Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 17 Avr 2011 - 13:33
Rappel du premier message :
barbaros pacha a écrit:
C'est reparti...
Citation :
Gaza: une flottille internationale d'aide partira fin juin
Une flottille internationale doit acheminer "vers la fin juin" de l'aide humanitaire à Gaza, malgré l'échec d'une première tentative en 2010 après un raid israélien, qui avait coûté la vie à neuf turcs, a affirmé mercredi une ONG turque, co-organisatrice du projet.
"Nous partirons vers Gaza vers la fin de juin, après les élections" législatives en Turquie, prévues le 12 juin, a souligné à l'AFP Salih Bilici, porte-parole de l'organisation caritative islamiste IHH.
Initialement, le convoi devait partir fin mai, date anniversaire de la première expédition, attaquée par un commando israélien en 2010, dans les eaux internationales, alors qu'il se dirigeait vers Gaza, sous blocus israélien et contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
L'IHH veut éviter que la mission ne soit compromise par des polémiques liées à la période électorale en Turquie. Il a aussi indiqué que les autres organisateurs du projet achèveraient leurs préparatifs d'ici fin juin et partiraient ensemble, sans annoncer leur lieu de départ.
Une commission de coordination de l'opération internationale, "Freedom Flottilla II" s'est réunie le week-end dernier à Athènes. Les organisateurs se sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée". Le 31 mai 2010, le ferry turc Mavi Marmara --l'un des bateaux qui transportaient une aide humanitaire-- a été pris d'assaut par l'armée israélienne, entraînant la mort de neuf Turcs.
L'assaut a soulevé des condamnations dans le monde et provoqué une grave crise dans les relations turco-israéliennes. Le Mavi Marmara participera à la flottille cette année aussi, a ajouté M. Bilici.
De source diplomatique, on précise que l'ambassadeur d'Israël à Ankara Gabby Levy s'est entretenu avec un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères et a demandé que la Turquie intervienne pour prévenir une répétition du scénario précédent.
"Nous avons pris note, nous examinerons", s'est contenté de dire un diplomate turc sous couvert d'anonymat. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé à l'Union européenne d'empêcher l'envoi de cette flottille.
L' année dernière suite à l' assaut des assassins, il a été question d' une riposte militaire turque arrêtée au dernier moment par Obama. Qu'est ce qui va se passer cette année ? Les citoyens turcs auront ils une escorte militaire ? L' évacuation des blessés libyen sous escorte de frégates et de F16 est elle une mission de préparation à ce type de missions ? Le départ de la flottille a été repoussé à après les élections législatives turques ? Dans quel but ? Pour ne pas que les décisions qui vont êtres prises n' interfèrent sur la campagne électorale ?
Je ne sais pas pourquoi il m'est avis qu'au mois de juin le large de gaza va être en totale ébullition...
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 25 Juin 2011 - 13:10
Citation :
La Turquie intervient dans les négociations interpalestiniennes
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas, Khaled Mechaal, se trouvent en Turquie, mercredi, au moment où leurs partis sont engagés dans des discussions sur la constitution d'un gouvernement d'union.
Si la visite de quatre jours en Turquie du président Abbas avait été annoncée, celle de Khaled Mechaal, qui vit en exil à Damas, ne l'était pas. Elle a été ébruitée mercredi par le réseau de télévision turc NTV.
Un diplomate de haut rang a confirmé par la suite à l'Agence France-Presse que M. Mechaal était arrivé à Istanbul mardi et qu'il avait eu des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et d'autres responsables du ministère.
« Ils ont discuté de la question de l'unité des Palestiniens et des affaires régionales », a expliqué cette source, en précisant que M. Mechaal devait quitter la Turquie plus tard mercredi.
Un autre diplomate turc a confirmé ces entretiens et a ajouté qu'« aucune rencontre n'était programmée entre lui [M. Mechaal] et M. Abbas ».
Un haut responsable du Fatah, Azzam Al-Ahmad, a abondé dans le même sens. « Nous avons appris qu'ils étaient ici », a-t-il dit à l'AFP. « Nous n'avons aucun contact en vue d'une réunion pour le moment. »
Selon des sources turques, M. Abbas, qui est aussi arrivé à Ankara mardi, aurait un « programme privé » mercredi avant de rencontrer jeudi et vendredi le président Abdullah Gül, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre Davutoglu.
Difficiles tractations au sujet du gouvernement d'union
Le 14 juin, des délégations du Fatah et du Hamas se sont réunies au Caire, en Égypte, pour discuter de la formation du gouvernement palestinien d'union qui doit être constitué dans la foulée de l'accord de réconciliation interpalestinien conclu ce printemps.
Au terme de cette rencontre, Azzam Al-Ahmad avait annoncé que le dossier serait réglé le 21 juin lors d'une rencontre au Caire entre MM. Abbas et Mechaal.
En fin de semaine, M. Al-Ahmad a annoncé que cette rencontre était reportée, afin de « garantir la meilleure atmosphère possible pour le succès de la mise en oeuvre de l'accord de réconciliation ».
Le chef du gouvernement du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007, Ismaïl Haniyeh, avait pour sa part affirmé qu'il s'agissait d'un signe « du sérieux des discussions sur la formation du gouvernement et la nomination de son chef ».
À la recherche d'un premier ministre
Le principal désaccord entre les partis porte sur l'identité du prochain premier ministre. Le Fatah propose l'actuel premier ministre de M. Abbas, Salam Fayyad, mais cette candidature est écartée par le Hamas.
L'accord de réconciliation interpalestinien a été signé par MM. Abbas et Mechaal au Caire le 3 mai, soit moins de trois mois après le départ du pouvoir de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak.
L'entente, négociée sous l'égide des services secrets égyptiens, a mis fin à quatre ans de guerre fratricide entre les deux partis.
Outre la formation d'un gouvernement d'union, l'entente prévoit des élections simultanées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza d'ici un an.
Le Hamas exerce le contrôle de la bande de Gaza depuis qu'il a défait militairement les forces de sécurité fidèles au Fatah, en juin 2007. L'Autorité palestinienne, que dirige Mahmoud Abbas, ne gouverne que la Cisjordanie.
La division entre le Fatah et le Hamas a compliqué les négociations de paix israélo-palestiniennes, Israël refusant de discuter avec le Hamas, qui est considéré comme une organisation terroriste. Les négociations sont au point mort depuis septembre 2010.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 25 Juin 2011 - 15:01
Citation :
Syrian Crisis Warms Turkey-Israel Ties
By MARC CHAMPION in Istanbul and JAY SOLOMON in Washington
Unrest in Syria is triggering early signs of a thaw in relations between Israel and Turkey, as Ankara adapts its assertive foreign policy to meet fallout from the Arab Spring, diplomats and analysts said.
