votants et avec un taux de participation de 72 % ?
M. H. – Prenons la chose par le bon bout : je n’ai aucun doute sur le fait que la réforme constitutionnelle proposée par le roi ait été adoptée par une large majorité des Marocains. Dont acte. Cela étant, 98 % de « oui » et un taux de participation de 72 %, soit presque le double de la dernière élection, ce n’est pas crédible. La machine à « faire des scores » que l’on espérait remisée pour de bon s’est au contraire emballée : les gens ont été ramassés par des cars, ils ont été conduits vers les urnes comme du bétail électoral et, pour qu’ils comprennent bien ce qui était attendu d’eux, on leur avait bourré le crâne dans les mosquées, le vendredi 25 juin, avec un prêche dicté par le ministère des Affaires islamiques – du jamais vu, même du temps de Hassan II et de son ministre de l’Intérieur maître ès plébiscites, feu Driss Basri ! La plus grande confrérie soufie du royaume, la Zaouiya Boutchichia, a été embrigadée tout comme, ce qui n’est pas moins inquiétant, des bandes de jeunes voyous qui ont été commis à monter des « contremanifestations », parfois violentes. Bref, si une démocratisation progressive était le but, et si – comme je le crois – une majorité des Marocains étaient prêts à avaliser ce projet, pourquoi avoir tourné un référendum de citoyens en beiya (allégeance) populiste ? Le modus operandi a démenti le but affiché. Frileusement accroché à ses privilèges, le makhzen a abusé du vote populaire pour la mise en place d’un « parti de l’ordre », d’un rempart pour mieux se mettre à l’abri. Mais c’est un calcul à la petite semaine. La sacralité de la monarchie, abandonnée dans la lettre de la nouvelle Constitution, a été réaffirmée dans son esprit le plus rétrograde par ces pratiques d’un autre âge. Le résultat en est double, et doublement néfaste : d’un côté, les peurs du plus grand nombre – la peur de perdre son gagne-pain, d’être aliéné dans un pays en voie de mondialisation, aux mœurs nouvelles et inquiétantes, surtout parmi les jeunes... – ont été attisées alors qu’il s’agissait de créer l’espoir, la confiance en un avenir meilleur ; de l’autre côté, le Mouvement du 20 février ne pourra que durcir ses positions et risque d’être poussé dans les bras des islamistes extra-parlementaires de l’association Al Adl Wal Ihsan (Justice et Bienfaisance). D’ailleurs, dès le dimanche 3 juillet, les refuzniks de la rue marocaine ont repris leur marche, par milliers, sous le slogan « Mamfakinch » (nous ne lâcherons pas).
S. S. – Dans la nouvelle Constitution, le roi a octroyé des marges démocratiques à investir en feignant de ne pas les concéder sous la pression. Qui trompe-t-il ? Et, justement, est-ce suffisant ?
M.H. –Je ne crois pas que le but ait été de tromper qui que ce soit, mais je crains que le roi puisse s’être trompé lui-même. Tout un chacun au Maroc, surtout les membres des classes possédantes, se demande si, sous le trait, il y trouve son compte. Pour ma part, je ne trouve pas le mien dans une réforme dont est absente toute volonté éclairée et sincère, par-delà les calculs du moment, pour aller vers une monarchie parlementaire. Des marges – très étroites – ont été aménagées : un nouveau titre pour le Premier ministre, qui sera dorénavant « chef » d’un gouvernement que le roi continuera de nommer et de démettre à sa guise ; de nombreux « conseils » ont été créés, tous sous le contrôle du monarque, qui achève ainsi son « O N G -isation » de l’État marocain et multiplie les postes pour coopter à la fois des membres de la classe politique et de la société civile ; enfin, une kyrielle de « droits » ont été inscrits dans la Constitution et qui attendront leurs décrets d’application pour souvent s’avérer, dans les faits, inapplicables en l’état – sans jeu de mots. Un exemple : lorsque l’article 36 de la nouvelle loi fondamentale « interdit » le conflit d’intérêts et l’abus de position dominante, s’imagine-t-on que les proches de Mohammed VI, dont les noms sont régulièrement conspués dans la rue, vont perdre leurs rentes de situation alors que la holding royale réalise à elle seule 8 % du PIB marocain ? Autant inscrire dans la Constitution que le makhzen cesse d’être la racine étymologique du mot français « magasin » – ce ne serait pas plus absurde. À ce sujet, on risque d’assister au dédoublement de la prédation si, d’aventure, le nouveau Premier ministre épuisait les marges de sa nouvelle autonomie en cherchant à imposer ses propres clients aux postes clés de l’État. Bref, on pourrait se retrouver avec une échoppe à côté du grand « magasin ».
S. S. – Mais si le roi n’a rien cédé d’essentiel, pourquoi se serait-il trompé ? De son point de vue, il garde la main sur le pays alors que vous-même reconnaissez que la contestation peine à sortir de la rue pour investir les lieux du pouvoir.
M. H. – D’abord, laissez-moi exprimer sans ambiguïté toute la sympathie et le respect que j’ai pour le Mouvement du 20 février. Les jeunes qui l’ont lancé sont des prophètes populaires parce qu’ils disent la vérité sur la place publique. Constater que cela ne suffit pas pour améliorer le quotidien du plus grand nombre, ce n’est pas les diminuer. C’est seulement rappeler que le mot n’est pas la chose, que dire n’est pas faire. Il faut aussi se souvenir de l’expérience qu’a été la movida marocaine au début du règne de « M6 », quand la libéralisation de la parole dans une nouvelle presse indépendante a pu faire un temps illusion. Il n’en reste pas grand-chose. Après la griserie, la grisaille. Aujourd’hui, plusieurs protagonistes de cette période, tels que Boubker Jamaï, Ali Lmrabet ou Ahmed Benchemsi, commentent les événements de l’étranger où ils vivent. Ensuite, si le roi n’a rien ou si peu abandonné à la souveraineté populaire, il a cédé sur l’essentiel en ce qui concerne l’unité nationale. Je suis très favorable, et depuis longtemps, à la reconnaissance de la culture berbère du Maroc. Je crois à la richesse dans la diversité. Mais cette réforme constitutionnelle a institutionnalisé la fragmentation de l’État marocain. Le roi a voulu innover et, peut-être, aussi donner des gages d’ouverture en reconnaissant la langue berbère et le hassania, la langue sahraouie. Mais, à l’arrivée, le texte adopté dénature des revendications culturelles en même temps que la région comme cadre d’une démocratisation de proximité en créant un marché politique pour des VRP de marques identitaires. Est-ce à nous, plus d’un demi-siècle après l’Indépendance, de réinventer le « dahir berbère » de 1930, qui visait à inoculer le germe de la division au peuple marocain ? Le Maroc n’est pas un melting-pot à l’américaine, c’est un grand couscous où tout peut entrer. Or, les nouvelles dispositions, qui ont été prises à la légère, risque de gâcher le plat national. Quand on met certains ingrédients de côté, on prive le tout de sa richesse.
S. S. – Tantôt, vous êtes allé jusqu’à dire que Mohammed VI s’était trompé à son propre préjudice. Comment cela ?
M. H. – Implicitement, le roi a reconnu l’échec de la « monarchie exécutive » qu’il a instaurée au début de son règne, il y a douze ans. C’en est donc fini de la promesse technocratique de meilleures performances gestionnaires en échange de l’affaiblissement accru d’une classe politique, déjà anémique. Mais alors, qui va à présent « habiter » les nouveaux espaces aménagés au nom d’une démocratisation du système ? La même classe politique, plus que jamais réduite à un théâtre d’ombres ? C’est là une contradiction fondamentale : pour gagner le pari du renouveau, Mohammed VI mise sur des obligés qu’il a logés à son enseigne exclusive.
Comment imaginer que ceux-ci puissent bâtir une nouvelle charpente institutionnelle ? Et si, par extraordinaire, ils y parvenaient, ils prouveraient par leur succès l’échec du roi sur deux plans essentiels. D’une part, ils apporteraient la preuve qu’ils gèrent mieux l’économie que Mohammed VI et ses proches, que le « magasin » royal devrait fermer boutique. D’autre part, ils feraient la démonstration qu’une nouvelle ère des droits de l’homme est possible sans la répression des islamistes, sans le centre de tortures à Témara que dénoncent Amnesty International et Human Rights Watch, sans la remise clandestine – les silent renditions – de présumés terroristes étrangers que le Maroc a accueillis en toute illégalité pour rendre service à George W. Bush, qui a fait du Commandeur des croyants le geôlier de coreligionnaires musulmans. Bref, la nouvelle Constitution fera peut-être gagner du temps au makhzen, mais, pour sûr, elle en fera perdre au pays. Car, tôt ou tard, elle risque de se retourner contre Mohammed VI.
S. S. – Puisque vous êtes entré dans la prospective, quel avenir prédisez-vous au « printemps arabe » dans son ensemble ?