In the latest sign Friday, Turkish newspapers published an interview with Israel's hard-line Deputy Foreign Minister Danny Ayalon in which he called for reconciliation with Ankara and praised Turkey's Syria policy, appealing to a common interest in the stability of a country both Israel and Turkey border. "The leadership demonstrated by Prime Minister [Recep Tayyip] Erdogan over the issue of Syria was very, very encouraging. This should be noticed and appreciated in the region," said Mr. Ayalon, who became infamous in Turkey after he humiliated Ankara's ambassador on camera last year.
Mr. Ayalon's comments followed surprisingly warm letters of congratulation to Mr. Erdogan for his June 12 re-election, from Prime Minister Benjamin Netanyahu and the Israeli Knesset.
Turkey, for its part, pressed a Turkish charity not to send the Mavi Marmara, the Gaza-bound aid ship on which Israeli commandos last year killed nine passengers, for a repeat voyage later this month.
That is a significant change from a year ago, when Turkey's relations with Israel and then the U.S. chilled in the wake of the Mavi Marmara clash and Ankara's decision to vote against a U.S.-backed resolution to impose new United Nations Security Council sanctions on Iran.
It also appears Syria's crackdown has pushed Ankara and Washington into closer cooperation. U.S. officials said Turkey's Prime Minister Erdogan and President Barack Obama have discussed Syria twice by phone during the recent crisis and have developed a similar view on how to handle President Bashar al-Assad.
U.S. officials said Washington in many ways is now following Ankara's lead on Syria, as Turkey tries to persuade the regime to change, but not necessarily to leave power. "The president and Prime Minister Erdogan have a very close relationship," said a White House official. "They talk often and get a lot of interesting things done."
The State Department doesn't believe it can pass any significant sanctions on Damascus through the United Nations Security Council, due to opposition from China and Russia.
A senior Turkish diplomat said of Ankara's policy: "We have been cautious and, of course, we have interests—economic in Libya and very direct interests in Syria. We have to continue relations with the various regimes."
Turkey and Israel remain at odds, however, over the Palestinian issue. And Ankara still maintains its goal of extending its influence in the region, diplomats and analysts said.
On Friday, Mr. Erdogan called Israel's treatment of Gaza "inhumane" at a news conference in Ankara with Palestinian Authority President Mahmoud Abbas. He also pledged to support Mr. Abbas's bid to secure UN recognition in September—a move Israel and the U.S. oppose.
An Israeli diplomat acknowledged relations with Ankara remain difficult. "There are things going on behind the scenes, but when it comes to heads-of-state meetings, we are not there. It is more quiet diplomacy," he said.
Write to Marc Champion at marc.champion@wsj.com and Jay Solomon at jay.solomon@wsj.com
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 25 Juin 2011 - 15:51
Citation :
Opinions I.- Redistribution des cartes au Moyen-Orient
22/06/2011
Par Fouad KHOURY HÉLOU
Le Moyen-Orient vit un changement politique radical, comme il n’en avait pas connu depuis la fin des années 1960. Les régimes arabes, dernier vestige de la guerre froide, sont en train de chuter. Une ère nouvelle s’instaure, marquée par deux caractéristiques : d’un côté, l’ouverture politique intérieure, source de liberté, mais sur fond d’hétérogénéité politique et religieuse ; de l’autre, l’accroissement de l’intervention régionale, turque et iranienne, et internationale dans les pays arabes. Les systèmes politiques arabes qui émergent seront sans doute plus libres, mais aussi plus instables, et auront besoin d’un soutien, voire d’une tutelle extérieure pour faire leurs premiers pas. Conséquence, le changement en Syrie est inéluctable, marqué notamment par l’influence turque, et touchera aussi bien le Liban que le dossier de la paix avec Israël.
L’émergence des régimes arabes contemporains, longtemps décriés pour leur autoritarisme et leur immobilisme, trouve son origine dans la guerre israélo-arabe de 1967. Celle-ci voit l’effondrement des armées arabes, et l’échec des armes et du système militaire soviétique utilisés par ces armées. C’est un tournant de la guerre froide. Les régimes arabes sont alors pris dans la tourmente politique. En Égypte, Nasser ne se remettra pas de la défaite et meurt, laissant derrière lui un régime sans projet. En Syrie, c’est la guerre civile larvée. En Jordanie, la lutte entre le roi Hussein et les Palestiniens menace de jeter le pays dans l’anarchie. Cependant que l’OLP de Yasser Arafat lance des attaques contre Israël à partir de la Jordanie et du Liban. Globalement, l’instabilité menace le Moyen-Orient. Sprice.fr par puboclic.com
Devant la victoire de leurs armes par Israël interposé, les États-Unis cherchent alors à stabiliser la région. Ils ne peuvent encore faire intervenir leur armée à grande échelle car l’URSS reste puissante. La solution va consister à tolérer, voire favoriser l’émergence de régimes locaux autoritaires. Premièrement, une série de changements amène au pouvoir des leaders « forts », pour la plupart issus de l’armée : Saddam Hussein, qui dirige de fait l’Irak dès 1968, Kadhafi en Libye en 1969, Assad en Syrie et Sadate en Égypte (les deux en 1970), tandis que les événements du Septembre noir de 1970 permettent au roi Hussein de Jordanie de chasser l’OLP et de consolider son pouvoir. C’est la fameuse « militarisation » des régimes arabes, et tous ces leaders seront en bons termes avec l’Occident pendant des décennies (c’est pourquoi Washington tolérera l’intervention syrienne au Liban pour reprendre le contrôle de l’OLP). Deuxièmement, la guerre de 1973, dont la conclusion sera gérée par Henry Kissinger, permet à Sadate et Assad de reconstruire une légitimité, à grand renfort de propagande. Troisièmement, ces pays bénéficient des chocs pétroliers de 1973 et 1979, et des transferts du Golfe qui constituent une manne inespérée. Mais si le statu quo régional est restauré, il repose sur des bases politiques instables. Car, si la plupart des gouvernants arabes, pour gagner les peuples à leur cause, affichent leur « hostilité » à l’ennemi sioniste et leur méfiance vis-à-vis de l’Occident, c’est en réalité le divorce politique entre des régimes affaiblis et incapables de continuer la lutte avec Israël, et des populations subissant la dictature et qui constatent que leurs dirigeants sont désarmés face à l’État hébreu. De plus, le caractère autoritaire et centralisateur met un frein aux perspectives économiques et sociales. Ce schéma politique réussira pourtant à survivre de 1970 jusqu’à l’entrée finale de l’armée américaine en Irak en 2003. Depuis lors, la carte politique de la région est en plein bouleversement et entre en 2011 dans une nouvelle phase avec la « chute » des régimes arabes.
Deux raisons expliquent aujourd’hui ce changement. La première, intérieure, est dans le désenchantement légitime des populations devant l’échec économique et l’incapacité des pouvoirs à proposer un projet politique. La second, extérieure, est dans le fait que les régimes arabes n’ont plus aucune utilité dans le contexte régional et international actuel. En effet, depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont déployé directement leur armée dans l’essentiel du Moyen-Orient (Irak, Arabie saoudite et ensemble du Golfe, manœuvres militaires conjointes en Égypte, en Jordanie et au Maroc, et, récemment, opérations militaires en Libye), ce qui revient à une « occupation » de fait de la région. Ils n’ont donc plus besoin d’ « intermédiaires » ni de régimes locaux forts. C’est pourquoi l’Amérique ne voit plus d’obstacle à une certaine démocratisation du monde arabe, et accompagne les changements actuels politiquement et militairement.
Ce soutien US à la démocratie, bien que, dans le principe, fort salutaire, est relativement récent. En effet, jusqu’à il y a peu, l’Amérique redoutait paradoxalement les conséquences d’élections libres dans la région. Par le passé, les USA craignaient que des élections libres amènent au pouvoir des régimes pro-URSS. La chute du communisme a éliminé cette menace. Par la suite, les États-Unis craignaient qu’une démocratisation amène au pouvoir des régimes islamistes disposant d’une forte base populaire, et pouvant s’opposer à l’Occident et à Israël au nom de la défense de la cause arabe en Palestine. Or, depuis la scission sunnite-chiite en Irak et dans tout le Moyen-Orient à partir de 2003 (entrée de l’armée US à Bagdad), l’émergence de l’islam politique via des élections ne constitue plus nécessairement un facteur de force mais pourrait, au contraire, accentuer les divisions internes. De plus, dans plusieurs pays, notamment l’Égypte et la Tunisie, les islamistes font face à l’armée, qui est bien installée et contrôle une bonne partie de l’économie. Ainsi, le facteur religieux structure la région, la « division interne » des pays arabes se faisant dans certains pays selon la dualité sunnite-chiite, dans d’autres (notamment les pays à forte coloration sunnite) selon la dualité religieux-armée. (À suivre)
Citation :
Opinions II – Redistribution des cartes au Moyen-Orient
24/06/2011
Par Fouad KHOURY HÉLOU
Cette situation a également provoqué l’irruption au cœur du monde arabe de la Turquie et de l’Iran, puissances en pleine ascension. Téhéran devenant la capitale d’un « arc chiite » s’étendant du Golfe à la Méditerranée, tandis qu’Ankara rassemblant autour d’elle les partisans d’un « arc sunnite » qui lui ferait contrepoids, et intervient politiquement de Syrie jusqu’au Liban et en Libye. La démocratisation du monde arabe, qui, dans les faits, correspond largement à une islamisation de la politique, peut donc aller dans le sens des intérêts turcs et iraniens. C’est la mort définitive du nationalisme arabe, et la région se morcelle aujourd’hui, sous les yeux de tous, avec l’apparition de quatre « zones de partage » majeures (voir L’Orient-Le Jour du mercredi 22 juin 2011).
La première correspond au Conseil de coopération du Golfe (CCG), à savoir l’Arabie saoudite et les pays du Golfe. Elle fait face à l’Iran et recèle les réserves de pétrole les plus importantes. Ces pays sont sous la protection militaire des USA qui y ont déployé massivement leur armée. C’est pourquoi l’Arabie saoudite a pu envoyer à Bahreïn un détachement de ses forces militaires pour contrôler la révolte chiite. À noter que la Jordanie et le Maroc ont été récemment accueillis au sein du CCG, malgré la distance qui les sépare du Golfe, signe que ces deux pays sont également désormais sous la protection US, en particulier la Jordanie, qui abrite une majorité palestinienne.
La deuxième zone comprend l’Afrique du Nord, à savoir la Tunisie, la Libye et l’Algérie, qui comptent tous une majorité arabe sunnite. Si, aux yeux des USA, l’Afrique du Nord est moins importante que le golfe Persique, par contre elle est d’une importance cruciale aux yeux de l’Union européenne, dont elle constitue le flanc sud et, depuis des siècles, la zone d’influence privilégiée ; et avec qui elle partage une communauté émigrée et des enjeux démographiques et économiques importants. Pour l’Europe, l’objectif est l’intégration de ces pays à l’économie européenne et mondiale, ce qui éloignerait le danger d’une déstabilisation. C’est pourquoi les pays européens sont intervenus en Libye aux côtés des USA.
La troisième zone est l’Égypte, qui est la chasse gardée de l’Amérique. Ce pays, le plus important du monde arabe, a donné le signal véritable de la « révolution ». Il s’achemine vers un partage du pouvoir « à la turque », avec une coexistence armée – Frères musulmans. Malgré cela, l’Égypte, un monde à part, va sans doute rester centrée sur elle-même, et n’aura que peu d’influence sur ses voisins du Maghreb et du Proche-Orient.
La quatrième zone est le « Croissant fertile » : Irak, Syrie, Liban et Autorité palestinienne. Cette région est très touchée par le changement. Elle vit un éclatement sur fond de conflit sunnite-chiite. L’Irak est ici un cas d’école, avec un effondrement de l’État central, une fédéralisation et un « vide de pouvoir », dans lequel l’Iran et la Turquie se sont empressés de s’engouffrer pour contrôler le pays et ses communautés (kurdes, chiites, sunnites) et pour empêcher le chaos de s’étendre chez eux. En parallèle, Téhéran et Ankara s’observent et rivalisent d’influence. La région entière du Croissant fertile devient ainsi une vaste « zone tampon » entre l’Iran à l’Est, la Turquie au Nord, Israël à l’Ouest et, au Sud, les USA eux-mêmes, installés militairement dans la région du Golfe.
De son côté, la Syrie est aujourd’hui dans la tourmente, dans l’enchaînement des révoltes et manifestations, avec en toile de fond la rivalité sunnite-alaouite. D’une part, l’opposition au régime est toujours vive, trois mois après le début des événements. Mais, d’autre part, les alaouites sont militairement puissants, car, s’ils constituent une minorité de la population, ils forment la majorité de l’armée régulière, forte de 200 000 effectifs, dont ils constituent 80 % des officiers et, surtout, 70 % des soldats (à l’exclusion du corps des conscrits, qui compte 300 000 soldats effectuant le service militaire, mais qui sont inexpérimentés, mal armés et mal entraînés). De plus, point essentiel, il faut savoir que la Syrie, tout comme l’Irak, est l’enjeu d’une rivalité entre la Turquie et l’Iran. Or la Turquie, vu sa proximité géographique avec la Syrie et la taille de son armée, est plus en mesure de peser sur les événements que l’Iran. Pour autant, pas plus qu’en Irak, aucun de ces deux pays ne souhaite être entraîné dans une guerre civile syrienne qui prendrait rapidement des proportions très vastes.