M. H. – Si cette année nous a appris une seule chose, c’est bien l’humilité quant à nos prévisions... Mais je ne cherche pas à me dérober à votre question, qui est légitime. Alors, je pense d’abord que tout le monde arabe vient de passer un cap, voire un point de non-retour. Même en cas de régression autoritaire, rien ne redeviendra plus comme avant. Je pense ensuite que l’on peut distinguer trois zones géographiques et géopolitiques – les pays du Golfe, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord – à condition de bien se garder de les considérer comme des communautés de destin. Et puisque nous étions à l’instant en Afrique du Nord, commençons par là. Ici, tous les cas de figure sont possibles. Je crois ainsi que la Tunisie a de vraies chances de réussir une percée pour devenir la première démocratie arabe. D’un point de vue démographique, sociologique et politique, les conditions y sont réunies – ce qui, toutefois, n’est pas une garantie. Je suis également optimiste, à terme, pour le Maroc, qui devrait se démocratiser progressivement. En revanche, l’Égypte court le risque d’une transformation « gelée », à un stade ou un autre. Quant à l’Algérie, j’avoue que je ne vois rien au-delà du statu quo dont tout le monde sait pourtant qu’il est intenable. Et je suis franchement pessimiste pour la Libye. Elle est menacée par la faillite d’un État, qui était déjà assez « bédouin » sous Kadhafi.
S. S. – Et les pays du Golfe ?
M. H. – Pour ce qui les concerne, leurs traits communs l’emportent : la rente pétrolière, qui déconnecte l’État de ses citoyens et les transforme en assistés ; la faiblesse de la société civile en dépit d’une classe moyenne existante ; la forte présence d’immigrés qui font tourner la machine économique à la base, au moindre coût ; et, enfin, l’absence d’une pression géopolitique significative en faveur de la démocratisation, approvisionnement pétrolier oblige. Toutes ces conditions se conjuguent pour étouffer l’aspiration à plus de liberté sous un édredon moelleux. À échéance rapprochée, je crois donc que les pays du Golfe arabe seront le moins impliqués dans le grand mouvement en cours.
S. S. – Est-ce également le cas du Moyen-Orient pour des raisons différentes, à savoir sa position dans l’œil du cyclone ?
M. H. – Je ne le pense pas. Tout peut arriver au Moyen-Orient, notamment en Iran et, plus encore, en Irak, où l’État façonné sous l’occupation américaine – un État dominé par des anciens exilés et des entrepreneurs du marketing ethnique – est miné et corrompu à l’extrême. Ce régime va-t-il s’effondrer ? Les troupes américaines vont-elles partir ? et quand ? Tout est ouvert. En revanche, il y a plus de déterminants au Moyen-Orient. La pression en faveur d’une démocratisation a déjà abouti à un accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, même si cet accord tarde à se traduire dans les faits. Il n’en reste pas moins que, a priori, les Palestiniens, surtout ceux de la Cisjordanie, sont les pionniers tout désignés de la démocratie arabe de par leur éducation et leur ouverture – forcée – au monde. Mais sous la férule d’Israël, seules leurs capacités institutionnelles percent, en l’absence de liberté politique. Enfin, les près de cinq millions de réfugiés palestiniens, qui vivent éparpillés à travers le monde arabe, ont tout à espérer d’une démocratisation de leurs pays d’accueil. Cela ne sera toujours pas le « retour » tant espéré mais, tout de même, la démocratie leur offrirait de secondes patries plus faciles à adopter.
S. S. – Auquel cas Israël perdrait son monopole régional de la démocratie...
M. H. – C’est une quasi-certitude. Et l’on peut se demander comment les États-Unis, notamment, vont se repositionner dans une région stratégique où s’offriront à eux de multiples partenariats possibles sans l’opprobre d’une dictature à soutenir. Bien sûr, il faudra toujours compter avec le lobby pro-israélien en Amérique, qui tâchera de faire pencher la balance au détriment des démocraties arabes. Mais, tout de même, ce ne sera plus pareil. D’autant moins qu’Israël, sous la conduite franchement bornée de Benyamin Netanyahou, est en passe de manquer tous les trains partants. L’actuel gouvernement continue de raisonner en « paix des régimes » plutôt que « paix des peuples ». Au lieu de faire des ouvertures aux opinions publiques arabes – un terme qu’il faut désormais mettre au pluriel –, les autorités israéliennes se « bunkérisent » en attendant l’émergence de nouveaux dirigeants arabes qu’elles espèrent approcher comme les anciens. Au nom de l’opposition israélienne, la centriste Tzpip Livni a publiquement regretté cette myopie. La fenêtre d’opportunité du « printemps arabe » risque de se refermer sans que les populations arabes aient perçu l’intérêt d’un compromis historique avec Israël dans un contexte de libertés partagées. Après, il ne faudra pas venir se plaindre si un populisme anti-israélien rafle la mise qu’on lui aura abandonnée de façon aussi irresponsable.
Illustration de Chapatte, parue dans Le Temps (Genève)
apres ce que il vient de dire il a toute l'opinion publique contre lui ; même la gauche radicale et les amazigh des 20 fifi , certain journaux lui ont répondu si tu veux le pouvoir viens le réclamé ouvertement sans dourane et la tu verra ce que il te t'attend , d'autre ont dit Mr riche qui vie dans le luxe et qui est loin de la réalité marocaine .
il a deja tout les berbres sur le dos décidément quand on parle trop on fini par dire des conneries .
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 18:08
Merci Leadlord.
Franchement je n'ai aps apprecie sa non-analyse, son idee fixe de calquer le Maroc sur "democratie parlementaire" (les USA ou il vit sont une Republique...on verra si aura la meme liberte d'expression sous une democratie parlementaire...) sa remise en doute du referendum *rien* qu'a cuase des chiffres , et sa critique pour separer Imarat Al Mou'minines (la qualifiant de Caliphat...).
Par contre il a bien fait de mentionner un point justement:
Citation :
Mais, à l’arrivée, le texte adopté dénature des revendications culturelles en même temps que la région comme cadre d’une démocratisation de proximité en créant un marché politique pour des VRP de marques identitaires. Est-ce à nous, plus d’un demi-siècle après l’Indépendance, de réinventer le « dahir berbère » de 1930, qui visait à inoculer le germe de la division au peuple marocain ? Le Maroc n’est pas un melting-pot à l’américaine, c’est un grand couscous où tout peut entrer. Or, les nouvelles dispositions, qui ont été prises à la légère, risque de gâcher le plat national. Quand on met certains ingrédients de côté, on prive le tout de sa richesse.
L'idee de la division ne tient pas on est encore dans la meme rhetorique de "contre la dahir berbere cachons ces differences" ce qui ne tient pas. Mais des VRP identitaires, y inclut de l'identitee religieuse, des politicards qu isement la division sans meme avoir besoin du dahir berbere ou autre, et *sans* apporter la moindre contribution utile...ou ce risuqe existe avec nos chers chefs-de-chaise...
A part ca, c'est decevant. Surtout la generalisation "monde arabe" ...
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 18:12
ce monsieur la dit tout et n´importe quoi,en esperant prendre le vent du temps..il etait avant pour ces droits et mtn il fait marche arriere,l´important c´est de dire tout pour critiquer son cousin,eventus disquaifié.
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 18:32
il faut savoir ce qu'il a vraiment derriere la téte.je n'arrive toujours pas a comprendre le personnage.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 20:35
Clairement il a toujours voulu moderniser le makhzen en decapitant ces archaiques idees et le rendre soit disant moderne,il a toujours voulu faire parti de la transition ,c'est un democrate dictateur comme les republiques monarchiques arabe ,je parierais aussi qu'il veut aussi le koursi.Il a eu toujours les tendances panarabistes due a son solh sang libanais et il ne le nie pas en parlant du dahir bereberes.Le Maroc est un melting pot et grace a dieux on est fier de l'etre cela donne une richesse de culture et d'idees qui creent l'intelligence et la saintetee de l'esprit ,le Maroc signifant l'occident et l'occident a toujours etait pour les prophetes,les savants,les eduques et les navigants la direction pour le savoir faire ,la richesse de l'esprit et la tolerance,c'est cela le vrai Maroc il n'est pas celui comme le veut hicham ben abdellah el alaoui une ratatouille.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct 2011 - 20:55
Peut etre qu'il ne veut rien en fin de compte...juste rester "interessant" et "mediatique".
Il n'a aucun projet, tout comme les 20 fifistes avec lesquels ils "sympathise absolument" (dans lka democratie faut toujours relativiser ces absolutismes aveugles et idealistes, mais il le sait certainement )
Il viole la souverainte du *peuple* marocain en insinuant, encore et toujours sans preuve, que le referendum a ete traffique, juste parceque les chiffres ne correspondent pas a un prejuge de non-participation et un prejuge de grogne populaire...
Les gens grognent contre ceux qui parlent comme lui: palabres palabres attention division makhzen finta democratie monde arabe nous vous encore vous avez toujours il faut faire ce qu'il fallaut faire c'est comme ca que ca se fait peuple veut veut pas paix palabres palabres
Ce vomi politicard qui evite de poser des questions precises et de fournir des reponses precises est ce dont les marocains sont contre et fatigues d'entendre et de lire.