Deux scénarios sont possibles en Syrie : le scénario « à l’irakienne » et celui « à la libanaise ». Le scénario « à l’irakienne » implique une intervention militaire extérieure pour renverser le régime, avec pour conséquence une guerre civile. En outre, l’effondrement du pouvoir central à Damas entraînerait le risque de voir les Palestiniens de Syrie se transformer (comme par le passé au Liban) en force agissante à la frontière israélienne, comme les récents événements à la frontière syro-libano-israélienne impliquant les réfugiés palestiniens (et que certains assimilent à une manipulation du régime syrien) semblent l’annoncer. À la différence de l’Irak, la Syrie partage une frontière avec Israël, et cela n’est pas à négliger. Le deuxième scénario, « à la libanaise », repose sur deux hypothèses : d’abord, le fait que le régime syrien est relativement faible, car minoritaire et ne disposant que de peu de ressources pétrolières (contrairement à Saddam Hussein). Ensuite, le fait que l’Iran et la Turquie, plutôt que de s’affronter, préféreraient, comme en Irak, négocier un compromis. Autrement dit, la Turquie, dont le gouvernement actuel est islamiste sunnite (l’AKP du président Erdogan), imposerait une transition progressive. Ce scénario consisterait à exercer des pressions internationales, politiques et juridiques sur le régime de Damas, voire à exercer des pressions sur le terrain en créant des « zones » de résistance, afin de contraindre le régime à procéder à une transition. Mais sans aller jusqu’à un renversement manu militari du pouvoir et sans en exclure les alaouites à l’avenir. (À suivre)
Citation :
Opinions III – Redistribution des cartes au Moyen-Orient
Fouad KHOURY-HÉLOU
Que va-t-il se passer en Syrie ? Une chose est certaine, le changement est inéluctable. Car, on l’a dit, les États-Unis ont cessé de soutenir les régimes autoritaires arabes, dont ils n’ont plus besoin. Plus encore, les USA ont un intérêt croissant à soutenir l’opposition, car, ce faisant, ils attireraient les sunnites de Syrie dans leur giron ; de la même manière que les sunnites du Liban ont rejoint en majorité le camp pro-occidental après l’assassinat de Rafic Hariri, et que les sunnites de Palestine ont rejoint avec Mahmoud Abbas le camp proaméricain après l’échec de la seconde intifada et la mort de Yasser Arafat (transition qui semble se compléter avec les récents accords entre Fateh et Hamas). Ce passage de la majorité sunnite syrienne dans le camp occidental, couplé à une plus grande accession des sunnites au pouvoir, présenterait pour les USA un double intérêt : d’une part, il permettrait d’éloigner la Syrie de l’influence iranienne et de la rapprocher de la Turquie (voir L’Orient-Le Jour des mercredi 22 et jeudi 23 juin 2011).
Le Croissant fertile se retrouverait stabilisé, l’Irak à majorité chiite étant sous influence essentiellement iranienne, et la Syrie à majorité sunnite essentiellement sous influence turque. Cette influence étant une garantie pour les minorités syriennes, à l’instar de l’Empire ottoman et ses fameux « Millet ». D’autre part, point essentiel, ce basculement des sunnites de Syrie, complétant celui déjà effectué au Liban après l’assassinat de Rafic Hariri, et en Palestine après l’échec de l’intifada et la mort de Yasser Arafat, ouvrirait la voie à une paix globale avec Israël (avec qui la Turquie, malgré certains différents, est en bons termes). C’est pourquoi Benjamin Netanyahu a déjà commencé de prendre ses marques dans cette perspective.
De plus, la Syrie aura d’autant plus besoin d’une « tutelle » régionale et internationale que tous les protagonistes y sont faibles, aucun ne pouvant plus emporter la partie tout seul. Les sunnites, s’ils forment une majorité, sont politiquement désorganisés par quarante ans de répression et sont divisés en deux tendances difficilement conciliables, les « laïcs » d’un côté et les Frères musulmans de l’autre. Conclusion, les sunnites sont très probablement incapables à court terme de constituer un gouvernement fort disposant d’une majorité stable, tout comme les chiites d’Irak furent incapables de gouverner le pays sans une transition de plusieurs années avec une présence américaine massive.
De leur côté, les alaouites, malgré leur capacité militaire, sont également faibles. D’une part, la pression US et turque leur interdit de procéder à une « épuration » du type Hama 1982. De l’autre, ils n’ont pas les moyens économiques de soutenir un long siège. Si la situation se prolonge et si les flux en provenance de l’extérieur se tarissent (tourisme, investissements en provenance du Golfe, rapatriements de fonds), le régime va perdre définitivement le soutien de la bourgeoisie sunnite de Damas et d’Alep, ce qui serait le signal du basculement politique. Une situation qui risquerait alors de diviser les alaouites eux-mêmes entre partisans et adversaires du compromis. Ce qui serait l’erreur fatale, dont les alaouites sont eux-mêmes conscients.
Deux points importants retiennent l’attention. D’une part, le président Bachar el-Assad a récemment annoncé une amnistie générale concernant tous les prisonniers politiques, tout en annonçant la préparation de réformes instaurant le multipartisme. Or, une grande partie de ces prisonniers appartiennent aux Frères musulmans. Cela revient à projeter de les intégrer dans la vie politique comme interlocuteur du pouvoir. De leur côté, les déclarations des Frères musulmans syriens, par la bouche de leur leader en exil Ali Sadreddine el- Bayanouni, louant le « patriotisme » de l’armée (à majorité alaouite) malgré les récents événements, semblent suggérer le compromis, et inviter à une coexistence armée-religieux similaire à ce qui se passe en Turquie, voire bientôt en Égypte. Une forme de « démocratisation », telle qu’elle se met en place dans la région. Cela a-t-il des chances de réussir ? L’avenir le dira.
Les Libanais observent cette situation avec appréhension. Certes, à court terme, il est peu probable que se produise une déstabilisation du Liban. Simplement parce que, sur le plan intérieur, il n’y a pas d’enjeu et pas de régime à faire chuter. Il n’y a que des communautés, toutes affaiblies par des années de conflits et dont aucune ne peut (ni ne veut sans doute) dominer toutes les autres. Mais le problème risque de se poser ultérieurement. Car si, en définitive, l’influence turque en Syrie se confirme, la question de l’influence iranienne au Liban va se poser avec plus d’acuité. En clair, il faudra déterminer qui de Téhéran ou d’Ankara aura la prééminence au Liban, de la même manière que cette question se pose en Syrie et en Irak (sachant que la Turquie a déjà une forte influence au Liban-Nord). Or, l’enjeu essentiel sera les armes du Hezbollah chiite, que l’Iran voudra défendre. Avec leur corollaire, les armes des Palestiniens, ces deux dossiers constituant ensemble la clé de la paix avec Israël.