Pire encore, les contradctions *vivantes* et *hypocrites* sont reellement fatiguante: lui, un maure musulman, vivant aux USA laics et majiritarement chretiens, ou l'omn retrouve toutes les sectes possibles et imaginables ,des langues niuvelles comme le klingon et qui est constituee en Federation, MAUDIT la reconaissance de parties authentiques de la civilisation marocaine
Franchement, le jour ou l'un de ceux la apprendra a joindre le geste a la parole, ce sesra un grand jour...une fete natioanle.
En meme temps je dois dire qu'il n'aura pas grand chose a dire a des americains: depuis leur perspective, nous nous ressemblons tous. C'est a peine s'ils s'interessent a la diversite ethno-culturelle de l'Europe...en dehors de la competition militaro-politique de l'UE... Leur souhait du Grand Moyen Orient ou autre denomination est essentiellemt pour optimizer leur ressources contre un bloc monolithique style CCCP au lieu d'avoir une migraine a chique fois qu'il faut faire la distinction entre arabe (qui peut etre cheretien et qui joue un role geopolitique au M.O) et musulam (qui peut etre Paki et qui a plus de pouvoir militaire "atomique" que les "Arabes"), puis decouvrir que les iranien ecrivent en "arabe" mais ne parlent pas arabe et ne sont pas "arabo-islamiques" (sunni). Le Clash des Civilisaitons de Huntington fait partie de ces ouvrages (ideologiques sous couvers d'etude objective) qui consiste a re-creer un bloc "arabo-islamique" uniforme dans l'imaginaire politique (et du notre aussi comme consommateur des analyses de certaines milieux Occidenteux).
Dans ce contexte, j'imagine mal comment il pourrait les interesser par les "petites" histoires d'un "petit" pays qui n'a meme pas d'hydrocarbures et qui ne constitue meme pas une menace...
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 0:12
si juba quand cet occident que tu estimes tant vivait encore dans le moyen age et meme avant cet orient que tu denigres connaissait les plus grandes civilisations.les civilisations indiennes,perses puis arabo musulmanes ont eclairé le monde des siécles avant l'occident(c'est les babyloniens orientaux qui ont inventé l'ecriture).et meme les peuples berberes (eh oui il n y a pas qu'un par l'aveu des plus grands specialistes et defenseurs de la cause berbere,francais pour la plupart comme par hasard) que certains veulent assimiler a la civilisation occidental sont en partie d'origine orientale.ensuite faut arreter de denigrer systematiquement le panarabisme il est vrai qu'il porte des lacunes comme n'importe quelle ideologie mais il a eu le merite de s'opposer a l'imperialisme et a l'occupation et de vouloir moderniser des etats naissant a l'aube de leur independance.le maroc comme la turquie est un pays multiculturel qui appartient depuis 13 siecles a la civilisation arabo musulmane orientale que tu le veuille accepter ou non a moins si toi et les adeptes de ce mode de pensée pouviez effacer ces 13 siecles d'histoire.
leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 2:59
vympel27 a écrit:
si juba quand cet occident que tu estimes tant vivait encore dans le moyen age et meme avant cet orient que tu denigres connaissait les plus grandes civilisations.les civilisations indiennes,perses puis arabo musulmanes ont eclairé le monde des siécles avant l'occident(c'est les babyloniens orientaux qui ont inventé l'ecriture).et meme les peuples berberes (eh oui il n y a pas qu'un par l'aveu des plus grands specialistes et defenseurs de la cause berbere,francais pour la plupart comme par hasard) que certains veulent assimiler a la civilisation occidental sont en partie d'origine orientale.ensuite faut arreter de denigrer systematiquement le panarabisme il est vrai qu'il porte des lacunes comme n'importe quelle ideologie mais il a eu le merite de s'opposer a l'imperialisme et a l'occupation et de vouloir moderniser des etats naissant a l'aube de leur independance.le maroc comme la turquie est un pays multiculturel qui appartient depuis 13 siecles a la civilisation arabo musulmane orientale que tu le veuille accepter ou non a moins si toi et les adeptes de ce mode de pensée pouviez effacer ces 13 siecles d'histoire.