Ces enjeux seront-ils résolus par le compromis, ou par un nouveau round de violence ? Disons que cela va dépendre de la conclusion des événements en Syrie. S’ils débouchent finalement sur un compromis entre les syriens, ainsi qu’entre les Turcs et les Iraniens, le pays du Cèdre en sortirait stabilisé. Dans le cas contraire, les risques augmenteraient considérablement, notamment pour le Hezbollah, qui se retrouverait coincé entre Israël au Sud, la Turquie au Nord et le chaos syrien à l’Est, mais aussi par ricochet pour tous les Libanais. Le meilleur indicateur de stabilité reste la présence massive de la Finul renforcée, depuis 2006, au Liban-Sud face à Israël ; toute tentative sérieuse de déstabiliser cette force d’interposition ou de la retirer étant un signe grave.
Entre-temps, le Liban bénéficie d’une stabilité relative même si le gouvernement a tardé à se former du fait des bouleversements régionaux (il s’est formé le lendemain même des élections turques et de la victoire d’Erdogan, lequel a immédiatement confirmé dans son discours de victoire la volonté turque d’exercer une influence sur la Syrie, le Liban et les Palestiniens).
Enfin, à terme, les événements à Damas, quel que soit le scénario, vont entraîner des réformes politiques au Liban. Car la Syrie va probablement se diriger in fine vers une affirmation des particularismes régionaux et communautaires, et vers une institutionnalisation de ces particularismes dans le sens d’une « décentralisation » à l’irakienne. La conséquence sur le Liban sera naturellement similaire, le Croissant fertile dans son ensemble se retrouvant ainsi « fédéralisé ». C’est pourquoi certains réclament déjà que soit entérinée la réforme de l’accord de Taëf, sans cesse repoussée. À savoir, premièrement, mettre en pratique la décentralisation du pays en accordant aux mohafazats et/ou municipalités des prérogatives renforcées, point qui figure dans la partie « officieuse » des discussions de Taëf.
Deuxièmement, modifier les proportions communautaires au Parlement, en passant de la parité 50-50 chrétiens-musulmans à une distribution accordant un tiers des sièges à chaque communauté, chrétienne, sunnite et chiite. Ce qui constituerait une concession chrétienne aux chiites (bien que déjà entérinée dans les faits, car une partie des députés chrétiens sont élus par des voix musulmanes, notamment dans les régions périphériques). Troisièmement, en échange, certains réclament un renforcement des prérogatives du président de la République, seul à même, selon eux, de jeter un pont entre sunnites et chiites, et de rendre le pays plus gouvernable en corrigeant le « vide de pouvoir », qui est la faiblesse majeure de la Constitution de Taëf telle qu’appliquée actuellement.
Fouad KHOURY-HÉLOU
Publié sur le site de L'Orient Le jour. quotidien Libanais
MAATAWI Modérateur
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 27 Juin 2011 - 12:28
Citation :
Hezbollah moves missiles from Syria to Lebanon, fearing fall of Assad regime In recent weeks, Hezbollah has used trucks to move hundreds of long-range Iranian-produced missiles from Syria to bases in Lebanon's Bekaa Valley, Le Figaro reports.
In recent weeks, Hezbollah has moved hundreds of missiles from storage sites in Syria to bases in eastern Lebanon, the French newspaper Le Figaro reported on Saturday. According to the report, Hezbollah moved the missiles due to the concern that the regime of Syrian President Bashar Assad will fall and that a new Syrian government will cut off ties with Hezbollah.
Hezbollah fighters preparing to launch Katyusha rockets.
Photo by: AP
The report quoted a "Western expert" as saying that intelligence agencies have monitored the movement of trucks from the Syrian border to Lebanon's Bekaa Valley. The trucks contained long-range Iranian-produced Zilzal, Fajr 3 and Fajr 4 missiles. Hezbollah had been storing these missiles in depots in Syria. Some of the depots are secured by Hezbollah personnel while others are located on Syrian military bases. According to the report, the movement of the missiles has been problematic, particularly due to concerns that Israel and other nations are monitoring the trucks with spy satellites. "Hezbollah is afraid that Israel will bomb the convoys," the Le Figaro report said. The report added that Hezbollah has moved the missiles using means of camouflage more sophisticated than it has used before. The report also noted that Syrian intelligence and the Al-Quds force of Iran's Revolutionary Guard recently established a joint operations room at the international airport in Damascus. This step was taken as a result of the lessons learned when an Iranian arms plane was intercepted in Turkey in March. According to the report, the plane, which was on its way from Iran to Syria, was forced to land in Turkey due to a tip American intelligence passed to Turkey. A search of the plane uncovered missiles, mortars and other types of weaponry.
haaretz
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Invité Invité
Sujet: Actualités au Moyen Orient Mer 29 Juin 2011 - 23:49
VEAN ESTO Y ENTENDERAN TODO LO DEMAS,LAS ELITES MUNDIALES Y SUS PLANES VOIR CETTE VIDEO ET COMPRENDRE TOUTES, les élites mondiales et leur PLANS
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 12:41
L'armée yéménite a du mal avec Al-Qaïda.. Après la mort de 30 soldats yéménite..
Citation :
Yémen/al-Qaida: 50 soldats disparus
Cinquante soldats yéménites ont disparu après une attaque d'éléments présumés d'al-Qaida contre le stade de la ville de Zinjibar dans le sud du Yémen, a annoncé aujourd'hui un responsable militaire.
"Nous avons perdu la trace de 50 soldats après une attaque d'éléments d'al-Qaida qui leur a permis de reprendre le contrôle du stade Al-Wahda", proche de la ville a déclaré ce responsable de la 25è Brigade mécanisée. Il n'a pas précisé si les militaires avaient rejoint les membres présumés de la nébuleuse, été faits prisonniers ou encore exécutés. Ce responsable a accusé le ministère de la Défense d'avoir abandonné à leur sort les hommes de cette unité militaire qui subit les assauts répétitifs de combattants extrémistes depuis fin mai dans la ville de Zinjibar.
"Les hauts cadres du ministère ont adopté une position de spectateur face à ce qui se passe mais nous n'allons pas se rendre aux éléments d'Al-Qaïda et nous allons combattre jusqu'à la dernière cartouche", a-t-il assuré. L'armée a affirmé hier avoir repris le stade aux hommes armés de l'organisation les "Partisans de la charia", liée à Al-Qaïda.
Par ailleurs, un civil a été tué et quatre autres ont été blessés par les tirs de l'armée près d'Aden, a indiqué la police. Les policiers ont tiré sur un véhicule suspect, tuant ce civil, Nafee Bakchi, et blessant les autres, a précisé une source de la police.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 15:21
Y' a des avis sur ce qui va se passer les prochains jours ou prochaines semaines au MO ?