alors le problème dans ton raisonnement est simple ,c'est que ya pas de occident orient c'est tout simplement l’évolution de l'humanité pure et simple , aujoud'huit le flambeau de la civilisation et la connaissance est chez les peuples que on appelle occident donc pour que orient se relève faut faire la même chose que l'occident a fait avant lui a savoir maitrisé toute la connaissance de l'orient car lui l'occident c'est orientalisé pour pouvoir ajouté son plus et crée sa propre civilisation , des exemples son nombreux des changements de comportement chez occidentaux l'or de leurs recontre avec les peuples du maghréb en andalousie par exemple , ils ont changé leurs mode d'habitat ( des chateaux au palais avec jardin) , ils ont changé leurs facon de se habillé selon les saison comme fesait les arabes, sans parlé des sciences et savant judio musulman qui sont parti en italie pour faire la renaissance de l'europe , le problème avec le paranabisme c'est que il est systématiquement opposé a la civilisation occidentale le refus total , kadafi veut pas ensigné dans pays une autres longue que l'arabe par exemple pour limité l'influence occidentale , alors si toi tu va pas vers cette civilisation qui détiens la connaissance et que tu apprend d'elle , et que tu t'enferme sur toi même tu va jamais avancé et tu va jamais ajouté ton plus dans l'evolution humaine et finalement tu va finir dans les oubliettes de l'histoire a moins de faire un massacre historique comme celui de kadafi .
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 4:16
kaddafi n'est ni panarabiste ni communiste ni socialiste ou autre c'est un dictateur tout simplement.l'interpretation qu'un dictateur fait d'une ideologie ca le regarde ca ne doit pas etre utilisé pour discriditer tout l'ensemble.l'occident lui meme a commis les pires des massacres en voulant propager ses valeurs et parfois sa langue (eh oui meme les langues autochtones ont été parfois interdites sous l'occupation).ensuite dire que le panarabisme a été opposé aux valeurs occidentales est insensé,je crois que tu confonds panarabisme et islamisme tout simplement.tu as lire un peu sur les fondateurs de ce courant tel que michel aflak ou bitar et leurs positions vis a vis de ces questions.juste une chose les grands nationalistes et hommes politiques qu'a connu l'histoire moderne de ce pays ont été de cette tendance,ressemblent ils pour autant a des fous comme hafez assad ou kaddafi?
juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 6:48
vympel27 a écrit:
kaddafi n'est ni panarabiste ni communiste ni socialiste ou autre c'est un dictateur tout simplement.l'interpretation qu'un dictateur fait d'une ideologie ca le regarde ca ne doit pas etre utilisé pour discriditer tout l'ensemble.l'occident lui meme a commis les pires des massacres en voulant propager ses valeurs et parfois sa langue (eh oui meme les langues autochtones ont été parfois interdites sous l'occupation).ensuite dire que le panarabisme a été opposé aux valeurs occidentales est insensé,je crois que tu confonds panarabisme et islamisme tout simplement.tu as lire un peu sur les fondateurs de ce courant tel que michel aflak ou bitar et leurs positions vis a vis de ces questions.juste une chose les grands nationalistes et hommes politiques qu'a connu l'histoire moderne de ce pays ont été de cette tendance,ressemblent ils pour autant a des fous comme hafez assad ou kaddafi?
si vympel pour moi l'histoire et le passe servent a etre utiliser comme reference a ne pas commettre les memes conneries.pour moi le future et demain se contruisent aujourd'hui.je ne vais pas te parler ou debattre avec toi le passe car parler de cela c'est une perte d'energie et de temps qu,il faut l,utiliser dans la productiveite pour un developement future. cordialement juba.ne me montre pas ce que tu as fait mais ce que tu vas faire et l' idee je m'enfous d,ou elle vient ,arabe ,musulmanne,berbere,juive atheiste et.il faut des actions pas des paroles.merci
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 6:56
je suis parfaitement d'accord avec ton point de vue juba.respect man .
sorius Commandant
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 8:28
de meme juba,
ScorpionDuDesert Aspirant
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 9:42
vympel27 a écrit:
les civilisations indiennes,perses puis arabo musulmanes ont eclairé le monde
Sinon
Citation :
Affaire CNSS: Haddaoui attaque violemment la Commission parlementaire En exclusivité, la lettre au président de la Chambre des conseillers cachée depuis 10 ans Pour l’ex-DG de la CNSS, le «rapport n’est pas professionnel» Haddaoui accuse la Commission parlementaire de: «Montants grossis, amalgames, documentations orientées…» Affaire CNSS: Haddaoui attaque violemment la Commission parlementaire
Rafiq Haddaoui, ancien directeur de la CNSS, «l’une des obligations d’une commission d’enquête n’est-elle pas d’interroger les personnes concernées et de n’émettre aucune conclusion à leur égard sans les avoir interrogées»
Poursuivi dans le dossier CNSS, dont le procès a démarré le 4 octobre dernier et qui reprendra ses audiences lundi 17 octobre, Rafiq Haddaoui, ancien directeur général, avait interpellé le président de la Chambre des conseillers dès le déclenchement de cette «affaire» dans un courrier où il relevait des incohérences. Ses griefs touchaient aussi bien la méthodologie que le fond du rapport. Rafiq Haddaoui critique l’absence de procédure contradictoire qui aurait permis d’éclaircir de nombreux points et d’éviter les amalgames. Il pointe aussi l’évaluation des «pertes financières» jugées excessives et n’ayant aucun lien avec la réalité, sachant que la sécurité sociale obéit à certaines spécificités. Pour l’ex-ministre de l’Emploi de novembre 1993 à février 1995 et directeur général de la CNSS d’avril 1995 à avril 2001, le rapport qui continue à faire couler beaucoup d’encre manque de professionnalisme. Revue de ses principaux griefs.