Citation :
MONDE - Mardi 28 juin 2011 Iran, Syrie, Turquie, Israël, Etats-Unis: gesticulations militaires en série
L'Iran a dévoilé lundi 27 juin l'existence de silos de missiles enterrés qui, selon les Gardiens de la Révolution, la garde prétorienne de la République islamique, permettent à Téhéran de lancer des missiles balistiques, souligne le site Breitbart. La télévision iranienne a montré des images de plusieurs silos profondément enterrés dont l'emplacement reste secret, rapporte le New York Times. Ils abriteraient des missiles Shahab-3 dont la portée est de 2.000 kilomètres.
La technologie de ces missiles provient de Corée du Nord. L'an dernier, le Centre international d'étude stratégiques de Londres (IISS), faisait état de «preuves grandissantes» de l'existence de silos de missiles iraniens pouvant lancer des engins sur l'Irak, Israël et la Turquie.
L'annonce officielle de l'existence de ses silos est le dernier épisode d'une campagne d'intimidation et de préparatifs militaires dans tout le Moyen-Orient qui mettent aux prises depuis plusieurs jours la Turquie, la Syrie, l'Iran, Israël et les Etats-Unis. Ainsi, l'Iran a donné le départ lundi 27 juin d'un grand exercice militaire baptisé «Grand Prophète 6» afin de lancer un message à la Turquie et aux Etats-Unis pour qu'ils n'interviennent pas militairement en Syrie afin de protéger les populations civiles martyrisées par le régime de Bachar el-Assad. Cet exercice est inhabituellement long et doit durer dix jours. Mardi, les Gardiens de la Révolution ont lancé 14 missiles.
Le général commandant les forces aériennes des Gardiens de la Révolution, Amir-Ali Hajizadeh, a été clair dimanche 26 juin sur les intentions iraniennes. Il a expliqué que l'exercice était une réponse «à la présence militaire américaine croissante dans la région». Il a ajouté que les exercices comprendraient des tirs de missiles Saijil et Fateh 110, le premier a une portée de 2.000 kilomètres et peut atteindre des cibles américaines, israéliennes et turques et le second a été fourni en grand nombre à la Syrie et au Hezbollah libanais contre Israël.
Israël a répondu immédiatement à la démonstration de force iranienne en positionnant une de ses batteries de défense anti-missiles Iron Dome dans la ville de Haïfa au nord du pays.
Plus significatif encore de la montée des préparatifs militaires, la semaine dernière les Etats-Unis ont déployé en Méditerranée et dans le Golfe persique deux de leurs plus puissants porte-avions: le USS Enterprise, le plus grand porte-avions au monde, et le USS George H. W. Bush, le plus moderne de la flotte américaine qui est pour la première fois envoyé en mission.
Le groupe naval comprenant le USS George H. W. Bush comprend 9.000 marins et est dirigé par l'Amiral Nora Tyson, la première femme à commander aux Etats-Unis une force navale de cette importance. Dans le même temps, le sous-marin américain nucléaire d'attaque USS Bremerton s'est positionné au large de Bahreïn en face de l'Iran. Là encore, le message adressé à Téhéran est clair: les Etats-Unis n'accepteront pas une intervention militaire iranienne en Syrie ou contre la Turquie ou Israël.
IMHO, c'est une demonstration de force d'un Iran nerveux face aux evenements de la Syrie, son instrument de turbulence principal dans la region.
Viper Modérateur
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 15:30
Une fois le dossier Lybien réglé, les pressions vont augmenter sur Damas, aujourd'hui seul la Turquie fait réellement pression et mais le régime Syrien semble tenir le coup.
Mais à la différence du dossier Lybien, il n'y a aura pas d'intervention militaire, je vois surtout des sanctions économique unilattérale ( Europe et US, peut être Turquie )
Quand à une intervention de l'Iran j'y crois pas un instant, les priorités iraniennes sont ailleurs que de sauver un "allié"
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 15:50
Ma plus grosse crainte c'est que les dissensions sur le dossier libyen ne soit qu'un gros bluff. La Turquie, L' Allemagne, les US ne participent pas aux frappes en Libye.
Etait il prévu que ces forces soit utilisés ailleurs ? On laisse le petit boulot aux Nordiques et on garde le gros morceau pour les gros...
J' arrive pas à analyser ce qui se mijote... Je pense qu'il va y avoir une guerre .
WW3. Y' a trop d' armes dans le secteur.
rafi General de Division
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 15:56
@Esad: si tu lisais ma chronique quotidienne sur le conflit en Libye avec toute l'attention qu'elle mérite, tu verrais que les USA continuent leurs opérations militaires là-bas, y compris de combat.
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 15:59
Viper a écrit:
Une fois le dossier Lybien réglé, les pressions vont augmenter sur Damas, aujourd'hui seul la Turquie fait réellement pression et mais le régime Syrien semble tenir le coup.
Oui le regime syrien est beaucoup plus robuste que le libyen. Mais les troubles qui ont demarrer ne vont pas s'eteindre de si tot.Si le regime ne lache aps du lest, et il ne le fera pas, les demandes politiques peuvent devenir ethniques ou regionaux. Chose qui va faciliter la tache a tout les voisins de syrie pour s'ingerer dedans encore plus. Ce qui est interessant a mon avis est que l'Iran devra changer ses plans, car la syrie sera beaucoup plus affaiblie comme allie.
Mais à la différence du dossier Lybien, il n'y a aura pas d'intervention militaire, je vois surtout des sanctions économique unilattérale ( Europe et US, peut être Turquie )
Je crois que des pays voisins tels qu'Israel possendent un bon savoir faire pour alimenter les revoltes vers une direction ou une autre...pas necessairement pour aboutir a une issue ou un changement de regime, mais probablement pour maintenir l'instabilite interne, pour augmenter son pouvoir de negociation avec le regime actuel concernant le Golan ou le Hezbollah. L'Iran et la Turquie ont eux interet au maintient du regime pour des raisons differentes. La Turquie ici est le pays qui doit jongler avec son envie de jouer au modele irreprochable et incorruptible, et ses interets economiques et stategiques (stabilite, refugies). Je ne sais pas pour l'AS...
Quand à une intervention de l'Iran j'y crois pas un instant, les priorités iraniennes sont ailleurs que de sauver un "allié" L'Iran ne tire son importance que par sa capacite de nuisance. Pour pouvoir se positionner en tant que puissance regionale, l'Iran a besoin de montrer son influence (chiites et/ou anti-israeliens et/ou nationalistes locaux qui cherchent allies), et de montrer a quel point il peut l'utiliser pour faire mal. La syrie est parfaite: elle est sur la mediteranee (zone ouverte pour l'Iran sur ce cote), aidant a encercler l'Irak (US) vers l'ouest, point de passage pour armer/entrainer le Hezbollah ou autres, marche arabe. Predre la syrie a un gouvernement neutre ou meme hostile a l'Iran serait une mauvaise nouvelle et oubligerais l'Iran a montrer plus de muscle, chose dangereuse a faire face aux US, la Turquie et Israel, san parler que cela ira dans la directions des peurs de l'AS et d'une bonne justification pour plus d'armement. En fait, cet Iran post-Syrie serait oblige de confronter une opposition interne plus hostile car les Iranien savent qu'un regime plus agressif et sur la defensive leur tombera sur la tete.
L'Iran a tout a perdre avec la chute de la Syrie de Al Assad, et a tout interet a envoyer ce message.
Une opinion.
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 16:06
rafi a écrit:
@Esad: si tu lisais ma chronique quotidienne sur le conflit en Libye avec toute l'attention qu'elle mérite, tu verrais que les USA continuent leurs opérations militaires là-bas, y compris de combat.
Je lis quotidiennement tes posts. Tu trouves sérieusement qu'ils participent aux frappes ? Je pensais que c'était assez symbolique leur participation par rapport à leur force de frappe. J'ai du me tromper.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 16:11
Ils ont tout de même effectué 119 opérations de combat, tiré au moins 90 missiles contre les défense antiaériennes libyennes (source Pentagone), sans compter les bombes de précisions, depuis qu'ils ont "officiellement" laissé l'OTAN se débrouiller. Par rapport à leurs capacités, c'est certes symbolique, mais au regard de ce qu'ont pu faire les avions de l'OTAN pour la même période, ça ne l'est pas temps que cela.
Rafi
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 16:23
Une petite carte de l' empire perse pour documenter
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 16:46
Si l'Iran a la bombe, la Turquie se lancera aussi. Entre Israël, le Pakistan et l Iran, la Turquie ne pourra plus rester seul sans dissuasion atomique. Paradoxalement, la Turquie qui a l'armée conventionnel la plus puissante de la région, verra cet avantage devenir inutile...
Je ne crois pas aux bruit de bottes. quand l'Iran gesticule, c'est qu'il a peur. Ahmadinejad est en guerre ouverte contre khamenei, comme la Syrie la tentative de faire diversion.
.le péril mondial du moment est d'ordre socio-économique.
Pgm
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 17:14
A propos de nucleaire
Citation :
L'Arabie saoudite pourrait être "contrainte" d'acquérir l'arme nucléaire
21:05 30/06/2011 MOSCOU, 30 juin - RIA Novosti
L'Arabie saoudite ne restera pas les bras croisées face à l'acquisition éventuelle de l'arme nucléaire par l'Iran, a annoncé jeudi la chaine télévisée Al Jazeera se référant au prince saoudien Turki al-Faisal.
L'Arabie saoudite se verrait contrainte de déployer les efforts nécessaires pour se doter de l'arme nucléaire si l'Iran acquérait l'arme atomique, a déclaré le prince intervenant devant de hauts fonctionnaires otaniens, selon la chaîne.
Ex-chef du renseignement et ancien ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington, le prince Turki al-Faisal a également fustigé la politique iranienne au Proche-Orient. Il a non seulement accusé Téhéran de vouloir créer son arme nucléaire, mais aussi de s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Irak, du Liban, de la Syrie et de Bahreïn.
Selon le prince, c'est l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures du Bahreïn qui a forcé l'Arabie saoudite à dépêcher ses troupes dans le royaume.
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 17:30
On dit que le Nuke pakistanais a été financé à 75% par les saoudiens, autant dire que l'option nucléaire est déjà accise...
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 17:52
Sans vouloir me prendre pour un expert, une autre opinion
PGM a écrit:
Si l'Iran a la bombe,
Les US s'en chargerons illico presto. directement ou par le biais d'Israel
Avoir pratiquement la bombe ne peut se faire qu'apres l'avoir teste. Puisque c'est difficile a cacher, ce sera carte blanche pour atomiser l'Iran pour les bonnes et les mauvaises raisons avec la "conscience" occidentale tranquille (opinion publique, medias, justifications et raisonnement geostrategique).
L'Iran a tout interet a faire croire implicitement de s'approcher d'avoir la bombe, sans jamais l'avoir en realite ou la confirmer publiquement. Or une bombe nuc. n'a aucune valeure si elle est "dans le noir", car elle tire sa valeur de sa force de terreure et de genocide (dissuasion pour etre gentil)
la Turquie se lancera aussi.
Je ne crois pas que la Turquie soit assez stupide pour se lancer dans une aventure couteuse, dangereuse et inutile. La menace a la bombe sale (terrorisme) ou contamination est certes eleve car les frontieres turques sont terrestres et tres difficiles a surveiller totalement. Mais la menace, meme symbolique, de frapper la Turquie avec un vecteur charge ua nucleaire et limitee vu les defenses turques (y compris l'OTAN) et le developpement douteux cote iranien.
La Turquie n'a pas besoin du prestigue de cette technologie depasse qui peut etre contree par un bon bouclier anti-missile et la "revanche" potentielle de l'Oncle Sam...qui doit se reaffirmer en ces temps de competitions dure avec la Chine, La Russie, les Brics et tout le reste.
Entre Israël, le Pakistan et l Iran, la Turquie ne pourra plus rester seul sans dissuasion atomique. Paradoxalement, la Turquie qui a l'armée conventionnel la plus puissante de la région, verra cet avantage devenir inutile...
Je crois que dans la configuration de la region, l'atome est plus un handicap qu'un avantage. les distances sont trop proches et la nature apocalyptique de cette arme dans une region baignee dans la mythologie de l'apocalypse depuis des dizaines de siecles redn cette arme a double tranchant. A ma conaissance aussi, le Pakistan est dirige contre l'Inde et ne s'interesse pas a l'Iran, malgre peut etre le souhait et les aides saoudiennes. Quant a Israel, ses bombes a ma consisance (desole j'arrive pas a trouver les sources) sont desassemblee par mesure de securite et d'economie. De toutes facon israel n'aura qu'a demander ce servie aux US.
Je ne crois pas aux bruit de bottes. quand l'Iran gesticule, c'est qu'il a peur. Ahmadinejad est en guerre ouverte contre khamenei, comme la Syrie la tentative de faire diversion.
exactemet, l'Iran a peur, et peut commettre des erreures strategiques par nervosite. Mais de toutes facons ce qui se passe en syrie est un gros desavantage pour le regime iranien.
.le péril mondial du moment est d'ordre socio-économique. Oui, l'incertitude totale regne.