Documentation «sélective et orientée» Sur la forme, Haddaoui s’étonne d’avoir été auditionné une seule fois par la Commission parlementaire. Une seconde réunion devait se tenir mais elle n’a jamais eu lieu. «A mon grand étonnement, la Commission a élaboré son rapport sans que cette deuxième rencontre ait lieu», souligne Haddaoui dans sa lettre au président de la Chambre des conseillers datée du 30 juin 2002. L’ancien directeur général de la CNSS reproche aux conseillers de ne pas avoir demandé des explications sur les critiques et accusations qui lui sont adressées. Ce qui est jugé «en contradiction avec les principes élémentaires de recherche de la vérité». Haddaoui affirme que le rapport «n’a pris en considération ni ses déclarations, ni les données fournies dans les documents de la Caisse, ni même les conclusions des experts des cabinets d’audit». Or la Commission a accepté des témoignages téléphoniques anonymes, s’étonne Haddaoui. Elle a même «écouté certains témoins qui entretiennent des relations conflictuelles avec la Caisse… leur témoignage étant dénué de neutralité, n’aurait dû être pris en considération qu’avec vigilance et même les documents et rapports d’inspection qu’ils ont présentés nécessitaient des clarifications». Ce qui lui fait dire que la documentation sur laquelle le rapport s’est basé n’est «pas exhaustive, mais plutôt sélective et orientée». Donc, prélude à un agenda caché.
Des chiffres «excessifs virtuels et sans aucune réalité» Pour l’ex-numéro un de la CNSS, le rapport parlementaire a passé sous silence tous les efforts consentis par la CNSS pour corriger les dysfonctionnements. Haddaoui qui affirme avoir laissé l’établissement sur «une tendance réformatrice» s’attarde aussi sur les chiffres contenus dans le rapport. Il les juges «grossis à outrance, parfois imprécis, voire faux». Et d’ajouter «qu’ils ont cherché par contre à frapper l’opinion publique en donnant une image sombre, complètement négative et tout à fait inexacte de la Caisse». Ainsi le calcul «des pertes financières» est jugé irréaliste et non-conforme aux pratiques des caisses de sécurité sociale à travers le monde alors que le placement de ce manque à gagner auprès de la CDG n’aurait conduit qu’à avancer des chiffres «excessifs virtuels et sans aucune réalité». Les pertes avancées sont sans doute «gonflées» à dessein. Il cite l’exemple de la perte financière directe de 18,8 milliards de DH relative aux arriérés des cotisations. «Ces arriérés ne sont pas prescrits et restent toujours redevables juridiquement puisque la Caisse relance tous les ans ses affiliés. Quant à l’exonération des pénalités de retard, elle a été décidée par une loi qui ne peut plus faire l’objet de discussion après sa promulgation et que la Caisse n’avait qu’à appliquer», souligne Haddaoui. Par rapport aux 1,3 milliard de DH de «détournement direct» relevé par le rapport, Haddaoui souhaiterait comprendre
«quand et comment cela s’est produit et qui en est responsable».