Pgm
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 18:17
Tshash, Si tu veux mon avis en ce qui concerne l'Iran et sa bombe. Si elle l'acquiert, les usa ne bougeront pas, car pour moi, L’Iran est allié des usa et d’Israël! Je sais que mon opinion est très minoritaires et peux être mal vue même sur ce forum, mais je crois tout simplement que l'Iran joue le rôle de l’épouvantail (comme pour ben laden a une plus petite mesure), ou le méchant utile. Si l'Iran acquiert la bombe A, c'est simplement la bombe israélienne qui sera légitimé!!! Personne ne bougera contre elle, et plus personne ne condamnera Israël et ses nukes! Pire encore, les usa et Israël pousse a la division le monde muslim, par conséquent c'est dans leurs intérêts qu'il y est le match chiite Vs sunnite! Et sachez que religieusement parlant, au cours de l'histoire, de nombreux savants ont affirmé que les chiites était allié aux juifs. Je me souviens avoir lu il y a quelque temps déjà, un sioniste qui disait que le chiisme devrait être soutenu car c'est la meilleur secte en islam, dans le sens ou elle se rapproche le plus du judaïsme, et elle sert le plus les intérêts d’Israël... A méditez!
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 21:50
ibnbattuta a écrit:
Tshash, Si tu veux mon avis en ce qui concerne l'Iran et sa bombe. Si elle l'acquiert, les usa ne bougeront pas, car pour moi, L’Iran est allié des usa et d’Israël! Je sais que mon opinion est très minoritaires et peux être mal vue même sur ce forum, mais je crois tout simplement que l'Iran joue le rôle de l’épouvantail (comme pour ben laden a une plus petite mesure), ou le méchant utile. Si l'Iran acquiert la bombe A, c'est simplement la bombe israélienne qui sera légitimé!!! Personne ne bougera contre elle, et plus personne ne condamnera Israël et ses nukes! Pire encore, les usa et Israël pousse a la division le monde muslim, par conséquent c'est dans leurs intérêts qu'il y est le match chiite Vs sunnite! Et sachez que religieusement parlant, au cours de l'histoire, de nombreux savants ont affirmé que les chiites était allié aux juifs. Je me souviens avoir lu il y a quelque temps déjà, un sioniste qui disait que le chiisme devrait être soutenu car c'est la meilleur secte en islam, dans le sens ou elle se rapproche le plus du judaïsme, et elle sert le plus les intérêts d’Israël... A méditez!
analyse tres pertinente...
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 22:14
farewell a écrit:
ibnbattuta a écrit:
Tshash, Si tu veux mon avis en ce qui concerne l'Iran et sa bombe. Si elle l'acquiert, les usa ne bougeront pas, car pour moi, L’Iran est allié des usa et d’Israël! Je sais que mon opinion est très minoritaires et peux être mal vue même sur ce forum, mais je crois tout simplement que l'Iran joue le rôle de l’épouvantail (comme pour ben laden a une plus petite mesure), ou le méchant utile. Si l'Iran acquiert la bombe A, c'est simplement la bombe israélienne qui sera légitimé!!! Personne ne bougera contre elle, et plus personne ne condamnera Israël et ses nukes! Pire encore, les usa et Israël pousse a la division le monde muslim, par conséquent c'est dans leurs intérêts qu'il y est le match chiite Vs sunnite! Et sachez que religieusement parlant, au cours de l'histoire, de nombreux savants ont affirmé que les chiites était allié aux juifs. Je me souviens avoir lu il y a quelque temps déjà, un sioniste qui disait que le chiisme devrait être soutenu car c'est la meilleur secte en islam, dans le sens ou elle se rapproche le plus du judaïsme, et elle sert le plus les intérêts d’Israël... A méditez!
analyse tres pertinente...
je suis perdu par ibn. spin zone???
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 2 Juil 2011 - 22:53
juba2 a écrit:
farewell a écrit:
ibnbattuta a écrit:
Tshash, Si tu veux mon avis en ce qui concerne l'Iran et sa bombe. Si elle l'acquiert, les usa ne bougeront pas, car pour moi, L’Iran est allié des usa et d’Israël! Je sais que mon opinion est très minoritaires et peux être mal vue même sur ce forum, mais je crois tout simplement que l'Iran joue le rôle de l’épouvantail (comme pour ben laden a une plus petite mesure), ou le méchant utile. Si l'Iran acquiert la bombe A, c'est simplement la bombe israélienne qui sera légitimé!!! Personne ne bougera contre elle, et plus personne ne condamnera Israël et ses nukes! Pire encore, les usa et Israël pousse a la division le monde muslim, par conséquent c'est dans leurs intérêts qu'il y est le match chiite Vs sunnite! Et sachez que religieusement parlant, au cours de l'histoire, de nombreux savants ont affirmé que les chiites était allié aux juifs. Je me souviens avoir lu il y a quelque temps déjà, un sioniste qui disait que le chiisme devrait être soutenu car c'est la meilleur secte en islam, dans le sens ou elle se rapproche le plus du judaïsme, et elle sert le plus les intérêts d’Israël... A méditez!
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je suis perdu par ibn. spin zone???
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 3 Juil 2011 - 10:39
rafi a écrit:
Ils ont tout de même effectué 119 opérations de combat, tiré au moins 90 missiles contre les défense antiaériennes libyennes (source Pentagone), sans compter les bombes de précisions, depuis qu'ils ont "officiellement" laissé l'OTAN se débrouiller. Par rapport à leurs capacités, c'est certes symbolique, mais au regard de ce qu'ont pu faire les avions de l'OTAN pour la même période, ça ne l'est pas temps que cela.
Rafi
Les américains ne participent plus aux frappes. Il y a juste un soutien logistique, contesté par le Sénat.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 3 Juil 2011 - 10:43
PGM a écrit:
Si l'Iran a la bombe, la Turquie se lancera aussi. Entre Israël, le Pakistan et l Iran, la Turquie ne pourra plus rester seul sans dissuasion atomique. Paradoxalement, la Turquie qui a l'armée conventionnel la plus puissante de la région, verra cet avantage devenir inutile...
Je ne crois pas aux bruit de bottes. quand l'Iran gesticule, c'est qu'il a peur. Ahmadinejad est en guerre ouverte contre khamenei, comme la Syrie la tentative de faire diversion.
.le péril mondial du moment est d'ordre socio-économique.
Pgm
Si l'Iran a la bombe, deux pays essayeront de l'avoir, l'Arabie Saoudite et la Turquie. Même si l'Iran dit qu'on a des relations millénaires et qu'on soit des pays très proche culturellement, sa ne changera rien à la donne.
La bombe pakistanaise a été financer par l'Arabie Saoudite et faite avec l'apport technologique turc, un appuis fort qui nous nous a attirer les foudres des américains. Le Pakistan est un pays frère et surtout un soutien, pareil pour l'Arabie Saoudite.