Les polycliniques validées par le Parlement «L’existence des polycliniques n’est pas entièrement dénuée d’une base juridique». Rafiq Haddaoui explique que les plans quinquennaux et triennaux de développement économique et social adoptés en Conseil des ministres puis votés par le Parlement, mentionnent depuis 1974 la création d’unités sanitaires relevant de la CNSS. Il reconnaît qu’un amendement au Dahir de 1972 devait s’effectuer et que des propositions dans ce sens ont été faites depuis 1996. Par ailleurs, ces polycliniques qui font actuellement partie du patrimoine de la Caisse ne «peuvent être assimilées à une perte». Car il ne faut pas nier «tout ce qu’elles ont apporté à des millions de citoyens». Selon Haddaoui, le chiffre réel des assurés sociaux bénéficiaires de leurs prestations est de près de 70% et non de 19% comme avancé par le rapport. «Ce dernier chiffre ne représente que les immatriculés sans couverture sociale». n «Les 500 sociétés les plus débitrices» «C’est inapproprié et contraire à la déontologie et ne fera qu’ajouter à la confusion et desservir la Caisse dans ses relations avec ses partenaires». C’est en ces termes que Rafiq Haddaoui qualifie la publication de la liste des 500 entreprises les plus débitrices dans les annexes du rapport. Et ce, d’autant que la Commission n’aurait pas vérifié la réalité des montants inscrits pour chaque entreprise. «Je puis cependant affirmer qu’en quittant la Caisse je n’ai laissé aucune entreprise affiliée en dehors du suivi méticuleux des services concernés», certifie Haddaoui.
«Manque de professionnalisme» Selon le rapport parlementaire, les marchés passés par la Caisse y compris ceux passés après 1995 sont jugés illégaux car effectués par entente directe. Pour Haddaoui, cette procédure est prévue par les textes et ces marchés ont respecté les dispositions réglementaires qui régissent les marchés des établissements publics. Par ailleurs, et contrairement à ce qui est souligné dans le rapport, depuis 1996 la Caisse a effectué un inventaire physique et financier de tout son patrimoine mobilier et immobilier. Haddaoui soutient aussi que le rapport comporte une «confusion manifeste entre les différentes périodes qu’a connues la Caisse, en occultant les caractéristiques et le style propres à chacune d’entre elles». Et d’ajouter que le rapport parlementaire «manque à la fois de méthode, de précision, d’exhaustivité et de professionnalisme».
Khadija MASMOUDI
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 18:04
Citation :
Le Maroc va autoriser des avortements
Une légalisation de l'avortement au Maroc dans des "cas extrêmes", notamment le viol et d'inceste, n'est plus tabou et fait partie de réformes prévues par le gouvernement, a déclaré aujourd'hui la ministre du développement social et de la famille Nouzha Skalli.
C'est la première fois qu'un membre du gouvernement marocain dit être favorable au recours à l'avortement légal "dans des cas extrêmes". L'article 449 du code pénal marocain prévoit des peines de prison de six mois à deux ans contre "l'avorteur et l'avorté ainsi que les personnes intermédiaires, sauf quand il s'agit de préserver la santé ou la vie de la mère". Mais dans la pratique, l'avortement est toléré au Maroc et la plupart des gynécologues le pratiquent, constatent les spécialistes.
Selon la ministre, "ces cas extrêmes doivent être prévus par la loi en tenant compte des considérations étlefigarohiques et religieuses. Cela fera évoluer la législation parce qu'on ne peut pas continuer comme ça".
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leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct 2011 - 22:54
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Ichkirne Capitaine
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Sujet: Re: Actualités nationales Sam 15 Oct 2011 - 19:16
Citation :
Au Maroc, la mort de Mohammed Boudouroua agite la ville de Safi
Au Maroc, la tension est monté d’un cran vendredi 14 octobre 2011, à Safi, à 300 km au sud de la capitale. C‘est dans cette petite ville qu’il y a deux jours, un jeune chômeur et militant du Mouvement du 20 février est décédé alors qu’il participait à un sit-in. Deux versions de sa mort s'opposent : celle d'un décès accidentel et celle d'un décès provoqué par la police. Ce vendredi, le deuil de la famille s’est transformé en manifestation.
A 20 h vendredi soir, ils étaient toujours plusieurs centaines à défiler dans la ville de Safi. Selon des témoins joints par RFI, les manifestants scandaient : nous voulons la vérité sur la mort de Mohammed Boudouroua. Car deux jours après le décès du jeune homme, les récits sur les circonstances de sa mort sont toujours contradictoires.
D’un côté, la famille et les proches affirment qu’un policier a poussé le chômeur du toit où il se trouvait pour une manifestation. De l’autre, les forces de l’ordre avancent que le jeune homme avait menacé de s’immoler par le feu et se serait suicidé.
Le problème répond sa famille c’est que le toit où se trouvait leur fils n’est qu’à 2 ou 3 mètres au dessus du sol, ce qui rend la thèse d’un suicide peu probable. Les autorités ont donc annoncé l’ouverture d’une enquête. Mais vendredi soir, plus de 24h après la mort de Mohamed Boudouroua, son corps n’avait toujours pas été enterré. Sa famille s’y oppose et réclame que les policiers qui -selon elle- sont responsables de la mort de leur fils comparaissent d’abord devant un juge.